La semaine prochaine, à Cincinnati, Kim Clijsters redeviendra joueuse de tennis professionnelle. Désireuse de fonder une famille, la Belge, ancienne n°1 mondiale et vainqueur de l’US Open 2005, avait arrêté sa carrière début 2007.
Désormais mariée, mère d’une petite Jada de dix-huit mois, elle reprend la raquette, au moins le temps d’une tournée américaine qui comprendra Cincinnati, Toronto et l’US Open. Après plus de deux ans passés loin du sport de haut niveau, que peut espérer Kim Clijsters ? Plusieurs points incitent à l’optimisme pour la championne Flamande.
Un come-back réfléchi. Une chose est sûre, Clijsters ne prend pas ce retour à la légère. Elle s’est d’abord renseignée auprès de Lindsay Davenport, autre glorieuse championne revenue sur le circuit après une maternité. Fin 2008, elle a ainsi collecté nombre d’informations auprès de l’Américaine : si le haut niveau n’est pas trop éprouvant pour un corps plus habitué à ce type de douleurs, si l’on peut concilier la compétition et la maternité… L’exemple de l’Autrichienne Sybille Bammer, dont les journalistes voient grandir le fils au gré des conférences de presse de la joueuse, l’a peut-être également rassuré.
Ensuite, Kim a repris l’entraînement dès les premiers mois de l’année, en vue d’être compétitive d’ici août. « Je m’entraîne jusqu’à six heures par jour avec mon préparateur physique et un sparring-partner », expliquait-elle en mars. En avril, c’est elle qui endossait le costume de sparring-partner, intégrant l’équipe Belge de Fed Cup qui affrontait le Canada en barrages. A l’entraînement, elle donnait la réplique à ses compatriotes Wickmayer et Flipkens. Des filles qui ne tarissaient pas d’éloges sur le niveau déjà retrouvé par l’ancienne n°1 mondiale. « On voit que Kim a atteint le top mondial. Tout ne s’oublie pas en deux ans », expliquait alors Yanina Wickmayer. L’actuelle n°1 Belge, 55e à la WTA, n’avait pas peur d’ajouter : « Kim est le partenaire d’entraînement idéal ! » Point de vue partagé par le staff Canadien, qui avouait redouter de voir Clijsters alignée.
Enfin, on ajoutera que Kim Clijsters a choisi le meilleur moment du calendrier pour effectuer son retour : d’abord parce qu’elle reprendra la compétition sur sa surface de prédilection, le dur américain. Ensuite parce que, si elle décide de continuer au-delà de l’US Open (elle a déjà annoncé sa présence lors du tournoi du Luxembourg, au mois d’octobre), elle devrait progressivement monter en puissance… au moment où toutes les autres filles tirent la langue dans leur sprint de fin d’année.
Des précédents encourageants. Deux jurisprudences font penser que Kim Clijsters a encore sa place parmi l’élite du tennis féminin. La première concerne Martina Hingis qui, après quatre ans de retraite, avait ressorti la raquette en 2006. Malgré une longue période d’inactivité, l’ancienne reine de la WTA avait tout de suite retrouvé un niveau plus qu’acceptable. Deux fois, il avait fallu une certaine… Kim Clijsters pour la stopper en quarts de finale de Grand Chelem. Trois titres (dont deux Tier I) avaient également consacré ce retour. Pourtant, le jeu de Martina n’avait pas évolué, et si son extraordinaire science du jeu lui avait permis de reprendre place dans le Top 10, son manque de puissance face aux frappeuses russes ou américaines était toujours aussi flagrant qu’avant ses (premiers) adieux, et ne lui permettait pas de viser plus haut. Or, ce manque d’artillerie lourde, Clijsters, l’une des rares joueuses dotée d’une puissance de feu capable de rivaliser avec les sœurs Williams, ne devrait pas en être victime.
L’autre jurisprudence concerne Lindsay Davenport, sortie de sa retraite fin 2007. La triple lauréate en Grand Chelem a ensuite remporté quatre tournois : Bali et Québec en 2007, Auckland et Memphis en 2008. Des petites épreuves, mais des tournois WTA tout de même. Et si Davenport n’a rien fait dans les grands rendez-vous, c’est essentiellement parce qu’à 32 ans, elle ne se voyait pas entamer une seconde carrière… et qu’elle et son mari ont rapidement mis en route un deuxième enfant ! Kim Clijsters, on a tendance à l’oublier, n’est elle âgée que de 26 ans, ce qui augure encore de belles années en perspective. Surtout, là où le comeback de Davenport peut inspirer la Flamande, c’est concernant la valeur de certaines adversaires battues par la grande Lindsay : Dementieva, Ivanovic, Zvonareva et même une n°3 mondiale, future N°1, Jelena Jankovic. Ce qui nous offre une transition idéale vers notre troisième point.
Le plateau actuel. Des sœurs Williams toujours un peu – hors Grand Chelem – intermittentes du spectacle sur les bords. Justine Hénin retraitée. Maria Sharapova toujours blessée. Amélie Mauresmo sur le déclin. Et, sans leur manquer de respect, les nouvelles patronnes du cirque WTA manquent encore singulièrement de caisse par rapport à leurs aînées : Jelena Jankovic, sorte de version « light » de Kim Clijsters – au grand écart en bout de course près – erre comme une âme en peine depuis qu’elle a atteint le trône suprême sans gagner de grand tournoi. Ana Ivanovic, au contraire, n’en finit plus de trouver une nouvelle motivation après avoir triomphé à Roland-Garros. Côté russe, Svetlana Kuznetsova et Elena Dementieva semblent décidément ne pas vouloir de ce leadership qui leur a tendu si souvent les bras. Enfin, Dinara Safina, la nouvelle reine, n’a toujours pas – doux euphémisme – rassuré quant à sa capacité à gérer les grands évènements (accession au rang de n°1 ou finales de Grand Chelem).
Dans ces conditions, un come-back à succès n’est pas impossible pour une Kim Clijsters qui a dépassé ces écueils du succès depuis longtemps déjà. L’une de ses rivales historiques, Serena Williams, estime « qu’elle va être capable de retrouver le niveau qui était le sien avant sa retraite. C’est une grande joueuse et une vraie battante ». Sourire aux lèvres, elle ajoute : « ça va être bon de jouer à nouveau contre elle. »
Finalement, le seul bémol à un retour en fanfare est émis par l’intéressée elle-même, pour qui les tournois auxquels elle participera en août et septembre auront valeur de test : « Je dois voir si je réussis à concilier le tennis et ma vie familiale. Je suis désormais mère et épouse… De plus, il n’est pas sûr que le physique suivra ». On se rappelle effectivement que Kim Clijsters, lors de sa « première » carrière, était fréquemment sujette aux blessures. Alors, Clijsters de retour au top, on y croit ? On l’espère, tout au moins : ce serait la meilleure chose qui pourrait arriver à un tennis féminin à la dérive depuis de longs mois.
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L’article est intéressant et la thèse défendue se tient: elle parait avoir mis toutes les chances de son côté et le timing est idéal. Cela étant, je ne suis pas sûr que deux cas (Hingis, Davenport, mais on aurait pu ajouter Capriati et Seles) suffisent à établir une jurisprudence, d’autant que les exemples en sens contraire sont plus fréquents, me semble t il…Ce qui ne me rassure pas sur ce point, c’est ce que dis Guillaume à la fin de l’article: il s’agit d’une tentative et non d’une décision de revenir coûte que coûte, ce qui veut dire que si les résultats ne suivent pas immédiatement, il y a de fortes chances pour qu’elle laisse tomber. On peut donc s’interroger sur son niveau réel de motivation.
Or le problème, c’est qu’il est plus difficile de revenir au niveau ou l’on a déjà été que d’y avoir été une première fois. Il faut donc une motivation de fer si l’on veut y parvenir, ce qui n’est pas son cas. Alors bien sûr, elle peut faire comme Davenport et gagner qq tournois de second rang mais je n’imagine pas qu’elle remportera à nouveau un GC.
pas un match de kim en mémoire,donc c’est très diffcile de la situer.à ce que j’ai pu entendre d’elle, elle a un jeu qui est du même régistre que la globalité des joueuses de la wta;sur ce, et aussi en championne tout de même qu’elle est(a été),soit elle fait un parcours quasi-similaire à davenport en remontant de manière fulgurante jusqu’au TOP 20,et il faut qu’elle s’implique à fond pour viser plus haut; soit elle s’aperçcoit tout de suite qu’elle a fait son temps comme marat et elle se résigne direct.
Oui, l’argument principal reste la faiblesse actuelle de la WTA qui peut lui permettre d’avancer dans un tableau. Elle avait aussi étrenné le Center Court avec son nouveau toit dans un double exhib avec Tim Henman contre Agassi-Graf, au printemps.
Il y a aussi Kimiko Date qui a eu « 3 vies » 1989-96, brièvement en 2002 et là, à bientôt 39 ans s’est seulement inclinée à Wimbledon entre 3 sets face à Wozniacki n°9…
Et Navratilova.. faut-il y croire?
Ouais, revenez les vieilles parce que là, franchement, c’est pourri. J’espère que tu vas réussir ton retour Kim, ta fraîcheur mentale inversement proportionnelle à celle de ton épiderme peut faire du bien. Ceci dit, au niveau du jeu et à moins que tu n’ais passé ta grossesse à visionner des Navratilova/Mandlikova, j’ai bien peur que cela ne change pas grand-chose au circuit. Le truc vraiment michtro, ce serait que tu prennes ta collègue en passant, tu sais, la plate, il paraît qu’elle habite dans un théâtre maintenant.
Heu… Enfin Clijsters c’est pas non plus Vaidisova. Elle sait varier les effets, elle sait se déplacer et même glisser sur terre battue, a entendu parler du contre-pied. Bref, pas non plus une buse techniquement !
« Clijsters c’est pas non plus Vaidisova » et c’est bien dommage…
Encore heureux (malheureux plutôt) que Nicole Provis n’annonce pas son retour
@ Géo : Pourquoi ? Tu aurais joué les Radek avec elle ?
C’est vrai, il ne faut peut-être pas comparer Kim aux plâtreuses mais, que veux-tu, Hénin me manque.
Comme tu le dis, elle a dû préparer sa rentrée sérieusement et il y a de la place, elle devrait à priori remonter largement Top10 sans trop attendre, plus haut, faut voir, il est quand même possible qu’elle connaisse un déficit de puissance même si elle n’est pas partie si longtemps et qu’elle dispose de qualités physiques rares. Son retour permettra en tout cas d’évaluer un peu l’évolution du jeu depuis quelques années, un peu comme avec Hingis. Tout dépendra également du Top actuel, je verrais bien Safina faire un truc à la Lendl, débloquer son compteur, elle en a assez chié pour en arriver là, je ne pense pas qu’elle lâche l’affaire. Les Williams sont au-dessus en GC, il semble ne quasiment dépendre que d’elles que cela continue. Derrière, c’est vrai que c’est le désert.
C’est vrai qu’elle n’a que 26 ans mais mentalement, c’était déjà pas trop ça avant alors…. à voir.
Son retour va coincider avec celui de son ex, le populaire Leyton Hewitt. Je sais, il n’a jamais pris sa retraite lui, mais il fait un retour quand même.
En voilà une qui se casse trois ans, fait un marmot, revient et va sûrement réussir à battre les meilleures en quelques occasions. Et là Fed a juste été témoin d’un accouchement et déjà on se demande s’il sera toujours au top sur un circuit qu’il n’a pas quitté. C’est toute la différence de niveau entre les deux circuits qui se résume ici.
Karim, aussi loin que je m’en souvienne, cela a presque toujours été comme cela chez les dames: il y en a deux ou trois qui sont bonnes et les autres sont à des années lumières. C’est pour cela que les palmarès des meilleures joueuses sont presque toujours beaucoup plus impressionnants que ceux des hommes.
En GC, 24 titres pour Court en simple, 22 pour Graf, 19 pour Wills Moody, 18 pour Evert et Navratilova: cinq joueuses au dessus des 15 de Federer..
Et si on prend les doubles et les doubles mixte, cela donne 62 GC pour Court, 59 pour Navratilova, 39 pour Billie Jean King, 37 pour Margareth Ostborne Dupont, 35 pour Doris Hart et Louise Brough, 31 pour Helen Wills Moody, soit sept joueuses au delà du record masculin détenu par Emerson (28)..
Le fait qu’on trouve dans cette liste des joueuses aujourd’hui largement oubliées montre que cette différence ne date pas d’hier….
En effet, si même Emerson est battu à plate couture au palmarès cumulé simple et double par rapport à toutes ces dames, c’est quand même un signe
Interessant. Clijsters a en effet toutes les chances de revenir a un tres haut niveau. En dehors des cas Hingis et Davenport, il y a eu des retours beaucoup plus fructueux encore chez les femmes. Seles qui est parvenu a reintegrer l’elite et meme gagner un GC. ET puis Capriati qui apres avoir tout vecu en dehors du court est revenu au tennis pour devenir numero 1 mondial.
Effectivement. Je m’étais limité aux comebacks les plus récents, mais bien d’autres noms peuvent venir à l’esprit pour illustrer la démonstration.
Perso, j’y crois. D’abord parce que j’ai ENVIE d’y croire. Même si Clijsters n’est pas Hénin, elle reste largement plus douée techniquement que ce qui se fait actuellement au sommet de la WTA. En outre elle ravive un souvenir pas si lointain d’un circuit féminin passionnant (2003-2006).
Et puis, même si elle se la joue profil bas, genre « je n’ai pas d’ambition, et donc pas de pression », j’imagine mal une grande championne comme elle revenir juste pour le plaisir de taper quelques balles. Encore plus quand on s’entraîne assidûment depuis le mois de février. Donc oui, j’ai tendance à croire que derrière son discours « soft », elle a les crocs.
Pas de chance pour elle toutefois : elle tombe sur Bartoli au premier tour de Cincy. Soit l’une des joueuses en forme du moment, et une joueuse qui vous oblige généralement à être au top pour la battre.
Roddick fait des coups de défense à la Nadal et des revers slicés à la Federer. C’est quand-même pas un petit Martini qui peut me faire avoir des hallucinations? Break pour Roddick au début du troisième. Je viens juste de zapper dessus, j’avais oublié que ça passait sur S+.
Mais le break est offer suite à un smash calamiteux et une double. S’il perd le match, le grand argentin ne peut en vouloir qu’à lui même. il commence à s’agacer un peu.
Potro fait aussi des smashs bâchés à la Leconte et des doubles à la Demetieva.
Attention, pas encore mort l’argentin, un jeu très solide, débreak.
Le revers de Roddick se délite petit à petit. Sans ça, il est épatant, l’amerloque. Vif dans le petit jeu, rapide dans les courses, incisif en coup droit…
Del Po est énorme dans le jeu courant, mais manque sérieusement de « cojones » dans le money time (3 doubles fautes sur 3 balles de break !)
En voyant cette finale, je me dis que ces deux-là ont fait le trou sur les autres pour la 5e place. Plus que jamais, la hiérarchie est bien définie : Fed-Nadal devant, Murray un peu derrière, Djoko en chasse-patate, puis Roddick-Delpo. Et enfin le reste du monde.
Ce qui m’inquiètait un peu c’est que Del Potro avait l’air totalement cuit à la fin, quand Roddick était encore prêt pour le combat. Visiblement l’américain est très très bien préparé, je l’ai vraiment trouvé en excellente condition physique, très mobile et en jambes. Je ne peux pas en faire un favori pour la gagne à l’USO mais il sera dans le dernier carré. Roddick est très bon, mais je ne l’imagine pas battre par exemple Haas, JMDP et Fed à la suite, ou encore Hewitt, Djokovic puis Murray. On a le meilleur ROddicck, mais c’est juste pas assez pour être le meilleur tout court.
JMDP j’en fais vraiment un des sinon mon favori. Il était visiblement à cours de compète, en a bavé pour remporter ses matches, n’était pas encore à son plein rendement, mais IL A GAGNE quand-même et conservé son titre. en battant notamment Hewitt et Roddick à leur meilleur pratiquement. ça vous pose un candidat sérieux à la victoire. Et au service depuis un an il a réellement fait des progrès presque indécents, ça descendait de très très haut hier, et au sonomètre c’était plus lourd que Roddick. Et le coup droit à partir du la seconde moitié du troisième set, quand il fatiguait et commençait à chercher le Ko au service et dans le jeu, c’était juste effrayant.
Sans trop pouvoir me prononcer sur Fed, pour moi JMDP sera au RDV en finale contre… je ne sais pas. Je pense que Murray pourrait faire un flop, pas impossible. patienter dans l’antichambre en étant le favori officieux comme il le fait depuis un an ça use quoi qu’on dise. Et la pression et la déception vont croissantes.
Une grosse personnalité, une grosse motivation, mais une tendance à parfois dévisser qui témoigne d’une difficulté à rester constant dans la concentration, peut-être comme tu le dis due au manque de compétition. En même temps, c’est un luxe de riche que de pouvoir bazarder deux jeux de services (fin 2ème et début 3ème) et de retomber sur ses pattes contre un Roddick solide (près 70% premières). Ce qui était frappant, c’est à quel point l’issue du match ne semblait dépendre que de DP, à quel point il faisait et défaisait le jeu.
Clijsters évoque son retour, avant son match contre Bartoli cette nuit. Le refrain a bien changé par rapport à ses déclarations d’il y a quelques mois. Maintenant, elle dit clairement qu’elle compte jouer la saison 2010.
« Il faut que je sois raisonnable. Je n’ai plus disputé de rencontre de haut niveau depuis plus de deux ans. Il va falloir que je retrouve, petit à petit, le rythme de la haute compétition. Que je retrouve mes repères. Parler de finales ou de demi-finales me semble donc prématuré cette saison. J’espère simplement monter en puissance au fil des tournois et être en mesure de défier les meilleures l’année prochaine… »
Et les tops/flops? Il sont ou les tops/flops?
c’est les vacances pour tout le monde !!!! et puis t’as vu le nombre de comm pendant le week end ? si on était pas tous à la plage ou presque, c’était pas loin m’enfin si tu en redemandes on cherche un volontaire pour cette semaine !!!!
Et oui, pas de surprise notre Kim a laminé la Marion. Il fallait s’y attendre. Personne n’a vu la cote? Ca devait être pas mal même si les bookmakers ne sont pas les derniers venus…
Et oui, je pense que Kim peut prétendre rapidement au top 10. Il reste trop peu de points à prendre cette année mais l’an prochain je la vois top 5 sans souci.
Il faut qu’elle digère ça, Schnyder au prochain tour, c’est du lourd mais si ça passe, elle peut aller très loin.
bon je pensais que kim aurait besoin d’un ou 2 matchs avant de taper une joueuse en forme… la preuve que non, elle se paye bartoli, qui revient quand même d’une grosse semaine à stanford avec le scalp jankovic, stosur et venus…
ou kim est déjà super en jambes ou marion était un peu en dessous de sa semaine passée, le niveau moyen de la wta étant plus fluctuant que le cours de l’action PSG, et avec une kim très motivée pour faire savoir que son retour c’est pas un caprice… d’ici que ça donne des idées à une justine, moi je vote oui aux retour des belges
ah j’oubliais un truc, ce week en le spanish lover de F-lopez a gagné le challenger de « el espinar » qui se joue dans ma petite province natale en espagne… j’ai raté l’occaz d’envoyer ma mère en reporter de choc ! lol
cool, le copain de Popeye qui gagne les épinards
Faut amener les spinachs sur la tournée US.
Pardon Kim sur ton article, beau retour de frite, oupss .
Quand une ancienne N°1, retraitée depuis 3 ans, affronte une Top 15 actuellement en pleine bourre, qu’est-ce que ça donne ? Ben deux petits sets pour la retraitée.
Conclusion : est-ce Clijsters qui a exceptionnellement bien préparé son retour ou le top 15 qui est étonnamment faiblard ?
Je n’aurais pas cru que mon article aurait à ce point vu juste
Kim qui gagne contre Bartoli ne vous y fiez pas quant à son niveau. C’est un peu l’euphorie de la revenante mixée avec la chance de la débutante. Rappalez-vous Seles qui pour son retour fait finale à l’US open quasi à son tournoi de reprise. On se dit c’est bon elle sera numéro 1, surtout après son succès en Australie. Mais l’ivresse du début est rapidement passée. Kim va faire des étincelles au début, le temps aussi pour les autres de se remettre de son retour et la considérer à nouveau comme une joueuse « normale » et ensuite au saura réellement où elle en est. Je ne serai pas surpris si elle est en finale à USO ou quoi, mais je demande à voir où elle sera l’an prochain en Mai ou en Juin, ou en 2011. Ne nous affolons pas.
Et Bartoli c’est jamais que Bartoli.
elle peut repartir avec son beret et sa baguette la Marion!!
En attendant, la performance de Kim a complètement éclipsé l’autre fait notable de la nuit, à savoir que Novak Djokovic et Dusan Vemic ont réussi à perdre comme un Rafael Nadal de retour de blessure et un Francisco Roig retraité depuis près d’une décennie. Comme quoi c’était la nuit des comeback victorieux.
En effet, je n’avais pas fait attention au partenaire de Nadal, mais c’est incroyable ca. Il est aller deterrer Fransico Roig, 41 ans, et qui n’a pas joue sur le circuit depuis 2002 (et depuis 99 en simple). Faut le faire.
Pour Francisco Roig, effectivement ça peut paraître bizarre mais je crois que c’est le sparring de Nadal, sinon depuis un moment, du moins pour la fin de sa remise en jambe.
De toute façon le double n’est pas très exigeant sur le plan physique, témoin John McEnroe qui gagne encore le double du tournoi ATP de San Jose en Février 2006 pour fêter ses 47 ans. Je pense que c’est excellent pour se remettre dans le bain et se régler en compétition sans trop se fatiguer.
YODA,roddick sur ce dernier GC a bien failli se tailler hewitt,murray et fed.mais bon je te suis,estimant que ses limites tennistiques auront raison de lui.
yoda qui ??? frankie, on a laissé les vieux pseudo dans le placard au formol de SV
Yoda? Finalement ces programmes de witness protection du FBI pour mafieux repentis c’est de la couille. On vous retrouve toujours, quoi que vous fassiez. Chiasse, je me casse, je déménage en « piiiiiiii ».
Respect, ça reste quand même du Yodasaurus Rex, un fossile certes, mais le plus connu du crétacé incriminé.
En parlant de fossile… Dans le match des pré-croulants, c’est Ferrero qui a expédié Hewitt en deux petits sets.
Juanqui veut finir l’année en Top 15. ça me paraît un peu haut, mais ça me ferait bien plaisir s’il y parvenait (comment ça, on s’en serait douté ? )
Rentrée des classes à la Coupe des Roger : un départ en mode économie d’énergie pour le plus grand joueur du cénozoïque puis, à partir de 3-3 deuxième une belle accélération avec quelques très jolis points, ça fait plaisir. Le physique est encore un peu rouillé, mais le service et la qualité de frappe sont là. Public assez excité par contre.
L’ami Novak est rentré doucement aussi contre un inconnu canadien, j’imagine wild card. Pas très tranchant dans l’échange, toujours assez loin de sa ligne, il gagne grâce à sa supériorité dans l’engagement.