Il glisse le long des bâches en grand écart, se frappe le torse en grimaçant et bandant ses biceps tous neufs, invective ses adversaires et harangue la foule, il fait le show. Gaël Monfils aime le show, il joue pour ces moments-là. Comme Johnny, il ne vit que pour la scène et le spectacle, pour son public avec qui il aime se sentir en osmose ; spectacle qui se poursuit en salle d’interview, sur les plateaux télés et peut-être dans la vie de tous les jours. Gaël est expansif, généreux et souhaite donner beaucoup, mais qu’a-t-il à donner de si extraordinaire finalement ?
Gaël Monfils est de ces personnages hauts en couleurs qui ne laissent personne indifférent ; on aime – rarement si on se fie arbitrairement à l’applaudimètre des forums – ou on déteste, mais on a en tout cas un avis bien tranché. Nonobstant le mal bien français d’haïr d’amour les champions hexagonaux, l’autoproclamée « Monf » semble davantage l’objet de railleries et quolibets de son public parfois lapidaire, que de dithyrambes. Comme une huître perlière il enchaîne, entre déclarations malheureuses et prestations calamiteuses raquette en main.
Le premier paradoxe – et non des moindres – avec ce joueur voulu flamboyant et disposant d’un abattage physique et d’une force de percussion exceptionnels, est qu’il se contente d’une tactique de remiseur à la petite semaine, bien au chaud près du poêle et protégé par les bâches et panneaux publicitaires. Si un Gilles Simon a l’excuse d’un physique de criquet, Monfils possède de ce côté des atouts que lui envierait 99% du circuit ATP, tant en vitesse, souplesse, puissance, qu’en endurance ou en qualité de frappe. Comment avec un tel arsenal peut-il se replier dans l’ultra-sécuritaire, trois mètres derrière sa ligne de fond de court à attendre la faute adverse ?
La réponse à cette question est toute simple : le risque zéro et le marquage à la culotte sont la panacée de tous les stratèges sportifs actuels. L’ultra-sécurisation du jeu a coupé les ailes du jeune Gasquet, avec Deblicker aux ciseaux ; le chien fou de dix-huit ans s’est égaré dans les méandres des moonballs et lifts himalayens, histoire comme disait son coach de « poser son jeu ». Monfils a suivi une évolution un peu similaire, fruit d’un calcul froid et rationnel : un jeu sécuritaire s’acquiert plus facilement et se maintient plus durablement qu’un jeu offensif et à risque. Pour le spectacle le public sera prié de repasser et les tickets ne seront pas remboursés.
Cette érection de la non-défaite et de l’acharnement défensif en normes stratégiques ne sont pas des notions nouvelles. C’est Ali qui épuise Foreman dans les cordes de Kinshasa il y a trente-cinq ans déjà, ce sont les rugueux et défensifs Bad boys des Detroit Pistons qui ratiboisent le génie prolifique des Chicago Bulls de Jordan et éteignent la magie des Los Angeles Lakers il y a vingt ans. Ce sont les Italiens champions du monde de foot en Allemagne il y a quatre ans avec l’équipe la moins brillante de tous les temps.
Aujourd’hui les dernières citadelles offensives s’écroulent et des histoires comme celle du FC Barcelone cuvée 2009 prennent des allures de conte de fée. On se pince pour croire que le beau jeu existe encore et surtout qu’il peut triompher. Le tennis a eu son Barça avec Federer, mais même lui l’archange magnifique fait pâlir sur la fin l’aveuglante lumière de sa flamboyance, happée par le trou noir des années qui passent et des difficultés croissantes à franchir par l’offensive les Mur(ray)s devant lui dressés. Wolfgang Amadeus Federer a ouvert une épicerie attenante à sa salle de concert, régulièrement fermée.
Dans ces conditions, Monfils suit l’évolution logique du tennis ; avec son envergure, sa couverture de terrain, ses courses folles, Gaël est Sliderman, le super héros dont personne ne rêve. Les balles molles et sans consistance, les échanges d’actuaires à risque zéro entre revers consentants et qui se jurent fidélité dans la non-agression, les retours chopés en coup droit, Gaël nous fait visiter au cours de ses matches toutes les bases du jeu de l’ennui et, logiquement, progresse au classement et frappe à la porte du Top 10 (dont il a déjà fait partie du reste). Comme Gilles Simon ou leur modèle Murray, ou dans un style différent Rafael Nadal avec son assurance-vie liftée, le jeu va vers plus de sécurité et de rationnel. Ne pas perdre, ne pas donner de point. Gaël Monfils est bien dans l’air du temps.
Il y a un fossé abyssal entre la volonté de faire le spectacle et enflammer la foule, et la tactique déployée sur le court pour y arriver. Le jeu défensif de Gaël n’est pas juste le fruit d’un calcul stratégique, il dénote également un manque de confiance dans son arsenal offensif. Gaël se sent en sécurité loin derrière sa ligne, se sachant capable de couvrir le terrain et plus encore. A ce titre je retiens une image de l’excellent documentaire consacré par Canal+ aux nouveaux « Mousquetaires », avec son coach Roger Rasheed s’échinant même à l’entraînement à essayer de le faire rentrer dans le court et dans la balle. Derrière l’écran de fumée de l’esbroufe et du show, on a un joueur qui doute et n’ose pas. La grande gueule bouclier défensif contre une certaine timidité, voire un manque de confiance en soi ?
Avec « La Monf » – son nom de scène je suppose – le spectacle a également lieu en salle de presse. Dressez un chapiteau, donnez-lui un micro et il vous rapportera des sous. Monfils est ce qu’on appelle un bon client pour les journalistes, il parle beaucoup et sans trop réfléchir, dans un refus candide et malhabile de pratiquer la langue de bois. Monfils s’amuse et tchatche, déclame, déclare dans le micro comme un gosse de son âge et de son milieu originel rêvant de gloire aimerait le faire. C’est la génération caillera qui est trop cool et s’en bat les bollocks de l’establishment et veut assurer. Assurer au micro, à défaut de le faire sur le court. Et ça en fait un candidat idéal au bonnet d’âne médiatique, ses déclarations étant rarement suivies des victoires qui en légitimeraient le ton.
Comment ne pas se souvenir de son incroyable première apparition à Roland-Garros lors de son match contre Guillermo Canas en 2005 ? La nouvelle petite merveille du tennis français arrivait alors sapée comme un rappeur, démarche chaloupée de tueur, œil du tigre qu’on devine seulement, la capuche de son sweat-shirt étant baissée jusqu’à la commissure de ses lèvres. Walkman à fond dans les oreilles, Gaël déchire grave dans son entrée sur scène, comme Tyson. Gaël est un boxeur, un gladiateur qui vient dans l’arène en donner au public pour son argent. Ce sera 6-3 6-1 6-0 ; pour qui ? Est-ce que ça a de l’importance finalement…
Le grand écart entre désir et réalité peut parfois faire sourire. En allant plus en profondeur, on réalise une fois de plus que le fameux écran de fumée du show masque une réalité moins flashy, dévoile un jeune homme qui a peur de ne pas être aimé. Gaël veut captiver, quels qu’en soient les moyens.
Les rappels à la réalité sont durs parfois pour Monfils, d’autant plus qu’emporté par son fol enthousiasme, il se voit trop beau trop tôt, en témoigne l’épisode de sa défaite contre un demi Nadal au dernier US Open, match qui l’avait renvoyé à ses chères études et à la dure réalité du fossé immense qui le séparait des tous meilleurs. Avant le match c’était :
« Je ne fais aucun complexe physique. Je le prends au 100 m (sourires) et s’il le faut sur 10 kilomètres je suis présent, j’ai le cœur d’un Kenyan (sourires). Il n’y a pas de problèmes. Je n’ai pas peur de l’impact physique. Il sait que je peux courir vite et longtemps. Cela va se jouer sur le plan tennistique. Ce sera celui qui sera le plus agressif, celui qui va mieux gérer les points importants. Ce sera mental, il est très fort mentalement et je vais devoir me mettre à son niveau voire mieux. »
Le constat après la rencontre donnait :
« C’est vraiment dur contre lui. Même contre Fed (Ndlr : Roger Federer), je sors du match, je suis clean. Contre lui, ce sont de longs échanges avec une balle qui gicle, je tape la balle beaucoup plus fort. Cela me montre que pour battre un mec comme « Rafa » en Grand chelem, il faut que je progresse physiquement. »
Mais Gaël n’est pas un simple hâbleur décérébré, c’est un être de chair et de sang, qui souffre de ses égarements lyriques. Son émotion lors de sa réhabilitation victorieuse au Grand chelem de Metz l’an dernier en disait long sur ce qu’il a pu vivre après sa prestation d’anthologie face à Thiemo De Bakker en Coupe Davis. Pour son baptême de feu (de paille) quelques semaines plus tôt, il avait vécu un vrai cauchemar. Ce jour-là contre le Batave, point de danse de Sioux, Monfils était apparu nu, fragile, écrasé par l’événement. Après l’hallali, il ne s’en remettait pas en salle d’interview, lui qui est « supposé » adorer et vivre pour ce genre de défis et d’ambiances :
« Ce sont des matchs comme celui-là que j’aime, avec une ambiance chaude, avec un public un peu à dos. J’aime être attendu. Mais aujourd’hui, j’ai été nul et on m’a mis K.-O. Tyson a connu des K.-O. mais il est revenu et a été champion du monde. J’ai pris un K.-O., c’est à moi de bien travailler. Si j’ai la chance de faire un prochain match, il faut que je remette tout de suite les pendules à l’heure. »
Vraiment ? La victoire à Metz sonnera comme une absolution de cette contre-performance, une sortie victorieuse du confessionnal. Il avait eu mal et était en quête de rachat auprès de ce public auquel il veut tellement plaire.
Metz avait lavé l’honneur du champion, mais son solde de compte restait débiteur face à la Coupe Davis. La revanche sur cette compétition sera encore une fois homérique et glorieuse, comme en témoignait son explosion de joie lors de sa victoire tantôt contre un succédané de Kohlschreiber au bout d’un match sans suspense. L’équipe de France, aidée par la presse, avait tenté de faire passer pour périlleuse cette rencontre l’opposant à une Allemagne en plastique, et ce succès logique ne fera pas passer des vessies pour des lanternes. On pourrait d’ailleurs craindre l’arrêt cardiaque pour Gaël en cas de victoire un dimanche de juin du côté de la Porte d’Auteuil. Monfils joue petit, Monfils gagne petit, mais Monfils parle et triomphe gros !
Monfils titré à Roland-Garros ? N’importe quel amateur de tennis en conviendra, c’est potentiellement du domaine du possible, quand on ne prend en compte que des données mécaniques et laisse au vestiaire les considérations d’ordre psychologique. Concrètement ce n’est juste pas demain la veille qu’il s’y imposera ; mais qu’importe, le public ne demande que de l’espoir et du rêve, vibrer pendant une dizaine de jours chaque année. Gaël, lui, rêve d’inscrire son nom sur la Coupe des Mousquetaires et, en grand poète, le fait savoir en alexandrins comme à son habitude : « ce serait sympa de faire péter un Grand chelem ». On la lui souhaite en tout cas, sa performance sans date de péremption, comme Noah 1983 ou Zidane France 1998.
Alors oui Gaël Monfils est vain et irritant ; oui il n’a rien gagné de remarquable qui en tout cas excuserait son attitude parfois cavalière voire arrogante. C’est juste un p’tit gars bien dans son époque, un « djeun » parmi des millions qui rêve de gloire à la Paris Hilton, pas de reconnaissance à la Sampras ou à la Borg. Un p’tit gars futile mais pas inutile qui s’inscrit parfaitement dans son époque. Si jouer au docteur avec DJ dans une piscine en plastique et sous l’œil des caméras permet à une danseuse de strip d’accéder au statut de star et occuper les médias pendant deux ans, remporter les tournois de Sopot et Metz devrait rendre possible une entrée au Hall of Fame du tennis. Je suis avec toi Gaël.
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ce que je craignais est arrivé : il a tremblé, et 5/5
Soderling a vraiment tremblé. Notamment sur le dernier point où il smash dans la raquette de Murray alors qu’il a tout le court ouvert.
Je crains que notre ami ne dégoupille un peu.ayayayayayayayayayaya!
Viiite, sa pink panther!
C’est bon je crois qu’elle a enlevé le haut.
Toujours dans la série j’aime pas : j’aime particulièrement pas les gars qui beuglent quand ils jouent un revers slicé.
Quelle tête de … ce PZ
pourquoi tant de haine! La génétique explore tous les comportements possibles, ça évite qu’un virus ou une bactérie ou une catastrophe puisse tous nous éradiquer. Il faut des petits, des gros, des cons, etc.
Oh putain, ce revers !!!
T’as vu Chewbie, même l’Auvergnat est convaincu
http://www.youtube.com/watch?v=oQgnL5gU96Y&feature=related
Ah ouais c’est bon ça !un Auvergnat fort beau intelligent tellement rare……
Bah oui, on n’allait pas choisir mollah Omar, non plus.
Faut pas déconner chez les Hyperboréens.
Bonne nuit à tous.
Il finit en beauté. Résultat logique tant il est supérieur en attaque. A ce train là, vu les points en jeu à Miami, Murray va vite redescendre d’un cran et redevenir n°5. C’est dingue comme il a peu attaqué. Il était très très en dessous de son niveau de l’OA.
Allez hop ! C’est l’heure du dodo.
Non non, Murray est peinard, DP et Davy HS pour Miami, faudrait une percée sanguinaire de A-Rod, au moins.
Par contre en MS 1000, au moins jusqu’à Cinci, le Sod a une montagne de points à se faire… dingue ça.
08.11.2009 Paris Q 180
11.10.2009 Shanghai Q 180
27.04.2009 Rome R16 90
10.05.2009 Madrid R32 45
12.04.2009 Monte Carlo R64 10
16.08.2009 Cincinnati R64 10
25.03.2009 Miami R64 10
12.03.2009 Indian Wells R64 10
10.08.2009 Canada – 0
Pas vu le match, mais ravi que mon poulain Soderling ait torché PZ.
Soderling a vraiment franchi un cap l’an passé et confirme que RG n’était pas un coup d’éclat sans lendemain, mais une vraie maturation. Chapeau à Magnus Norman d’avoir poli ce diamant brut.
Murray a été très atteint par sa défaite/branlée contre Fed à l’OA, et mon hypothèse est qu’il est en train de se constituer à son insu une mentalité de looser, d’autant qu’il avait bossé comme une bête avant l’OA.
Roddick/Sod devrait être un match tout en douceur…
Vivement une finale Soderling/Nadal, ce serait un super test pour chacun des deux !
Bon ma team est en pleine bourre. A-Rod et Sod en 1/2. Dommage qu’ils soient dans la même moitié de tableau…
Pronostic pour la finale : Sod/Nadal
J’aimerais bien que Ljubicic crée la surprise mais ce sera sans doute difficile.
Quant à l’autre demi, elle risque d’être assez serrée, car Roddick est en pleine forme, mais Soderling a été vraiment très impressionnant hier, contre un Murray médiocre, il faut bien le dire.
Demi-finales : Soderling en trois, Nadal en trois.
Finale : Soderling
Visiblement personne ici n’accorde la moindre chance à Ljubicic !
je n’ai vu que le tie-break de Nadal Berdych ; Nadal joue bien mieux qu’au début où ses coups droits étaient fin 2009 mais il lui a fallu une balle limite, mordant de 2 cm pour avoir le mini-break et achever Berdych. Ivan étant ici à 50/1, je mettrais bien une petite pièce sur lui.
Je verrais bien Ljubicic prendre un set, mais plus, non. Il n’a ni le service d’Isner, ni le jeu de fond de court de Berdych.
Après je te rejoins : je ne trouve pas que Nadal soit en si grande forme que cela. Certes, ce n’est pas l’espagnol de l’automne dernier, mais il n’a pour l’instant croisé aucun cador et il a tout de même bien failli passer à la trappe contre Isner.Le tchèque lui a aussi donnée beaucoup de fil à retordre.
Par ici les points ! Mes deux poulains Sodarling (excellent cela, je ne sais plus qui a trouvé cela !) et Ljubicic sont en demies tous les deux ! Avec plus de chances côté Sod qu’Ivan évidemment…
Pas vu les matchs mais à lire les divers comptes rendus, il semble bien que la Murène ait perdu toute lucidité ayant essayé d’après l’Equipe de jouer le Sod en cadence du fond du court, c’est à dire de faire ce que l’autre aime le plus…de surcroît avec une exécution déficiente puisqu’il jouait trop court… Le plus malin des deux a été Sod qui n’a pas essayé le coup gagnant sur chaque balle à lire son interview..Pour battre le suédois du fond du court en cadence, il faut prendre la balle très tôt pour le priver du temps de préparation nécessaire; c’est comme cela que Federer le bat..A force d’entendre qu’il doit être moins attentiste sur les points importants, Murray finit donc par faire n’importe quoi alors qu’il a dans son jeu tout ce qu’il faut pour dérégler le Sod puisque ce dernier déteste les chips bas qui lui arrivent à mi court sur son revers..Cela ne va pas arranger le moral de la Murène et il ne faut pas s’attendre à des miracles de sa part à Miami..Si sa route croise celle de Federer, ce dernier se fera un plaisir de lui mettre un peu plus la tête sous l’eau..
Sod-Roddick, c’est assez ouvert puisque les deux jouent bien et que Rod n’a perdu qu’une fois son service cette semaine..Dans leurs deux matchs précédents, remportés tous les deux par Sod en 2008 en indoor, trois des quatre sets (tous gagnés par Sod) étaient allés au tie break, avec une dizaine d’aces par set de part et d’autre..Léger avantage Sodarling donc…
Et si c’est le cas, il vaudrait mieux que Nadal ne passe pas trois heures sur le court contre Ivan s’il veut éviter de s’en prendre une troisième consécutive demain…
Je crois aussi que Murray n’a pas eu le temps de s’organiser : tout revenait trop vite, Sod jouait très long, et très fort, complètement dépassé par les évènements notre ami ecossais, et avec son service déficient, il ne pouvait même pas obtenir de points faciles.
Pour Nadal, il joue le double en plus ce soir contre la paire n° 1.
Mais je ne m’inquiète pas pour lui : passer 4h sur le court ne l’effraie pas. C’est un joueur qui a une capacité physique exceptionnelle, jusqu’à ce que….
C’est très bien qu’il joue le double (encore que je ne comprends pas bien pourquoi il fait équipe avec Marc Lopez); cela le fait progresser au retour et à la volée..Cela étant, les deux espagnols vont prendre une claque contre Nestor-Zimonjic..
C’est une équipe qui gagne, ils ont déjà remporté des titres ces deux-là (je crois) : et si je ne m’abuse, Lopez est son sparring, non?
D’habitude, Féliciano Lopez, non ? pas Marc..? Il joue aussi avec Robredo.
Non non, Marc Lopez. C’est un ami de Nadal. Il lui rend donc service en lui permettant de mieux gagner sa vie. Ils ont déjà gagné ensemble à Doha l’année dernière.
C’est bien ce qui me semblait. Et l’entente sur le court se ressent,au vu des résultats.
Ils ont gagnés à Doha 2009 contre Nestor et Nestor-Zimonjic N°1 à l’époque… Donc pas si sûr qu’ils se prennent une tôle… En plus le match contre Ljubi sera décisif.
et c’est encore Nestor/Zimonjic qu’ils affrontent ce soir.i
sorry pour le doublon…
C’est exactement ça, Murray jouait court, très court, mou, pas d’angles, peu de variation, servait mal et faisait plein de fautes directes. Bref il ne faisait rien de ce qu’il fait bien d’habitude. En face, un Soderling à son affaire, qui n’en demandait pas tant…
Quel que soit le résultat, en 2 ou 3 sets, le match Nadal-Ljubicic ne durera pas 3 heures et il ne devrait pas y avoir trop d’échanges, donc Nadal n’arrivera pas épuisé en finale, même avec le double.
Je ne suis pas sûr que Ljubicic serve moins bien qu’Isner, moins fort c’est sûr mais largement assez bien pour assurer ses services. Et en tout cas il ne fera pas autant de fautes qu’Isner en 2ème ou 3ème coup (je n’ai vu que le premier set de ce match mais là, quel gâchis !)
Je n’ai pas dit que Ljubicic servait mal, bien sûr, mais je pense que le géant américain est tout de même supérieur au service, notamment en seconde balle. Dans le jeu, en revanche, il n’y a pas photo et j’aime d’ailleurs beaucoup son jeu : c’est fluide, ça ne paye pas de mine, mais son revers est superbe et il a une très jolie main.
salut Karim, merci de cet excellent portrait du gael… pour moi gael et richard sont les 2 faces d’une même piece : insouciants à leur débuts, plus ou moins fous fous, on les a formatés pour rentrer dans le rang, en étouffant leurs envie d’attaques contre un jeu de fond de court trop défensif et sécurisant, ça leur permet de ne pas trop fluctuer au clasement, mais ça ne les fait pas briller non plus, richard est introverti et presque gêné qu’on s’interresse à lui, monfils demande de l’applaudimetre au max ! au départ on a quand même 2 mômes qui ont été surcouvés et qui ont du mal à s’affirmer.
ça serait interressant de voir l’age moyen des joueurs français l’année de leur meilleure saison, mais je pense que 24ans est un minimum pour nos bleus… finalement gasquet a cartonné trop vite, gael lui avance quand même par paliers.
pour ce qui est de nos poulains, je constate qu’on continue de martiriser ce pauvre murray… certes il a mal joué, et ses lacunes au service sont rédibitoires s’il veut gagner des titres. Le suedois m’as l’air bien solide, mais contre Arod ce sedra une autre affaire.
pour ce qui est de rafa et de ses disettes de titres, il a l’habitude de rester à quai de juillet à mai suivant… et en général, il joue les doubles sur les tournois de reprise après un grand chelem, où au moment d’un changement de surface, il sera certainement en lice à monaco en double.
je ne m’en fait pas trop, ce n’est pas sur terre qu’il a des problemes sur l’accumlulation de matchs, mais l’enchainement de tournois sur dur, j’espère qu’il lèvera opportunément le pied à miami dès les 1/4…
Chers commentateurs avisés, puisque le thème de l’article est les joueurs français en tout genre, je souhaiterais avoir votre avis sur Couilles-de-Criquet, vous savez le champion que la France attend encore et encore… Après sa défaite au premier tour d’un vulgaire Challenger contre un adversaire lui aussi dans le doute, victime expiatoire naguère, je me faisais la réflexion suivante: soit il revient dans le coup, finit l’année disons dans les vingt meilleurs et peut envisager une deuxième carrière avec l’espoir d’un coup d’éclat ici ou là, soit il poursuit sur sa lancée d’une saison (encore longue certes, il peut se passer des tas de choses) bien mal embarquée, termine dans le ventre mou du top 100 et s’achemine pourquoi pas vers une retraite anticipée, déchirante et désanchantée désillusion.
Bonjour à toutes et tous,
J’ai regardé ce matin le match Murray/Soderling que j’avais enregistré par flemme de veiller.
J’ai été impressionnée par le niveau de jeu développé par Soderling, par ses progrès accomplis dans tous les domaines ou presque et par sa capacité à se remobiliser malgré son « cracking » au moment de servir pour le match. Le score aurait du être plus sévère si le Suédois n’avait pas joué un peu petit bras au moment de conclure.
En revanche j’ai été déçue par la prestation de Murray. j’ai l’impression que l’Ecossais a pris une sacrée claque mentale à Melbourne et qu’il n’arrive pas à réagir. quel attentisme ! Quand on pense à l’étendue de ses capacités, il ne mise plus que sur sa couverture défensive. Manque de chance, Soderling a une bien meilleure couverture de terrain que précédement. Lorsque, pris à la gorge, il décide de passer à l’offensive, on voit que ça paye, mais la plupart du temps, il se contente de remettre en attendant la faute.
Finalement, la victoire de Soderling est logique et méritée. j’ai même eu peur qu’il se laisse embarquer dans un troisième set et qu’il perd au mental car sur le niveau de jeu, il méritait amplement de passer.
Ce match était également une illustration parfaite de l’impact du mental sur le jeu. A montrer dans les écoles. On voit un Soderling impérial, confiant qui joue juste, qui domine largement et qui se procure logiquement trois balles de match et qui, soudain, rattrapé par l’enjeu , se met à commettre bévue sur bévue : tentative d’ace sur deuxième et double faute, smatchs ratés, fautes directes énormes… D’un seul coup, le bras tremble et le cerveau s’affole. Après avoir eu chaud, à 6/5 Murray, il se ressaisit et reprend le fil du match.
Dans ce compartiment là aussi, quels progrès ! Si on se souvient de son match contre Gicquel (ou Benneteau ?) à RG 2008
Zic m’a dit que tu lui a envoyé un mail? Tu m’a pris de vitesse!
Ca me feras plaisir de le lire, c’est l’un des rares intervenants de qualité sur WLT. Aucun risque de trollisation avec lui.
Le pauvre. Il déprime à troll land. C’est un intervenant de qualité,il aura sa place ici, je pense.
C’était Bennet’ ! Ce match m’avait carrément donné l’impression que Soderling voulait le gagner en 3 sets, 3 sets ou rien
On parle de l’attentisme de Murray mais a-t-il vraiment le choix ?
Peut-il miser sur autre chose que sa faculté défenderesse et déréglatrice ?
Sans un coup qui fait mal et ne pouvant compenser à la volée à cause du pouvoir pris par la défense et l’ère du sécuritaire (choses soulignées par Karim et Jean entre autres), il a peut-être d’ores et déjà atteint ses limites,celles-ci mises en évidence par des cogneurs confiants et entreprenants,qui ont trouvé le bon équilibre entre agression et tenue de fond.
Sod me fait penser aux types des nineties qui faisaient mal en jouant long à plat,l’école suédoise : Enqvist et Norman.
Je pense qu’il a moyen de mieux faire. Son dernier match contre Nadal a l’OA a bien montré qu’il pouvait etre redoutable au filet.
Le probleme, c’est qu’il ne parvient a etre aggressif que face a des joueurs defensifs comme Nadal. Contre des joueurs plus offensifs comme federer, il revient immédiatement a son habitude attentiste.
Comme si l’offensive ne lui était pas naturelle et que pris a la gorge il éprouvait le besoin de se rassurer en revenant a sa filiere défensive habituelle…
Il a tellement de variété dans son jeu qu’il peut avoir de nombreuses options,je pense. Il me semble qu’en 2009, il jouait plus offensif. a Madrid, en 2008, lorsqu’il avait battu Federer, il n’avait pas été attentiste. Il avait laissé passé l’orage et ensuite avait varié et pris l’offensive. Là, on dirait qu’il n’a pas de plan B alors que c’est l’un des joueurs les plus talentueux du circuit;
Je me demande si le problème de Murray n’est pas plus d’ordre psychologique actuellement : le gars a lâché tous les tournois « mineurs » pour se préparer pour les grands rendez-vous. Résultat : il se fait sortir en 3 petits sets en finale de Grand Chelem, défaite sans nul doute difficile à digérer, d’autant que c’est le même gus qui l’a privé d’un titre majeur en 2008.
Il y a de quoi y perdre son latin.
Dubai, une cata, IW, jeu très moyen, il est passé face à plus petit que lui, mais dès qu’un gros poisson s’est présenté, il s’est fait avaler.
Il faut donner le temps au temps, car je suis d’accord avec toi, c’est sans doute le jeune joueur qui peut proposer la plus grande variété de coups, car il a du talent.Mal exploité, certes, mais du talent.
Par ailleurs, ses difficultés au service (aussi affreux que celui de Nole) témoignent, à mon sens, d’un manque de confiance certain. L’est paumé,il me semble.
Ah, tu dois avoir raison.
Malheureusement, mes connaissance en histoire du tennis sont tres limités vu que je ne suit ce sport de pres que depuis 2009.
Pour ma réflexion sur le jeu de murray, je me suis juste basé sur l’OA 2010. Madrid 2008, aucune idée…
Ok avec Diana sur l’aspect psychologique du problème de Murray.
Sur le match d’hier, n’ayant vu que le milieu du 2° set dans un état semi-comateux, je n’ai pas grand chose à dire sinon que j’ai été très surprise au moment où j’ai commencé à le suivre par l’attitude résignée, presque soumise de Murray. Je l’ai trouvé méconnaissable, il ressemblait plus par son « body language » à Gasquet qu’à lui-même et c’est peut-être effectivement dû à la finale de l’AO.
J’espère qu’il va s’en remettre rapidement mais la saison sur TB qui approche à grands pas n’est pas la période idéale pour lui permettre de reprendre confiance.
J’exagère peut-être, il ne s’agit que d’un match après tout !
N’empêche que ce n’est pas la première fois que je vois Murray dominé (ex : ses matches contre Fed début 2009), mais d’habitude il me semble qu’il se bat avec plus de conviction.
Pour conclure, la progression de Soderling est excellente, sur le plan mental d’abord, et tout le reste a suivi. A-t-il toujours été aussi bon en retour et en revers ? Côté Murray, c’est un joueur que j’apprécie mais si l’attitude qu’il avait hier devient une habitude, ça va pas durer longtemps.
Mentalement, il a pris une douche écossaise, c’est le cas de le dire, pour sa deuxième finale de GC. Ses larmes, en disaient long. Il va lui falloir repasser par la case confiance. Mais je crois qu’il va rebondir.
L’année dernière, Fed est passé par les mêmes tourments. Que en lisait-on ? Alors, certes, Federer c’est autre chose encore, mais Andy va revenir. Il a trop de fierté pour renoncer. Et il a le tennis pour briller.
Je suis étonné cependant du peu de monde qu’il y a dans les tribunes. Même pour Roddick, dans un quart de finale, le stadium n’était pas plein. Ce n’était certes pas comparable à Shangaï, mais ils ne battront sans doute pas le record des 300 000 de l’an dernier.
Je me suis fait la même remarque hier,pourtant Roddick est un des leurs, non?
Il y aura sans doute plus de monde demain pour Nadal/Soderling, les gens veulent voir couler le sang lol !!!
Même chose.pour des quarts avec Américain, c’est plutôt désert.
pas trop vite, nadal doit battre ivan le terrible bandeau !
Ah là là, les fans sont terribles : ils doutent bien plus que ceux qui ne le sont pas lol !!!
J’avais donné Nadal vainqueur de Berdych en 2 sets, on m’a rétorqué : « mais tu ne te rends pas compte, Berdych est en feu », ben oui, n’empêche que j’ai eu raison.
Je ne crois sincèrement pas qu’Ivan le Terrible sera si terrible que ça. Et Nadal est assez fin renard,et tactique, pour lui ôter toute velléité de révolte.
J’aimerais bien voir Ivan passer mais je n’y crois pas du tout non plus. Il va se casser les dents sur le lift espagnol.
Ah ça, le bandeau d’Ivan, ça va rester !
Oui, enfin, Murray n’a pas été convaincant sur ce tournoi, encore proie aux doutes consécutifs à sa finale de l’AO, où il avait été très rigoureux sur la quinzaine, mais faut aussi replacer en perspective la performance de Söderling, aussi intraitable hier que Porte d’Auteuil.
Depuis sa révélation parisienne, son meilleur tournoi avec la Masters Cup. Seul petit bémol, d’avoir conduit le 2° set au tie break, alors que ça pouvait faire 1 et 3, néanmoins c’est clairement un autre joueur depuis RG, un solide top 10 qui peut taper n’importe qui. Il a clairement changé de statut. Avant Norman, il aurait dégoupillé et laissé Murray revenir.
Dommage que son coude l’ait empêché de tenir son rang à l’AO. Si son printemps continue sous de tels auspices , il pourra arriver à RG avec un statut de finaliste inspirant le plus grand respect…
Un échec prématuré de Murray à Miami qu’il doit défendre, serait dur à avaler pour sa confiance mais son classement ne serait pas menacé, Davy et DP étant hors circuit actuellement, et les 2 suivants Sod et Rod trop loin.
Bien sûr, si le Sod 7°se faisait sanguinaire sur IW et Miami, ça pourrait changer la donne, Roddick 8° pour sa part ayant trop de points à défendre.
Pour Murray, c’est surtout le retour à Wimbledon qui peut être terrible.. sauf si, tellement rentré dans le rang que les tabloïds l’oublient.. ce serait sûrement une bonne nouvelle pour lui.
Ce serait intéressant de ne pas faire d’analyse sur le cas Murray uniquement au vu de sa contre-performance d’IW, vu qu’un mauvais tournoi, ça arrive à absolument tout le monde, même les meilleurs, Federer et Nadal ne faisant pas exception.
Eh bien depuis sa victoire au MS de Montréal, Murray traverse une phase difficile. Même quand il joue très bien, ça ne lui suffit plus à gagner. Alors à fortiori quand il ne joue pas bien …
Je pense que Murray subit une énorme pression, notamment parce que, comme j’ai eu l’occasion de le rappeler, il ne peut pas ignorer les stats qui disent que passé 22 ans, il est exceptionnel de se faire en GC le gros palmarès qu’il ambitionne.
Murray a des armes. Il a notamment une grande sécurité de jeu, un revers à 2 mains très performant (l’un des tout meilleurs du circuit), il court remarquablement vite et il a un oeil d’aigle.
Mais il a des points faibles qui me font croire qu’il est plus fait pour être régulier, placé, que dominateur.
D’abord le coup droit. Le dernier grand champion à avoir eu un coup droit faiblard, c’était Edberg, mais Edberg était un dieu à la volée, avait un revers à 1 main d’exception, et malgré ça, la période à laquelle la révolution de la puissance à connu sa phase d’industrialisation, au début des annéees 90, a coïncidé avec le début de la fin pour Edberg.
Dans une moindre mesure Hewitt, qui s’est vite fait dépasser par le Fed.
Becker avait un énorme coup droit. Sampras avait un gigantesque coup droit. Agassi avait un très bon coup droit, même si son revers était son meilleur coup. Courier avait un énorme coup droit. Muster avait un excellent coup droit, tout comme les champions latinos des années 90/débt 2000. Safin avait un énorme coup droit.
Malgré une bonne première balle, Murray a une 2ème balle de service faiblarde. Et encore sa 1ère balle doit-elle être relativisée dans la mesure où elle est bien plus performante quand il la place que quand il se met (comme ces derniers temps) à frapper comme une mule (entre 130 et 138 MpH).
Mais c’est la 1ère fois que je vois Murray à ce point renoncer dans un match (hormis quelques éclairs de révolte), traîner ses jambes sur le court, et ne pas assumer ses propres responsabilités comme si quelqu’un d’autre que lui était responsable de la domination de Soderling.
Je pense que pour avoir des chances de s’imposer et de marquer un grand coup dans les tournois majeurs, il vaut mieux avoir un jeu plus marqué, avec quelques gros coups forts, quitte à avoir un coup faible, qu’un jeu équilibré. Le seul qui domine les autres avec un jeu équilibré, c’est Superbiquette parce qu’il n’a que des coups forts. Même son revers à 1 main est formidable.
Nadal a des points très forts. Del Potro aussi. Même si tous deux sont sujets à des interrogations sur leur condition physique.
Murray, il lui manque ça.
Avec un service insuffisant, avec un jeu orienté fond de court et attente de la faute, ainsi qu’avec une absence de coup droit d’attaque, je ne vois pas comment on peut ambitionner de gagner Wimbledon. C’est aussi probable que de voir Tsonga gagner Roland Garros.
Ca vient d’ou le surnom « superbiquette »?
Chèvre = goat en anglais mais aussi l’acronyme de greatest of all Time d’où Federer la superchèvre.
Je pense que si quelqu’un est motivé, il y aurait un bon article a faire sur la comparaison Djokovic/Murray. Ils ont certes des différences (palmares, sens tactique, personalité) mais dans leur jeu, quelque chose me frappe: tres bon revers, coup droit correct, service moyen, mais pas de coup fort. Résultat, les deux sont impuissant a (re)gagner un tournoi majeur.
Le coup droit de Djoko est meilleur que celui de Murray, bien meilleur même. Les problèmes de Djoko au service sont récents, quand il était en feu en 2008 il servait remarquablement, ace et tout. Murray lui sait frapper très fort sa première, mais exactement commes Gasquet avec son coup droit, ça peut aller aussi vite que n’importe quel cador dans l’exercice, mais ça demande tant d’efforts et de concentration que ça finit par l’user. Sur un match d’abord, puis sur la répétition des tournois. Murray peut servir plus fort que Fed mais son service ne sera jamais un atout majeur quel que soit le tournoi et la surface. Il peut très bien servir, c’est n’est pas un vrai grand serveur. Sa seconde balle en est la preuve, un vrai grand serveur n’a aucun mal à faire avancer sa seconde sans forcer à trouver des angles, des effets, de la vitesse. Pas juste une mise en jeu. Gasquet est capable de lâcher des bombes en coup droit, mais au prix d’efforts usants.
C’est tout le problème des coups appris, améliorés. ils ne sont jamais des acquis et à la longue on retombe dans ses vieux travers. qui parlait d’Edberg tantôt? excellent exemple, je ne me rappelle pas le nombre de fois où j’ai lu qu’il avait enfin amélioré son coup droit. en réalité sur un tournoi il se concentrait pour réellement mettre en pratique les acquis de l’entraînement, peut être sur une série de tournois, mais à la longue il retombait toujours dans son « vrai » coup droit. Idem pour Agassi qui n’aurait pas cessé d’améliorer son service sur la première moitié de sa carrière. dès qu’il servait trois aces sur un set on disait ça y est. à la longue il n’a jamais été un fort serveur, juste un serveur intelligent et régulier.
Djoko et Murray souffrent d’abord dans la tête mais pour des raisons différentes. Djoko s’est approché du sommet, a été au taquet, dans le rouge, mais son manque de coffre physique lui est apparu comme une cruelle évidence. Mais comment ces gars font-ils? j’ose à peine imaginer les conversations dans la famille Djoko les soirs de déprime, les soupçons de dopage ne doivent pas manquer. Bref Djoko a pris un coup parce que vraiment, il s’est donné à fond et à été au bout de lui même mais juste quand il pensait y être, les autres ont donné un coup d’accélérateur dont il SE SAIT incapable. Il ne s’en est pas remis. La teneur de ses propos sur les perfs de Fed ont beaucoup changé depuis un an, on est passé de « je serai numéro 1″ à « quand ils ne sera plus là ». Djoko est déprimé.
Murray lui a vécu un peu la même chose, mais sa limite n’est pas physique, de ce côté il vaut les deux autres c’est un roc. Mais sa limite est tennistique, il voit sur le court un type (Fed) faire des choses qu’il ne sait pas et ne peut pas faire. Il n’aura jamais un coup droit pareil. Et son ascension correspond au déclin de Nadal, si le vrai Nadal est là à nouveau et durable, il va encore prendre un coup au moral de la part d’un gars qui va lui montrer un tennis qu’il ne peut ps produire, dominateur (sur TB notamment). Murray a également pris conscience de ses limites. et ce n’est pas la tannée que Sod lui a administré au premier set qui va le booster.
Excellent et très juste je pense..
Ils ont quand même tous les deux un bon service, celui de Djoko est en ruine mais quand il a débarqué en 2007 il avait une très grosse première balle et une seconde très correcte, si ce n’est déjà une tendance à la double, quand à Murray son problème est la régularité et sa deuxième balle mais sa première est excellente. Djoko a quand même un meilleur coup droit, il faut bcp plus de gagnants dessus mais il est vrai que quand il joue mal c’est le coup sur lequel il est le plus fragile.
Yoda tu m’énerve et tu frises la bastille, pourquoi t’écris plus, mieux, et plus rapidement que moi alors qu’en substance on dit la même chose. Grrr
Je ne me bats pas le samedi Valentin. Si tu veux on se retrouve à la Bastille mais je vais devoir te tuer directement, sans te bastonner au préalable. si le procédé ne te dérange pas je suis ton jedi.
Jedi ou samedi ? Faudrait voir à se mettre d’accord !
Je sors pas, il fait frais ce soir.
C’est pas grave, sois fort, pense aux Inuits et Tchouktche qui vivent bien pire, sors quand même.
J’ai l’impression que depuis un an, Djokovic n’arrive plus à frapper, à faire un coup gagnant. A croire que lorsqu’il a vu l’explosion de Murray fin 2008, il s’est dit que la défense était le meilleur moyen de gagner…
A propos, quelqu’un pourrait-il m’expliquer pourquoi le serbe a changé de geste au service ?
Un changement de geste traduit souvent une perte de confiance dans son tennis. ça peut être suite à des soucis physiques également (Agassi par exemple avait un moment un lancé de balle avec la raquette déjà armée derrière la tête comme Jay Berger suite à des soucis d’épaule)mais dans le cas de Djoko je pense qu’il s’agit d’une volonté d’améliorer un coup qui ne marche pas forcément à un moment donné. ça traduit une perte de confiance car un joueur confiant dans son jeu ne change pas de geste, il le travaille et attend que ça revienne. Fed a servi comme une brêle il y a deux ans un moment, mais il n’a ps renoncé pour autant il attendu que son dos se remette en place. Djoko cherche, se cherche.
Merci ! Il en est tout de même à 71 double fautes depuis janvier, pour seulement 56 aces.
Murray et Djokovic sont le même joueur, des types dont le jeu attentiste est issu d’un projet, et qui ne doivent donc s’en prendre qu’à eux-mêmes s’ils ne rencontrent pas le succès. Des types à qui l’on a promis le meilleur mais qui n’ont pas « naturellement » les épaules.
Que Murray doute, c’est certain, mais il s’est mis lui-même dans la position stratégique du type qui défend et qui dépend donc des performances de l’autre. C’est un calcul, il me semble qu’il était beaucoup plus créatif en début de carrière, c’est dans la même veine que ce que fait Monfils et que Patricia a très bien décrit plus haut. Voilà quelques temps que Murray affirme baser presque tout son entraînement sur le physique et passer très peu de temps sur le court, résultat, il est à mon avis meilleur aujourd’hui sur le 400 qu’au tennis.
Après, ce choix défensif correspond probablement à sa personnalité, mais je doute que ce type de stratégie soit gagnant sur le long terme et qu’il soit possible d’être un patron sans prendre l’initiative, ça les rassure certainement de le croire, mais on a actuellement un travail physique non plus basé sur le gain de puissance (Lendl) mais sur l’endurance et la vitesse, le but étant à mon avis plus d’annihiler les stratégies adverses que d’imposer la sienne (influence de Federer).
Il y a des modes dans le tennis et nous sommes dans celle-là, un Djokovic a du être très troublé d’être sans cesse limité par son physique, mais souvent en comparaison de celui de Nadal, qui était en 2008-9 absolument exceptionnel. Je pense que Nadal a beaucoup influencé le circuit, qu’il l’a fait monter à un autre niveau d’exigence physique. Même dans les autres domaines, je lisais récemment une interview d’un technicien français déclarant qu’il convenait désormais d’essayer de faire jouer les enfants avec leurs deux mains, pour voir ! C’est n’importe quoi, une mode qui passera.
Je fais partie aussi de ceux qui pense que se fourvoyer dans un travail trop physique, comme Monfils ou Murray, sert surtout à cacher un manque de confiance.
Federer, qui dispose il est vrai d’un capital énorme, a déclaré depuis longtemps qu’il pensait que Nadal se blesserait un jour, ce qui est arrivé, il a préféré attendre plutôt que de rentrer dans son jeu (pas énormément de musculation chez Federer, à la vue de sa silhouette). Bref, les joueurs se sont dit à un moment qu’il fallait tout baser sur le physique mais je pense que l’on reviendra de cela en partie.
C’est un peu comme Djokovic qui tente une stratégie de non spécialisation, de jeu applicable sur toutes les surfaces et qui se retrouve sans coup fort. Bien que nous soyons dans un monde d’uniformité, il n’est pas dit que cette tactique soit la bonne, s’il est un joueur multisurface, Federer a quand même sa base à Londres, là où il a gagné son premier GC, et Nadal a rayonné à partir de la terre.
Je suis bien sûr d’accord sur la nécessité d’un coup fort, et aussi pour ne pas attribuer le résultat d’hier uniquement au faible niveau de Murray : Söderling a été monstrueux, son accélération de revers long de ligne à l’avant dernier point était révélatrice de son état d’esprit. Cela me fait penser au débat de juin, il s’agissait pour moi bien plus d’un exploit de Söd que d’une défaillance de Nadal.
Pour le reste, d’accord avec tout ce que dit Karim, et je me réjouis toujours de voir perdre des types affirmant passer plus de temps en salle de musculation que sur le court.
C’est quand meme incroyable, je lance une petite question et je recois des énormes réponses super argumentées et techniques.
Je suis un peu débordé mais j’apprends, c’est toujours ca.
Par contre, Guillaume, pour l’article que je comptait faire sur Roland-Garros, je crois que je vais peut etre attendre un poil le temps de prendre un peu de bouteille. Je suis de la meme année que Murray et Djokovic, donc donc il me faut quelques lecons de Karim-Federer ou Jean-Nadal avant de balancer un article, mon grand chelem a moi.
Ah mais sur ce site on ne pose pas de question pour rien, surtout samedi soir quand y’a tournoi et tout le monde est aux aguets!!! tu auras des réponses qui te feront oublier le sens de ta question! Attends qu’Antoine et Franck-V rentre de la messe à la chapelle Federer tu vas voir.
Tu peux toujours commencer par un top/flop, ça te permettra de passer par la case MS avant de tenter le GC !
Faut voir aussi qu’on est devenu vachement exigeants avec les joueurs. Djokovic a gagné un Grand chelem, le Masters, 4 ou 5 MS, pas mal de titres, N°2 mondial… A 23 ans, il a déjà le palmarès d’un Michaël Stich ou Chang. Y’a un paquet de bons joueurs qui paieraient pour de tels états de service à cet âge. Idem, en moins accompli tout de même, pour la Murène, qui a par exemple déjà dépassé son coach Corretja en termes de palmarès.
Après on ne peut pas avoir sur le circuit que des potentiels Federer ou des potentiels Nadal. Qu’on le veuille ou non, il n’y a que 4 GC par saison, ce qui condamne forcément à faire une tripotée de malheureux. Ce n’est pas parce qu’on ne gagne pas de GC qu’on est forcément un mauvais. D’ailleurs j’ai beau faire, je m’inquiète plus pour des cas difficiles à la Richie ou Baggy, sujets à éclipses totales dès qu’un petit truc ne va pas dans leur vie, que pour Djokovic ou Murray, qui restent au premier plan même dans leurs périodes dites « mauvaises ».
C’est vrai, Djoko atteint son meilleur classement alors qu’il a l’air de galérer sévèrement avec son jeu, ce qui d’une certaine manière peut être considéré comme encourageant. Mais l’impression qui domine est pour moi qu’en cas de non participation du Suisse à un GC sur dur, Söderling, Del Potro ou Tsonga auraient autant de chance que les n°2 et 4.
Il a changé Corretja, on dirait Keith Richards.
« la Murène, qui a par exemple déjà dépassé son coach Corretja en termes de palmarès. »
Où est sa Masters Cup?
En effet je reviens de la messe, les fidèles restent sereins.
Sinon, j’évite de poser des questions ici, car une fois la réponse émise par les GO15LT, j’ai peur de ne plus comprendre ma question..
En même temps la faillite du N°1 n’a jamais été une certitude de voir le 2 gagner…
Tiens justement Franck, t’as pas ça en magasin dans ton super ordinateur mémoriel ?
Tu veux dire statistiquement le nombre de fois où c’est le N°2 qui remporte le tournoi, globalement?
Ou quand le n°2 gagne, alors que le n°1 est tombé « avant » la finale?
A toute fin utile et en attendant, .. le rang atteint par le N°1 d’alors.. dans chaque Majeur et éventuellement son tombeur
http://www.tennis28.com/slams/oneseeds_year.html
Et là, le ranking de fin d’année de 1973 à 2009.
http://www.tennis28.com/rankings/yearend_topten.html
ça doit faciliter les choses… un peu
Le nombre de fois où le N°1 mondial dégage prématurément (ou est forfait) et où le N°2 parvient à en profiter derrière. Je sais pas si ce genre de stats est compilé quelque part…
On a Fed qui l’a fait deux fois l’an dernier, Agassi à l’US 99 aussi.
A l’opposé Chang non à l’US 97, Kuerten non à l’OZ 02, Becker ou Lendl non à l’US 90, Nadal non à l’OZ 08 …
Tout existe comme stats alors ça doit se trouver
Dans le cas contraire, suffit de regarder d’après les tableaux ci-dessus les GC gagnés par les n°1, puis de les zapper, et pour ceux qui restent, de vérifier sur les archives ATP, les rankings des vainqueurs des tournois qui restent.
Bonjour à tous,
Y aurait-il une âme charitable pour me donner un lien de streaming correct pour suivre le Nadal/Ljubicic s’il vous plait ? Mes sources habituelles sont nazes…
http://www.vshare.tv/live/230337/fromsport_tennis
Ca chez moi ça passe.
une page streams est dispo sur le site pour les cas désespérés, essaye fromsport ou channelsurfing à vue de nez
Merci à tous les deux, celui de Jean fonctionne.
thx et bon match
On pare Murray de beaucoup de qualités tennistiques et de défauts sur le plan de ses choix tactiques.
Pour son jeu, il y a moins de deux ans, il était au niveau de Gasquet qui servait pour le match en 1/8 ème à Wimbledon contre lui.
Leurs trajectoires ont bien divergé et si Gasquet a plongé, Murray s’est imposé juste après parmi les concurrents aux grands titres.
Le costume est peut-être un peu grand pour lui !
Il a été un peu pitoyable à Wimbledon l’an dernier avec son jeu d’attente qui lui a permis de sauver les meubles contre Wawrinka mais pas contre Roddick.
Ceci dit, ce n’est pas un adversaire facile pour quiconque mais avant de viser la place de n°1 …
Une question pour finir, peut-on faire un énorme travail physique (musculation pour certains, endurance pour d’autres) pendant longtemps en marchant à l’eau claire sans y laisser des plumes ?
Tu veux dire est-ce qu’on peut jouer 75-80 matches par an, faire 250 entraînements tennistiques, 200 séances de muscu en alternant travail de force, d’endurance, le tout en prenant l’avion 45 fois par an au minimum, sans se doper?
Ben oui pourquoi? toi tu peux pas?
Pat, tu sais bien que personne ne se dope dans le tennis, voyons ! Quelques fêtards imprudents, tout au plus.
@ jean, on critique murray ou monfils pour passer bcp de temps en muscu et nadal pour s’aligner en simple et doubles et de jouer trop de matchs ??
en fait le juste milieu est différent pour chaque joueur, certains ont besoin de compétition et rythme (nadal ou davy) d’autres sentent le besoin d’avoir une caisse pour enquiller les matchs (verdasco, murray)…
on a malheureusement bcp trop à l’esprit le prisme du jeu de fed, qui s’entraine mais sans forcer, qui ne connait que le renforcement musculaire mais pas l’hypermuscu.
je ne sais pas si c’était le cas hier, mais murray joue très mal dès qu’il y a du vent (cf raclée de nadal en finale), mais sodarling (le surnom circule aussi sur les forums US) a fait le match qu’il fallait, à un service près, si cela a pardonné contre murray, roddick ou nadal ne lui feront pas ce genre de cadeaux.
@ MJ : Nadal, je n’aime pas beaucoup son jeu, mais je n’ai rien à redire sur sa démarche. C’est une option et avec 6 GC et plusieurs CD à son palmarès, elle a été validée. Après, il fait ce qu’il veut de son corps (je suis un peu drogué aussi à l’effort, et donc à une forme de souffrance, je peux un peu comprendre cela et je ne le ressens pas chez lui comme une fuite, à la différence de Murray, mais c’est juste une perception).
@ Guillaume : certes, mais on en quand même en droit d’attendre des n°2 ou 3 qu’ils soient les patrons en cas d’absence momentanée du n°1, il y a quand même une certaine logique là dedans.
Je me sers souvent de cet exemple, mais j’avais trouvé un peu défaitiste l’attitude de Federer après sa branlée de 2008, il disait que Nadal ne serait pas à ce niveau tout le temps et qu’il serait même peut-être un jour blessé. Ce qui c’est passé (et ce qui me permet de me demander si ce type est tout à fait normal). Fed s’est retrouvé dans la position du n°2 devant saisir l’opportunité, il l’a fait (avec toutes les subtilités de la situation : pression ur ses épaules mais aura lui donnant un avantage).
Oui mais en même temps l’histoire du tennis te montre que la logique et le sport ça fait 2… D’ailleurs si le N°2 devait toujours gagner en l’absence du 1, si le 3 devait toujours gagner en l’absence du 1 et 2… et ainsi de suite, on pourrait tout de suite éteindre nos téléviseurs.
Je comprends qu’on puisse aimer les hiérarchies figées, les rôles bien définis. Mais ce n’est pas une honte de voir un N°2 ne pas arriver systématiquement en finale, ou un N°4 ne pas toujours être en demies. Surtout s’ils perdent face à un autre Top 10, d’ailleurs. Les mecs ne sont pas des machines, non plus.
Ouais… figées, évidemment non, je suis au courant que nous sommes dans quelque chose qui s’appelle la vie et que figée, elle ne l’est pas. Que la constance de Federer est une exception. Il me semble quand même que les n°2 ou 3 de la discipline sont supposées pouvoir remporter des GC. Hors leurs bilans depuis deux ans est quand même assez pourri, il faudrait comparer ça avec d’autres n°2 ou 3. Ils ne perdent pas que contre Federer. Après, quand Agassi se fait dessus contre Gomez alors que Lendl n’est pas là, c’est qu’il n’a pas les épaules à ce moment là (malgré qu’il essaye une diversion avec une histoire de perruque, il est aussi nul à l’USO).
Remarque, c’est bien, je crois bien que l’on disait il y a un an qu’il n’y avait jamais eu un tel écart entre le Top 4 et le reste, Söderling et Del Po sont passés par là.
Ca dépend ce qu’on entend par pourri. Depuis qu’il est Top 3, Djoko a gagné l’OZ, fait 2 demies à l’US, 1 demie à Roland, et n’a que très rarement perdu avant les quarts (2 fois en 12 GC depuis qu’il a explosé sur l’enchaînement IW/Miami 2007), moi je trouve ça assez costaud. Surtout en y ajoutant le fait qu’il fait partie des rares à avoir joué les demi-finales des 4GC. Je pense que les seuls N°2 ou 3 ayant fait aussi bien sont tous des gars ayant occupé un certain temps la place de N°1 (des Becker, des Wilander, des Agassi… carrure que Djokovic n’a pas encore prouvé avoir on sera je suppose d’accord là-dessus). Mais des Noah, des Stich, des Chang, des Corretja, des Ivanisevic…, tous N°2 mondiaux à leur meilleur, ont pas forcément été aussi régulier que ça en GC sur une aussi longue période.
Non moi je trouve que Djokovic est largement dans la moyenne. C’est pas pour rien d’ailleurs qu’il est Top 3 depuis près de 3 ans (parmi les joueurs qui n’ont jamais été N°1, seul Vilas a dû faire aussi bien). On a la vision brouillée parce que Fed est passé par là, c’est tout. Et peut-être encore plus sous nos latitudes où on ne jure que par Borg, McEnroe, Edberg, Becker, Sampras et Federer. Grosso modo, 15love ces derniers temps ressemble beaucoup à « Si t’as pas gagné au moins 6 Grands chelems (barême minimal Edberg/Becker), de préférence en jouant offensif, t’as raté ta vie – ou du moins ta carrière ». Alors qu’à mes yeux une grande carrière ça commence bien avant.
Totalement d’accord avec Guillaume. Les performances de Federer nous aveuglent un peu. Ce que fait Djokovic est juste fabuleux après oui il n’arrive pas à conclure car en face il y a notamment Federer. Moi je le trouve super constant et il cherche à s’améliorer et il se retrouve souvent dans le dernier carré. Je pense que quand il franchira le cap et que Fed baissera sa garde il deviendra très redoutable. Y a pas de raisons il possède tous les coups et il est très performant quand il ne nous sort pas ses sempiternelles excuses.
Oui, ça dépend d’où on prend le truc, deux demies finales en GC en deux ans, ça reste maigre (pour un n°2-3, bien sûr).
3 demies en 2 ans (RG 08, US 08 – 09). C’est sûr que sur les standards de N°2 souvent 1 (Becker, Wilander, Nadal…), c’est « peu ». Mais rien qu’avec ça, sans même tenir compte de ses résultats antérieurs à RG 08, il est largement à sa place dans le peloton des Norman, Corretja, Haas, Ivanisevic ou Stich qui ont eux aussi culminé N°2, pour certains avec des résultats encore moins fantastiques que ça. Après faudra voir s’il peut monter plus haut, et là on est encore en droit de douter.
D’accord avec ce dernier post de Guillaume. Fed’ et, dans une moindre mesure mais tout de même, Nadal déforment totalement ce qu’on peut attendre d’un très bon joueur.