Début 2007 : Juan Martin del Potro, 18 ans. Fin 2007 : Ernests Gulbis, 18 ans. Début 2008 : Marin Cilic, 19 ans. Mi-2008 : Kei Nishikori, 18 ans. En l’espace de quinze mois, ce sont pas moins de quatre sérieux espoirs du tennis mondial que l’on avait découvert.
Deux ans après l’éclosion de ces quatre-là, aucun autre jeune prometteur n’est venu frapper à la porte. Au point que del Potro, Cilic et Gulbis (ainsi que l’Ukrainien Dolgopolov) sont toujours, à 21 ans bien tassés, les plus jeunes pensionnaires du Top 100 mondial. Sans aller jusqu’à demander des génies précoces à la Nadal ou à la Gasquet, l’absence totale de la tranche 18 – 20 ans dans le Top 100 est très probablement une première dans toute l’histoire du classement ATP.
Si l’on se penche sur les dernières années écoulées, on remarque d’abord l’inutilité totale du circuit junior, qui depuis Gaël Monfils en 2004 n’a plus donné un N°1 capable de se faire une place au soleil chez les « grands ». Donald Young (N°1 en 2005) végète en Challengers, Thiemo de Bakker (N°1 en 2006) n’avait rien fait jusqu’à son improbable victoire sur Gaël Monfils en Coupe Davis l’an dernier, et Ricardas Berankis (N°1 en 2007) a attendu deux ans et demi pour signer, à San Jose cette année, son premier quart de finale sur le circuit principal. On a souvent parlé dans ces colonnes de la difficile transition juniors/seniors, mais là, après un début de décennie très convaincant (Gasquet, Baghdatis, Monfils numéros 1, Cilic, Murray ou Wawrinka vainqueurs de Grands chelems), on touche clairement le fond. Il y a clairement eu un passage à la trappe de ces joueurs aujourd’hui âgés de 20 à 22 ans et dont on attend toujours l’éclosion.
Fautes de nouvelles de ceux-là, il nous donc reporter nos attentes sur les stars annoncées, celles qui sont censées faire de la promo 1990 – 1992 une génération aussi dorée que la cuvée 80-82 (Federer, Hewitt, Ferrero, Roddick, Safin, Nalbandian, Coria, Davydenko) ou que la 85-87 (Nadal, Djokovic, Murray, Gasquet, Monfils…), et qui commencent tout doucement à arriver. Tour d’horizon de ces jeunes qui sont censés représenter la future tête de gondole de l’ATP. Ils sont ici présentés en suivant l’ordre de leur classement ATP cette semaine :
• Guillaume Rufin. Français, 19 ans, 145e à l’ATP. L’un des moins performants de sa génération chez les jeunes, mais celui dont le jeu sans fioritures (très gros service, gros coup droit, revers de remise) lui a le plus vite permis de s’installer chez les seniors : vainqueur de Schwank lors du dernier Roland-Garros – alors 500e mondial, il est devenu le joueur le plus mal classé à franchir un tour dans le tableau – il s’est imposé en fin d’année dernière au Challenger de Florianopolis, peuplé de solides terriens sud-américains (il y a battu des Marcos Daniel ou Diego Junqueira). En début d’année, il a signé son premier quart de finale sur le circuit à Marseille. Sauf blessure, il est a priori lancé et devrait vite rejoindre le Top 100.
• Federico del Bonis. Argentin, 19 ans, 153e à l’ATP. Un classement assez intéressant, d’autant plus que ce jeune gaucher doté d’un revers à deux mains a gagné plus de 700 places au classement lors des six derniers mois (il ne jouait auparavant que chez les juniors). Vainqueur de son premier trophée en Challenger fin 2009, il vient d’en remporter un nouveau la semaine dernière à Rome. Jouant pour l’instant surtout sur terre battue, del Bonis a déjà battu des Florian Mayer, Daniel Koellerer, Flavio Cipolla ou Potito Starace. A suivre.
• Ryan Harrison. Américain, 17 ans, 252e à l’ATP. L’un des plus sérieux espoirs de cette génération. Sérieux dans tous les sens du terme, d’ailleurs. En 2008, à seulement 15 ans, il battait l’Uruguayen Cuevas au premier tour du tournoi de Houston, devenant l’un des dix joueurs les plus précoces à gagner un match sur le circuit (le plus jeune depuis Gasquet en 2002 et Nadal en 2003). Depuis, il prend sciemment son temps, soucieux d’éviter les écueils qui ont brisé Donald Young : trop grosse médiatisation trop tôt, trop de facilités reçues sous forme d’invitations pour entrer dans les grands tableaux et y perdre systématiquement face aux stars du jeu devant les caméras de télévision… Grand fan de Pete Sampras bien que son jeu soit plus proche du Agassi des jeunes années, Harrison arrive doucement mais sûrement : cette saison, il s’est extirpé comme un grand des qualifications à Memphis et Delray Beach, et a bien mis à profit l’une des rares wild-cards qu’il ait accepté lors du dernier tournoi d’Indian Wells, où il a battu Taylor Dent avant de titiller le futur vainqueur Ivan Ljubicic (défaite 6/2 7/6). A noter que le nom Harrison pourrait à terme se décliner en deux versions puisque le petit frère, Christian, 14 ans, est une terreur dans ses catégories d’âges.
• Henri Kontinen. Finnois, 19 ans, 262e mondial. « Ouf » de soulagement, voici celui qui est censé redonner le sourire aux désespérés du service-volée. Attaquant dans l’âme (donc tardif, comme le veut la tradition des siens depuis Rafter ?), il s’est signalé fin 2009 sur le circuit Challenger en battant quelques valeurs sûres comme Jarkko Nieminen ou l’énorme serveur – énorme tout court, d’ailleurs – Michaël Berrer en indoor. Cette année, nul doute qu’il aura énormément appris d’un premier tour de Coupe Davis où il a apporté le cinquième point décisif à son équipe face au Polonais Przysiezny qui, au-delà de son nom imprononçable, était tout de même classé aux portes du Top 100. Kontinen l’a emporté sur le genre de score qui vous forge un mental : 6/4 3/6 6/7 7/6 7/5.
• Andrey Kuznetsov. Russe, 19 ans, 284e à l’ATP. En voilà un pour lequel Fabrice Santoro doit souhaiter un destin de N°1 mondial. Auquel cas le Français pourra l’ajouter à la longue des N°1 qu’il a un jour battu : c’était à Moscou et Andrey Kuznetsov, le seul espoir sérieux de Mère Russie, devenait ainsi le dernier joueur que « le magicien » aura vaincu au cours de sa longue carrière. Vainqueur junior de Wimbledon en 2009 (à 18 ans bien sonnés, donc – doux euphémisme – peu précoce), il a depuis bien progressé au classement, surtout grâce au circuit Challenger. Une victoire à recenser chez les « grands » : il a battu Marcel Granollers lors du dernier tournoi de Saint-Pétersbourg. Rien de clinquant donc, mais qui sait…
• Bernard Tomic. Australien, 17 ans, 296e à l’ATP. Ne vous fiez pas à son classement actuel : Bernard Tomic est sans doute de toute cette liste celui qui est actuellement le plus proche du top niveau. A 17 ans, il a déjà passé deux tours en Grands chelems (Open d’Australie 2009 et 2010), remporté deux Challengers et signé son fait de gloire face à un top joueur en défiant cinq sets durant Marin Cilic lors du dernier Grand chelem austral (défaite 6/7 6/3 4/6 6/2 6/4). Son classement cette semaine ne reflète pas forcément son niveau puisqu’il inclut les mois difficiles passés l’an dernier suite à ses divers démêlés avec les arbitres ou avec ses compatriotes Hewitt et Luczak… Joueur assez fluide, à la gestuelle très épurée, il n’impressionne pas visuellement mais présente des temps de passage tout à fait dignes d’un futur caïd. Point noir toutefois : une potentielle allergie à la terre battue à prévoir.
• Yuki Bhambri. Indien, 17 ans, 321e à l’ATP. Passé professionnel il y a un an après notamment un titre junior en Australie, il a depuis joué les terreurs sur le circuit Futures (cinq titres) et se frotte cette année aux qualifications des tournois du circuit principal. Aucun fait de gloire à recenser pour l’instant.
• Filip Krajinovic. Serbe, 18 ans, 328e à l’ATP. Sparring-partner régulier de Mario Ancic quand ce dernier joue au tennis, il s’aguerrit depuis un moment sur le circuit satellites : Futures puis Challengers, sa courbe de progression est régulière. Passé aux qualifications de tournois Grand prix depuis le début de la saison, il s’est déjà offert des Tiago Alves, Somdev Devvarman, Ruben Ramirez-Hidalgo et même un certain Gaston Gaudio à Indian Wells.
• Grigor Dimitrov. Bulgare, 18 ans, 334e à l’ATP. Avec Kontinen, l’autre « élu » des trentenaires – jeunes quadras nostalgiques. Son surnom de « Mini-Federer » explicite à lui seul les attentes placées sur ses jeunes épaules. Le garçon est doué, très doué, au point que Peter Lundgren en personne s’est intéressé à son cas. Sauf que le chantier est grand, et que si le joueur est talentueux la tête est encore loin de suivre. Nous avons probablement tous eu occasion de le voir en action l’an dernier, quand il a battu Tomas Berdych à Rotterdam avant de prendre à set à Rafael Nadal, ou quand il a inquiété Gilles Simon à Marseille puis au Queen’s. Depuis, il prend son temps et les interrogations s’accumulent. Peter Lundgren lui-même explique qu’il va y avoir du boulot et que Grigor aura besoin de temps : « Il a encore tout à apprendre, sur et en dehors du court. Il doit se stabiliser, apprendre à jouer les bons coups au bon moment »… ça vous rappelle quelqu’un ?
• Brydan Klein. Australien, 20 ans, 351e à l’ATP. Déjà 20 ans, et beaucoup de temps perdu en route. Mais il a déjà prouvé qu’il avait le tennis pour aller loin et mérite sa place dans cette liste. Il y a un an, Brydan Klein appartient encore pleinement à la nouvelle vague. Il vient de gagner son premier Challenger, a passé un tour à l’Open d’Australie (battant Bjorn Phau), est sorti des qualifications à Eastbourne où il a battu Gabashvili. Il est alors 170e mondial et en plein décollage. C’est là qu’il décide de se faire remarquer en lâchant des propos racistes à l’encontre du Sud-Africain – noir de peau – Raven Klaasen au cours d’un match. Suspendu quatre mois en fin de saison, il redémarre de zéro en 2010.
• Jonathan Eysseric. Français, 19 ans, 489e à l’ATP. « Le Verdasco français » partait de loin avec un surnom pareil. Grosses cuisses, énorme coup droit de gaucher, le parallèle n’était pas infondé. Peut-il suivre le modèle Espagnol, sachant que Verdasco n’a rien eu non plus d’un modèle de précocité ? Sparring-partner de Roger Federer en 2007, N°1 mondial junior en 2008, c’est cette année-là qu’Eysseric laisse éclater son potentiel : invité à Roland-Garros, il crève l’écran et saoule de coups Andy Murray (10e mondial) cinq sets durant. Il s’incline finalement 6/2 1/6 4/6 6/0 6/2 et seule la caisse physique semble alors l’avoir empêché de s’offrir la tête de celui qui terminera l’année 4e mondial. En fin d’année, à Bercy, il remet ça en chipant un set au joueur baromètre qu’est Juan Monaco. Il a à peine 18 ans… et la tête qui tourne. « Il s’est vu trop beau, trop vite » s’accordent à dire tous les éducateurs qui se sont succédé à son chevet depuis deux ans – et il y en a eu quelques-uns. Pas super bosseur, refusant difficilement une virée au Mc’Do du coin, il ajoute à cela l’expérimentation des blessures (poignet gauche) et le spleen d’un déménagement mal vécu de sa Côte d’Azur natale vers le Paris d’Arnaud Lagardère. Il semble bien loin l’ado qui clamait : « Nadal ? Dans deux ans je le tape ! »… Même si ce rude portrait doit être nuancé par les dernières nouvelles, faisant état d’un Eysseric qui se serait sérieusement remis au boulot depuis quelques mois.
• Javier Marti. Espagnol, 18 ans, 621e à l’ATP. Espagnol, Javier Marti ? Un Espagnol qui a plus regardé Roger que Rafael, alors. Ou alors qui, pour rester en Espagne, se serait plus inspiré de Carlos Moya (pour le coup droit) et d’Alex Corretja (pour le revers à une main et la capacité à monter au filet) que de l’école des tontons lifteurs. Niveau résultats, c’est toutefois encore un peu court : deux ans qu’il navigue entre juniors et circuit Future, sans y faire d’étincelles.
• Tiago Fernandes. Brésilien, 17 ans, 937e à l’ATP. Vainqueur junior du dernier Open d’Australie en date, à 17 ans, il est entraîné par un certain Lari Passos. Forcément. Qu’attendre de lui ? La poignée de matchs jouée sur le grand circuit est insuffisante pour se faire une idée. Etant le plus jeune de toute cette liste avec ses 17 printemps fêtés en janvier, il sera temps de faire un premier bilan en fin de saison.
• Carlos Boluda. Espagnol, 17 ans, 944e à l’ATP. Le futur Nadal annoncé, premier môme à remporter deux années de suite le prestigieux tournoi des Petits as (2006 et 2007). Sauf que la croissance bloque pour l’instant le garçon en-dessous de 1,75 mètres, ce qui, conjugué à un tour de taille made in malbouffe, pourrait bien indiquer un avenir moins glorieux que prévu. On annonçait un Nadal, d’ici à ce qu’on ait un Ferrer… Deux ans déjà que Boluda arpente sans grande réussite les Futures espagnols : 1 victoire, 3 défaites en 2008 ; 6 victoires, 9 défaites en 2009 ; 2 victoires, 4 défaites en 2010. Ce qui ne serait pas alarmant en soit si ça n’était pas doublé d’une certaine régression chez les jeunes, où il perd maintenant contre des joueurs à qui il collait des roustes il n’y a pas si longtemps. 2010 sera une année clé pour lui, plus encore que pour les autres.
• Daniel Berta. Suédois, 17 ans, 1220e à l’ATP. Un peu comme pour Tiago Fernandes, un classement qui relève de l’anecdote vu qu’au contraire de nombre de ses camarades de promo, Berta a choisi de jouer à fond le circuit junior (vainqueur de Roland-Garros en 2009). On est donc en manque de références en ce qui le concerne. A suivre cette année.
• Devin Britton. Américain, 19 ans, 1301e à l’ATP. Pour lui, en revanche, c’est un chouïa plus inquiétant. Déjà 19 ans… Même jurisprudence du serveur-volleyeur tardif que pour Kontinen ? Il avait pourtant montré de belles choses contre Roger Federer au premier tour du dernier US Open. Il faut dire aussi que cet Américain fana de Pat Rafter (au pays d’Agassi et de Sampras ça ne s’invente pas !) a mené de front études et tennis jusqu’à l’an dernier, finissant d’ailleurs champion universitaire 2009. Pour le reste, il est très discret depuis son médiatique face-à-face avec Roger F. à New York. Tout juste a-t-il inquiété Tommy Haas au premier tour de San Jose il y a quelques semaines (défaite 6/4 7/6).
A titre de comparaison et afin de voir quel est l’âge moyen auquel les futurs « Grands » se révèlent, livrons-nous à un rapide passage en revue de la dernière très faste génération en date, celle des 1980/1982. Elle nous montre qu’un joueur qui fera une grande carrière perce en moyenne entre 18 et 20 ans… cette fameuse tranche d’âge qui a actuellement déserté le Top 100.
• Lleyton Hewitt. Le plus précoce de tous, révélé par sa victoire à Adélaïde en 1998, dans ce qui était alors son tout premier tournoi professionnel. Il avait 16 ans et 10 mois et battait en cours de route Andre Agassi ainsi que ses aînés australiens Stoltenberg, Woodforde et Draper.
• Marat Safin. On le découvre à 18 ans, quand il éjecte Agassi et Kuerten de Roland-Garros 1998. Sa carrière est lancée.
• Roger Federer. Révélé en 1999, à 18 ans, quand il bat le N°4 mondial Carlos Moya à Marseille. Il persiste et signe en jouant aussi des quarts de finale à Rotterdam, Bâle et une demie à Vienne.
• Andy Roddick. Révélé en 2000 : alors qu’il joue encore chez les juniors, il met à profit une wild-card à Washington pour battre Kucera et Santoro. Il confirmera dès le début 2001 en sortant Sampras à Miami et en gagnant deux tournois en quelques semaines. Il a 18 ans.
• Juan Carlos Ferrero. « Juanqui » se révèle dès sa première saison professionnelle, en 1999, remportant le tournoi de Majorque. Il confirme de suite après ce premier fait de gloire. Il n’a encore que 19 ans.
• Guillermo Coria. Il explose en 2001, à 19 ans : vainqueur à Vina del Mar, demi-finaliste à Monte-Carlo.
• David Nalbandian. Plus jeune de douze jours que Guillermo Coria, il décolle peu de temps après son compatriote : 2001, 19 ans, demi-finales à Umag, Sopot, finale à Palerme, troisième tour à l’US Open.
• Fernando Gonzalez. Les mordus de tennis le découvrent l’année de ses 20 ans, quand il gagne le tournoi d’Orlando à la faveur d’un tableau dégagé (un seul joueur classé Top 100 en cinq matchs : Nicolas Massu, 89e). Mais l’envol réel, c’est 2002 : vainqueur à Vina del Mar, demi-finaliste à Cincinnati, quart de finaliste à l’US Open. Il a 22 ans.
• Nikolay Davydenko. Un profil de tardif. Professionnel en 1999, il attend 2001 pour jouer ses premiers quarts de finale dans des tournois peu côtés. Mais c’est réellement en 2003 qu’il décolle, vainqueur à Adélaïde et Estoril, puis finaliste à Sankt Poelten : il s’apprête à fêter ses 22 ans !
Si l’on étend l’étude à quelques joueurs des années 1990 (au-delà ce ne serait pas forcément très pertinent, le monde du tennis ayant par trop changé entretemps) et que l’on prend le parti pris de ne regarder que les multi-vainqueurs en Grand chelem de la décennie, le constat demeure similaire :
• Andre Agassi. Forcément le plus précoce de tous, révélé dès 16/17 ans à la faveur de quarts et demi-finales à Stratton Moutain, Tokyo ou Séoul. Il gagne son premier tournoi, Itaparica, à 17 ans. A 18 ans, il sera Top 10.
• Pete Sampras. Un précoce également, révélé dès 17/18 ans par des quarts ou demi-finales à Schenectady, Détroit, Adélaïde. A 19 ans, il gagne l’US Open.
• Jim Courier. Découvert à 18 ans avec des demi-finales à Charleston et Stockholm.
• Sergi Bruguera. Découvert en 1989, à 18 ans, par une demi-finale à Rome et un huitième à Roland-Garros.
• Evgueni Kafelnikov. Révélé à 20 ans, en 1994, sortant quasiment de nulle part pour gagner deux tournois (Adélaïde et Copenhague) et faire finale à Hambourg.
• Patrick Rafter. Passé professionnel à seulement 18 ans, il se manifeste au plus haut niveau en 1993 : troisième tour à Wimbledon (un set pris au tenant du titre Andre Agassi), demi-finale à Indianapolis (bat le tout récent N°1 mondial Pete Sampras). Il a alors 20 ans bien tassés… et attendra presque 25 ans pour jouer sa première demi-finale majeure et remporter dans la foulée son premier Grand chelem !
• Gustavo Kuerten. Un peu le même profil que Rafter pour le passage tardif chez les pros (19 ans !). Anonyme presque complet (un quart à Bucarest fin 1996 et des derniers carrés en Challengers) jusqu’à sa victoire à Roland-Garros. Comme Rafter, il est à mi-chemin entre 20 et 21 ans.
On s’en serait un peu douté, mais ça va mieux en le disant : la tranche 18/20 ans est donc clairement l’âge clé. Les exceptions de jeunes hyper-précoces (Agassi ou Nadal, révélés à 17 ans à peine) ou de tardifs (Rafter ou Kuerten, révélés alors qu’ils s’acheminent doucement vers leurs 21 ans) ne sont justement que des exceptions. Avant 18 ans le risque de « burnout » et de carrière inachevée demeure énorme (Carlsson, Arias, Perez-Roland voire Krickstein ou un certain Richard G. s’il continue en ce sens). Après 21 ans, il faudra alors se contenter de miettes, plus ou moins copieuses selon les époques : une demi-finale en Grand chelem, un titre en Master 1000, un Masters pour Davydenko… voire au bout du bout peut-être un Grand chelem en cas d’alignement des étoiles (Nikolay ?).
Qu’en conclure ? Qu’en termes d’âge, de potentiels et d’états de service effectifs, les très gros potentiels de la génération 90/92 restent Tomic, Dimitrov et Harrison. Rien n’a donc changé depuis leurs primes années. A suivre toutefois Berta et Fernandes, qui ne se sont pas encore frottés à la dure vie du circuit professionnelle ; une surprise sensationnelle n’est pas à l’ordre du jour, mais si mince soit-elle la probabilité n’est pas à exclure. A 17 ans, ces cinq-là sont toujours largement dans les temps de passage de leurs prestigieux aînés et ont encore grosso modo un an devant eux pour réaliser leurs premiers faits de gloire.
Parmi les 19 ans, plus âgés de deux ans et pourtant à peine mieux classés, la problématique est un peu différente : s’ils veulent s’imaginer un avenir glorieux, il va falloir impérativement montrer qu’ils en ont dans le ventre lors des douze prochains mois. Ensuite il sera toujours possible de faire une belle carrière, mais il ne faudra plus rêver à un destin de multi-vainqueur de Grand chelem…
Mais dans l’ensemble, ces gamins sont toujours dans les temps. Sans doute est-nous qui avons le viseur encore perturbé par la cuvée 1985/87, qui nous a offert quelques crus précoces (Nadal, Gasquet,voire Djokovic). Ceux-là étant là depuis longtemps, la tranche des Berankis, De Bakker, Young, Bester… n’ayant rien montré, l’impression est réelle d’être devant un classement monfial figé. Ce qui n’est pas tout à fait faux et permet notamment à une flopée de presque trentenaires de toujours se maintenir – voire de revenir – en haut de l’affiche (Federer, Roddick, Ferrero, Ljubicic, Hewitt et Haas avant leurs énièmes blessures…).
Mais il faut inverser le miroir et se rappeler que la précocité n’est pas une règle. Ce sont bien les cas Gasquet ou Nadal qui sont exceptionnels, et non les autres qui traînent à arriver. En revanche, ce qui est assez étonnant, c’est qu’aucun de ces mômes ne se démarque en arrivant plus vite que les autres au top. Les 1970/72 ont eu leur Agassi, les 80/82 ont eu leur Hewitt, les 1985/87 ont eu Gasquet et Nadal… Sauf explosion de Tomic ou Harrison cette année, personne ne semble assumer ce rôle chez les 1990/92. Mais cette remarque demeure plus du registre de l’anecdote qu’autre chose.
Quelles observations à tirer de cette étude…
• D’abord que cette génération est bien moins stéréotypée que ce qu’on pourrait craindre : des terriens (del Bonis, Boluda, Marti), des aficionados du gazon (Harrison, Kontinen, Britton) et du jeu au filet (Kontinen, Britton), des gauchers (del Bonis, Eysseric), des revers à une main (Dimitrov, Kontinen, Marti) …
• Sur un thème extérieur à l’article, notons que la Coupe Davis n’a pas fini de faire étalage de son éparpillement des meilleurs : Dimitrov, Bhambri, Kontinen, en voilà trois de plus qui pourraient s’ajouter à la liste des stars (Murray, Baghdatis, Gulbis…) traînant leur peine d’esseulés dans les divisions inférieures de la compétition. On notera en parallèle que tous les pays phares du tennis, sans exception, ont des raisons d’espérer : Australie (qui avec neuf joueurs de moins de 22 ans dans le Top 300 présente le plus gros potentiel sur un plan collectif), Etats-Unis, France, Suède, Espagne, Argentine, Russie…
… et quelques pistes pour réflexion pour terminer :
• Dans une société où l’adolescent rentre de plus en plus tard dans l’âge adulte (études à rallonge, avec pour corollaire l’envol du nid familial bien souvent repoussé au-delà de 25 ans), faut-il s’étonner que le tennis peine à nous donner des champions accomplis très tôt ? Sans doute pouvons-nous nous préparer à ce que les records de la catégorie établis par Chang, Becker et Wilander tiennent encore longtemps.
• On remarque aussi une prudence extrême de la part des environnements (familles, coachs) des jeunes pousses. Tout le monde bichonne ses petits jeunes par crainte de les voir grillés trop vite. Même tonton Nick, qui depuis son camp militaire de Floride s’occupe de Bhambri et Krajinovic, les laisse aller à leur rythme… ce qui n’est pas on en conviendra dans les habitudes de la maison. Plus généralement, quelle que soit la stratégie adoptée – la fréquentation exclusive du circuit junior comme Berta ou l’apprentissage progressif chez les grands comme Harrison – la formation se fait petit pas par petit pas. Peut-être faut-il voir là une conséquence des crashs retentissants vécus ces dernières années par des gamins qui devaient tout gagner (Donald Young, Alexandre Sidorenko, Philipp Bester…), pour qui le passage chez les professionnels a représenté l’équivalent d’une porte claquée en pleine figure. Ces précédents encore frais dans les esprits ont du coup rendu les éducateurs prudents, leur faisant se rappeler qu’avant d’être un joueur de tennis leur interlocuteur est un adolescent… Une carrière se construit sur le très long terme, mais peut se détruire en deux temps, trois mouvements. Donc mieux vaut ne pas précipiter les choses.
• Et puis il faut simplement remarquer que le niveau ne cesse de s’élever au sommet de la pyramide et que, là où l’élite se restreignait au seul Top 100 il y a encore peu de temps, elle s’est aujourd’hui étendue aux 200 meilleurs, voire mieux… Quelle élite, me direz-vous ? Celle des joueurs ayant arpenté à un moment ou un autre les tournois du circuit principal et qui savent donc ce qu’est le haut niveau. On ne compte plus les anciens membres du Top 30 tombés en page 2 du « Ranking ATP ». Un œil sur ce classement suffit d’ailleurs à se faire une idée quant à la valeur de cette seconde division du tennis : Nicolas Massu, Robby Ginepri, Dominik Hrbaty, Taylor Dent, Stefan Koubek, Nicolas Lapentti, Nicolas Kiefer, Filippo Volandri, Gilles Muller, Kristof Vliegen… Difficile dès lors pour un môme sans bagage de se faire une place au milieu de ces types aussi expérimentés que morts de faim. Ne reste plus qu’à observer et attendre ceux qui réussiront à grimper tout en haut de la hiérarchie…
Tags: Juniors
Au Nadalothon, toujours JCF qui vire en tête avec ses 6 jeux de MC.
Faut bien chercher à se distraire, le score board suffit.
Par contre, personne n’est encore reparti à vélo, c’est un manque ça.
1,2,3,4,5,6 jeux, ça doit être déjà fait.
wow tes commentaires évoluent dans le temps ! tu as des super pouvoirs ?
Ah, ils évoluent? Je ne sais pas.
Dans le temps?
En fait, j’ai rien compris.
lol j’ai eu l’impression que tu as le pouvoir de modifier ton commentaire après l’avoir posté
Ahh okayy, oui, en effet, j’ai une dérogation spéciale car je suis incapable de pondre un post lisible du premier jet, si j’ose dire.
Et vue la haute tenue des commentaires ici, ça se remarquerait vite que je suis le vilain petit canard..
mdr !
Bon ben moi à l’étage L4-L5 j’ai une protrusion discale postérieure comblant le foramen gauche responsable d’un conflit disco-médullaire.
C’est le bilan de ma journée d’aujourd’hui où entre rhumatologue et scanner j’ai loupé apparemment un bon Djoko vs Verdasco et le premier set de Stan. Putana di mierrrrrda!!
Tout ça pour terminer avec un facsicule des postures du dos à éviter, damned!!! Mais bon c’est toujours mieux qu’une opération!
Verdasco est impressionnant physiquement là, et franchement de ce point de vue il doit être au niveau de préparation de Nadal ou Fed certainement. C’est au niveau de l’expérience dans l’enchaînement des finales dans des grands tournois consécutifs qu’il va pêcher certainement. En tout cas il a une bonne occasion avec encore plus de 4000 points à prendre potentiellement à monter tout près du top 5.
Ce que je lis de Stan vs Nadal est du Nadal tout craché, on se dit que l’autre a les moyens, mais on se rend compte que les points qu’il remporte sont tout simplement trop beaux pour être honnêtes et à la fin, comme de bien entendu, il craque et ça défile. Nombreux sont ceux qui peuvent se mettre au niveau de Rafa sur terre, mais ça va de quatre à dix jeux maxi. Après c’est trop dur.
Je suis moi aussi convaincu que JMDP aurait été la seule solution possible contre un grand chelem de Rafa sur l’ocre. Il a vraiment le jeu pour le taper, un peu comme ce que Soderling lui a fait subir l’an dernier. Et JMDP pourrait le battre sans sortir forcément le match de sa carrière comme Soderling l’a fait.
On a de fortes chances que Verdsco se couche à nouveau lors d’une non-finale contre Rafa dimanche. A moins que ce fou de Gulbis décide de frapper le premier très gros coup de sa carrière (je pense que contre Fed et dans leur état de forme actuel c’est plutôt une victoire du suisse qui aurait été un excellent résultat, prometteur pour lui).
La WTA a touché le fond de l’océan, et désormais creuse avec vigueur vers la roche en fusion.
Sorry for you Karim, je croyais que tu racontais des salades Ta guérilla est mal embarquée, mais je crains que ta virée chez Fed en Suisse ne soit pas étrangère à tes maux, regarde comme Del Potro est à la ramasse depuis sa finale US :oops:Je trouve tout celà fort étrange
Yo, tes fantassins sont avec toi ta douleur nous rend encore plus motivées. Rendez-vous à la plage pour les nouvelles manœuvres !
Ne t’en fais pas Jeanne, je reste extrêmement dangereux et motivé. Le mouvement n’en est que plus déterminé.
Courage Karim, sans avoir ce degré de gravité, je sais ce que c’est qu’un vulgaire mal de dos.
J’ai bien envie de t’envoyer des masseuses dans la brousse, cale moi ton adresse, elles ont des doigts de fée, meuh non ce ne sont pas des agents anti guérilla, la guérilla n’a plus de raison d’être pendant au moins deux mois, c’est la paix des braves, la trêve nécessaire… pour reprendre des forces.
Ruse grossière, prendra pas !
Tu ne le sais pas mais tes masseuses sont déjà mortes. Je les ai tuées la pensée. Quand il faut replacer mes vertèbrs, Jeanne, May et Hamtaro se chargent de le faire avec une batte de baseball, ce sont mes masseuses. A la dure, à la guérillero.
on met même du voltage dans la batte, c’est vous dire !
Ah mais voilà la raison de tes L4-L5 (indice) Nikeï.
Elles ont fait leur formation chez Maïté ?
Me souviens la gueule de l’anguille (qui a beau glisser des doigts, elle ne lui échappe pas)ou du poulet une fois passé par les mains de Maïté..condoléances
Franck-V(iral), tu ne le sais pas mais nous sommes des Fées et nous avons des dons surnaturels et innés. Tu ferais bien d’être prudent, on peut apparaître n’importe quand et n’importe où.
Karim, tu confirmes? La seule raison d’être de la guerilla c’est de combattre la Déification permanante de la Chevrette et non pas de défendre qui que soit d’autre.
Je me demande bien comment Fed a pu perdre contre ce dingue de Gulbis (je l’adore le Letton, ne vous y trompez pas ) Il n’est jamais aussi dangereux que sur le service adverse, la preuve, il vient de débreaker
Un peu de folie dans ce monde pro aseptisé fait du bien, no ?
Lopez est le seul espagnol dont je supporte le jeu, mais faut pas déconner non plus, 4 en 1/2, ça suffira, allez Ernests!!
On a besoin du chevelu comme vent d’air frais dans ce four romain.
Ernest est dans mon team, il vaut mieux pour moi qu’il gagne, mais je crains le pire, d’autant qu’il est bien plus fatigué que Lopez qui n’a pas joué son 1/8.
Oui, d’autant plus qu’il a joué 2 matchs en 3 sets de suite, contre Fed et Volandri, mais on n’a pas le choix, il doit tenir, sinon, Lopez va se coucher contre Nadal…. ou abandonner
Magnifique lob d’Ernest, quel oeil de lynx
Et un amortie un ..une frappe de mule.. mais quel toucher!
L’amorti de ouf, une belle main ce jeunot
ti break
Waow beau %tage en 2° balle, 79
C’est pas compliqué, Ernest, c’est : un beau point, une horreur, un beau point, une horreur
Ce mec est une star, si seulement il se donnait la peine..
Ce smash bâché.. comme Fed en est capable , c’est aussi pour ça qu’on l’aime, c’est stressant mais rien n’est jamais acquis avec ces gars-là.
Mais quel con, rater une balle de set aussi facile
Mais quel tueur quand même, où il va mettre la balle le coup d’après
Il est capable de perdre le 2° set pour rester 3 h sur le court..
L’est mal parti pour le perdre, non ?
mauvaise langue
Quel tie-break d’Ernest : je suis sur le derrière, avec des points sublimes.
Y’a pas à tortiller, le mental est de son côté, Lopez a joué petits bras sur la fin du set, et Ernest a laissé parler son talent : des amortis, des passings sublimes : come on Ernest
Gulbis le fou c’est bien trouvé. Le jour, peut-être proche où il la dompte, il fait tomber qui il veut !
Gulbis, l’original qui marque plus de points sur sa 2° 76 que sur sa 1ère… 59
Moi, je suis d’accord pour le fou, tout et autant que tu rajoutes : talentueux on est sûr de ne pas s’endormir pendant ses matchs, c’est toujours ça de pris, au milieu de ces terriens soporifiques.
Verdasco – Djokovic l’as-tu vu ? Pas soporifique du tout, de la bonne bastonnade avec plein de points gagnants
le match rafa vs stan n’était pas soporifique non plus mais une coche en dessous du match fer vs novak il est vrai!!!
Un peu, et je crois que Verdasco est le seul Espagnol dont j’apprécie le jeu
Les espagnols vont gronder Lopez s’il ne gagne pas car en cas de victoire de Feliciano, ça ferait un carré magique espagnol en demis!!
Sur Gulbis, le mec est incompréhensible, un génie fou mais trop fou pour l’instant, trop « special » mais si un jour le génie l’emporte…
Bien capable de saboter son double break pour perdre le set
On a beau dire, il est quand même beaucoup moins instable cette année que les précédentes, comme quoi ça se met en place peu à peu, après Delpo et Cilic
effectivement avoir un coach à ses côtés changent bcp de choses…, mais il y a encore du travail
Il a dit que maintenant le tennis n’était plus un hobby : il a décidé de travailler.
Oui, il a travaillé .. 15 jrs, il a dit qu’il avait trouvé ça insupportable Quel fumiste avec le bras qu’il a.
Faudrait lui coller Lundgren dans les pattes pour lui ventiler le cerveau.
Oui, il vendange des balles de set mais ne pas oublier qu’il en a sauvé une aussi à 4-5.
houhou match ernests
Ouf, il nous sauve d’une fausse 1/2, merci Ernests. beau tournoi, déjà.
Et peut-être même plus : n’est-ce pas à l’automne dernier que Lopez avait abandonné face à Nadal ?????
Oui, en 1/2 à Shanghaï à 5-2 un truc comme et le tour d’avant Ljubicic avait abandonné aussi à 1 set partout contre Nadal… mais Davy passait par là.. malgré un match au couteau contre Djokovic.
Je viens d’aller vérifier : 6/1 3/0 pour Nadal, c’en était de trop Lopez a eu la même attitude face à Gulbis que contre Sod l’autre jour : un petit garçon perdu sur le court, au tennis envolé.
Francky avait tort sur toute la ligne, viva Gulbis, quel talent. Il est nettement plus régulier qu’en 2008, 1 titre cette année, 1 1/2 finale de M1000, que demander de plus au peuple ?
Je ne demande que ça d’avoir tort
Tu crois que je l’ai pris dans ma team pour sa coiffure?
hélas, Yves a perdu today
Il est vraiment nul Allegro, incapable de marquer 1 set
Franck, je l’ai dans mon team pour sa petite gueule d’amour dommage qu’il ne sourie pas plus souvent, car là, je tombe à la renverse : mais je vais être honnête, il est dans mon team pour son immense talent, son coup d’oeil, son service, sa puissance,sa belle main. Ce gars-là, s’il continue de bosser comme il le fait, il va faire très très mal.
Ah ben ça changera du Rafaaaaa et du Ferrrrr de ces dames, mais fais gaffe, apparemment , t’es pas la seule sur le « coup »:….
» When asked about the fact that Victoria Azarenka, Daniela Hantuchova and Melanie Oudin were watching his match today, a smile broke out. “Who was watching me play today? I’m becoming popular with the girls now! I’m flying home tonight and there in Latvia it is Saturday night…! (laughter) Vika is just an old friend and I think she likes the way I’m playing. I think she might want to learn something from me!”
After this week’s sterling performances, there will be plenty of players, WTA and ATP alike, who can learn from the Latvian. «
Salut Franck, tout ça, écrit avant le match d’hier, suis pas experte ? J’ai le nez fin , tout de même:)
64% winners sur 1ère, 73 sur 2°…
Yes !!! Merci Ernest ! 6 jeux, tu peux le faire !
Demain Ernest Gulbis a rdv avec la première grosse perf de sa carrière. Il va choquer le monde.
Dans le cas contraire on s’en fout c’est un pronos de plus pour renforcer ma légende.
Ce commentaire là est mythique. je propose qu’il remplace la citation de Becker en haut
Karim, bravo,car ce fut effectivement une grosse perf : il a ébranlé le roi de la terre, et nous a offert un match thriller.
Je pense que David Ferrer est le joueur le moins… je ne sais pas mais ce type est tout de même passionnant de banalité. Il mérite un papier genre « my name is nobody ». Je me demande comment il fait pour doucher Jo qui sur le coup fait une vraie contre-perf face à ce qui est un VRAI étalon sur TB. Le gars qu’il faut battre parce qu’il ne vous donnera rien. Il ne vous fait pas mal mais il ne vous laisse pas respirer. Une vraie toxine!!
Jo a expliqué qu’il avait surestimé (oui, surestimé) Ferrer…
Say what? après avoir pris cher contre Nadal sans être impressionné, là il se fait tanner par Ferrer qui est surestimé? Jo parfois je ne le comprends pas… il m’a l’air très sensible à la frustration (body lunguage sur le court)
C’est clair que les propos de Tsonga sont toujours inattendus. Expliquer qu’il a perdu pour avoir surestimé son adversaire c’est surprenant.
En gros, il le pensait meilleur et comme finalement c’est une brèle, ça l’a surpris ? Du coup, il en a perdu son tennis ?
Sacré Jo !
On dirait qu’il se force à vouloir montrer qu’il a la grosse tête, mais c’est pas si facile de donner le change
olala vous exagérer quand même. Jo veut dire simplement qu’il a eu trop peur, pas assez confiance en sa capacité à battre Ferrer. En même temps jouer Ferrer c’est comme jouer l’Italie en foot. Tu te dis qu’il y avait la place, qu’ils ne sont pas si impressionnant que ça finalement mais tu ne comprends pas comment tu as pu perdre néanmoins.
Justement Yaya, la question c’est quand il s’est rendu compte que Ferrer était tout petit, qu’a-t-il fait?
Il était trop déçu du niveau de Ferrer et ne s’en est pas donc remis. OK j’ai passé la porte !
Je n’ai pas vu le match. Mais je pense que face à Ferrer les lacunes du Manceau ont refait surface : retour, manque d’options tactiques, etc. Dans l’absolu je pense que c’est un garçon lucide qui sait ce qu’il a travailler.
C’est marrant, je pensais un peu à ça en regardant Gulbis : il ne doute pas, ne peut qu’avancer dans la hiérarchie, pas de points à défendre, un peu comme Tsonga en janvier 2008 : mais voilà, avec le temps, tout se corse : confirmer est difficile, les questions arrivent etc… etc…
Le Gulbis, il joue partout pareil, il impose son jeu, point barre. C’est au mec en face de s’adapter, c’est ce qui est rigolo.
Mais dans 2 ou 3 ans, cela risque de ne plus être la même chansonnette, et c’est ce qui me fait aimer la fraîcheur des Gulbis, Bellucci etc… car il ne faut pas s’y tromper, Tsonga était comme eux, et maintenant, il se perd dans des analyses qui lui font perdre toute spontanéité.
Avez-vos remarqué comme son tennis était fluide une fois la confiance atteinte ? C’est un génie ce mec, il peut ou pourra battre les tout meilleurs. Bon ça va, je sais qu’il a déjà commencé
LE fan de Fed qui sommeille en moi est quelque part rassuré de voir contre quel animal il a perdu l’autre jour…
Tu sais Elmar, je l’ai écrit le jour de sa perf contre Fed, mais Doha laissait présager d’une réussite à venir sur le n° 1. Que de progrès accomplis, mais il va, je l’espère, continuer dans cette voie, car au départ de Fed, j’aimerais pouvoir continuer de m’intéresser au beau tennis
prono pour madrid il n’y aura pas autant d’espagnol dans le dernier carré
Demain, RDV pris à 16 pour le joueur le plus imprévisible du circuit (pour ses concurrents) : il atteindra environ la 30 ou 31 eme place mondiale, s’il fait finale, environ la 24ème, et s’il emporte le tournoi, il entrera dans le top 20
D’ici qu’il prenne feu et fasse le doublé avec Madrir en battant Fed et Nadal à chaque fois, j’imagine les gros titres et l’effervescence sur 15-LT. Chiche?!!
Tu m’en verrais ravie : on les a assez vus, ces 2 là, non ?
@ Coach K, même Wawrinka s’y met (portrait robot du joueur capable de battre Rafa) :« On va dire que le gars doit avoir le service de Karlovic, le coup droit de Federer, à gauche le coup droit de gaucher de Verdasco et la volée de Federer. Ça devrait suffire largement. »
Et avec le service de Rochus, le coup droit de Gasquet, le revers de Roddick et la volée de Ferrer? ça passe? Ah oui, le mental de Guldasco.
Le mental de Safina devrait suffire
Il n’est plus aussi mauvais, le revers de Roddick maintenant
C’est là qu’on voit le talent de Federer!!
Le mec a commencé dès 2003 à devenir proprement invincible sur herbe en y faisant une série record. Il fait la même chose sur dur à partir de 2005 (les 56 victoires arrêtées par Nadal à Dubaï en 2006) et tout le monde lui dit merci!!
Nadal fait une série sur terre et c’est toute la planète tennis qui se met à se chercher, imaginer, spéculer, fantasmer, rêver du Nadal killer sur terre.
Federer est trop fort, sacré veau d’or!!!
Ah il a dominé tant que ça Federer? Ça ne devait pas être trop chiant à regarder car je n’avais pas remarqué.
C’est fou comme le temps file quand on ne regarde pas sa montre
c’est simple, la saison de Federer sur gazon dure 3 semaines au mieux donc il y a peu de chances qu’il finisse par lasser.
oui et pas un seul MS sur gazon, deux tournois en tout, ce qui atténue l’impression de domination
La 2° balle de Gulbis, aussi..
Je ne sais pas pourquoi j’y pense, mais me revient en mémoire le battage médiatique avant le Nadal vs Gasquet à RG en 2005. QUelqu’un s’en souvient? Gasquet l’a accroché à Monte Carlo où il a battu Fed, a joué la finale à Hambourg contre Fed à nouveau (c’est bien en 2005 non ou en 2006?) et Nadal se présente déjà comme le roi de la TB à confirmer par adoubement à RG. Bref de mémoire comme ça, je n’ai JAMAIS vu la presse française faire un tel tapage autour d’un match de tennis. Les bandes annonces c’était carrément Alien vs Terminator, avec effets sonores made in Hollywood et tout. Un rafut terrible qui a commencé dès la balle de match de qualification du dernier des deux à accéder au RDV, et qui est allé allegro jusqu’à ce que la montagne chie une souris de labo. Mais quel tourmente, un tsunami médiatique. J’ai rêvé ou quelqu’un l’avait vécu comme ça aussi?
Tu exagères à peine.
Cela dit, quand on voit les résultats de Gasquet à l’époque (demi à MC après avoir battu Fed et accroché sérieusement Nadal; finale à Hambourg), on constate que Richie a clairement regressé. Enormément.
Euh c’était pas 2012 quand même, mais oui, Richie était censé tout exploser et on allait tous être heureux sur terre en se tenant la main. Aujourd’hui l’Alien est devenu un Ewok, enfin bon
MDR. Ouais, c’était la belle ewok!!
siouplé, il pleut sur Abidjan, je reste mais je ne fais plus de bruit.
OK, si certains se demandent où est Djita, c’est nous qui la tenons, c’est normal.
Tu as totalement raison!! Je m’en rappelle bien de tout le raffut que la presse avait fait de ce match-là!! Mais là où tu trompes, c’est que l’emballement médiatique en question avait commencé…..DES LE TIRAGE AU SORT!!!
A la sortie du tirage, c’était « Gasquet-Nadal au 3ème tour!! »
Du coup, les comparaisons des performances des deux se faisaient, les médias avaient presque dit à tout le monde que ce serait une match de haute lutte avec beaucoup de sets!!
Résultats des courses: 6-4 6-3 6-2 en 1h30!!!
A les médias et leurs visions du tennis, et comment ils (dé)forment la vision que les gens peuvent avoir du tennis!! Faut vraiment que je lâche un article dessus!!
C’est quoi la recette pour devenir moins fort d’année en année ?
Tu prends soin de ne surtout pas progresser, en priant pour que les autres eux en fassent, des progrès.
Accessoirement tu peux aussi reculer de trois bons mètres derrière la baseline.
Gasquet quand il explose en 2005 il fait une excellente saison, il ne perd que contre mieux classé que lui. A l’époque de ce match, les médias cherchent carrément qui de lui ou Rafa va succéder à Fed!! On en était à ce niveau-là rendz-vous compte!!!
Il y a un truc agaçant dans le monde francophone c’est cet aller-retour entre prétention/vantardise et autoflagellation sans jamais trouver le juste milieu.
Oui à un moment précis, en 2005, Gasquet a pu être considéré comme candidat à la succession de Federer. and so what ? Cette vision n’était pas un délire francofrançais. Peter Bodo lui-même dans un de ses articles parle de la rencontre Nadal – Gasquet de Monta Carlo 05 et du champs des possible qu’on entrevoyait à cette époque là. Oui à l’époque Gasquet était un autre futur possible.
Maintenant ce joueur ne m’a jamais intéressé et du coup je ne me sens pas obligé de parler de Gasquet toutes les semaines. N’est-ce pas Karim! Peux-tu nous expliquer cette fixette sur le biterrois ? Qu’est-ce qu’il t’a fait ? Il a brisé les espoirs que tu plaçais en lui ? Il est ton Anakin Skywalker ou comte Doku devrais-je dire ?
oui, je m’en souviens. Les médias l’annonçaient comme le futur numéro 1 mondial.
Tu as tout à fait raison Yaya, je propose qu’on vote une loi qui permette de ne parler d’un joueur qu’une fois épicétou. Et que dans la foulée on ferme le site.
Prends un doliprane, fais un spa, va à la montagne, mais détends-toi.
J’aime bien la nuance aussi avec ton « monde franchophone » tu meurs d’écrire « mal bien Français » mais oooooops tu te rappelles que je suis Ivoirien et que ça ne marcherait pas… mais c’est bien sûr, il est francophone!!
SI ce joueur ne t’a jamais intéressé fais comme moi, je ne lis jamais les articles/coms sur Kubot!!
Mais ça, c’est du racisme anti-polonais… Maître Yoda révèle des coins bien sombres de son tortueux esprits…
Bon je sais qu’il y a pas de ciné sur Dagoba, mais c’est Alien versus Predator, Karim
C’est un avatar imposé que tu as là ? Il me plait bien
Ben j’étais même pas au courant que j’avais un avatar donc a priori oui il m’est imposé
Bonne nouvelle, les Bryan ont battu la paire Almagro/Granollers : ouf, plus que 3 Spanish
En fait c’est rigolo, on a l’impression que Djokovic et Verdasco ont échangé leurs cerveaux : le serbe n’a plus gagné contre un Top10 depuis le masters.
Bien vu David le pôvre
Interview à chaud du petit génie hier
http://www.tennistv.com/tennistv/20100430/ernests-gulbis-rome_2252211_2040309
Il faut remercier Gulbis parce qu’il nous évite d’avoir quatre Espagnols en demies et que cela aurait quand même été un poil tristounet…Demie d’un MS après avoir gagné un premier titre il y a quelques semaines, c’est une confirmation. Il va être petite TS à Roland et l’un des top 8 va devoir se le farcir au troisième tour. Bon courage et qui même en cas de victoire laissera sans doute des traces au vainqueur. Soit dit en passant, si le tableau avait été quelque peu différent et que Federer avait perdu en quarts contre lui hier, on n’aurait pas fait tout ce foin de cette défaite. Il n’était pas si mauvais que cela le Suisse…
Jo lui a loupé le coche, comme d’habitude et le soporifique Ferrer le sort après avoir sorti Murray au tour précédent. Bon tournoi pour Ferrer et il a d’ailleurs de bonnes chances d’aller en finale parce qu’il y a bien un moment ou Verdasco va coincer physiquement, peut être aujourd’hui, sinon en finale..Ferrer est sans doute le top 100 qui a la première balle la plus inoffensive du circuit mais Ferrer sait une chose que Jo n’a pas comprise (et Murray encore moins) c’est que sur terre, le plus important, c’est de passer sa première balle..Et lui en passe 80%..Soit Verdasco a encore un peu de réserve après ce match de trois heures et demies contre Djokovic, et il peut aller à nouveau en finale, soit le réservoir est vide, ce que je pense et faute de Verdasco, numéro deux sur terre cette année pour l’instant, Ferrer aura le droit de prendre un ou deux jeux à Nadal en finale…
Le seul qui peut empêcher Nadal de gagner, c’est Gulbis mais GUlbis a joué quatre match dont trois trois sets tandis que Rafa a perdu 14 jeux jusqu’à présent..Cela risque d’être un peu dur pour le letton qui a terminé son match hier soir à 22h30…
Et si Nadal passe, ce qui est probable, le tournoi est terminé et je n’aurai pour ma part pas la force d’appuyer sur le bouton pour voir Ferrer ou Verdasco se faire écraser comme d’habitude…
Tu ne seras pas seul, les dés étant pipés avec l’énorme ascendant de Nadal sur ses congénères. Décidément, ce début de saison sur terre est bien tristounet.
Antoine, je ne voudrais pas être oiseau de mauvaise augure, mais Davy est forfait à Estoril, ce qui conjugué au cas DP rend RG encore plus menacé par la morosité.
Un carré Espagnol en 1/2 de RG demeure possible.. et il n’est pas exclu que tourner le bouton te soit une activité contre-indiquée vers la fin du tournoi.. peut-être même assez tôt
Ne vous emballez pas avec Ernest, il va se faire balayer comme les autres. Allez, je vote 63 62.
Je préfère voir un Nénesse se faire balayer 3 et 2 qu’un Lopez abandonner à 1 et 3-0, ou qu’un Verdasco prendre son 0 et 1 syndical
C’est juste une question de déontologie du sport.
moi aussi Frank, l’idéal pour voir du jeu (ce qui nous interesse tous, je pense) serait qu’Ernesto prenne le premier set.
Mais bon, qui y croit?
Bah à défaut du 1er set, Le Che a pris le 2°, ce qui est d’autant plus méritoire face au rouleau compresseur, et ça a quand même donné du jeu, c’est le moins qu’on puisse dire..
Après ton 3 et 2 pour Nénesse.. un autre prono audacieux pour Ferrer?
Au moins, comment va t-il se coucher?
de côté, à plat ventre, en chien de fusil?
Sympa de me laisser un jeu façon Verdasco?
Déjà cul nu façon Lopez?
Je ne pense pas que quiconque se soit emballé, il paraît évident que Nadal ait la victoire en poche, ainsi que le titre d’ailleurs.
Tout comme Franck, je préfère voir un Gulbis qui va tenter, à un Lopez à genoux devant son maître et je ne parle pas de demain, Verdasco ou Ferrer, blanc bonnet ou bonnet blanc
C’est vrai que depuis l’Open d’Australie, on n’a rien de super à se mettre sous la dent. Pourquoi?
L’effondrement du top 6 (à l’exception de Nadal), tout simplement.