Des demi-finales expédiées et d’exaltants barrages

By  | 26 septembre 2009 | Filed under: Coupe Davis

La Suisse se maintient dans le Groupe mondial (photo DR)Re­tour sur la Coupe Davis : les demi-finales

Croatie – Répub­lique Tchèque (1-4) : Ivo est maudit.


A force de l’em­port­er toujours de just­es­se, la Croatie a fini par se faire pre­ndre. Vic­torieux d’extrême just­es­se lors de la première journée face aux Etats-Unis, re­spec­tive­ment face à James Blake et Mardy Fish, Ivo Kar­lovic et Marin Cilic ont été, cette fois-ci, bat­tus en cinq sets par Radek Stepanek et Tomas Be­rdych.

Le pre­mi­er match de cette re­ncontre re­stera dans les an­nales au moins par les statis­tiques sinon par la qualité: quat­re tie-breaks et un ul­time set de 30 jeux, 6 heures de jeu et 78 aces du géant croate, re­cord pulvérisé (55 au pre­mi­er tour de Roland-Garros 2009 face à Hewitt) grâce à une moyen­ne de deux aces par jeu. Mal­heureuse­ment, la mal­édic­tion a en­core frappé: à quat­re re­prises un joueur a dépassé les 50 aces dans un match et il s’est, à chaque fois, in­cliné. Kar­lovic est d’ail­leurs un grand con­tributeur à cette statis­tique puis­qu’il com­pte trois de ces quat­re matchs à son actif, le de­rni­er étant pour Joac­him Johansson (face à Agas­si). Pour­tant, Kar­lovic a été à deux doigts de rompre le signe in­di­en avec quat­re bal­les de match ob­tenues dans le de­rni­er set, mais il n’a pas été en mesure de les con­ver­tir. Fin­ale­ment, c’est Stepanek qui a réussi à faire craqu­er Ivo au tren­tième jeu du cin­quiè­me set dans une re­ncontre caractéris­tique des styles de ces deux joueurs.

Dans le deuxième match, Marin Cilic affron­tait l’irréguli­er Tomas Be­rdych pour tent­er de re­mettre les deux équipes à égalité. Mal­heureuse­ment pour le jeune Croate, le Tchèque semblait dans un bon jour puis­qu’il réussit à em­poch­er les deux pre­mi­ers sets. Mais rien n’est jamais ter­miné dans un match avec Be­rdych et, dans un schéma in­ver­se de celui des deux pre­mi­ers sets, Cilic re­vient à deux sets par­tout en breakant au début des troisiè­me et quat­rième sets. Mais il man­que en­core de la cais­se au jeune Croate (comme cela s’était vu à l’US Open face à Del Potro), qui a fin­ale­ment lâché prise dans le cin­quiè­me set et of­fert le point du 2-0 à Be­rdych.

Pour le doub­le, les Tchèques ont main­tenu leur con­fian­ce au duo Stepanek-Berdych, toujours in­vain­cu en Coupe Davis, et ceci malgré la présence du numéro cinq mon­di­al en doub­le Lukas Dlouhy. Côté Croate, on ne semble déjà plus vrai­ment y croire puis­que c’est Zovko, ob­scur joueur du top 100 mon­di­al en doub­le, qui est as­socié à Marin Cilic: la sanc­tion est immédiate puis­que la paire Tchèque ramène le point de la vic­toire en trois sets secs. On notera néan­moins les ab­s­ences de Ljubicic et d’Ancic, qui ont privé le capitaine Croate d’un plus large choix tac­tique à l’issue de la première journée. Les Tchèques, eux, s’offrent leur première fin­ale de Coupe Davis de­puis la vic­toire tchécos­lovaque en 1980.

Pour l’anec­dote, Jan Hajek, numéro 3 Tchèque, vient à bout de Roko Karasunic dans le match N°4 avant que Zovko ne sauve l’hon­neur face à Lukas Dlouhy pour ter­min­er.

Stepanek bat Kar­lovic 6/7 7/6 7/6 6/7 16/14

Be­rdych bat Cilic 6/3 6/3 3/6 4/6 6/3

Berdych-Stepanek bat Cilic-Zovko 6/1 6/3 6/4

Hajek bat Karanusic 7/6 6/4

Zovko bat Dlouhy 6/3 6/4



Es­pagne – Israël : Israël déçoit.


Avec l’abs­ence de Nadal et de Ver­dasco, la fébrilité de Rob­redo et Ferr­er en Coupe Davis ces de­rni­ers temps, et l’impres­sion­nante vic­toire is­raélien­ne sur la Rus­sie (cer­tes sur le déclin), on se dis­ait qu’il y avait un coup à jouer pour Israël. Mal­heureuse­ment, ce match a montré les li­mites sur terre de l’équipe is­raélien­ne, sur­face sur laquel­le Dudi Sela n’a par ex­em­ple joué que cinq matchs cette saison sans qu’il ait une quel­conque bles­sure.

Lors de la première re­ncontre, Harel Lévy, auteur d’un ex­ploit face à Igor An­dreev au tour précédent, a vite été dépassé par David Ferr­er, qui s’im­pose sans réelle sur­pr­ise en trois sets secs.

En re­vanche, Dudi Sela a déçu. Le joueur israélien, une des meil­leures pro­gress­ions de la saison, a montré d’énor­mes lacunes sur terre face à Juan Car­los Fer­rero, préféré à Rob­redo alors que le vain­queur de Roland-Garros 2003 n’avait intégré la sélec­tion qu’après le for­fait de Nadal. Dudi Sela joue trop peu sur terre bat­tue pour être per­for­mant sur cette sur­face… ou peut-être y est-il trop peu per­for­mant pour jouer be­aucoup sur terre. Enfin, bref, le résul­tat est sans appel puis­que Fer­rero bat Sela en trois sets, avec une bulle dans le de­rni­er. Après sa vic­toire décisive face à l’Al­lemag­ne d’Andreas Beck au tour précédent, Fer­rero a été une nouvel­le fois es­sentiel pour l’Es­pagne, avec cette vic­toire dans un match qui aurait pu s’avérer piégeux.

Comme la Répub­lique Tchèque, l’Es­pagne a validé son bi­llet pour la fin­ale dès le doub­le, ce qui n’était pour­tant pas gagné d’avan­ce face à la paire Andy Ram (N°10 mon­di­al en doub­le) – Jonat­han Er­lich, paire qui avait re­mporté l’Open d’Australie en 2008. Mais le man­que d’automatis­me de cette paire suite à la bles­sure d’Er­lich s’est vite fait re­ssen­tir, comme cela s’était déjà entre-aperçu au tour précédent face à la paire Safin-Kunitsyn. En quat­re sets, Tommy Rob­redo et Feliciano Lopez (pili­er du doub­le es­pagnol) amènent l’Es­pagne en fin­ale pour la deuxième fois con­sécutive. Les Ibériques ten­teront de de­venir la première équipe, de­puis la Suède en 1997-98, à re­mport­er deux fois con­sécutive­ment le trophée, le tout à domicile.

Pour l’anec­dote, Andy Ram s’incline lors du match 4 face à David Ferr­er avant que Harel Lévy ne sauve l’hon­neur israélien face à Feliciano Lopez.

Ferr­er bat Lévy 6/1 6/4 6/3

Fer­rero bat Sela 6/4 6/2 6/0

Rob­redo – Lopez bat Ram – Er­lich 7/6 6/7 6/4 6/2

Ferr­er bat Ram 6/3 6/1

Lévy bat Lopez 7/5 6/2

Les bar­rages

Chili – Aut­riche (3-2) : L’aver­tisse­ment lancé à Gon­zalez.

Fer­nando Gon­zalez avait décidé de boycott­er ce match pour pro­test­er con­tre la présumée in­compét­ence de sa fédéra­tion. Le match qui s’est déroulé ce week-end vient donc de démontr­er que le Chili peut battre une bonne équipe même sans son lead­er, quel­ques jours seule­ment après son pétage de plomb à l’US Open. Pour­tant, avec un Nicolas Massu sur le déclin, on don­nait peu de chan­ces de l’em­port­er aux Chiliens. C’était sans com­pt­er sur la re­lative émerg­ence de Paul Cap­devil­le, l’instinct de guer­ri­er de Massu et la faib­lesse des Aut­richiens sur terre bat­tue.

Le pre­mi­er match est pour­tant mal engagé avec le gain du pre­mi­er set par Melz­er face à Massu et le break réalisé par l’Aut­richi­en au début du deuxième set. Mais le champ­ion olym­pique d’Athènes réussit à re­lev­er la tête petit à petit pour fin­ale­ment débreak­er, puis em­poch­er la deuxième man­che et en faire de même dans les deux de­rni­ers sets, ap­portant ainsi le pre­mi­er point au Chili.

Le deuxième match com­m­ence bien pour les Chiliens avec les deux pre­mi­ers sets em­pochés par Paul Cap­devil­le, pur ter­ri­en, face à Stefan Koubek. L’Aut­richi­en re­vient à deux man­ches par­tout à l’expéri­ence mais, au sor­tir d’une saison ponctuée par de nombreux pépins physiques, il ne réussit pas à re­tourn­er com­plète­ment la situa­tion et doit céder la cin­quiè­me man­che, et donc le deuxième point, au Chili.

Le duo chili­en Massu – Cap­devil­le ne peut cepen­dant s’offrir une vic­toire en deux jours puis­que Melz­er, as­socié au spécialis­te de doub­le Julian Know­le, par­vient à éviter le 3-0. Le même Melz­er réussit même à ramen­er les deux équipes à égalité au match 4 après un long bras-de-fer de quat­re heures et cinq sets face à Paul Cap­devil­le.

Mais fin­ale­ment, l’Aut­riche ne réussit pas l’exploit de l’em­port­er après avoir re­monté un han­dicap de deux matchs, puis­que Nicolas Massu s’avère une nouvel­le fois décisif en bat­tant en quat­re sets Stefan Koubek.

Massu bat Melz­er 4/6 6/4 6/4 6/3

Cap­devil­le bat Koubek 6/4 6/4 1/6 3/6 6/4

Melzer-Knowle bat Capdeville-Massu 6/2 6/4 6/3

Melz­er bat Cap­devil­le 7/6 4/6 6/2 5/7 6/4

Massu bat Koubek 6/4 4/6 6/4 7/6

Belgique-Ukraine (3-2): le re­tour de la Be­lgique.


Pour­tant dans une phase de déclin re­latif sur le plan in­dividuel, la Be­lgique a réussi à re­mont­er dans le Groupe mon­di­al, bien aidée en cela par la faib­lesse d’une Uk­raine qui ne doit sa présence à ce niveau qu’à la défec­tion d’Andy Mur­ray au tour précédent.

Ainsi, sans sur­pr­ise, les lead­ers be­lges Chris­tophe Roc­hus et Steve Dar­cis bat­tent re­spec­tive­ment Marchen­ko et le N°1 Uk­raini­en Stak­hovsky en quat­re et trois man­ches.

L’Uk­raine ne jette pas l’éponge puis­que son lead­er et Ser­guei Bubka Jr, fils du Tsar de la per­che, réus­sissent à pro­long­er le sus­pen­se d’une journée grâce à une vic­toire en quat­re sets (dont deux tie-breaks) face au duo de vétérans Olivi­er Rochus-Xavier Mal­is­se.

De façon sur­prenan­te, c’est Xavi­er Mal­is­se qui est aligné pour le pre­mi­er sim­ple du di­manche face à Stak­hovsky. Un choix de l’expéri­ence per­dant puis­que, à l’issue d’un match étran­ge ponctué de sauts de per­for­mances not­ables des deux côtés, c’est l’Uk­raini­en qui remet les deux équipes à égalité, en cinq sets.

C’est fin­ale­ment Steve Dar­cis qui bouc­le la re­ncontre en faveur de la Be­lgique en pre­nant le meil­leur sur Bubka fils en trois sets. Il ramène le Plat pays dans le Groupe mon­di­al, évitant ainsi une gros­se décon­venue à l’équipe Belge.

C. Roc­hus bat Marchen­ko 6/3 6/4 3/6 6/2

Dar­cis bat Stak­hovsky 6/2 6/3 6/4

Bubka-Stakhovsky bat O.Rochus-Malisse 7/6 3/6 6/4 7/6

Stak­hovsky bat Mal­is­se 6/3 3/6 0/6 6/1 6/3

Dar­cis bat Bubka 6/2 6/1 6/0

Brésil-Equateur (2-3): Les Lapentti re­mon­tent le temps.

Ils ont été à l’origine de la vic­toire his­torique en bar­rages lors de l’année 2000, à Wimbledon, face à Hen­man et Rusedski (tous deux dans le Top 20 mon­di­al à l’époque alors que Giovan­ni n‘était même pas dans le Top 1000 !) et ils ont à nouveau frappé : ce sont les frères Lapentti.

Ce match aurait pu sig­nifi­er la fin de carrière de Nicolas en cas de défaite, comme l’aîné des fran­gins équatoriens l’avait an­noncé peu avant le match. Mais il ne voulait pas par­tir main­tenant et a sorti deux matchs de très haute fac­ture face aux lead­ers brésiliens, Mar­cos Daniel et Thomasz Be­lluc­ci, tous deux pro­ches du Top 50 mon­di­al et spécialis­tes de terre bat­tue, alors que Nicolas Lapentti n’est plus dans le Top 100 et que son frère n’ap­paraît même pas parmi les 200 meil­leurs mon­diaux. Cette re­ncontre rap­pelle l’im­portan­ce de l’expéri­ence en Coupe Davis, notam­ment celle de Nicolas Lapentti, re­cordman du nombre de vic­toires en cinq sets en Coupe Davis. Et dire que Franck Dan­cevic a eu des bal­les de match dans la quat­rième re­ncontre du Canada – Equateur au pre­mi­er tour !

Pour­tant, tout avait mal com­mencé pour l’Equateur avec la défaite logique de Giovan­ni Lapentti face à Mar­cos Daniel. Une défaite tout de même por­teuse d’es­poir car le cadet n’était pas si loin que ça avec une défaite en quat­re sets, dont deux tie-breaks, face à un joueur censé être bien meil­leur et qui a sur­tout paru fébrile.

Nicolas Lapentti re­met­tait les pen­dules à l’heure dès la deuxième re­ncontre avec une vic­toire nette et sans bavure en trois sets face à Thomaz Be­lluc­ci, auquel il rend pour­tant quasi­ment 100 places à l’ATP.

C’est alors que les frères Lapentti réalisent un nouvel ex­ploit en venant à bout, en cinq sets, de la paire com­pos­ée de Mar­celo Melo et d’Andre Sa, une paire de doub­le qui s’était révélée en 2007 à Wimbledon (demi-finales).

En définitive, c’est Nicolas Lapentti qui a ramené le troisiè­me point de son équipe au terme d’un match par­ticuliè­re­ment in­ten­se, long de cinq heures, con­tre Mar­cos Daniel dans un stade où l’am­bian­ce était très chaude. Après deux pre­mi­ers sets re­lative­ment équilibrés, re­mportés à l’expéri­ence par l’Equatori­en, ce de­rni­er craque physique­ment dans les deux sets suivants – ce qui n’est pas il­logique vu qu’il en était à son troisiè­me match du week-end. Il par­vient néan­moins à trouv­er les re­ssour­ces néces­saires pour re­mport­er la dernière man­che et ramen­er l’Equateur dans le groupe mon­di­al. Et pour­tant, Dieu sait s’il fal­lait en avoir pour l’em­port­er après s’être fait re­mont­er deux sets puis avoir gâché une balle de match sur son ser­vice à 5/4 et une sur ser­vice ad­verse à 6/5 !

En re­vanche, le Brésil va de­voir se poser des ques­tions pour son quat­rième échec consécutif en bar­rages. C’est bien dom­mage quand on voit la vérit­able fer­veur du pub­lic brésili­en durant cette re­ncontre, même dans les mo­ments dif­ficiles pour l’équipe auriver­de.

Pour l’hon­neur, Be­lluc­ci bat le réser­viste équatori­en Cam­pozano dans l’ul­time re­ncontre de ce bar­rage.

Daniel bat G. Lapentti 7/6 3/6 7/6 6/2

N. Lapentti bat Be­lluci 7/6 6/4 7/5

Lapentti-Lapentti bat Melo-Sa 3/6 6/3 6/4 4/6 6/4

N. Lapentti bat Daniel 6/4 6/4 1/6 2/6 8/6

Be­lluci bat Cam­pozano 6/2 6/4

Pays Bas – Fran­ce (1-4) : Rien de très ras­surant.

Pour une équipe qui a les moyens, au moins par les clas­se­ments in­dividuels de ses joueurs, de re­mport­er le trophée, ce genre de match ne de­vrait poser aucun problème. La Fran­ce a donc en­core du travail. Avec deux joueurs du Top 15 mon­di­al face à une équipe qui n’en avait aucun dans le Top 100 et qui ne dis­posait pas de joueurs de doub­le de renom, on pouvait s’at­tendre à une vic­toire facile. La Fran­ce a pour­tant montré que rien n’était facile, et a sur­tout montré ses faib­lesses face à une équipe com­pos­ée de joueurs accroc­heurs, mais limités, comme l’avait montré le match face à l’Ar­gentine au pre­mi­er tour.

Il faut dire que la défaite de Gael Mon­fils a im­médiate­ment l’équipe sous pre­ss­ion. Pas dans le match, vite breaké, jamais dominant, le Français a be­aucoup déçu face à Thiemo De Bakk­er. On n’est même pas sûr qu’il aurait pu l’em­port­er sans ses problèmes physiques qui lui ont valu de faire appel au kiné à plusieurs re­prises. Il ne s’en est d’ail­leurs pas caché.

Heureuse­ment, Jo-Wilfred Tson­ga remet les deux équipes à égalité, sans brill­er toutefois puis­qu’il devra jouer deux tie-breaks sur trois sets face à l’obscur Jesse Huta-Galung. Mais l’im­portant était le point rap­porté.

Critiqué pour ne pas avoir fait jouer Tson­ga en doub­le face à la Répub­lique Tchèque, For­get prend cette fois la décis­ion de le titularis­er le samedi au côté de Mickaël Llod­ra. Le résul­tat est mitigé puis­que, si la Fran­ce vire en tête après la deuxième journée, on ne peut pas dire que cette paire ait eu un niveau de jeu suf­fisant pour les gran­des re­ncontres dans cette com­péti­tion. Néan­moins, on peut ac­cord­er le bénéfice de l’inexpéri­ence à cette doub­lette.

Enfin, c’est en­core Jo qui rap­porte le troisiè­me point du week-end (il de­vient le pre­mi­er joueur Français à ac­complir une telle perf’ de­puis Pioline), pour as­sur­er le main­ti­en de la Fran­ce dans le Groupe mon­di­al. Mais, une nouvel­le fois, la tâche s’est révélée ardue face à un Thiemo de Bakk­er on fire. Il faud­ra fin­ale­ment quat­re sets, dont deux tie-breaks, pour que Jo as­sure le main­ti­en avec un pre­mi­er set qu’il est passé tout prêt de per­dre.

Le plus ras­surant aura pre­sque été Jérémy Char­dy qui, lors du match 5 sans enjeu, est venu facile­ment à bout de Huta-Galung, montrant par là un réser­voir français in­téres­sant pour les re­ncontres les moins dif­ficiles, en cas de for­fait des lead­ers.


De Bakk­er bat Mon­fils 6/3 5/7 6/3 6/4

Tson­ga bat Huta Galung 7/6 6/2 7/6

Tsonga-Llodra bat Sijsling-De Bakk­er 6/3 3/6 7/6 6/4

Tson­ga bat De Bakk­er 7/6 6/2 3/6 7/6

Char­dy bat Huta Galung 6/3 6/2


Af­rique du Sud – Inde (1-4) : L’Inde malgré tout.


Dans ce re­make de la fin­ale annulée de 1974, l’Inde par­tait favorite mais aurait pu aussi bien tout per­dre. En effet, la paire Bhupat­hi – Paes reste sur 22 vic­toires con­sécutives en Coupe Davis, ce qui en faisait un atout in­déni­able vu les niveaux sembl­ables des deux équipes en sim­ple. Mais l’abs­ence de Leand­er Paes, puis la bles­sure de Mahesh Bhupat­hi, ont fail­li mettre à mal l’équipe in­dien­ne. C’était sans com­pt­er sur les joueurs de sim­ple qui ont (enfin) pris les choses en main.

En effet, dès la première re­ncontre, Som­dev De­vvar­man, joueur aux por­tes du top 100 et fin­alis­te à Chen­nai début 2009, ramenait le pre­mi­er point à son équipe avec une vic­toire en trois sets face au numéro 2 Sud-africain, Van Der Merwe.

L’expéri­ence du numéro 2 In­di­en Rohan Bopan­na (présent dans l‘équipe de­puis 2002), classé aux al­en­tours de la 500e place mon­diale, of­frait le deuxième point à l’Inde face à Rik de Voest, modes­te numéro 1 Sud-africain, puis­que tout juste classé dans le Top 200.

Dans ce con­tex­te, le doub­le, grand atout des deux équipes, de­venait vital pour l’Af­rique du Sud qui pouvait pro­fit­er de l’abs­ence de Leand­er Paes pour l‘em­port­er. Fin­ale­ment, c’est l’aban­don sur bles­sure de Bhupat­hi qui per­met à l’Af­rique du Sud de gard­er es­poir. Mais De­vvar­man met fin au sus­pen­se dès le quat­rième match en l’em­portant en cinq sets face à De Voest, alors même qu’il était mené deux sets à zéro.

Yuki Bhambri, 422e joueur mon­di­al, para­chève le succès in­di­en face à Van der Merwe.

De­vvar­man bat Van Der Merwe 7/6 6/3 6/4

Bopan­na bat De Voest 2/6 6/4 6/2 6/4

Coetzee-Moodie bat Bhupathi-Bopanna 6/3 3/6 4/0 ab.

De­vvar­man bat De Voest 3/6 6/7 7/6 6/2 6/4

Bhambri bat Van der Merwe 3/6 6/3 6/4

Ser­bie – Ouzbékis­tan (5-0) : Pas de piège sans le « Djok­er ».

L’abs­ence de Novak Djokovic, con­juguée à la saison moyen­ne de Janko Tip­sarevic, pouvait donn­er des motifs d’inquiétude à la Ser­bie face à l’Ouzbékis­tan de Denis Is­tomin, auteur d’un US Open in­téres­sant et ar­tisan des vic­toires face au Japon et la Corée du Sud cette année. Néan­moins, la Ser­bie a su faire re­spect­er son rang avec auto­rité en s’as­surant le main­ti­en dès le doub­le.

Tip­sarevic évitait ainsi dès le pre­mi­er match le piège tendu par le gros ser­veur Is­tomin en l’em­portant re­lative­ment aisément en quat­re sets, sans être réel­le­ment inquiété.
Vik­tor Troic­ki, une des révéla­tions de la saison, qui émarge au 32e rang mon­di­al, eut quant à lui toutes les peines du monde à soumettre le numéro 2 Ouz­bek, Far­rukh Dus­tov, classé au -delà de la 400ème place mon­diale : il ne s’im­pose qu’en cinq sets.

Enfin, Nenad Zimon­jic, grand spécialis­te de doub­le as­socié pour l’oc­cas­ion à Tip­sarevic, amène le troisiè­me point à la Ser­bie, en trois sets, face à Is­tomin et Dus­tov. Le « Djok­er » sera donc de nouveau dans le Groupe mon­di­al l’an pro­chain.

D’ail­leurs, on notera que tous les joueurs du Top 25 mon­di­al auront leur na­tion dans le Groupe mon­di­al… sauf Andy Mur­ray dont l’équipe est même de­scen­due à l’équivalent du troisiè­me niveau mon­di­al après une défaite face à la Polog­ne ce week-end, et ce malgré les deux vic­toires en sim­ple du Britan­nique.

Troic­ki et Bozol­jac, le numéro 4 Serbe, pro­fitent de la dernière journée pour rajout­er deux vic­toires à leur pays face aux re­mplaçants Ouz­beks, Murad In­oyatov et Vaja Uzakov.

Tip­sarevic bat Is­tomin 6/2 5/7 6/1 6/4

Troic­ki bat Dus­tov 6/4 3/6 6/3 4/6 6/2

Tipsarevic-Zimonjic bat Dustov-Istomin 6/2 6/3 6/2

Troic­ki bat In­oyatov 4/6 6/4 6/3

Bozol­jac bat Uzakov 6/1 6/4

Suède – Roumanie (3-2) : maudit qui comme Vin­ciguer­ra… reste dans le Groupe Mon­di­al.

Décidément, An­dreas Vin­ciguer­ra est maudit de­puis son re­tour au pre­mi­er tour de la Coupe Davis 2009. Battu dans deux matchs très serrés face à Israël, il a cette fois dû ab­an­donn­er à l’issue du deuxième set alors qu’il tenait la dragée haute à Vic­tor Han­es­cu, mem­bre réguli­er du Top 30 mon­di­al, en pous­sant le Roumain à deux tie-breaks lors des deux pre­mi­ers sets. Heureuse­ment, Robin Söderl­ing re­met­tait im­médiate­ment les pen­dules à l’heure par une vic­toire en trois sets face à Vic­tor Crivoi.
Avec un Vin­ciguer­ra in­cer­tain pour la dernière journée et l’inexpéri­ence énorme en sim­ple des joueurs pouvant le re­mplac­er (As­pelin et Li­ndsedt étant des spécialis­tes du samedi), le doub­le de­venait donc vital pour la Suède qui al­ig­nait Söderl­ing avec Robert Li­ndstedt, face à une paire roumaine com­pos­ée d’Hanes­cu et d’Horia Tecau (présent lors de quel­ques vic­toires im­por­tantes du doub­le roumain ces dernières années, notam­ment face à Clément-Llodra). Sans trop de dif­ficulté, la Suède bat en trois sets l’équipe roumaine, posant ainsi une opt­ion sur le main­ti­en.
Opt­ion validée par Söderl­ing, qui vient facile­ment à bout d’Hanes­cu en trois sets dès le quat­rième match.
Pour l’hon­neur, le numéro 4 roumain Marius Copil réduit le score pour la Roumanie… après l’aban­don de Vin­ciguer­ra qui venait pour­tant tout juste d’em­poch­er le pre­mi­er set !

Han­es­cu bat Vin­ciguer­ra 7/6 7/6 ab.

Soderl­ing bat Crivoi 6/2 6/1 7/5

Soderling-Lindstedt bat Hanescu-Tecau 6/1 7/6 7/6

Soderl­ing bat Han­es­cu 7/5 6/1 6/0

Copil bat Vin­ciguer­ra 4/6 ab.


Italie – Suis­se (2-3) : Y a pas le feu au lac.

Avec Stanis­las Waw­rinka et Roger Feder­er dans l’équipe, la Suis­se s’est simplifiée un déplace­ment qui aurait pu se révéler péril­leux sur la terre bat­tue italien­ne.

En effet, « Stan » montrait d’emblée la marche à suiv­re avec une vic­toire en trois sets face à An­dreas Seppi – pour­tant bon sur terre bat­tue – montrant ainsi que les Helvètes ne sont pas là pour rigol­er.

Feder­er im­itait son com­pat­riote avec une vic­toire toute aussi sèche face au jeune et im­prévisib­le Simone Bolel­li.

La Suis­se semble tel­le­ment « facile » qu’elle se per­met le samedi d’économis­er Feder­er en doub­le, et le re­mplace par Marco Chiudinel­li pour ac­compagn­er Waw­rinka face à Bolel­li et Potito Starace. Cette ab­s­ence offre le point du doub­le à l’Italie et per­met de main­tenir un semblant de sus­pen­se. Elle soulig­ne tout de même le man­que de réser­voir de cette équipe suis­se.

Fin­ale­ment, Roger Feder­er ter­mine le boulot en trois sets face à Starace, préféré pour l’oc­cas­ion à Seppi, malgré une in­ter­rup­tion due à la pluie.

Fabio Fog­nini gagne pour l’hon­neur, face à Mic­hael Lamm­er, la dernière re­ncontre.

Waw­rinka bat Seppi 6/4 6/1 6/2

Feder­er bat Bolel­li 6/3 6/4 6/1

Starace-Bolelli bat Wawrinka-Chiudinelli 6/2 6/4 7/6

Feder­er bat Starace 6/3 6/0 6/4

Fog­nini bat Lamm­er 7/5 7/6

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48 Responses to Des demi-finales expédiées et d’exaltants barrages

  1. Guillaume 26 septembre 2009 at 10:23

    Salut Hasek. Intéressant ce premier article. J’ai eu beaucoup de mal (doux euphémisme) à m’intéresser aux demi-finales. En fait, ça fait même quelques années que le Groupe mondial m’intéresse moyennement. Ce n’est pas le propos ici, mais il y aurait pas mal de choses à changer pour dépoussiérer le Saladier d’argent.

    Les barrages, c’est autre chose. Je trouve qu’il y a un vrai charme dans ces matchs de la peur. Ne serait-ce que grâce à la foule de seconds – voire troisièmes – couteaux qui s’y taillent leur heure de gloire. Nicolas Lapentti toujours excellent dans cette compèt alors qu’il est porté disparu sur le circuit depuis des lustres, Thiemo de Bakker qui se souvient tout à coup qu’il fut N°1 mondial junior, Leander Paes qui terrorise toujours les équipes adverses… Oui il y a un petit côté touchant dans les barrages de Coupe Davis.

  2. colin 26 septembre 2009 at 11:56

    Merci Hasek pour ce « résumé » qui est d’ailleurs plutôt un dossier complet ! Enfin, au moins c’est exhaustif. Mais je pense que ça aurait mérité d’être coupé en deux, par exemple un article pour les demies et un autre pour les barrages. Car là je crains que peu de mordus aient le courage d’aller jusqu’au bout.

    @ Guillaume, pour le coup Leander Paes n’a pas terrorisé grand monde le W.E. dernier, blessé qu’il était.

  3. Jean 26 septembre 2009 at 12:45

    Bon nettoyage, Hasek. Malheureusement, l’épreuve est terminée, le seul espoir Tchèque résidant en une indisponibilité passagère de Nadal, et encore. Radek Stepanek est un joueur que j’aime beaucoup, qui à mon sens aurait mérité ce genre de trophée pour l’ensemble de son œuvre, pas assez saluée. Enfin, sait-on jamais… Vamos Daffy Duck !!

    Bon, la question avait été posée il y a quelques temps ailleurs, mais que penser du bilan du fonctionnaire Guy Forget, qui prend bien soin de préciser après chaque rencontre, même si la question n’a pas été posée, qu’il est prêt à rempiler ? Chacun son opinion, pour moi, outre les nombreuses erreurs stratégiques (ex : recevoir la Russie sur terre en 2002 alors que l’on a l’équipe parfaite pour gagner sur gazon avec Grosjean et Escudé, mais est-il possible de faire un court en gazon en France ?, aujourd’hui, ne pas construire une équipe de double,…), le gars n’est pas vraiment apte à transcender ses joueurs et à les motiver, et il est anormal, bien que glorifiant pour lui, que Tsonga joue tout seul. Mais c’est vrai qu’un an après, l’ « effet mousquetaire » a fait pschiiiit, comme dirait l’autre. Vrai aussi que je ne suis pas objectif, je n’ai jamais pu blairer Forget, mielleux représentant suisse du tennis Auteuil-Neuilly-Casablanca. Comme on dit chez moi, « Dieu vomit les tièdes ». Perso, je n’étais pas loin de penser qu’une défaite en barrage aurait pu mettre un bon coup de pied au cul à tout le monde, Monfils a été bon dans la stratégie, Tsonga non.

    Et bonne référence à Smoke on the water, comme beaucoup, j’aimerais bien sûr que le Génie des Alpages, aux records maintenant assurés, se consacre sérieusement à l’épreuve, il a bien écrit l’hymne de l’équipe.

  4. Hasek 26 septembre 2009 at 14:36

    Merci pour vos réactions.

    Concernant la finale, je mettrais pas ma main à couper sur une victoire espagnole. Certes, les Espagnols sont favoris mais Stepanek-Berdych peuvent leur donner du fil à retordre. De plus, à part Nadal (et Ferrero mais face à une opposition moindre), aucun des joueurs espagnols pouvant jouer en simple n’a été rassurant que ça soit Verdasco, Ferrer ou Robredo. D’ailleurs, en cas d’absence de Nadal, je vois les Tchèques gagner. Avec Nadal, ce sera plus dur mais pas impossible.

    Pour Forget, il semble quasiment acquis qu’il soit maintenu vu les déclarations du président de la fédé et de Tsonga qui se prenait pour le président de la FFT. Sur son bilan, je pense qu’on le renouveler n’est pas aberrant: trois finales de Coupe Davis dont 1 victoire + 1 victoire en Fed Cup quand il entraînait les 2 équipes, c’est pas si mal comme bilan surtout que ce n’était pas toujours des effectifs de premier couteau (à part en Fed Cup) même si c’était tout de même des bonnes équipes. Bref, lui donner une deuxième chance avec cet effectif, pourquoi pas?

    Concernant le double, c’est relativement compliqué aujourd’hui puisqu’il n’y a plus de grandes paires de double en France avec la fin de la paire Clément-Llodra. Peut-être qu’un retour de Santoro dans ce contexte n’aurait pas été idiot vu le contexte (ils ont rejoué ensemble à RG) mais il aurait fallu le faire cette année. De plus, il encourage Tsonga à jouer en double avec Llodra sur le circuit et les résultats sont relativement intéressants pour le moment (une ou deux victoires face à des paires correctes ce qui est pas mal pour un début avec des matchs serrés face aux très bonnes paires). Enfin, aujourd’hui, il n’y a plus de vrais spécialistes de double français (à part Llodra qui abandonne peu à peu le double sur le circuit) donc difficile de trouver une paire car on peut difficilement présumer de savoir qui a les qualités pour jouer en double surtout qu’on ne peut pas non plus prendre une brelle en simple pour jouer en double et que les joueurs bien classés se concentrent souvent uniquement sur le simple.

    Pour le match France-Russie, je pense que le gazon était un premier problème mais je suis pas sur que ça soit Forget qui est fait le choix de l’endroit et de la surface (raisons économiques, …). En tout cas, le cas de l’Espagne l’an dernier à propos de l’altitude du terrain (le président avait désigné une ville en altitude ce qui diminuait l’écart entre terriens et non-terriens sur terre, après je sais pas pour quelle raison physique^^) et les critiques des joueurs contre le président de la fédé espagnole montre que ce ne sont pas toujours des choix de bon sens tennistique

    • Jean 26 septembre 2009 at 15:13

      Je l’ai dit, je ne suis pas très objectif sur Forget. Il est vrai que son bilan est excellent, mais que les bons résultats sont quand même concentrés en début de capitanat et qu’ils se font aujourd’hui attendre. Disons que la nouvelle génération de joueurs semble hors Tsonga assez fragile psychologiquement (Monfils, Gasquet, Simon) bien que doué tennistiquement et qu’ils donnent vraiment l’impression de devoir être boostés mentalement, deux mots que j’ai du mal à associer à Forget. En fait, j’ai toujours eu l’impression qu’il avait surfé sur la vague Noah au début de son mandat, influence qui s’est peu a peu estompée. Mais de toute façon, je n’ai aucune idée de qui pourrait le remplacer dans cette position où il faut être bien avec la fédé et les joueurs. Tsonga peut-il suffire à insuffler une dynamique positive ?

      Sur le choix des surfaces tu as probablement raison, et il est vrai également que la nouvelle génération est beaucoup moins orientée vers le double que les précédentes, ce qui est problématique étant donné l’excellence française depuis des années dans la discipline.

      Sur la finale, je suis d’accord avec toi sur l’éventuelle faiblesse dans les grands évènements des coéquipiers de Nadal, mais j’imagine que ce dernier en fera un objectif prioritaire étant donné son absence estivale (mais je n’ai rien lu là-dessus). Trois points seront très difficiles à aller chercher si le Majorquin est là, cela oblige à un sans faute dans tous les autres matchs. Si Nadal n’est pas là (je ne vois pas pourquoi il ne le serait pas), c’est bien entendu plus jouable, mais Daffy Duck et Berdych sur terre, il faudrait vraiment que les Espagnols se craquent méchamment.

  5. MarieJo 26 septembre 2009 at 15:25

    merci à l’auteur de nous avoir fait une récap exhaustive ! moi j’adore la CD :)

    j’ai pu y aller une fois, l’année dernière pour les demis contre les USA, et c’est une ambiance incomparable !

    c’est vrai qu’hormis la marathon de stepanek contre ivo, les demi finales n’ont pas eu bcp de suspens…
    même si l’espagne avait aligné des 3è couteaux, ils seraient sans doute passés aussi, sans doute moins facilement mais, pour aller les chercher sur terre il va faloir se sortir les tripes, on peut compter sur la hargne des tchèques, qui joueront sans complexes en finale.
    stepanek a toujours posé des problèmes aus espagnols même sur terre… ferrer a toujours ramé contre lui, je me souviens d’un 5 sets mémorable à roland ou l’espagnol a frolé le pétage de plombs ! robredo a curieusement un très bon ratio contre lui, et un nadal berdych, c’est un bon vieux western de pistoleros, non ?
    ça serait un exploit énorme, car avec 2 bon joueurs, ils réussissent ce que la suisse par choix de priorités de son atout maitre n’a pas encore fait… je doute que cela inspire roger pour 2010, Stan risque d’être papa juste avant la CD… autant dire qu’il n’aura pas la tête au tennis.

    et puis les lapentti, cette qualif’ est quand même énorme. bravo à eux !

    la CD c’est une compète qui doit vous fouetter l’orgueil, qui vous sublime, ceux qui ne peuvent pas s’y accomplir, rament à contre courant quand ils sont jetés dedans.
    forget paye des années d’attentisme, où pendant les tournois classiques voir en MS, il ne teste pas des paires de doubles, llodra y est très bon à condition d’avoir pu mettre en place des automatisme avec un partenaire solide, on n’improvise pas un double comme il l’a fait contre les tchèques.
    forget a fait son temps, et il devrait logiquement sortir du capitanat, sauf que là où le bas blesse : qui vont ils trouver pour le remplacer ?
    escudé, trop tendre…
    pioline ? bof
    leconte ? au secours !
    perso, j’adorerai y voir santoro avec ses petites fiches techniques, son charisme et le fait qu’il ait de bonnes relations avec la jeune génération et son expérience ferait le reste.

    dans l’immédiat, je vois forget bien accroché au siège. si seulement canal pouvait le virer pour les commentaires de match, ça serait déjà très bien !

    • Hasek 26 septembre 2009 at 17:12

      ça ne serait pas totalement un exploit de voir les Tchèques l’emporter puisque la Croatie a déjà réussi à gagner la CD 2005 en n’utilisant que Ancic et Ljubicic dans tous les matchs à enjeux simple et double (Cilic était encore junior et Karlovic était relativement bas encore au classement).
      De +, sur un point de vue strictement sémantique, les Tchèques n’ont pas utilisé que 2 joueurs dans les matchs à enjeux puisque Minar avait été préféré à Stepanek lors du match 2 face à Del Po en quarts sans doute pour préserver Stepanek dans les deux derniers jours vu que ses chances restaient limitées face au perforateur argentin. Alors, certes ça n’est qu’un match, mais ça compte un peu tout de même car je pense qu’il s’agissait d’un choix tactique, surtout que c’est Stepanek qui a joué (et remporté) le match décisif. D’ailleurs, pour l’anecdote, Minar a été contrôlé positif à l’issue de son match face à Del PO.

  6. Antoine 26 septembre 2009 at 15:31

    C’est un peu dommage je trouve que ce long et bon article d’actualité paraisse si tardivement parce que l’on a déjà parlé de quelques rencontres et des résultats de l’Equipe de France.

    Je regrette de ne pas avoir vu le match Stepanek-Karlovic et j’ai l’impression que l’auteur ne l’a pas vu non plus parce qu’il semble que cela a été un des tous meilleurs matchs de l’année, avec les deux joueurs passant plus de 80% de premières pendant six heures ! seulement trois balles de break pour Stepanek (une seule de convertie, la dernière, synonyme de balle de match) contre deux à Karlovic (aucune de convertie)…

    En ce qui concerne la finale de la Coupe Davis, je crois que les tchèques n’ont quasiment aucune chance sur Nadal joue et une petite chance (une sur quatre ou cinq) s’il ne joue pas..

    Sur Forget, dont je lis avec surprise que son bilan serait excellent, il faut voir que les résultats sont, en réalité, demeurés un temps excellents lorsque Forget est arrivé..Cela n’a duré que jusqu’en 2002..

    Depuis 2003, soit 7 campagnes, le résultat moyen de l’Equipe de France est un tour de passé (soit les 1/8ème) et défaite en quarts…A une seule reprise en sept ans l’Equipe a fait mieux: une demie..

    Je trouve que ce bilan depuis sept ans n’est pas déshonorant mais guère brillant non plus, surtout quand on le compare avec la période précédente ou, au cours de 4 campagnes (99-2002), l’équipe est allée trois fois en finale et gagné une fois…

    • Hasek 26 septembre 2009 at 17:04

      Malheureusement, je n’ai pu voir que la fin du match qui était vraiment pas mal. A la place du début, j’ai eu droit à la perf de la Monf puis à celle de Tsonga vu que le match en Croatie commençait + tard. Mais bon, sur ce que j’ai vu, c’était vraiment bien mais comme j’avais pas vu le début, j’ai préféré m’abstenir concernant le niveau de jeu (le « sinon par le jeu » n’était pas péjoratif pour le coup) surtout que le cas Karlovic est souvent déclencheur de débat.

    • Hasek 26 septembre 2009 at 17:07

      Sinon pour Forget, j’ai pas dit que son bilan était excellent, j’ai juste dit qu’il était honorable. ç’aurait pu être mieux mais je pense aussi que la défaite de PHM face à Youznhy a marqué sérieusement PHM qui aura pu être un très bon numéro 2 en CD. Maintenant, il y a une nouvelle génération sans PHM donc pourquoi pas ressayer une fois avec Forget? En plus, qui pour remplacer Forget?

    • colin 26 septembre 2009 at 18:24

      Ce qui tendra un tout petit peu à rééquilibrer les débats pour la finale Esp/Tch, c’est que; à moins de disputer la finale aux Canaries (et encore), celle-ci aura lieu en indoor.

      Or chacun sait que la TB indoor est nettement moins « discriminante » que la outdoor. Cf. les victoires de Mac et de Gene Mayer en 83 sur Noah et Leconte (oui je sais je radote).

      Ceci dit je pense malgré tout que si Nadal est présent, les espagnols s’imposeront malgré le indoor. Sinon, c’est du 50/50.

  7. Franck-V 26 septembre 2009 at 20:30

    Le bilan de Forget n’est pas mauvais, c’est le moins qu’on puisse dire.

    Ces dernières années, il a buté sur la Russie souvent (4 fois), à part le cas de la finale 2002 où PHM se liquéfie, sur les autres matchs, les Russes étaient supérieures avec très souvent un Safin très mobilisé 3 fois en 1/4. Les autres défaites, c’est contre les USA en 1/4 et L’Espagne en 1/2.

    Si on veut être sévère, c’est cette année contre les Tchèques qui est vraiment une contre performance.. et encore.. ils sont en finale et ne l’ont pas encore perdue.

    Faut pas non plus se voir plus beau qu’on est, avant la finale de 82 (Colin, pas 83), fallait remonter au début des années 30 (1933)pour voir la France en finale, soit 50 ans.

    Depuis 82 compris, 3 victoires (91-96-02)et 3 finales (82-99-02). Sur ce bilan, Forget c’est 1 victoire et 2 finales. Bonjour le successeur qui présentera un tel bilan avec un effectif qu’on nous vend comme supérieur et qui doit tout casser.

    Forget a pris l’EDF en 99 où il fait finale, en 97-98, c’était relégation en 2° division et les barrages.

    C’est un bilan honnête au regard des effectifs français, et il ne faut pas non plus oublier que les succès de 96 et 01 ont été obtenu avec le forfait des leaders de l’équipe adverse (Edberg, Rafter). Forcément, si Safin avait fait pareil au moins une fois… :-)

    Les fantastiques qu’on nous vend sont peut-être plus médiatisés que leurs prédécesseurs mais ils n’ont sûrement pas encore démontré êtres meilleurs joueurs de CD que les Escudé, Grosjean, Clément, Pioline et cie.

    Moi, ce n’est pas Forget qui m’a fait rendre mon décodeur en 2008, c’est Viard .

    • Benoît 26 septembre 2009 at 20:44

      Ah non Viard est très sympa ! Un peu beauf parfois mais honnête et spontané, ça change des mecs comme Sébastien Heulot qui ne parle qu’en stats !

  8. karim 26 septembre 2009 at 21:15

    Un nouvel auteur et qui ne ménage pas sa peine, champagne!!

    Très bon résumé, mais comme le dit Antoine, dommage que ça sorte un peu après la fête. Surtout que la fête ressemblait plus à celle de l’Huma qu’à celles de Puff Daddy à St Trop. Passons.

    J’ai beaucoup, beaucoup de mal à m’intéresser à la CD depuis une dizaine d’années, voire plus. Potentiellement cette compète pourrait être la plus passionnante de l’année, devant les GC pratiquement, si les chefs de file jouaient le jeu et que le calendrier le permettait. On a déjà évoqué au cours d’un débat ancien la possibilité de la jouer tous les X ans, au lieu de le faire chaque année, comme la Rider Cup en golf par exemple. De la rareté, des points ATP par tonnes, et plein de bougnac (argent dans le slang ivoirien)voilà le cocktail qui ferait de la CD un truc vraiment incontournable.

    Cette finale s’annonce comme la moins intéressante de l’ère open. J’exagère à peine.

    Excellent premier papier, tous mes encouragements pour la suite.

  9. Guillaume 26 septembre 2009 at 22:12

    Forget ? Je lui ai longtemps été favorable, mais là je pense qu’il serait temps de laisser la place. D’abord parce qu’une décennie, c’est bien, et que ça commence un peu à faire « je m’accroche à mon siège ».

    Ensuite, parce qu’il me semble que Forget, depuis 3-4 ans qu’il a lancé la génération Gasquet dans le bain, n’a jamais trouvé la clé avec cette génération. Gasquet ? Ne s’est jamais fondu dans l’esprit commando Coupe Davis. Simon ? Première sélection catastrophique. Monfils ? Première sélection ratée. Une paire de double en alternative aux vieillissants Clément – Llodra ? Rien en vue. Seul Tsonga s’est adapté. C’est peu.

    Forget avait magnifiquement compris la génération des Grosjean-Clément-Escudé. Une bande de potes, à l’esprit d’équipe exacerbé par leurs amitiés et leur passion pour les sports collectifs, avec qui Forget a su trouver la distance idéale : ni trop loin (pas d’autogestion des joueurs), ni trop près (pas de syndrome d’étouffement). Résultat ? Un titre en 2001, deux finales (1999 et 2002), la bonne intégration de Llodra dans le groupe, la réintégration d’un Pioline pourtant resté fermé à l’esprit Coupe Davis une décennie durant… Donc oui, énormément de réussite avec cette génération, qu’il semblait parfaitement comprendre.

    Seuls couacs en 6 années globalement excellentes : avoir envoyé PHM à l’abattoir en 2002, et avoir ostracisé Santoro sans que quiconque sache vraiment pourquoi.

    Mais tout ça, cela commence à faire loin et Forget ne semble pas aussi en phase avec la nouvelle génération qu’il ne l’était avec l’ancienne. Peut-être un peu l’usure du pouvoir, aussi. Un petit nouveau devrait apporter du sang neuf. La question est : qui ? Nicolas Escudé a manifestement été mis en couveuse Fed Cup, et il lui faudra encore quelques temps pour s’aguerrir. A part lui ? Peu de concurrents émergent. Seb Grosjean me paraît aussi un bon candidat. Mais, à ce jour, il est toujours joueur ! Donc, vraisemblablement, un peu par obligation, un peu en « last chance », Forget sera encore là un an ou deux.

    @ Tuco et Antoine : râleurs.

  10. Hasek 27 septembre 2009 at 01:03

    Merci pour vos réactions tout d’abord.

    Sinon, concernant la parution, j’avais envoyé une première mouture lundi mais elle ne comprenait pas le match décisif Massu-Koubek (il a commencé à 3H, heure à laquelle j’avais fini de regarder Daniel-Lapentti donc j’étais un peu crevé^^) donc j’ai modifié ça que mercredi et après, c’était normal que Guillaume passe en priorité vu qu’il était dans une série et avait rédigé ses articles avant moi.

    Pour Forget, le seul argument en sa défaveur est le fait qu’il est là depuis 10 ans à mon avis. Mais lui donner une ultime chance avec cette équipe qui vient tout juste d’arriver ensemble au top niveau ne me parait pas absurde.

    Enfin, moi, je verrais bien les tchèques sortir le grand jeu en Espagne et pourquoi pas l’emporter ou en tout cas, sacrément accrocher les Espagnols, même avec Nadal. Je mets une piécette sur eux.

  11. Sam 27 septembre 2009 at 01:40

    Super article, la CD c’est comme les challengers, on peut causer sérieusement du top 800 et des Lapentis.

    Ceci dit, le problème avec Forget (« 60 millions de sélectionneurs »!), c’est qu’il est objectivement, logiquement, lucidement à sa place. Mais subjectivement, chiant.

    Mais c’est peut-être le boulot qui veut ça. D’ailleurs, ca consiste en quoi, Capitaine ?
    - Sélectionner les joueurs. Pas trop difficile,le classement ATP sort tous les lundis matin. Une complication: prendre les meilleurs selon la surface. Tous les rédacteurs de 15 love ou de SV …Non, quand même pas de SV, en sont capables.
    - Les faire jouer: d’abord pendant la « Préparation », et s’assurer que tout ce beau monde ne se fasse pas bobo, voir lesquels se démerdent le mieux en priant pour que le remplacant ne mette pas des bulles au N°1, ce qui pousserait le Capitaine dans des abîmes de perplexité avant de « Reveler la composition ». Au final,99% des fois le meilleur au classement joue en 1, son suivant immédiat en 2, et c’est marre.
    - Les faire jouer, sur le terrain. Mais c’est quand même leur métier. Et au final, après ses quelques années d’exercice, je reste personnellement sur l’idée que la présence de Guytou sur la chaise ne cahnge pas grand chose au résultat final.
    - En optin, pour la prese, le « gérer les égos »: là non plus M. Forget ne semble pas faire preuve d’un talent indiscutable.
    - Enfin, aller justifier du résultat final aux micros des journalistes. Et là, il est inpec’ Forget, dans un style tiédasse entre Domnique A et Bernard Laporte, et surtout, terriblement sérieux et comprimé, en unmot, chiant.
    Tous ces mecs jouent impeccablement au tennis. Reste le travail de leur donner un peu plus confiance en eux, de les rassurer, de maîtriser la part émotionnelle qui va faire que Un jour, le top 20 joue Top 10 ou 15, et que le top 10 joue Top 5. Et là, sérieux, qui ferait confiance en Guy FOrget ?

    • Sam 27 septembre 2009 at 01:46

      Aieaieaie: « en option pour la presse » / « impec » / ( …etc…)

      Et à force de me creuser pour lui trouver un remplaçant, j’en suis arrivé à considérer que le candidat le plus intéressant selon moi pourrait être: Jennifer Capriati. Arretez de rigoler et essayez de considérer un peu sérieusement l’option (qui me semble légèrement préférable, d’ailleurs à Hingis).

  12. Franck-V 27 septembre 2009 at 11:09

    Et la comédie WTA continue avec la bientôt quarantenaire Kimiko Date qui gagne à Tokyo.

    Steffi Graf n’a rien à craindre, elle peut le faire.

    • Franck-V 27 septembre 2009 at 11:10

      à Séoul, pardon

      • Antoine 27 septembre 2009 at 11:35

        Vraiment top Date ! 11 années d’interruption et cela repart à 39 ballets !

  13. Antoine 27 septembre 2009 at 11:16

    Tout à fait d’accord avec Guillaume: Forget a fait son temps et n’apporte plus rien à cette équipe..Depuis 2003, les résultats sont moyens. Or, un grand capitaine, c’est par définition quelqu’un qui arrive à tirer plus de ses joueurs que leur classement ATP. Cela n’a plus été le cas depuis 2002…

    Un grand capitaine, c’est aussi quelqu’un qui prend des risques, sais dire non et n’aligne pas nécessairement quelqu’un parce qu’il a le classement qui va bien..Dans ce domaine là, Forget a fait quelques erreurs aussi, mais peu..

    Bref, il serait temps de changer mais cela ne vaut la peine que s’il a y a quelqu’un de compétent et qui a un projet qui tienne la route..Or il n’y en a pas ou en tout cas pas de déclaré..Dans ces conditions, je ne vois pas bien par qui ni pourquoi remplacer Forget…

    • Franck-V 27 septembre 2009 at 11:23

      Antoine, je ne sais pas si tu te souviens de JP Loth sur le « fauteuil » de capitaine, c’est le cas de le dire.

      Très bon au micro du reste avec Duthu comme commentateur, mes meilleurs souvenirs, mais le bon Jean Paul en CD , c’était remplir le gobelet et passer la serviette aux joueurs.

      Bon, dans le style, il bougeait un peu plus que Tarpishev ou Ashe mais quand même…

      Objectivement, Noah et Forget ont été de grands capitaines.

       » C’est aussi quelqu’un qui prend des risques, sais dire non et n’aligne pas nécessairement quelqu’un parce qu’il a le classement qui va bien.. »

      C’est un luxe de riches, ça, fut un temps où on n’avait pas trop le choix de la sélection; mais de quelles erreurs particulières parles-tu?

      • Antoine 27 septembre 2009 at 11:32

        Faire jouer Simon contre les Tchèques n’était pas une bonne idée…la présence de Gasquet aux Etats Unis l’année d’avant…..et que dire de la préparation mentale de Monfils la semaine dernière…

    • MarieJo 27 septembre 2009 at 12:22

      le problème de guy pendant longtemps, c’est que sélectionner uniquement par le classement c’était l’assurance vie pour garder le poste, quel que soient les résultats obtenus ! aller affronter les US, laisser gasquet sur le banc et jo chez le kiné, c’était aller au casse pipe, et surtout pendant ce match il a lamentablement foiré sa comm’, il a laissé richard en prendre plein la gueule, histoire que la chronique d’une défaite annoncée ne repose pas entièrement sur sa tronche.

      honnêtement, forget n’a pas toujours été mauvais, mais c’est évident qu’il n’a pas su inspirer les petits derniers comme il avait pu le faire avec les seb, clément and co… et quand on écoute les dires de seb’ sur la CD, on se demande même si forget n’a pa hérité d’une bande de potes qui avaient ça en eux : l’esprit d’équipe, la gnac et le dépassement de soi…

      la avec les simon, gasquet, monfils et tsonga, l’osmose de l’équipe prend pas, et les 2 claques contre les US et les tchèques vont pas aider pour l’avenir.

      • Antoine 27 septembre 2009 at 12:53

        Je suis tout à fait d’accord avec toi !

        Il est bien évident que Forget est arrivé au bon moment et que les résultats sont demeurés très bons jusqu’en 2002. Je ne sais pas quelle part du mérite lui revient mais il n’y a rien à lui reprocher sur cette période. Le mérite essentiel revient toutefois aux joueurs eux mêmes qui sont devenus une équipe soudée, peut être en partie grâce à Forget.

        Cela fait sept ans qu’on est dans une autre phase.

        Aujourd’hui, il n’y a toujours pas d’équipe..Il y a un leader mais ils ne forment pas une équipe. Pas de double. C’est lamentable vu que le double est traditionnellement un point fort de l’Equipe de France. Elle n’a jamais pu gagner sans un grand double puisque en simple les joueurs n’étaient pas plus fort que les autres, et souvent moins.. Or forger une équipe de double, cela fait partie de la responsabilité première du capitaine. Forget n’a rien fait mis à part demander gentiment aux joueurs de jouer ensemble…Sans résultat, bien entendu..

        Il a comme tu le dis également une part de responsabilité importante dans le foirage total de la rencontre contre les américains.

        Il ne veut pas exercer le pouvoir vis à vis des joueurs. Ils les protège et les couve au motif de créer un bon esprit d’équipe mais en réalité, il ne veut pas s’opposer à eux car il pense, à juste titre d’ailleurs, que cela pourrait lui retomber sur la gueule. Il n’a donc peu ou pas d’autorité sur les joueurs et ne peut donc pas en tirer davantage que ce que vaut leur classement..

        C’est pour cela que les résultats sont moyens depuis 2003. Il n’arrive pas à obtenir des résultats meilleurs que ce que valent les types pris individuellement, au contraire de la période antérieure.

        Dernier exemple en date: la gestion du foirage de Monfils il y a une semaine:

        Dans les 48h précédent le premier match , Monfils fait des décalarations à la presse en disant en substance que pour lui, l’effet coupe davis, c’est du pipo et qu’il va faire son match contre l’autre comme d’hab et ramener un point peinard..

        Réaction de Forget: néant, du moins en public. Il n’a pas compris que les déclarations de Monfils montraient qu’il était tendu ou s’il l’a compris, il I’a laissé aller au casse pipe, droit dans le mur à fond, avec Monfils qui va s’en prendre plein la gueule tout seul.. Arrive ce qui doit arriver, Monfils n’est même pas choisi pour jouer un éventuel cinquième match et il n’est toujours pas dans l’Equipe….

      • Franck-V 27 septembre 2009 at 18:39

        Oui, enfin, on prend un peu trop les joueurs pour des enfants irresponsables.. ce qu’ils sont peut-être au demeurant.

        Quand Monfils va joueur sur TB au Mexique juste avant un match de CD sur dur en Europe, on ne peut pas dire qu’il se soucie de la compétition. Là, c’est lui qui laisse Simon se débrouiller (surtout Tsonga en fait), pas Forget.

        La France n’a pas de leader et pas d’esprit d’équipe. Mais elle est servi en ego savamment entretenus par les médias.

        Les 4 fantastiques, je rêve… les nouveaux Mousquetaires aussi… mdr de la distribution? Ils ont gagné quoi?

        Faut voir aussi les références qu’on prend, pas étonnant que ça donne le melon à des garçons qui n’en n’ont initialement pas besoin pour péter plus haut qu’ils n’ont le postérieur.

        Maintenant, si vous pensez que virer Forget va changer cet état d’esprit, virons-le mais on va bien rigoler.

        Si vous croyez qu’un Noah providentiel changerait ça, on a déjà eu un aperçu avec la remarque de Simon sur un éventuellement retour de Yannick au poste: « Noah?… Noah le chanteur?.. »

        C’est dire la culture Coupe Davis de ces gars-là… Effectivement, pour changer cette mentalité, Forget est incompétent.. et ça ne sera pas le dernier.

      • Guillaume 27 septembre 2009 at 19:06

        Noah ? Et pourquoi pas Hagelauer ? Ah non, pardon, lui s’est déjà trouvé une planque :)

        • Franck-V 27 septembre 2009 at 19:52

          Reviens JPL, reviens!!!

          AH ben pourquoi?

          Parce que la France, elle a besoin de toi

      • Antoine 28 septembre 2009 at 09:50

        Et pour en remettre une couche: avec qui Llodra faisait il équipe cette semaine à Metz en double ?

        ..avec Clément..

      • colin 28 septembre 2009 at 13:27

        Ben, en l’absence de Tsonga, il allait pas jouer le double tout seul non plus ;-)

  14. franckie 27 septembre 2009 at 12:18

    la CD,je ne la vois que par circonstances.plus sérieusement,le calendrier est déjà assez chargé comme ça pour insérer cette compétition

    • Antoine 27 septembre 2009 at 12:24

      Et dire que cela nous devons supporter cela tous les ans depuis 1900 !..

  15. karim 27 septembre 2009 at 21:38

    Monfils a gagné à Metz. Je vois sa photo sur l’équipe.fr, je sais c’est subjectif, mais tout de même quelle tronche d’ahurri ce gosse…

    Je me demande si je ne préfère pas encore Gilles Simon… nan! Simon est intouchable.

    • Hasek 27 septembre 2009 at 22:31

      D’ailleurs, quand tu regardes la photo sur lequipe.fr, tu te demandes si le cerveau est à gauche (le trophée vert) ou à droite^^

      • karim 27 septembre 2009 at 23:09

        Et la coiffure, on dirait qu’on lui a mis une ligne haute tension dans le fion!!!

        • Hasek 27 septembre 2009 at 23:11

          EN tout cas, sacré tête de winner^^
          SInon, un peu bizarre le trophée, ça fait suppo géant un peu

        • Jean 28 septembre 2009 at 00:33

          C’est une noix de coco stylisée.

  16. DenDen 28 septembre 2009 at 09:28

    Safina qui perd contre la 140ème mondiale…pfffff

  17. Kristian 28 septembre 2009 at 10:22

    Juste un mot en passant, pour dire qu’en effet il est tres bon cet article. C’est d’ailleurs le meilleur resume que j’ai pu trouver sur le net sur ces journees de Coupe Davis.

  18. MarieJo 28 septembre 2009 at 12:13

    pour revenir à cette finale, l’itf a donné un sursis à l’espagne pour le choix du lieu, dernier délai le 10 octobre, visiblement barcelone et madrid (possiblement à la caja magica)se disputent à nouveau cette finale… comme en foot la rivalité se hisse à tous les niveaux !

    si non,je rappelle volontiers que l’espagne avait battu chez eux les tchèques en 2004 en indor et que pour sa première sélection, l’ami rafa avait certes perdu son premier simple et le double, mais qu’il avait ramené le 5è point décisif, avant d’entamer une campagne victorieuse pour remporter le fameux saladier… à 17ans, c’est ce qui s’appelle de la graine de champion !

    pour la finale, je vois bien les tchèques aligner un 2è couteau en simple, pour le match aller et réserver berdych ou stepanek pour le match retour contre rafa, pour l’instant berdych et step sont bien loin du pauvre jan hernych.

    • colin 28 septembre 2009 at 13:31

      « Match aller », « match retour » : ça aussi c’est du foot.

      D’ailleurs tu as peut-être trouvé la solution MarieJo : le match aller à Barcelone (le vendredi), et le match retour à Madrid (le dimanche).

      Ah oui mais zut où est-ce qu’on joue le double???

    • Hasek 28 septembre 2009 at 17:50

      C’est ce qu’avait fait les Tchèques en quart face à l’Argentine avec 2ème simple Del Po-Minar.
      Vu le résultat, pas sûr qu’il le refasse: grosse rouste + Minar contrôlé positif. Après, ils ont gagné mais je pense qu’ils auraient pu le faire même sans ça

    • Franck-V 28 septembre 2009 at 18:30

      « pour remporter le fameux saladier… à 17ans, c’est ce qui s’appelle de la graine de champion ! »

      Si c’est la finale CD 04 , à 18 ans, mais c’est déjà très bien. (03/06/86)

      Donc du germe ou du bourgeon de champion :-)

  19. fieldog38 29 septembre 2009 at 13:26

    Super article, tu sembles vraiment être un amoureux de cette compétition :)
    Comme déjà dit dans un autre article, si Nadal est présent, ça sera du 90/10 pour l’espagne. En revanche en cas d’absence du leader espagnol, je pense à du 50/50…

    Petite question ton pseudo « Hasek », c’est en hommage à l’ex-fantasque gardien tchèque des « Reds wings »?

    • Franck-V 29 septembre 2009 at 14:21

      Ou Jakob Hlasek ..sans aile :-)

    • Alex 29 septembre 2009 at 14:37

      Ou encore ce célèbre champion des samedi soir cryptés ;)

    • Hasek 29 septembre 2009 at 18:55

      C’est bien pour le gardien des Wings ;)

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