Ne vous méprenez surtout pas, il ne me manque pas du tout le grand Kevin, bien au contraire, je le trouve même insignifiant tout 15ème mondial qu’il est, a été ou non ? Il fait incontestablement partie de l’élite mondiale du tennis bla bla bla… Mais sert-il à quelque chose ?
Son rôle est d’être le chiant des tableaux et d’être le premier sur la liste à être envoyé dans l’arène afin de laisser du temps aux « Princesses de l’ATP » de se reposer du tournoi précédent où ils sont à coup sûr dans les derniers carrés. Il peut jouer les trouble-fête, battre un Top 10 sur un malentendu ou pas mais reste que voilà il est là.
Il existe mais c’est comme si il n’existait pas vraiment. C’est étrange de percevoir un sportif comme cela. Et parmi l’élite du tennis masculin, il est l’emblème de ces joueurs-là, qui n’intéressent pas grand monde et que le grand public reconnait à peine voire ignore complètement tellement il est transparent. Il n’a pas un physique de jeune premier mais là n’est pas la question, il ne ressort rien de son langage corporel et a le charisme d’une huître. Depuis plusieurs semaines, il est vrai que je ne cherche pas non plus d’infos à son sujet mais fut un temps où il faisait partie du paysage tennistique. En 2016, blackout total, pas un mot, pas une image, rien. Et un beau jour je me suis dis tiens que devient Kevin ?
Alors, mais il est où Kevin ? Tellement transparent, sans attrait aucun ni au tennis ni nulle part ailleurs. Tout le monde se fout donc de ce qu’il devient ? Personne ne parle de lui, ne commente son actualité ? Il est bien quelque part, il fait bien quelque chose non ? Non, il ne fait plus rien ? Sans « Googliser » qui peut me dire ce que fait ce garçon depuis la reprise des hostilités (façon de parler) en janvier ?
Il est peut-être blessé, ou malade ou il a pris sa retraite ? Ni son ni lumière sur cet être qui existe pourtant. Il existe Kevin n’est-ce pas ? Il était à un set de dégager Djoko de Wim 2015, un set c’est tellement trop surtout quand il a trop le temps de cogiter le Kevin. Kevin, non ne réfléchis pas, fais ce que tu sais faire, sois qui tu es, un bombardier au service qui peut s’appuyer sur cet atout pour mettre à mal les meilleurs « retourneurs » du monde. Mais Kevin, mettre à mal un adversaire c’est pas un métier. Il ne t’a pas dit ça pendant tes entraînement ton coach physique, mental les deux peut-être ? Tu joues pour gagner contre TOUT le monde pas seulement les moins forts que toi.
Apparemment TOUT le monde peut être battu (certains moins que d’autres certainement), c’est pourquoi je ne t’en veux pas particulièrement Kevin, en fait tu fais ce que tu peux avec tes moyens, ta forme du jour, tes atouts mais aussi tes faiblesses comme 95 % de tes collègues. C’est à toi que je m’adresse aujourd’hui mais sois rassuré la liste est longue, très longue, trop longue de tes semblables.
Pourquoi Kevin ? Pour rien justement ! Je suis moi-même surprise de me demander ce que devenait Kevin qui a disparu des radars mais bien sûr je ne vais pas chercher à savoir parce qu’au fond il m’indiffère au plus haut point ; c’est juste que la seule fois où je l’ai soutenu il a fait son « Kevin » et s’il était le seul je ne serais pas en déprime (tennistique évidemment) ; c’est juste que j’en fais mon chef de file des joueurs qui ne servent à rien ou pas à grand-chose ! Liste non exhaustive et personnelle mais je pense que le pot commun de nous, simple spectateurs et juges (de quel droit ?) doit fourmiller des mêmes joueurs décevants.
Une mise à jour pour savoir où en sont les « Attendus au tournant » ? A mon avis soit ils ont raté le virage soit c’était un mirage ! Dans le sport il faut se surpasser il parait mais les tennismen d’aujourd’hui ne seraient pas un peu trop dorlotés et se contentant d’être là, juste là et de ne pas servir à autre chose que de faire-valoir ?
Sinon, quelqu’un a des nouvelles d’Ernests ?
Vu la rapidité à laquelle je transmets ce papier, écrit avant Madrid, Kevin a eu le temps de revenir, de resservir d’introduction et même perdre contre Notrefils !
Tags: Anderson, Top 100
Hello Marie-Jo, (ou Colin, Elmar, Antoine…..) j’ai mis un mail à la rédac pour l’article de Pikaia qui a besoin d’un compte auteur, ça urge pour le billet Tandem de semaine pré-RG ^^ !
Désolé je n’ai pas accès au mail de la rédac, je crois qu’il n’y a que Marijo et Guillaume.
Je te transfère le texte, alors.
Merci, c’est publié
Un peu de stats avant Roland. D’abord, les français contre… Rafa:
2015 R128 WC Quentin Halys [FRA] 6-3 6-3 6-4
2010 R128 WC Gianni Mina [FRA] 6-2 6-2 6-2
2008 R64 Q Nicolas Devilder [FRA] 6-4 6-0 6-1
2006 R32 29 Paul Henri Mathieu [FRA] 5-7 6-4 6-4 6-4
2005 R16 23 Sebastien Grosjean [FRA] 6-4 3-6 6-0 6-3
2005 R32 30 Richard Gasquet [FRA] 6-4 6-3 6-2
Par exemple, Jo n’a _jamais_ été dans la moitié du tableau de Rafa.
2009 excepté, chaque fois que c’était faisable, Djokovic était dans la moitié de Rafa (après la catastrophe en finale de 2008, et la demie de Madrid 2009, on pouvait s’attendre à ce que Djokovic finisse, pour une fois, dans la moitié du tableau de Fed). À chaque fois que Djokovic et Nadal étaient 1 & 2, Federer était dans la moitié de Djokovic.
Voilà les conditions du tirage au sort de 2007 à 2015, avec 2009 comme exception partielle:
1. Tsonga et Nadal doivent se rencontrer le plus tard possible;
2. Djokovic doit avoir au moins deux top trois dans son tableau;
3. Djokovic et Nadal doivent se rencontrer le plus tôt possible;
4. Federer et Nadal doivent se rencontrer le plus tard possible (une exception, 2009);
5. Djokovic doit rencontrer Murray si c’est possible.
Bon, je dis pas que c’est truqué, quand même. C’est du hasard qui fait bien les choses.
Probabilité:
1. 1/2 exp 7 ; 2. 1/2 exp 9 ; 3. 1/2 exp 6 ; 4. 1/2 exp 5 ; 5. 1/2.
Total: 1/2 de exp 21 maximum.
Cette statistique serait, bien sûr, sans signification si elle ne s’inscrivait pas dans une logique cohérente, celle de l’argent. Les conditions indépendantes fonctionnent bien sous cet aspect.
Nouveaux résultats des qualifs, Tandem :
in : Tiafoe (3èT), Stepanek (3è T), Rublev (2è T), Berlocq (2èT), Khachanov (2è), Ymer (2è)
out : Coppejans (2è)
autres jeunes, français, espèces protégées :
in : Paul, Nishioka
out : Lokoli, Rubin, Kozlov, Lee, Lindell (2èT)
Super pour mon vieux Mérou, qui a un petit article à lui sur le site de RG : http://www.rolandgarros.com/fr_FR/news/articles/2016-05-17/jadore_a_alors_je_continue_.html#zeSpdECo5pfwgahr.99desktop-large
Plus qu’un tour pour réaliser l’exploit de sénéscence :
« Cela faisait quatorze ans qu’il n’avait pas eu à prendre part aux qualifications de Roland-Garros. Loin d’être démoralisé par ce « retour en arrière », l’ex-numéro 8 mondial (aujourd’hui 129e) arbore la motivation d’un junior. Lundi, jour d’ouverture de cette édition 2016, Radek Stepanek était même ravi de pouvoir trôner seul sur le plus grand canapé d’un Players’ Lounge du central Philippe-Chatrier encore vide : le privilège est inaccessible aux joueurs des « qualifs », mais sa présence dans le tableau de double lui en ouvre les portes. « Regardez, je l’ai pour moi tout seul. Dans quelques jours, ce sera totalement rempli. Alors je profite, j’adore ! » Sa joie faisait plaisir à voir.
Accablé d’amorties-lobs
Vainqueur facile au premier tour de l’Allemand Cedrik-Marcel Stebe (6/4 6/4) devant des tribunes pleines, le Tchèque va tenter de remettre ça aujourd’hui face à un jeune Australien qui lui rend treize printemps, Matthew Barton (24 ans et 262e mondial). De retour dans le Top 300 après son bon mois de janvier et sa victoire sur Steve Johnson (32e mondial) à Auckland, Barton est encore vierge d’expérience en Grand chelem, et ne paraît pas encore suffisamment armé pour digérer la « Radek touch ». Joueur le plus connu et le plus coté de ces qualifications (670 matchs ATP au compteur, 5 titres, 2 coupes Davis et près de 11 millions de dollars de gain en carrière), Radek Stepanek en est aussi, certainement, le plus fripon et le plus dégourdi. Lundi encore, Stebe a été accablé d’amorties-lobs d’une précision diabolique, et qui rappelaient le Stepanek mystifiant Fernando Gonzalez en 2007 ou Gilles Simon en 2008 sur ces mêmes courts de Roland-Garros.
« On me demande parfois pourquoi je continue »
La seule différence, c’est qu’il fait maintenant galoper des joueurs qui n’avaient pas encore fait toutes leurs dents lorsqu’il disputait son premier tournoi Challenger, en 1995. Comment le prend-il ? « J’essaie de rester le plus compétitif possible, et c’est un bon challenge pour moi de jouer cette génération de joueurs, même si c’est souvent grâce à mon expérience que ça finit par passer. » Les « anciens » en prennent aussi pour leur grade. Deux semaines après avoir enjambé deux tours à Barcelone, Stepanek a joué un tennis de rêve à Madrid et a arraché un set au prince du printemps, Andy Murray. « On me demande parfois pourquoi je continue. C’est tout simplement parce que j’adore ça ! Si je n’aimais plus ça, je ne serai pas là. Et j’ai été absent pendant 8 mois fin 2014, début 2015. J’aurais pu penser arrêter, c’est vrai. Mais j’ai su faire preuve de patience et accepter ensuite de repasser par les qualifications. Le retour est difficile, mais je suis heureux d’être là ! ».
Le plus âgé depuis Connors ?
Et puis c’est l’occasion d’effacer les records de longévité de ces dernières années, lui qui est déjà le seul homme à avoir marqué deux fois un cinquième point décisif en finale de coupe Davis (2012, 2013). Si Stepanek passe les trois tours qualificatifs, il deviendra le joueur le plus âgé à disputer le grand tableau depuis Jimmy Connors en 1992. Là, l’oeil de Stepanek s’illumine. « On m’avait déjà dit à Madrid que j’étais le plus âgé depuis Connors à gagner un match dans un Masters 1000. Mais je ne peux pas être comparé à lui. Il m’a inspiré. J’aimais son enthousiasme, sa manière de communiquer avec la foule. C’est un modèle ! ». Mais si Stepanek arrive jusque-là, il devra partager « son » canapé du Players’ Lounge…
Fritz expérimente son premier phasmage en ce moment-même. C’est un pas important dans la carrière d’un jeune joueur.
Certes mais le premier phasmage, on n’en profite jamais totalement. C’est seulement au deuxième ou au troisième phasmage qu’on commence à comprendre ce qui s’est passé. Je souhaite donc à Fritz de recroiser rapidement la route de Maïtre Gilou pour achever son initiation.
La première fois laisse souvent un goût amer. Trop d’espérance, trop de félicité attendue… et à la place du 7ème ciel entrevu, le tue l’amour de Simon qui avait tout calculé avant et qui vous fait douter de tout.