Il était le plus vieux vainqueur d’un tournoi du Grand chelem encore en activité. Avec son Roland-Garros 1998, plus belle pièce d’une armoire à trophées remplies de 20 breloques, il était même le dernier vainqueur d’un Majeur dans les années 1990 à n’avoir pas raccroché. La dernière survivance d’une ère passée, quand les surfaces ne différaient pas que par leur couleur, quand l’Oncle Sam régnait encore sur le tennis, quand le jeu ne s’encombrait pas d’une quelconque classification d’un « plus grand joueur de tous les temps ». Avec la retraite de Carlos Moya, c’est une page qui se tourne. Lleyton Hewitt devient le doyen des vainqueurs en Grand chelem, juste devant Juan Carlos Ferrero, Roger Federer et Andy Roddick qui se tiennent dans un mouchoir de poche. Et en même temps que ces gars-là deviennent les papys du circuit, c’est nous qui prenons un coup de vieux.
Comme la plupart des joueurs Espagnols, le Majorquin Carlos Moya a préféré faire ses classes en Challenger plutôt qu’user ses fonds de culotte sur le circuit junior. A peine un an après être passé professionnel, il réalise ses premiers « coups » : titre à Buenos Aires, demi-finale au « Godo » de Barcelone, finale à Munich en battant au passage celui qui est alors l’ogre de la terre battue, Thomas Muster. De là à imaginer le séisme qu’il allait provoquer début 1997… Alors que l’Open d’Australie se déroule sous une canicule extrême, le genre de cagnard dont seules les antipodes ont le secret, Carlos Moya élimine d’entrée le tenant du titre Boris Becker. Un soupçon plus frais que l’Allemand, il s’impose 6/4 au cinquième set. « Charly » » est en forme… et en confiance : tour après tour, il progresse dans le tableau, jusqu’à laminer en demi-finale le N°2 mondial – et finaliste 1996 – Michaël Chang. L’aventure Moya s’arrêtera en finale. La marche est trop haute, l’adversaire trop rompu aux joutes pour le titre du dernier dimanche ; Pete Sampras ne fait qu’une bouchée de lui.
De retour d’Australie, Moya réalise rapidement l’ampleur de ce qu’il a réalisé ; avec sa belle gueule, son profil aquilin encadré de cheveux longs, l’attente suscitée est énorme en ces temps où « España » rime avec Bruguera, Arantxa et Conchita. Carlos Moya amène la touche flamboyante qui manquait cruellement à ses aînés, un physique avenant apte à convertir les filles au tennis et surtout un jeu aux antipodes de la lime chère à l’école espagnole : très bon serveur, doté de l’un des plus gros coups droits de sa génération (excellent en décalage notamment), pas maladroit au filet, seul son revers peut être taxé de coup « faible », bon coup de remise mais sur lequel il réalise peu de coups gagnants. Bref, Moya n’a pas le profil du terrien typique, celui qui balaye les lignes de fond de court et ne quitte le court qu’à la nuit tombée, après avoir consciencieusement maculé de terre son short et transformé son T-shirt en un torchon détrempé. Il possède au contraire les caractéristiques du joueur polyvalent, au point que le voir briller sur le Rebound ace australien n’a quand on y réfléchit rien d’une surprise. Avec Moya et le Barcelonais Alex Corretja, les Espagnols comprennent tout à coup que bien jouer partout ne signifie pas forcément devenir moins bon sur la surface mère, contrairement à ce qu’avait toujours clamé Sergi Bruguera quand il affirmait « Je ne veux pas progresser sur surfaces dures pour ne pas devenir moins bon sur terre ».
L’exploit australien vite digéré, Moya se stabilise dans le Top 10 grâce à une victoire sur le ciment de Long Island et des finales à Indianapolis, Bournemouth, Amsterdam. Qualifié pour le Masters de fin d’année, il perd en poules sur Patrick Rafter (N°3), mais bat Thomas Muster (N°9) et surtout le N°1 mondial Pete Sampras, futur vainqueur du tournoi (6/3 6/7 6/2). Qualifié pour les demi-finales, il échoue sur Evgueni Kafelnikov.
Carlos Moya est ambitieux et confirme en 1998 qu’il vise ni plus ni moins que la première place mondiale. Son troisième titre ATP sera un Master series, et pas n’importe lequel : Monte-Carlo, l’antichambre de Roland-Garros. Thomas Muster (6/3 6/0), Hicham Arazi (6/1 6/1), Evgueni Kafelnikov (6/2 6/3), Alex Corretja (6/3 6/2), Richard Krajicek (4/6 6/1 6/4) et Cédric Pioline (6/3 6/0 7/5) se font tous rouler dessus. Abordant Roland-Garros en partageant l’étiquette de favori avec Pete Sampras et Marcelo Rios, l’entame de tournoi du Majorquin est anecdotique puisque il n’affronte pas le moindre joueur du Top 100 avant les quarts de finale ! Mais l’affiche qui nous attend ce mercredi 3 juin 1998 est de nature à révéler les champions : c’est ni plus ni moins que Marcelo Rios, l’homme fort du début d’année (finale en Australie, victoires à Indian Wells, Key Biscayne et Rome), qui attend Carlos Moya. Pete Sampras depuis longtemps déjà éliminé, on joue presque pour le titre ce jour-là sur le Chatrier. Mais comme souvent avec Rios il y aura tout dans ce match : les coups de génie (il remporte le second set 6/2, mène encore 2/0 au troisième), avant les coups de Trafalgar : Moya a le mauvais goût de se battre, ce qui agace le Chilien. Et c’est le rebondissement comme seule la terre battue en a le secret : Moya aligne six jeux de suite, gagne le troisième set 6/2. Rios est clairement frustré et s’inclinera en quatre sets à l’issue d’un match décousu (6/1 2/6 6/2 6/4). Carlos Moya doit maintenant assumer le statut de grand favori du tournoi… Ce qu’il va faire avec brio face à ses compatriotes Félix Mantilla, 15e mondial et écarté en quatre sets, et Alex Corretja le dernier dimanche, à l’issue d’une terne finale bouclée en trois sets : Moya était trop fort et Corretja trop bien élevé pour vouloir gâcher la fête de son ami (voir).
L’été qui suit ce premier sacre en Grand chelem est laborieux. Moya subit le contrecoup de l’évènement parisien, fête ce titre comme il se doit et répond favorablement à toutes les sollicitations en Espagne. Il se découvre à l’aise sur les plateaux télés, au point qu’il fera par la suite quelques apparitions dans des films et séries. Porté disparu sur les courts après Roland-Garros, il va pourtant refaire surface à la manière des grands : en Grand chelem. A l’US Open, il atteint les demi-finales après avoir sorti Chang, Corretja et Larsson. Il terminera sa saison par une finale au Masters, finale durant laquelle il mènera deux sets à rien mais qu’il perdra pourtant face à un Alex Corretja qui avait ce jour-là exceptionnellement décidé de se révolter.
Une défaite qui relèvera finalement de l’anecdote car, fort de sa régularité dans les grands tournois, Carlos Moya devient au soir d’une finale d’Indian Wells 1999 le seizième N°1 mondial de l’histoire, le premier venu d’Espagne. Une accession au trône qui se fête. Beaucoup. Se double d’une petite décompression, aussi, l’objectif suprême enfin atteint. Dans ces conditions, la suite de la saison ne peut être qu’en dents de scie : une belle demi-finale de Masters series à droite, (voir), des défaites prématurées à gauche, et au final un titre à Roland-Garros abandonné dès les huitièmes de finale à Andre Agassi, match dans lequel il s’effondre inexplicablement alors qu’il menait tranquillement 6/4, 4/1 double break, facile. Trop facile. L’Espagnol oublie d’enfoncer le clou, sort quelque peu du match, perd finalement ce set 7/5, abandonne le troisième sur le même score, et s’effondre finalement 6/1 au quatrième face à un Agassi qui ne ratait plus rien (voir). En quelques mois, Moya est passé de l’euphorie au doute, découvrant de manière abrupte que le leadership est encore plus difficile à conserver qu’à conquérir. Ou comme il dira plus tard, dans une explication de texte qui éclaire sans doute sur la trajectoire de bien des joueurs : « « Il y a ceux qui veulent devenir numéro 1, et ceux qui veulent le rester pour marquer l’histoire. Je n’entrais pas dans cette seconde catégorie ». Il n’aura passé que deux semaines à la première place mondiale.
Pis, il se blesse sérieusement au dos en fin de saison. L’opération est inévitable. Passage sur le billard, puis repos forcé, sa carrière plonge dans les profondeurs. 2000 est une année difficile, ponctuée par la déception de n’être pas sélectionné en Coupe Davis et de regarder depuis le canapé ses potes Corretja, Costa, Balcells, des gars à qui il mettait la misère peu de temps auparavant, ramener ce Saladier d’argent espéré par tout un peuple depuis près de cinquante ans, emmenés par un petit jeune de 20 ans, Juan Carlos Ferrero. Moya expliquera bien plus tard avoir été blessé de n’être pas sélectionné pour prendre part à l’aventure. Mais, blessé au moment où une équipe se créait, il avait raté le train et le triumvirat Duarte – Perlas – Avendano, qui se partageaient alors le capitanat de l’équipe espagnole, n’avait pas voulu le retenir.
Moya va mettre du temps à revenir. Il se reconstruit pas à pas. Le moment charnière, celui où il refait vraiment surface, c’est Monte-Carlo en 2002. Dans ce tournoi qu’il a gagné quatre ans plus tôt en laminant ce qui se faisait de mieux à l’époque, il manque refaire le coup, tombant Lleyton Hewitt, Alex Corretja, Marat Safin et Tim Henman. Seul Juan Carlos Ferrero, qui s’affirme alors comme le meilleur terrien du moment, parvient à l’arrêter en finale. Battu en cinq sets par Guillermo Canas à Roland-Garros, il se console en remportant peu de temps après le Masters series de Cincinnati. En finale, il bat de nouveau le N°1 mondial Lleyton Hewitt. Une tendance qui ne va pas se démentir : Carlos Moya sera la bête noire du Hewitt période leader du tennis mondial (trois victoires pour une seule défaite).
La seconde période dorée de Carlos Moya vient de débuter : elle comprendra un troisième et dernier titre en Masters series, à Rome ; un titre, forcément prestigieux à ses yeux, à Barcelone ; une finale à Miami ; une nouvelle demi-finale au Masters (voir) ; une place de quatrième mondial occupée plusieurs mois durant ; et surtout une Coupe Davis en 2004, revanche contre le sort et aboutissement pour Moya, fer de lance de son équipe cette année-là (voir). A ses côtés dans l’équipe, on découvre alors un jeune gaucher venu comme lui de Majorque et qu’il a pris sous son aile : Rafael Nadal. Ils s’entraînent ensemble depuis que « Rafa » est ado et c’est à l’aune de Carlos Moya que le neveu de Miguel Angel étalonnera ses ambitions futures. Au point que l’élève dépassera plus tard le maître, mais c’est une autre histoire…
Curieusement pourtant, Moya ne brille plus en Grand chelem ; sans qu’il y ait réellement une explication au phénomène, ce Moya qui ne quitte guère le Top 5, qui brille en Masters series et en Coupe Davis, ne passe plus les quarts de finale en Grand chelem, lui qui y était justement meilleur que partout ailleurs lors de sa « première carrière ». Il pourra notamment nourrir des regrets à Roland-Garros ; si la défaite contre Martin Verkerk en 2003 peut être nuancée par le fait que personne n’aurait sans doute battu Juan Carlos Ferrero cette année-là, il n’en va pas de même pour 2004. Ferrero lessivé par une varicelle, le titre semble devoir se jouer à trois, selon une configuration assez identique à 1998 : un N°1 mondial très attendu mais sans réelles références Porte d’Auteuil, Roger Federer remplaçant Pete Sampras ; un épouvantail des douze derniers mois sur la surface, Guillermo Coria endossant le costume de Marcelo Rios (en remarquera que le parallèle s’étend jusqu’au caractère des deux loustics), et Moya en arbitre de tout ça. Le tirage au sort choisit pourtant de s’en mêler et place – comme en 1998 toujours – Moya et Coria dans le même quart de tableau. Federer éliminé prématurément – comme en 1998 enfin – l’on se retrouve dans la configuration identique lorsque le vainqueur de Monaco et celui de Rome se retrouvent en quarts : le titre pour le vainqueur. Mais Coria sera simplement trop fort ce jour-là. Deux fois dans les deux premiers sets, il reprendra le service de l’Espagnol alors que celui-ci servait pour le set : celui que l’on surnomme « Mini-Moya » se qualifiait en trois sets pour les demi-finales et, vu son niveau à cette époque, semblait bénéficier d’une autoroute vers le titre…
Sa victoire en Coupe Davis acquise, Moya recule assez nettement dans la hiérarchie dès 2005, ce que confirmera encore 2006. C’est donc une réelle surprise de le voir s’offrir un retour dans le Top 20 en 2007, suite notamment à des quarts de finale à Roland-Garros et l’US Open et à une dernière victoire en tournoi, sa cinquième à Umag. Les blessures l’empêcheront hélas de s’offrir des adieux dignes de ce nom. En délicatesse avec son épaule dans un premier temps, opéré ensuite à un orteil, il n’a jamais pu réellement revenir, malgré quelques tentatives à oublier au début de cette saison. A presque 34 ans, Carlos Moya s’apprête, selon ses propres mots, à quitter le circuit « heureux et très impatient de passer à la suite. » La suite ? Le champion espagnol, en couple avec une actrice espagnole, s’apprête d’ici peu à pouponner.
Champion marquant du tournant de millénaire, ayant tutoyé tant Pete Sampras que Roger Federer au sein de l’élite mondiale, Carlos Moya était un joueur attachant, un gars réputé simple, pote avec un peu tout le monde sur le circuit et distingué plusieurs fois du prix Arthur-Ashe saluant les actions humanitaires des sportifs. Sans doute aura-t-il au final trop peu gagné aux yeux des spectateurs les plus exigeants. Mais au-delà de ça le vainqueur de Roland-Garros 1998 respirait l’humilité et le charisme. Ou en un mot comme en cent : juste la classe.
• Roland-Garros 1998
• Monte-Carlo 1998
• Cincinnati 2002
• Rome 2004
• Buenos Aires 1995 – 2003 – 2006
• Umag 1996 – 2001 – 2002 – 2003 – 2007
• Long Island 1997
• Estoril 2000
• Acapulco 2002 – 2004
• Bastad 2002
• Barcelone 2003
• Chennai 2004 – 2005
• Coupe Davis 2004
• Finaliste Open d’Australie 1997
• Finaliste Masters 1998
Richard qui succombe sous le poids de sa propre grandeur, 14 places gagnées en un challenger, c’était trop, 25 de plus avec ce 250 pour passer 43, ce n’était pas humain , il préfère aller crescendo connaissant à la perfection son ordre de marche, 150 pts de plus et un bond de 18 pour passer 50°, juste énorme!!
Je ne sais plus qui disait hier que le propre d’une Kuerten et d’une Verkerk, c’est qu’on ne les voit pas venir. C’est un peu pareil avec la gasquette, on a beau être au courant, savoir que le scénario est immuable, l’effet de surprise fonctionne toujours.
Richard, le champion que la france attend, Coluche aurait rajouté: tu lui diras qu’elle m’attende pas, je vais être en retard aujourd’hui.
Et si tu vois le président de la république, tu lui diras qu’il me rende mon peigne!
Il est tout le temps comme ça Verdasco ou il fait un sketch ?
Les deux, mon capitaine. C’est juste que c’est un sketch trèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèès long.
Il se croit à Madrid ou quoi?
Match de loser, public de loser, c’est la Merveille ce match. Richard revient. Difficile de dire qui est le plus petit bras.
Ils mériteraient de jouer demain à 11 heures sur le court numéro 20 demain. Ca va se finir au tie-break cette affaire.
Ace sur 2de balle. 5-5.
« Le Champion que la France -de Nice de 90 ans- attend » est là!
Bravo Richard, tu peux venir à RG sans aucune pression, tout ce qui peut arriver est du bonus.
39 places en 2 semaines… eh beeee
En plus, il lui faut pas 3 plombes pour aligner un top10, celui-là.
Quant à Verdasco, bien tenté mais ça sent le tournoi de trop, peut-être serait-il plus raisonnable de laisser la place en 1/4 RG à un joueur qui sera plus frais et moins docile face à son maître… espérons-le.
Comment qu’il vous a fermé votre caquet, le Ritchie ! Et qui c’est qui fait service volée sur terre ? Et qui c’est qui met le public niçois en transe ?
1962 : Dizzy on the french riviera http://www.youtube.com/watch?v=cWDxU813wd0
2010 : Ritchie on the french riviera
Tremble Andrew, the limit is the sky…
Juan les Pins n’est pas très loin, c’est l’effet festival jazz.
Il veut arriver TS pour Wimbledon épicétou
Oui c’est son secret objectif. Et dorénavant c’est accessible pour lui. Doucement avec la gasquetmania qui s’empare petit à petit du site.
Le gus qui sauve des balles de 5-1 dans le 3° :-), dis adieu à la casquette, Richard!
bravo à richard ! Verdasco s’est sabordé tout seul et à montré son côté grognon des mauvais jours quand il perd, pas beau, pas beau du tout !
gachassin est possiblement plus petit que moi, et je suis pas grande !
Il est plus petit,je confirme
J’ai regardé les deux derniers sets et c’était très agréable comme match, beaucoup de points gagnants des deux côtés, des grosses fautes aussi mais il y avait du vent alors on les pardonnera… Gasquet a joué très intelligemment dans le 3ème set, il se sentait cramé physiquement, alors il a cessé de courir après toutes les balles de V. et s’est concentré sur les points importants, et ça a payé. Verdasco a été assez ridicule au niveau de l’attitude, en se mettant le public à dos et en sortant de son match alors qu’il avait break d’avance et 3 balles de double break.
M’enfin, moralité, les deux vont arriver cramés à Roland.
On croyait avoir tout dit sur Richard hein?
Non, il écrit une autre page de sa légende. Ceux qui disent que Richard est un joueur banal se trompe évidemment, avec un physique de chèvre, il est capable de faire des jolies choses.
Ca va faire un Top 20 d’ici 2 mois ça, peut-être tête de série à Wimbledon.
Il prendra sa retraite dans 5-6 ans sur un dernier petit coup d’éclat, et on se demandera pourquoi. Parce-que Richard.
Richard sera proche de la 40è place, s’il arrive a passer murray et s’offre au moins un 3è tour, et 1/4 de F sur gazon avant wimb, il aura une tête de série pour wimb. autrement il ira sans doute jouer un challenger sur gazon, enfin j’espère !
Avec ma courte vue je n’avais pas compris la stratégie de Ritchie (indispensable le « t » messieurs les censeurs). En fait la pression franchouillarde est insupportable à RG et il a tiré un trait dessus : ce sont deux semaines de repos pour lui. Il mise son milieu de saison sur Wimby où la demi-finale lui tend les bras. Rigolez, rigolez…
exact Ulysse!
Ritchie apres 2 semaines de labeur(fructueux) arrive plus que cramer pour Roland.
Tous les pro qui ont une réel ambition pour un GC se laisse au moins 1 semaine de repos.
Bravo Richard! J’avais étein mon téléviseur à 3-0 dans le 3ème set, pensant qu’il le perdrait 6-1 vu comme il avait l’air physiquement à bout. Ces matchs au couteau, excepté celui contre Roddick à Wimbledon, il les a tous perdus ! Donc de bonne augure pour la suite de la saison… mais attention, Verdasco n’est pas réputé pour son mental ! S’il récupère d’ici Roland, il a toutes ses chances contre Murray !
Sinon, rien à voir avec le tennis, mais je me permet de poster cet article de l’équipe, relatant le pari complètement fou d’un coureur : http://www.lequipemag.fr/EquipeMag/Reportages/PORTFOLIO_52-marathons-en-52-semaines.html
C’est avec des hommes comme eux qu’on aime le sport !
Hallucinant ce type. Il va bien finir par exploser un record à ce rythme, s’il le tient évidemment!
Il doit avoir un(de) bon(s) sponsor(s) pour ce tour du monde.
Je pense que Gasquet sera cuit pour Roland. déjà qu’aujourd’hui c’est grâce au pétage de câble de Verdasco qu’il s’en est sorti…
En revanche, il a montré qu’il avait retrouvé un mental et il va sans doute faire très mal sur gazon où peu de joueurs savent jouer correctement. Certaines têtes de série vont regarder avec appréhension leur premier tour à Wimbledon…
Bien contente pour Richard. Il a su tenir dans un match mal embarqué même si Verdasco l’a bien aidé. D’ailleurs j’ai été déçue par l’attitude de l’Espagnol qu’on dit fair-play. Quelle idée de provoquer ainsi le public ? Il ne faisait pas la fine bouche à Madrid.
Les deux vont arriver cramés à RG; Gasquet, on peut comprendre son choix de jouer Nice mais Verdasco … no comment.
Je pense que Richard a une chance face à Murray mais j’ai peur qu’il ne tienne physiquement.
Peut-être qu’ils feront jouer Richard MARDI. Si c’est le cas, tout est possible.
En tout cas, ça doit lui faire un bien fou de remporter ce tournoi.
J’espère aussi qu’il jouera le plus tard possible pour qu’il récupère bien. On aura du suspens si c’est le cas.
Je n’ai pas vu la finale de Nice. Qui peut m’expliquer ce qu’il s’est passé entre Verdasco et le public?
Pour le coup Gasquet a vraiment joué intelligemment au 3ème et a développé du beau tennis dans les 2 premiers. Cette semaine il a joué bien mieux que top 50. Le problème avec richard c’est qu’on est pas sur qu’il ne redevienne pas gasquette au prochain match (indépendamment du fait que ce soit à RG contre la murène).
Sinon Verdasco a prouvé que c’était un gros con. Insulter le public d’un tournoi en France un jour avant RG…ca montre qu’il n’a vraiment rien compris. Même si sur le coup le public niçois a été du niveau de celui madrilène
Eh bien Verdasco était vraiment vénère de voir Richard revenir, particulièrement furax de la pause kiné, il lançait des insultes à l’encontre de Richard (« pédale » notamment), imitait sa claudication… Suite à quoi il s’est fait copieusement siffler, et a continué à interpeller le public en les traitant abondamment de « fils de pute de français ».
Même si ça a contribué à déconcentrer Richard (double faute sur un de ses cirques), il s’est heureusement puni tout seul. Ce garçon devrait consulter le médecin de Serena Williams, ils souffrent des mêmes troubles…
Il ne reste plus trop de domaines dans lesquels Verdasco serait nobélisable maintenant.
en même temps, ce sont des caleçons qu’on lui demande de vendre. Testo power, il tient le cap.
Tu es une source d’info précieuse Patricia…
Des slips en ce qui concerne Fernando plus exactement. Permettez-moi d’aider Patricia à relever encore le niveau de culture de ce site.
http://www.lingerie-slip-calecon.com/photos-kellan-lutz-pour-calvin-klein-mehcad-brooks-et-fernando-verdasco-8046/
A mon avis, Fernando a se fait porte parole de Toni avant RG, comme l’autre là, le sponsor montres, au cas où son insistance à rappeler la bêtise du public français n’aurait pas été bien captée
Ça ne va pas plus loin, il ne connaît pas personnellement les mamans du public, même si il se pense spécialiste en ce domaine
Blague à part, à la remise des trophées, y’a eu un discours?
J’ai en effet entendu distinctement quelques « puta madre »
Etrange que l’arbitre n’intervienne pas du tout?
Déclaration de Verdasco après le match: « devant un autre public, sur un autre court, il n’aurait jamais gagné le match », voilà du mental de champion, capable de se remettre en question pour avancer.
Ça promet une belle ambiance pour la coupe davis.
Roland Garros s’annonce sous les meilleurs auspices pour les (gauchers) espagnols
Je en parle pas espagnol mais ça confirme mon impression. Un vrai c… ! Quant aux insultes sur Gasquet, une honte. D’ailleurs ses déclarations d’après match prouvent qu’il est mauvais perdant.
Ce joueur me déçoit. Quand je pense qu’il passe pour fair-play…
Le match le plus intéressant à priori ce dimanche est le Benetteau – Gulbis. Benetteau dans un contexte RG est idéal pour tester Gulbis.
Tiens, je mes faisais la même réflexion, collègue!
Espérez pas voir ce match sur France Télés, y’a Rezai prévue à la même heure!!
« Nous quittons le match Benneteau-Gulbis à 2 sets partout, 5 jeux partout et 40A, pour suivre la Française Aravane Rezai, grand espoir de titre pour le tennis tricolore, qui obtient à l’instant une balle de double break face à la peu connue mais redoutable Canadienne El Tabakh »
Non, mais c’est normal, tout le monde s’arrête quand l’Aravane passe.. j’ai dit, TOUT le monde!
http://i50.tinypic.com/2qlb9fn.jpg
Bennet’ est pour moi l’un des joueurs dont les résultats sont les plus dénués de logique.
Peux-tu Nath développer cette remarque cryptique pour le profane ?
Disons que je n’ai pas l’impression qu’un style de jeu lui pose plus de problèmes qu’un autre. Il est capable de faire de très bons matches, ainsi que de très mauvais, sur toutes les surfaces (avec peut-être une exception pour le gazon où il n’a pas l’air très bon). Et le classement de l’adversaire n’a rien à voir avec le fait qu’il finisse par gagner ou perdre.
Je trouve que c’est plus marqué pour lui que pour la moyenne du circuit.
Bon, puisque c’est toi qui poses la question, je suis allée voir quelques chiffres. Il y a un site que j’aime bien qui donne la fiabilité de chaque joueur en tant que favori et outsider (d’après les côtes des book) selon certaine critères. J’ai comparé avec Troicki qui a un classement semblable. Le serbe a une fiabilité de l’ordre de 80% dans les 2 cas alors que pour Bennet’, c’est du 67% (favori) et du 59% (outsider), ce qui fait une sacrée différence !
Bref je n’arrive pas à le cerner. T’y arrives toi ?
Le site dont tu parles m’intéresse.
Benneteau me paraît très « français » dans son comportement :
- Survolté par la difficulté, dopé par des circonstances où il se voit en héro (il a battu Federer même si c’était le Federer de Bercy…).
- Inquiet quand il s’agit juste de faire le boulot (il perd souvent contre des top>100).
Comme tu le fais remarquer il peut donc être un underdog redoutable – dans 41% des cas si j’ai bien compris tes chiffres.
Yep, 41%, redoutable !
http://www.tennisprediction.com/index.php
Merci pour le site. Je vais vérifier certaines de mes idées gratuites.
Je ne sais pas quand Llodra joue contre Belluci mais je le verrais bien faire un bon tournoi. Il a battu 7-6 6-2 Ferrer (certes en exhibition) et il joue toujours très bien en France.
L’attitude de Verdasco a été vraiment lamentable hier : il ne s’est pas contenté d’insulter le public mais aussi Gasquet, le traitant de « pédale ».On se demande à quoi sert l’arbitre dans ces cas là, alors qu’il était juste à côté et qu’il est hispanophone.
Fernando a décidément bien une cervelle de moineau mais bien joué Ricahrd qui fait donc la moitié du job, celle qui consistait à gagner ce match d’éclopés contre un Top 10 aussi cramé que lui. Vu la manière dont il l’a faite en remontant au troisième, cela mérite les félicitations du jury. Maintenant, il a l’autre moitié du job à faire, plus difficile: sortir Murray d’entrée. Cela ne me parait pas impossible qu’il y arrive et c’est ce que Jo avait fait à l’OA08 mais il est vrai que Murray était alors 9ème mondial ou qq chose comme cela..
Le faisant, il rendrait un grand service à Jo et ce ne serait pas la première fois qu’un joueur français ferait la courte échelle à un autre et lui donnerait ainsi un sérieux coup de pouce pour tenter d’aller au bout. C’est bien ce que Roger Vasselin avait fait pour Noah. Dommage pour Roland que Gasquet ait joué et gagné dix matchs en onze jours car de ce fait, même s’il donne tout ce qui reste pour essayer de battre Murray mardi, il ne restera sans doute plus grand choses ensuite..
Fernando lui n’est guère plus reluisant et même moins. Il n’ira pas en quarts et sa défaite sera saluée comme il se convient par le public de Roland Garros. S’il passe le premier tour, il rencontrera probablement un autre joueur français au second: Serra, puis, s’il passe, Kohly. J’en viens à souhaiter la victoire de Serra au second tour…
Tsonga n’aura peut-être même pas besoin de Gasquet…
http://www.timesonline.co.uk/tol/sport/tennis/article7133439.ece
Sinon le site ATP, lapsus savoureux
» « After Bordeaux, I didn’t think about winning here, » said Gasquet. « So I am very happy to have won and to have added a sixth title. Mostly, because it was a match of enormous intensity and being able to comeback was special. »
The 23-year-old Swiss resident has an 18-11 match record on the season. «
Je ne vois pas le lapsus.L’ATP donne toujours le lieu de résidence des joueurs, à croire même qu’ils insistent là dessus pour les montrer du doigt. Souvent, par exemple ils parlent du résident monégasque pour parler de Djokovic ou d’autres…
» The 23-year-old Swiss »
Oui mais on lit rarement the 28 year old Emirati… même si c’est à mi-temps.
Et les Anglais évitent aussi de parler de Murray, autrement que.. an english (british?)man …in Miami, à la rigueur..
Je crois que Murray est fiscalisé en écosse. Ça m’avait aussi étonné qu’ils fassent des périphrases à partir des lieux de résidence des joueurs. D’ailleurs on voit que tous les joueurs français sont en Suisse, à l’exception, il me semble, de Llodra et Chardy.
On va ranger ça dans les figure de style visant à éviter les redondances, comme signalées sur 15LT
Nadal, l’Espagnol, le taureau, le Majorquin , le Manacori, le natif des Baléares etc..
Il nous manquait juste le lieu d’imposition pour varier
C’est Cochran qui m’avait fait une remarque du genre
Vu dans mes boules de cristal ce matin. Criquet et Becerra vont se retrouver en finale! Nouvelle lutte de grande intensité et le paradis pour le Français. Fernando au micro, après avoir reçu son plateau, s’adresse à Richard devant le monde entier: « Me cago en la puta madre que te pario!!! »