Au jeu des petites préférences entre les six joueurs restant en lice pour le titre, voici mon classement affectif, de ma plus grande envie à ma plus grande peur.
1. Kei Nishikori, pour son côté Kolya, et afin que l’on célèbre la mémoire de son illustre prédécesseur dans le Top 3 mondial, Jirō Sato, disparu de son propre chef en mer il y a un peu plus de huit décennies maintenant.
2. Stan Wawrinka parce qu’un doublé c’est beau, qu’il porte le nom du bahut oú j’étais ado, et que son mauvais caractère et sa langue de pute font plaisir dans ce milieu aseptisé, surtout venant d’un bûcheron dont la finesse des trajectoires n’a d’égal que la violence des impacts.
3. Bon, on enlève la beauté des trajectoires et le charisme sur le terrain, et on se tient par la Berdychette. Autant le descendant du riant Tchèque me laisse plus pantois que pantelant – et j’eus préféré que Santa Pancho de Gonzales nous sanctifie d’un classement aussi élogieux que le sien les entre-chats d’un Radek ou d’un Miloslav plutôt que ses coups de boutoirs mono-synaptiques -, autant le personnage hors court a l’air sympathique, et sa digne progression linéaire méritant d’aboutir à un sommet, je préfèrerais que ce fusse ici plutôt qu’ailleurs.
4. Novak Djokovic : Playmoboy est un jouet en latex qui m’amuse et me lasse tel le gadget qu’on vous a ramené de Séoul et ses 40 fonctions et lasers qui ne servent à rien. Mais c’est le boss parfait pour faire entrer son adversaire dans la cour des grands, d’autant plus que contrairement à Rafa, il met souvent en valeur l’adversaire du strict point de vue du jeu, si celui-ci se montre à la hauteur.
5. d’une perfidie toute albionesque, la Murène a pour moi tout du parfait antagoniste. J’eusse aimé qu’il choisse obstacle après obstacle jusqu’à 35 ans, pour enfin triompher agoni de tous et quand plus personne ne l’attendait, dans son antre de Wimby. Mais le bougre qui démarrait bien son œuvre a précipité son entrée dans la légende. Bref, le voir perdre en finale une fois de plus, maugréant et râlant de produire un jeu superbe à défaut d’être sublime, ne serait pas pour me déplaire.
6. Craonic, fils des âges farouches du tennis de pierre, possède le charme des peintures rupestres. On est content de savoir que nos aïeux maniaient le pigment, le trébuchet et la raquette de tennis, mais on ne peut s’empêcher intérieurement de se foutre un peu de leur gueule. Sauf que là, l’ancêtre est parmi nous, a moins de 25 ans et la massue bien affûtée…
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indécis jusqu’au bout ce TB…
et il rend la politesse dans le rallye.
Juste quand je me disais que c’étaient des dieux à l’échange.
Bon ça peut pas durer toujours mais f* comme dirait Kim.
Djoko passe devant 5-4
Andy a laissé passer sa chance avec cette DF.
cool mumu se rachète. Ah ce service, il aime.
5-5. Le point fatal maintenant!
6-5 Djoko
il n’en veut pas de ce set le Murray
raa il avait fait le plus dur !
1er set Djoko 7-6 (7-5)
Même pas l’épaisseur d’un papier à cigarette entre les deux. Cela promet pour la suite!
Et voilà. Angry Murray qui balance le tie-break grâce à son caractère de cochon.
Ha c’est péché, quand même, deux fois il redonne le mini break, sur l’avant dernier point y a ce super lob de défense de Djoko mais il retourne à nouveau la situation et hop, la volée qui sort…
Djoko remporte ce set dans la douleur. C’est Murray qui dominait dans les dernières minutes mais le serbe réussit à passer dans un trou de souris. 74 minutes pour ce premier set… on n’est pas couché.
Il est bon de rappeler ces propos de Djoko:
« I get the feeling that if I get to stay with him and kind of, you know, work, work, and you know, not get too loose and too frustrated with points and not allow him to get into a big lead, I feel like there is a point where I feel that I have that edge, you know, maybe physically. That’s where I always try to focus.”
You know…
Dans ce tie-break, celui qui ne tente pas, ne dirige pas le jeu, gagne.
Oui mais c’est celui qui a mené au score qui gagne…c’est un peu le problème de Murray dans ce premier set: il a su hausser son niveau à chaque fois pour revenir, mais c’est quand même toujours le Djoker qui prenait de l’avance..
Gros passage à cide de Djoko qui ne sait plus comment se placer ni bouger.
Comment Djoko a fait pour faire 17 UE pendant le 1° set après l’entame qu’il a faite ?
Haha il nous refait le coup du bonhomme désarticulé Djoko !
exact, c’est une spécialité maison.
On est parfois gratifié d’une vue en contre-plongée sur Boris de toute beauté. Manque plus que la chope de bière et il est parfait.
Oui ils choisissent un objectif très gratifiant, on dirait un œilleton de porte !
Ca c’est un bel enchainement de Djoko !
Incroyable. Il ne va pas rendre ce break quand même.
Vraiment difficile d’être un supporter d’Andy.
C’est un signe de persévérance, voire d’obstination
Il lui manque ce qu’il faut dans la tête.
Et que Lendl lui apportait.^^
Mais c’est pas vrai, là Mumu, t’étais pas obligé !
Murray ne veut pas du match.
Le niveau de jeu est assez décousu. Ils ne tiennent pas leur service.
Et Murray sert moins fort en 2ème balle que les filles.
« Je demande à être remplacé par Serena Williams sur mes 2è balles! » « Nooooon ! »
Je commence par croire que Djoko est dans la tête d’Andy. Dans les moments chauds, il est paralysé et ne sait plus quoi faire.
C’est vraiment pas du beau tennis, tout ça.
Non, en effet. Ce n’est pas pour rien que j’avais surnommé Murray « PZ ».
Il fait littéralement dans son froc alors que vu le niveau très moyen de Djoko qui est certainement diminué physiquement, Murray devrait logiquement l’explorer.
* l’exploser
Bon sang ! Quand on voit la tronche de Boris et qu’on la compare à celle d’Edberg, on mesure à quel point ils ont une vie différente.
Il fait de la peine Boris.
Par contre sur ce point il n’a rien à se reprocher Andy c’était offensif et bien vu.
C’était un beau rallye jusqu’à la conclusion…
Incroyable ce qui se passe.
Et un retour canon, 3 BB. Je vais devoir partir en laissant Andy dans le marécage….
Le point stat : pas assez d’aces pour Andy, un poil pas assez de 1è et il n’en fait pas assez sur la 2è de Djoko (il est bien sur la 1è).
De toutes façons pour le moment il faut qu’il se décrispe.
47% de points gagnés sur sa première pour le serbe et 71% sur la deuxième. Des stats surprenantes. Cela prouve que Murray ne tente pas assez sur les secondes du Djoker ou que la seconde balle du serbe est démoniaque.
Andy sait qu’il a perdu le tie-break et son avance dans le 2ème set, et cette faille psycho s’introduit dans une baisse physique, et tout explose.
Il a tort de baisser les bras, Andy. En face, c’est pas la sécurité sociale, non plus.