Un top/flop un peu ramassé qui se concentre sur les quelques grands acteurs de cette première partie de saison sur terre.
Des chiffres et deux lettres
RN. 17 Masters 1000 (dont 12 sur terre battue), 147 victoires pour 5 défaites sur terre (depuis 2005), 6 Monte-Carlo d’affilée, 5 Rome, 3 jeux perdus par match en moyenne à Monte-Carlo, signant au passage la plus large victoire en finale d’un Master 1000 ou équivalent dans l’ère Open. L’ocre coule dans les veines de l’Espagnol et personne, à l’heure actuelle, ne semble vraiment en mesure de lui contester la victoire finale à Paris. Impérial lors de ses deux tournois de rentrée, Nadal n’a pas trahi les pronostics et a enfin pu mordre de nouveaux trophées. Tout semble rentré dans l’ordre donc. Et pourtant… S’il a signé sur le Rocher l’une de ses victoires les plus faciles et ensuite enchaîné avec Rome, il flotte une légère impression de trop peu sur le n°3 mondial. Bien sûr, après ces longs mois de disette, personne ne s’attendait à retrouver l’ogre de 2008, le rouleau-compresseur qui écrase la concurrence dès les vestiaires. Mais quand même. Dix mois sans titre, c’est long. Dix mois sans victoire sur un Top 10, très long. Les défaites, alors, s’acceptent difficilement. La confiance, doucement, s’érode. La peur, lentement, s’installe. Ses regards ne trompent pas et trahissent une certaine nervosité, un semblant de crainte. Le jeu devient attentiste dans les moments cruciaux, le coup que jadis on osait reste dans la raquette et la conviction de sa puissance se mue en l’espoir d’une faute adverse.
Heureusement, la terre salvatrice s’annonce enfin et avec elle, le retour au sommet, la gloire retrouvée, la défaite oubliée. Des adversaires réduits au rang de faire-valoir et un coup de fouet toujours aussi destructeur. Un juste retour des choses, en somme, mais une impression insidieuse que l’édifice peut s’écrouler de nouveau, que les genoux meurtris par tant d’années de surrégime refuseront de jouer les prolongations. A Rome, lors d’une demi-finale qu’il aurait pu perdre mille fois, Rafa s’est, pour la première fois sur terre, vraiment arraché. Face à la pluie de coups gagnants, il a répondu par la couverture de terrain et l’intelligence du jeu. Il a su saisir les seules opportunités qui se présentaient et vaincre l’impétueux qui osait lui tenir tête. Le match déclic ? A la veille du tournoi de Madrid, Nadal temporise : « J’espère faire aussi bien à Madrid (qu’à Rome et Monte-Carlo) qui est sans doute un tournoi plus délicat en raison de l’altitude, la balle va plus vite, à moi de m’adapter à la situation. Je ne me fixe pas d’objectifs précis. Je ne suis pas obnubilé par le fait d’être numéro un, deux, ou trois mondial, je veux juste être heureux. » Heureux. Pour un champion de sa trempe, cela passe forcément par une réussite sur le terrain et à l’heure actuelle, malgré ce léger soupçon, difficile de prédire qui pourra venir troubler la fête.
La Nouvelle star ?
Avec sa coupe à la Stéphane Bern et sa façon de jongler avec les balles avant de servir, Ernests Gulbis relève plus du chien fou que du maître tacticien. Adepte d’un jeu en mode Jésus (multiplication des pains), Neness n’a peur de rien, un talent fou mais un gros poil dans la main. Comme tous les talentueux, l’âpre besogne, très peu pour lui. Il préfère largement tâter de la pouliche que bouffer du cardio-training. Pourtant, à la veille du tournoi de Rome, il confiait s’être entraîné « comme un fou » sous l’impulsion de son nouvel entraîneur, Hernan Gumy (ex-coach de Marat Safin). « Je sais que je dois travailler plus pour avoir de meilleurs résultats, mais c’est contre ma nature. » Ses résultats en tout cas plaident pour son coach dont le programme d’entraînement chargé aura permis au Letton de marquer les esprits en sortant Federer d’entrée et en bousculant sévèrement Nadal en demies. Avec une première balle supersonique, un revers à deux mains presque aussi beau que celui de Murray et un coup droit dévastateur, Ernests à les armes pour battre tout le monde. Cela fait longtemps qu’on le sait, mais cette année semble enfin être celle de la confirmation des attentes, avec un premier titre ATP et une demie en Master 1000. Reste à espérer que le fougueux n’explose pas en vol, lui qui n’a peur de personne : « Lorsque je joue bien, je suis un problème pour n’importe qui. J’ai un bon service, je joue des coups forts et je sais que c’est difficile de jouer contre moi. J’espère être en forme pour Roland-Garros et Wimbledon. » Actuellement 34e au classement, Gulbis n’est pas assuré de passer tête de série à Paris et pourrait donc créer la sensation dès les premiers tours en sortant un cador du circuit.
Fear Factor
L’un et l’autre partagent l’insigne honneur d’être à la fois les bons potes de Rafael Nadal et ses souffres-douleurs favoris. Mais si Fernando Verdasco ne s’est jamais imposé contre Rafa, David Ferrer peut se targuer d’être l’un des seuls joueurs du circuit à l’avoir battu sur terre (en 2004, une autre époque). Outre ces privilèges, les deux Espagnols partagent surtout, avec l’autre intouchable, la tête d’affiche de ce début de saison terrien avec des résultats plus que probants, signant tous les deux leur plus beaux parcours sur ces tournois. « C’est le meilleur début de saison de ma carrière. Je n’avais jamais eu autant de points. En général, je suis très content de la tournure des évènements. » Il faut dire qu’en prenant l’ascenseur émotionnel en moins d’une semaine, Fernando a prouvé qu’il pouvait rebondir. Après une mémorable rouste en finale de Monte-Carlo, le chéri de ces dames, le chouchou des coiffeurs et l’égérie d’une marque de sous-vêtements qui en a sous le capot vient enfin de décrocher une victoire probante à Barcelone. Défait en demi-finale du « Godo », Ferrer signait la semaine suivante à Rome sa première finale en Master 1000 où il résista pendant le premier set à la puissance nadalienne, avant de logiquement s’effondrer. Leur côte ne sera assurément pas la plus basse pour le rendez-vous parisien, mais les deux Ibères seront à surveiller : ils pourraient bien réserver quelques surprises…
La roue de l’infortune
Pendant que les Espagnols trustent les places d’honneurs, le reste du monde – ou presque – fait la queue devant l’infirmerie. Juan Martin del Potro, en délicatesse avec son poignet, n’en finit plus d’envoyer des lettres d’excuses aux organisateurs de tournois. Après une kyrielle de diagnostics, tous aussi pessimistes les uns que les autres, le grand brun s’est finalement résolu au saut vers l’inconnu en acceptant une délicate opération. Écarté des courts depuis janvier, il ne fait plus de doute que le reste de sa saison s’annonce compromise. L’US Open arrivera sans doute trop tôt dans son calendrier, un retour lors de la saison indoor est dès lors plus probable. L’autre grande animation de la fin de saison 2009, Nikolay Davydenko, souffre lui aussi d’un poignet (le gauche) et, après son forfait à Estoril, ses chances de participer au French s’amenuisent également. Éternel éclopé, Gilles Simon a le moral en compote et le genou aux fraises, avec le spectre de l’opération qui plane au-dessus de lui. Mardy Fish est tout cassé et Gaël Monfils, même s’il kiffe à donf la Suisse (sic), a eu le mal des montagnes et l’estomac en bouillie, ce qui l’a amené à ne jouer ses premiers matchs sur terre qu’à Madrid. S’ajoute à cela une cohorte de souffreteux tels Tommy Haas (hanche), James Blake (genou), Mischa Zverev (côtes), Steve Darcis (tout), Ivan Ljubicic, Novak Djokovic (apparemment, il tiendrait un rôle-titre dans la prochaine saison de « Dr. House »)… A trois semaines du rendez-vous parisien, le tableau ne s’annonce pas très fringant.
Questions sur un Champion
En préambule de la saison, Roger Federer annonçait vouloir remporter plus de tournois cette année, « même les petits », et entendait donc mettre les bouchées doubles en vue de réussir cet objectif. Quatre mois après son titre à l’Open d’Australie, faute de nouvelle victoire, son discours évolue déjà : « Mon objectif n’est pas de gagner douze tournois cette année, mais de briller dans les principaux événements que sont les Grands chelems, les Masters 1000, et de conserver ma première place mondiale. » Voilà donc son but, briller là où ça compte. Le hic c’est qu’après le premier Slam de l’année, remporté avec panache et brio, la machine s’est grippée et les déconvenues accumulées. En manque de rythme depuis son retour à la compétition, Federer se cherche, à l’image d’un Top 10 qui, Nadal et Roddick exceptés, navigue dans l’inconnu. Burn out, séquelles de son infection pulmonaire, contrecoup logique après plus de dix ans sur le circuit, dont sept au top ? Lorsqu’on a tout gagné, tout prouvé, tout réussi au-delà de ses espérances les plus folles, l’envie de passer à autre chose semble légitime chez la plupart des personnes. Mais Federer a déjà démontré qu’il n’était pas n’importe qui et crie haut et fort qu’il a toujours faim. Soit.
Malgré la défaite, le match de Rome contre Gulbis donnait quelques raisons d’espérer un retour vers un meilleur niveau. Sa tournée au Challenger ATP 250 d’Estoril devait ensuite permettre une progressive montée en puissance pour arriver à Madrid, puis Roland-Garros, en pleine possession de ses moyens. Lourd sur ses appuis, imprécis, visiblement agacé, Roger s’est fait cueillir par le premier terrien venu et présente un bilan peu rassurant, avec deux victoires sur terre pour autant de défaites (et seulement sept rencontres en tout depuis l’Open d’Australie). Confiant en l’avenir, Fed répète à l’envie, peut-être pour se convaincre lui-même, « qu’il n’est pas inquiet », mais ces désillusions répétées démontrent, s’il le fallait encore, le double visage que propose le Suisse sur les formats courts et longs. Alors qu’il entame son parcours du combattant, avec 5000 points à défendre en six semaines, Roger va-t-il confirmer l’adage et nous rappeler que rien ne sert de courir mais qu’il faut partir à temps ?
Le maillon faible
En ces temps de crise, beaucoup de joueurs pourraient postuler pour ce titre peu glorieux (et un peu sévère), mais Novak Djokovic se détache nettement du peloton. Numéro deux mondial un peu par accident, Nole a pu profiter du coup de mou de ses concurrents directs pour gravir l’avant-dernier échelon de la hiérarchie. Mais s’il y a toujours un barreau supplémentaire sur l’échelle de ses ambitions, Novak a quelque peu dégringolé ces derniers temps. Comme d’autres, il s’alignait sur terre avec de légitimes ambitions et le souvenir de sa bonne saison 2009. Las, il tombe deux fois contre Verdasco et propose un tennis en dents de scie, où les creux sont plus fréquents que les hauts. La collaboration avec Todd Martin a fait « pschiiit », laissant au passage une crise de confiance plutôt profonde et un manque de puissance assez flagrant. Malgré tout, il atteint le dernier carré à Monte-Carlo et les quarts à Rome, sans convaincre, certes, mais à l’inverse d’un certain Suisse, au moins il enchaîne les matchs. Et puis vient Belgrade, son tournoi, géré par Papa, pensé par Maman. Une rencontre contre un jeune Serbe, inconnu au bataillon. Victoire facile, sourire de circonstance ? C’était sans compter sur le nouveau mal qui désormais le ronge : les allergies. Alors que les années précédentes, il semblait s’en accommoder, cette saison, il n’y arrive pas et abandonne en court de partie pour la première fois depuis l’Open d’Australie 2009. Forfait à Madrid, Novak est presque certain de perdre sa place de dauphin et arrivera à Roland-Garros avec plus de questions dans ses bagages que de certitudes sur son état.
Le big deal ?
« Toi tu prends les shorts taillés dans une nappe de pique-nique et le T-shirt moulant de l’équipe de foot d’Italie, moi je prends l’équipement sobre et classe, qui met en valeur mon côté chevalier blanc. » En substance, la conversation entre Roger et Rafa en visite chez leur équipementier à l’entame de la tournée sur terre. En échange, Rafa avait le droit de remporter les tournois du championnat espagnol.
Brèves de comptoir
Cela faisait presque vingt ans, depuis la mythique finale de Roland-Garros qui opposait Dedé à Jim, que deux Américains ne s’étaient plus affrontés pour un titre sur terre battue européenne. A ce petit jeu, c’est le moins grand des deux géants qui s’est imposé puisque Sam Querrey a finalement pris la mesure de John Isner au tournoi de Belgrade. Sauvant au passage une balle de match, Querrey s’impose une fois de plus cette saison contre son partenaire de double (après Memphis) et démontre toute son aptitude à développer son jeu sur terre.
Ils se faisaient discrets depuis quelques semaines, mais c’était pour mieux préparer leur retour. Mikhaïl Youzhny et Marin Cilic se sont eux retrouvés en finale du tournoi de Munich où le Russe s’est enfin offert le titre après deux finales perdues. Cilic, qui s’était débarrassé d’Almagro et de Baghdatis en chemin, a connu quelques ratés au service mais peaufine ainsi sa préparation sur terre, qui n’est pas sa meilleure surface.
Elles reviennent ! A même pas 30 ans, Martina Hingis et Anna Kournikova s’associent à nouveau en double et s’aligneront au tournoi des Légendes lors du prochain Wimbledon. Si la première citée mérite le titre, on est en droit de se demander ce que la seconde a vraiment apporté au tennis, si ce n’est une plastique avantageuse et un sens plutôt aigu des affaires…
Dans la catégorie « on a que ça à faire », deux acharnés ont décidé de battre le record du monde de la plus longue partie de tennis (non officielle). Après avoir disputé 68 sets et 517 jeux, David Watkins et Eric Perkins ont finalement dépassé le précédent record qui était de 36 heures et 36 minutes. Pour la petite histoire, Watkins s’est incliné sur le score sévère de 65 sets à 3.
Tags: terre battue
Et Superbiquette qui monte tranquillement en puissance. Il vient de breaker un bon Wavrinka.
Fed ou Wav 20h demain soir . Murray/Ferrer dernier match
Mais ça veut dire quoi la mention « possible time change »pour ces deux matches uniquement ?
Ben ça dépendra du vainqueur de Fed-Stan, si c’est Fed,en dernier match
Comme toi, Franck, je ne sais pas si on doit le prendre au 1er ou au second degré. Les 2 sens sont certainement vrais. Et pêut-être pas que pour le business (l’affluence en nocturne) si on repense au week-end final du dernier US Open.
Très bon set de Fed. Ca fait plaisir.
Je viens de zapper sur le match (faut mettre les enfants au lit avant de pouvoir quitter teletoon, la dictature marmotique). Je viens de voir un très bon jeu de service de Fed pour conclure le premier set. Il aurait ré-appris à jouer au tennis où il fait juste semblant?
Je vais me verser un p’tit verre de n’importe quoi qui mentionne un % d’alcool sur son emballage et me mettre devant le second set. Allez Rog… putain qu’est-ce qui me prend! Allez Stan décorne moi ce veau, c’est du plaqué or!!!!
Pour l’instant c’est mieux que ce qu’il a montré à Estoril. Attendons de voir s’il confirme au second set.
Sylvie, je viens de regarder 2 minutes du match (suis busy, prépare mon artillerie lourde pour rejoindre Karim :mrgreen:) mais Fed est sans doute le joueur dont le jeu requiert le plus de précision : le moindre grain de sable enraye la mécanique (placement, manque de vélocité etc…).
Une question : pourquoi le sobriquet de superbiquette ?
goat=chèvre en anglais.
Merci pour le greatest of all times, je savais, mais n’avais fait tilté c’est mignon, superbiquette
Greatest Of All Times = GOAT = Chèvre ==> Superbiquette.
« the GOAT » veut dire « the greatest of all time » mais aussi « la chèvre ». D’où le surnom « superbiquette », la super chèvre
C’est Jérôme qui m’avait expliqué çà.
tu vois…
Au moins, on t’aura répondu promptement…
Chère Diana,
Contrèrement à ce que t’expliquent les fans baveux de son altesse, superbiquette n’a rien à voir avec le GOAT. C’est juste le signe de Fed dans l’astrologie de la guérilla.
arggg… je m’étouffe… karim? j’ai dû rater un jeu de mots là…
Côté revers, j’ai l’impression qu’on a quasiment retrouvé le Fed de l’open d’Australie.
Les ramasseuses de balles se sont couvertes
Federer joue très bien. Mais j’ai l’impression que Stan est épuisé. Non?
Plutôt qu’il vient de dégoupiller après s’être fait breaker d’entrée en début de 2ème set.
Mais il faut quand même dire que Fed joue très bien. Sans forcer. On va peut-être avoir la chance d’avoir une finale Federer-Nadal : leur 1ère confrontation depuis exactement 1 an.
Très bon niveau de Fed, très en jambes.. Stan manque par contre de mordant !
Stan a-t-il cru que son jeu de service était terminé à 40-0 ?
La balle de double break est magnifique! C’est clairement le meilleur match de Federer que je vois depuis l’Open d’Australie.
Dommage que Wawrinka soit moyen.
Stan est en dessous mais Fed se déplace bien et surtout donne peu de points. Face à ce Stan là il aurait été en difficulté à Estoril. S’il passe, le vrai test sera Gulbis.
J’ai vu Mickael Jackson à côté de Mirka .. d’un autre côté, je sirote ça…
http://www.bov.ch/labels/France/fra-grain-d-orge-belzebuth-11-8.jpg
Et voilà, mon stream m’a lâchée
Putain le gros plan, j’espère que le dermato de Stan est en prison!!!
Clair. Ca fait 10 ans qu’il devrait être au Roa Cutane.
On a tout de suite vu, dès l’entame du match, que 1° Fed avait envie et que 2° (qui n’est peut-être qu’un corollaire du 1) il avait retrouvé un bon jeu de jambes (cf mes posts de 21h56 et 21h59).
Le visuel de trompait pas.
Wawrinka est complètement à la rue.
May ma toute belle, Diana nous a rejoints officiellement ce soir. tu peux t’occuper de lui faire envoyer un treillis et le kit de survie, mais en version amsud. Je vais la déployer là dans un premier temps.
Et j’ai mis au point un petit device assez cool que tu mettras dans le prochain tableau que tu enverras à Ulysse, quand il va ouvrir le fichier son chien sera copié-collé d’office dans une cellule!! mouahahahahaha
Ok d’ac! Mais je pense qu’il faudra lui rappeler l’origine de notre association belliqueuse…
En parlant d’Ulysse, j’espère qu’il est en train de faire son job à l’heure qu’il est.
a l’heure qu’il est Ulysse est en train de faire son paquetage et espère embarquer sur un cargo pour ne Panama; peine perdue, on l’attend là.
J’ai l’impression que je vais devoir accélérer mon débit sur ce p’tit verre, le match a l’air terminé déjà, j’ai à peine eu le temps de me caller dans mon canapé. Mierda.
Fed super en revers ce soir, par contre le coup droit s’il est régulier ne va pas très vite.
putain quel lob lifté de revers!!!!!
Impressionnant!
Eho, tu sabordes ta guérilla tout seul là! T’es pas crédible.
j’ai fait le même lob à une grenouille dandrobat en amazonie une fois. Elle a une peau empoisonnée et voulait s’en servir contre moi.
y’a pas eu de second set. dommage pour moi. Gloubis va le tuer demain malgré tout.
Mais non. Gulbis a déjà réservé son vol retour dans le Falcon de son paternel pour une after avec des espionnes qui venaient du froid.
A ce niveau de jeu, le Fed n’aura plus qu’à attendre que Gulbis défonce les bâches.
Feli s’accroche au 2ème set quelqu’un voit ce match? C+ pourrait qd même le diffuser grrrrrrrrr!
Dommage pour Waw il a lâché après les 4 premiers jeux.
Marrant le public qui siffle… il voulait un match de 4 heures…il est moins regardant sur les 0 et 1 de Nadal, pourtant rhoooo
Sur ce, allons voir Nénesse.
where?
Mais ce n’était pas des sifflements de mécontentements.
Quand même! Il y a suffisamment d’exemples de « mauvais esprit » du public de Madrid pour qu’on n’ait pas besoin d’en inventer.
Ah oui, les sifflets servent d’hommage, c’est vrai.
Bah non, rien à inventer, il suffit d’écouter.
http://livevideo.betfair.com/?CID=&PLA=7778423511660653
faut juste t’inscrire, fais vite car 6-5 Gulbis, là
Merci, j’ai pu voir le tie break expess!
66% de premières (6 aces), 23 W, 11 UE.
Un très bon Fed mais pas d’opposition.
Gulbis en fournira sans doute une plus intéressante.
Gulbis le tuera!!!
Ça ressemble à de la méthode Coué ça
La vitesse de jeu à Madrid lui convient et lui permet d’accumuler des matches. A ce niveau une seule victoire en tournoi vous remet totalement dans le sens de la marche. Mais heureusement Gloubis est là, et demain fera une canas à Fed. Back to back slaughters on M1000.
Mais j’y pense Nalbide lui fait le coup aussi en 2007 avec Madrid et Bercy non? Et bien-sûr Nadal tout le temps sur terre battue entre 2006 et 2008.
Non. Confère Hambourg 2007.
Djokovic en 2009, bref, même Simon en 2008 et Murray… on peut laisser faire Nénesse peinard
Héhé, Nénesse qui provoque le public quand celui-ci applaudit sa faute directe.
Là, on entend bien aussi….les applaudissements, cette fois.
Lopez sauve 2 balles de match pour décrocher le jeu décisif.
Pour se prendre un 7-0, c’était bien la peine!
Gulbis sympas pour les autographes, par contre.
Oui, j’ai regardé la fin du stream rien que pour ça, c’est spontané, plein de fraicheurs, faut dire, des Lettons à Madrid, ça mérite une pause autographes et mains tapées.
Très bon match du meilleur des 2 suisses, très équilibré jusqu’à ce que Fed fasse le break à 4-2 au premier; ensuite il continue au même rythme mais Stan baisse et lui prend à l’arrivée un jeu de moins que contre Nadal à Rome. Meilleur qu’hier Federer, un seul loupé: son premier jeu ou il se fait stupidement breaker et qu’il a du mal à récupérer au jeu suivant. Sa différence de niveau avec Estoril est sidérante..
Demain Gulbis passe à la trappe: il va vite comprendre qu’il ne joue pas contre le même joueur qu’à Rome, va surjouer, faire trop de fautes, et perdra ce match..Cela étant, il a clairement changé de statut Ernests. C’est devenu un vrai danger public.
Mis à part Fernando dont j’ai déjà dit tout le bien que je pensais de son match, je me suis planté sur un autre match: Cilic, pourtant en forme jusque là, n’a pas fait le poids face à Ferrer.
Pas de doute non plus à avoir sur le retour de la Murène: me bougre est bien là et on va voir ce qu’il vaut contre Ferrer demain. S’il le bat, c’est qu’il est vraiment bon. Cela ne m’étonnerait pas mais l’inverse non plus…
Oui, Gulbis devient plus qu’un simple tueur du dimanche. C’est un serial killer, avec la régularité que cela implique. Je suis impressionné par le bonhomme. S’il fait encore un bon Roland, on pourra clairement dire qu’il aura changé définitivement de statut.
Gulbis m’est apparu tel un modèle de solidité face à à Lopez,cet Espagnol atypique au jeu de rapide sans assurance tous risques, le double de fautes directes de Ernests 33 contre 17.
Le Letton est un « dropshot maker » extraordinaire quand même,voire jusqu’à l’abus parfois,mais quel coup d’œil et touché côté revers principalement !
Lopez a mieux joué le deuxième set mais est retombé dans ses travers (de gordo) dans le tie-break.Belle volée par moment ce joueur et beaux angles trouvés en coup droit.J’ai vu un slice de revers bien profond une fois assez étonnant aussi et une belle main en général,dommage qu’il fasse preuve de tant de générosité dans l’unforced,parce certains de ses ovnis volent encore…
Le Letton,quoiqu’il fasse demain contre Fed,prouve qu’il se stabilise,qu’il canalise son talent progressivement,qu’il est loin le temps d’un ranking 98 !! (bon,ça peut revenir vite)..Et qu’il va faire un truc à Roland genre demi si Nadalito ne se retrouve pas sur son chemin trop tôt…
Avec au moins un 1/4 assuré à Madrid (180 pts), il passe déjà 25°, juste devant Almagro pour l’instant qui le suit de près (9 pts).
Ces deux-là seront donc TS à RG, 1/16 théoriques pour les gros.
Ça sent le Nadal-Federer la revanche je vous dis ! Un an,c’est déjà trop…
Gulbis,je sens qu’il va faire un coup cette année,mode Safin 2000 ou mode Del Potro 2009…….on les ens venir ces trucs…….ou pas.
Je suis bien contente du match de Federer. Certes, on n’a pas eu une grosse opposition, Stan étant passé à travers, mais du côté de Fed c’était bon. Le jeu de jambes semble revenu, il est plus explosif, plus précis et surtout son ratio coups gagnants /fautes redevient décent. A Rome et à Estoril, il boisait, arrosait, était en retard dans ses déplacements, semblait mou, amorphe, ne tenait pas l’échange. Là, il y a eu quelques beaux rallies et il était solide en fond de court et bon en défense comme en attaque. Le revers a bien tenu. Maintenant, il faut voir si, poussé dans ses retranchements, il sera capable de garder ce niveau. Gulbis sera un très bon test. S’il passe, ça va aider aussi pour la confiance.
Je ne m’avancerais pas pour les pronostics, je ne suis pas encore persuadée qu’il ait retrouvé de la constance même si cela fait deux matchs qu’il est plus convaincant.