Quatrième robre de la Coupe Davis : Sam furieux

By  | 22 novembre 2014 | Filed under: Coupe Davis

ChamouboetschC’est toujours facile après, ok, mais je ne vais pas m’en priver : le tennis est un sport individuel et pas un sport d’équipe, point barre.

Toutes les préparations à rallonge du monde dans des bases secrètes avec une armée de types qui se serrent les coudes et la veulent tellement cette coupe, depuis qu’ils sont petits, depuis Noah, depuis Zidane, depuis Christian Bimes, et les remplaçants, les porteurs d’eau qui eux aussi sont là parce que c’est ça l’équipe, t’es mon pote et non, ça n’est pas grave que ce soit toi sur le court et moi dans les tribunes et je suis content parce qu’on m’a filé un beau maillot bleu, tous les communiqués de presse sur la bande de potes, les visites des autres sportifs qui s’y connaissent parce que eux aussi ont déjà vécu une finale, voire mieux, une finale dans « l’ambianssiparticulière de la Coupe Davis », avec le public qui « aura son rôle à jouer », parce qu’ils sont 27 878 et que « oui Lionel, c’est le record pour une finale de Coupe Davis, tous les François et les Martine, les Pierre Mauroy, que nous saluons au passage, et j’ai aussi une pensée à cet instant pour Jean Jaurès, entre ici Jean Moulin, tous les bons sentiments et les montées progressives en charge de travail physiques suivies par Perrin et Montalvan, les méthodes américaines, toutes les rediffusions du plus beau coup droit de Guy Forget comme dit Henri, car tous les vengeurs masqués on va voir qui est Henri Leconte, toutes les finales de Malmö avec ces trois, oui, oui, cher public, non pas une, non pas deux, non, trois balles de match, trois, toutes les couvertures du JDD avec Noah Français préféré des Français, tous les joueurs du PSG eux-aussi à fond derrière les bleus, tous les Footix, toutes les Laetitia Casta qui va nous chanter l’hymne national, ha, parlons-en de l’hymne national car aujourd’hui, c’est un moment tellement particulier pour ces garçons qui ont l’habitude de s’affronter tout au long de l’année mais là, ça n’est pas la même chose, c’est un bloc, soudé derrière un capitaine qui, rappelons-le, était de la dernière campagne victorieuse mais aujourd’hui c’est une autre génération arrivée à maturité qui se dit que cette année c’est la bonne et que même si parfois ça a peut-être été dur en simple car ils ont connu des blessures pour certains d’entre eux mais ils ont su se remobiliser pour cette coupe, cette coupe dont ils rêvent tous et il l’a dit « Djo » que c’était son objectif prioritaire il a même dit que c’était le jour le plus important de sa vie au moment où les joueurs entrent sur le court dans une ambiance de feu et nous allons tous vivre trois jours de folie avec cette équipe de France dont on aimerait tellement qu’elle nous fasse rêver encore une fois comme en 91, comme en 96, comme en 2001 vous y étiez Henri non pas en 2001 et un mot aussi pour les anciens Guy qui est là et qui passera nous voir tout à l’heure et nous aurons l’occasion de revoir les images de cette finale aucotédarnaud aucotédarnaud aucotédarnaud aucotédarnaud et peut-être aussi que nous aurons l’honneur et la surprise et le plaisir et encore l’honneur d’avoir la visite de notre président président Gachassin qui viendra nous voir mais il est tout petit il est tout petit on le verra pas aucotédarnaud aucotédarnaud parce qu’il est pas plus haut que le micro le micro le micro quoi qu’il advienne nous irons au bout de cette rencontre bousculer la grille des programmes bousculée bousculée aucotédarnaud aucotédarnaud bousculée basculée sur France trois aucotédarnaud bousculée basculée aucotédarnaud Nelson Nelson au côté de quelqu’un que nous connaissons bien Nelson quelqu’un qui se passionne aussi pour cette finale Nelson au côté de au côté de Jacques Brugnon, Jacques Brugnon qui est venu tout spécialement pour l’occasion et qui est un passionné de tennis que nous avons eu plaisir à retrouver aucôtédarnaud aucotédarnaud au moment où les avions de la Patrouille de France font leur entrée dans la salle pour aller saluer les arbitres sans oublier les ramasseurs qui ont fait un travail extraordinaire pour préparer cette rencontre sans qui rien n’aurait été possible grâce au travail de toutes les équipes de bénévoles qui sont aller ramasser de la brique pillée la même qu’à Roland Garros car cette rencontre se déroulera sur terre battue ce qui a été le choix des joueurs en concertation avec les joueurs car ça reste leur meilleure surface même si les Suisses ont obtenu dessus de bons résultats et qu’on se souvient que Roger Federer a quand même gagné Roland-Garros il ne faut pas l’oublier c’était en 2009 l’année ou Nadal blessé peut-être n’avait pas atteint la finale mais quand même ça prouve bien qu’il ne faut pas les sous-estimer ces Suisses avec un dispositif exceptionnel de la régie de France Télévision profite pour remercier Françoise Boulin au moment où nous voyons entrer le Clémenceau et je crois qu’on va avoir droit à la Ola dans la tribune présidentielle où oui ça faisait longtemps qu’on ne les avait pas vu réunis les Bourbons et les Valois mais aujourd’hui c’est une finale aucôtédarnaud aucôtédarnaud et même si on les aime bien ces Suisses nous aurons une pensée toute particulière pour la pression la pression sans qui rien n’aurait été possible et qui est maintenant aucôtédarnaud et qui va s’asseoir avec nous lui tendons le micro j’espère que l’oreillette marche ça y est on y est la pression est avec nous et nous sommes très heureux de la recevoir car nous savons combien la pression est une passionnée de tennis sur les épaules de Richard, la pression est maintenant sur les épaules des Suisses, la pression est maintenant sur les épaules de Jo, la pression est maintenant sur les épaules du public qui démarre une ola, la pression s’installe dans la tribune présidentielle, la pression est sur le serveur, sur le relanceur, la pression est dans les bars personne te pousse à boire, la pression me signale un début d’incendie, la pression bouscule les programmes, la pression bascule sur France 2, la pression est sur le Clémenceau et a envahi la salle et la Patrouille de France, la pression est sur Martine Aubry les Valois, la pression est sur Jacques Delors qui ne se présentera pas, la pression monte dans les gradins et submerge littéralement la salle, la pression a jeté un grand froid sur les épaules de cette rencontre au moment où la température dans le studio a brutalement baissé depuis cette après-midi je vous assure qu’il ne fait pas chaud au moment où nos invités doivent s’en aller et où la pression me fait remarquer que mon nœud de cravate est ridicule, je sais, que je ne sais pas ce que je dis, je sais, aucôtédarnaud, je sais, qu’elle ne sait pas, la pression, ce qui la retient de, je sais, que oui je suis une machine à débiter des conneries au nom du Service Public de la Patrouille de France, je sais, que la pression me demande d’épeler correctement Balázs Taróczy avec le micro enfoncé dans la gorge, que la pression fait des choses avec ma carte de presse que la morale réprouve sur le Clémenceau, que la pression menace de faire venir le vrai faux vrai faux blog de Marc Rosset pour raconter où j’étais hier soir, que la pression me tient fermement la tête et les yeux devant un écran géant pour mater des pubs Rolex au moment où Djembé Man sous acide et ses huit frères jumeaux font leur entrée dans le studio accompagnés d’une centaine de coqs auxquels ils ont appris à chanter Cry baby cry, que la pression m’a suspendu par la cravate à ce magnifique toit rétractable et qu’elle menace d’enlever mon plaid, le plus grand plaid de l’histoire, et que la pression en a clairement après moi à vous les studios, et que la pression me nargue là ça rigole plus côté suisse, que la pression a clairement envie de me montrer qui est le patron, la pression est autoritaire aucôtédarnaud, non, plus aucôtédarnaud, et la pression me dit de fermer ma gueule une bonne fois pour toutes, me dit de partir, loin, loin, avec ma cravate, mon service des sports, Lionel, bousculé basculé tout ça c’est fini ok ok, la pression me dit de fermer mon micro et qu’elle va le faire fondre à un endroit que la morale réprouve sur le Clémenceau, la pression m’emmerde, la pression craque complètement, ca fait vingt-cinq ans qu’elle m’entend débiter mes conneries et elle n’en peut plus, la pression veut ma peau et à la limite je la comprends, la pression me demande de lire un communiqué pour me laisser la vie sauve, un dernier communiqué avant d’être envoyé en Syrie, les yeux bandés avec l’Équipe du jour dans une main, je vous confirme donc, que, tout ce qui a précédé est faux, est un tissu de conneries, je renie tout, tout, tout : « le tennis est un sport individuel ».

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A dormi dans le même lit que Jérôme Potier à Poitiers, à quelques années d'intervalle

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308 Responses to Quatrième robre de la Coupe Davis : Sam furieux

  1. MarieJo 23 novembre 2014 at 19:52

    Sam merci pour ce comm’-article culte ! et la pression elle est comment ce soir fraiche ?

    j’ai pas tout suivi de ce weekend de Davis… j’ai raté samedi en gros et je n’ai pas vu la fin du match de Gaël…

    bref, que dire ? les français avaient un côté trop confiants, qui cachait sans doute les gros doutes derrière… les suisses avaient quand à eux fait diversion malgré eux avec l’enguelade de stan avec fed au masters et sa blessure qui l’a empêché de s’entrainer… il a sans doute joué sous infiltration pour passer du papy rouillé le vendredi au samedi où il a été impécable en double…
    Donc Roger n’a pas raté son rdv avec la Coupe Davis… et Stan non plus !
    pour Roger c’est le trophée qu’il fallait gagner au moins une fois pour qu’on ne l’enmerde plus ni en Suisse ni ailleurs ! Pour Stan c’est le couronnement d’une saison incroyable !
    que dire à part bravo à eux ?

    côté Francais, c’est quand même terrible pour Jo d’être le maillon faible qui craque à chaque fois sur une blessure pour la finale… le reste de l’équipe n’a rien ou pas grand chose à se reprocher vu le niveau des suisses. On peut presque s’estimer heureux que Gaël ait profité à fond d’un Roger en manque de repères le vendredi. Richard était condamné à l’exploit impossible, et il aurait fallu un Nadal ou un djoko pour sortir le roger de cet aprèm… c’est pour Gaël que je suis le plus déçue, il voulait tellement jouer ce 5è match… il était défait sur le banc, ça faisait mal au coeur…

    pour finir, je suis très contente qu’elmar ai pu assister au couronnement des suisses cet aprèm, après tous ses déboires, ya une justice ;-)

    • William 23 novembre 2014 at 19:55

      D’ailleurs j’adorerais voir le Monfils de vendredi soir contre Rafa à Roland !

      • Sebastien 23 novembre 2014 at 20:28

        Moi je pense que ça ne donnerait pas quelque chose de beau, une boucherie en faveur de l’Espagnol, qui démonte toujours Monfils sur terre. Monfils a été bon contre un Federer manifestement pas à 100%, mais aujourd’hui cela aurait déjà été une autre histoire si le match avait eu lieu (au lieu de vendredi).
        Le match que je veux voir à Roland, c’est un Nishikori au top contre Nadal.

  2. Quentin 23 novembre 2014 at 21:01

    Bravo aux suisses, et surtout à Federer et Wawrinka!
    Ils sont récompensés des efforts qu’ils fournissent dans cette épreuve depuis des années. Et puis on arrêtera d’emmerder Rodgeur avec ça.

    Dur pour les français par contre, nos quatre mousquetaires approchent de la trentaine sans grands succès à leur actif (les deux masters 1000 de Tsonga sont top, mais bon ça ne marque pas l’histoire). Alors que cette saison a vu des ouvertures avec les succès de Wawrinka et Cilic en GC, nos frenchies voient passer le train en marche sans pouvoir monter dedans…

    Il ne faut pas qu’ils abdiquent, ils auront d’autres occasions, aujourd’hui on est performant plus vieux que par le passé :)

    Sinon les quatre fois que la France choisie la terre battue indoor pour la finale à domicile ça a été un échec: à Grenoble contre les USA en 1982, à Nice contre l’Australie en 1999, à Paris-Bercy contre la Russie en 2002, et donc à Lille cette année contre la suisse.
    Par contre la seule fois qu’une autre surface a été choisie (dur indoor en 1991 à Lyon) le succès a été au rendez-vous…

    • Antoine 23 novembre 2014 at 21:22

      Ce qu’on lisait ce matin dans l’Equipe, c’est que Jo a vu sa blessure reapparaitre lors du stage et que pendant 3 jours, il n’a pas joué, puis cela s’est arrangé mais il ne sentait pzs bien la balle aux entrainements..

      Dans ces conditions, pourquoi le faire jouer plutot que Gilou, décu de ne pas jouer, comme en 2010 ?

      l’article sur la comm de l’éqjipe est sauvage : les deux Co – entraîneurs de Jo pnt dit exactement l’inverse l’un de l’autre. Il suffisait de dire que l’on avait réservé Jo pour aujourd’hui après avoir noté une montée en puissance de Roger durant son match contre Gael..

      Sur le choix de la terre battue, je pense que finalement c’étais une erreur. Il valait sans doute mieux prendre un dur rapide au rebond très bas. A londres, c’est le rebond bas qui a gene Stan contre Djoko..Mais bon, cela n’aurait sans doute pas changé le résultat..

    • Skvorecky 23 novembre 2014 at 21:32

      Je me pose une question à propos de la surface. C’est toujours de la terre battue « indoor » en effet. Pourtant il y eut plusieurs finales jouées en extérieur, concrètement à Roland Garros, édifié spécialement pour accueillir ces finales. Mais à quelle époque de l’année se jouait la finale? Pas en novembre ni en décembre, je suppose…

      • Antoine 23 novembre 2014 at 21:48

        A l’époque des Mousquetaires, la finale de la Coupe Davis se disputait fin juillet..

      • Antoine 23 novembre 2014 at 21:53

        A voir sur eurosport, la conférence de presse hilarante des suisses avec un Stan déjà bien chargé et qui tacle les frenchies…

        A la question : quelle est la probabilité que vous jouez contre les belges en 2015, il répond qu’il y a surtout une grosse probabilité de boire de l’alcool ce soir..

  3. Oluive 23 novembre 2014 at 22:49

    Les 7 matches de simple en Coupe Davis de Federer durant cette campagne 2014 auront tous été joués en 3 sets. Avec donc une seule défaite face à Monfils.

    Wawrinka a lui 5 matches, dont 4 en 4 sets (seul Fonigni s’est incliné en 3 sets), pour une seul défaite contre le Kazakhstan.

    • Skvorecky 23 novembre 2014 at 23:07

      Ah, le point statistiques!

      Federer a donc ramené 6,5 points à la victoire suisse (6V-1D en simple, 1V-1D en double)
      Wawrinka 4,5 points (4V-1D /1V-2D)
      Chiudinelli et Lammer 0,5 point chacun (1V dans leur double commun, 1D pour Chiudinelli avec Wawrinka)

      Quant à la finale: 4 matchs à sens unique. Seul 1 break a été réalisé par l’ensemble des perdants: Tsonga contre Wawrinka, ce qui lui a valu le deuxième set.

      Entre hier et aujourd’hui, Federer a d’ailleurs affronté une seule balle de break sur ses jeux de service, sauvée (en double).

    • Colin 23 novembre 2014 at 23:24

      Tu t’es bien vengé sur ce coup Skvo. 30 minutes d’avance sur moi.

      • Skvorecky 23 novembre 2014 at 23:45

        Héhé… Ça veut dire que tu viens de mettre à jour le « Post-it : Grands chelems et statistiques » ?

      • Colin 24 novembre 2014 at 09:44

        Oui chez moi mais pas encore publié.

  4. Skvorecky 23 novembre 2014 at 23:13

    Et sinon le Wawrinka 2014 se réserve vraiment pour les grands événements:

    1 victoire et deux quarts en Grand Chelem, 1 demi au Masters, la victoire en Coupe Davis donc.

    En dehors de ces rendez-vous, Stan a gagné 20 matchs sur le restant de l’année… 20! (qui le font entre autres gagner Chennai et MC, OK)

  5. Skvorecky 24 novembre 2014 at 00:56

    « Tout est bien qui finit bien ». Je ne trouve rien de mieux à dire sur ce week-end et cette saison de tennis.

  6. Kaelin 24 novembre 2014 at 05:14

    Super content pour la Suisse et un peu déçu par la France. Je savais que dans tous les cas j’allais être content pour le vainqueur, déçu pour le perdant de toute façon !

    Vraiment génial pour Stan et Roger même si je n’ai rien vu des matchs (jvoulais voir le 4ème mais Roger a atomisé Richie plus tôt que prévu).

  7. Elmar 24 novembre 2014 at 06:19

    Sam, pendant la finale, il y a eu tellement de moments où j’ai pensé à toi, entouré que j’étais de spectateurs français élevés au tennis par Chamoulaud. Ce qui m’a fait le plus rire, c’est quand Gasquet fait une double faute à 40-0 et que mon voisin de derrière dit à sa copine, d’une voix pleine de sagesse et qui se veut explicative mais un peu condescendante quand même: « Ah, y a de la pression ». J’ai aussitôt ajouté : « aucotédarnau » et je pense que c’est le moment où tous mes voisins ont décidé que j’étais définitivement un gros blaireau de ne pas supporter la France.

    • Remy 24 novembre 2014 at 09:46

      Sam, ce visionnaire.

    • Antoine 24 novembre 2014 at 12:34

      Tu leur a pas dit que tu était suisse et que tu venais encourager Roger et Stan ?

  8. Kaelin 24 novembre 2014 at 07:23

    L’Equipe qui tacle gentiment les journaux suisses sur le manque d’originalité de leurs titres après la victoire en CD, c’est fort ! http://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites/Vu-de-suisse-un-triomphe-modeste/517147

  9. Remy 24 novembre 2014 at 09:55

    La France est spécialiste des choix douteux.
    Déjà à Belgrade, Llodra en 5ème match vaut avoir une bonne dose de connerie ou d’incompétence pour le faire.
    La, on se retrouve avec une paire de double à faire peur. Benneteau le serial loser en finale et Gasquet, qui nous le savons tous, est un ‘véritable’ taulier.
    Le lendemain pour le point de la mort en simple, Richard est à nouveau aligné. Richard l’inoffensif contre les tops joueurs. Richard qui a offert un ou deux jolis points youtube. Richard, depuis les bâches a fait brillé le coup droit et la volée de Roger.
    Richard qui copie le moins coup de Murray : sa seconde balle.

    Je suis dur avec Richard, mais le principal responsable est Clément.
    Gasquet est le moins bien classé des 5 français en simple !!!
    Ca veut bien dire qu’il n’est au niveau en ce moment.
    Même Benneteau est mieux classé que lui, dingue …

    Elmar, tu fêtes ça comme il faut et ensuite tu célèbres mon titre à Tennis Manager :mrgreen:
    (enfin j’espère être toujours devant)

  10. Marat S'affine 24 novembre 2014 at 10:43

    Un Week-end magnifique ! Une victoire très méritée pour les Suisses.

    J’ai beaucoup apprécié la petite larme de Roger quand il s’est relevé après s’être écroulé sur la terre. Stan, également très ému, avait le visage assez tendu juste après la victoire et a visiblement dû attendre les magnums de Dom Pé pour se dérider.

    En terme de niveau de jeu il n’y avait pas photo, les français n’ont pas eu d’ouvertures sur les 3 jours et donc peu de regrets à avoir.

    En revanche j’ai été extrêmement déçu de l’attitude de cette équipe que l’on nous vend comme une belle bande de pote qui a multiplié les couacs.
    - La Clé a été désastreux tout le WE. Entre son erreur de communication sur la blessure de Tsonga, son charisme de moule en conférence de presse et son attitude sur le banc il n’a jamais su galvaniser son équipe.
    Sur le banc pendant les matchs, je l’ai trouvé à la limite de la faute professionnelle. Il parlait extrêmement peu à ses joueurs : je ne l’ai pas vu dire un mot à Richard ou Bennetaule pendant le jeu. Il n’a pas absolument pas pesé dans un apport tactique, technique ou le moindre changement de jeu.
    Pendant tous les matchs il applaudissait ses joueurs de manière robotique, n’encourageait jamais. Il perdait tout son influx en ne ratant jamais une occasion pour sauter à la gorge de l’arbitre pour le moindre fait de jeu. J’ai en mémoire Richard pendant son simple qui lui fait un geste pour lui demander de se calmer et d’arrêter de parler à l’arbitre. On marche sur la tête !

    - Tsonga s’est comporté tout le WE comme un enfant gâté. Je veux bien que sa blessure soit dure à encaisser lui qui adore cette compétition mais il a semblé résigné très tôt dans son simple et a passé le reste des 3 jours à faire la gueule comme si on lui avait volé ses jouets. Arrivant en retard le dimanche pour soutenir Gasquet, se posant à 3 mètres des autres joueurs et applaudissant du bout des doigts.

    - Richard après un double désastreux ou il n’a jamais semblé vouloir se révolter a été très impressionnant le dimanche. Face a un Federer des grands jours il n’a jamais lâché et a tout donné jusqu’à la fin. Je le revois à 4/6 2/6 et break contre lui dans le 3ème se lever de sa chaise et partir en courant vers le fond du terrain !

    - Gael a été solide mais a semblé bien montrer dans son attitude en conférence de presse le dimanche (avec ses écouteurs sur la tête) que la cohésion de l’équipe en avait pris un coup

    - Julien a été assez exemplaire, semblant être le seul le samedi à vouloir se révolter. Après évidemment avec ses petites armes, son poids sur le cours du jeu est très limité.

  11. Homais 24 novembre 2014 at 11:14

    Plus que la victoire de la Suisse, c’est l’article de Sam que je retiens. Une merveille absolue. Le genre qui te fait (dire) rire en le lisant « mais pourquoi je n’y ai pas pensé plus tôt ? ». Bravo, anthologie de la connerie humaine, dictionnaire des idées reçues des chantres de la beauferie télévisuelle…

    Après, sur la victoire suisse, tout a été dit. Hier, n’importe qui pouvait se présenter, cela n’aurait pas changé grand-chose. On a eu droit a du tennis champagne avant de faire péter les bulles, c’était esthétiquement très beau, inventif, puissant, aérien à la fois.
    Federer n’est pas le plus grand joueur de l’histoire sur des détails comptables (on ne sais jamais, Nadal pourrait bien le coiffer sur le poteau en nombre de GC remportés – ce qui ne serait qu’un indicateur statistique parmi d’autres, semaines de numéro 1, etc), il l’est par la synthèse réalisée de l’esthétique, reposant sur une technique très pure et un équilibre corporel jamais pris en défaut (chaque ralenti, chaque photo sur le vif, et même sur un point raté, semble être une illustration pour vidéo d’apprentissage…), l’inventivité des coups (pendant le double, la volée haute de coup droit non smashé avec tamis orienté sur la droite du court et trajectoire sortante… qui fait cela ? qui fait cela pendant un match décisif ?), la variété des schémas tactiques qu’il met en oeuvre en fonction des surfaces et aussi adversaires ; enfin, l’efficacité du jeu qui en résulte en termes de ratios victoire/défaites/titres.

    Djokovic et Nadal sont impressionnants, puissants, efficaces, compresseurs, inéluctables, mais aussi hyperprévisibles et inesthétiques (on peut toujours discuter, certes, mais peu de leurs coups sont… « beaux »).

    Bref, il n’y a pas que le palmarès qui compte. Et pour moi, ce n’est pas une CD de plus qui fait que Fed est le plus grand (que j’aie vue jouer… avant Nastase, je ne peux pas dire, je n’y étais pas). Car voilà que les journaleux, jamais en reste, commencent à dire que, s’il y avait Rome, Monte-carlo, l’Or olympique… là oui !

    • William 24 novembre 2014 at 12:15

      Bien vu, le coup du non-smash. J’avais oublié de le mentionner mais c’était un coup inédit, avec mon pote on était scotchés !

    • Antoine 24 novembre 2014 at 12:39

      Tu fais bien de mentionner ce coup et Nastase dans le même post. Nastase faisait ce genre de truc et bien d’autres encore.

  12. Babolat 24 novembre 2014 at 11:34

    Quel article ! Plus vrai que nature. Tellement jouissif que je l’ai mis en lien sur mon facebook ^^

    Bravo Rodger, bravo Stan… bravo les suisses. Je n’ai malheureusement pas vu le match, que j’ai suivi discrétos sur le live score mais d’après les highlights, c’était du Federer en mode « seek and destroy ». Peut-être pas le meilleur match de sa vie mais à voir son regard noir à deux sets zéro et break, on sent qu’il le voulait ce match et qu’il était prêt à tuer pour.

    Pauvre Gasquounet, je l’aime bien (sans rire) et ça me fait mal que ce soit lui qui a joué la victime expiatoire mais il en fallait bien un. Bénénuts a déjà bien du mal à assumer son (presque) record de finales perdues.

    La génération de ces frenchies devrait la gagner quand même. Quand on voit à quel niveau peut évoluer un Monfils motivé, quand on connaît la valeur d’un gars comme Tsonga ou le talent de Riri… on se dit que ce serait presque une anomalie que la coupe ne tombe pas dans leur gibecière.

    C’était le tour de Roger un point c’est tout. « Tout vient à point qui sait atttendre », comme dit l’autre, et Roger a quand même dû attendre 33 ans. La roue tourne, il y aura d’autres occasions où il n’y aura pas un Federer « on a mission » et « in the zone ». D’ailleurs le bâlois la jouera-t-il encore ?

    • Alexis 24 novembre 2014 at 11:58

      Oui mais laroutourne peut tourner.

      • William 24 novembre 2014 at 12:19

        Lille, c’est une ville que j’aime bien venir.

        • Alexis 24 novembre 2014 at 13:00

          Mais les Français ont joué une équipe qui sont très forte, Gasquet a eu beau courir jusqu’à quand ce qu’il pouvait, on a eu dur, franchement on a eu dur.

    • Antoine 24 novembre 2014 at 12:41

      Je pense que si que les frenchies devraient y arriver. Berdych et le Mérou y sont bien arrivés deux fois…mais il faudrait qu’ils aient de nouveau un double très fort ce qui n’est plus le cas.

      • Alexis 24 novembre 2014 at 13:01

        Toi aussi tu cites du Ribéry?

        • Babolat 24 novembre 2014 at 13:24

          Nan mais allô quoi ! (Ah non, c’est pas du Ribéry, zut !)

  13. William 24 novembre 2014 at 12:19

    Plein de choses intéressantes dans L’Equipe, qui fait de la victoire suisse la Une du jour. On apprend notamment que les Suisses ont prévu de fêter ça cet après-midi à Lausanne, apparemment sur demande de Roger pour rendre hommage à Stan. Il y a un petit dossier sur le duo « Fedrinka » et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils n’ont pas l’air de se détester du tout !
    Et Mats Wilander dit des trucs pas inintéressants non plus… A acheter et conserver donc !

    • Antoine 24 novembre 2014 at 12:44

      Hier Willander disait qu’on ne pouvait pas aligner Richie vu son double…Avant hier, il disait que Monfils était imbattable, laissant cependant une chance à Stan mais vraiment sans plus..Rosset disait lui que Gaël est un joueur de 5ème match et que c’est nettement moins le cas de Stan..Simplement, de 5ème match, il n’y en a pas eu..Wilander disait aussi samedi matin qu’il fallait aligner Roger s’il voulait jouer avec Chiudinelli, mais pas avec Stan. Il avait d’ailleurs fini par me convaincre, bien à tort..

      Aujourd’hui, Wilander dit que Roger n’a jamais aussi bien joué au tennis. Pas forcément faux. Il dit qu’il entend le voir faire la même chose contre Nadal, surtout sur terre battue…

      Bref, Wilander dit beaucoup de choses et souvent le contraire de ce qu’il disait deux jours avant, ce qu’il reconnait sans détour d’ailleurs. C’est quand même embattant un type qui change d’avis si souvent alors qu’il est supposé être un expert..

      • Nathan 24 novembre 2014 at 15:45

        Wikander se contredit, pas seulement parce que c’est une girouette, mais parce que le tennis n’est pas une science exacte, sinon il n’y a plus de jeu. Donc c’est plutôt bon signe que Wilander disent des choses contradictoires, comme nous le faisons tous, sauf les fans indécrottables de tel ou tel joueur.

        Parmi les choses contradictoires avancées par Wilander, contradictoires notamment avec « Monfils imbattable » (qui est l’impression juste laissée par Monfils après sa victoire contre Federer et métamorphosée en règle générale parce que, sur ce match-là, Roger, lui, au contraire, était battable pour les raisons que l’on sait, il y a cette remarque antérieure faite par Wilander à l’occasion de l’US open disant que Monfils ne jouait pas pour gagner mais d’abord pour briller.

        Cette une remarque de Wilander que je trouve juste. C’est pour ça d’ailleurs que j’aime le voir évoluer quand il y a assez de public et d’enjeu pour qu’il ait envie de briller. Ce faisant il peut gagner, à l’occasion, par surcroît en quelque sorte, mais il peut aussi perdre le nord dans une partie puisque son aiguille aimantée peut l’orienter un peu ailleurs : vers le show, la glissage, la chute, le parpaing inconsidéré, la course effrénée et gagnante qui lui fera perdre 3 points de suite après etc…

        Donc le « imbattable » de Wilander dans un 5ème set doit être atténuée (indépendamment de la valeur de Stan) par l’autre remarque de Wilander qui me semble plus générale et tout à fait valable. Ce n’est pas parce que Monfils a été exemplaire sur son 1er match qu’il l’aurait été forcément lors du second et ceci, sans préjuger de la valeur de son adversaire.

        • Antoine 24 novembre 2014 at 17:56

          Wilander disait que Monfils était imbattable…ce week end, pas en général et il paralit d’un cinquième match, pas d’un cinquième set. Je ne reproche pas à Wilander de changer d’avis mais de changer d’avis tout le temps et sur tous les sujets..Sa capacité prédictive est de 50%, c’est à dire que suivre un prono de Wilander, c’est comme jouer à pile ou face. C’est pas avec cela que je vais gagner des paris..

          Concernant Gaël, je pense qu’il faut faire une différence entre le Gaël du circuit, sans coach, sans kiné sans personne mis à part son agent et ses potes qui fait régulièrement n’importe quoi et le Gaël qui est pris en main pendant une semaine, voire plus, par l’équipe de France. Et là, mis à part son tout premier match en CD, il a toujours fait ce que l’on pouvait attendre de lui avec de très bons matchs et de grosses perfs..Il vaut mieux que 18ème mondial en CD, ça c’est sûr..

          Je pense que Wilander n’a pas tort quand il dit, et il n’est pas le seul, que Gaël est un joueur de cinquième match. Il n’y a pas eu de 5ème match mais supposons que la France ait gagné le double ou qu’elle ait égalisé à 2-2 à la suite d’une rechute de Roger par exemple. Et bien je n’aurais pas aimé être à la place de Stan pour jouer contre Gaël même si Stan aime bien les ambiances un peu hostiles. Cela aurait l’enfer pour Stan et un très bon test de sa solidité mentale..Je ne sais pas qui aurait gagné.

          • Nathan 24 novembre 2014 at 23:24

            Lapsus calami pour 5ème match, je pensais à un 5ème set au 5ème match, comme quoi, de toute façon, comme Wilander, je le voyais aussi très fort sur cette rencontre, Monfils.

            Le problème de Gaël, plutôt gentil garçon selon des sources bien informées, est qu’il est difficilement gérable. Des coachs, il en a usés : des gentils, des compétents, des rebelles au système, des stakhanovistes de la salle de gym… et s’il a accepté d’être pris en main, c’est qu’en fait, pour reprendre la formule de Tsonga, c’est sans doute lui qui en avait le plus envie de cette Coupe Davis, et peut-être moins de la Coupe, que du stade de 27 500 personnes gueulant « Gaël, Gaël, Gaël ! ».

            Oui, cela paraît logique que Gaël soit l’homme du 5ème match. Logique, très logique : quand le talent est habité par l’envie dans le contexte qui va bien.

            Simplement, le bémol, c’est que Gaël est imprévisible. Il est là où on ne l’attend pas (contrairement à Gasquet qui est assez prévisible). Avec Gaël, tout est possible, donc incertain…

    • Ivan 24 novembre 2014 at 13:19

      Ça te dirait de prendre une heure ou deux et recopier l’article sur le duo Fed-Stan en entier et le mettre dans un post? Je n’ai pas envie d’acheter le journal, tu seras bien gentil.

      • Kaelin 24 novembre 2014 at 16:34

        je suis pour! il faut penser aux pauvres 15lovers expatriés à l’étranger qui ne peuvent acheter l’Equipe facilement comme vous :(

    • Antoine 24 novembre 2014 at 18:05

      Les voici à Lausanne..

      http://www.eurosport.fr/tennis/coupe-davis-1/2014/accueil-triomphal-pour-les-suisses-a-lausanne_sto4489217/story.shtml

      Ceci reprend en partie la dépêche de l’AFP : Coupe Davis – Federer et Wawrinka mettent le feu au Lac (REPORTAGE) Par Eric BERNAUDEAU

      24-11-2014 18:35:50
      Pays : CHE

      LAUSANNE, 24 nov 2014 (AFP) – Roger Federer et Stan Wawrinka, vainqueurs de la Coupe Davis face à la France, ont été accueillis en héros lundi après-midi à Lausanne par des milliers de supporteurs électrisés qui ont entonné « On est les champions ».

      Au lendemain de la première victoire helvétique dans la compétition plus que centenaire, environ 10.000 personnes, selon la ville de Lausanne, ont acclamé les quatre joueurs suisses et leur capitaine Severin Lüthi, qui sont apparus sur une estrade installée à Ouchy, au bord du lac Léman.

      Au rythme de la chanson « You’re simply the best » (« Vous êtes les meilleurs »), de Tina Turner, Wawrinka, Federer et Lüthi ainsi que leurs partenaires Marco Chiudinelli et Michael Lammer, ont présenté la Coupe sous une pluie de confetti.

      « J’aimerais tous vous remercier, cela a été une année formidable pour moi », a déclaré le Vaudois Wawrinka, qui réside à Saint-Barthélemy, à 25 km de Lausanne. « Gagner la Coupe Davis, c’était un rêve d’enfant et je l’ai accompli »

      Les joueurs avaient atterri peu avant à l’aéroport de Genève avant de se rendre en bus, sous escorte policière, à Lausanne.

      Ovationnés par la foule qui brandissait des drapeaux rouge et blanc de la Suisse et certains des raquettes de tennis, les héros ont pris la parole tour à tour.

      « C’était très grand, un moment inoubliable, vraiment extraordinaire, a réagi Federer pour qui ce sont « les 24 heures les plus folles de ma carrière ».

      Federer, qui avait renoncé une semaine plus tôt à disputer la finale du Masters en raison d’une douleur au dos, a reconnu qu’il avait « forcément eu une grande frayeur après avoir joué Stan » en demi-finale à Londres. « Mais l’entraînement de jeudi m’a beaucoup rassuré. Le match formidable de Stan (victoire d’entrée contre Tsonga, ndlr), ça m’a aidé, c’est le match qui nous a mis en confiance ».

      Marco Chiudinelli, qui avait participé à la demi-finale face à l’Italie mais n’a disputé aucun match contre la France, a ensuite joué les « Masters of ceremony » en faisant acclamer le nom de chaque joueur par la foule tandis que retentissaient également « The Winner takes it all » du groupe Abba puis « We are the Champions » de Queen.

      C’est en hommage à Stan Wawrinka, originaire de Lausanne et qui s’entraîne régulièrement au Tennis club Stade-Lausanne, à Vidy, que Federer et l’équipe suisse ont décidé de venir y célébrer leur victoire.

      Pour Ernesto Bertarelli, premier vainqueur suisse de la Coupe de l’America à la voile en 2003 et invité sur le plateau de la chaîne suisse RTS, « c’est une grande fierté. Qu’un petit pays comme la Suisse compte deux joueurs dans le top 5 mondial et gagne la Coupe Davis, c’est remarquable. J’ai envie de dire à Stan et Roger, profitez-en ! »

      Au milieu de la foule, rassemblée sur la place de la Navigation, Delphine Verdon, étudiante de 22 ans « et plutôt fan de Rodgeur » est venue « féliciter les joueurs, leur dire un grand bravo. Cette victoire, c’est comme gagner la Coupe du monde de foot ».

      « Qu’on gagne la Coupe Davis, c’est énorme », ajoutait Stéphane Gernez, 41 ans, vêtu d’un maillot rouge de l’équipe suisse de football. « C’est un truc qui n’arrive qu’une fois par siècle, même si la victoire est assez logique ».

      Pour cet employé qui a profité d’une journée de repos, « c’est un exploit digne des victoires de Koblet ou Kübler dans le Tour de France cycliste, ou celles de Marc Rosset au jeux Olympiques ou de Martina Hingis », plus jeune joueuse de tous les temps à remporter un tournoi du Grand Chelem, à l’âge de seize ans à l’Open d’Australie 1997.

      AFP 241835 NOV 14

  14. Thomas 24 novembre 2014 at 12:22

    Un point sur le classement ATP.

    Monfils, grâce à sa victoire face à Federer gagne une place et passe 18ème mondial juste devant John Isner.

    Djokovic perd 150 points et émarge désormais à 11360 points.
    Federer gagne 75 points et émarge désormais à 9775 points.
    L’écart entre les deux est donc de 1585 points. Federer a 830 points de plus à défendre en janvier / février (finale à Brisbane, demi à l’OA et titre à Dubaï contre quart à l’OA et demi à Dubaï) mais sur Indian Wells / Miami, Djoko a gagné 1220 points de plus que Federer. En gros, toutes choses égales par ailleurs, Djoko doit gagner 390 points de plus que Federer pour être numéro 1 au lendemain de Miami. Après, il y a une autre fenêtre lors de la saison sur terre battue.

    Mais bon, on n’en est pas encore là, et tout ça dépendra évidemment largement de Nadal, Raonic, Nishikori, Wawrinka et consorts !

  15. Renaud 24 novembre 2014 at 12:32

    Sur l’article de Sam il m’a fallu deux lectures faute des paragraphes mais malgré mes 50 printemps j’ai ri comme rarement et la trouvaille « aucotedarnaud » restera cultissime.

    Je reviendrai (I’ll be back) pour dire un mot de ce w.e de coupe Davis en préambule même si j’aurai voté pour la victoire de la Suisse because Fed je trouve un peu dur les commentaires sur la déroute française même si toute chose étant égale par ailleurs la faute en incombe principalement aux intéressés.
    L’EDF aurait dû nous vendre non pas un discours guerrier et une victoire attendue mais bien au contraire le fait que l’exploit c’était la victoire et la norme et le résultat prévisible la défaite.
    Tout part de là et ce n’est pas rien.

    A plus tard

  16. Oluive 24 novembre 2014 at 12:57

    Le plus étonnant dans cette finale, c’est qu’il n’y aura qu’un seul set de vraiment disputé sur 13 (le 2e du double) !
    Seul set à aller à 7 par ailleurs. Et aucun tie break. Comment calmer 24000 personnes.

    Pour le dernier match, Gasquet en a remis un coup en début de 3e set, un set ‘indécis’ jusque 2 partout… Et après, Fed décolle. Il remporte tous les points qui comptent double, empêchant le public, qui n’attendait pourtant de ça, de vraiment foutre le dawa.
    Sur le double, Gasquet n’a jamais piqué la banderille à chaque fois que la France a eu l’occasion de faire douter les Suisses. Et pas seulement sur les bb du 2e set : il a assez systématiquement manqué les points importants, parfois de manière assez consternante.
    Pour l’année prochaine, je crois qu’il faut davantage pousser Simon, pour lui transmettre la confiance nécessaire en Davis. Gasquet pourrait à son tour tenir le rôle de joker de luxe. Et puis, Jo n’est pas obligé de jouer les 3 jours, on en fait trop sur son rôle (et lui aussi quand il dit qu’il aurait aimé jouer TOUS les matches s’il avait pu -bel esprit d’équipe- !)

    En parlant d’esprit d’équipe, avec Monfils qui boude dans son coin et Jo qui n’encourage pas Gasquet, ça fait pschitt et gosses gâtés. L’esprit d’équipe c’est aussi -surtout- quand ça va mal.
    Entre ceux à l’esprit irréprochable mais au tennis insuffisant (Benneteau, Gasquet), ceux au tennis et à l’esprit suffisants (Monfils, Jo), et ceux au tennis remplaçant (Simon, ERV) faudrait faire quelques roulement contre l’Allemagne. Enfin, si tous continuent à répondre présents l’année prochaine, ce qui n’est pas certain…

    J’ose espérer que la France ne recevra plus de finale sur terre avant mille ans.
    Et (mais j’y crois moins) qu’en cas de nouvelle finale on ne nous bassinera pas d’article commando en déclaration de super-pouvoirs. La meilleure prépa, c’est la compète. Un contingent si important qui ne pense qu’à pas se blesser, c’est en fait un contingent qui ne veut pas hypothéquer sa chance individuelle d’être là le jour J.

    Quant aux Suisses, vu leur tableau l’année prochaine, ils feraient bien d’y aller une nouvelle fois, sans doute la dernière (2016 est une année olympique, ils ne pourront pas courir tous les lièvres à la fois… d’ailleurs, en année olympique, la Coupe Davis est souvent désertée : une fenêtre à prévoir pour les bleus ?)

  17. Renaud 24 novembre 2014 at 18:10

    Je reviens comme promis pour ma petite analyse du w.e
    Même si Fed n’était pas à son niveau Notrefils lui était prêt pour la bagarre. Aurait-il gagné le FED de dimanche, question qui restera à jamais en suspens et aurait-il gagné Stan en cas de 5ème match décisif, pareil des hypothèses, opinions mais pas de réponse.
    Visiblement le seul Français prêt pour la « guerre » annoncé depuis des semaines.
    A l’autre bout du spectre Jo n’était pas prêt à ce combat, s’en prendre au public par exemple au lieu d’avoir su de par son attitude lui donné envie de le soutenir est pathétique.

    Au milieu je vais être sévère une armée de sous fifre, de fifrelin, d’imposteur, d’erreur de communication, le reportage genre les yeux dans les bleus avec le coup des peignoirs…pathétique, bref rien de la dream team annoncé.
    On ne peut pas vendre au public un état d’esprit, une communion de moyen, une implication de tous, l’absence d’ego pour se liquéfier au premier écueil et faire visiblement voler en éclat cette belle unité.

    Ce n’est pas une prophétie ni un pari, juste le déroulement de ce qui va se produire au fil des jours :
    Il va y avoir du sang sur les murs.
    Chacun va parler dans son coin,chacun va s’autoflageller publiquement mais pas trop pour pouvoir à la fin du discours charger le voisin, le public, les médias, les vilains Suisse, Fed qui a fait de l’intox (c’est sur c’est pas important une finale de Master)…

    Je finirai sur Jo, il a beaucoup trop parlé depuis le titre de Stan en Australie et son « je le mérite autant que lui » (j’ai pas les mots exacts mais c’est l’idée) lui est revenu pleine poire, pan sur le bec, retour à l’envoyeur.
    Je ne dis pas que Jo ne battra plus Stan mais si par hasard ils se rencontrent en finale de GC, du Master ou même d’un Master 1000 l’année prochaine je ne donne pas cher des chances de Jo si il ne se remet pas grandement en cause.

    Mais encore une fois le premier reproche c’est celui de la com.
    Il aurait fallu répéter encore et encore que l’on était face à un Everest, battre au moins une fois le N°2 et le N°4 mondial ou deux fois le 2ème ou 4ème mondial tout en gagnant le double avec des joueurs classés de la 12ème à la 26ème place mondiale.

    C’était réellement une mission impossible. L’exploit est toujours possible mais il aurait fallu charger toute la puissance du titre de favori sur la Suisse à longueur de journée tant aux joueurs qu’aux médias et donc à nous.

    Est-ce qu’il y aura une autre fenêtre pour cette génération, certainement à condition que ma prédiction ne se réalise pas ce dont je doute. Monfils ne fera jamais confiance à Richard pour être décisif, que pourra lui dire Jo pour le motiver à revenir avec eux, que va pouvoir dire Clément lui qui n’a jamais semblé se révolter ni faire le bon coaching…..

    • Antoine 24 novembre 2014 at 18:38

      Ce n’étais pas mission impossible, surtout alors que Roger n’avait pas pu s’entraîner de la semaine et qu’il n’était pas sur qu’il tienne le coup. Mais il vaut mieux avoir deux top 5 que 6 top 30…

      Fallait également préparer la mission et assurer au moins le point du double. Plusieurs combinaisons étaient possibles mais en fait rien n’était prêt au cas ou Jo ne le jouerait pas. Pourtant c’était plus que possible, et c’est ce qui se serait passé si son match de vendredi avait duré quatre heures. Julien et Richie étaient la solution alternative logique et d’ailleurs annoncée lors de la composition de l’équipe. Pourtant, ils n’ont pas joué un seul match depuis un an et demie..Je n’appelle pas cela préparer une finale de Coupe Davis. En plus il vaut mieux faire jouer Richie à droite.

      Les suisses, eux, sans s’entraîner, avaient quand même préparé tactiquement leur affaire en double avec David Mc Phearson, le coach des Bryan, qui a été très précieux comme il a été dit après..

      Clément n’a servi à rien, n’insufflait aucune énergie de son banc, se levait pour applaudir mollement avec un comportement calqué sur le score. Aucune comparaison possible avec Noah ou Forget. N’a jamais donné une consigne tactique visible, par exemple dire à Richie de reculer pour retourner en double vu qu’il ne mettait pas un coup droit en retour dans le court ou leur dire de rester au fond sur les balles de break. Rien en fait. N’a pas dit à Gaschassin ou aux coachs des joueurs de de la boucler non plus au sujet de Jo, ou n’a pas été écouté ce qui serait pire…Il peut progresser, c’est sûr..

      • William 24 novembre 2014 at 18:58

        Au sujet de Jo, apparemment la douleur se faisait déjà sentir pendant le stage à Bordeaux. C’est étonnant que Richie et Benneteau ne se soient pas plus entraînés en sachant cela, ou peut-être qu’ils l’ont fait et dans ce cas-là, ils ont tout simplement été moins bons, point barre. Je faix une fixette là-dessus mais les bookies devaient être au courant de la douleur de Jo et d’un risque de forfait avant d’établir les cotes. Je ne vois rien d’autre !

        Sinon, sur Clément, Wilander dit comme toi dans L’Equipe du jour. Lüthi est resté très cool durant le weekend, comme à son habitude… Il est très discret mais il a bien tenu son rôle. L’implication commune de Roger et Stan dans cette compétition cette année est peut-être venue de lui…

        • Antoine 24 novembre 2014 at 19:28

          Le fait que Jo n’ait pas joué pendant trois jours à Bordeaux était une information publique en réalité..donc prise en compte dans les cotes..

  18. Antoine 24 novembre 2014 at 18:11

    Quel meilleur coup que celui là pour remporter une coupe Davis ?

    http://www.daviscup.tv/video/i/1054629/title/shot-of-the-day-switzerland-wins

    Les highlights du quatrième match :

    http://www.daviscup.tv/video/i/1054741/title/france-vs-switzerland-rubber-4

  19. Renaud 24 novembre 2014 at 20:22

    @ Antoine
    un petit aparté sur ta réponse initiale à Sam concernant le fait que le tennis EST un sport d’équipe
    A l’appui de ta démonstration tu prends la coupe Davis comme argument avec comme réalité l’importance capitale du point du double, preuve à l’appui.

    Une remarque et deux précisions que tu omets.
    Remarque:
    Le point du double est primordial lorsque, dans les cas les plus rares sur l’ensemble des finales depuis l’origine de cette compétition, l’équipe la plus faible sur le papier se sublime pour remporter deux matchs ou elle n’est pas favorite. Le point du double venant dans ce cas permettre à l’exploit d’être réalisé.

    Le palmarès même de la coupe Davis prouve bien qu’il s’agit d’une compétition aussi très individuelle avec les US, l’Australie et à un degré moindre la Suède, la France et un petit cran en dessous l’Espagne qui ont glané la plupart des titres mis en jeu en profitant à fond de la complémentarité de deux forts joueurs dans l’équipe (avec un petit bémol pour les US qui ont toujours eu un double très fort).

    Précisions :
    Tu omets complètement dans ta réponse les deux autres particularités de la coupe Davis qui permettent d’expliquer nombre de « surprise »
    Le choix du terrain à l’équipe qui reçoit, les Australiens toujours sur l’herbe, les nations sud Américaine toujours sur terre battue sans omettre pour qui comme vous connait sur le bout des doigts l’histoire de la coupe Davis les salles et revêtements complètements improbables et injouables.
    La possibilité de coaching à l’inverse du reste de l’ensemble des autres tournois.

    • Renaud 24 novembre 2014 at 22:19

      Avec un petit bémol pour les US et la France qui ont ….

    • Antoine 24 novembre 2014 at 22:56

      Le point du doubld est effectivement primordial puisque 35 des derniers 40 vainqueurs l’ont gagné, enfin 36 sur r1 maintenant..

      Je ne disais pas que le tennis est un sport d’équipe, je disais que ce n’est pas un sport intrasèquement individuel meme si il est devenu un sport essentiellement individuel. .et je n’ai pqs parlé des autres particulqrités de la CD que tu rappelles car ce n’était pas le sujet xe mon commentaire mais je suis d’accord.

  20. Sylvie 24 novembre 2014 at 21:09

    Moi ce qui m’étonne c’est l’absence de remise en cause après cette défaite, notamment du staff. Comme l’a dit Renaud, après avoir tenu un discours de guerrier « on va tout casser »,  » c’est un rêve de gosse » « c’est ceux qui le voudront le plus.. » etc; subitement on a des  » c’est logique » « ils étaient plus forts » « ce sont les numéros 2 et 2 mondiaux » etc. Oui, mais ça on le savait avant. Et comme dit par Antoine, entre les problèmes de dos de Roger, le choix de la surface, la proximité avec le Masters et le fait de jouer à la maison, il y avait de la place. oui, mais… A part Gaël, les Français n’ont pas su se transcender à la différence des Suisses.

    Cela fait un mois qu’on mange de la coupe Davis côté Français, à coups de reportages, de discours, de bandes de potes… A l’inverse les Suisses ont refusé de parler de la CD avant d’y être, prenant chaque tournoi l’un après l’autre. Ils changeaient de surface, ils n’étaient pas à domicile, ils avaient plus de tournois dans les pattes… et pourtant on a eu l’impression qu’ils étaient mieux préparés.

    Question gestion de l’événement, l’équipe suisse a donné une leçon à la France à l’image de Lüthi, le coach le plus sous estimé de l’histoire du tennis, peu locace mais visiblement efficace. L’idée de Mac Pherson c’est la sienne et c’est peu de dire qu’elle fut brillante. avant la finale, il avait dit que le double suisse avait un problème, qu’ils en étaient conscients, que Roger et Stan jouaient le double comme un simple avec des choix de simple dans le jeu et qu’ils travaillaient sur cet aspect. Discret, peu disert, il a géré ses hommes de main de maître restant zen quand Clément s’énervait de façon ridicule après l’arbitre sur des décisions qui semblaient pourtant correctes.

    J’ai entendu Boetsch sur France Inter et Di Pasquale sur info sport expliquer que la blessure de Jo, qui était le pilier de l’équipe avait déstabilisé tout le monde et que, en gros, les joueurs avaient été déboussolé par ce forfait. On croit rêver. Ce n’est pas la peine d’avoir l’une des équipes les plus denses du monde pour psychoter au moindre bobo du leader. Et si cette blessure date de Bordeaux, pourquoi avoir pris ce risque ? Et puis que dire de Wawrinka ? L’équipe suisse est arrivée avec son numéro et pilier blessé, pas sûr de jouer ni à quel niveau, avec comme roue de secours Chuidinelli ou Lammer, et pourtant jamais on n’a senti de panique chez eux. Wawrinka a joué avec une pression énorme car il savait que Fed avait peu de chances de gagner le vendredi et qu’il lui fallait ramener ce point à tout prix. Le numéro c’était lui de fait. Il a assumé son rôle en patron. Après la défaite sévère de Fed, ils auraient pu stresser, sachant qu’ils sortaient d’une série de défaites en double, ils ont, au contraire, produit un niveau de jeu exceptionnel. Et Federer a terminé avec maestria. Il me semble que, s’il y a eu une équipe qui aurait pu être déstabilisée c’est bien la Suisse. Là encore, on a pris une leçon et j’espère que ce discours n’est que de façade pour préserver les joueurs (ils ne méritent pas le pilori non plus) mais comme excuse ça semble léger.

    • Sylvie 24 novembre 2014 at 21:10

      2 et 4 mondiaux c’est déjà pas mal ;)

    • Elmar 24 novembre 2014 at 21:33

      Oui.

      Mais ajoute Benneteau à Monfils, stp. Lui aussi s’est transcendé et a été excellent lors du double. Mais avec un mollusque à côté, pas facile de gagner.

      • Elmar 24 novembre 2014 at 21:36

        D’ailleurs, je pense que Juju aurait plus accroché Roro que Riri.

        • Patricia 25 novembre 2014 at 15:09

          Mais tu pensais aussi que Monfils aurait pu jouer le double…
          Le niveau tennistique est plus important que la sentimentalité de l’envie-de-tout-donner-le-bonheur-d’offrir-le-courage-d’y-croire qu’on nous vend et nous chante et nous danse sur tous les tons.
          Et sur terre, Richard est très au dessus de Bennet, y compris sur ce qu’il a produit ce WE. Bennet peut faire quelque chose contre Roger sur surface rapide, tout en contre. Sur terre, il faut générer de la puissance et au moins, la balle de Richard gicle, même si ses attaques n’étaient pas tranchantes.

          Croire Bennet au-dessus de Richard en simple contre Roger, c’est un peu remettre le couvert de « Lammer-Chiudinelli meilleur double suisse » (et sortis au 1er du challenger de Genève).

      • Sylvie 24 novembre 2014 at 21:43

        Je pense aussi.

    • Sylvie 24 novembre 2014 at 21:43

      Oui, c’est vrai Benneteau a tenu son rôle. En fait, comme je l’ai dit sur un post hier, je n’ai pas envie de leur jeter la pierre. C’est plus un problème de gestion de l’événement, de communication, d’état esprit qu’une responsabilité d’untel ou d’untel. Ils se sont mis trop de pression (le coup des gants de boxe dans le vestiaires, franchement c’était pitoyable) ou on leur a mis, je ne sais pas. Tout a été fait pour éviter la blessure depuis des mois pour finir par se blesser au bout du compte, pour Tsonga. Je n’ai pas envie de tirer sur l’ambulance ni de viser un joueur particulier. Même Richard a essayé le dernier jour. Je pense qu’ils sont assez tristes comme ça ce n’est pas la peine d’en rajouter mais il y a des leçons à tirer et il serait bon de les tirer.

      Cela fait des semaines qu’on dit ici ou ailleurs qu’ils en font trop sur cette CD. Même les Suisses et surtout Stan l’avait dit bien avant. D’ailleurs, sur Infosport, ils ont trouvé qu’il avait manqué de classe en taclant l’équipe de France en conférence de presse Ce n’est peut-être pas fair play mais ce qu’il a dit est juste, il appuie où ça fait mal. On a cru comprendre que Stan avait son caractère et je crois qu’il avait des comptes à régler.

      • Elmar 24 novembre 2014 at 21:48

        Dans L’Equipe du jour, ils disent que Stan et Jo sont brouillés depuis les décla du Français après la victoire du Suisse en Australie.

      • Sylvie 24 novembre 2014 at 21:52

        Après sa victoire sur Jo, les propos de Stan étaient déjà caustiques. Il avait à coeur de prouver son statut. Il a été aussi vexé que les Français n’ait pas tenu compte de lui dans l’équation mais finalement tant mieux pour la Suisse.

    • Antoine 24 novembre 2014 at 23:00

      Tres juste tout cela..si une equipe avait du souci à se fqire avant le début de la rencontre, c’était bien l’équipe suisse..

  21. Sylvie 24 novembre 2014 at 21:50

    Un éclairage sur l’apport de Mac Pherson pour le double

    http://www.20min.ch/ro/sports/dossier/coupedavis/story/17759194

  22. Renaud 24 novembre 2014 at 22:09

    Je regrette Antoine mais pour le coup il s’agissait bien d’un exploit à réaliser pour l’EDF, la blessure de FED, nous ne le saurons jamais, ayant peut-être évité un cruel 3-0.

    Exploit car cette année Stan a réellement changé de stature par rapport à Jo, mais aussi un Berdych ou un feu Soderling.
    Le fait de gagner un GC n’est jamais anodin à plus forte raison dans cette époque ou 3 joueurs font la course en tête (un euphémisme).
    Le seul qui tienne tête (au sens en aligner un ou deux à la suite dans un tournoi) à son meilleur régulièrement contre Fed, Nadal, Djoko c’était Del Potro et à un degré moindre Murray, rien que des vainqueurs de GC.

    La meilleure preuve de l’émergence de Stan c’est la victoire sur FED à Monte Carlo, il n’a pas non plus psychoté (et beaucoup l’aurait fait) au moment de « tuer » Nadal à l’OA…
    Je retiens principalement les derniers affrontements contre FED car il s’agit bien ici de « tuer » le père de la nation.

    D’accord il a eu du mal à digérer sa victoire en Australie mais son palmarès cette année c’est clairement le meilleur derrière Djoko, 1 GC, 1 Master 1000, une demi au Masters et la coupe Davis.

    Et mis à part la demi contre FED, et perso je pense que c’était la dernière fois qu’il se troue face à FED, au Masters il a été solide dans les moments importants.

    Donc le changement de stature de Stan cette année rendait la victoire contre la Suisse très très très hautement improbable.

    Reste que comme nous l’écrivons tous, l’entourage et/ou les joueurs n’ont pas su renverser la pression vers la Suisse et que la communication depuis deux mois a été globalement désastreuse et ce n’est pas en évitant de se frotter aux meilleurs en écumant les tournois qui est la meilleure préparation.
    Tsonga aurait 100 fois mieux fait de tout faire pour se qualifier au Masters

  23. Patricia 24 novembre 2014 at 22:22

    Je ne pense pas que les joueurs se soient vus trop beaux, loin de là. On comprend que la com insupportable des medias ait donné cette impression, mais c’est le travers « psychologisant » insupportable dans les commentaires qui oriente les perceptions. Dans les déclarations elles-mêmes, tous les joueurs ont toujours souligné l’évidence, à savoir que les Suisses étaient plus forts (Monfils a mis les points sur les i « ils sont tous les deux plus forts que nous sur toutes les surfaces).
    Ils ne pouvaient tout de même pas aller jusqu’à prévenir « vous savez, il n’y a pas grand’ chance qu’on gagne », ils se seraient fait lynchés et ça fait partie de la mise en condition que de se voiler un peu la face.

    Je pense depuis un moment que les Français merdent sur le double – mais on peut pas dire que le public averti ait été très lucide sur le double suisse, avec l’unanime « France archi-favorite ». Pourquoi se fatiguer en ce cas à mettre tout en œuvre pour assurer ce point indispensable dans la configuration où l’on n’est favori d’aucun simple ?

    Je ne crois pas une seconde que Bennet/ERV auraient fait mieux (ils ont pris 3 jeux aux Bryan en demi des masters), et la fragilité cristalline des joueurs de simple est assez dissuasive de se passer de remplaçant crédible face à un N°2 top 10…

    Llodra était blessé quasi tout le temps cette année, et ne peut jouer avec Gasquet.
    Gasquet a un potentiel pour être un bon acolyte d’un grand joueur de double, comme Berdych, mais il est aussi limité : il ne peut pas jouer à droite (il ne veut pas et franchement, Antoine, vu son coup droit moi non plus je ne veux pas), et il s’accommode mieux d’un gars complémentaire avec un gros service/gros coup droit que d’un relanceur.
    Bref, dans l’équipe actuelle il est optimal avec Tsonga, à quelques conditions prêt : il faudrait qu’ils jouent souvent le double – sacrifice qu’il n’a pas fait cette année. Richard étant de son côté tout le temps blessé cette année n’a quasi pas joué le double. Et si l’un deux ne peut jouer le double, soit on fait une croix dessus, soit on travaille la configuration avec Bennet.

    Le double Gasquet/Benneteau pourrait exister s’ils jouaient 15 matchs par an ensemble. A défaut, ça suffit contre pas mal d’équipes, pas contre le top.
    Sauf que là encore, je doute que ce soit faisable tant que Gasquet a des ambitions en simple.

    Tsonga/Bennet a été aussi très peu travaillé, même s’ils sont plus complémentaires. Une dizaine de matchs me parait nécessaire pour être viable contre de vrais costauds.

    Tsonga/Gasquet en double privilégié, bonne idée donc, mauvaise mise en œuvre. Le problème, c’est que l’équipe s’est laissé éblouir par leur deux résultats de cette année : le match contre les Australiens – avec un Guccione faible et des lacunes claires côté Français (la volée pour Richard, la lecture du jeu pour Jo – et le manque d’automatismes) a été surévalué. Jo osait répondre que non, ils n’avaient pas besoin de jouer ensemble sur le circuit. Et Clément abondait dans leur sens.
    Une des raisons de cet aveuglement, c’est la mythologie de l’amitié, qui était nécessaire à la fondation du groupe cette année mais qui a eu son contre-coup (notamment dans la difficulté à envisager l’absence de Tsonga).

    Le coup de grâce et la prise de conscience aurait pu venir des Tchèques, pas de bol, le Mérou blessé et Berdych à la rue, avec un Richard galvanisé par son match de la veille, ont contribué à un magnifique trompe l’œil.

    Je pense que de toute façons, ça va être difficile pour Clément de convaincre ses joueurs de changer radicalement leur investissement pour le double : celui-ci est trop marginalisé sur le circuit pour être pris au sérieux et « Roger et Stan ne le jouent pas » (en fait, Stan en a fait quand même 15 cette année, Tsonga la moitié). Ben ouais, mais Roger c’est un N°2 avec un immense service et une très bonne volée et une très bonne lecture du jeu. Ca fait une bonne base.

    Donc il va compter sur une amélioration globale du niveau, bricoler à la marge sur le double, intégrer un peu plus Simon et ERV pour avoir plus d’options… et basta !

    • Antoine 24 novembre 2014 at 23:07

      A ce compte là, il faut faire revenir Llodra..

    • Nathan 25 novembre 2014 at 12:27

      C’est bien là le problème qui éclaire d’un jour cruel cette défaite.

      Un double d’excellence par des joueurs suisses qui ne pratiquent pas ou peu cette discipline. Pour simplifier, un Stan qui joue la percussion, un Roger qui virevolte au filet.

      Des doubles français qui pratiquent la discipline mais incapables d’atteindre un niveau d’excellence. Il n’y a pas l’équivalent d’un Stepanek en France tant au plan technique que mental.

  24. Don J 24 novembre 2014 at 22:23

    Super article Sam, putain la bonne poilade, merci !!!

    j’ai commencé à écrire mes impressions sur cette finale que j’ai eu la chance de vivre de l’intérieure, et m’étant lâché plus que de raison mon post s’est retrouvé, comment dire… en surpoids… Du coup, je l’ai subtilement glissé dans les brouillons, si ça peut éventuellement soutenir la comparaison avec un potentiel article, ils est tout à vous :-D

    • Kaelin 25 novembre 2014 at 06:29

      Cool !

  25. Sam 25 novembre 2014 at 00:34

    Je sais pas ce j’avais aujourd’hui moi, les chevilles en forme de melons dites donc.

  26. Renaud 25 novembre 2014 at 00:48

    Le problème du double est cruciale.
    Maintenant en étant raisonnablement optimiste ce ne sera pas non plus tout le temps la Suisse de Fed en finale, il faut juste espérer que la Suisse soit pas remplacé par l’Espagne de Nadal et Ferrer le prochain coup.
    Les duels étaient par trop inégaux ce week end

    Mais au vu des affrontements passés, de sa capacité à faire déjouer les autres Fed compris parfois je comprends pas pourquoi Simon n’a pas été retenu.
    Gasquet et je regrette de l’écrire n’a pas les armes qu’il faut contre un FED juste bon.
    Disons qu’un exceptionnel Gasquet peut battre un FED moyen mais pas un FED bon ou très bon

    J’ai même pas parlé de la surface, une autre grosse bêtise, l’histoire il faut s’en souvenir et la lire, ce n’était pas le bon choix

    • Patricia 25 novembre 2014 at 15:15

      Simon, ç’aurait été top sur dur… Sauf que quand la surface a été choisie, Simon se reblessait après un bon USO et n’avait pas encore réalisé la perf bien convaincante de Shanghai.

      Par ailleurs, avec la blessure de Tsonga on avait personne pour jouer le double en sélectionnant Simon. Si celui-ci (ou Monfils) était capable de jouer le double, il compterait bien plus de sélections en Coupe Davis. Avec deux nullités réellement intersidérales en double, on est bien coincés.

  27. William 25 novembre 2014 at 01:20

    Roger sur Twitter à l’instant : « I just had a fondue and I want to tweet about it but I didn’t take a picture » haha il y en a qui font encore la fête !

    • Patricia 25 novembre 2014 at 15:27

      Oui mais l’idée de Richard énervé qui va lui dire deux mots d’homme à homme… C’est un contre-emploi mignon ! Par ailleurs, chez les Français, y avait que Tsonga à blâmer (bon, Monfils dans un autre style), Richard n’a pas cessé de le traiter de « grand joueur » toute l’année. Quand il parle des Français et de leur grande bouche, il englobe Richard, Bennet, Simon et Clément qui ont toujours été impeccables. Dans le contexte, il est compréhensible que ledit Richard ait été un peu susceptible.

      « Stan s’est fait chambrer pendant un an » ? Sur quoi ? Par qui ? « oh t’es ridicule t’as gagné un GC et un M1000 ? »
      Peut-être que Monfils l’a titillé, mais le timing est différent… et Stan pourrait rendre à César ce qui lui appartient au lieu de généraliser.

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