Conseils aux femmes

By  | 6 novembre 2016 | Filed under: Insolite, Les filles, Opinion

Conseils techniques aux femmes

 

Mon propos n’est pas de vous faire un cours technique mais plutôt de vous apprendre quelques trucs de manière à perfectionner votre tennis.
Très souvent dans la pratique, la technique est surtout adaptée aux hommes, non pas que la techniques pour les femmes soit différente, mais pour réaliser un coup de tennis il faut prendre en considération de nombreux paramètres très intiment liés les uns aux autres : par exemple, un bon coup d’œil (c’est-à-dire le temps nécessaire pour juger de la direction de la balle et de son rebond et pouvoir transmettre cette information aux muscles), la coordination, la décontraction, le mental, la combativité, etc.

Très souvent ces paramètres sont cachés derrière les deux plus connus, c’est-d-ire le jeu de jambes et le gestuel dans l’espace ou « style ». C’est l’ensemble de tous ces paramètres qui font le jouer de tennis. Il n’est pas rare de voir des joueurs de très haut niveau et de même force jouer de façons très différentes car un ou plusieurs paramètre peut être compensé partiellement par un ou plusieurs autres.

Par exemple, un jeu de jambes moyen peut aussi être compensé par un bon coup d’œil et inversement, il peut aussi être compensé par un bon toucher de balle. Aussi, est-il très important que chacun puisse bien se connaître pour se battre avec ses propres moyens et ne pas chercher à faire des choses irréalisables.

Quelles différences fondamentales entre les hommes et les femmes ?

  • Les femmes ont une force musculaire inférieure.
  • Leurs courses et leurs démarrages sont moins rapides.
  • Elles sont souvent  plus timorées à la volée.

Elles ont par contre une volonté qui leur permet plus de constance dans l’effort.

Elles sont en général mois crispées (conséquence du manque de force musculaire), et dans la plupart des cas plus nerveuses.

Chez les hommes l’accent est surtout mis sur le jeu de jambes et sur la force physique ; chez les femmes l’accent devra être plus important sur le coup d’œil, sur la souplesse, sur le toucher de balle. Ceci ne veut pas dire pour autant qu’il faille négliger le jeu de jambes, bien au contraire.

Après ce petit exposé très sommaire, je vous propose quelques remèdes à certaines lacunes que nous rencontrons généralement chez les femmes.

  • La première des constatations est qu’elles ont des difficultés à courir en avant. Ceci étant dû principalement à un manque de rapidité dans leur démarrage qui très souvent entraine un complexe sur les balles courtes.
  • La seconde est qu’elles ont une peur chronique à la volée qui découle naturellement de la première constatation.
  • La troisième est qu’elles servent généralement mal (manque de force) et qu’elles ont du mal à faire les lancers bras cassé.

 

Ne cherchez surtout pas à jouer une balle courte comme un coup de fond de court, cela n’est pas toujours possible. La grosse difficulté pour jouer les balles courtes, ceci étant frai aussi bien pour les hommes que pour les femmes, c’est d’apprendre à parfaitement dissocier le rythme des bras de celui des jambes.

 

Pour la montée au filet, il y a trois phases.

  • Dans la phase 1, la joueuse frappe la balle dans la foulée et va vers le filet.
  • Dans la phase 2, la reprise d’appui lui permettra de repartir dans n’importe quelle direction.
  • Dans la phase 3, la joueuse devra aller vers la balle avec une course la plus longue possible.

En général chez les femmes, la phase 1 est beaucoup trop rapide ce qui entraine une phrase 2 souvent impossible à réaliser. Quant à la phase 3, elle se résume souvent en un bond. Plus la femme a peut, plus elle va se précipiter au filet.

Si vous voulez progresser, c’est le contraire qu’il faudra faire. Au début, la phase 1 devra être très lente, ce qui vous permettra d’exécuter la phase 2 plus facilement pour redémarrer dans la phase 3.

 

En général, le service qui convient le mieux aux femmes est le service slicé car il demande moins de force dans le bras et elles devront travailler au maximum le placement de la balle pour compenser le manque de vitesse.

 

Voici donc quelques exemples vous permettant de travailler des qualités bien précises. En réfléchissant un peu vous serez capable de trouver d’autres exercices vous permettant de développer spécifiquement votre coup d’œil, vos dissociations bras-jambes, bras-bras, et vos rythmes. En conclusion, ne cherchez jamais à imiter directement le champion, vous n’obtiendrez qu’une caricature.

Prenez l’exemple d’un coureur automobile : si vous n’avez jamais conduit, essayez de prendre vos virages aussi vite que lui, ne vous étonnez pas si vous vous retrouvez dans le fossé.

Aussi ne perdez jamais de vue que ce qui fait le champion ce sont des années de pratique qui lui ont permis d’aiguiser de nombreuses qualités.

Cherchez à développer toutes vos qualités naturelles au maximum, ce qui vous permettra peut-être un jour de jouer comme les champions mais avec vos propres qualités.

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Classé 15/4, je joue au tennis depuis 40 ans... Appris à jouer avec une prise marteau, des années à m'en débarrasser.

66 Responses to Conseils aux femmes

  1. Patricia 6 novembre 2016 at 11:42

    Sujet original et intéressant, j’en aurais bien pris une plus longue tranche ; conseils dont je serais bien en peine de discuter la pertinence vu que je ne joue pas ! J’imagine qu’il y a des différences entre les joueuses du dimanche et les championne, même si le circuit actuel semble corroborer ton propos au service et à la volée (mais il y a eu plein de grandes volleyeuses par le passé, même si les grandes serveuses sont plus rares ; Navratilova est un bon exemple, et le service slicé est particulièrement efficace sur herbe et pour les gauchères).

    J’aurais bien aimé connaitre la genèse de ton sujet, qu’est-ce qui t’a amené à l’aborder ?

  2. Homais 6 novembre 2016 at 16:23

    Bon, je vais pas faire durer plus le suspense… Ta réaction est sympa Patricia, mais je la mettrai sur le compte du fait que tu ménages un des contributeurs du site, qu’il ne faut pas désespérer. Et le silence des autres sur la même gêne ?
    J’ai posté ce matin, je suis parti faire un match de championnat de l’Hérault par équipe (et j’y ai fait un tie-break Murrayien : mené 6-1, j’ai gagné 10-8. L’autre s’est écroulé et j’ai gagné le deuxième 6-2) et j’imaginais au moins quelques réactions choquées d’un discours que je trouve bien bien misogyne.
    Le féminisme n’est plus ce qu’il était et 15love est un peu endormi, décidément…
    La genèse de mon sujet…

    Un beau texte, digne de Monsieur Homais, non ? Admirable de vérités éternelles… Lesquelles eussent été plus affirmées encore avec des phrases qui auraient débuté par « La femme » en lieu et place du pluriel.

    Mais il est temps de citer mes sources.
    Je voulais voir si un électrochoc pouvait ranimer quelques plumes 15loviennes endormies.

    Ces lignes assez invraisemblables sont recopiées (hélas non sans coquilles…) de l’ouvrage TENNIS 76 / Edition : TENNIS DE FRANCE ROBERT LAFFONT/ Année d’édition : 1976 (achevé d’imprimer le 25 novembre 1976. Edité sous la direction de Christian Quidet). Vous vous souvenez de Christian Quidet ?

    L’auteur de ces deux pages (avec schémas dans le bouquin) est Philippe Duxin, un fin connaisseur du tennis féminin. Quand il écrit ces lignes aujourd’hui improbables, il est rien moins que sélectionneur de Fed Cup. Il le sera encore en 1978 puis 1982. Internet nous apprend qu’il a entrainé Alexia Dechaume quand elle avait 15 ans. En 1997, quand Mauresmo quitte le giron de la Fédération française de tennis, elle s’entraîne avec lui…

    Lui assène ces certitudes, il y a au moins Christian Quidet qui les relit, puis le bouquin est vendu, peut-être lu ( ?) : en 1976, personne n’y trouve rien à redire.
    En 2016, sur 15love, pas grand monde non plus…

    • Colin 6 novembre 2016 at 23:01

      Bien joué Homais, je dois dire que je m’étais muré dans un « silence gêné » comme quand, à la fin d’un repas de famille bien arrosé, un vieil oncle aviné se met à raconter une blague raciste, misogyne ou juste… ratée

      • Homais 7 novembre 2016 at 06:14

        Je vois tout à fait…

  3. Patricia 6 novembre 2016 at 16:53

    haha, heureusement que je me suis pas embarquée sur le versant politiquement incorrect du propos, j’aurais eu l’air plus ridicule (je me suis retenue sur l’orthographe aussi) ! Je suis vaccinée des envolées morales depuis que j’ai morigéné des jeunes qui fumaient dans une rame de métro, qu’ils m’ont proposé une clope et que j’ai réalisé que c’était des cigarettes en chocolat….

    En fait, je ne suis pas si choquée par le propos dans le circuit actuel où la volée est encore plus rare que chez les mecs ; mais en 76, on a quand même des serveuses-volleyeuses de classe sur le circuit… Ceci dit, le niveau en dehors du top 20 est bcp moins dense qu’aujourd’hui, et les filles servaient parfois de simples mises en jeu – remarque les mecs c’était parfois mollasson aussi.

    Je ne suis pas trop choquée non plus sur le terme « peur », je pense qu’il y a plein de joueurs (et donc sûrement de joueuses) qui ont peur de certains coups, l’admirable Gilles Simon n’avait pas hésité à dévoiler sa mâle vulnérabilité avec son aveu de trouille de prendre une balle au filet.

    Je pense également qu’il y a des différences structurelles dans le jeu sur les deux circuits, qui transparaissent dans les débreaks très fréquents en wta, et ce probablement pour les raisons physiques mentionnées par ta source. Le paternalisme du ton ne va pas choquer grand monde à mon avis, vu la piètre opinion globale sur le circuit féminin.

    Ironique qu’il ait entraîné Mauresmo, une des meilleures au service et à a volée (mais c’est parce qu’elle écoutait ses conseils religieusement !)

  4. Remy 6 novembre 2016 at 17:12

    Le changement de Numéro 1 n’a rien fait bouger alors un sujet sur la WTA …
    Pour le contenu, c’est un peu n’importe quoi ^^

  5. Nathan 6 novembre 2016 at 17:45

    Isner fait de la résistance. Il n’aime pas courir vers l’avant. Pourtant il volleye plutôt bien. Mais Isner n’est pas une femme.

    • Coach Kevinovitch 6 novembre 2016 at 22:56

      Isner est grand donc les courses vers l’avant sont un sacerdoce pour lui.

      • Patricia 7 novembre 2016 at 10:58

        vu la longueur de ses grandes papattes, les petits pas d’ajustement ça doit pas être évident. Est-ce pour ça qu’à côté de compétences plutôt correctes à la volée, il en rate un certain nombre de bien faciles ?

        • Coach Kevinovitch 8 novembre 2016 at 07:31

          Ben oui, il est compétent à la volée car il est appliqué mais sa grande application n’est que le fruit de la conscience de ses grandes limites au filet dues à son physique d’où les volées faciles ratées.

          Isner au filet, c’est comme Christophe Rochus au service.

  6. Sam 7 novembre 2016 at 08:18

    « Plus la femme a peut(r), plus elle va se précipiter au filet »… C’est très juste ça, je l’ai souvent remarqué.

    • Patricia 7 novembre 2016 at 11:00

      Dit par toi ça fait lubrique, je sais pas pourquoi. Sexy homard.

      • Sam 7 novembre 2016 at 11:18

        Si je n’étais pas déjà naturellement rouge, je rougirais.

    • Colin 7 novembre 2016 at 13:48

      La femme est petite, mais a peut beaucoup
      La femme n’est pas grande, mais a est vaillante

  7. Elmar 7 novembre 2016 at 09:51

    C’est drôle, cet article! Bonne idée, d’être allé copier un vieux manuel… et dommage d’avoir éventé si tôt le procédé (car j’ai lu les commentaires avant l’article, je sais, c’est pas bien).

    Tout cela est définitivement digne de Homais (pseudo dont je jalouse l’idée depuis qu’il est apparu ici).

    Concernant l’actualité, je suis très heureux pour Murray car si un gars mérite d’être tout en haut, c’est bien lui. Après son opération il y a deux ou trois ans, j’avais trouvé qu’il peinait à revenir à son meilleur niveau et je m’interrogeais sur sa capacité à redevenir l’un des top-players. Et le voilà désormais au sommet du classement. Superbe! J’ai toujours apprécié Andy, tant pour la variété de son tennis que pour son intelligence tactique et sa personnalité assez touchante et drôle. Il a bien sûr quelques côtés agaçants, mais enfin, je trouve qu’on lui a fait très souvent des procès d’intention. Et puis, de Dunblane à l’accession à la place de numéro 1 mondial, l’histoire est belle.
    Il réalise juste une seconde partie de saison de fou, digne des plus grandes périodes hégémoniques de Fed ou Djoko (à ceci près qu’eux, ça a duré quelques années). Bien sûr, il y a eu le raté de l’US Open, mais enfin, c’est quand même difficile de faire mieux que les 7 titres amassés depuis Roland, dont 1 GC, les JO, et 2 M1000, avec encore une ou deux finales pour agrémenter le tout!
    Evidemment, ce n’est pas anodin qu’une telle domination arrive pile au moment où Federer, Nadal et Djoko, pour des raisons différentes, ont abandonné les premiers rôles. On peut d’ailleurs constater que Murray n’a pas affronté mieux qu’un 5ème mondial sur tout ce second semestre. Je le dis non pas pour réduire la portée de ce qu’a accompli Andy, parce que je ne considère jamais qu’on gagne un tournoi par défaut, puisqu’on va systématiquement gagné contre ceux qui étaient les meilleurs à ce moment-là, mais parce que cela permet de constater à quel point Murray est un formidable joueur bien au-dessus de la plèbe tennistique et qui n’a sans doute pas eu les accomplissements qu’il aurait mérité d’avoir si le tennis n’avait pas connu une anomalie statistique avec la présence de joueurs hors-normes en même temps que lui. Débarrassé des autres, Murray devient intouchable.
    Je me réjouis de voir ce Masters, qui me paraît plus ouvert que ces précédentes années, même si Thiem risque d’être le maillon faible. Murray doit également être carrément en bout de course, et je pense sincèrement que sans les forfaits providentiels de Ferrer à Vienne puis de Raonic à Bercy, il n’aurait pas pu enchaîner comme il l’a fait. J’espère pour lui qu’il aura l’Autrichien dans sa poule, histoire de lui assurer une victoire pas trop éreintante à aller chercher!

    Je ne sais pas ce qu’il se passe avec Djokovic et cette histoire de « gourou ». Mais en tous cas, je me réjouis de ne plus le voir sur le devant de la scène. Comme ça risque de ne pas durer si longtemps, j’en profite actuellement.

    • Sam 7 novembre 2016 at 11:27

      Djoko a un côté très fashion victim de toutes les tendances qui traversent les aficionados du mieux-être, mieux vivre, je trouve. Le gluten, bien sûr, mais au-delà de ça, beaucoup de ses interviws transpirent la positive thinking à la mode et perçue comme nécessaire pour qui veut être performant, surtout dans le monde de l’entreprise. Je suis certain qu’il sacrifie à de la méditation quotidienne, qu’il visualise chaque jour ses objectifs, est profondément à l’écoute de ses émotions et surtout, a appris à faire tout cela depuis un bon moment. Il n’est surement pas le seul, bien entendu, mais je l’imagine précurseur sur ces aspects là. Alors, que tout à coup se pointe un nouveau gourou coach, pourquoi pas… Avec celui-là si j’ai bien vu passer l’affaire, il est question d’amour. Je ne pense pas qu’il soit question d’amour de ses adversaires, si c’est le cas, mais plus probablement d’amour de lui-même et, delà, on peut imaginer toutes sortes de scénarios de renforcement de l’estime de soi par exemple, ou tout autre variation du développement personnel. Qui pourrait lui donner tort ? M’est avis que beaucoup de l’attitude de Djoko, enfin, surtout tout ce qu’on aime pas chez lui, cette quasi arrogance, cette fausse modestie, ce côté tout faire pour être aimé et reconnu, tout celà peut aussi traduire une confiance en soi, à la base, loin d’être suffisante pour ne pas nécessiter une aide et une présence extérieure peut être continuelle.

    • Colin 7 novembre 2016 at 11:47

      C’est vrai que ce Masters s’annonce particulièrement ouvert. En fait il y a deux scénarios extrêmes, le premier étant presque plus plausible que le deuxième :
      * les outsiders vont profiter de la lassitude (Djokovic, Murray) et de l’absence (Federer, Nadal) des cadors pour prendre (temporairement) le pouvoir, avant que tout rentre (ou pas) dans l’Ordre à Melbourne. On se retrouverait alors dans la configuration de 2009. Avec, dans les rôles respectifs de Davydenko (vainqueur), Delpo (finaliste) et Soderling (demi-finaliste mais premier de sa poule) : Cilic, Stanimal, Nishikori… ou Raonic (ouille)
      * le couple dominant de l’année 2016 va se tirer la bourre jusqu’à la dernière minute et se retrouver en finale, comme à la plus belle époque des duos Lendl/McEnroe, Lendl/Becker, Becker/Edberg, Sampras/Becker, Sampras/Agassi et Djokovic/Federer.

      Notons quand même que Murray est un paradoxe vivant :
      * il n’a jamais atteint la finale du Masters (en 7 participations)
      * il a pourtant gagné 3 de ses 5 plus grands titres à Londres (2 Wimbledon + JO 2012), sans parler de ses multiples victoires au Queen’s.

  8. Patricia 7 novembre 2016 at 11:22

    Un petit mot sur la finale de Bercy, pour une fois accrochée (depuis 2009, c’était toujours en 2 sets) : Murray a été très bon au service, et il fallait ça pour contrer un Isner dans un grand jour, avec de 80% de premières sur une surface réaccélérée par Guitou. Isner a enchaîné deux matches avec un gros niveau ; il peut être meilleur au retour, mais essentiellement quand il a un joueur avec de faibles 2è, avec une surface plus lente : le kick lui arrive juste au bon endroit. Murray a servi bien au dessus de son niveau habituel, et a été extrêmement costaud dans les moments chauds (comme depuis un moment). Une stat désespérante pour John : en 7 rencontres, il a obtenu 34 BB et convertit une misérable.

    Du coup ça devenait très chaud pour Andy mentalement dans le 3è, Isner servant toujours parfaitement pour écarter les BB qu’il se procure dans deux jeux, on s’acheminait vers un TB pas rassurant. Isner avait été parfait dans le 1er, et on sait qu’il a l’habitude de rajouter 10/20 km/h à ses services dans les TB (avant il faut qu’il économise son énergie), raison pour laquelle sans doute, d’après l’étude de Jeff, il est le dieu du TB avec Roger.

    Bref, ça rattrape un peu les déceptions des demis (commisération à William qui avait des places), parce qu’un Isner/Cilic à sens unique et un forfait c’est bien désespérant.

    Pour terminer sur les Masters à venir, c’est vraiment la pochette surprise : Raonic risque d’être forfait, du coup retour de Berdych. Cilic est dans une bonne phase, mais reste très irrégulier (il est nettement moins bien qu’à Bâle et sa prestation contre Isner interroge). Dans les imprévisibles par nature, plutôt pas bons en ce moment, Stan et Gaël (je pense que Goffin devrait se tenir prêt, si Rao est forfait) ; dans les imprévisibles par blessure, Nishi qui joue rarement 2 tournois sans pépins.

    On attend tellement peu de Thiem avec ses prestations piteuses en indoor contre Sock et Troicki qu’il peut surprendre dans le bon sens…

    sur les poules, si Rao est absent, on pourrait avoir une poule Stan-Monfils-Thiem et une autre Nishi-Cilic-Berdych.

  9. Patricia 7 novembre 2016 at 11:37

    Cette semaine, encore du monde pour la dernière ligne droite de Tandem (après quoi le moment de sortir sa calculette sera venu !) : Tiafoe et Coppejans jouent à Knockxville, et toute une plâtrée à Mouilleron le Captif : Khachanov, PHM, Halys, Rublev, ERV (oui, je crois que qqu’un a pris ERV…), Moutet qui est WC, et bien sûr Bennet’ !
    Nishioka joue à Kobe.

    A priori personne d’autre en challenger, mais je n’ai pas vérifié les Futures pour Luz et Auger-Aliassime.

  10. Achtungbaby 7 novembre 2016 at 12:34

    Moi ce que je retiens c’est que les demi finales de Bercy, c’était Cilic/Isner et Raonic/Murray.

    Et ça ça ne me fait pas rigoler. Parce que si c’est ça qu’on doit bâfrer à l’avenir, je vais quitter la table.

    • Elmar 7 novembre 2016 at 13:34

      J’aime chacun de ces joueurs dans leur registre. Et je trouve normal qu’en Indoor on retrouve des grands serveurs cogneurs comme à la belle époque.
      Je ne parle pas de leur charisme où là évidemment, c’est pas spectaculaire, encore qu’Isner est assez sympa sur un court. Cilic et Raonic, évidemment, n’offrent rien à ce niveau là.

      • Achtungbaby 7 novembre 2016 at 16:57

        Isner fait vraiment pantin désarticulé. Beurk.

        Del Potro, à côté d’Isner et Raonic fait presque danseuse de ballet, c’est dire !

    • Colin 7 novembre 2016 at 13:42

      C’est vrai que la finale Ivanisevic / Medvedev de 93, c’était pas très enthousiasmant non plus. Je me souviens que le public avait fini par siffler les aces de Goran, tellement il y en avait. Medvedev en avait passé un gros paquet aussi, mais moins, pas plus de 3 par jeu :mrgreen:

    • Nathan 7 novembre 2016 at 14:18

      C’est pas grave, on ira voir les femmes qui se précipitent au filet la peur au ventre…

  11. Homais 7 novembre 2016 at 14:51

    M’étonne pas Elmar que ce pseudo te fasse envie, je retrouve souvent ce que je pense dans tes analyses.

    Ceci dit, et pour revenir sur l’actu,il y a un point qui circule, et tu le reprends, sur un Murray qui arrive en fin d’année au bout du rouleau, sur lequel j’ai des doutes.
    Certes, il a beaucoup joué, énormément puisque allant au bout des derniers tournois.
    Il doit donc être un peu plus fatigué que Paire.

    Mais pour le Masters qui s’annonce, il a une semaine entière pour récupérer comme il l’entend et plein de bonnes vibrations, dans le langage gourou, pour l’alimenter. Il va être chez lui et arriver relativement dispos (à défaut de frais) pour en découdre.
    Il est en pôle position, aucun de ses poursuivants n’est fringant. Nishi a des pbs physiques réguliers, Raonic s’est fait bobo, Djoko est au fond du sac, Waw est… imprévisible, Thiem crevé, Monfils est en pleine monfilserie (un feuilleton sans fin). Y a bien Cilic qui peut planter n’importe quoi mais suffit qu’il soit avec Djoko pour que la route de Murray soit assez tranquille. Et les chances de ne pas revoir Djoko en finale grandes.

  12. Remy 7 novembre 2016 at 17:20

    Les groupes pour Londres.
    Group McEnroe : Murray, Wawrinka, Nishikori, Cilic
    Group Lendl: Djokovic, Raonic, Monfils, Thiem

    • Elmar 7 novembre 2016 at 17:58

      Quelle blague! On pouvait pas imaginer plus déséquilibré.

      Djokovic a du coup de bonnes chances de terminer l’année numéro 1, avec les 600 points qu’il va automatiquement se faire un phase de groupes.

      Murray devra être sacrément solide.

    • Don J 7 novembre 2016 at 18:23

      Euh… n’y aurait il pas un problème avec le nom d’un des groupes ?

      • Sam 7 novembre 2016 at 18:33

        Non. C’est l’orthographe exacte de Lendl. Pas de problème.

        • Don J 7 novembre 2016 at 19:15

          Nous sommes bien d’accord, mais cela n’explique pas pourquoi Murray n’est pas dans le groupe de son entraineur.

  13. Homais 7 novembre 2016 at 19:52

    Apparemment, c’est pas de bol pour Murray, ça c’est sur. Maintenant faut voir si Raonic est remis. Monfils… on sait jamais ! De l’autre côté, à part Cilic, l’homme en forme, les deux autres sont en dents de scie, mais c’est vrai tout de même un cran supérieur dans la performance maximale.
    Mais le master ne se gagne pas en poule… il se gagne à partir des demies. Et Djoko risque pour le coup de se taper un bon gros morceau en demie, genre Murray second ou Cilic second ou Waw bien remonté… plus dur que pour Murray qui pourrait avoir Djoko et le jouer en une demie qui serait une sorte de finale du titre mondial ou bien pas grand monde, sans doute Raonic ceci dit.
    Mais je pense que le fait d’avoir tout les meilleurs dans l’autre poule, c’est pas un bonne affaire pour maximiser ses chances d’aller en finale. Le risque est plus grand de s’arrêter aux victoires des poules en fait… et 600 points, ça devrait pas suffire pour dépasser Murray.

    • Patricia 9 novembre 2016 at 10:18

      C’est pas faux, mais c’est peut-être compensé par le fait d’avoir plus de jus pour gagner ladite demi : une poule de la mort, c’est quand même potentiellement de gros combats quotidiens contre des top 8, c’est en principe plus dur physiquement qu’un M1000, souvent plus durs qu’un GC pour la récup.

    • Elmar 9 novembre 2016 at 11:43

      Djoko – Thiem : 3-0
      Djoko – Raonic : 7-0
      Djoko – Monfils : 13-0

    • Colin 10 novembre 2016 at 13:25

      Djoko – Cilic avant Bercy : 14-0
      Djoko – Bautista Agut avant Shanghaï : 5-0

  14. Patricia 9 novembre 2016 at 10:16

    La bataille fait rage à Mouilleron-le-captif pour la dernière quinzaine de Tandem, et c’est Youzhny (j’l’avais pas vu, lui) qui en fait les frais : Bennet’ l’emporte dans un match au couteau (3 sets, 2 TB); un obscur Croate de 2 mètres (ils ne font que ça, là bas) devrait être plus facile à plier au prochain tour. Comme Youzhny était TS2, la voie royale pour une victoire se dessine pour notre poulet préféré. Pas de chance pour Colin, qui a aussi souffert de la blessure d’Edmund à Bâle.

    En revanche c’est déjà fini pour Halys.

    • Elmar 9 novembre 2016 at 11:04

      En ces temps troubles, seul Bennet’ est capable de me redonner le sourire.
      Come on Juju, you’re my hero!

  15. Patricia 9 novembre 2016 at 10:50

    WOW ! incroyable, très bonne nouvelle (enfin pas pour mon Tandem dont les chances de podium s’envolent), mais pour le tennis et pour lui, CHUNG EST REVENU ! Sans tambours ni trompettes, sans brève où que ce soit – il n’y en avait pas eu non plus pour sa disparition….
    Jusqu’à il y a peu, je fouillais encore régulièrement Internet pour tenter de trouver des nouvelles, en vain. Or donc, tout à l’heure je regardais comment allait mon gaucher Nishioka à Kobe, que j’avais fait entrer après la disparition en mer de Chung, et je vois son nom 2 tours plus loin ! Un bref instant je crois à une homonymie (sans exagération y a bien 15 Chung dans la base de donnée ATP). Aussitôt, je chevauche Google, j’interroge tennis abstract, et voilà que je réalise que le sournois est revenu depuis septembre, et qu’il enchaîne en Asie depuis lors. Y a même eu une brève ATP qui prétendait un « retour de blessure » (diplomatique, on le sait par notre correspondant en Corée, et la raison médicale n’était jamais donnée dans les multiples forfaits qui ont suivi RG, alors que c’est obligatoire). Bon, Chung parle d’une blessure aux abdos, j’imagine que c’est ce qui a servi de prétexte.

    Peut-être que du coup, vous le verrez mon article sur le tennis coréen auquel j’avais renoncé, en plein deuil !

    En tous cas il n’a pas chômé, le filou : direct une finale pour sa reprise (il perd contre Moriya, un japonais), puis il défend son titre à Kaohsiung contre son jeune compatriote Duck Hee Lee, fait demi à Nongbo où il perd contre Lu, scénario qui se répète à Suzhou (Lu, t’es pénible).

    Il dit que le succès de ses potes l’a motivé pour revenir, qu’il a travaillé sur son jeu (tu te coupes un peu, mon coco, t’as oublié ta grave déchirure aux abdos…) en changeant des choses à son service et à son coup droit – rien que ça – et qu’il est confiant pour entrer dans le top 50 l’an prochain ! Il s’était arrêté à la 51è place…

    Bref, c’est tout le mal que je lui souhaite, c’est un jeune que je me réjouis de suivre, qui a un potentiel de top 20 minimum.

    • Elmar 9 novembre 2016 at 11:06

      Cool pour lui! Je le trouve intéressant à suivre et assez charismatique dans son genre.

      Et son histoire de déprime là, ça ne pouvait quand même pas durer.

      Tiens sinon, j’y pense… quelqu’un a des nouvelles de Gulbis? Il me semble que ça fait des mois que je n’ai plus vu son nom nulle part. Il a arrêté?

      • Patricia 9 novembre 2016 at 13:35

        Gulbis est tout le temps blessé, il y avait des nouvelles il n’y a pas longtemps comme quoi il avait re-changé son coup droit, mais il a perdu au premier tour à Wim contre Sock, une défaite à Toronto et reblessure.
        Rien depuis, mais en début d’année il avait pas mal joué, une trentaine de matchs. Il revenait pas mal (défaite en 1/8è contre Goffin à RG, victoire contre Karlo à Rome… Mais bon, évidemment vu son classement il se retape les qualifs.

  16. Nathan 9 novembre 2016 at 15:26

    Toujours à Mouilleron le Captif, haut lieu du tennis avant Londres, chronologiquement s’entend, le jeune Rublev a éliminé Adrien Bossel en trois sets. Pour ceux qui s’en souviennent Adrien Bossel, c’est le gaucher suisse qui a eu le privilège d’affronter Goffin en CD.

    Bonne victoire de Rublev contre un gaucher pas si facile que ça à manoeuvrer. Des coups droits magiques à la fulgurance rimbaldienne chez le jeune Russe et beaucoup de dérades calamiteuses aussi… Wait and see next match.

    • Patricia 9 novembre 2016 at 20:29

      Chung est ressuscité, pourquoi pas Rublev ?

      Par contre Moutet n’est pas passé, le Tandem de Montagne cale à son tour. De même Paulo.

      ERV (c’est coach K qui l’avait pris, en boulet pour zverev) tente de se racheter et passe un tour…

      Truc amusant à Kobe : Chung reprend le témoin à mon gaucher Nishioka en quarts ^^

  17. Geo 9 novembre 2016 at 15:40

    Murray et Trump sur le toit du monde. On ne peut plus croire en rien.

    • Patricia 9 novembre 2016 at 20:19

      T’as pas une blague « petit Gregory » pour nous remonter le moral ?

    • Ivan 9 novembre 2016 at 22:26

      Toujours mieux que Djokovic et Clinton…

  18. Homais 10 novembre 2016 at 10:00

    Ton point de vue se défend, Ivan…
    Pour Murray, ça apporte un peu de changement tout en haut, ça va redonner des idées à plein de joueurs, du genre « nous aussi on peut y arriver », « le changement, c’est maintenant ».
    Pour Trump, c’est plus dur à défendre. Sexiste, xénophobe… Mais là où tu as raison, c’est que ça me fait toujours un peu marrer de voir comment en Europe on espère que démocrate ou républicain, ça va changer fondamentalement quelque chose pour nous. De quelque camp qu’ils soient, les Américains ne font jamais que la politique de leur propre puissance.
    Mais faudrait du temps et un autre espace que celui d’un blog tennis (les modérateurs vont sévir…)pour argumenter…

    En attendant, je suis bien content que Murray y soit. Les gens n’aiment pas son côté râleur : ça ne me dérange pas tant que c’est dirigé contre lui. Au moins quelqu’un qui lâche quelque chose : ça fait du bien…

    • Remy 10 novembre 2016 at 10:33

      Il n’en reste pas moins que les USA sont une des forces majeures mondiales et certaines de leurs actions ont des répercussions sur le reste du globe.

      Nous payons tous encore les effets des mandats de Bush.

      • Patricia 10 novembre 2016 at 11:03

        Et concernant la politique climatique du plus gros pollueur de la planète, si les décisions ne nous impactent pas pour l’instant, il peut en aller différemment dans 2 ou 3 générations…

        Plus généralement, leurs actions ont une répercussion sur le climat moral de la planète de par leur statut de figure de proue, et mettre 5 millions de personnes dehors, ou la construction d’un mur de 1600 km de long, serait monter de quelques degrés notables dans une tension déjà étouffante.

        • Homais 10 novembre 2016 at 19:25

          Certes… Mais le bilan démocrate en matière de paix dans le monde est assez catastrophique : le monde arabe a été totalement déstabilisé dans la période Obama, contrairement aux espoirs qu’on pouvait mettre en lui. Clinton allait en remettre une couche dans la politique de tension avec la Russie : bref, une fois Sanders plus dans la course, qui aurait pu mener une autre politique, effectivement à gauche et dans la critique de la globalisation, je ne suis pas sûr qu’on ait eu beaucoup à espérer de Clinton qui est en grande partie responsable de la politique étrangère d’Obama qui laisse le monde dans un état bien pire qu’à son arrivée : Palestine, Syrie, Libye (avec notre aide), relations avec la Russie. Sans compter l’approfondissement de la globalisation américaine avec les traités de commerce internationaux dont on peut au moins espérer que, sans Clinton, on n’en entendra plus parler.

  19. Sam 10 novembre 2016 at 10:18

    C’est bien ça ! :

    Entraîneur de l’année

    Gunter Bresnik (Dominic Thiem)
    Ivan Lendl (Andy Murray)
    Magnus Norman (Stan Wawrinka)
    Emmanuel Planque (Lucas Pouille)
    Mikael Tillström (Gaël Monfils)

    Mon vote : Norman !

    Seuls les entraîneurs eux-mêmes sont autorisés à voter pour ce trophée.
    Meilleure progression

    Daniel Evans
    Lucas Pouille
    Dominic Thiem
    Alexander Zverev

    Hmmm…Zverev

    Les joueurs votent pour ce trophée.
    Meilleur come-back

    Julien Benneteau
    Juan Martin Del Potro
    Ivo Karlovic
    Florian Mayer

    Ahahaha, la question se pose-t-elle vraiment ? Del Poutra of course
    Les joueurs votent pour ce trophée.
    Trophée de l’esprit sportif

    Roger Federer
    Andy Murray
    Rafael Nadal
    Stan Wawrinka

    Stan, juste pour le replacement de Placé.
    Les joueurs votent pour ce trophée.

    You think ?

    • Kaelin 10 novembre 2016 at 10:55

      Bresnik, Pouille, Del Potro et Stan !

    • Patricia 10 novembre 2016 at 11:10

      Planque, Zverev, DelPo, et Thiem (m’en fous qu’il soit pas nominé, les choix proposés sont débiles : si c’est un PR qu’ils veulent, Fed est leur candidat de choix ; si c’est un compétiteur, Murray est le plus convaincant ; mais si c’est le fair play qui est visé, on pourrait éviter les nominations à la pure notoriété)

    • Colin 10 novembre 2016 at 14:28

      Bresnik (oui mais pour Gulbis)… Naaan je rigole Tillström
      Zverev, oui, mais Mischa (pour ses runs à Shanghaï et Bâle, et passé de la 171è à la 51è place en un an)
      JMDP bien sûr… who else ?
      Verdasco

    • Guillaume 10 novembre 2016 at 21:29

      Entraîneur : dur, dur – d’autant que pour moi les 5 n’exercent pas dans le même domaine. Lendl et Norman sont des coachs, Planque et Bresnik des entraîneurs/formateurs. Et Tillström doit être un psy pour réussir avec Gaël après avoir réussi avec Grigor. Je vais dire Norman pour le coach, et Bresnik pour le formateur (Thiem est quand même son « projet » depuis que le môme a 11 ans, pari du changement de revers inclus).

      La progression : Thiem, Pouille, Zverev… Thiem est le plus avancé mais celui qui partait de moins loin (déjà 3 titres, et le Top 20, l’an passé). Zverev est le plus jeune, dont le plus impressionnant en temps de passage. Et Pouille est au milieu. Je vais dire Thiem quand même tant ses 2 premiers trimestres, jusqu’à Wimb, sont monumentaux. Après lui et son coach ont fait nawak en programmation et il s’est cramé, mais jusqu’à Wimb c’était monstrueux. Epi un mec qui gagne ET un tournoi sur terre en sauvant balle de match contre Nadal ET un tournoi sur gazon en sauvant balle de match contre Federer mérite forcément d’être distingué.

      Comeback : Delpo, who else ? (même si Mischa Zverev et Florian Mayer c’est pas mal non plus. Bennet et Karlo par contre, c’est… bizarre : Bennet n’est pas encore vraiment revenu, Karlo n’est jamais vraiment parti).

      Esprit sportif : un peu ridicule comme catégorie… et comme propositions. Thiem / Pouille pour moi, deux mecs fair-plays et pas (pas encore ?) melonnés.

      Sur le fair-play, j’ajouterais qu’on les trouve parfois là où on ne penserait pas : bien loin de McEnroe/Connors, la génération américaine actuelle est dans l’ensemble nickelle. Je ne compte plus les Isner, Sock ou hier Roddick que j’ai vu rendre des points en déjugeant l’arbitre, y compris sur des points importants (Sock encore à Bercy la semaine passée).

      La tête de… malheureusement Paire s’est un peu perdu cette année. Et Kyrgios ne grandit pas très vite.

      • Guillaume 10 novembre 2016 at 21:39

        Et en double c’est serré entre Mahut / Herbert, ceux qui vont finir n°1 ; Soares / Murray, ceux qui ont gagné 2 Chelems / et Marc Lopez, qui sans faire de bruit s’envoie Roland + les Jeux.

        Mais ma paire n°1 s’ils sont encore aussi décisifs en finale de coupe Davis et que le titre est au bout, ce sera Cilic / Dodig. Les Bryan en quarts, Mahut / Herbert en demies, à chaque fois dans des matchs qui pèsent lourd (à 0-2 contre les Ricains et 1-1 contre la France), ça en impose – et, tout comme le comeback victorieux de Rafa à Rio, ça relativise les perfs des spécialistes à l’année.

        • Hasek 10 novembre 2016 at 23:46

          Ce n’est pas encore fait pour la place de numéro 1 pour Herbert-Mahut.
          Mahut numéro 1, c’est quasiment fait (une victoire en poules ou une défaite de Soares suffira) mais c’est plus tendu pour le classement de la paire (la Race).

          Sinon, je pense que ce sera Murray/Soares pour l’award avec leur 2 GC même s’ils ont été faibles en dehors. Même s’ils finissent numéro 1, Herbert-Mahut ont été plus légers en GC.
          Cilic-Dodig n’auront fait que 3 matchs ensemble s’ils jouent ensemble en Finale ce qui est un peu léger.

  20. Sam 10 novembre 2016 at 14:35

    Bon bon, il faudra faire une synthèse de tout ça. Et un article.

    Verdasco ? Intéressant, tout à fait Colin.
    C’est vrai qu’il manque le prix de la pire tête de … Lard ? Benêt ? A claque ?
    Je nomine :
    - Paire B (nom qui vient le plus spontanément)
    - Monfils G
    - Kyrgios N
    - Tomic B

    Et je vote Paire.
    Comme tout le monde, je présume.

    • Colin 10 novembre 2016 at 14:48

      Tête de lard : Kyrgios
      Tête à claques : Tomic
      Tête de noeud : Paire
      Tête en l’air : Monfils

  21. Patricia 10 novembre 2016 at 14:40

    Les résultats sont sortis : les évidents bien sûr avec Fed pour l’esprit sportif et DelPo pour le come back ; Pouille en « most improved » (ses quarts ont dû peser pour passer Zverev). Norman a gagné chez les coachs.

    Dans les awards déterminés par le classement, seuls Fritz a été décerné, les N°1 en double et simple se jouant aux Masters, ils attendront.

    • Patricia 10 novembre 2016 at 14:45

      Ah, pour le prix du public, un résultat étonnant : non, évidemment, c’est Roger (et les Bryan en double), mais Murray est arrivé en 2nde place – comme quoi il n’est pas si détesté qu’on le croit à lire les forums. Nadal, Djoko et Nishikori suivent.

  22. Geo 10 novembre 2016 at 14:46

    https://fr.sports.yahoo.com/blogs/jeu-decisif/fed-cup-mauresmo-et-ses-filles-un-exemple-%C3%A0-154633559.html

    Mauresmo et ses filles. Ça fait un peu Amélie, la mère maquerelle qui exerce un droit de cuissage à la Morandini lors du recrutement, Alizé, distinguée pour son cri orgasmique et Kiki, la prostitutski venue de l’est…

    • Kaelin 11 novembre 2016 at 10:36

      haha excellent Géo!

      oui ça fait un peu ça… par contre Pauline Parmentier c’est un peu moins sexy et vendeur…

    • Nathan 11 novembre 2016 at 11:17

      Et Parmentier, elle fait quoi ? Elle tient la caisse et lave les draps ?

      • Patricia 11 novembre 2016 at 12:36

        Patronyme prédestiné aux tâches culinaires, je dirais.

  23. Nathan 11 novembre 2016 at 11:14

    Planque ou Bresnik ? Je retiens ces deux-là car ce sont comme il a été dit plus haut de vrais entraîneurs à « l’ancienne », non pas au niveau des méthodes, je ne me permettrais pas de juger, mais parce qu’ils ont élevé et façonné leur poulain depuis de longues années. J’ajoutera aussi que si leurs poulains sont très bons, ce ne sont pas des étoiles du tennis dont la classe éclabousserait les terrains. Ce sont deux joueurs doués, très volontaires dont on sent une progression par la mise en place progressive à tous les niveaux d’un jeu. Pour me faire comprendre, Zverev c’est autre chose que Pouille ou Thiem, même s’il n’est pas du tout écrit que Zverev fasse mieux que Thiem un jour.

    Alors Planque ou Bresnik ? Planque, modeste joueur (2/6), formateur de club, puis entraîneur fédéral, intelligent, passionné et modeste dans le propos.

    Cela étant si Tillström arrive à faire de Monfils le joueur qu’il aurait pu être, alors là, ce sera très très très fort ! Mais pas sûr que ce soit la consécration de coach de l’année qu’il mérite. Plutôt celui de Freud du XXIème siècle.

    • Patricia 11 novembre 2016 at 14:08

      Entre les deux, j’ai voté Planque, voici pourquoi : Bresnik est aux manettes depuis que Thiem a 8 ans (ponctuellement d’abord, totalement à partir de ses 11 ans). C’est il me semble inédit dans le tennis masculin qu’un entraîneur mène un joueur de cet âge là au top 10 ; chez les femmes, il y a peut-être les parents entraîneurs (Hingis, les Williams) qui ont une influence semblable. A priori, cela devrait me faire opter pour Bresnik, car il a fait des choix majeurs et sa responsabilité est plus grande. Il a par exemple décidé de changer vers le revers à une main (Thiem était champion d’Autriche avec son 2 mains à 11 ans, ou changé complétement son jeu très défensif vers un jeu agressif). Mais cela signifie que les critiques structurelles peuvent lui être imputées. J’ai lu des passages du bouquin de Bresnik, sorti au moment de Vienne ; il explique que dès le début du travail avec Thiem, sa vision de la qualité tennistique fondamentale à posséder lorsque Thiem serait en âge de batailler sur le circuit principal (et l’objectif envisagé était le top 10…), était « la capacité à gérer un tempo très élevé ». Or, si Thiem est très bien préparé physiquement, sa prise de raquette est un obstacle pour prendre la balle tôt (et d’ailleurs aussi pour volleyer). La lourdeur de la balle très liftée de Gasquet, Nadal ou Waw se paye par un positionnement qui les rend vulnérables aux joueurs au geste compacts, comme le modèle Goffin, Pouille qui me semble dominant chez les jeunes.
      Ca implique un physique impeccable et une puissance exceptionnelle qui compense le désavantage et permette d’entrer dans le court. A priori, Thiem remplit les conditions (mais est-ce que Bresnik pouvait le savoir quand il a choisi sa prise ?). N’empêche que le handicap au retour, il va se le traîner toute sa carrière…

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