France – République Tchèque : l’avant-match

By  | 12 septembre 2014 | Filed under: Coupe Davis
Tirage au sort au musée de Roland-Garros, là où chaque année sont aussi tirés les tableaux des Internationaux de France

Tirage au sort au musée de Roland-Garros, là où chaque année sont aussi tirés les tableaux des Internationaux de France

Un ralentissement, voire une respiration : dans le rythme effréné du calendrier international, la Coupe Davis marque une temporalité différente, moins pressée, moins urgente. Les rassemblements durent huit à dix jours (plus qu’un tournoi ATP), les matchs trois (moins qu’un tournoi ATP). Entretemps ? Beaucoup d’entraînements, des conférences de presse et tout un décorum bien précis. Illustration par l’exemple, avec la demi-finale opposant la France à la République Tchèque, du 12 au 14 septembre à Roland-Garros.

Mardi 2 septembre : Et les nominés sont…

Symboliquement, c’est à ce moment que débutent les demi-finales, dix jours avant les premiers matchs, lorsque les capitaines communiquent leur choix d’équipe. A l’ombre du Stadium Arthur-Ashe, depuis la zone des joueurs de l’US Open, Jaroslav Navratil dégaine le premier et annonce sans surprise Tomas Berdych (7e mondial), Lukas Rosol (27e), Radek Stepanek (39e) et Jiri Vesely (75e). Arnaud Clément répond quelques heures plus tard à coup de Jo-Wilfried Tsonga (10e), Richard Gasquet (14e), Gaël Monfils (24e), Julien Benneteau (28e) et Gilles Simon (31e). Deux équipes, deux modèles, opposés : côté français, on opte pour le nombre maximal de joueurs autorisé par le règlement (des cinq, seulement quatre pourront ensuite entrer en jeu), afin de s’offrir des combinaisons multiples, en simple comme en double. Le quatuor tchèque, bien hiérarchisé autour du noyau dur composé de Berdych et Stepanek, sous-tend en revanche une unique interrogation : sur terre battue, Navratil tentera t-il le pari Rosol en simple, à la place de l’emblématique Stepanek ?

Mercredi 3 septembre : De Flushing Meadows à Roland-Garros

L’avantage du capitaine resté « fit » suite à ses longues années de haut niveau, c’est qu’il peut endosser toutes les casquettes. A peine atterri le lundi, en provenance de New York, Arnaud Clément a foncé à Roland-Garros et a sorti la raquette pour servir de sparring-partner à Julien Benneteau. Ne manquait que son légendaire bandana à « la Clé », protagoniste victorieux de la dernière affiche de Coupe Davis jouée à Roland-Garros, une demi-finale face aux Etats-Unis en 2002. « Bennet » est le premier sélectionné rentré à Paris, après ses défaites au premier tour en simple et en double à l’US Open. « Le décalage horaire, ça va, commente le vainqueur du double de Roland-Garros. Dans ce sens-là, ce n’est pas le plus terrible à encaisser. Le plus dur, c’est le changement de surface, et le fait de se réhabituer à la terre battue après le gazon et le dur américain. Il faut reprendre tranquillement, sans forcer, juste pour reprendre des marques sur terre et prévenir la blessure. On montera petit à petit en puissance. » Arrivé en cours de journée, Richard Gasquet s’est quant à lui contenté d’un décrassage à vélo en compagnie de Paul Quétin, le préparateur physique de l’équipe de France. Au fil des jours (et des défaites à l’US Open), ils seront rejoints par Jo-Wilfried Tsonga, Gilles Simon et finalement Gaël Monfils.

Dimanche 7 septembre : Tu tires, tu pointes ou tu plombes ?

Les Tchèques sont dans la place. En groupe. Toujours en groupe. Radek Stepanek pose son sac sur le banc. Il roule rapidement les épaules, sautille deux ou trois fois, et c’est bon pour l’échauffement : le reste viendra au fur et à mesure de l’entraînement. Tomas Berdych se prend en photo sur le Central, tandis que le petit dernier de l’équipe, Jiri Vesely, semble perturbé par le recul démesuré derrière la ligne de fond de court, particularité du Philippe-Chatrier. La reprise de contact avec Roland-Garros se fait à la cool pour les visiteurs. Ils concluent même leur séance par une partie de pétanque improvisée avec des balles de tennis, dans de larges éclats de rires.

© Česká sportovní / Pavel Lebeda)

© Česká sportovní / Pavel Lebeda)

Mardi 9 septembre : Conférences de presse et Ice Bucket Challenge

« Si on gagne, on refait le Ice Bucket Challenge à Jean Gachassin, mais cette fois au champagne ! » Julien Benneteau est hilare alors que son partenaire de double privilégié, Edouard Roger-Vasselin, vient de les rejoindre, Clément, Tsonga, Gasquet et lui, en tant que sparring d’une séance de double. Le matin, l’équipe de France au complet a exécuté un défi Ice Bucket Challenge sur la personne du président de la Fédération française de tennis, qui avait été nominé par son homologue américain.

Plus protocolaire, voici venir l’exercice imposé des conférences de presse. Devant les médias écrits d’abord, puis au micro des radios, et enfin devant les télévisions. Questions similaires d’une salle à l’autre, sur la rencontre à venir… et sur le coup de tonnerre Cilic à l’US Open. L’avis de Gilles Simon est particulièrement couru, lui qui a failli éliminer le futur vainqueur du tournoi en huitièmes. Le Français refait l’histoire avec malice : « J’aurais pu complètement changer l’issue du tournoi, parce que je sais très bien que ça m’aurait été difficile d’enchaîner Berdych, Federer et Nishikori. »

Pour le reste, c’est de bonne guerre, chaque équipe déploie des trésors d’imagination en vue de rejeter sur l’autre ce satané statut de favori, véritable patate chaude du sport moderne. Argumentaire d’Arnaud Clément : « Je considère les Tchèques comme la meilleure équipe du monde. Ce qu’ils ont réalisé depuis deux ans est exceptionnel. Leurs résultats en Coupe Davis vont sans doute au-delà de leurs qualités tennistiques. Quelque chose les lie, un objectif commun. » Et c’est vrai qu’il y a quelque chose de fort en ce groupe ayant « pleinement conscience que l’on peut réussir quelque chose d’exceptionnel en cas de troisième victoire de suite : personne n’y est parvenu depuis les États-Unis il y a très longtemps », souligne Jaroslav Navratil. « Longtemps » est un euphémisme : le quintuplé réussi par les États-Unis de 1968 à 1972 renvoie au Challenge Round, quand le champion était qualifié d’office pour la finale l’année suivante. Malgré cette perspective d’écrire une nouvelle page dans le livre d’histoire de la compétition, Radek Stepanek, finaud, trouve quant à lui le meilleur argument pour accrocher la pression aux survêtements de l’équipe hôte : « La France est une grande équipe de Coupe Davis, mais qui ne l’a pas gagnée depuis longtemps. Ils doivent être affamés. »

Mercredi 10 septembre : Monfils, le contre-la-montre

Gilles Simon et Gaël Monfils sont décidément inséparables. Comme la veille, les deux potes, peu connus pour leurs affinités avec le double, s’entraînent en tête-à-tête, sous les yeux de l’entraîneur de l’équipe de France, Lionel Roux. Brillant quart de finaliste à New York, passé à un point d’une demi-finale, Gaël manque de tonus et on peut compter pas moins de trois ampoules à sa main droite. A ce moment-là, le Parisien semble un peu « juste » pour être prêt le vendredi. Précautionneux, son « petit Gilou », comme il le surnomme affectueusement, lui suggère même à un moment de mettre fin à la séance. Gaël le prend mal, et Lionel Roux intervient pour rappeler à Simon qu’il n’est pas entraîneur – même si le Niçois de naissance s’est bien amusé dans ce rôle à l’US Open.

© Česká sportovní / Pavel Lebeda)

© Česká sportovní / Pavel Lebeda)

Côté visiteurs, on est passé aux choses sérieuses depuis le retour sur terre en douceur de dimanche : Stepanek termine exténué sa séance avec Berdych sur le Central. Rosol et Vesely ont quant à eux tapé ensemble sur le court 3. Et sur les terres battues asséchées par le soleil, les frappes à plat des cogneurs tchèques jaillissent aussi vite que sur dur. Des conditions de jeu suffisantes pour faciliter l’adaptation de joueurs n’ayant rien de terriens naturels – cela se voit dans leurs déplacements, un brin patauds ?

Le soir, c’est le traditionnel dîner donné en l’honneur des deux formations. Costume de rigueur pour une croisière le long de la Seine, sur la péniche « Bel Ami », ultime temps mort avant les choses sérieuses. Les Bleus termineront leur soirée en vibrant devant l’équipe de France de basket, auteure d’un exploit face à l’Espagne en quarts de finale de la Coupe du monde. Vingt-quatre heures plus tôt, ce sont les Tchèques qui exultaient, cette fois en foot, suite à la victoire des leurs sur les Pays-Bas en éliminatoires de l’Euro 2016, sur un but inscrit à la 91e minute…

Jeudi 11 septembre : Carré d’as ou coup de poker, les capitaines abattent leurs cartes

Un enjeu fort, un cadre hors normes et deux équipes au grand complet… Le musée de Roland-Garros accueille la foule des grands jours pour le tirage au sort de l’ordre des matchs. Journalistes français et tchèques, représentants de la fédération internationale – le président Francesco Ricci Bitti en tête –, des sponsors et de la ville hôte, on frôle les deux cents personnes. Le cérémonial est rodé : le juge-arbitre présente les joueurs individuellement et annonce l’identité des numéros 1 et 2 de chaque formation. Puis le tirage est effectué par une main innocente – ici le premier adjoint de la Ville de Paris, Bruno Julliard. Mais on est le droit de privilégier l’originalité : en 2012, pour un quart de finale France – États-Unis à Monte-Carlo, la fédération locale avait visé juste en invitant Yannick Agnel, deux mois avant que le nageur français n’explose aux Jeux olympiques.

Le point presse qui s’ensuit est entièrement dédié aux choix tactiques respectifs. Les Français sont logiquement invités à réagir à la sélection de Lukas Rosol à la place de Radek Stepanek. Jo-Wilfried Tsonga ne se montre pas surpris : « Radek a été un acteur fort de leurs campagnes victorieuses mais il commence à avoir moins de résultats sur le Tour. Lukas est un joueur qui monte. C’était l’heure pour eux de changer des choses. » Les tricolores, eux, se préparent potentiellement à refaire le coup du quart de finale contre l’Allemagne : Gaël Monfils a droit à deux jours d’entraînement supplémentaire, en vue d’entrer en lice en cas d’hypothétique cinquième match décisif. « Je ne me sentais pas très bien pour jouer dès vendredi, explique t-il. Et Richard a plus souvent battu Berdych que l’inverse… C’est un choix d’équipe. La rencontre ne s’arrête pas aux matchs de vendredi. »

Très progressive au fil de la semaine, la montée en puissance de la rencontre est achevée. Cette fois, c’est parti. Quelques derniers entraînements à venir dans l’après-midi et, vendredi à 10h30, on lâche les fauves.

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586 Responses to France – République Tchèque : l’avant-match

  1. JoAkim 13 septembre 2014 at 17:13

    Mais c’est pas possible ! Ils jouent tout sur Berdych !!! et mini break !

  2. JoAkim 13 septembre 2014 at 17:15

    L’offrande de Pataud… On prend.

  3. Patricia 13 septembre 2014 at 17:15

    Merci Pataud !
    Ouff, on pouvait compter sur toi finalement !

  4. JoAkim 13 septembre 2014 at 17:15

    deuxième offrande de Pataud et mini break pour les français…

  5. JoAkim 13 septembre 2014 at 17:16

    3eme offrande de Pataud 2 balles de set…

  6. Patricia 13 septembre 2014 at 17:16

    Raté le retour-wanabe-gagnant ! Balle de set !

  7. JoAkim 13 septembre 2014 at 17:17

    Les tchèques s’en tirent bien… encore une balle de set

  8. Patricia 13 septembre 2014 at 17:17

    Il en reste une mais ce sera pas sur le service de Jo !

  9. Patricia 13 septembre 2014 at 17:18

    Il est né, le divin Richard ! Fabuleux retour, fabuleux passing ! 3è set !!!!!!

    Les Italiens ont gagnés, les Suisses verront Roger demain !

  10. Kaelin 13 septembre 2014 at 17:19

    énorme richie!!! oh ce revers LL pour offrir le set !

    • Patricia 13 septembre 2014 at 17:20

      Ah t’es là, toi !!! ^^
      Richie t’a fait sortir du trou !

    • Kaelin 13 septembre 2014 at 17:24

      mon père m’a forcé à l’aider à ramasser des branches pour les mettre à la déchetterie pdt 1H! du coup j’ai vu la 1er set mais pas le 2eme ^^

  11. JoAkim 13 septembre 2014 at 17:20

    Richard envoie 2 revers de dingo !!! et part en vrille sous les yeux médusés de Tsonga. Set pour les français. Merci encore à Pataud pour ce set.
    C’est bien parti maintenant.

  12. Antoine 13 septembre 2014 at 17:20

    Cette fois, ce sont les tchèques qui mènent 4-2 mais qui foirent tout derrière, enfin surtout Pataud..

    Jo et Richie prennent une très bonne option maintenant.

    Je ne sais pas ce qu’a le Mérou mais il n’a pas l’air au mieux..

  13. JoAkim 13 septembre 2014 at 17:22

    Les branchies qui grincent…

  14. Patricia 13 septembre 2014 at 17:23

    Galvanisé, Riri !

    • Kaelin 13 septembre 2014 at 18:03

      héhé sacré Riri

  15. JoAkim 13 septembre 2014 at 17:26

    Les français continuent à jouer sur Berdych… Alors qu’il ne faut le faire qu’à la fin du set…

  16. JoAkim 13 septembre 2014 at 17:27

    Steppy ne peut quasiment plus bouger…

  17. Patricia 13 septembre 2014 at 17:29

    C’est incroyable ce que ça dure, cette histoire, ça fait plus de temps pour jouer 3 sets que les suisses pour en jouer 3…

    • JoAkim 13 septembre 2014 at 17:32

      Enorme cette phrase ! Tu t’es trompé de chiffre.

      • Patricia 13 septembre 2014 at 17:35

        La blessure du mérou me perturbe…. Je ne peux pas me réjouir quand un joyau est mis sous le boisseau.

        • JoAkim 13 septembre 2014 at 17:43

          Oui moi aussi. Ce match n’a plus aucun intérêt.

  18. JoAkim 13 septembre 2014 at 17:31

    Encore un service volée risible de Tsonga

  19. Patricia 13 septembre 2014 at 17:31

    C’est sûr que la neutralisation du mérou pèse lourd dans la balance…

  20. JoAkim 13 septembre 2014 at 17:41

    Quoi c’est à Lille la finale ????

    • Kaelin 13 septembre 2014 at 18:01

      oui!!

  21. JoAkim 13 septembre 2014 at 17:47

    Marrant Jo force comme un ane pour faire un smash gagnant remis tranquillement par les tchèques, puis Richie lui montre comment faire un smash gagnant sans forcer.

  22. JoAkim 13 septembre 2014 at 17:49

    Pas sûr que Jo joue en double en finale…. J’aimerais bien voir Llodra et gasquet.

  23. Antoine 13 septembre 2014 at 17:50

    Bon, l’affaire est pliée. Bravo aux frenchies, surtout à Richie. Les tchèques n’ont pas pu défendre leurs chances normalement à cause de la blessure du Mérou qui a longtemps été le meilleur sur le terrain et remonté Berdych mais c’est comme cela.

    L’équipe de France mérite de toute façon sa qualification. Ils n’ont perdu que 2 fois depuis 1904 après avoir mené 2-0 (109/111)..

  24. Kaelin 13 septembre 2014 at 17:57

    yes! bon moi aussi la blessure du Mérou m’enlève un peu de joie mais je susi bien content quand même !

  25. Antoine 13 septembre 2014 at 18:02

    Tiens, les suisses ont fini par perdre le double…faudra revenir demain..

  26. Patricia 13 septembre 2014 at 18:28

    Le papier de CB… *soupir*

    Après la surpuissance de Monfils, la surmotivation de Gasquet.

    A peine partisane :

    « Mais c’est ce moment-là que Berdych a choisi pour exploser définitivement. Tout ce qu’il a tenté, il l’a raté. Limite, il n’osait plus prendre une seule balle. La vicieuse pause pour blessure de Stepanek à 5-4 service Tsonga dans le deuxième set n’a rien changé, pas même le manque de vigilance des Tricolores dans le troisième qui ont mené 3-0 double break puis 5-2 avant de se retrouver menés 4-2 dans le tie-break. »

    « Le quatrième set n’a été qu’une formalité, Tsonga et Gasquet mettant enfin un terme aux souffrances de Berdych et de Stepanek qui à force de devoir tout faire tout seul s’est usé le dos. Il ne pouvait même pas s’asseoir en conférence de presse. »

    C’est d’un gracieux :
    « Stepanek a dû sortir un énorme premier set, accompagné de ‘’Come ooooon !’’ retentissants pour ramener les Tchèques à hauteur (1-4, 4-4) et pour sortir son compatriote du trou qu’il s’était creusé tout seul. « 

    • Kaelin 13 septembre 2014 at 20:05

      double soupir

  27. Patricia 13 septembre 2014 at 19:06

    On a vu plusieurs fois la tronche mi-amusée, mi-attendrie de Tsonga devant Tigrou :
    http://i1.eurosport.com/2014/09/13/1312937-28251928-1600-900.jpg

  28. Geo 13 septembre 2014 at 19:34

    J’adore quand un plan se déroule sans accroc. Hannibal Simon, Simplet Gasquet, Looping Monfils et Barracuda Tsonga en finale: https://www.youtube.com/watch?v=HzRF2622m9A

  29. Kaelin 13 septembre 2014 at 20:15

    Cilic n’a pas joué les 2 1ers simples mais a bien joué le double pour la Croatie associé à Draganja, bon joueur de la discipline. Ils jouaient contre Haase et Rojer, bons joueurs de doubles. Marin a tenu son rang …

    La

    • Kaelin 13 septembre 2014 at 20:17

      Belgique de Goffin victorieuse aussi en double, en 5 sets. Menés 2 sets 0, ils ont remonté pour l’emporter, très belle victoire où Goffin aura certainement eu le rôle du leader pour soutenir Bemelmans.

      Prochain gros match Goffin VS Stakho, j’espère que ça va le faire pour les Belges.

    • Babolat 13 septembre 2014 at 20:37

      Et Paes, 41 ans, qui sauve l’honneur de l’Inde et remontant 2 sets 0 avec Bopanna (34 ans). Le serbie ne mène plus que 2 à 1.

    • Kaelin 13 septembre 2014 at 21:19

      ouep. Israel s’impose au forceps dans le double contre l’Argentine. La Colombie de Cabal et Farah mène 2 sets 0 et tient le coup dans la 3eme manche contre les spécialistes canadiens Nestor/Pospisil

  30. Elmar 13 septembre 2014 at 20:35

    Bon… je vous préviens que je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour voir cette finale de Coupe Davis (pour autant que la Suisse se qualifie) et que je rencontrerai avec plaisir ceux d’entre vous qui y seront.

    • Colin 13 septembre 2014 at 21:01

      Et la demie, tu la vois?

    • Elmar 13 septembre 2014 at 21:04

      Oui. J’y suis.

  31. Kaelin 13 septembre 2014 at 21:10

    Sakharov n’était pas loin de créer l’exploit contre Ramos, 75eme mondial, en quart de finale du challenger de Banja Luka. Il lui colle même une bulle au 2eme set. Dommage. Score : 7-6(3) 0-6 6-4.

    Mannarino est en finale contre Ito à Istanbul. Alexander Zverev s’est incliné contre Jimmy Wang en huitième. Nishioka s’arrete au meme stade contre Ilhan.

    A Szczecin je vais suivre la finale de près puisqu’elle opposera les TS1 et 2, Struff vs Brown. Come on Jan ! Brown a battu 6-4 6-4 Pouille.

    • Kaelin 13 septembre 2014 at 21:21

      Brown et Struff ont remporté le double ensemble en plus ..

  32. Remy 13 septembre 2014 at 21:57

    Gasquet qui dit que si Fed gagnait la coupe Davis, ça serait une anecdote pour tout le monde…
    Ce mec vit-il vraiment dans le monde du tennis? Je serai toujours épaté qu’un mec en voulant aussi peu ait pu atteindre un tel niveau dans un sport pro.

    • Patricia 13 septembre 2014 at 22:19

      Il a dit « pour plein de monde », pas pour tout le monde… Et il a raison : un nombre important de gens qui suivent le tennis n’en a rien à cirer, de qui gagne la coupe Davis. Si tu regardes les blogs ricains, y a quasi pas un mot sur la CD ce WE, nettement moins que pour les M1000…

      Un titre de Fed en coupe Davis, c’est un fantasme de FFF, histoire de rabattre le caquet des Rafans surtout. Ca fait pas mal de monde… mais il y en a bien autant pour qui c’est anecdotique, parce que les JO, la Coupe Davis sont aujourd’hui des compétitions secondaires. Les nantis en veulent une pour compléter la collec, mais une fois que c’est fait, ils repartent en chasse au gros gibier. Ca a valeur de prix de consolation pour les recalés, et c’est pour ça que les Tchèques, les Français en font des priorités.

      Rappelle moi qui il avait en match calling cet aprèm, alors que c’est notre équipe qui joue sa place en finale, et une affiche de double ultra sexy avec le scintillant mérou ?

      Gasquet a une manière souvent mal tournée de s’exprimer, mais sur ce point il exprime mon sentiment : pour Fed et ses fans non suisses, c’est du luxe, pour les Français, un objectif prioritaire. Je vois mal le rapport avec le fait de « ne pas en vouloir », au contraire. Dans cette compétition collective, il pense avoir une chance de choper un titre très significatif affectivement dans l’histoire du tennis français des 20 dernières années, sans champion majeur en individuel ; il n’a pas l’intention de laisser les Duchesses lui piquer son BN.

      Citation plus complète : « On arrive tous en forme au bon moment, on a plus d’expérience, on a fait finale il y a quatre ans… On a toujours tout donné pour l’équipe, seulement on sent qu’il reste quelques saisons et pas cinquante donc c’est maintenant. » « Avec tout ce qu’il a gagné, il peut laisser la Coupe Davis, il en a assez eu. 17 titres du Grand Chelem c’est bon quoi… Si Federer gagne la Coupe Davis je pense qu’il y en a un paquet qui n’en auront rien à faire car il a tellement gagné que ça sera une anecdote. »

      • Elmar 13 septembre 2014 at 22:30

        « La France, elle en a assez eu. 10 Coupe Davis, c’est bon quoi. Elle peut bien laisser la Coupe à la Suisse. »

        • Antoine 14 septembre 2014 at 17:26

          9 Elmar..la 10ème, c’est pour novembre..

      • Remy 13 septembre 2014 at 22:45

        d’ailleurs on se demande bien pourquoi Fed a continué à gagner des titres du GC après le premier. Il aurait du arrêter tout le monde s’en fout.

        • Kaelin 13 septembre 2014 at 23:22

          C’est vrai ça, il est chiant!

          Plus sérieusement Gasquet dit ce qu’il veut, c’est bien de bonne guerre de faire un peu de provoc (jme demande même si c’était pas de l’humour pince sans rire ou simplement qu’il a dit ça a chaud sans trop de lucidité si c’était pas le cas car il est évident pour moi qu’une victoire en CD pour le joueur monumental qu’est Roger serait un superbe évènement à tout point de vue : pour le tennis, pour lui, pour ses fans et pour la Suisse) de son côté : celui de l’équipe qui sera en finale et qui aura à coeur logiquement de l’emporter, d’autant plus chez elle, à Lille.

          Après tout ce que Gasquet s’est pris dans la tronche concernant cette compet’ (à tort ou à raison), et pour une fois qu’il a le beau rôle après un w-e victorieux, d’autant plus dans ce contexte qu’est l’accession à la finale dans un cadre aussi prestigieux et sympolique qu’est Roland Garros, il peut bien dire ce qu’ il veut sans qu’on analyse tout cela si sérieusement … bref non seulement c’est de bonne guerre mais ça ajoute un peu de piment en plus pour cette finale! et pour une fois que Gasquet sort une déclaration un peu non-neutre … ça va surtout faire sourire Roger plus qu’autre chose ^^.

      • Antoine 14 septembre 2014 at 17:25

        On ne peut pas dire que la CD ou les JO sont des compétitions secondaires vu que meme la plupart des cadors y participent, du moins tant qu’ils ne l’ont pas gagné au moins une fois. Les absences de Roger depuis 2004 étaient l’exception, pas la règle. Quant aux Jo, tout le monde a l’air désormais motivé, au moins depuis 2008.

  33. Kaelin 13 septembre 2014 at 22:04

    via l’Equipe :

    Radek Stepanek et Tomas Berdych n’avaient pas envie de s’éterniser devant la presse après la déroute du week-end. Le premier, incapable de s’asseoir, n’a pas caché que son dos l’avait mis au supplice ce samedi. «Par respect pour le maillot, pour eux, pour le public, j’ai essayé de finir le match. Mais si ça n’avait pas été la Coupe Davis, j’aurais dû quitter le court. Je ne sais pas ce que j’ai au juste.»

    Le second était résigné sur sa forme du week-end – «j’ai déjà dit vendredi que ça n’allait pas, il n’y a rien de neuf». Pour lui, son équipe était quasiment condamnée d’avance avec cette transition dur – terre battue que lui, le n°1 du groupe, ne pouvait pas réussir : «Regardons ça du côté de la France, on sait tous que le joueur qui est le mieux à Paris et qui est le meilleur sur cette surface n’a même pas pu jouer. On sait tous qu’on parle là de Gaël Monfils. Et ça dit tout de la difficulté de ce match de Coupe Davis. Nous, on n’a pas eu le choix, il n’y avait pas d’autres options.»

    • Sam 13 septembre 2014 at 22:53

      Va falloir commencer à faire attention aux chevilles de M. Monfils ! C’est décidément sa grande période, là…

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