La récente demi-finale de Jo-Wilfried Tsonga à Wimbledon a remis au goût du jour une vieille interrogation bien de chez nous et déjà posée par Colin il y a quelques années: quel est le meilleur joueur français depuis Yannick Noah ?
Dernier vainqueur tricolore en Grand chelem, le grand Yan a depuis connu bien des héritiers potentiels, puisque pas moins de neuf Français ont, depuis ce fameux Roland-Garros 1983, un jour atteint les demi-finales d’un Grand chelem : Noah lui-même, puis Leconte, Pioline, Escudé, Clément, Grosjean, Gasquet, Tsonga et Monfils. Une santé certaine donc… un peu atténuée par le fait qu’aucun d’entre eux n’a jamais pu aller au bout. Revue d’effectif du quintet pouvant prétendre à ce titre de meilleur Français des vingt-cinq dernières années. A vos avis !
Henri Leconte : le plus talentueux.
Un bras gauche de feu, régulièrement comparé à celui de Rod Laver himself, mais finalement assez peu récompensé dans les palmarès : une finale à Roland-Garros en 1988, des demies à Roland en 1986 et 1992, ainsi qu’à Wimbledon en 1986… Un CV déjà plus que respectable, et pourtant quand on parle de « Riton » on évoque tout de même un « talent gâché », ce qui mine de rien vous classe un pedigree. Vainqueur de neuf titres en carrière – dont un équivalent Master 1000 à Hambourg en 1986 – Leconte aura avec le recul imprimé l’image du héros de la finale de Coupe Davis 1991, quand il revint de nulle part pour apporter deux points à la troupe de Yannick Noah, dont une sensationnelle victoire sur Pete Sampras (6/4 7/5 6/4). Mais Leconte était également une tête de lard capable de perdre contre le Sud-Coréen Bong-Soo Kim (365e mondial) aux Jeux de Séoul, juste parce qu’il boudait, mécontent d’avoir été obligé de faire le déplacement en Corée du Sud. Docteur Henri et Mister Riton, en quelque sorte. A côté de ça, Henri Leconte aura aussi battu à cinq reprises Ivan Lendl, dont une à Wimbledon, ce qui suffit à lui attirer la reconnaissance éternelle d’Antoine.
- Le plus : sa capacité à battre les meilleurs.
- Le moins : sa capacité à perdre contre n’importe qui.
Guy Forget : le plus titré.
Il y a un paradoxe Forget, un joueur qui aurait tout pour prétendre être le meilleur héritier sportif de Noah. Tout, sauf l’essentiel : les coups d’éclat en Grand chelem. Jamais Guy la sauterelle n’y a dépassé les quarts de finale, atteints à cinq reprises : Open d’Australie 1991, Wimbledon 1991, Wimbledon 1992, Australie 1993, Wimbledon 1994… mais le tout sans jamais réellement faire d’étincelles. Pourtant, pour le reste, le palmarès de Forget se passe de commentaires : 11 titres – N°2 Français de l’ère Open, derrière l’incontournable Yannick – dont plusieurs de gros calibre, à Bercy, Cincinnati et même Bruxelles, important tournoi indoor à l’époque. Trois équivalents Masters 1000, personne n’a pour l’instant fait mieux. Deux Coupes Davis également au palmarès de l’actuel capitaine de l’équipe nationale (1991 et 1996), sans oublier quelques grandes victoires obtenues durant l’une des périodes les plus concurrentielles de l’ère moderne : Sampras, Edberg, Becker, Courier, Stich, Noah…
- Ses points forts : ses victoires à Cincinnati et Paris-Bercy, ses victoires sur des gros clients.
- Son point faible : une réelle carence en Grand chelem.
Cédric Pioline : le seul multi-finaliste en Grand chelem.
Voilà bien le seul domaine où Yannick Noah est battu : le nombre de finales majeures disputées durant l’ère Open. Avec ses deux rendez-vous du dernier dimanche, US Open 1993 et Wimbledon 1997, Cédric Pioline a fait fort. Le hic : il n’a pas pris le moindre set à Pete Sampras en deux affrontements. Le premier, à New York, était le plus impressionnant en termes de parcours, avec en chemin une victoire sur le N°1 mondial Jim Courier (7/5 6/7 6/4 6/4), victoire historique d’ailleurs puisqu’elle faisait perdre son leadership mondial à « Big Jim » au profit de Pete Sampras, qui entamait là un des plus beaux règnes de l’histoire du tennis. Pas découragé par sa défaite sèche en finale (4, 4 et 3), Cédric Pioline remit ça en 1997, cette fois à Wimbledon… où l’attendait une nouvelle douche contre « Pistol Pete » (4, 2 et 4). Plus généralement, et contrairement à notre candidat précédent Guy Forget, Cédric était un joueur de Grand chelem, également demi-finaliste à Roland-Garros en 1998, à l’US Open en 1999 (inoubliable victoire sur Gustavo Kuerten), quart de finaliste à Wimbledon en 1993, 1995 et 1999, ainsi qu’à Roland-Garros en 1996. Un palmarès mastoc… hélas pas concrétisé en termes de titres, l’armoire à trophées étant restée bloquée à cinq breloques, et même seulement trois durant les meilleures années du Francilien : Copenhague, Prague, Nottingham, tous équivalents ATP250. La victoire tardive de Pioline à Monaco, en 2000, n’est pas réellement venue inverser sa réputation de « loser » de finales – il a attendu sa 10e tentative pour enfin remporter un tournoi !
- Le plus : deux finales de Grand chelem.
- Le moins : peu de titres, tout particulièrement durant ses fastes années.
Sébastien Grosjean : le plus haut sur une saison.
Ce qui parle en faveur de Grosjean, plus encore que son coup droit fantastique, c’est l’ensemble de sa saison 2001, la plus belle livrée dans sa globalité par un tricolore depuis Noah. Déroulons le tapis rouge : demi-finaliste de l’Open d’Australie, demi-finaliste à Roland-Garros, vainqueur à Bercy, finaliste au Masters, vainqueur de la Coupe Davis. Au passage, Grosjean s’est affirmé comme le premier – et à ce jour seul – Français à atteindre la finale du Masters. Il agrémente tout cela de victoires de prestige sur Agassi (deux fois, Roland-Garros et Masters), Kafelnikov (deux fois, Bercy et Masters), mais aussi Rafter ou Safin. Le Marseillais touchera les dividendes de son excellence l’année suivante, en venant culminer au 4e rang mondial. Pour autant, la carrière de « Seb » Grosjean ne se résume pas à cette seule saison 2001 : avec deux demi-finales successives dans le Temple du tennis (2003 et 2004), des quarts à répétition en Australie (2003, 2004, 2006), Roland-Garros (2002) et Wimbledon (2005), il s’est aussi affirmé comme un exceptionnel joueur de Grands chelems, au point d’être le Français présent le plus souvent en quarts de finale majeurs, une unité seulement derrière Noah (9 contre 10). Il est également, toujours derrière Yannick, le tricolore ayant passé le plus de semaines dans le Top 10 mondial (111).
- Ses points forts : sa saison 2001 dans sa globalité, sa constance dans l’excellence en Grand chelem.
- Ses points faibles : son faible total de titres remportés (4 seulement).
Jo-Wilfried Tsonga : celui qui peut encore mettre tout le monde d’accord.
Il est le dernier prétendant en date, et à 26 ans rêve encore d’un titre en Grand chelem. Jo-Wilfried Tsonga s’est révélé à l’Open d’Australie 2008, à l’occasion notamment d’une incroyable démonstration de puissance contre Rafael Nadal en demi-finales. Il a confirmé son affection pour l’Australie par une demie en 2010, battant au passage Novak Djokovic, puis signa un autre dernier carré à Wimbledon, en 2011, après avoir sorti Roger Federer en cinq sets. Les trois derniers N°1 mondiaux ont donc subi les foudres de « Jo » en Grand chelem. La classe. Mais, trop souvent blessé, Tsonga écrit pour l’instant sa carrière en pointillés, entre périodes d’arrêt qui lui font louper une finale de Coupe Davis, et retours fracassants qui le voient remporter Bercy. A suivre…
- Le plus : ses états de service face aux meilleurs, particulièrement en Grand chelem.
- Le moins : des blessures qui rendent ses saisons décousues et le pénalisent dans les statistiques.
On terminera en décernant des accessits aux autres Frenchies qui ont un jour atteint un dernier carré majeur : Arnaud Clément (arrivé jusqu’en finale de l’Open d’Australie 2001), Nicolas Escudé (Open d’Australie 1998), sans oublier Richard Gasquet (Wimbledon 2007) et Gaël Monfils (Roland-Garros 2008), tous deux encore loin de la retraite. Et si l’un d’eux finissait par coiffer tout ce petit monde au poteau ?
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Et pour bien commencer la journée, l’aphorisme monfilsien du jour :
« La pire souffrance est dans la solitude qui l’accompagne… »
A méditer
Une autre citation du même auteur :
Un jour tu m’as demandé de choisir entre ma vie et toi, j’ai choisi ma vie et tu m’as quitté sans savoir que ma vie c’était toi…
J’écrivais ce genre de trucs sur mon sac de cours quand j’avais 15 ans.
Du Baudelaire !
Sylvie, en combien de temps cours-tu le 100 mètres ?
J’ai dit quand j’avais quinze ans pas 24
Super article mais où est la joueuse qui sert à 360 km/h ?
http://www.dailymotion.com/video/xknmdr_aravane-rezai-service-a-360-km-h_sport#from=embed
Et où est l’article ?
Je parlais de l’article de Guillaume
Première à Flushing Meadows !!!
Les Irlandais Conor Niland et Louk Sorensen se sont qualifiés tous deux pour le tableau principal. Ce sera la première fois que 2 Irlandais joueront ce tournoi.
Je situe les gars pour ceux qui n’ont pas tout suivi ?
A bientôt 30 ans, Niland, Irlandais né en Angleterre, s’est qualifié pout la première fois dans un tournoi du GC à Wimbledon, il y a deux mois. Il avait perdu en 5 sets au premier tour contre Mannarino.
Louk Sorensen, 26 ans, n’avait également réussi à accéder au tableau principal d’un GC qu’une seule fois, à Melbourne en 2010. Il y avait battu Lu, devenant ainsi le premier Irlandais à gagner un match en GC depuis le début de l’ère Open. Isner s’était chargé de lui au tour suivant.
Autre particularité de Sorensen, qui réside à Stuttgart : il est très bien placé pour le titre de la retraite sportive la plus courte. En effet, il a décidé de raccrocher en mai dernier en raison de blessures, pour finalement changer d’avis et participer à un Future à la mi-juin. L’US Open est son 5° tournoi depuis sa mini-retraite.
Pour revenir à l’« US Opengate », je trouve les chiffres troublants, mais il s’agit du premier tour, dans des tableaux comportant dorénavant 32 TS. Je ne vois pas de raison jutifiant une magouille éventuelle.
Djokovic jouera au premier tour Conor Niland, le mieux classé de ces deux compatriotes (199), Soderling affrontera Sorensen(614).
Nath, parfois tu me fais peur, tu sais.
Djoko fait encore des siennes avec la présence de son amie Sharapova.
http://youtu.be/P990PhE4ZsU
C’est un peu lourd à la longue. Les meilleures blagues sont souvent les plus courtes.
Ben c’est pas du même genre, c’est juste de la pub
Hello la tennis family.
Bon le tirage au sort est sorti; Fed encore une fois avec Djoko. A ce niveau c’est exceptionnel. La probabilité que cela arrive est faiblissime pourtant.
Néanmoins il n’y a pas de trucage. Si Djoko n’avait pas interverti sa place avec Nadal, Federer ne se serait pas retrouver dans la moitié de tableau de Djoko. Les dernières fois c’était le n°2 contre le n°3. Là le n°1 contre le n°3
Je vois que Fed pourrait rencontrer Tsonga. Si cela se produit, je donne Tsonga vainqueur immédiatement. Je pense que mentalement il est désormais clairement au-dessus du Suisse. Il ne le craint pas et à son top il a le jeu pou repousser Federer loin derrière sa ligne.
Benneteau qui prend le premier set à Isner ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
Pas de miracle pour Benneteau malgré un beau parcours. 5 finales, 5 défaites. Un peu dur.
Bravo Benneteau! C’est bien, Julien (qui ne sert à…) 5 finales, 5 défaites, c’est le Pioline du miséreux pour rester dans les considérations franchouillardes.
Il aura au moins atteint 5 finales. Tout le monde ne peut pas en dire autant.
En effet, Lionel Roux: 2 finales, Marc Gicquel: 3 finales, Thierry Champion: 1 finale et 3 bulles. Julien Benneteau est bien le GOAT des chèvres.
Il y a des tas d’autres personnes qui ne servent à rien !
C’est curieux de considérer comme une chèvre quelqu’un qui perd en finale mais pas ceux qu’il a battus pour arriver en finale.
Pioline perd deux finales de GC contre Sampras : la honte !
Tout à fait. Des succès consécutifs sur Mello, Kunitsyn, Andreev, Stakhovsky et Haase sont une de ces folles chevauchées qui resteront dans les annales.
J’avoue avoir du mal à comprendre ce mépris pour les obscurs du circuit. Ils ont à mon avis au moins autant de mérite sinon plus que les cadors qui brillent sous les lumières, jouent sur les grands courts, sont bien payés, ne passent plus par les qualifs ni les challengers. Il en faut du mérite quand on revient de blessure pour arriver en finale d’un tournoi en étant passé par les qualifs et en ayant jouer trois sets sur la plupart des matches. Son score en finale est plus qu’honorable sachant qu’il est 113e mondial.
Dommage de ne voir que les meilleurs et les plus charismatiques en pensant que les autres genre Gicquel, Benneteau et leurs équivalents étrangers sont des pauvres types à qui ont devrait presque interdire de jouer.
Je cosigne. Rien à ajouter, si ce n’est que Bennet’ vaut plus que 113
Attention Sylvie je ne parlais que de Benneteau ! Il ne s’agit absolument pas de mépris, je corrige le tir tout de suite si c’est l’impression que mon post plus haut a pu donner. Bien sûr que le commun des joueurs a beaucoup de mérite à galérer pour atteindre rêves et objectifs, mais il me semble que c’est le quotidien de chacun et pas seulement des sportifs de haut niveau. J’estime qu’on a le droit de s’attendre à ce que l’on nous propose quelque chose de réjouissant sur le court, après tout on parle quand même de types qui sont supposés vivre de leur passion, et Benneteau n’est pas le plus à plaindre du circuit non plus.
Quand je pense à Benneteau, ça me fait soupirer voilà tout. Au-delà de son implication certaine on peut lui reprocher de nombreuses choses, notamment le fait de n’être pas fascinant pour un sou. Et son classement ou ses résultats n’y changent pas grand chose. Dans la catégorie « français de deuxième catégorie » je préfère largement voir Benoit Paire par exemple.
Benneteau est ton Granollers perso alors ?
C’est vraiment le tout dernier, celui qui te fait hésiter à regarder un match quand il joue contre un joueur que tu aimes bien ?
Le tout dernier ça je ne sais pas ! Mais il est dans mon top, c’est clair. Pour toi c’est donc Granollers ? Qu’a bien pu te faire le brave Marcel ?
Il crie trop fort, trop longtemps, sur chaque frappe de balle. Normalement je tolère les cris masculins mais lui, je peux pas.
En plus, du haut de son 1,90m, il a fait moins d’aces que Fognini (l’exemple que j’ai trouvé avec le même nombre de matches). Il a vraiment un service tout pourri. Antoine écrit souvent que Ferrer ne sait pas servir (tiens, je viens de voir qu’il est 16° en terme de % de jeux de service gagnés, c’est le plus petit des 20 premiers), mais là on atteint un autre niveau.
La plupart des mal aimés ne me dérangent pas, Ferrer, Simon, même Clément tiens ! Sauf Monfils, faut pas déconner. Mais Granollers En plus, je crois qu’il a un petit frère qui débarque sur le circuit, si en plus ils se multiplient…
Bennet’ je l’aime bien en fait, malgré que sa tête me fait de plus en plus penser à un rat au fur et à mesure qu’un match avance. Il se donne à fond, il a un bon revers, et puis il est capable de perfs sans lendemain, parfois au terme de matches pleins de suspense. Je ne suis pas partisane du « Tu as sorti untel, que ce ne soit pas pour rien « . Ce dernier point se discute
Heu, je sens que je vais alerter la modération, moi
« Je ne suis pas partisane du « Tu as sorti untel, que ce ne soit pas pour rien « . Ce dernier point se discute »
Antoine, tu laisses passer ça???
Take care Nath, take care…
En fait je ne réagissais pas à ton post mais à celui de Géo mais à le relire ce n’est guère mieux effectivement
Comprenons nous bien, je ne demande à personne de s’enthousiasmer pour ce type de joueur et chacun est libre d’avoir des réactions épidermiques mais disons que je vous trouve parfois un peu durs. Je trouve toujours que les sportifs de haut niveau ont bien du mérite et surtout ceux qui s’accrochent quand les résultats ne suivent pas toujours.
Perso, je ne vais pas m’enthousiasmer pour un Benneteau juste parce qu’il est Français mais le pulvériser en quelques lignes, je trouve cela toujours un peu injuste et ça me donne toujours envie de le défendre même si c’est le type de joueur qui ne me fait pas fantasmer non plus.
Pour en savoir un plus sur mon « aversion » de Marc Gicquel : http://www.sportvox.fr/article.php3?id_article=23584 Et ne pas confondre virtuel et réel, mépris et raillerie…
Il est difficile de sentir sur le net les différences quand elles ne sont pas soulignées. J’avoue avoir ressenti tes posts comme méprisants envers ces joueurs plus que comme des traits d’humour. Tu m’excuseras si je me suis trompée mais le mépris et les critiques faciles sont légion sur internet.
Dans ces tournois de décembre, on trouve de tout, des joueurs en vacances mais qui honorent leur contrat (Santoro), d’autres en vacances et qui estiment que leur présence est déjà plus que suffisante (Pioline au Tampon il y a quelques années), des joueurs qui préparent la saison à venir comme Robredo l’an dernier. Rochus il y a quelques années passait deux heures sur le court annexe à s’entraîner après son match.
Ces joueurs sont tous impressionnants au niveau vitesse de jeu quand on voit surtout le haut niveau à la télé ou du haut du Chatrier.
Ce qui fait la différence c’est surtout le comportement humain.
Oté Pat, ou sort La Rényon koué ?
J’ai assisté à tous les matches de Robredo l’an dernier, lequel ôtait son tee-shirt dès la fin du match pour… se faire remonter les bretelles par son coach puis transpirer à grosses gouttes afin de peaufiner son entraînement. Tommy (très apprécié de certains membres du site) était impressionnant de densité physique, beaucoup moins de dimension humaine. Parlant couramment espagnol, j’espérais, pourquoi pas, échanger quelques mots avec lui après la finale, il s’est enfui comme un voleur ! Ce qui m’a surtout choqué, c’est qu’il ne prenne pas une petite demi-heure de son précieux temps pour les enfants. Du reste, pendant le match qu’il dominait largement, j’ai lâché deux, trois bêtises dans la langue de Cervantès pensant qu’il allait plaisanter à son tour. Son staff s’est gaussé, lui m’a dévisagé le regard vide et interloqué (on dirait qu’il louche un peu). Bref, une impression plus que mitigée.
Benoît Paire était notamment de la partie, ça fait « vouf ! » quand il frappe dans la balle, un joli bras. Enfin, à deux mètres du court, ils ont tous un joli bras. Je dirai même qu’à partir de 2ème série, je prends beaucoup de plaisir à regarder du tennis en live. Un Julien Benneteau (je prends cet exemple au hasard) honorerait de sa présence l’un des tournois que je décris dans l’article, j’irais voir tous ses matches. En revanche, nous sommes ici dans un univers doublement virtuel, des cyber-échanges sur du tennis vidéo (le plus souvent). Tout cela, au-delà du plaisir pris (ou pas) à voir évoluer tel ou tel joueur, n’est donc pas très sérieux.
Quoi qu’il en soit, personne n’oubliera « la formidable combativité » de Benneteau et qu’il était « un joueur très sympathique ».
Midi a ou, si ou coz enkor de « l’adversaire de young » mi totoch ton Kabos!
J’ai vu effectivement ces matches à la Réunion. Je partage ton avis, un match de seconde série, négatif, ça envoie déjà quand on est près et on a un peu l’impression qu’ils jouent comme les pros mais en face, ils se font torpiller rapidement.
Je ne suis pas sûr que Bennetteau soit très sympathique (ce n’est pas sa victoire sur Fed à Bercy qui me fait dire ça) ni sûr du contraire mais perdre contre Isner en ce moment n’est pas une honte.
Federer évoque une surface « plus lente que l’an dernier » à New York.
Auto-correction : « Le court semble un peu lent ici, à New York. Mais aucune différence tranchante par rapport à l’année précédente ».
L’avis de Fish : « “I don’t think [serve and volley] is coming back in. They’ve even slowed down this surface, which is frustrating, because this was definitely the fastest Slam surface-wise that we’ve had.
“Cincinnati and Montreal were extremely fast: I would prefer to play on that surface every single tournament, but it’s not how it works. I will certainly come to the net here—I have to—but maybe a little bit less than there.”
Many have talked of an ongoing trend towards slower courts and Fish clearly agrees: “There are a lot of really slow Grand Slams now, surface-wise. Now with it being much slower out here this year, it sort of fits right in with Australia.”
And that, he believes, should make Djokovic an even hotter favourite than he already is. »
Ca, c’est pas une super bonne nouvelle…
J’avais lu ça, j’espérais que ce n’était que des rumeurs sans fondement
En parlant de fondement, je me demande bien où est passé notre ami karim???
Concernant l’USO, un élément qui montre qu’on vit un changement d’air : sur le site de jeu des pronos interforums 47% voient Djoko vainqueur (un score réservé jusque là à Fed, constamment premier mm après sa descente au classement), 27% pour le second qui est Murray, et l’ancien duopole est loin derrière, en dessous mm des scores de choix anciennement détenus par Djoko et Murray… Fed à 15%, Nadal à 6% !!! combien de tenants du titre ayant comme récents résultats de GC un titre et une finale ont ils par le passé connu pareille soudaine baisse de foi !