Tops/flops : Terre de corsaires…

By  | 20 juillet 2009 | Filed under: Actualité

Jérémy Chardy (photo Guillaume)A priori, rien de bien ex­citant durant cette semaine. Sil­ence d’après guer­re en­core lourd de la récente con­sécra­tion de Feder­er, ou calme vib­rant déjà des fureurs à venir des pro­chaines batail­les. Drôle de guer­re, mor­nes plaines ? Jamais com­plète­ment. Si, ef­fective­ment les grands guer­ri­ers, héros des dernières lut­tes re­posent leur corps four­bu, il est toujours in­téres­sant de suiv­re leurs vas­saux, de voir lequel aura pro­fité de leur ab­s­ence pour en­ric­hir son pal­marès. On se sent aussi pro­gres­sive­ment habité par la frénésie du chercheur d’or, et on s’ex­cite à l’idée d’as­sist­er à une con­fir­ma­tion / con­sécra­tion. La fu­ture pépite du ten­nis mon­di­al, peut-être, mais plus simple­ment voir un joueur con­firm­er sa bonne passe. Co­corico, François le français en aura été bleu blanc rouge de bon­heur, à Stuttgart, Char­dy aura été cette heureuse con­fir­ma­tion. Et pour les amis de Suède, il est à pari­er, que chez lui, Soderl­ing aura ravivé les es­poirs les plus fous d’un peu­ple longtemps habitué au caviar, et qui pro­gres­sive­ment a du se forc­er à apprécier les œufs de lump. Quand y’en avait… Les Es­pagnols, quant à eux com­men­ceront peut être à se poser quel­ques ques­tions sur leur relève.

L’ac­tualité aura aussi été en de­hors des co­urts, avec pour une fois, une trajec­toire para­llèle pour deux ex-terreurs des juniors. Gas­quet / Nadal le com­eback, Nadal s’est bien soigné et Gas­quet sort du cauc­hemar. Con­nais­sant l’Es­pagnol et ne doutant pas une seule secon­de de son re­tour au niveau des meil­leurs, espérons alors que le para­llélis­me du de­stin avec le Français se pour­suive en­core un peu.

Les Tops :

Jérémy Char­dy. Vic­toire d’un Français sur le cir­cuit ATP, sur terre bat­tue à Stuttgart. Toujours bon à pre­ndre. Sur­tout dans ce climat de re­lative décep­tion vis-à-vis de nos « mous­quetaires ». Char­dy a su canalis­er sa fougue et sa générosité débor­dantes pour gagn­er son pre­mi­er titre. Co­staud le samedi, il re­mpor­te son quart con­tre Zverev en se montrant in­trait­able sur les nombreuses bal­les de break ad­verses, puis enchaîne sa demie en sor­tant le « local », Kief­er, en montrant des qualités nouvel­les de pati­ence et de ges­tion. Appliqué à faire jouer un ad­versaire connu pour sa fébrilité, il con­clura ce match, re­mporté en 2 sets en pre­nant à 6-5, le ser­vice de l’Al­lemand grâce à une pre­ss­ion con­stan­te sur le ser­veur.

Le len­demain, pour la deuxième fin­ale ATP de sa carrière, il saura sur­mont­er une cris­pa­tion, qui l’aura privé d’une bonne en­tame de match – il per­dra la première man­che 6-1 – et aurait pu lui caus­er une bien mauva­ise sur­pr­ise au mo­ment de con­clure, puis­que menant 4-0, il ne gag­nera le set, et du coup le match que sur une mar­que de 6-4.

Pour ceux qui se désespèrent du re­latif at­tentis­me de Mon­fils ou Simon, s’amusant à en faire une seule et même créature, le ‘Simon­fils’, Jérémy Char­dy avec son esprit conquérant, sa générosité et la petite in­jec­tion de pati­ence et de tac­tique dis­tillé dans son jeu est une ex­cel­lente nouvel­le. On aime à pens­er qu’on pour­ra com­pt­er sur lui, son gros ser­vice et son méchant coup droit à plat, dès la saison américaine, avec en opt­ique, être tête de série pour l’US Open.

Fabio Fog­nini. Belle per­for­mance du jeune Itali­en de 22 ans. Sorti en de­m­ies par Han­es­cu, il a fait un très joli par­cours, sor­tant notam­ment Davyden­ko, San­toro et Mat­hieu qui c’est vrai n’était pas très en forme. Ce de­rni­er résul­tat de­vrait lui per­mettre de con­firm­er une lente mais sûre pro­gress­ion au clas­se­ment. Fog­nini avait cette année fait un joli par­cours à Monte-Carlo, bat­tant Massu, Be­rdych, Dar­cis et Cilic avant de per­dre en huitièmes avec les hon­neurs face à Mur­ray. Il avait aussi été pro­che de battre An­dreev à Roland-Garros, échouant à 5-7 au cin­quiè­me set. Un joueur à suiv­re que cet Itali­en.

Robin Soderl­ing. Di­rec­tion la Suède, à Bas­tad, terre bat­tue en­core. Jour de li­es­se en ce beau pays, les Krisprolls pleuvent des fenêtres et c’est bien norm­al ! Il fal­lait re­mont­er à Mag­nus Nor­man pour trouv­er trace d’un Suédois vain­queur à domicile.

Bravo à lui. Quel belle période pour ce joueur fan­tasque pour ne pas dire plus, et puis si on va le dire, pour ce joueur « bord­er line », voire anti­pat­hique. Rap­pelons nous en effet de cette sur­réalis­te con­tes­ta­tion face à Nadal, à Rome cette année.

Un vrai conte de fée. Sa chute dans les es­cali­ers menant à sa cave, aura été une bénédic­tion. Ceux qui morts de trouil­le l’auront trouvé grog­gy, hébété au pied des marches n’auraient jamais im­aginé que cet in­cident serait le déclencheur d’une extra­or­dinaire aven­ture… qui se pour­suit. Après un in­croy­able Roland-Garros, un bon Wimbledon qui aurait sûre­ment mieux fini sans une re­ncontre prématurée avec la légende suis­se jouan­te, le voici qui gagne sur ses ter­res, à Bas­tad, en jouant son ten­nis, mais son ten­nis nouvel­le mou­ture, fruit de la col­labora­tion avec… Mag­nus Nor­man. S’ap­puyant sur un très bon ser­vice, il im­pose ses lour­des frap­pes à plat, et ça fait mal. De très bon­nes vic­toires con­tre des spécialis­tes de la terre, Al­mag­ro et Monaco, sans jamais dégoupill­er une seule fois face à ces crocodiles à l’affût. Un autre joueur on vous dit… et un sérieux client pour la saison américaine où sa force de frap­pe de­vrait être en­core plus dévas­tatrice.

Les Flops :

Nikolay Davyden­ko. Le Russe longtemps blessé traver­se une période un peu délicate où son jeu cad­ence connaît des ratés. Un quart pro­met­teur à Roland-Garros avec notam­ment une branlée mémor­able in­flig­ée à Ver­dasco, suivi d’un troisiè­me tour pas pour­ri à Wimbledon, comme souvent on le retro­uve plutôt bon en Grand Chelem, com­pte tenu des cir­constan­ces. Malgré ce re­v­ers con­tre le bon Fog­nini cette semaine, il n’y a pas lieu je crois de s’alarm­er pour lui, en bon stak­hanovis­te des co­urts et de l’entraî­ne­ment il sera peut être le client de la saison américaine qui s’ouvre. Mais cette défaite est tout de même une belle contre-performance pour cet ex­cel­lent joueur de terre bat­tue.

Les Es­pagnols. Rien d’alar­mant, mais un con­stat s’im­pose : Nadal serait l’arbre qui cache la forêt. L’époque n’est plus au faste par­tagé comme aux temps des Moya, Cor­ret­ja, Fer­rero, Costa. Derrière le King de Major­que… ben plus grand chose, et la vic­toire en Coupe Davis n’aura été qu’un trompe-l’œil, comme souvent, puis­qu’el­le fait appel à des re­ssorts col­lec­tifs et pat­riotiques, pro­pices à créer des sur­prises.

Aucun ne pro­fita des tour­nois de la semaine, délaissés par les cadors et par leur maître, pour rap­pel­er sa présence et gar­nir son étagère.

Ferr­er ab­sent cette semaine connaît son plus mauvais clas­se­ment de­puis longtemps, Rob­redo est sur la pente de­scen­dante, sèche­ment sorti qu’il fut par Monaco 6-2, 6-0. Ver­dasco sorti égale­ment par Monaco fait sa meil­leure saison mais un peu à l’instar de Simon, en mieux tout de même, peine à franchir le seuil des quarts de fin­ales. Les espéran­ces placées dans ce garçon palis­sent, alors que se révèlent ses côtés « irréfléchi » et « peu in­ven­tif ».

Al­mag­ro quant à lui se fait sor­tir en deux sets par Soderl­ing. Au petit jeu des frap­pes lour­des, c’est le Suédois qui l’a em­porté. L’Es­pagnol fait une saison très moyen­ne. Vain­queur à Acapul­co en début d’année, la suite man­ifes­te une nette régress­ion. Lui qui ter­mina 2008 à la 18e place, n’est pour l’instant que 41e. Pas top pour l’in­vincib­le ar­mada.

Gil­les Simon. Deux manières d’appréhend­er le Simon. Verre à moitié vide ou à moitié plein. Selon qu’on le con­sidère comme le Top 10 qu’il est ou comme un bon joueur qui a connu son momen­tum et re­des­cend in­exorab­le­ment, n’ayant pas su faire évolu­er son jeu pour faire déjouer des ad­versaires désor­mais aver­tis. Rien à faire, Simon est un Top 10 et am­bitieux de sur­croît. Donc, une fois de plus le Français aura déçu. Ca aurait pu ne pas être grave, c’est un petit tour­noi. Mais voilà, pareil que pour les Es­pagnols, c’est aussi une oc­cas­ion de per­due d’en­richir son pal­marès ou au moins de retro­uv­er de la con­fian­ce. Le Français devra se re­ssaisir, sa gros­se saison, avec des tas de points à défendre est pro­che désor­mais. Et les réglages ?

Les in­class­ables :

Ric­hard Gas­quet et Rafael Nadal vont retro­uv­er les co­urts. Assurément top pour eux, mais les doutes sont là sur leur capacité à faire de ce re­tour un re­tour gag­nant.

En préam­bule, nous souhai­tions que Gas­quet suive le même élan que l’Es­pagnol, cer­tains que l’Ibère retro­uvera un niveau jamais at­teint par le Français. En re­vanche, l’at­tente auto­ur de Nadal est énorme. Pour­ra t-il être en mesure de retro­uv­er sa place de numéro 1 avant la fin de l’année ? Au mo­ment de ne plus jouer que sur une sur­face contra­ig­nante pour ses genoux, glis­sera t-il derrière Mur­ray, Djokovic voire Del Potro ou Rod­dick, lui qui sera par­tagé entre jouer et en­core jouer pour al­iment­er sa con­fian­ce et s’économis­er ? Ce qui est sûr c’est qu’il a be­soin de temps de jeu pour nour­rir sa con­fian­ce, sa ligne de mire est donc claire­ment l’US Open, et pour d’aut­res raisons en­core. Montréal où il défend son titre sera un test, dans lequel évidem­ment il mettra toute sa rage de vaincre, mais où plus sûre­ment il posera les jalons qui lui per­mettront de conquérir le seul tire du Grand Chelem qui lui man­que. L’im­pati­ence est là, an­yway.

Ce Ric­hard là, à l’insu de son plein gré aura seule­ment été em­brassé par une fêtarde en­farin­ée, mais ne se sera point en­fariné. Voilà ce qu’a re­tenu le Tri­bun­al anti­dopage in­dépen­dant de la Fédéra­tion In­ter­nationale de Ten­nis qui lui aura égale­ment de­mandé en somme de mieux choisir à l’avenir les fil­les qu’il em­bras­sera.

Com­ment notre petit Français déjà bien er­ratique sor­tira de tout cela ? Gran­di, mûri, con­scient de sa chan­ce de ne pas voir cette stupide af­faire pre­ndre un tour qu’elle ne méritait pas… mais qu’elle aurait très bien pu pre­ndre ? Ou af­faib­li, définitive­ment à l’ouest ? S’il a faim, le garçon mû par l’éner­gie nouvel­le de celui qui re­vient de loin de­vrait nous faire péter quel­ques be­lles per­for­mances.

Mais voilà que déjà on re­comm­ence à trop at­tendre…

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31 Responses to Tops/flops : Terre de corsaires…

  1. Guillaume 20 juillet 2009 at 15:32

    J’ajoute tout de suite, il manque à mes yeux un super super Top de la semaine. Un joueur, 460e ATP, qui atteint à domicile les demi-finales d’un tournoi ATP.

    Un type bien parti pour le « comeback of the year » et dont – je me jette des fleurs – j’avais déjà parlé dès le mois de mai, tant je le voyais venir.

    http://www.15-lovetennis.com/?p=197

    (voir Andreas Vinciguerra)

    • colin 20 juillet 2009 at 16:21

      Voilà ce que c’est que de laisser les autres rédiger les tops/flops à ta place, ils oublient les meilleurs morceaux!

  2. colin 20 juillet 2009 at 16:21

    …mais je rigole Cédric, bien sûr, tu t’en es très bien tiré!!!

    • Cedric 20 juillet 2009 at 18:41

      Merci Colin !
      Pour Vinciguerra, j’avoue j’ai zappé complètement.
      Idem pour les meufs d’ailleurs, mais franchement bof … déjà les mecs …

      • Cedric 20 juillet 2009 at 18:44

        zappé compètement : même pas 1 seconde j’ai pensé à lui.
        C’est grave, ..ah aussi, juste pour me dire, c’est
        marrant ce nom pour un Suédios.

  3. Kristian 20 juillet 2009 at 16:33

    C’est bon ca, Cedric. Encore..

    Question quizz du jour: Quel est le joueur le plus souvent cite dans la partie flop depuis la creation de 15-love??

    • colin 20 juillet 2009 at 18:05

      J’espère que ce n’est pas notre cher Nikolay (dont nous avons noté avec mauvaise humeur la présence injuste dans les flops de cette semaine). Que cela cesse, sinon la rédaction de 15-love peut d’ores et déjà s’attendre à une visite « amicale » de Igor Brutalevitch.

      • colin 20 juillet 2009 at 18:05

        Oups, j’oubliais:

        Signé : le Comité des nabots chauves de Severodonezk

  4. karim 20 juillet 2009 at 16:51

    Très bel enrobage d’une semaine platissime. Comme Guillaume la semaine dernière, Cédric sauve le ridicule butin de la semaine par son style toujours agréable, la forme sauvant le fond. Mais l’auteur ne saurait être tenu responsable de la pauvreté du fond, c’est l’ATP qui en répond!!!

    C’est vrai cette histoire de Soderling dans sa cave? Il descendait donner à manger à Magnus Norman?

    Dans les flops moi j’aurais mis Gilles Simon. Oui je sais il y est, mais la répétition a des vertus pédagogiques que vous n’ignorez pas. Bon sang qui vas nous faire un article sur lui qu’on rigole un peu…

    Des deux revenants Gasquet et Nadal, celui qui marquera le plus de points ATP d’ici la fin de la saison est Gasquet. C’est mon plus gros risque côté pronostics depuis la création de 15LT. Et si je me plante vous n’avez rien à redire, tellement il est pourri ce pronos. Je ne prends aucun risque, tellement le risque est énorme.

  5. Cedric 20 juillet 2009 at 18:42

    Soderling dans sa cave, pure fiction de ma part, … mais crédible c’est vrai. Mais tu crois pas qu’il est tombé sur la tête sérieux ??

    Norman alias la crampe ? :>)

    Pour Davydenko winner des tops et flops, j’avoue honteux que j’ai qques tops et flops de retard. Tout comme le Davydneko de l’ami d’Abidjian, que je vais lire peinard tranquillou milou, peut être ce soir en rentrant du boulot. J’imagine que la truculence de la prose yodienne et le côté à peine atypique de l’olibrius russe doivent donner quelques perles savoureuses.

    A quand un article sur Riton d’ailleurs ??

  6. Jean 20 juillet 2009 at 22:19

    Ouais, du courage de t’atteler au résumé d’une semaine pas vraiment folichonne. Et je ne sais pas vraiment quoi rajouter à ce panorama complet, sauf que j’étais surpris des comparaissons entre Chardy et Del Potro que j’ai lues hier, chaque fois que j’ai vu le Palois (RG08, Johannesburg09), il évoluait dans une filière d’attaquant fougueux et c’est l’idée que je m’en fais. Ses gestes très amples étaient alors assez peu sécuritaires, tu sembles dire qu’il a gagné en patience. C’est bizarre, je lui trouve vraiment une tête et une allure de noble du 18è, j’arrive pas à m’empêcher de l’imaginer en train de faire un concours hippique.

    J’ai entendu Gasquet hier à la radio, il m’a saoulé à se poser encore en victime (j’ai été diffamé, j’ai beaucoup souffert…), un petit « ouais, j’ai peut-être aussi un peu merdé » aurait été bienvenu. Quelle star quand même.

    • karim 20 juillet 2009 at 22:42

      Merdé? Gasquet a suffisamment merdé dans sa semi-carrière pour qu’on lui jette une pierre quand elle n’est pas méritée. Moi franchement je n’adhère pas du tout à la thèse qui veut qu’en tant que sportif il aurait dû faire attention avant de laper la glotte de la junkie en question. Avant cette affaire j’ignorais qu’un acte aussi ridicule puisse déboucher sur un contrôle antidopage positif, et je me dis que lui non certainement n’aurait pas imaginé ça avec son QI de bulot. Si sa version est véridique, en tout cas pour mon point de vue je n’ai rien à lui reprocher. Qu’il se tape des bimbos genre mannequins ratés pendant des soirées branchées sur le circuit c’est tout le mal que je puisse lui souhaiter.Des queutards comme Safin ou Philippoussis ou même le Yannick cocorico national n’ont jamais été mis au piquet pour ça, même si ça leur a coûté des victoires. Ils n’ont pas été pris pour des bécots cokés? Ce n’est certainement pas faute d’en avoir roulé des pelles à des pouffes dont ils ignoraient même le prénom. Alors là non, je dis pour moi Gasquet victime sur ce coup de la malchance. Ce type de scoumoune ne pouvait pas frapper un autre. Gasquet c’est le genre à être frappé deux fois par la foudre à cinq minutes d’intervalle.

      A moins que vous n’analysiez ça sous un autre angle qui m’aurait échappé, et que je ne demande qu’à comprendre.

      • fieldog38 20 juillet 2009 at 22:56

        Je suis assez d’accord avec toi en ce qui concerne Gasquet, c’est vraiment pas de chance si cette histoire est vraie.

        Maintenant j’émets une certaine réserve en ce qui concerne la véracité de cette version. J’ai du mal à croire qu’en roulant une pelle à une pouffe, quand bien même cette fille soit un sachet de coke ambulant, on puisse être contrôlé positif…

        Je penche plutôt pour un rail de coke « incomplet » dû à une prise à la va-vite entre 2 poppers ou 2 lait-fraise…

    • Jean 21 juillet 2009 at 00:03

      Je vais essayer de m’appliquer. D’abord, je ne sais pas si on reconnaît le charisme à la capacité à faire parler de soi, mais Richard se pose là.

      Il y a d’abord une impression générale, pas très objective et fortement issue de ma façon de voir les choses, je ne supporte pas bien les attitudes de victime, on est toujours forcément un peu responsable de ce qui nous arrive et j’apprécie assez les gens qui en assument leur part. Gasquet n’avait pas déclaré forfait au moment des faits et il était donc en période de compétition, avec tout ce que cela engage et dont il doit être logiquement conscient. Maintenant, si il croit qu’on ne boit que du jus de pomme aux soirées Bob Sinclar, il faut de suite le mettre sous tutelle. Par exemple, en France, le taux cannabique peut-être testé sur la route ou lors d’accidents et en pratique, il peut-être utile de savoir qu’un non fumeur qui passerait plusieurs heures dans une pièce non ventilée aux acres et prononcées effluves de sativa peut très facilement passer au dessus du seuil de tolérance pourtant prévu pour ce qu’on appelle les fumeurs passifs, et donc éventuellement se retrouver dans la merde. Avec une part de malchance, c’est sûr, mais il faut être au courant de se genre de chose, et assumer si ça arrive. A Richard de s’informer sur les choses qui le concernent, il est évident que si la fille vient de prendre une trace, sa salive est contaminée. De même, il y a des endroits où il est préférable de ne pas laisser traîner son verre sans surveillance, ça, il semble l’avoir compris.

      Il n’y a bien sûr rien de grave dans cette histoire, il galoche qui il veut et je suis plutôt rassuré de savoir que les règles hors compétition/en compétitions sont différentes, il aurait simplement du déclarer forfait avant de se rendre à cette soirée, faire les choses dans l’ordre. Je l’ai déjà dit, j’ai tout à fait du mal à imaginer ce genre de chose avec Federer ou Nadal, ou qui que ce soit d’autre. J’avais pensé à l’exemple de Safin quand c’est arrivé, en me demandant comment ce genre de type avait pu passer à côté (si tant est que sa réputation soit juste). Peut-être tout simplement un peu plus de rigueur de gestion de son emploi du temps. Noah, c’est différent, je ne sais même pas si la cocaïne était testée quant il jouait, l’époque n’a plus rien à voir, encore une fois, c’est probablement à regretter, mais c’est comme ça (la la la la la).

      Maintenant, c’est certain qu’il n’est pas normal que l’info soit sortie avant l’analyse de l’échantillon B, qui a de toute façon confirmée celle du A. Mais la faute à pas de chance, dans ce cas là, ça me semble un peu facile, et le type qui vient à la radio pour s’insurger d’avoir été sali ferait pour moi mieux de dire également un truc du genre : « c’est vrai que j’ai aussi commis une erreur en ne déclarant forfait que le lendemain » (je suppose qu’il ne comptait de toute façon pas jouer avant de sortir). C’est tout, ça coute pas cher. De toute façon, en disant en gros qu’il avait retenu la leçon et qu’il allait désormais se mettre à fond dans l’entraînement, il admet implicitement son dilettantisme. Rien de grave du tout en fait, je crois en sa version sa sanction est d’ailleurs un quasi acquittement et c’est tant mieux. Mais avec son passif, l’entendre à la radio jouer la blanche colombe (ienne ?) m’a un peu irrité. You reap what you sow (snow ?).

      • karim 21 juillet 2009 at 23:06

        « Maintenant, si il croit qu’on ne boit que du jus de pomme aux soirées Bob Sinclar, il faut de suite le mettre sous tutelle »

        arf arf arf arf

  7. fieldog38 20 juillet 2009 at 22:46

    Article agréable à lire, qui de surcroit constitue un bon résumé de la semaine tennistique passée pour un vacancier sans connexion internet ;)

    En ce qui concerne la future tournée US, je ne vois absolument pas Chardy rééditait une performance significative car pourquoi serait-il exempt du syndrome « français » de l’irrégularité…?

    Toujours pour la même raison, Tsonga est pour moi (comme Karim d’ailleurs je crois) la déception de 2009. Rien à se mettre sous la dent hormiS 2 tournois 250 en début d’année. Bien maigre comparé à la finale de l’OA et la victoire de Bercy de 2008.

    • Cedric 21 juillet 2009 at 12:21

      Fieldog38

      Assez d’accord avec toi pour Tsonga. C’est comme Simon, on en revient un peu là. Surtout pour Tsonga… Si on se rappelle notre enthousiasme du début d’année, « et il va tout casser, et quelle puissance, et patati … »

      Bref, un peu décevant a mi-année surtout après Wimby où il n’a pas su trouver la solution face au lance roquette Karlovite

      Quant à Chardy, c’est sûr qu’il est menacé par le syndrome français, … peu en réchappe.

      Mais finalement, ce qu’on nomme le syndrome français frappe aussi partout dans le monde, …

      les Liubjicic, Blake, Ferrer, … ils sont nombreux à avoir longtemps squatté le top 10 sans avoir fait de grandes pêches,

      et puis les petits jeunes Ancic, Berdych, Baghdatis, et bientôt Verdasco, souffrent aussi pour le moins d’irrégularités.

    • Clément 21 juillet 2009 at 19:34

      A propos de Tsonga,

      Je vous trouve dur Fieldog38 et Cédric. Certes pas de perf exceptionnel de sa part mais il tient solidement son rang : 1/4 en Australie, 1/8 à Paris (sa pire surface). Seul son 3ème tour à Wim est décevant mais pas de bol d’avoir un aussi bon Karlovic dans sa partie de tableau quand le retour est pas sa principale qualité… Pour moi il ne vole pas sa place de 8ème mondial, et il ne faut pas oublier qu’il peut ressortir un énorme match à tout moment (Nadal A0’08, Djokovic cette année à Marseille). Je pense qu’il ira au moins en 1/8 à l’US, probablement en quarts et je lui laisse 25% de chances d’aller encore au-delà. En feu ce type est pratiquement inarrêtable et je veux bien mettre une pièce sur le fait qu’il gagnera un tournoi du GC un jour. Son meilleur niveau lui permet de l’espérer, même si ça restera du one-shot.

  8. Cedric 21 juillet 2009 at 12:29

    On focalise sur la France, parce quand on regarde les résultats sur 30 ans on pige pas pourquoi la palmares est si chiche

    C’est peut être le résultat d’un parti pris depuis des décennies concernant le haut niveau par une Fédé puissante et omni présente. Coincée par cet objectif de haut niveau moyen très élevé …peut être ne voit-elle pas que ce but d’homogénéité empêche -reste à déterminer en quoi ?- l’émergence d’un super champion. Elle préfère beaucoup de joueurs « moyens », que prendre le risque de n’avoir rien ou si peu pour espérer avoir un cador.
    Mais tuot cela reste flou, vague, difficilement argumentable, …c’est juste le sentiment que j’ai. Celui d’un organisme très centralisé, qui emploie beuacoup de monde qu’il faut donc occuper, mais un organisme qui a peur du vide.

    Pas d’usine à champion chez nous.
    Celui qu’au fond on a jamais eu. Snif !!
    ALors que ça éclot régulièrement un peu partout. Au Brésil et au Chili il y a peu, en Suisse récemment, en Ecosse et en Serbie encore plus récemment. Mais pas chez nous.

    … Non ce qui fait le mal français, c’est cette tendance à se suprotéger, et à ne pas parvenir avant al retraite sportive à sortir complètement du cocon protecteur …

    Le tennis françasi on dirait un film français d’auteur, tout en intériorité, tout en surveillance de son petit moi et de ses éruptives émotions.

  9. Cedric 21 juillet 2009 at 12:31

    pardon pour le
    « haut niveau moyen très élevé »

  10. Marc 21 juillet 2009 at 22:16

    Un grand bravo à notre valeureux n° 1 français, Gilles Simon, n°7 mondial, battu au 1er tour de Hambourg par le 120è mondial, un obscur Allemand entré dans le tableau via un Wild Ward.

    Je pense qu’il termine l’année hors des 20, et derrière Chardy…

  11. karim 21 juillet 2009 at 23:14

    J’ai lu un petit article dans le dernier Capital sur les activités sportives d’Arnaud Lagardère qui se barrent en couille. Il y est notamment question de l’allègement drastique de sa structure Team Lagardère et le licenciement de Champion et Hagelauer entre autre. Toutes les jeunes pousses encore en incubation ont été priées d’aller fleurir leurs bourgeons ailleurs et seuls Gasquet, PHM, Llodra et Cornet restent. Plus un nom ou deux je ne sais plus. S’il aime tant que ça le tennis qu’il investisse REELLEMENT dans une structure à la Bolletieri et sur le long terme, avec des entraineurs d’autres pays qui feront baigner les jeunes français dans d’autres cultures. Ce qu’il a tenté de faire ne pouvait que se casser la gueule.

  12. Jean 22 juillet 2009 at 01:54

    C’est vrai qu’on a eu beaucoup de joueurs placés depuis Noah mais jamais de super champion, quoiqu’il ne faudrait pas oublier Mauresmo. Mais c’est pas non plus le Royaume Uni ou l’Italie et la présence permanente de plusieurs joueurs dans le top20 reste encourageant. Un système fédéral qui aurait bien entendu intérêt à se diversifier, sans garantie de résultat car pour ce qui est de l’émergence de Top joueur, il semble quand même difficile de trouver des explications.

    Becker et Graf déboulent soudainement à 17 ans sans qu’il y ait la moindre tradition tennistique dans leur pays, la Belgique se permet de sortir simultanément deux championnes notables (Hénin et Clijsters), la Suisse Hingis et Federer, idem avec Kuerten au Brazil. Tous ça pour n’aboutir sur rien de durable en ce qui concerne l’Allemagne et la Belgique, aux locomotives ne sont pas forcement rattachés une masse de wagons, et ça ne semble pas être l’élément décisif en ce qui concerne la création d’une filière.

    Après Borg, la Suède a su placer un contingent de joueurs au top, avec Edberg et Wilander, la filière fédérale semble être au point mais la source s’est tarie sans s’être asséchée. L’exemple le plus dramatique est celui de l’Australie, nation majeure des 60’s/70’s où un Hewitt est je crois toujours n°1 national. Il y des structures, une culture, une tradition… qui en a pris un bon coup dans la gueule avec l’évolution du jeu moderne et la disparition du gazon.

    Noah a quand même eu pas mal d’influence mais au-delà de la technique, la qualité mentale et l’ambition exigées me semblent être difficiles à schématiser et à reproduire. L’aspect mental n’est c’est sûr pas forcement mis en avant ici. Mais la notion de filière nationale ne veut plus forcément dire grand-chose non plus aujourd’hui, et la moitié des joueurs de l’est actuels ont été formés chez Bollettieri, comme Haas, Safin a été formé en Espagne je crois, il ne faut plus raisonner en interne.

  13. karim 22 juillet 2009 at 10:23

    Safin a effectivement été formé en Espagne. Et Davydenko en Allemagne (si si). Haas formé aux USA comme tu l’as dit. Je pense que le problème des structures étatiques style fédérations nationales est qu’elles sont formatées pour amener simultanément plusieurs joueurs à un haut niveau moyen. Des structures privées comme Bolletieri Academy ou l’académie Moratoglu n’hésiteront pas à tout mettre en œuvre pour pousser un ou deux élèves brillants (Agassi ou Baghdatis) sans se soucier de l’équité par rapport aux autres promotionnaires qui ont moins de résultats. Meilleurs coaches pour eux, privilèges clairement consentis, petits soins du gourou. Vraie stratégie à deux vitesses et qui s’assume. Et surtout ces académies sont PRIVEES et PAYANTES, du moins au début. Les joueurs ne sont pas pris en charge, les parents suent sang et eau pour payer des sommes ahurissantes afin que leurs bambins percent. Ça déjà ça vous donne une autre perspective que celle du joueur brillant repéré par la fédé et qui intègre une structure nationale où il sera hébergé, nourri, blanchi, logé, entraîné sans jamais bourse délier.

    Les structures privées développent l’esprit de compétition. Le favoritisme clair et affiché pour les meilleurs, le changement de statut d’élève payant à joueur sous contrat avec l’académie, tout ça crée une émulation certaine. On peut aussi évoluer dans une structure plus petit mise en place par des parents qui en ont les moyens ou se les donnent, mais même de telles structures ont leurs limites. Sampras a rejoint les structures Bolletieri bien plus tard qu’Agassi, mais il les a rejointes quand-même. Il a mis son jeu en place seul dans son coin avec ses entraîneurs privés, mais à un certain stade il a eu besoin de cet esprit de compétition, de se frotter aux meilleurs.

    Le système fédéral pour moi c’est le socialisme. Beaucoup de gens moyennement heureux. Et les structures privées c’est le capitalisme. Deux heureux en tout et pour tout pour dix qui vont crever pour assurer ce bonheur.

  14. Jean 22 juillet 2009 at 11:45

    J’avais commencé un truc sur Bollettieri mais je n’arrive pas à finaliser et je ne suis pas sûr des apports du texte.

    Mais ces histoires de formation sont très intéressantes. Par exemple, je ne sais pas du tout si le paquet espagnol depuis les 90’s (A Sanchez, Bruguera, Costa, Moya, Nadal…) a quelque chose à voir avec la fédération, je crois que les Sanchez ont créé une structure plutôt influente…

    Tu as raison, il est « moralement » difficile à une structure étatique de privilégier un élève même très doué. Il est par contre important d’avoir une structure fédérale forte par laquelle passe généralement le prime apprentissage, et qui permet une égalité dans les origines sociales. Après, il n’est pas sûr que cela suffise, j’ai du joueur français l’image d’un type techniquement plutôt complet mais qui effectivement n’est pas taillé pour le combat psychologique (Gasquet, Boetsch, Forget,…). Mais même dans une structure lourde comme une fédé, un type un peu visionnaire avec pas mal de charisme peut amener une génération au top (appât pour Franck-V : il s’appelle comment déjà, le Suédois ?).

    Mais comme tu le dis, les structures privées font aussi le tri sur l’origine sociale des joueurs, former un tennisman coûte assez cher. Pour un type comme Sampras, je ne dis pas que ses parents roulaient sur l’or, mais sa formation a du représenter pas mal de sacrifices, comme chez les Williams même si daddy a rapidement mis en place une politique commerciale autour de ses phénomènes. Comme pour ceux qui souhaitent intégrer le NBTA : 1 900$ la semaine de stage !!! A ce prix-là, on peut penser que le tennis se prive également d’un bon nombre d’athlètes qui préféreront une filière moins coûteuse comme l’athlé et le basket. Même si la politique de Bollettieri reste de prendre en charge les meilleurs, ils faut déjà qu’ils viennent (ou qu’ils soient repérés) et que la structure jouisse d’un pouvoir d’attraction suffisant pour attirer ces (parfois très) riches stagiaires qui la font tourner. Sur place, ça a un côté camp de vacances international de riches, la Floride est très bien placée pour ça.

    J’ai lu pas mal de truc sur Bollettieri qui organisait auparavant des stages estivaux et qui franchit le pas en grande partie parce qu’il est tombé sur une pépite à laquelle il croyait beaucoup : Jimmy Arias (à 13 ans) auquel se sont ajoutés Carling Bassett et Aaron Krickstein. Et également parce que le gars a acquis des relations d’affaires qui lui ont permis de monter d’emblée un truc conséquent, il a revendu la NBTA au groupe IMG en 87 après seulement 10 ans d’existence (en en gardant le contrôle). Mais c’est vrai que l’émulation qui en résulte est certainement profitable et plus en accord avec la jungle du sport de haut niveau que l’esprit fédé. Et puis un joueur ne peut de toute façon pas rester dans le giron fédéral très longtemps.

    La filière universitaire souvent florissante en athlé et basket ne semble par contre pas trop efficace au tennis, il est pas en partie passé par là, McEnroe (chasse au Ulysse) ?

  15. Guillaume 22 juillet 2009 at 12:00

    Hé ben Jean, c’est plus des commentaires là, c’est de la maçonnerie lourde !!!

    Moi j’dis, l’info de la semaine, c’est la retraite de Nathalie Dechy. Mine de rien, elle reste la dernière Française en date gagnante en GC (US Open en double en 2006 et 2007).

    Au fait, il me faut encore un volontaire pour un tops/flops (si ça c’est pas du comique de répétition…) !

    • karim 22 juillet 2009 at 12:08

      Pas de top flop pour moi, par contre si tu peux nous donner un update du calendrier des parutions. J’ai quelque chose dans le crâne pour samedi si c’est ouvert. let me know.

    • Guillaume 22 juillet 2009 at 13:31

      Propose toujours. On a jamais trop d’articles en prévision.

  16. Alex 22 juillet 2009 at 12:04

    Todd Martin et Mikael Pernfors,je crois sont sortis de ces filières universitaires.En tout cas peu de vrais champions.

    • Guillaume 22 juillet 2009 at 13:31

      J’ajoute : Benjamin Becker… et Paul Goldstein.

      Qui dit mieux ?

  17. karim 22 juillet 2009 at 12:31

    Le tennis n’est pas un sport universitaire type, il nécessite trop d’individualisme pour se fondre dans le moule universitaire. Les sports collectifs et l’athlé sont parfaitement définis pour ça.

    Bob Brett avait une structure en France il y a quelques années, je n’ai pas vu qui que ce soit de valable en sortir. Ou alors était-ce plutôt orienté amateur et stages de tennis, sans hébergement des joueurs et préparation de professionnels?

    Je pense que plus que l’entraînement technique et les heures sur le court, le discours tenu aux joueurs, leur préparation psychologique et la philosophie de jeu font la différence dans les formations. La fédé ivoirienne a eu George Goven comme entraîneur pendant quelques années. Il a donné des bases solides ou a perfectionné la technique des cinq ou six joueurs potentiellement ATP »ables » que nous avions. Mais ça stagnait. Il a été remplacé par un américain du nom de Brabeneck (ortho?). Les similitudes avec Bollettieri étaient troublantes, notamment du fait qu’il ne savait pas tenir une raquette non plus, à la différence de George. C’était nettement plus dur physiquement comme entraînement et le concept de l’entraîneur copain avait fait long feu. De la discipline, du nerf, de le niaque. Et un jeu nettement plus orienté vers l’offensive et la prise de risques, l’agressivité sans trop s’attarder sur les aspects purement technico-académiques. J’avais suivi tout ça de près parce que je fréquentais beaucoup le centre de la fédé à l’époque. Avec les mêmes joueurs on changeait totalement de philosophie et je dirai même d’ambition.

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