Top do Brasil

By  | 28 février 2025 | 23 Comments | Filed under: Top 5

Pays densément peuplé, pays de sport, pays à la cul­ture ten­nis cer­taine, le Brésil n’a pour­tant pas été si gâté que ça à l’arrivée niveau figures de pre­mi­er plan. Au point que d’ici la fin de l’année 2025, la petite perle de 18 ans Joao Fon­seca pour­rait bien avoir déjà sa place dans le cast­ing ci-dessous.

Maria Bueno

S’il ne doit en re­st­er qu’un, ce sera en l’oc­curr­ence une : Maria Esth­er Bueno, pour la faire co­ur­te, c’est John McEn­roe au féminin. Pour le pal­marès, trait pour trait : quat­re In­ter­nationaux des États-Unis (1959, 1963, 1964, 1966), trois Wimbledon (1959, 1960, 1964), une mal­édic­tion de Roland-Garros (une fin­ale en 1964 et une tri­pot­ée de quarts et de­m­ies sans jamais taper dans le mille), un « don’t care » de l’Australie et en­core plus de réus­site en doub­le qu’en sim­ple (11 tit­res majeurs, dont un Grand chelem calen­daire en 1960). Dans sa pro­duc­tion raquet­te en main, aussi, où son sens du jeu et son touché de balle ouv­rent une voie sin­guliè­re entre la répétitivité des Américaines pousse-balle et la si athlétique Mar­garet Court. Dans l’at­titude enfin, ten­dance un peu moins « brat » mais plus diva… et tout autant tor­turée.

Sur le court, les re­tour­ne­ments de situa­tion sont fréquents, la joueuse en lutte avec ses pro­pres nerfs. En-dehors égale­ment, elle com­bat ses démons in­térieurs, tiraillée entre une éduca­tion dévote qui la fait s’inquiéter de la portée li­cen­cieuse du jeu en binôme au côté d’une par­tenaire du même sexe, et des con­vic­tions plus pro­gres­sistes l’amenant à être l’une des rares à ac­cept­er de jouer en doub­le avec Al­thea Gib­son.

Qui se ris­querait à lui faire le moindre re­proc­he, de toute manière ? Maria Bueno est « la » star de son temps, celle qu’il faut voir jouer, plus que Court ou King, et c’est bien avec Suzan­ne Lengl­en que le para­llèle est à l’époque évident. Elle remet au goût du jour les col­labora­tions avec les grands co­uturi­ers, comme la Di­vine avec laquel­le elle par­tage, outre le caractère vol­canique (elle fait un esclandre à Ted Tinl­ing qui a eu l’out­recuidan­ce de ne pas re­spect­er l’exclusivité qu’elle es­time mériter sur un modèle de jupe !), une santé fragile. Bref, une figure ex­trême­ment im­por­tante et haute­ment in­téres­sante, curieuse­ment assez oubliée aujourd’hui eu égard à son aura à l’époque.

Maria Bueno

Maria Bueno

Thomaz Koch

La vers­ion brésilien­ne de Torb­en Ul­rich. Joueur de ten­nis hip­pie, à une époque où l’op­portunité de vivre sa vie en douceur grâce au ten­nis (voyages, re­ncontres, ac­tivité spor­tive adossée à d’aut­res pass­ions ar­tistiques, peu de gains en espèces son­nantes et trébuc­hantes mais des in­vita­tions par­tout) l’em­portait sur la rigueur du haut niveau. Une cer­taine idée du monde d’après(-guerre). Chez les amateurs, il en­registre un quart dans chaque Majeur qui com­pte : USA 1963, Wimbledon 1967 et le pre­mi­er Grand chelem ouvert aux pro­fes­sion­nels, Roland-Garros 1968. Parmi les tour­nois im­por­tants de son temps, il gagne le Godo de Bar­celone (1966), puis Was­hington aux dépens d’Arthur Ashe (1969). Bon joueur de doub­le, il est demi-finaliste à Wimbledon en 1971 et gagne le mixte de Roland-Garros en 1975.

Meil­leur joueur brésili­en sur près de deux décenn­ies, il est l’homme de tous les re­cords de son pays en Coupe Davis : plus grand nombre de re­ncontres dis­put­ées (44), de matchs joués (118) et de matchs gagnés (74), en sim­ple (46) comme en doub­le (28). Avec son par­tenaire privilégié Jose Edison Man­darino, ils mon­tent deux fois en fin­ale inter-zones, dernière marche avant le Chal­lenge Round final face au tenant du titre. En 1966, après avoir sorti les USA de Ralston et Ric­hey, la Fran­ce de Jauffret – Dar­mon et l’Es­pagne de San­tana (Koch s’y colle pour battre le meil­leur amateur du mo­ment), Koch perd le 5e match décisif, en cinq sets, con­tre l’Inde de Ramanat­han Krishnan, alors qu’il menait deux sets à un (3/6 6/4 10/12 7/5 6/2). Ils ont une secon­de chan­ce en 1971, mènent 2-1 au soir du doub­le re­mporté sur la paire Nastase-Tiriac, mais sont loin du com­pte le de­rni­er jour con­tre les deux Roumains.

Thomaz Koch et Jose Edison Mandarino

Thomaz Koch et Jose Edison Man­darino

Ronald « Ron­nie » Bar­nes

Con­tem­porain des deux précédents, il con­tribue à un cer­tain âge d’or du ten­nis brésili­en. Dans un cham­pion­nat des États-Unis 1963 re­mporté par Maria Bueno, et où Thomaz Koch fait quart de fin­ale en pous­sant la tête de série n°1 Chuck McKin­ley aux cinq sets, Bar­nes s’in­vite en de­m­ies en sor­tant le n°5 du tab­leau Ken Fletch­er puis le n°3 De­nnis Ralston. Il est ainsi le pre­mi­er Brésili­en à at­teindre un de­rni­er carré en Majeur.

L’année suivan­te, il poin­te en quarts à Roland-Garros après avoir battu les Australiens Tony Roche et Fred Stol­le, lequel jouera (et per­dra) la fin­ale des trois aut­res Grands chelems cette année-là. Il retro­uve les quarts à Forest Hills en 1967, mais re­non­ce en re­vanche à tent­er l’aven­ture chez les pro­fes­sion­nels. Comme souvent à ces époques-là, la réalité s’ac­commode bien d’un zeste de fic­tion, à l’image du récit de sa vic­toire sur Man­olo San­tana à Miami en 1965 (6/2 7/5), sur­venue d’après la légende après une nuit passée à jouer aux car­tes et à s’im­bib­er de Black Label.

Ronald Barnes

Ronald Bar­nes

Car­los Kir­mayr

Le joueur de sim­ple réalise sa meil­leure saison en 1981 : un huitième de fin­ale à Roland-Garros, un troisiè­me tour à Wimbledon, un titre, le seul de sa carrière, à Guaraja, et même une présence in­congrue en fin­ale du WCT Tour­na­ment of champ­ions à New York, au milieu d’années où McEn­roe, Lendl, Con­nors et Gerulaitis en mono­polisent l’af­fiche fin­ale. Le tout en s’étant ouvert le tab­leau comme un grand en bat­tant Johnny Mac d’entrée ! A Roland-Garros c’est Gottfried qui tombe sous ses coups, à Wimbledon, Tann­er, et puis Dibbs sur terre bat­tue, Panat­ta en Italie… C’est de loin la meil­leure année de sa carrière, con­clue au 36e rang.

Il marche bien aussi en doub­le (10 tit­res, souvent avec son com­pat­riote Cas­sio Motta). Mais c’est fin­ale­ment l’entraîneur qui re­stera le plus dans les mémoires. Kir­mayr sera le guide de tous les succès de Gab­riela Sabatini, avant d’aut­res col­labora­tions moins ab­out­ies mais at­testant de sa réputa­tion dans les 90’s avec tour à tour Arantxa Sanchez et Con­chita Mar­tinez. Sans oub­li­er, mais sûr que si, vous l’aviez oublié, une brève col­lab’ avec Cédric Pioline post-US Open 1993 !

Gabriela Sabatini et Carlos Kirmayr

Gab­riela Sabatini et Car­los Kir­mayr

Luiz Mat­tar

Il a fait son be­ur­re des tour­nois brésiliens au calendri­er : sur 7 tit­res ATP, 6 ac­quis au Brésil – Guaraja 1987, 1988 et 1989, Rio de Janeiro 1989 et 1990, Sao Paulo 1992. Avant de finir par tri­omph­er un peu plus au Nord, à Coral Spr­ings, USA (1994). Une fin­ale aussi à Itaparica (1987), où il ne peut empêcher un cer­tain Andre Agas­si d’ouv­rir son pal­marès. Sept tit­res ATP, onze fin­ales au total : les totaux sont con­séquents et, au pays, seul Gus­tavo Kuert­en a fait mieux côté mas­culin.

Le bilan est moins re­luisant en Grand chelem, avec pour meil­leur résul­tat des troisiè­mes tours à Roland-Garros (1986) et à l’US Open (1991). Il est toutefois passé tout près de jouer les quarts à « Roland », puis­que en 1986 il perd en cinq sets sur Johan Kriek, tan­dis que se pro­filait derrière le for­fait de Yan­nick Noah. Mais bon, le mérite t-on quand on se dit ter­ri­en et qu’on perd sur Kriek ou Guy For­get à Roland-Garros ?

Son nom est d’ail­leurs resté curieuse­ment lié aux Français à Paris, entre ceux qui ont grap­pillé face à lui une de leurs pas si nombreuses vic­toires à Roland-Garros (For­get mais aussi Boetsch, De­lait­re et Poti­er) et le doub­le choc avec Noah de 1988-1989 : « Yan » gagne le pre­mi­er tan­dis que le coup de pied au cul reçu lors du second (Mat­tar lui in­flige son seul « first » Porte d’Auteuil de­puis ses débuts !) le remet dans le sens de la marche pour lanc­er le de­rni­er run glorieux de sa carrière les mois suivants.

Luiz Mattar

Luiz Mat­tar

Jaime On­cins

Con­tem­porain du précédent sur le plan des résul­tats. Moins vic­torieux sur le Tour (Bolog­ne et Buzios en 1992), il résiste en re­vanche mieux sur les plus gran­des scènes. Il at­teint ainsi les huitièmes de fin­ale à Roland-Garros en 1992, bat­tant Ivan Lendl au pas­sage en re­mon­tant deux sets de re­tard. Aux JO dans la foulée, il sort Chang avant de per­dre en cinq sets en quarts con­tre An­drei Cher­kasov – rap­pelons qu’à l’époque il n’y avait pas de petite fin­ale mais deux bronzés ; il passe donc fac­tuel­le­ment à un set d’un podium olym­pique, cer­tes moins côté qu’aujourd’hui.

Il est aussi le seul Brésili­en à avoir par­ticipé aux deux demi-finales récen­tes de son pays en Coupe Davis, longtemps après les ex­ploits de Koch and Co. En 1992, il est le grand bon­homme de la cam­pagne, bat­tant les Al­lemands Steeb et Zoec­ke au pre­mi­er tour, puis les Italiens Cane et Pes­cosolido en quarts (sans oub­li­er Ramesh Krishnan et Mar­celo Filip­pini l’année d’avant pour se hiss­er dans le groupe mon­di­al). Il faut les Suis­ses Ros­set et Hlasek pour les arrêter aux por­tes de la fin­ale. Huit ans plus tard, il a laissé le leadership à Kuert­en et Meligeni mais fait en­core le job en doub­le au côté de « Guga » pour écart­er les fin­alis­tes sor­tants français et la Slovaquie de Hrbaty – Kucera. Même en de­m­ies, sur herbe en Australie au cœur du mois de juil­let, ils résis­tent cinq sets durant aux net­te­ment plus côtés Mark Wood­forde et San­don Stol­le.

Jaime Oncins et Gustavo Kuerten

Jaime On­cins et Gus­tavo Kuert­en

Gus­tavo Kuert­en

Forcément. Le tri­ple vain­queur de Roland-Garros (1997, 2000, 2001). Le n°1 mon­di­al (43 semaines, dont la fin d’année 2000). Le vain­queur du Mast­ers 2000, just­e­ment, chipant le trône sur le fil à Marat Safin à la faveur de ses succès sur Pete Sampras et Andre Agas­si lors des deux ul­times matchs de la saison. Le roi de l’ocre de son temps, doub­le vain­queur à Monaco (1999, 2001), à Rome (1999) et à Ham­bourg (2000). Celui qui ne de­man­dait qu’à étendre son ter­rain de chas­se sur dur (Cin­cinnati 2001, un In­dianapolis 2000 qui n’a rien à en­vi­er à un Mast­ers 1000 avec son en­chaî­ne­ment Fer­reira, Hewitt et Safin en 72h, ou des fin­ales à Miami en 2000 et In­dian Wells en 2003), avant d’être rattrapé par les bles­sures et voir sa carrière péric­lit­er à 25 ans.

Ce fut bref, mais in­ten­se, avec son com­ptant de matchs re­nver­sants à Roland-Garros (il aurait très bien pu n’en gagn­er aucun des trois à son pal­marès, tout comme il aurait pu en rafl­er deux de plus avec cette édi­tion 1999 im­perd­able au vu de sa forme et du plateau final, ou ce chant du cygne de 2004 dans un tab­leau tel­le­ment ouvert après qu’il ait fait la leçon à Feder­er et qu’il ne soit plus resté que les émotifs an­onymes ar­gentins en lice à ses côtés) et des rivalités in­ac­hevées mais en­thousias­mantes avec Sampras, Agas­si, Safin, Kafel­nikov ou Fer­rero.

Dominant à sa manière, un poil mys­tique mais tel­le­ment chaleureux, il ap­paraît comme l’exact in­ver­se de celui qui lui a réel­le­ment succédé à Roland-Garros, et y’en a même qui fan­tas­ment en­core du rendez-vous manqué entre un « Guga » resté au top à 28, 29 ans, et le « Rafa » en­core per­fec­tible des deux, trois premières années de règne.

Gustavo Kuerten

Gus­tavo Kuert­en

Fer­nando Meligeni

Le tube d’un « Roland ». On at­tendait « Guga », vain­queur à Monte-Carlo et Rome ? On aura Meligeni, pour le plus beau run de sa carrière, stoppé aux por­tes de la fin­ale en 1999 par An­drei Med­vedev après avoir sorti Raft­er, Man­til­la et Cor­ret­ja. Ter­ri­en sympa à voir jouer, drôle­ment désar­ticulé dans la ges­tuel­le, il aime « Roland ». Il en a at­teint les huitièmes de fin­ale dès 1993, alors qu’il sor­tait des qualifica­tions ; retro­uve ce stade de la com­péti­tion en 1998, où Must­er doit s’y pre­ndre en cinq sets pour l’arrêter.

Il gagne trois tit­res sur terre (Bas­tad 1995, Pinehurst 1996, Prague 1998) mais lais­se la médail­le de bron­ze olym­pique d’At­lanta à plus im­prob­able que lui en­core, à savoir Leand­er Paes, alors qu’il avait préalab­le­ment sorti Al­bert Costa et Mark Philip­pous­sis. Leur en­gage­ment con­joint en Coupe Davis les con­duit aussi, Kuert­en et lui, à souvent jouer en doub­le ces années-là, et ils gag­nent une bonne grap­pe de tour­nois sur terre bat­tue (Es­toril, Stuttgart, Gstaad, Bolog­ne…), poin­tant même en quarts de fin­ale du doub­le à Paris en 1998 où ils sont… dis­qualifiés après un jet de raquet­te mal­heureux de Kuert­en, l’engin ter­minant sur les genoux d’un spec­tateur !

Fernando Meligeni

Fer­nando Meligeni

Andre Sa

Un pur one-hit won­d­er. En 2002, un tab­leau ouvert bien comme il faut (An­tony Dupuis, Stefan Koubek, Flavio Saret­ta et un tout jeune Feliciano Lopez, pas en­core top 100) lui ouvre les por­tes du Top 8 à Wimbledon, où il n’est pas ridicule face à Tim Hen­man (quat­re sets assez serrés). Trop limité en sim­ple hors ce coup d’éclat sur lequel il vit douze mois durant, il se spécial­ise en­suite en doub­le, où il rafle 11 ATP 250 et joue les de­m­ies à Wimbledon en 2007.

Andre Sa

Andre Sa

Thomaz Be­lluc­ci

Quand il déboule, en 2008, on pense tenir un tout bon. Gauch­er, ter­ri­en, il sort des qualifica­tions de Roland-Garros se mesur­er au modèle ul­time nadali­en et, fort de ses 9 jeux marqués (7/5 6/3 6/1), sera derrière Djokovic en de­m­ies l’ad­versaire le plus cor­iace du Major­quin sur la route de son titre de tous les re­cords ! Il gagne son pre­mi­er tour­noi l’année suivan­te à Gstaad, récidive à San­tiago en 2010 avant de jouer les huitièmes de fin­ale à Roland-Garros, fait une demie en Mast­ers 1000 à Mad­rid en 2011, re­gag­ne Gstaad en 2012…

Mais un coup d’éclat par an ne fait pas un champ­ion et son planch­er est aussi son plafond : 36e fin 2009, 31e fin 2010, 37e fin 2011, 33e fin 2012… Ses meil­leures années sont déjà derrière lui. Un de­rni­er titre tom­bera en 2015, à Genève, faisant de lui le plus suis­se des « sud-ams ». Il man­que un gros coup aux JO de 2016, chez lui à Rio de Janeiro, faute d’en­fonc­er le clou face à un Nadal ric-rac alors qu’il avait gagné le pre­mi­er set de leur quart de fin­ale. Derrière, il jouait la médail­le… Positif à un contrôle anti­dopage en 2017, il plon­ge au clas­se­ment et ne re­mon­te jamais une fois purgée sa sus­pens­ion.

Thomaz Bellucci

Thomaz Be­lluc­ci

Mar­celo Melo…

Grand joueur de doub­le à une époque où le doub­le n’a plus grand-chose de grand. A chacun de voir où il le place le cur­seur de la valeur des ac­complis­se­ments. En at­tendant, Mar­celo Melo, 273e mon­di­al en sim­ple en 2005, a gagné 39 tit­res en doub­le la décen­nie suivan­te, dont Roland-Garros en 2015 (avec Ivan Dodig) et Wimbledon en 2017 (avec Lukasz Kubot). Aujourd’hui âgé de 41 ans, il a en­core gagné Stuttgart l’an passé : avec son com­pat­riote Rafael Matos, ils ont battu Julian Cash et Robert Gal­loway en fin­ale, avant de s’inclin­er pour le titre à Was­hington con­tre Nat­haniel Lam­mons et Jackson With­row. Vous ne con­nais­sez pas tout ce petit monde ? Moi non plus.

… et Bruno Soares

La même que Melo, avec lequel il a d’ail­leurs débuté en doub­le (trois tit­res à chev­al sur 2010 et 2011) avant de connaître ses meil­leures années as­socié à Jamie Mur­ray. Avec le frère de, il gagne Open d’Australie et US Open en 2016, puis y ajoute un troisiè­me Grand chelem à New York en 2020 avec Mate Pavic. Comme Melo, ce sosie de Steve Dar­cis (il en riait lui-même, avant de tent­er un re­cours peu pro­bant aux im­plants) n’a jamais fréquenté le Top 200 en sim­ple (221e en 2004). Lui a arrêté sa carrière en 2022.

Marcelo Melo et Bruno Soares

Mar­celo Melo et Bruno Soares

Be­at­riz Had­dad Maia

Plus d’un demi-siècle plus tard et sans man­qu­er de re­spect à Neige Dias et Teliana Per­eira, jusque-là seules Brésilien­nes vic­torieuses sur le Tour prin­cip­al dans l’ère Open, re­voilà une joueuse de pre­mi­er plan au pays de Maria Bueno. Gauchère spécialis­ée dans les matchs à ral­longe, elle bat Ons Jabeur pour s’ouv­rir les por­tes des demi-finales de Roland-Garros en 2023, y inquiétant Iga Swiatek dans une fin de deuxième set plus sympa pour les spec­tateurs que pour la Polona­ise.

On la retro­uve en quarts à Flush­ing Meadows l’an passé, et nan­tie à cette heure de quat­re tit­res WTA (deux 250 sur herbe, un 500 et le Mast­ers bis sur dur), ainsi que d’une fin­ale de WTA 1000 au Canada en 2022, où elle avait battu Swiatek en chemin. Elle a fait un bref pas­sage par le Top 10 au sor­tir de son « Roland » 2023, et poin­te à cette heure 17e, toujours aux avant-postes donc.

Beatriz Haddad Maia

Be­at­riz Had­dad Maia

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23 Responses to Top do Brasil

  1. Jo 3 mars 2025 at 09:35

    Cher Morglen, merci pour ce bel article documenté, comme on aimerait en lire plus souvent.

    Voyez-vous venir le printemps ? Les bourgeons fleurissent, Stefanos, Denis… Volontiers utopique, éventuel uchronique, éternel amoureux, je suis traversé de rêveries. D’escapades, de chevauchées, à Paris, à Londres, à la belle saison. Un coup de chance, un Carlitos fauché par un autre. Une conquête, des baisers, le bonheur.

    • Guillaume 3 mars 2025 at 11:24

      Elle est drôle, ta réaction, parce que c’est exactement dans cet état d’esprit que j’ai pris du plaisir à suivre les tournois de Buenos Aires et de Rio. J’ai aimé les regarder juste pour le cadre, le soleil, la terre battue, les jeux de lumière, le plein air tout simplement… Tu te sens revivre. Alors que j’ai zappé quand la TV diffusait Marseille et Doha ces mêmes semaines, sous peine de retomber en dépression hivernale. Du dur, toujours du dur, des couleurs sombres sur le court et grisâtres en arrière-plan (et vicé-versa), une salle dans la pénombre ou des sessions nocturnes sinistres devant 3 glandus… Et pourtant, on va pas se mentir, la qualité des plateaux sportifs est incomparable. Même si Fonseca a quelque chose, pour le reste les Cerundolo, Etcheverry, Carabelli, Comesana… Bon. On dira qu’au moins je me suis familiarisé avec ce que l’AmSud des 2020′s a de mieux à proposer :) Mais à côté le décor fait du bien, quoi ! Rio a l’un des plus beaux sites du calendrier et BA une ambiance de feu dans les tribunes. Le changement de paradigme est même notable parce qu’il y a encore quelques années cette proposition de « belles images » pour la captation TV avait son importance dans le cahier des charges de l’ATP. Alors qu’aujourd’hui balec de faire migrer un tournoi d’un site magnifique sur une presqu’île à un parking en ZI (Miami). Dallas dans le même genre il y a 2-3 semaines était bien immonde. Promoteurs, diffuseurs, tournois, tout le monde a l’air de se foutre de l’image proposée/renvoyée à l’écran. C’est une erreur à mon sens : quand tu n’as pas les moyens d’attirer côté court les quelques mecs bankables restants sur le circuit, l’option « carte postale » côté jardin est la seule qui te reste pour sortir du lot.

      • Jo 3 mars 2025 at 14:27

        Tout comme toi, je suis sensible aux beaux écrins et, à contrario, guère adepte des salons de la maison dans une foire expo aussi préfabriquée que les sentiments qui l’animent. Néanmoins, quand je vois un tel spectacle, je suis prêt à tous les sacrifices. Je rêve de Grand Chelem indoor, de vitesse, de rapidité. Ce Shapo-là me réconcilie avec le tennis. Reste dans ce corps, Riton !

        https://www.youtube.com/watch?v=XaLhCFpOH8s

  2. Sam 5 mars 2025 at 10:20

    Merci Guillaume ! Pour autant je ne sais pas si je dois te remercier d’avoir fait ressortir de mon placard mémoriel le cauchemar Mattar 89. Sévère engueulade le lendemain matin avec mes camarades de lycée qui voyaient en lui « la révélation de ce RG », on a vu…

    • Guillaume 7 mars 2025 at 13:12

      On a vu que grâce à lui Jérôme Potier a gagné « de quoi bouffer pendant deux ans » ;)

  3. Perse 7 mars 2025 at 11:27

    Un grand merci pour ce topo très instructif. Quelle qualité ! Muito obrigado.

    Ayant vécu 6 ans au Brésil, le tennis n’est effectivement pas un sport populaire ni courant même si Kuerten occupe dans les coeurs la même place que Zidane chez les Français : c’est une icône.

    Sinon le « Golden Swing » en réalité est une période qui est très sympa pour les suiveurs du tennis puisque c’est souvent là que les grands talents percent et obtiennent leurs premiers résultats. Ce fut le cas d’Alcaraz et donc de Fonseca.

    Par ailleurs, maintenant les ATP 500 sont de loin à mon goût les meilleurs tournois du circuit réguliers avec une densité et une intensité des tableaux constante dès le début de la semaine.

    Le format 12 jours des ATP1000 est trop long, trop faible en début de tournoi, et ça coûte trop chers aux joueurs hors TOP 50 en démultipliant leurs frais paraît-il.

    ———-

    Sinon il y a 3 ans, j’aurais été sincèrement peiné pour Kyrgios mais là, c’est vraiment le karma et puis même en terme de spectacle, la nouvelle génération en offre bien plus que lui (les sacs de coup droit de Fonseca, la créativité d’Alcaraz, la puissance de Sinner).

    • Guillaume 7 mars 2025 at 13:31

      Je ne sais plus quel footeux (peut-être bien Leonardo, dans ses années récentes au PSG) avait dit que le Brésil avait 3 idoles sportives : la Seleçao, Senna et Kuerten. Je ne sais pas si c’est vrai mais vu de loin je trouve que ça a du sens, les trois incarnant un mix victoire / passion qui les relie assez, je trouve, au-delà des trajectoire singulières (sport co/sport indiv, Kuerten plus solaire que Senna). Et qu’effectivement un tennisman mange à la table du foot et du sport auto, c’est fort !

      Alcaraz les premiers résultats c’est plutôt printemps / été 2021, RG / Umag / US. Par contre comme Rafa il aura eu le bon goût de jouer le jeu de cette tournée les premières années, oui. Mais ses résultats de l’an dernier, et ceux du Z cette année, ne vont pas inciter plus les tops joueurs à y aller. C’est un piège, cette tournée. Placée au mauvais moment, dans des conditions finalement très différentes de la terre européenne. Tsitsipas, qui avait le profil ad hoc pour la jouer (besoin de se reconstruire à instant T, jeu typé terrien naturel, personnalité assez sensible à la corde « passion » d’un continent) disait il y a quelques semaines qu’il aurait bien aimé la faire mais… Mais. Mais Doha + Dubai sont mieux dotés, mais l’enchaînement y vaut plus cher en points (2×500), mais il s’avère plus pertinent entre OA et IW/Miami… Si le M1000 saoudien dont on parle bcp se concrétise, c’en est fini du Golden swing, au moins au février. Ils regretteront peut-être d’avoir bloqué il y a quelques années, quand il était question de basculer Bercy en février et le Golden Swing en novembre, pour les recalés du Masters et stakhanovistes du circuit.

      Et sur les 1000 de 12 jours, tout à fait d’accord. Je regardais les résultats de ce matin : en prenant un format Chelem MAIS en ajoutant des bye pour les meilleurs, on a joué un 250, pour ne pas dire un Challenger, ces 2 premiers jours. C’est incompréhensible. Pour faire ça autant mettre 7 matchs aussi aux tops joueurs et s’offrir 2 jours de plus à faire frétiller un minimum les audiences. Parce que là c’est d’un terne…

  4. Jo 9 mars 2025 at 15:38

    Uchronie quand tu nous tiens. Au menu du jour, Kuerten-Nadal.

    Bien que féru de regrets et remords, j’assume que l’histoire est parfois très bien faite. Il ne faut surtout pas toucher à Roland-Garros 1999 et 2009. On se serait passé des victoires historiques d’Agassi et de Federer, lesquels ont accessoirement dominé Medvedev et Soderling en finale, ce que n’ont pas su faire les grands favoris Kuerten et Nadal en cours de route.

    Pour ce qui est de nos deux rois de la terre battue, j’ai l’impression qu’il y en a eu, des ersatz de Nadal-Kuerten en finale de Roland-Garros, en 2008, en 2017, en 2018. On a vu le résultat. Alors oui, ce n’était plus le Rafa « perfectible » des débuts, mais n’a-t-il pas toujours été invincible ?

    • Guillaume 11 mars 2025 at 20:10

      Ce n’était plus le Nadal perfectible des débuts (pas de service, pas vraiment de revers) et… nonobstant la caractéristique du R1M, ce n’étaient pas les mêmes joueurs. Kuerten était meilleur que Fed dans les attendus du revers sur terre battue (gros lift en croisé, puissance pour chercher l’ouverture en long de ligne même repoussé loin de sa ligne). Quant à Stan, la grosse différence que je vois tient surtout à ce que Stan mesure 1,83 m, Kuerten… 1,91 m. Il aurait moins passé son temps à jouer son revers à hauteur d’épaule. C’est de la supposition dans le vide mai je pense qu’il y aurait eu match. Je ne me mouillerais pas sur le vainqueur, mais si Richie pouvait mener 1 set et break contre Rafa à Monaco (2005), si Gaudio déjà à moitié perdu pour le tennis pouvait prendre un set à Rafa à Monaco (2006), je ne vois pas un grand Kuerten battu d’avance face au même adversaire ces années-là. Y compris à RG. Si Fed pouvait gagner un set à chaque fois, malgré ses errances en revers, pourquoi pas trois au meilleur terrien de son temps ? En tout cas c’est une uchronie qui me semble plus intrigante qu’un Nadal – Alcaraz ou Nadal – Sinner à l’autre bout de la pellicule :)

      • Jo 12 mars 2025 at 07:52

        Retour à la réalité d’aujourd’hui pour les revers à une main. Stefanos, Lorenzo, Denis et les autres… Le printemps des poètes est fini.

  5. Colin 12 mars 2025 at 10:12

    Merci Guillaume. Tout article qui parle de Kuerten est forcément bon à prendre. Et en plus ça parle d’autres joueurs oubliés ou inconnus (Maria Bueno…).

  6. Guillaume 12 mars 2025 at 12:58

    De toute manière, au rythme où on va, chaque saison nous rapproche inéluctablement de l’Année d’infamie où aucun revers à une main ne gagnera même le moindre titre ATP. On a perdu Fed, on a perdu Stan, on a perdu Thiem… nos derniers gros scoreurs. Fanou fait de la résistance en garantissant un M1000 syndical à Monte-Carlo, Grigor repousse les limites de l’âge, mais la tendance de fond n’est pas bonne. Il nous reste quoi, Shapo qui arrive en milieu de carrière, Musetti qui reste jeune mais ne sera pas Sinner (penser que Jannik lui-même disait que son cadet était plus fort que lui :lol: ), un Kovacevic de temps à autre pour un « run » inattendu… Et puis la seule révélation estampillée R1M des 2/3 dernières années, l’homme que la Terre entière nous envie, notre profil de servebot à nous qui n’en avions pas : Giovanni Mpetshi Perricard. Et je le dis avec beaucoup d’intérêt et d’a priori favorable tant son jeu me fait marrer (si on défend la diversité des profils sur le Tour, il faut AUSSI du servebot : il n’en faut juste pas beaucoup) et la personne est sympa.

    • Jo 12 mars 2025 at 15:39

      Feu Stan & Thiem appartenaient à une espèce à part, les brutes majestueuses. Giovanni est tout à fait respectable, en tant que très gros serveur certes, mais aussi attaquant, qui termine vite le point. À l’heure des échanges à rallonge, ses « défauts » sont des qualités. Néanmoins, il diffère fondamentalement de ses contemporains. Grigor, Denis, Stefanos, Lorenzo ont tous quelque chose en eux du messie. Une certaine idée du tennis, un esthétisme, une allure qui font d’eux, quelque part, à leur manière, avec leurs limites, les enfants de Federer.

      • Sam 13 mars 2025 at 14:35

        Pfff, et ahaha, je ris. 30 ans qu’on m’annonce la mort du R1M.
        Comme le rock. Et les Stones sont en pleine forme.

        • Montagne 13 mars 2025 at 17:48

          Yes, it’s only rock n’roll, and I like it, yes I do !

          Mais quand même grand souvenir de Guga battant Muster sur le Court N° 1 en 1997

      • Bapt 13 mars 2025 at 17:47

        Alors ils sont encore en forme mais de moins en moins nombreux. Un peu comme le revers à une main quoi !

      • Jo 28 mars 2025 at 08:46

        Les enfants de Federer… et le dernier-né ? J’ai plus de plaisir à regarder les temps forts de ce match que de ceux de nombreux autres joueurs professionnels, pourtant très bons :

        https://youtu.be/7V5fYiSGYD0?si=imgc-ERiUfV6Aaj4

        Et puisque les Suisses sont à l’honneur, bisous et bon anniversaire à Stanislas Paprika, 40 printemps aujourd’hui.

        • antsiran23 28 mars 2025 at 12:44

          Henry Bennet ressemble comme 2 gouttes d’eau à Federer. Même visage poupon !!!! Et un revers décroisé qui ressemble à celui de papy Roger…

  7. Perse 17 mars 2025 at 15:35

    Ce nouveau format est toujours aussi longuet. Sur le contenu des matchs, j’aime bien la trajectoire et l’affirmation de Draper qui joue du beau tennis, complet et explosif dans l’ensemble. Il semble petit à petit trouver la bonne carburation au niveau du conditionnement (il se pète de moins en moins mais toujours trop).

    Rune semble sur la bonne voie, j’ai toujours du mal à comprendre ce qui le rend si bon mais le fait est que quand il joue bien, il est TOP 6 légitime.

    Tsitsipas semble un peu rassénéré et sa défaite contre Rune n’est pas odieuse. Il y a du mieux. Du point de vue de l’analyse quantitative, le changement de raquette permet à son revers de revenir au niveau médian du circuit, ce qui est suffisant pour lui au vu du reste de ses monstrueux atouts qu’est son duo service/+1.

    Alcaraz a quand même toujours du mal contre les puncheurs qui lui rentrent dedans. Son chantier au service (nécessaire) ne porte pas encore ses fruits.

    —————-

    En WTA, la domination d’Andreeva est surprenante avec une telle prise de pouvoir mais elle semble avoir tous les atouts pour performer dans la WTA actuelle : gros service, solidité, déplacement et puis bonne cuisine tactique qui dérègle ses adversaires qui perdent le fil in fine.

    Au passage, elle est souvent très très drôle bien malgré elle dans le Vlog de Daria Kasatkina avec un côté Hingis frais et franc bien drôle.

  8. Guillaume 18 mars 2025 at 14:25

    Les conditions de jeu étaient très, très lentes à Indian Wells. Il fallait vraiment générer beaucoup de puissance pour inscrire un winner. On a l’impression que les joueurs ont beau se plaindre de cet état de fait, ça ne fait qu’empirer.

    Draper a franchi un cap énorme cette semaine, dans des conditions qui lui allaient à merveille. Les stats de l’ATP montrent qu’il a explosé ses plafonds annuels (rotation de son coup droit, vitesse de coup droit, pourcentage de frappes proches des lignes, à 1 m et moins). A voir s’il était in the zone dans les conditions rêvées pour faire briller son jeu ou s’il vient de nous donner un aperçu de ses standards futurs.

    Ce qui est inquiétant avec Alcaraz, c’est qu’il a beaucoup de chantiers à gérer en simultané : le service, le revers, la concentration… et qu’aucun des 3 ne semble significativement s’améliorer. La seule satisfaction étant que depuis bientôt un an aucune blessure n’a été recensée officiellement (puisque que c’était aussi une des raisons avancées pour expliquer les changements techniques opérés). Mais à part ça rien de bien encourageant sur ses 3 grands axes de travail :
    - La première balle a certes gagné quelques km / h mais elle passe peu, et manque de variation de zones (essentiellement au centre, sur l’homme) ;
    - le revers reste trop ce coup qui déporte l’adversaire en vue de préparer le décalage coup droit dans la foulée. ça fait le job contre le tout-venant du circuit mais ça lui compliquera toujours la vie face aux excellents R2M (Sinner, Zverev et autres Djokovic qu’il ne manquera pas de croiser dans les derniers tours de GC) de ne pas marquer plus de winners directs sur ce coup.
    - la concentration, que dire ? Sa production contre Draper était affligeante. A l’entendre dans ses confs, je trouve qu’il en ressort une mauvaise approche des matchs et des tournois. La crise de croissance a été longue à venir mais je crois qu’on y est. Il a du mal à gérer son nouveau statut. Il se voit favori des tournois donc obligé de gagner donc déjoue. Dernier exemple en date quand après IW il dit qu’il va essayer de gagner Miami pour rester sur sa série d’un M1000 victorieux chaque année sur cette tournée. NAN ! Warning. Mauvaise approche. Quand on a gagné deux 500 en huit mois et qu’il y a quelques sales défaites dans ce laps de temps, on ne se projette pas à parler de titre. On se la joue profil bas à la Rafa « Je prends match par match », « on verra ce qui va se passer au prochain match », « Bye au premier tour est un adversaire très dangereux », « l’important c’est le processus, pas le résultat » (bon ça c’est pas Rafa, mais un des mantra de Wawrinka, entre autres)… et autres accès / excès d’humilité dont il aurait besoin en ce moment pour relâcher la pression.

    • Perse 18 mars 2025 at 20:51

      Les conditions de jeu à IW sont lentes, avec surtout un rebond qui est très haut.

      Draper est la version 30% plus forte de Norrie qui a gagné en 2021 avec un coup droit très lifté, et un revers à plat, probablement de meilleure facture chez Draper en sus.

      Je vous renvoie vers l’analyse tactique et technique de Hugh Clarke : c’est très intéressant : https://hughclarke.substack.com/p/rune-vs-draper-indian-wells-final

      De ce que l’on voit, il n’y a pas de raison que Sinner soit contesté cette année en tout cas même s’il ira à Hambourg la veille de Roland-Garros, un choix à double tranchant mais il anticipe a priori d’être sacrément rouillé et ne pas faire long feu à Rome.

  9. Guillaume 18 mars 2025 at 14:27

    Côté filles c’est tout juste si j’ai reconnu Andreeva. La transformation physique en moins d’un an pour passer d’une ado encore frêle à une athlète aux épaules de déménageuse, pff… Le prépa physique n’a pas chômé ! Aujourd’hui elle allie l’impact physique à une technique plus fine que la moyenne chez les filles. ça peut vite payer.

    • Perse 18 mars 2025 at 20:53

      Perso, je n’ai jamais trouvé Andreeva frêle, elle a eu toujours un gabarit assez mature depuis qu’elle est arrivée sur le circuit même si elle a indéniablement pris du muscle.

      Chapeau à elle, elle s’en sort bien jusqu’à maintenant tout en réussissant à ne pas être antipathique comme sont perçues Swiatek ou Gauff.

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