Rhapsody in blue, dépression post-partum et gueule de bois…

By  | 31 juillet 2017 | Filed under: Actualité

Ca y est, il l’a fait !

L’Histoire (avec un grand « h » oui !) du tennis, il l’a écrite encore un peu plus loin : 8ème trophée sur le gazon Londonien et 19ème titre en GC de sa carrière.

Un seul mot me vient à l’esprit : énorme !

roger-federer-profile

Et il ne semble pas être rassasié notre maître Helvète ! Ce qui, au vu de la défection du Djoker, de l’ascendant mental repris sur le taureau de Manacor sur surface dure, des performances décevantes de Sir Andy et de son compatriote Waw, ces 3 éléments étant  couplés à une relève qui semble avoir du mal à éclore pour prendre la relève, risque de nous réserver peut-être l’une ou l’autre nouvelle raison de s’extasier cette année et peut-être même l’année prochaine.

Car oui, purée, il l’a fait !

On pourra cependant arguer que cette nouvelle ligne à son palmarès avait une saveur tout à fait différente de la renaissance du phénix face à son rival de toujours à Melbourne – il s’agissait en effet d’une chronique d’une victoire annoncée dans ce cas – mais qu’importe, l’exploit reste là et ne doit pas être sous-estimé. Ce fut un peu comme un accouchement sans difficultés (aucun set de perdu!).

Pincez-moi, il l’a fait !

Alors pourquoi ce titre assez terne mâtiné de Gershwin me direz-vous ?

Mais tout simplement parce qu’il l’a fait, bordel (désolé si cela choque certains) !

Le tennis pour moi c’est plein de joueurs et de moments qui resteront gravés à jamais dans ma mémoire de nostalgique invétéré :

  • André Agassi en jeune teenager qui bouscule les codes avec son short en jean auquel sera bientôt adjoint le cuissard fluo qui fera son image de marque. Ce sera également son retour en « ange immaculé de blanc » à Wimbledon … mais toujours avec son cuissard. Sa victoire à Wimbledon et surtout celle à laquelle il ne croyait plus à Paris, après y a voir connu plusieurs désillusions, notamment face à Andres Gomez. Ses larmes sur le podium Olympiques pendant l’hymne américain.
  • Avant
  • Stefan Edberg et ses frappes d’esthète, surtout en revers, qui contrastaient encore plus avec les frappes de bûcheron et le service « dos cassé » de Boris « Boum-Boum » Becker.
  • Les épopées fantastiques de joueurs improbables : les premières victoires de Guga et son formidable cœur dessiné à même la terre au public Parisien, les fabuleux parcours du Belge Dewulf ; Thierry Champion qui atteint les quarts à Roland en sortant des qualifs, Chang qui terrasse Lendl avec un service à la cuillère que de nombreux jeunes tennismen en herbe ont copié par la suite.

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  • Des moments de courage comme un Connors déshydraté qui doit abandonner face à Chang, mais qui tient jusqu’à ce qu’il mène dans le 5ème set avant de rendre les armes : abandonner oui, mais pas sans panache pardi ! La chaise de torture de Muster qui continuait à s’entraîner avec son pied dans le plâtre.

Muster-accident-Miami-1989-training-recovery

  • L’horreur de voir Monica Seles se faire poignarder à même le court.

Monica-Seles-1993

  • Les anecdotes comme le pigeon tué en plein match par Llodra à l’Australian Open ou Big Mac détruisant d’un coup de raquette ravageur un pyramide de canettes publicitaires et décoratives ayant eu le malheur de se trouver sur son chemin lorsqu’il regagnait sa chaise. Un autre moment incroyable est la danse de Saga Africa à même le court lorsque Noah, en capitaine d’équipe de Coupe Davis, ramène le saladier d’argent à la France.

COUPE DAVIS-NOAH-DANSE

  • Ces techniques totalement improbables comme le coup droit dérivé du base-ball de Jim Courier ou le revers de Berasategui.
  • La grâce de certaines joueuses avec en tête de liste Steffi Graf ! Je me suis d’ailleurs toujours demandé comment faisait l’Allemande pour que sa jupe tombe parfaitement en plein effort là où ses rivales voyaient leurs jupettes virevolter dans tous les sens. J’ajouterai Gabriella Sabatini, Daniela Hantuchova ou même Venus.

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Alors oui, cette nouvelle victoire de Roger me laisse un peu avec une énorme gueule de bois !

Après avoir atteint une telle joie, un tel sommet, un tel nouveau moment tennistique à graver dans ma mémoire, comment se contenter du train-train tennistique habituel ?

Espérons que Montréal et Cincinnati ramènent un peu de peps en vue d’un Flushing où Roger pourrait encore écrire son histoire et l’Histoire du tennis.

Reste la plus grande question : qui sera capable, une fois qu’il aura mis un terme à sa carrière, de maintenir cette flamme vivace chez tous ses nombreux supporters ?

Actuellement, et alors qu’il n’est pas encore parti, c’est tout dire, j’aurais envie de paraphraser Patrick Bouchitey dans « La vie est un long fleuve tranquille » : Roger reviens, Roger reviens, Roger reviens parmi les tiens, du bout de ta raquette montre nous le chemin, toi qui le connais si bien !

About 

Fan inconditionnel d'André Agassi malgré mon amour pour Steffi Graf. Emerveillé par le revers de Stefan Edberg et de Justine Henin.

431 Responses to Rhapsody in blue, dépression post-partum et gueule de bois…

  1. Patricia 21 août 2017 at 15:15

    En tous cas, quel plaisir et quelle bouffée d’air, cette finale Kyrgios/Dimitrov, avec un Grigou qui parlait de tactique contre Del Po et dont on loue le calme et le retour en finale !… il concrétise enfin les améliorations de sa collab avec la Swed’ connection, alors que j’avoue avoir été déçue par son Wim et son Montréal.

  2. Patricia 21 août 2017 at 15:20

    Il n’y avait plus eu de finale entre puceaux en M1000 depuis 2002 (c’était Canas et Roddick à Toronto)…

  3. Patricia 21 août 2017 at 15:21

    Et sinon, vraiment contente pour le titre de Mahut/Herbert qui galérait pas mal depuis un moment…

    • Colin 21 août 2017 at 16:02

      Oui, les voilà qui reviennent en forme juste avant la demie de CD contre la Serbie… Du coup Noah va se retrouver avec des options en plus.

  4. Paulo 22 août 2017 at 11:09

    Judy Murray qui souhaite que les matches se jouent au meilleur des 3 sets en Grand Chelem pour les hommes : https://www.eveningexpress.co.uk/sport/judy-murray-i-would-rather-see-men-play-three-sets-at-major-tournaments/

    Décidément, certains veulent tuer le tennis… et cela, au nom de la « parité homme-femme », soit-disant.

    • Perse 23 août 2017 at 12:06

      Et Andy vient de donner une interview féministe à Elle. Le contenu en est bien hypocrite puisque les salaires sont loin d’être équivalents entre les deux circuits, et que d’autre part le sponsoring est beaucoup plus liée à l’extra-sportif boucher qu’aux résultats à la WTA.

      http://www.elle.com/culture/celebrities/a46900/game-changer-andy-murray-profile/

  5. Paulo 23 août 2017 at 11:50

    Bonne nouvelle : Shapovalov, tête de série n°1, a gagné son premier match de qualif à l’USO, disposant d’un autre Denis, l’Américain Kudla, en 2 sets : 6-3 6-4.

    Sinon je me demande ce que certains joueurs vont faire à Winston salem la semaine précédent Flushing, en particulier des joueurs relativement bien classés comme Bautista Agut, Carreno Busta, Isner ou même Simon… n’est-ce pas le meilleur moyen de grever leurs chances d’aller loin à New York ? Je peux comprendre qu’un joueur comme Simon ait besoin de retrouver de la confiance – quoique de ce point de vue, c’est raté puisqu’il a été sorti la nuit dernière par Dzumhur – mais les 3 autres…

    • Paulo 23 août 2017 at 11:52

      *précédant* participe présent du verbe précéder, scusi

  6. Le concombre masqué 23 août 2017 at 12:40

    Le coup droit de Kyrgios est une des plus horribles choses que j’aie jamais vue sur un court de tennis. Nan mais excusez-moi mais pourquoi personne n’en parle? Karim n’aurait pas loupé le coche. Je me charge de le suppléer (avec évidemment beaucoup moins de brio) sur ce coup là :

    Comme le dit un vieil adage indo-pakistanais : « quand on a une coupe de punk à chiens, on se doit d’avoir une gestuelle irréprochable ». Il semble que l’ami Mr.K, pour citer ce cher Tonton Ant, n’ait pas connaissance de cette ô-combien sage doctrine millénaire, puisque son coup droit propose trois options toutes autant dangereuses pour les rétines les unes que les autres :

    1) Le putain de coup droit lasso.
    Alors déjà, ça part mal parce que les coup droits lassos c’est dans la catégorie 106 Peugeot au concours de tuning de Berck Plage, comme les camions au paris-dakar et les GT2 au 24h du mans pour rester dans la métaphore filée automobile chère à nos aficionados de la TRWC.
    Mais dans la catégorie lassos, celui de Nadal, je finis presque par l’apprécier, et pour les autres, lorsqu’il s’agit de remonter une balle très basse, je peux me montrer tolérant. Mais ce gros beauf de Kyrgios (qui aimerait beaucoup la métaphore filée sus-citée) nous propose un lasso joué à hauteur d’épaule d’une indigence qui n’est peut être dépassée que par les types de Charlottesville et quelques oiseaux rares sévissants sur noter belle planète (cf. magazine Géo – cf Jo change ton pseudo bordel).
    C’est le genre de coup qui dépasse tellement ce que doit être un coup droit pour moi que je n’arrive même pas à comprendre ni la prise qu’il faut pour générer une telle horreur, et encore moins le plan de frappe au moment de l’impact avec la balle. La puissance perdue en cours de route doit être phénoménale, puisque Mr. K se démonte l’épaule pour produire une balle de merde qui n’a que le mérite d’être profonde, et encore faut que le vent soit dans le bon sens. Odieux, inesthétique, et vomitif on vous dit, fais pas bon manger un kebab avant de mater les HL de la finale de Cincy, c’est moi ui vous le dit.

    2) Le coup droit d’accélération.
    Imaginez que vous êtes un pingouin qui doit nettoyer le pare-brise de sa bagnole (encore une). Bon vous avez une belle idée de ce que nous fait l’aussie lorsqu’il accélère la balle. Coude collé au corps, mouvement d’essuie-glace, timing trop long pour une demi-volée et trop court pour frapper la balle à l’apogée de sa parabole, n’en jetez plus, la coupe est pleine, c’est bien simple, je me demande toujours comment il fait pour les rentrer dans le court, m’est avis qu’avec la pro Staff de Pistol Pete, ça se passerait pas pareil…

    3) Le coup droit choppé.
    Un vrai pince-cœur, pire, un crève nez. Le type qui ne sait visiblement pas qu’on est autorisé à changer de prise au tennis, manipule son engin (encore) comme s’il s’agissait d’une pelle à enfourner de pizzaïolo et semble hyper satisfait d’arriver à donner un semblant d’effet latéral à sa balle. Utilisé pour se moquer de l’adversaire plus que par stratégie, ce coup lui permet de nous faire croire qu’il veut s’inscrire dans la lignée des Grands Australiens du temps jadis. Hypocrite et ne trompe personne.

    Il faut ajouter au tableau que l’ensemble de ces coups s’accompagnent d’une désunification en fin de geste qui fait passer Thiem pour un joueur stable sur ses appuis, et par un net transfert vers l’arrière (vous avez bien lu) du poids du corps, et ce, au delà de l’incompétence technique, pour se donner un style athlétique.

    Ayant des maux de têtes, inflammations des cataractes et constipations chroniques depuis que j’ai visionné cet artiste sur YouTube, j’ai pris la décision de ne plus jamais regarder un match de Kyrgios, et compte amicalement sur vous pour me réenir au cas où son tennis évoluerait dans le bon sens.

    A bon entendeur, et sans une once de mauvaise fois,

    Concombre.

    • Perse 23 août 2017 at 13:34

      l’ertsaz, tel le caviar d’Aquitaine a finalement supplanté la référence. J’adore ce post!

      Le décorticage de son coup droit est jouissif. Effectivement, j’avais remarqué cette forme bizarre qui paraît dispendieuse d’énergie et inefficace. Pourtant malgré l’inesthétisme des coups kyrgiens, j’adore le joueur.

      Son coup droit de rallye se situe entre deux chaises, et c’est certainement dû à son placement encore assez aléatoire, où il ne se sent pas capable d’envoyer la sauce. Son coup droit coup de fusil est lui bien plus performant et carrèrement impressionnant.

      A contrario, le service de Kyrgios est véritablement virtuose car il combine la vitesse d’exécution d’un Goran avec un % de première digne de Roddick.

      Malgré son style idiosyncratique, je préfère l’australien à Boucle d’Or, déjà formaté et assez fade.

    • Jo 23 août 2017 at 15:20

      Un post énorme, loin de toute logorrhée, comme on voudrait en lire plus souvent ici. Le coup droit de Kyky, c’est un peu comme celui de Couilles. J’admets volontiers qu’ils ne sont pas les plus esthétiques du circuit mais il s’en dégage quelque chose, ils ont du chien, du tigre plutôt. Ca envoie du lourd et du coup, ça me plaît.

    • Guillaume 23 août 2017 at 15:36

      C’est vrai que la prolifération des joueurs complets, « équilibrés » coup droit / revers, s’est faite aux dépens d’une certaine sauvagerie. Les brutasses, les vraies, se sont faites rares depuis la retraite de Fernando Gonzalez. Tsonga, oui, Delpo, aussi… et puis c’est à peu près tout. Stan pourrait y entrer mais lui c’est pas du jeu, il a des boîtes à claques de chaque côté. Cilic, Raonic, Berdych, Anderson, Zverev… pour moi ne font pas partie de la même famille, si puissants soit-ils. Pas assez létaux pour ça, bien trop sages et « raisonnables » – pas assez risque-tout (couillus, dirait Geo) à se dire « tiens, une seconde balle… je vais lui rentrer dedans avec un décalage, m’en fous si je me fais contrer – nan, en vrai ça ira trop vite, il pourra pas me contrer. »

      D’ailleurs le décalage coup droit en retour de service me semble assez largement en voie de disparition.

      • Guillaume 23 août 2017 at 15:39

        Instant nostalgie. Le décalage coup droit de Gonzo me manque. Tu savais qu’il allait le faire, tu le voyais préparer des heures à l’avance avec sa gestuelle ample, ses joues qui se gonflaient et ses yeux équarquillés… la terre entière savait ce qui allait se passer, le mec en face y compris, mais ça se passait quand même : une fusée réexpédiée hors de portée du serveur à peine retombé de sa poussée sur les jambes.

        Gonzo, Agassi, Grosjean… qu’est ce que c’était kiffant.

        • Perse 23 août 2017 at 15:54

          Kyky en a balancé des pas mal à Wimbledon, un notamment droit devant contre Nadal jouissif.

          • Guillaume 23 août 2017 at 15:57

            oui oui, c’est le post de Concombre qui m’a lancé là-dessus.

        • Le concombre masqué 24 août 2017 at 12:45

          et Blake ! (James, I miss you).
          T’as oublié un des plus jouissifs pour moi.

        • Fawaz 25 août 2017 at 01:25

          Le coup droit de Grosjean, c’est une merveille technique!
          La puissance déployée par la perfection technique du jeu de jambes et des effets angles/levier des bras. C’était jouissif!

      • Guillaume 23 août 2017 at 15:50

        Y’a Thiem aujourd’hui qui est capable d’en réussir pas mal sur terre dans ses bons jours. Mais bon, c’est cher payé pour 2 mois au top dans l’année et le reste du temps traîner sa misère sur dur ou sur gazon – Patricia, des infos exclusives ? la presse autrichienne ? Son Facebook ? Il va passer sa carrière comme ça à s’effondrer après la saison de terre ? Autant l’an dernier, je trouvais son parcours encourageant (il gagne quand même un 500 sur dur à Acapulco et un 250 sur herbe à Stuttgart), autant là sa saison hors tb est tristouille. Et comme même sur terre il ne gagne pas, on ne peut même pas dire que sa saison soit une franche réussite.

        Ce qui est dingue d’ailleurs au passage, c’est qu’à part Roger, Rafa, Zverev et Grigou, de qui peut-on dire qu’il fait une bonne saison, c’est-à-dire meilleure que la (les) précédente(s) ? Après les 4 que je viens de citer, je crois qu’il faut descendre assez loin en bout de Top 15/20…

        • Patricia 24 août 2017 at 11:13

          Ben sur terre il a gagné un 500 tout de même cette année. Mais bon à côté de Zverev ça fait tristouille.
          Son parcours post RG n’est pas si mal puisqu’il fait 1/8è à Wim, sinon après c’est pas glorieux mais ça vaut l’an passé… En théorie la fin de saison sera mieux puisqu’il s’était blessé à l’USO, et en burnout aussi, ce qui n’est pas le cas à présent. Vu le tableau il se doit de faire 1/4 à l’USO pour assumer son statut.

          Pour la dernière question, Goffin était bien parti mais son massacre de cheville à RG a eu raison de lui. Thiem se maintient, je dirais, comme Cilic. Les mecs qui progressent de façon frappante cette année c’est Müller, Querrey, Carreno Busta et Mischa Zverev dans ceux qui sont pas trop loin.

      • Colin 23 août 2017 at 16:17

        La saison n’est pas encore terminée, loin de là !
        Et si Thiem gagne l’US Open, ben il aura sauvé sa saison 2017 de manière assez flamboyante. Bon bien sûr on m’objectera que Thiem n’a aucune chance de gagner l’USO, ce à quoi je répondrai « autant que Tadzio de gagner à Montréal et que Grigou de gagner à Cinci »

        • Jo 24 août 2017 at 06:17

          Je n’arrive pas à déterminer qui de toi ou de Waldorf est le plus coquinou dans la dialectique.

    • Elmar 23 août 2017 at 17:38

      Putain magnifique concombre! Voilà comment réveiller 15!
      C’est marrant, cette horripilation pour son coup droit, car moi c’est son revers qui me fait saigner des yeux.
      On dirait qu’il fait un putt de minigolf. C’est le revers de Hewitt avec encore moins d’amplitude. Y a que Ginepri qui avait un revers encore plus laid d’ailleurs.

      • Kaelin 24 août 2017 at 11:54

        haha voilà qu’il recommence avec ce bon vieux Robby celui-là!!! mais que t’a t-il donc fait ???

    • Colin 24 août 2017 at 08:37

      Poussé par cette sublime description du style (ou plutôt du non-style) Kyrgien par Concombre, je suis aller mater les HL de la finale de Cinci. J’admets que Kyky soit assez laid à voir jouer en coup droit comme en revers (mais pas au point de vomir à cette seule vision quand même). Mais ce qui m’a plus marqué sur ces HL c’est, à l’inverse, l’impression agréable de fluidité et d’agilité dans le jeu de Dimitrov (alors que j’avais plutôt le souvenir de lui en « homme élastique », quelque part entre Monfils, Djokovic et Reed Richards). Il donne l’impression de se jouer de la puissance Kyrgienne avec une grande facilité, et a une couverture de terrain impressionnante, couplée avec une capacité à contre-attaquer dans à peu près n’importe quelle position. J’avais déjà été séduit par sa partition en demie de l’OA face à Nadal, et je suis donc très heureux qu’il ait enfin conclu (à l’âge où Borg prenait sa retraite).

      PS : au fait Concombre que signifie le verbe « réenir » ?

      • Le concombre masqué 24 août 2017 at 12:44

        ça eut die « prévenir » mais je n’utilise plus les lettes P et V ar rotestation contre les radars automatiques.

        • Djita 25 août 2017 at 04:07

          Hahahaha excellent mon Concombre. « Par protestation  » tu es genial toi.
          Merci pour ce super post. Ça fait du bien.
          Ce Kyrgios ne nous laisse pas indifférent décidément. Je suis assez d’accord avec toi. Mais Kyrgios quel bonheur de l’avoir dans le tennis parfois trop aseptisé.

  7. Elmar 24 août 2017 at 08:18

    Raonic également forfait.

    • Elmar 24 août 2017 at 08:21

      Djoko, Stan, Rao, Nishi forfaits.
      Murray, Roger et Cilic en délicatesse avec leur corps.
      Rafa battable dès que ça se corse.
      Putain, c’est l’occasion en or pour se dépuceler en GC!

      • Colin 24 août 2017 at 08:25

        Oui, c’est une occasion en or pour… LE POU !!!

        • Kaelin 24 août 2017 at 11:52

          haha naaaaaaaaaaaaan !!! le séisme ahaha.

          Par contre le ptit Zverev …

    • Jérôme 24 août 2017 at 09:28

      J’ai quand même du mal à ne pas m’interroger sur un autre terrain. Une telle épidémie de blessures dans le top 20 avec arrêt de compétition pour peu ou prou le reste de l’année, c’est du jamais vu. Et en termes de probabilités, c’est proche de l’invraisemblable.

      À croire que l’ATP a voulu fêter à sa manière le 20ème anniversaire du traitement accordé à Agassi en 1997.

      • Patricia 24 août 2017 at 11:20

        Ben on peut se dire qu’il y a un effet contagion pour le fait d’arrêter longtemps et pourrait faire songer à des suspensions masquées (ce qui en fait ne concerne que Waw, Nishi et Djoko, pour les autres, forfait un ou deux tournois c’est trop de mansuétude pour une opération coup de balai) : Federer a montré que l’on pouvait prendre son temps, même à son âge sans perdre complétement son niveau, ça doit encourager à prendre le temps réel pour se soigner, chose que les sportifs évitent d’ordinaire par peur d’être largués au classement.

      • Colin 24 août 2017 at 14:20

        Du coup, Robin Soderling envisage de faire son retour…

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