La saga de l’ère Open – Acte II : Lamar Hunt

By  | 20 février 2019 | Filed under: Histoire

Dans l’imaginaire collectif, l’année 1968 est généralement présentée comme le début de l’ère Open. Dans l’histoire du tennis, les records antérieurs à 1968 sont, pour la plupart, entachés d’une suspicion quant à leur signification, car ces records ont été établis dans le contexte de deux univers radicalement séparés, celui des amateurs et celui des professionnels. Mais, dans la pratique, 1968 n’est que le début d’une période agitée qui va s’étaler sur toute une décennie, au cours de laquelle l’ITF, instance internationale « officielle » du tennis, va faire émerger les contours du circuit professionnel tel que nous le connaissons aujourd’hui. Voici une esquisse de cette histoire, racontée par le prisme de ceux qui l’ont impulsée. Ici, Lamar Hunt.

lamar-hunt

Les deux nouveaux venus

Avant d’être un acteur de l’organisation nouvelle du tennis, Lamar Hunt est un milliardaire texan, confortablement assis sur un matelas de pétrodollars. Tout au long des 20 années d’existence de la WCT, les sommes qu’il mettra sur la table seront certes conséquentes, mais ne représenteront jamais un risque financier majeur pour lui. Hunt a d’ailleurs déjà investi dans d’autres sports, notamment le baseball, le basket et le football US. Pour tous ceux qui l’ont approché, Lamar Hunt est aux antipodes de l’image traditionnellement attachée aux riches texans. Conscient des représentations associées à son CV, Hunt s’emploiera à les battre en brèche, en se montrant avenant et disponible avec tout le monde. L’intérêt qu’il montrera au tennis n’est pas feint : il est réellement passionné de sport, mais aussi de culture et de patrimoine. Requin de la finance, il n’en aura pas moins été précurseur dans l’organisation et le marketing sportif.

Nouveau personnage dans la pièce de théâtre de l’ère Open, Lamar Hunt, on l’a dit, a « acheté » les handsome eight début 1968, à savoir John Newcombe, Tony Roche, Dennis Ralston, Horst Buchholz, Pierre Barthès, Cliff Drysdale, Nikki Pilic et Roger Taylor. Il s’est associé avec Dave Dixon, le propriétaire d’un stade à la Nouvelle-Orléans. Leur ambition est de créer un nouveau circuit de tournois, dans un premier temps sur le sol américain, sous le sigle du World Championship Tennis (WCT).

Dave Dixon est un visionnaire. Un vrai visionnaire. A tel point qu’ayant raison avant tout le monde, il va passer pour un ignare totalement nocif au tennis, à ses codes et à ses règles. Il est vrai que Dixon prend un certain nombre de libertés avec les usages en vigueur depuis les débuts de ce sport. Avec le tie-break tout d’abord, qui apparaît pour la première fois sur le circuit WCT en 1968 ; ce faisant, Dixon ne fait que reprendre à son compte une idée qui remonte aux années 30 et à James Van Alen, également fondateur du Tennis International Hall Of Fame de Newport en 1954. Avec aussi la liberté laissée aux joueurs de choisir la couleur de leur tenue ; fini le blanc et la sacro-sainte tradition, place à l’imagination des équipementiers et des joueurs ! Et les couturiers ne vont pas se priver de cette liberté, amenant, lentement mais sûrement, les tenues des tennismen vers leur âge d’or de la fin des années 80.

Mais Dixon est trop en avance sur son temps, et en 1968, ce relâchement vis-à-vis de la tradition passe mal, pas seulement auprès de l’establishment du tennis, mais aussi auprès du public du circuit WCT qui ne répond pas présent. Les trois premiers mois de 1968 sont un désastre financier, au point que Hunt décide de se séparer de son associé et de régenter seul son circuit et son écurie de joueurs.

 

L’émergence du Grand Prix

En 1969, alors que Rod Laver domine outrageusement la saison en remportant 18 des 33 tournois qu’il dispute (dont le quarté royal du Grand Chelem), Lamar Hunt affine l’organisation de son circuit, dans un climat qui est encore à l’euphorie de la réunification de la grande famille du tennis. Au fil de l’année, il commence à négocier des contreparties financières auprès des tournois Open afin que ses joueurs viennent les disputer. Fin 1969, alors que Rocket fait l’objet de critiques dithyrambiques, l’ogre du Texas prépare son grand coup, qui va en faire, définitivement, l’homme à abattre du tennis professionnel.

En janvier 1970, l’Australian Open affiche un triste tableau. L’édition précédente, qui a lancé la fabuleuse moisson de Rod Laver, a été diffusée pour la première fois à la télévision australienne. C’est probablement l’une des raisons qui expliquent l’échec financier de l’opération, les tribunes sonnant creux pendant toute la quinzaine. La fédération australienne, la plus réticente au départ à l’ouverture aux professionnels, n’est en mesure de proposer que 10000 dollars de gains pour l’épreuve masculine. Une somme ridicule, même pour l’époque. George McCall, patron de la NTL qui comprend notamment Laver, Rosewall et Emerson, est dans la même démarche que Lamar Hunt. Il exige des garanties financières que le tournoi est loin de pouvoir lui verser, et c’est un tableau amputé des stars de la NTL qui est proposé au public australien. Laver ne viendra donc pas défendre son titre. Le succès d’Arthur Ashe passe relativement inaperçu.

L’ITF, consciente de la concurrence que les structures professionnelles sont en mesure de lui faire, cherche aussi sa voie dans ce contexte compliqué. La fédération internationale a pour elle les Grands Chelems, la Coupe Davis et leur prestige intact, dont la splendeur a été restituée par la fabuleuse épopée de Rod Laver l’année précédente. Consciente de ce prestige, l’ITF ne peut durablement laisser faire sans réagir des promoteurs privés, qui n’ont pas sa légitimité mais qui ont beaucoup d’imagination.

C’est ainsi qu’émerge le Grand Prix, qui emprunte beaucoup, en termes d’organisation, à la WCT de Lamar Hunt, et qui reprend en grande partie les idées de Jack Kramer, l’homme des grandes heures du circuit professionnel des années 50-60. Initié en avril 1970 avec le tournoi de Bournemouth, le Grand Prix est un circuit de tournois qui s’étalera jusqu’à la fin de l’année, distribuant des points à chaque joueur en fonction de ses résultats. Le point d’orgue de ce Grand Prix sera une nouvelle épreuve de fin d’année, nommée à juste titre le Masters puisqu’elle réunira les 6 joueurs ayant rassemblé le plus de points sur le circuit du Grand Prix au cours de l’année. L’entreprise s’est trouvée un sponsor de taille, avec la firme Pepsi Cola. Cette première édition du Masters se présentera sous la forme d’une poule unique, et se soldera par la victoire de Stan Smith.

Le Grand Prix n’est autre que le squelette de l’actuel ATP Tour.

 

L’hypothèque

A peine le Grand Prix fait-il ses premiers pas que notre ami Lamar Hunt sort l’artillerie lourde. Mis à l’écart du Grand Prix, il est conscient que sa survie sur la carte du tennis dépendra du rapport de forces qu’il parviendra à imposer à l’ITF. Aussi met-il sur la table une somme énorme pour racheter la NTL de George McCall, se retrouvant début avril à la tête d’une armée de joueurs professionnels qui fait pâlir tout le monde : Laver, Rosewall, Newcombe, Roche, entre autres, sont désormais des hommes de Hunt, et il ne va pas se gêner pour faire monter les enchères pour les faire déplacer pour un tournoi du Grand Chelem.

La fédération française, attentive aux risques financiers qu’occasionne la distribution des prix aux joueurs, refuse ces garanties. C’est ainsi que les joueurs sous contrat avec la WCT ne foulent pas l’ocre parisien au printemps 1970. L’armada australienne, qui a remporté les cinq éditions précédentes du tournoi, est une véritable armée de fantômes qui planera sur cette édition. L’équipe américaine d’Arthur Ashe et Stan Smith est bien présente, mais la plupart des têtes d’affiches sont les Européens. Le public français se console avec l’accession de Georges Goven au dernier carré, mais aussi par la demi-finale à rebondissements entre Cliff Richey et Zeljko Franulovic. Ce dernier est mené 5/1 au quatrième set, et remonte en sauvant au passage quatre balles de match. Déjà vainqueur en cinq sets d’Arthur Ashe en quarts, Franulovic s’écroule en finale face au Tchécoslovaque Ian Kodès, qui remporte son premier titre majeur.

Le Wimbledon qui suit sera sauvé par Herman David, sûr de la fidélité de son public, et capable de négocier directement avec Hunt. Il accepte les garanties demandées par le texan, et offre le plus beau tableau de l’année.

Ce qui n’empêche pas la maison Laver de s’écrouler lamentablement ; et face à un sujet de Sa Majesté s’il vous plait, Roger Taylor, en huitièmes de finale. Une défaite synonyme de retrait relatif pour Rod Laver. Gavé de gloire et de titres, il ne cherchera plus à tout prix à remporter de nouveaux Grands Chelems. Confortablement rémunéré par son nouveau patron au sein de la WCT, il va se conduire en rentier du circuit professionnel. Après des années de vie de bohème à écumer le monde entier avec des bénéfices incertains, loin des lumières des tournois du Grand Chelem, qui songerait à le lui reprocher ? Toujours est-il que Rocket n’atteindra plus jamais le dernier carré d’un tournoi du Grand Chelem. Comme quoi, la chasse aux records n’est pas une priorité à cette époque-là…

L’autre grande affaire de ce Wimbledon 1970 sera la troisième finale de Ken Rosewall. Et c’est sans conteste celle qui laissera le plus de regrets auprès de ses fans, puisqu’il échoue en cinq sets face à son compatriote John Newcombe. Aligné en double aux côtés de Fred Stolle, le petit maître de Sydney atteint également la finale et laisse trop d’énergie et d’influx nerveux en chemin. A bientôt 36 ans, il n’est plus en mesure de courir tous les lièvres à la fois ; épuisé, il encaisse un sévère 6/1 au cinquième set face à Newk.

newcombe-1970

 

Le tie-break, revanche posthume de Dave Dixon

En parallèle avec ses grands débuts en 1970, le Grand Prix va s’approprier deux des grandes idées testées deux ans plus tôt par Dave Dixon dans le cadre de la première tournée WCT de 1968 : le tie-break et les tenues de couleur. Cette dernière idée ouvre la voie à la reconnaissance du joueur par sa tenue, et ne va pas tarder à prendre de l’ampleur, bien que les logos des sponsors soient interdits dans un premier temps.

Le tie-break va s’avérer plus révolutionnaire encore. Nommé au départ « sudden death » (mort subite), il permet évidemment le raccourcissement des sets, et donc des matchs, à un moment où les chaînes de télévision commencent à s’intéresser de près au tennis. En cet été 1970, le dispositif, testé depuis plusieurs mois, est directement accepté par la fédération américaine, qui impose même sa mort subite au cinquième set, originalité de l’US Open jusqu’en… 2018. Cette décision fera un heureux en 1970 : Ken Rosewall. A force d’économiser quelques minutes par-ci par-là, le « vieux » trace son chemin dans le tableau, échappant notamment à un match à rallonge en huitièmes de finale face à Nikki Pilic (7/5 6/7 7/6 6/4). Il impressionne en fin de deuxième semaine, avec deux victoires probantes sur Stan Smith et John Newcombe, et une finale parfaitement maîtrisée face à Tony Roche, qui bascule… dans le tie-break du troisième set. « Muscles » déroule ensuite son tennis précis pour foncer vers la victoire. A près de 36 ans, Ken Rosewall remporte un nouveau grand titre, et est un candidat légitime au titre (officieux) de meilleur joueur du monde pour l’année 1970.

Lentement mais sûrement, les années 70 vont voir le tie-break s’imposer partout. Les voisins d’étage de l’US Open, les autres levées du Grand Chelem, introduiront tour à tour le tie-break, tout en gardant la règle des deux jeux d’écart dans le cinquième set. Il faudra attendre deux coups de boutoirs du côté de Wimbledon, en 2010 (Isner/Mahut) et 2018 (Isner/Anderson), pour ébranler les certitudes en la matière.

 

L’homme à abattre

En 1971, l’Open d’Australie, après les échecs financiers des deux années précédentes, se trouve un sponsor, Dunlop, pour assurer une dotation convenable pour les joueurs. Lamar Hunt négocie directement avec Dunlop les garanties pour envoyer son armada, désormais composée de 32 joueurs. De fait, l’Open d’Australie, en ce début 1971, devient un tournoi WCT. Hormis certains joueurs européens, tout le gratin du tennis est présent, ce qui rendra d’autant plus navrant l’échec public et financier de cette édition. Le Grand Chelem australien est alors en pleine crise de fréquentation. Il faut dire que la plupart des favoris chutent prématurément, sans se sentir réellement concernés. Seul Rosewall échappe au massacre, remportant l’épreuve sans perdre un seul set. Avec trois finales consécutives en Grand Chelem, dont deux victoires, le petit maître de Sydney aurait été, à 36 ans, un incontestable n°1 mondial selon les critères d’aujourd’hui… mais le classement ATP n’existait pas encore !

Entretemps, notre ami Lamar Hunt accentue la pression sur l’ITF. La présence de ses joueurs sur tel ou tel tournoi fait l’objet de négociations de plus en plus serrées autour des garanties, et dans des conditions de plus en plus défavorables aux organisateurs de tournois du Grand Prix. Mais avec 32 joueurs parmi les meilleurs au monde, tout le monde est contraint de négocier avec lui. D’autant qu’il envoie plusieurs fers au feu, en tentant d’infiltrer l’ITF et/ou de faire basculer certains votes en faveur de son circuit WCT, et en programmant des épreuves WCT directement concurrentes de celles du Grand Prix. Alors que la saison 1971 bat son plein, le climat entre l’ITF et la WCT s’envenime pour de bon.

kodes-1971

En attendant, Ian Kodès et John Newcombe conservent leurs titres de Roland Garros et de Wimbledon. Mais 1971 voit aussi exploser simultanément Stan Smith et Ilie Nastase. Le génial Roumain atteint sa première finale majeure à Roland Garros. Quant à Smith, déjà vainqueur de la première édition du Masters en 1970, il impose à Newcombe un terrible bras de fer en finale de Wimbledon. L’Australien conserve son titre, mais ce n’est que partie remise pour Smith, qui ouvre son compteur en Grand Chelem à l’US Open. La bizarrerie de cet US Open 1971 tient dans la défaite de Newcombe face à Kodès… lors d’un premier tour, qui opposait donc le double tenant du titre de Roland Garros au double tenant du titre de Wimbledon. Ian Kodès n’était même pas tête de série à New York ! Fin 1971, Ilie Nastase remporte son premier Masters du Grand Prix à Paris, s’imposant de plus en plus comme le rival direct de Stan Smith pour le trône du tennis mondial. La rivalité Smith/Nastase est déjà à l’œuvre en Coupe Davis, nous y reviendrons…

C’est alors que le couperet tombe sur Lamar Hunt : l’ITF, par la voix de son président Allan Heyman, décide l’exclusion des professionnels de la WCT à compter du 1er janvier 1972. Ce qui met fin, de facto, à l’ère Open. L’Open d’Australie, qui entend évidemment rester Open, choisit d’avancer ses dates à la toute fin de 1971, afin d’échapper au décret de Hayman. Cette édition, qui s’achève le 2 janvier 1972, est située aux pires dates pour attirer du monde… Avec Newcombe et Rosewall comme seuls joueurs d’envergure, la levée ne mérite guère de label « Grand Chelem ». Ouverte en théorie aux pros de la WCT, elle débouche sur une dernière victoire « majeure » de Ken Rosewall, la 8ème de sa carrière, à l’âge de 37 ans et 2 mois. Ce record a été récemment remis au goût du jour par Roger Federer, qui le menace désormais (il le battra s’il l’emporte à Melbourne en janvier prochain). Mais, d’un point de vue strictement sportif, autrement plus significative est la victoire de Rosewall à Dallas, quelques mois plus tard, le 14 mai 1972…

 

La finale du siècle

Devenu le paria du circuit professionnel, entrainant dans sa chute les 32 joueurs sous contrat WCT, Lamar Hunt ne désarme pas. Une première version du « Masters WCT » a vu le jour en novembre 1971, rassemblant les 8 joueurs ayant obtenu les meilleurs résultats sur le circuit WCT ; pour une fois, Hunt se sera inspiré du Grand Prix ! Mais cette première édition, remportée par Rosewall aux dépens de Laver, ne sera qu’une mise en bouche par rapport au grand faste de 1972. Dans un contexte de surenchère financière avec l’ITF, Lamar Hunt met 1 million de dollars sur la table pour organiser un circuit de 20 tournois entre janvier et avril 1972, ce circuit débouchant sur une grande phase finale à Dallas, du 7 au 14 mai.

Le sens du business et de l’organisation de Lamar Hunt vont alors éclore au grand jour. Conscient que la lutte souterraine qu’il livre à l’ITF est incompréhensible pour le grand public, il va livrer, en quelque sorte, sa vérité, en invitant toute une batterie de journalistes américains et étrangers, notamment européens, à suivre ce circuit WCT de début 1972. Ils vont être accueillis dans un grand faste, voyageant dans les avions privés de la compagnie aérienne de Hunt ; le patron les rencontrera tous, afin de s’assurer qu’ils peuvent travailler dans les meilleures conditions. Et ils sont alors nombreux à découvrir l’avance de Lamar Hunt sur l’ITF en termes de marketing sportif.

Lamar Hunt, tout d’abord, n’est pas le seul à investir sur ce circuit WCT ; il a recherché, et obtenu, de nombreux sponsors, qui contribuent largement à permettre une dotation alléchante, jugée délirante pour l’époque. Ce n’est pas tout : notre homme a généralisé le tie-break, y compris au cinquième set. Il a procédé à une véritable professionnalisation des arbitres ; finis les bénévoles du club local faisant office de juges de lignes ! Il a instauré un code de conduite pour les joueurs, et les arbitres sont chargés de veiller à ce que les joueurs s’y plient. Enfin, et surtout, chaque match est suivi d’une conférence de presse devant le parterre de journalistes. D’où le soin qu’a mis Hunt à faire venir des journalistes du monde entier et à être aux petits soins pour eux. Une telle organisation n’a, en elle-même, rien de révolutionnaire dans le sport. Mais le monde du tennis, à peine sorti de la révolution de l’ère Open, est ébahi devant une telle avalanche de nouveautés, qui dessinent les contours de l’organisation moderne de ce sport.

Dans ce contexte, Rod Laver et Ken Rosewall s’affirment une fois de plus comme les meilleurs joueurs du monde. Avec respectivement 5 et 3 victoires sur ce circuit de 20 tournois, ils foncent l’un et l’autre vers une finale explosive. Avec 15000 spectateurs, 21 millions de téléspectateurs américains et 50000 dollars au vainqueur, cette finale sera le match de tous les records. Et sa qualité sera à la hauteur de l’enjeu : « Dallas 72 » restera comme l’un des plus beaux duels Laver/Rosewall, sorte d’épilogue de leur rivalité qui perdure depuis 1963, et verra la victoire de l’aîné, Ken Rosewall, au tie-break du cinquième set.

 

L’apaisement

Alors que les joutes du circuit WCT battent leur plein, les négociations reprennent entre Lamar Hunt et l’ITF. Le premier ne peut maintenir plus longtemps ses joueurs loin du prestige des tournois du Grand Chelem. Quant à l’ITF, elle ne veut plus revenir à l’hypocrisie des années 60 et doit aussi faire un geste en direction de la WCT afin de garantir la venue des meilleurs joueurs du monde sur les tournois du Grand Chelem.

C’est ainsi qu’en avril 1972 est conclu un accord qui règlemente, pour longtemps, la place exacte de la WCT dans le calendrier du tennis : Lamar aura les 4 premiers mois du calendrier, qu’il pourra organiser comme il l’entend ; en revanche, il renonce à engager de nouveaux joueurs, et s’engage à ne pas renouveler les contrats de ses 32 joueurs. C’est la fin des écuries professionnelles et, de fait, tous les joueurs professionnels pourront disputer le circuit WCT de début d’année.Cet accord ne règle pas, bien entendu, la question de l’Open d’Australie ; le tournoi australien souffre d’une désaffection de son public, qui dépasse la simple problématique des dates. Mais chaque chose en son temps…

L’accord, ainsi conclu, entrera en vigueur en août 1972. Roland Garros et Wimbledon 1972 ne verront donc pas les professionnels de la WCT. Le French Open couronnera Andres Gimeno, qui l’emporte en finale sur la belle surprise française, Patrick Proisy. Malgré l’absence des grands Australiens, Wimbledon aura l’une des plus belles finales de toute son histoire, entre Stan Smith et Ilie Nastase. L’Américain l’emportera en cinq sets terribles, 7/5 au cinquième.

smith-1972

Lamar Hunt a remporté une semi-victoire. Les quatre premiers mois du calendrier lui appartiennent. Mais surtout, les innovations organisationnelles qui accompagnent son circuit WCT vont faire école. Avec la création de son circuit concurrent, le Grand Prix, c’est l’ensemble des contours du tennis moderne qui commencent à apparaître.

 

A suivre : acte III, Nikki Pilic

 

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Grand passionné de tennis depuis 30 ans.

102 Responses to La saga de l’ère Open – Acte II : Lamar Hunt

  1. Colin 20 février 2019 at 19:10

    Toujours aussi passionnant, merci Rubens.

  2. Perse 21 février 2019 at 17:56

    Un grand merci pour cette suite d’article, d’une grande limpidité et très agréable à lire. La description des coulisses et du terrain est menée de main de maître et constitue une mine d’information pour moi.

    La question que je me pose à la lecture de cet article est: quels sont les facteurs qui ont permis au tennis de devenir le sport riche actuel? Puisque finalement, seuls le tennis et le golf parviennent à transformer leurs meilleurs pratiquants au rang d’idoles mondiales, ce qui n’est pas le cas de l’athlé, des sports d’hiver ou des arts martiaux.

    Surtout, vu la description de la sclérose de l’ITF et du rift acté pendant des décennies, pendant les Grands Chelem ont-ils réussi à conserver leur prestige sans avoir les meilleurs joueurs?

    • Rubens 21 février 2019 at 19:40

      Salut Perse,

      Le prestige des Grands Chelems a été sérieusement menacé à cette époque. Justement, malgré leur ancienneté – et donc leur prestige – ils avaient le plus grand mal à attirer le gratin du tennis, pour de pures raisons politiques.

      Je ne vais pas spoiler la suite, mais c’est la télévision, à partir de la fin des années 70, qui a réellement fait entrer le tennis dans tous les foyers et en a fait le sport populaire qu’il est aujourd’hui. Le tennis est une économie, donc est soumis à la loi de l’offre et de la demande. Les années 70-80 ont été un véritable âge d’or pour ce sport.

      • Perse 21 février 2019 at 22:48

        Merci bcp pour cet avant-goût. La chance du tennis est qu’en fait des athlètes américains aient été excellents à l’époque afin d’avoir les networks à leurs côtés?

        A propos des GC, n’y-a-t-il pas un lien avec la Coupe Davis également?

  3. Babolat 23 février 2019 at 05:59

    Merci Rubens pour cet excellent article qui explique très bien ce changement majeur dans le tennis. Aujourd’hui, on dit : « Oui, le tennis est devenu « open » à la fin des années soixante » comme si cela s’était fait comme on achète des tomates au marché. Ton article prouve que tout ne s’est pas fait en un claquement de doigts.

    Comme l’a dit Colin, Antoine s’était penché sur le sujet du tennis avant l’ère open en s’aidant de l’excellent livre du regrette Bud Collins « The Bud Collins History of tennis -An authoritarive encyclopedia and record book- » publié aux éditions New chapter press. Un bouquin que je me suis aussitôt procuré et qui est souvent remis à jour par l’éditeur. C’est une véritable bible pour les historiens du tennis ou les fous de stats. C’est un pavé de 800 pages tout en anglais mais ce n’est pas non plus un bouquin sur la physique quantique donc c’est plutôt accessible. On y retrouve tout ce dont Rubens parle au sujet du processus de professionnalisation du tennis.

    Une question donc à notre ami Rubens. As-tu toi aussi travaillé à partir de ce livre pour rédiger ton (tes) articles à venir ?
    En tout cas, c’est du bon boulot. Merci encore. Impatient de lire la suite.

    • Rubens 23 février 2019 at 09:03

      Salut Babolat,

      Eh non, je connais l’existence de ce bouquin mais je ne l’ai pas lu. Il faut dire que mon anglais est assez dégradé, je peux lire un article sur le web, mais un pavé de 800 pages, c’est trop lourd pour moi ! J’ajoute qu’Antoine en a fait une magnifique synthèse, pour la partie tennis professionnel avant l’ère open. Je n’allais pas refaire cette histoire, dont la source principale aurait été… les articles d’Antoine ! Pour ma part, je me base sur de multiples sources, je croise les infos et je fais une synthèse. En m’efforçant de regarder, en particulier, qui était qui et quelles sont les motivations des différents acteurs. Sur la partie 68-72, il faudra que je fasse un bilan de l’exercice, mais à vue de nez la majorité des GC n’ont pas rassemblé tout le gratin du tennis. Au-delà des incompatibilités d’humeur entre l’ITF et la WCT, je remarque que les pros, Laver en tête, n’avaient pas forcément l’objectif de battre des records, et qu’ils n’organisaient pas leur saison en fonction de ça. Autrement dit, ce qui nous apparaît comme une évidence aujourd’hui ne l’était pas à l’époque.

      C’est pour cette raison que, pour ma part, quand j’entends parler des records « ère open », je ne peux m’empêcher de sourire. La période 68-73 ressemble beaucoup plus à ce qui la précède qu’à ce qui la suit. Par ailleurs, je me rappelle qu’en 1988 Roland Garros rassemblait 14 joueurs du Top 20, Wimbledon 12. En 1988, à une époque donc où ces obscures luttes politiques étaient révolues !

      A partir de 1976, j’ai (nous avons) Tennis Mag pour nous éclairer. J’ai commencé à le lire en 88 justement, j’ai à peu près tout sur ce qui s’est passé à partir de 74, c’est-à-dire à partir de Connors et Borg. En revanche, pas grand chose sur la période 68-73. Donc il faut aller chercher des interviews de Philippe Chatrier, Pierre Barthès, Ken Rosewall, John Newcombe, Laurent Jauffret, Jacques Dorfmann, etc.

      PS : l’acte III attendra un peu, je pars en congés toute la semaine à venir. Tant pis pour la régularité des publications !

      • Babolat 23 février 2019 at 13:23

        En effet, on a commencé à parler des records de victoires en grand chelem quand Sampras a atteint les 10 après wimbledon 1999. Il était alors à deux marches du record d’Emerson que tout le monde avait oublié.
        Et que dire du record des masters 1000 dont Rafa est le détenteur ? Cela ne fait que 10 ans qu’on y prête attention.
        certain que du temps de Connors, Borg ou lendl si un tel « ATP tour » avait existé, le record serait plus haut.

        • kkfm_clan_de_cheatah 24 février 2019 at 15:27

          Sampras a gagné son 10e titre du GC à Wimbledon en 1997

          • Babolat 24 février 2019 at 17:57

            Oui je me suis emmêle les raquettes. En 1999, Pete égalait Emerson avec un 12e titre. Mea culpa. mais cela ne remet pas en cause le fait que c’est à partir de Pete qu’on a érigé les titres du grand chelem en saint graal.

      • Colin 23 février 2019 at 18:22

        Connors et Lendl auraient amassé sans doute plus de 30 Masters 1000, mais pas Borg vu l’âge auquel il a pris sa retraite.

        • Rubens 23 février 2019 at 23:52

          Salut Colin,

          Pour Connors et Lendl, difficile à dire. Quand tu regardes le nombre de tournois qu’ils ont gagnés, en effet 30 Masters 1000 semblent « dans leurs cordes ». Mais les 1000 aujourd’hui, la présence de tous les meilleurs est obligatoire. Au final, c’est la même chose qu’avec les GC : en l’absence d’un bon paquet de leurs rivaux potentiels, Connors et Lendl ont effectivement empilé les titres, mais qu’en aurait-il été avec au moins 7 membres du Top Ten dans le tableau ? Ils n’auraient sans doute pas le même palmarès…

        • Babolat 24 février 2019 at 10:45

          En 10 ans, Borg aurait pu faire une belle moisson dans les masters 1000 sur ocre. Oui, 30 parait un peu difficile mais je dirais une bonne vingtaine.

  4. Jo 23 février 2019 at 08:58

    Pablo Cuevas, c’est la quintessence du terrien élégant. Service et coup droit très propres, revers magnifique. Arrivé tard a maturité, le joueur est léger, virevoltant. Une poignée de titres, dont un ATP 500, un titre en double à Roland Garros, quelques belles victoires. Il lui faudrait faire un coup en simple à Paris avant de tirer sa révérence, une deuxième semaine, avec élégance, toujours.

    https://www.youtube.com/watch?v=9C47ZUlp4BQ

    • Paulo 23 février 2019 at 19:57

      Tennis très académique et plaisant à voir, effectivement.

      Un autre qui déménage cette semaine, et même deux : Tsitsipas qui vient de livrer un match de haute volée face à Goffin à Marseille ; et le jeune Auger-Aliassime, à Rio, qui semble enfin prendre son envol.

      • Jo 24 février 2019 at 15:15

        « Enfin ». Tu me sembles un brin impatient. Félix a 18 ans.

        https://www.youtube.com/watch?v=WEHzqKQDXuQ

        • Paulo 24 février 2019 at 19:44

          Je dis ça parce que je suis sa progression du coin de l’œil, et ça avait tendance à patiner un peu depuis un moment. Pour le dire de façon prosaïque, il avait du retard sur Shapo au même âge, alors qu’il est évident qu’il a un gros potentiel, avec la tête sur les épaules… il lui fallait un match, ou mieux, un tournoi-référence ; c’est chose faite avec Rio 2019 où il bat 4 spécialistes de la terre battue, dont un client (Fognini), un ex-top 20 toujours dangereux (Cuevas) et deux espoirs du tennis mondial, au moins sur terre (Garin et Munar), le tout en n’abandonnant qu’un set en route…

          • Jo 24 février 2019 at 19:53

            Fort bien.

        • Paulo 24 février 2019 at 19:47

          En plus, il a séduit Dalida, c’est très fort !

  5. Paulo 23 février 2019 at 19:50

    Vraiment très intéressant, Rubens : vivement la suite !

    PS : tu as écrit cet article avant l’Open d’Australie ? (cf le passage où tu indiques que Federer pourrait battre à Melbourne le record de Ken Rosewall, à savoir l’âge de 37 ans et 2 mois auquel il remporte son 8ème titre du GC)

    PPS : par curiosité, ayant fouiné sur le net j’ai trouvé la finale de Wimbledon 1972 entre Smith et Nastase, en intégralité, ici : https://www.youtube.com/watch?v=qRfTig4CRoc

    • Rubens 23 février 2019 at 23:47

      Salut Paulo,

      Non, j’ai rédigé en début de semaine. Mais tu as raison de me rappeler à mes devoirs, je me suis planté d’un an. Roger est DEJA en mesure de battre le record de Rosewall, il a 37 ans et 6 mois. S’il avait gagné l’AO 2019, il aurait battu ce record. Et a fortiori désormais s’il en gagne un, il le battra d’autant plus.

  6. Mat4 23 février 2019 at 23:57

    Quand on parle de l’importance des tournois du grand chelem il ne faudrait pas oublier l’argent. Par exemple, en 1980, la dotation à Roland Garros était entre 250 et 400 mille dollars, selon que l’on consulte Wikipédia en français ou en anglais. Cette même année, les Internationaux d’Italie offraient 300 mille dollars de prix. Au Masters WCT, à Dallas, huit joueurs ont partagé entre eux 250 mille dollars. Au Volvo masters, joué en janvier de l’année suivante, Borg remportait 100 mille dollars sur une dotation de 320 mille pour les huit joueurs présents.

    Martina Navratilova le disait récemment dans une interview : les grands chelems n’étaient pas si importants car beaucoup d’autres tournois offraient non seulement des prix plus importants, mais aussi des garanties.

    • Rubens 25 février 2019 at 07:12

      En effet, la dotation entre en ligne de compte. Dès lors que les tournois étaient ouverts aux pros, il fallait leur proposer des dotations les plus alléchantes possibles. Et dans cet exercice, les GC n’étaient pas forcément ceux qui s’en sortaient le mieux. Le prestige e suffit pas toujours.

      Mat4, je me souviens d’une vieille discussion sur un autre forum, où j’avançais que Rome était le plus prestigieux des Masters 1000 sur TB. D’autres me disaient que c’était Monte Carlo. En termes d’ancienneté, ils sont comparables. Rome m’a semblé attirer plus de monde, et notamment les Américains, car il était situé plus près de Roland Garros, alors que Monte Carlo rallongeait sérieusement le séjour en Europe. Mais la dotation est une autre explication possible !

  7. Colin 24 février 2019 at 10:52

    Au tournoi de Mamarseille, une fifinale inédite :

    KUKU vs. TSITSI

    Que le meilleur gagagne !

    • Jo 24 février 2019 at 15:23

      Ah que KUKU!

    • Colin 24 février 2019 at 17:51

      Hé non fifinalement c’est Tsitsi qui a soulevé la coucoupe : setcinc, setsis

      • Jo 24 février 2019 at 19:14

        Bonjour, c’est Johnny. Ah que KUKU! https://youtu.be/I3jQuzluHYk?t=50

        • Achtungbaby 26 février 2019 at 09:49

          après la sortie de l’oeuf il penchait la tête en arrière avec un rire bien gras qui valait au moins le « ah que kuku » !

          • Jo 27 février 2019 at 09:40

            Au-delà des beaufitudes des Guignols, je crois que le pire dans l’extrait, c’est Anne Sinclair qui lui glisse tout naturellement « sombre abruti » et qui insiste bien, « c’est chiant quand même ».

  8. Gerald 25 février 2019 at 17:47

    Pour mon retour sur le site après une longue absence, que voilà une bonne nouvelle:

    https://www.rtbf.be/sport/tennis/roland-garros/detail_roger-federer-de-retour-a-roland-garros-apres-quatre-ans-d-absence?id=10155219

    • Montagne 25 février 2019 at 22:29

      Combien la garantie ?

  9. Babolat 28 février 2019 at 06:31

    Tonnerre sur Acapulco.

    Nadal perd 3/6 7/6 7/6 contre Kyrgios en ayant eu 3 balles de match dans le tie-break du troisième dont une sur son service à 6 points à 5 sur laquelle il sert… une double faute.
    Juste avant, sur la deuxième balle de match, Kyrgios sert un ace mais… Nadal n’était pas prêt. première balle faute et volée de kyrgios qui accroche la bande puis vient mourir sur la ligne. Y’a failli y avoir embrouille… d’ailleurs la poignée de main fut glaciale. Et le public de huer l’australien.

    • Elmar 28 février 2019 at 06:33

      Petite correction: c’est à 6-6 qu’il commet sa double faute.
      A 6-5, il trouve la bande qui offre un coup droit penalty à Kyrgios.
      Ce dernier semblait particulièrement cuit en fin de match, je voyais pas trop comment il pouvait remporter le TB, mais il l’a fait.

      • Babolat 28 février 2019 at 06:58

        Anéfêt… j’m’a trompé. ^^

    • Elmar 28 février 2019 at 06:34

      Et mon stream a planté au moment de l’ace annulé, merci d’expliquer l’origine de l’embrouille.

      • Babolat 28 février 2019 at 07:01

        Le réglement ne stipule-t-il pas que le relanceur doit s’adapter au rythme du serveur ? Dédé Agassi enchaînait les services comme un maboul. Il me semble que Nadal avait largement le temps de se préparer à la relance. Ce que n’a pas manqué de dire Kyrgios à l’arbitre.

      • Babolat 28 février 2019 at 10:06

        A noter aussi que Kyrgios a appelé deux fois le soigneur pour son dos mais qu’il courait comme un lapin pour ensuite traîner sa misère sur le court entre les points. Bref… du Kyrgios quoi.

        • Anne 28 février 2019 at 20:57

          Il souffrait aussi d’une intoxication alimentaire et n’a pas été loin d’abandonner après la première manche

    • Kristian 28 février 2019 at 13:28

      Oui, tres mauvaise defaite de Nadal qui a eu plein de balles de break, plein de balles de match et qui a globalement domine. Bref, imperdable ce match.
      Stan a un bon coup a jouer sur ce tournoi.

    • Jo 28 février 2019 at 14:34

      C’est tellement bien quand un mec comme Nadal se fait totocher par un mec comme Kyrgios.

      • Anne 28 février 2019 at 21:35

        Kyrgios fait ce sport tellement pour jouer ce genre de matchs… il est totalement dingue ! Le big 4, s’il pouvait les rencontrer à chaque tournoi, il en aurait des titres ;-)
        Après il peut être tellement une tête à claques, surtout contre les joueurs qui ne devraient pas lui créer de probèmes en fait…

        Honnêtement, j’ai beaucoup de mal à comprendre ce que Nadal lui reproche sur ce match. La tentative de service à la cuillère sur la fin du match ? Si c’est ça, vu que c’est autorisé et vu la postion de Nadal au retour, c’est à se demander pourquoi ses adversaires ne le tente pas plus contre lui.. Après Kyrgios a raison quand il dit en conférence de presse que ce n’est pas au serveur de se plier au temps’ voulu par le relanceur… si c’est pour le fait qu’il fait appeler le doc et soigneur…. pas sûr que Nadal soit le mieux placé pour faire des remarques en la matière.

        enfin, Kyrgios a tout le public contre lui, je ne suis pas sure que le plus irrespectueux des deux sur ce coup, ça ait été lui… et si ça lui arrive plein de fois de se comporter n’importe comment vis à vis du public, de son adversaire et tout… le match était intense, dur sans doute physiquement et frustrant pour Nadal après trois balles de’ matchs et en ayant gagné 10points de plus que son adversaire… mais y a pas grand chose à reprocher à Kyrgios. Et sans doute les propos de Nadal’s sont à mettre sur le compte de au frustration mais j’ai plus l’impression qu’il utilise la’ mauvaise réputation de Kyrgios en général qu’autre chose… après le desamour entre les deux date puisque dès l’euro premiere rencontre, ça a été houleux…

        https://metro.co.uk/2019/02/28/why-rafael-nadal-was-wrong-with-his-scathing-nick-kyrgios-criticism-8778645/

  10. Perse 28 février 2019 at 18:13

    Kyrgios est un joueur à éclipses et dont le comportement est agaçant mais la créativité de son tennis est époustouflante. A part le Big 4, c’est l’un rare joueur qui produit des points extraordinaires avec des coups osés. Le fond de jeu n’a pas progressé mais quand il décide de revêtir ses habits de lumière contre le Big 3, c’est paillettes et compagnie.

    Lors du deuxième set, le revers amorti glissé en extension est kyrgiosien par exemple.

  11. Elmar 28 février 2019 at 18:42

    Si j’ai bien capté, Roger vient de se prendre un warning, ce qui est rarissime (l’arbitre doit être sévèrement burné pour oser!) mais alors j’ai absolument pas capté pourquoi.

    • Arno, l'homme des antipodes 28 février 2019 at 19:36

      J’ai suivi le match en livescore et ça s’enflamme un peu dans les commentaires, le Hongrois niveau top 15, tout ça… C’était si bon que ça ???

      • Anne 28 février 2019 at 21:01

        Le Hongrois a vraiment très bien joué. On a pu le croire un peu touché mentalement apres la perte du premier set où RF sauve une balle de set puis après avoir subi un break d’entrée de deuxième et en fait pas du tout. Un vrai bon match qui a été malheureusement interrompu deux fois à cause de la pluie

    • Anne 28 février 2019 at 20:59

      Il a dit un bon gros Fuck tellement sonore que même sur les courts annexes, ils ont dû l’entendre. D’autant que pour une fois’ c’sst sorti en anglais…. donc difficile pour l’arbitre de ne pas lui donner un warning ;-)

      • Colin 1 mars 2019 at 19:28

        Tsss… Il a rien compris l’arbitre. Fed a beuglé « Fuc » ce qui, comme chacun sait, est le diminutif de Fucsovics, le nom de son adversaire du jour.
        C’est comme si le hongrois avait hurlé « Fed ». Pas de quoi fouetter un chat!

        • Anne 4 mars 2019 at 06:42

          Bien vu !

  12. Babolat 1 mars 2019 at 13:23

    Contre Stan, Kyrgios s’étire les mollets a 2/2 au 3e set entre les deux services du suisse. (début de crampes)… un spectateur le hue. Kyrgios, de sa voix de stentor « -Fuck you man ! ». Blanc des commentateurs, silence dans les gradins. Le spectateur impudent voit sa tronche affichée sur grand écran. L’arbitre « Verbal abuse warning Mr Kyrgios ». Et le jeu reprend. Kyrgios, sur une jambe, gagne le match dans un silence de cathédrale.

  13. Patricia 2 mars 2019 at 09:07

    Les finales de la semaine, c’est de la belle affiche : Fedou/Tsitsi à Dubaï, Kyrgios/Zverev à Acapulco…. Kyky va être assez motivé, c’est sa semaine sans blessure, ça peut être sympa !

    • Colin 2 mars 2019 at 10:25

      Au tournoi de Dudubaïbaï, une fifinalele pas du tout inédite :

      TSITSI vs. ERER

      Que le meilleur gagagnegne !

      • Jo 2 mars 2019 at 16:25

        C’est UN PEU capillotracté ton truc.

    • Paulo 2 mars 2019 at 12:41

      Gros match de Tsitsi hier contre Monfils. Avant le match, je donnais un avantage à Monfils, parce qu’il joue vraiment bien depuis quelques semaines. Et Tsitsi accumule (comme l’an dernier !) tournois et matches, donc doit commencer à fatiguer. Ce pronostic m’a semblé se confirmer quand la Monf a mené d’un set et un break. Et puis… Tsitsi quoi : quelle combativité ! Et quelle caboche, dans les moments chauds : deux tie breaks, deux tie breaks remportés. Dans les deux cas, la Monf a faibli, quand lui-même maintenait son haut niveau.

      Vu des extraits du match de Fed sinon : apparemment, Coric marque le pas, il joue moins bien qu’en fin d’année dernière ; et le Suisse a su élever son niveau de jeu pour signer une victoire expéditive.
      Sur la fraîcheur, net avantage au Vieux ; mais connaissant le bougre Stefanos, je ne jure plus de rien, et le crois capable de gagner ; ce que j’ai vu de lui cette semaine est parfois vraiment impressionnant ! Si baby Fed il y a, c’est lui, pas cette blague de Dimitrov.

      À Aca, Kyrgios joue son rôle de coupeur de têtes : 2 top 10 + Waw dans la semaine, en attendant peut-être Zverev ce soir. Et puis, on ne le reverra plus d’ici Wimbledon…

    • Babolat 2 mars 2019 at 18:24

      Ah ben c’est triste. Pour le connaitre un peu (je suis son ami facebook… la classe), c’est un mec sympa, très cultivé et un vrai amoureux du tennis. Son blog Yahoo était pratiquement le seul à ne pas être infesté de trolls (Cf. le blog de Salviac ou de Brouchon qui ont dû jeter l’éponge).
      J’écoutais aussi Thoreau sur radio Roland Garros pendant le tournoi, radio qui n’existe plus… y’avait Benoit Maylin aussi, c’était cool. Je suis le seul et unique vainqueur des quiz organisés pendant les 7 ans de la radio. D’où mon « amitié » avec Christophe. Ouais, j’me la pète.
      J’espère qu’il nous fera autre chose. On verra.

      • Perse 2 mars 2019 at 18:37

        Sympathique ces anecdotes d’un non moins sympathique membre du site dont effectivement la connaissance encyclopédique du tennis est toujours impressionnante. Je ne suis guère étonné que le vainqueur des quizz soit vous, étant également vainqueurs des jeux ici-bas.
        Et puis un avatar de Sampras ne peut me faire plus plaisir!

        Tsitsipas fait plutôt plaisir et continue à s’affirmer, il a la prestance et la hargne des champions et il a l’air d’être sur la très bonne voie pour dominer. Avec Zverev, le tennis est en de bonnes mains.

        • Babolat 2 mars 2019 at 20:40

          Oui, Perse, je t’ai aussi reperé dans la samprasosphère. Ah si Karim était encore là… ^^

          • Perse 3 mars 2019 at 09:25

            C’est sûr!

      • Colin 3 mars 2019 at 16:23

        Babolat, le serial quizeur.

        • Babolat 3 mars 2019 at 16:48

          C’était mon surnom à l’époque ^^

  14. Babolat 2 mars 2019 at 17:24

    100 !!!

  15. Homais 2 mars 2019 at 18:32

    Super article Rubens, vraiment de la belle ouvrage. On se régale on apprend, on attend la suite.
    La semaine n’était pas terrible pour Fed, chaque match poussif, sur le fil, jusqu’à Coric hors de forme où il s’est réglé et au récital de ce jour où il ne rate pas grand chose, surtout pas les balles de break ! Bravo, il fallait le faire, hausser ainsi le niveau. Tsitsipas peut-être un peu court physiquement pratique un tennis magnifique, qui fait envie. Après la retraite de Fed, je sais qui je suivrai, il est enthousiasmant je trouve. Et il a eu l’élégance de laisser Fed arriver à 100 !

    • Perse 3 mars 2019 at 09:30

      Oui Tsitsipas a vraiment le look et la prestance d’un héros grec, cheveux long, port altier et élancer. Il est aérien et dynamique tout en étant grand et surtout à la présence mentale du champion: il ne lâche rien et ceci est perceptible à l’écran.

  16. Jo 3 mars 2019 at 05:55

    Kyrgios mérite d’être acclamé à Acapulco. Il a une vraie gueule de marero. Et qu’il joue bien (parfois)!

  17. Elmar 3 mars 2019 at 08:01

    La semaine de Kyrgios c’est barjot.
    S’il pouvait sortir ça en GC… ce gars, mais c’est tellement un gâchis putain.

    • Arno, l'homme des antipodes 3 mars 2019 at 09:24

      Je vais de suite mettre 10 balles sur sa défaite au premier tour à IW. Un placement sûr ^^

      • Arno, l'homme des antipodes 10 mars 2019 at 10:15

        C’est mon salaire annuel que j’aurai du parier…

    • Perse 3 mars 2019 at 09:28

      Tant mieux qu’il fasse une belle semaine même si ce n’est qu’un 500. Mais il a raison quand il dit que les gens viendront toujours pour le voir, son tennis est unique et divertissant.
      Et cette semaine me fait infiniment plus plaisir qu’une victoire de l’antilope saïga des steppes bulgares.

  18. Montagne 3 mars 2019 at 13:27

    Qui gagnera le premier un tournoi du Grand Chelem ?
    Tsitsipas ?
    Dimitrov ?
    Zverev ?
    Kyrgos ?
    Chung ?
    Rublev ?
    De Minaur ?

    • Paulo 3 mars 2019 at 15:43

      T’as oublié : Shapovalov, Auger-Aliassime, Tiafoe, Medvedev.

      Pour ce qui est de Dimitrov, ce que ça m’inspire : http://www.cgt63.fr/CG63/images/stories/mort-de-rire-il-fallait-voir-les-tetes-le-lendemain-car-certains-jouaient_612x459__ksc83l.gif

      Tsitsipas est à mon avis celui qui tient la corde : talent, physique, caboche, il a tout. Zverev ensuite, quand il aura réglé son problème de blocage en GC.

    • Jo 3 mars 2019 at 15:44

      Zverev devant Tsitsipas d’une courte tête (c’est le cas de le dire). Shapovalov en trois. Les autres Next Gen sont très loin pour l’heure.

      Kyrgios est beaucoup trop fou pour qu’on puisse prédire quoi que ce soit.

      Quant à Dimitrov, qui appartient à une autre génération, il n’y arrivera probablement pas mais, opportuniste à souhait, il a bien niqué ses conscrits (Raonic, Nishikori…)

    • Babolat 3 mars 2019 at 15:51

      Tsitsipas me semble le plus à même de remporter un gros tournoi. L’us open ou l’Australie mais… il y a un mais… il est encore trop irrégulier. Hier, il était bien en dessous de son niveau quand il avait éliminé Federer en Australie. Fed, lui, était pareil. C’est ce qui manque à la next gen, un niveau moyen qui lui permette de gagner en jouant mal ou moyennement.

    • Perse 3 mars 2019 at 17:07

      Je dirai Zverev dont le niveau de jeu est le plus solide ainsi que l’expérience malgré tout: un Masters, des gros tournois en 3 sets, objectivement il est très loin devant.
      Mon choix numéro 2 serait effectivement Tsitsipas. Le reste est pour le moment trop vert, trop blessé ou trop fou. Même si avoir un Kyrgios vainqueur à Wimbledon serait une sorte de réminiscence d’Ivasenevic 2001.
      Dimitrov a déjà énormément de chance une fois mais je crois que c’est fini pour lui.

    • Elmar 3 mars 2019 at 21:03

      Zverev est censé être le prochain GCisé… et pourtant, qu’il en est loin jusqu’à présent!
      Tsitsipas va en gagner, c’est certain.
      Tous les autres… Je mettrais même pas une piécette dessus.
      Et sinon, celui qui peut potentiellement gagner dèsle prochain GC hors RG, c’est Kyrgios.

      Mais du coup j’y songe là. Je fais un énorme pari. Notez-le tous : le prochain sera Thiem et ce sera des le prochain GC joué. Boum, comme ça, je vous l’annonce.
      Niveau très élevé sur terre, il a progressé chaque année, est allé systématiquement un peu plus loin… 2019 sera son année.

      • Jo 4 mars 2019 at 08:26

        Thiem a une trajectoire à la Ferrero à Roland Garros: deux demi-finales, une finale et puis… Le hic, c’est que Dominic a deux os qui lui collent à la peau: Djokovic et Nadal. Du reste, la menace pourrait venir d’ailleurs. D’un Espagnol, l’autre. Je me demande si faute de Ferrero, Thiem ne va pas finir comme Valls. Un prétendant solide, rugueux, courageux mais qui se fait coiffer au poteau par Macron. Ici un Macron à deux têtes, soit Zverev qui a damé le pion à Domi en Masters 1000, soit Tsitsipas, jeunot surgissant qui finirait champion de France (ou d’ailleurs).

      • Nathan 5 mars 2019 at 19:28

        « Je fais un énorme pari. Notez-le tous : le prochain sera Thiem et ce sera des le prochain GC joué » Certes, mais dans ce cas-là, un pari est un pari, si tu perds, il faut que tu nous dises à quoi tu t’engages !

        Je dois dire que je partage plutôt l’avis de Jo sur les noms cités. Peut-être l’hydre macronesque sera à 3 têtes : en plus des deux jeunes cités, il n’est pas impossible que le jeune Félix, plus tard certes, puisse ramener sa fraise… avec un nom pareil, tout est possible.

        Vu le coming out de Jo (cf plus bas), je précise que ce partage est purement intellectuel et tennistique.

  19. Jo 4 mars 2019 at 08:33

    Je découvre le visage de Guido Pella auquel je n’avais jamais prêté attention. Mes posts épars polissons et potaches prouvent que je ne suis pas particulièrement gay mais quel beau gosse!

    https://fr.tennistemple.com/flashs/pella-remporte-son-premier-titre-atp-%C3%A0-s_o0r

    • Achtungbaby 6 mars 2019 at 14:38

      C’est curieux comme quand on est un homme on doit présenter un certificat d’hétérosexualité avant de donner son avis sur le physique d’un autre homme, sous peine de se voir suspecter d’homosexualité !
      Pourquoi un homme, quelque soit son penchant sexuel, ne pourrait-il pas dire d’un autre homme qu’il est canon, comme c’est visiblement le cas de notre ami Pella ?

      Les femmes ne prennent pas autant de précaution pour dire qu’une de leur semblable est canon, et elles ont bien raison !

      Une touche de virilité mal placée Jo ?

      (ceci dit sans agressivité aucune, je précise !)

      • Jo 6 mars 2019 at 15:14

        C’est curieux comme les regards se focalisent sur le mot « gay » alors que le plus important à mes yeux dans la phrase, c’est davantage le clin d’œil autodérisoire à « mes posts épars polissons et potaches ». Pour le reste, je suis tout à fait de ton avis. Et je trouve que Mark Philippoussis est canon. Et que son tennis est magnifique. Et qu’il a le plus grand râle de l’histoire du tennis.

        https://youtu.be/SKSzTGoZM3o?t=303

        • Achtungbaby 6 mars 2019 at 15:44

          l’idée de ta phrase était quand même de montrer patte blanche ! ;-)

          • Jo 6 mars 2019 at 15:52

            Franchement, non mais j’admets volontiers que ma formulation est trompeuse. Pas toujours facile l’humour et l’implicite en quelques mots écrits.

      • Colin 6 mars 2019 at 15:19

        Pour le coup, des deux, c’est bien Marat le plus canon !!!

        • Jo 6 mars 2019 at 15:38

          Marat joue dans la cour des grands, je lui accorderai une écharpe de dauphin(e) mais il n’a quand même pas l’éclat ténébreux du Dieu grec. Puisque nous sommes dans une séquence « les hommes qui aiment les hommes », je ne résiste pas au plaisir polisson et potache de dédicacer cette vidéo à mon monomaniaque ami Perse. Note amusante, je m’étais fait exactement la même réflexion qu’Achtungbaby sur « la virilité mal placée » de Rogé.

          https://www.youtube.com/watch?v=LB1AaFMYgB4

          • Achtungbaby 6 mars 2019 at 15:51

            je pense qu’il faudra encore quelques générations pour que tous les hommes assument leur sensibilité/faiblesse, leur regard/jugement sur les autres hommes sans se sentir remis en cause dans leur masculinité/virilité.

            Perso je n’ai pas de mal à dire d’un mec qu’il est canon, mais que c’est plutôt avec telle ou telle que je ferais bien un petit brin de causette !

            • Jo 6 mars 2019 at 16:12

              Tu vas voir, c’est facile. Je ferais bien un petit brin de causette avec Anna Kournikova, Ana Ivanovic, Maria Kirilenko, Elina Svitolina, Sloane Stephens, Caroline Wozniacki, Kristina Mladenovic, Eugénie Bouchard, Alizé Lim…

              • Achtungbaby 6 mars 2019 at 17:31

                Ah mais là c’est plus un brin de causette, c’est une conférence !
                Perso je vote Eugénie.

              • Achtungbaby 6 mars 2019 at 21:50

                On dirait que tu as cru que j’avais plus de mal à dire que je ferais bien un brin de causette ! Oh que non…

          • Perse 6 mars 2019 at 22:28

            Merci pour le chiffon rouge placé là. Et je confirme mon opinion: jamais je ne trouverai Grigou comme rival, il pue l’absence de substanc. L’esthétique de son jeu calquée sur celui de Fed lui a bénéficié mais pour moi Zverev et ses quenottes a un visage bien plus harmonieux, Paire a une prestance que peu de personnes ont.

            Et puis le vrai lover du tennis est le ver de terre Stepanek, n’oublions pas ça :)

        • Achtungbaby 6 mars 2019 at 15:43

          D’accord avec Colin, je préfère Marat.
          Philippoussis est mignon, mais trop juvénile et trop grand, un peu déguingandé. On dirait Sampras d’ailleurs de loin.

          Sinon question physique, si je pouvais me réincarner, ce serait en David Beckham, sans hésiter. Ce mec est beau comme un dieu. Mais je choisirais une autre femme par contre ! Parce que la Victoria, quelle purge !

          • Perse 6 mars 2019 at 22:30

            Je ne sais que penser de Beckham avec tous ses tatouages de diverses couleurs. Je ne suis pas fan. Il est assurément stylé, très bien servi par les média et un talent communicationnel certain. Est-ce que son visage est si beau?

            • Jo 7 mars 2019 at 10:21

              Grigor & David, même combat. Tout comme je savais te faire réagir sur « the best-looking player on the tour », j’étais persuadé que tu tiquerais sur Becks. Prévisible. Et je ne suis finalement pas surpris que ton fantasme absolu soit le moche qui se tape des jolies nanas.

            • Achtungbaby 7 mars 2019 at 21:04

              Ah oui les tatouages partout, beurk.

    • Colin 6 mars 2019 at 15:15

      Ah ah ah moi aussi j’ai pensé la même chose en lisant le post de Jo. Puis après j’ai réfléchi et je me suis dit que le fond de son idée était plutôt « même si l’on n’est pas homo, on ne peut que le trouver canon ».

    • Elmar 7 mars 2019 at 06:51

      On avait déjà eu ce genre de débat il y des années de ça. Sur les hommes et les femmes. Mais j’ai la flemme de retrouver le lien.
      C’est vrai que de nouvelles têtes sont arrivées depuis.

  20. Montagne 5 mars 2019 at 18:02

    C’est vrai, on ne peut pas dire qu’il est tarte…
    OK, je sors

  21. Jo 9 mars 2019 at 07:27

    Ils sont beaux nos champions mais pas très culturés, à tout le moins d’un point de vue livresque. Surprenant, Rafa lit du Isabel Allende, respectable auteure chilienne, tandis que maître Gilou joue les philistins. Moins surprenant, Djoko s’adonne au développement personnel et Rogé noie le poisson, comme d’hab.

    https://www.youtube.com/watch?v=99EoQiLBfQE

    • Anne 9 mars 2019 at 15:13

      Comme la majorité des adultes, en fait…. Les chiffres du nombre de livres vendus chaque année en attestent

    • Perse 10 mars 2019 at 12:38

      Oui cette vidéo très drôle. Verdasco me fait bien rire à déblatérer, Roddick passe pour un idiot en mettant en relation « I am an history buff » avec Dan Brown et c’est finalement Ljubijic et Andreev qui ont l’air le mieux capable de lire.

    • Babolat 11 mars 2019 at 04:48

      Ça me rappelle cette interview de Lendl dans un tennis mag en je ne sais plus quelle année. Ivan avouait qu’il n’aimait pas la lecture et que le dernier livre qu’il avait lu était un bouquin sur le dressage de bergers allemands. Ça colle bien avec le personnage.

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