C’est la période qui veut ça et 15-Love n’échappe pas à la règle. Après les Golden Globes et en attendant les Oscars, voici un petit palmarès totalement subjectif des Césars et Gérards décernés aux acteurs clés de cette dernière semaine.
Les Césars…
César des meilleurs acteurs
Juan Carlos Ferrero. Il visait la passe de trois, il chute finalement en finale face à David Ferrer, sa victime de la semaine précédente. Pas grave, malgré cette défaite, Jean-Charles s’acharne à prouver, avec brio, qu’il n’est pas Carlos Moya et qu’on peut avoir été et en vouloir encore. Sorti sans gloire à Auckland puis au premier tour de l’Open d’Australie en début d’année suite à une foulure à la cheville, Ferrero a ensuite enchaîné une belle série de 14 victoires, empochant deux tournois au passage et ne s’arrêtant qu’en finale du « 500 » d’Acapulco. Sa forme actuelle, malgré une blessure au genou contractée en finale, sera à surveiller lors de la saison sur terre battue.
Ernests Gulbis. Prendre le service de Karlovic relève déjà de l’exploit. Le faire quatre fois dans un match en deux sets mériterait presque un prix spécial offert par l’ATP. Pour sa première finale sur le circuit (il était temps), le grand Neness a rassuré les plus sceptiques en s’imposant à Delray Beach (6/2 6/3). Sa défaite sur le fil face à Federer à Doha aurait-elle modifié quelques neurones chez ce chien fou ? Toujours est-il que désormais ses parpaings, il en arrose le court plutôt que les bâches et c’est bigrement efficace. Une attraction supplémentaire à suivre lors des deux prochains Masters 1000 américains.
Venus Williams. La sœur de l’autre vient de s’offrir, sans faire de bruit, un joli doublé Dubaï – Acapulco, enchaînant sans difficulté le dur et la terre. Certes, ses adversaires n’étaient pas vraiment en mesure de la menacer à outrance, mais ces deux succès lui permettent de porter son ratio de victoires en tournoi à 43, en un peu plus de 15 ans de carrière (et oui déjà). Pas mal.
Autres nommés : David Ferrer, Mikhail Youzhny.
César du mec qui a le chic d’être là au bon moment
Novak Djokovic. Pendant que tous les top-seeds se font porter pâles (Federer, Nadal, del Potro), se font sortir sans gloire (Murray, Tsonga), se font bobo (Davydenko), ont un mot de leur môman (Soderling, Roddick) ou se la coulent douce au soleil (les Fernand’s brothers, Gonzalez et Verdasco), le désormais N°2 du classement répond, lui, présent. Pas de quoi fanfaronner non plus, son parcours au tournoi de Dubaï relève presque de la farce tant le niveau de jeu affiché, le nombre de sets perdus en route, la mine de playmobil patibulaire (ou presque) qu’il affiche, semblent dire « put…, mais qu’est-ce que je fous ici ? » Malgré cette impression, le brave Nole aux biceps insolemment gonflés engrange les victoires à défaut d’une confiance au beau fixe et conserve une avance respectable sur ses plus proches poursuivants au classement.
Et si la stratégie idéale était de profiter des temps morts de la saison pour gruger son monde en fin d’année ? Possible, mais avec 12 doubles fautes et 52% de premières balles sur l’ensemble de sa finale (perturbée par les interruptions), « Djoko » n’a pas vraiment rassuré ni envoyé ce fameux « signal fort » à ses rivaux directs. « L’homme qui veut être Bob de Niro et qui joue comme Elena Dementieva » pour reprendre l’expression consacrée, gagne sans convaincre. S’il se cherche un nouveau service, ce qui peut expliquer son mauvais pourcentage, sa seconde balle est par contre devenue pire que celle de Murray ! En dépit de sa victoire finale, malgré ses déclarations qui relèvent plus de la méthode Coué que d’une réelle « nouvelle illustration de [sa] confiance en [lui] et de [sa] capacité à [se] battre jusqu’au bout», Novak empile les points, à défaut de rassurer.
César du bel effort
Il revient incontestablement à Jérémy Chardy pour sa magnifique victoire sur l’inconnu Santiago Giraldo (7/5 4/6 7/5) au tournoi de Delray Beach. Malgré 11 doubles fautes, 4 breaks concédés et un nombre incalculable de fautes directes, Chardy a réalisé l’exploit d’aligner, enfin, deux victoires de suite sur le circuit (il avait éliminé Xavier Malisse, l’éternel revenant, au premier tour). Chose qui ne lui était plus arrivée depuis le tournoi de Cincinnati en août dernier (et encore, il avait alors profité de l’abandon de John Isner). Tellement heureux d’avoir brisé le signe indien, Jérémy a abusé du Champagne pour fêter çà et n’a pu rivaliser au tour suivant face à Mardy Fish, qui l’a encore éliminé sans coup férir en une petite heure.
César du pays qu’on n’attendait pas à pareille fête depuis l’élection d’Arnold
L’Autriche. Il n’y a pas qu’Hermann Maier ou Thomas Muster. D’autres mecs au physique ingrat et à l’accent prononcé parviennent aussi à se sortir les doigts et afficher des résultats convaincants. Certes, ce n’est pas encore la victoire finale, mais les résultats respectifs de Melzer et Koubek au tournoi de Dubaï méritent d’être soulignés. Si le dernier nommé accomplit un parcours honorable en atteignant les huitièmes après s’être extirpé des qualifications, l’ami Jurgen signe la perf’ de la semaine en éliminant en quarts et contre le vent, l’autre homme en forme de ce début d’année, Marin Cilic (7/6 7/5), pour finalement s’incliner au tour suivant, avec les honneurs, face à Mikhaïl Youzhny.
César de l’équipe qui redonne moral et intérêt à la Fed Cup
La Belgique. Elles n’avaient plus joué pour l’équipe nationale depuis avril 2006 et une victoire contre la Russie, Kim et Justine remettent enfin le couvert, quatre ans plus tard. Après un bébé pour l’une et une crise existentielle pour l’autre, les deux meilleures joueuses Belges du monde reviennent bousculer la lymphatique doublevétéha (© DenDen) pour notre plus grand bonheur. Alignées aux côtés de Yanina Wickmayer et Kirsten Flipkens, elles affronteront la modeste Estonie en avril prochain pour un retour dans le Groupe mondial. Un retour bienvenu donc, mais qui soulève quelques inconnues. Cette équipe pourra-t-elle être alignée à nouveau en 2011 et rivaliser sérieusement pour la victoire finale ? A moins que Kim et Justine nous fassent une Federer et se barrent une fois la qualif’ assurée. De plus, comment vont réagir Yanina et Kirsten, elles qui ont porté cette équipe à bout de bras ces derniers mois et réalisé l’exploit en Pologne au début de l’année pour gagner le droit de disputer ce match de barrage ? La gestion des égos de chacune sera probablement la clé d’un succès qui fuit l’équipe belge depuis près de dix ans.
César du mec qui se fait plus de fric en portant plainte qu’en jouant au tennis
Robert Dee. Meilleur classement : 1466e. Prize Money : 2406 $. Agé de 23 ans, ce Britannique quasiment inconnu des tablettes de l’ATP s’est découvert une notoriété inespérée par l’intermédiaire du Daily Telegraph et a décidé d’en tirer profit. Qualifié de « pire joueur de tennis au monde » par un journaliste, Robert Dee a en effet porté plainte pour préjudice moral et obtenu plusieurs dizaines de milliers de livres de dédommagements ainsi que le retrait des deux articles incriminés. Titrés « Le pire joueur de tennis professionnel gagne enfin » et « La sensation britannique, la pire au monde », ces deux papiers racontent, entre autres, que le joueur anglais n’a pas remporté le moindre match lors de ses trois premières années d’activité sur le circuit, concédant 54 défaites et 108 sets d’affilée… L’histoire ne dit pas si Robert Dee a décidé de poursuivre sa carrière sur le court ou à la cour.
César du jeu de mot pourri
C’est qui le Mayer ? Dans le duel des homonymes qui passionne les foules, le sympathique Argentin Leornado Mayer a battu le non moins flegmatique Florian Mayer 6/4 7/6 en huitièmes du tournoi de Delray Beach. Le Mayer des deux s’est finalement fait sortir au tour suivant par un Neness retrouvé.
César du mec dont on parle toujours au milieu d’une conversation
Roger Federer. « J’ai suivi les Jeux Olympiques de Vancouver à la télévision et c’était génial de voir l’équipe Suisse olympique réussir aussi bien. C’était vraiment sympa et excitant de les voir tous en action. » Roger est malade, a le nez qui coule, s’emmerde grave et le fait savoir sur Facebook.
… et les Gérards.
Gérard du mec dont on parle toujours au milieu d’une conversation, sauf qu’en même temps, on lève les yeux au ciel et on soupire
Richard Gasquet. Richie nous signe une nouvelle « Gasquette » en s’efforçant de perdre son match contre Nicolas Almagro sur la terre battue d’Acapulco. Dominateur au troisième set, menant 4-0, il se fait remonter et force le tie-break où il arrive en position favorable. 5-4 pour lui, deux services à suivre, il se retrouve finalement contraint de sauver, avec la manière, deux balles de match avant de craquer dans la foulée. Pas sûr que la tournée sur terre (trois matchs, deux défaites) était la meilleure préparation pour la tournée américaine.
Gérard du tournoi vendu comme « Masterseriesable » mais qui au final, ressemble vaguement au challenger de Cherbourg
Dubaï. Qu’il doit être difficile de diriger et organiser un tournoi en plein désert, où il manque de tout et où rien ne fonctionne comme prévu. Avec le retrait sur mot du médecin de Super-Biquette, le tournoi perdait d’emblée sa tête de gondole publicitaire et par là même beaucoup d’intérêt pour le public qui a joyeusement déserté les gradins. Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, toutes les autres têtes de série, sauf une, ont décidé de se faire sortir prématurément après avoir encaissé le cheik/chèque (c’est selon), vidant le tournoi de ses atouts principaux. Une aubaine pour les seconds couteaux qui n’en demandaient pas tant avant l’entame du tournoi et qui en ont profité pour faire reluire leur blason dans des matchs, il est vrai, rarement palpitants. Au final, une drôle d’impression laissée par un tournoi à la renommée aussi artificielle que la ville qui l’entoure, où même les ramasseurs de balles sont importés de l’étranger. Et en plus il a plu.
Gérard du joueur qui n’y arrive plus. Pourtant on l’aime bien
Tommy Robredo. Gueule d’amour, gentleman des courts, charmant avec les journalistes et toujours disponible. Un sorte de Tim Henman espagnol, la volée en moins. Tout le monde kiffe Tommy mais, pour le moment, Tommy c’est pas joli. Sorti au premier tour à l’Open d’Australie, sorti rapidement à Rotterdam après avoir lutté au premier tour contre le n° 361 mondial et sorti d’entrée à Marseille, il s’est à nouveau fait éjecter prématurément à Dubaï et totalise déjà cinq défaites depuis le début de l’année (pour seulement trois victoires). La saison sur terre apparaît comme une planche de salut pour tenter d’enrayer la lente et douloureuse chute vers le ventre mou du classement…
Gérard du mec qui aimerait faire comme Rodg’, mais non en fait…
Andy Murray. On savait que PZ avait un égo aussi surdimensionné que sa bouche. On savait qu’il s’était fait lourder par sa petite amie parce qu’il tripotait plus sa Xbox que ses formes à elle. On savait que son objectif majeur était une victoire en Grand chelem et la place de « number-one-over-the-top-I-rule-the-world ». On savait moins qu’à Dubaï « il tentait des trucs » et que c’était « très instructif » même s’il aurait préféré gagner, mais que ce n’était pas grave de perdre contre Tipsarevic en huitièmes parce que le tournoi était une sorte de « laboratoire ». Après avoir fâché tout rouge le directeur de l’Open de Marseille, Murray s’attire les foudres des organisateurs du tournoi de Dubaï qui ont mal avalé le fait d’être relégué au rang de « laboratoire », malgré le « big fat check » de 500.000 $ pour s’assurer les se(r)vices de l’Ecossais. Une histoire qui a eu le don d’énerver, entre autres, Novak qui trouve qu’un Top 10 a, quand même, une certaine éthique à respecter. Non mais. (http://www.tennis-x.com/xblog/2010-02-26/3407.php)
Gérard de l’erreur de casting
La nomination au Hall of Fame de Newport de Nick Bollettieri. Non, ce n’est pas une blague. Inutile de développer, je vous renvoie aux excellents commentaires de Jean, Antoine, Jérôme et consorts, postés à la suite du précédent article sur les tops/flops de la semaine.
Gérard du désespoir féminin
Alizé Cornet. Il est probable que le nom de la Slovène Polona Hercog n’évoque pas grand chose pour vous. Il ne devait pas non plus éveiller la curiosité d’Alizé qui s’en souviendra pour la cause. 2/6 4/6 et une sixième défaite en dix rencontres depuis le début de l’année pour la Française qui ne sait plus à quel saint se vouer. Et nous non plus.
Tags: 250
Aucun rapport mais bon : je crois que je viens de voir jouer Rafter pour la première fois de ma vie aujourd’hui contre Sampras sur youtube.
Purée, le jeu à la volée n’est effectivement plus ce qu’il a été (tentative de vieuxconisme pour se replacer dans le débat « c’était mieux avant »). Ce Rafter est un monstre. J’en suis tout chamboulé.
C’est bien Alexis ! Tu es sur la bonne voie ! Bienvenue chez les fossiles ! Rafter, çà, c’est un gars qui savait volleyer proprement ! pas comme les nazes d’aujourd’hui !
Si tu peux regardes toi Agassi/Rafter à Wimbledon, demi-finales je crois 1999 puis 2001, ça vaut le coup.
Tu n’as jamais vu jouer Rafter? ça ne me rajeunit pas tout ça, Rafter c’est même pas mes premiers amours au tennis, la troisième ou quatrième génération peut-être?
Rafter avait un jeu au filet qui pour moi est à classer avec Edberg, Cash et McEnroe comme ce qui s’est fait de mieux depuis les années 80. Encore au-dessus de Sampras, Becker ou Henman qui sont la deuxième division des super volleyeurs.
Mc c’était le génie à l’état pur, plus fort dans l’anticipation que dans la technique même finalement; en avait-il simplement même de technique? c’était plus une affaire d’instict et de décision du moment. Il voyait la chose dans sa tête, son bras faisait le reste.
Cash est celui qui se rapprocherait de Rafter par leur côté athlétique, compact, puissant, une manière plus physique de jouer au filet (comme Noah mais en perfection technique cette fois) mais Pat avait un côté félin, c’était puissant mais pas lourd, c’était sec mais feutré. Rafter était plus agricol, plus à l’arrache. Mais les deux maîtres australiens étaient vraiment des as. A montrer dans toutes les écoles.
Et Edberg… pas objectivement meilleur que les trois autres (quoique) mais il ajoutait la grâce, et ça change tout. il donnait au filet l’impression que Fed donne au fond du court. ça semble aisé, ça glisse, c’est facile. Toujours le port altier, même à l’arrache au filet il restait bien coiffé. Pour moi c’était l’archange du jeu au filet. mon préféré.
Si tu découvres Rafter, alors tu n’as pas connu tous ces grands volleyeurs? Stich, Sampras, Becker, Krajicek, Henman, les Woodies, on s’est quand-même régalé quoi!!!
Karim,
après un post pareil on ne peut que complètement te réhabilihter. Non, tu n’as pas été happé par le coté obscur.
Oui, il y a Edberg ou Rafter, et il y a Juan Monaco ou Galo Blanco. C’est vaste le tennis.
Galo Blanco ! Enorme!
Aujourd’hui quand on voit qu’un vrai attaquant c’est Llodra ou Stepanek, on a presqu’envie de pleurer. J’aime beaucoup voir jouer ces deux là hein, en tout cas quand ils sont dans un bon jour, mais c’est plus leur rareté qui fait leur intérêt. Jusque dans les années 90 personne ne serait retourné sur les volées de Llodra. Aujourd’hui il fait sensation.
Agassi est le permier joueur que j’ai vu en 92 faire des échanges du fond du court sur herbe. ça faisait six ou sept ans que je suivais le tennis avec assiduité et Wimbledon (y’avait pas le sat, les VHS circuliaient à fond sous le manteau mais c’étaient que les finales et 1/2 en général). Quand je l’ai vu jouer du fond, ça paraissait aussi peu naturel que courir un grand prix en marche-arrière. j’étais totalement mal à l’aise devant mon écran. Sur la gazon on servait et on montait. au tout début de ma carrière de fan tennistique, je pensais même que c’était une obligation!!
C’était quand-même un truc de fou que Lendl fasse service volée sur première et seconde pendant deux semaines!!! A une époque certains cadors de la terre battue (Bruguera je crois, Moya ou Kuerten même) ne s’embêtaient même pas à sa dépalcer à Londres pour jouer ce tournoi bizarre!
Exact, la plupart des Espagnols n’y allaient même pas, ce d’autant plus que les organisateurs refusaient de leur donner le statut de TS! Hé hé. Cela dit, ce qui était somme toute assez marrant fut au final la cause de l’élargissement à 32 TS, ce qui est assez regrettable: les organisateurs de Wimbly ont mis un peu d’eau dans leur vin: ça permettait de filer le statut de TS à un Espagnol dans le top-ten (style Moya ou Corretja) sans trop le favoriser non plus.
Concernant Wimbly en fond de court: pour moi, le choc, ca a aussi été quand Federer a remporté son 2ème Wimbly en 04, en ne pratiquant plus le service-volée… Pour ceux qui n’ont pas vu ça, ça peut paraître fou, mais le premier GC de la carrière de Fed, il l’a gagné en jouant service-volée systématiquement sur 1ère; et régulièrement sur 2ème…
Enfin, pour rebondir sur ce que disait Karim, j’ai commencé à regarder Wimbly en 92. Et c’est évident que les années 90 sont celles des serveurs-volleyeurs. Cela étant dit, Borg avait déjà montré qu’il n’était pas nécessaire de monter systématiquement pour l’emporter. Quand j’avais appris ça, ça m’avait aussi bouché un coin.
En fait il se trouve que j’ai connu tous les joueurs que tu cites – d’après mes analyses on doit être à peu près de la même génération. C’est juste un fait du hasard : je n’ai jamais vu jouer Rafter, et c’est bien dommage.
Notons que Becker Edberg et Cash avaient l’inconvénient de jouer contre mon Lendlichon chéri, et de le battre, et que par extension tout type de joueur attaquant le faisant paraître un peu dépassé par les évènements m’indisposait. L’US open 1990 a été un calvaire pour moi, et je crois m’être un peu désintéressé du tennis de canapé à cette époque là … depuis Sampras en fait! A moins que cela n’ait coïncidé avec la fin des diffusions sur les chaînes du service public, … Bref!
Y a-t-il eu plus parfait mouvement au service que celui de Stich?
oui 1 et 1 seul celui d’Edberg
D’ailleurs les organisateurs de l’oz ne se sont pas trompés en choisissant Edberg comme icône (l’ombre d’un service)…
Ah non, on ne va pas recommencer cette discussion: le service d’Edberg est bourré de parasites!!!
tu me laisses pas le choix! nous te convions (moi et les organisateurs) pour un entretien énergique à la bastille.
Quel date te conviendrait?
Non mais franchement : le service d’Edberg? Pourquoi pas son coup droit pendant que tu y es?
je vois qu’il y a une conspiration de mauvaise foi.
Stich! j’aimais bien son style narcoleptique, mais là, j’aimerais bien comprendre ce qui se passe! Tu as toi aussi profité des champi hallucinogènes tombé du camion, dont parle Karim?
N’empêche avec son coup droit tout pourri, il a quand même fait final à RG avec 1 break d’avance dans le 4 set, si ma mémoire est bonne! et toc
Le service d’Edberg était une chorégraphie. point trait. mon préféré. que j’imitais sur le court, sans résultat autre que l’usure prématurée de ma chaussure droite.
Avec Becker et Noah les trois gestes qui me plaisaient le plus esthétiquement. Mais ZE service c’est Sampras. C’est sans parasite, aucune scorie. Pif paf poum.
Ah quand même! merci de pas me laisser seul face à cette outrage.
Noah, Becker, biensur! mais Sampras, hum, mais quand le coeur parle… je compatis.
Tout à fait d’accord pour le service d’Edberg.
En revanche, j’ai toujours trouvé celui de Becker inesthétique. Efficace, sans aucun doute, mais pas élégant pour deux sous. Une des premières réflexions que je me sois faites à son sujet (quand je l’ai découvert ce qui doit nous mettre ça en finale 86 vs Curren)(comme signalé par un autre, ah lala ce que c’était bien quand Antenne 2 – pas encore France2 ! – diffusait Wimby… Et je garde la nostalgie des balles blanches).
85 cette finale bien sûr, pardon !
Moi j’ai un problème avec le service d’Edberg : il est magnifique pendant la phase de préparation, le plus beau qui soit avec ce lancer très aérien, cette cambrure et ce bras qui semble chercher son énergie dans le sol. La classe ultime.
Ça se complique à partir de la frappe, la recherche de lift quel que soit le coup est si violente qu’elle oblige à compenser le désaxage du corps, ici avec la patte droite.
Je mettrai donc des claques à Elmar en première mi-temps et à Joseph en seconde.
Sur la fluidité et l’impression de facilité, je ne vois pas comment on pourrait concurrencer Michaël Stich, mais esthétiquement, sa quasi absence de génuflexion me choquait un peu, on n’a pas cette impression de ressort. Noah c’était quand même très beau. Au niveau mécanique, celui de Pete est divin, celui de Mac réunit toutes les qualités, plus l’originalité.
Le service de Stich ressemblait à un service d’échauffement. J’ai toujours trouvé les joueurs plus impressionnants à l’échauffement que pendant le jeu. C’est là qu’on se rend mieux compte du bord du court de leur aisance, leur vitesse, leur facilité à faire avancer la balle, leur maîtrise de tout et tout. Au service c’est pareil, quand ils frappent peurs deux ou trois premiers services, en fléchissant à peine les jambes, ils font une sorte de demi-mouvement mais la balle part comme une fusée. Après quelques services on commence à accélérer et le mouvement se fait plus violent, moins fluide, moins facile. Stich avait ce mouvement d’échauffement pour service. quand même un gars qui pousse sur les jambes et saute haut pour servir, garde un orteil sur le sol à l’échauffement.
Ah, Karim a posté entretemps.
Je crois avoir été un peu lassé aussi des matchs à Wimbledon sans aucun échange, avec Becker ou Edberg. Quand Agassi est arrivé, ben trop tard les matchs n’étaient plus sur antenne 2 (ouh ça fait mal ça).
Changement de sujet :
J’ai rajouté en annexe de l’article courant Odyssée le barême des points de la CD pour que ceusses d’entre vous qui ont encore un espoir puissent suivrent leurs points en temps réel s’ils le désirent. Je suis également intéressé à ce que mes erreurs éventuelles dans la mise à jour de lundi prochain soient corrigées. Ceci est théorique : vous le savez, ce serait une découverte de la notion d’erreur en ce qui me concerne.
Pfff ! J’appelle ça de la provocation
Sache que mon oeil est reconnu, dans ma profession autant qu’ailleurs, pour être attiré par les erreurs des uns et des autres (même des miennes, mais ça il ne faut pas le dire)
Mais ai-je vraiment besoin de t’en informer
J’essaierai d’assimiler ces règles un peu plus tard. Oh, j’allais oublier : merci
« ai-je vraiment besoin de t’en informer » ?
Non, pas vraiment.
Bon, pleins d’erreurs dans mon équipe, j erecommence.
Ulysse, voici mon équipe pour l’odyssée :
crack : Federer
- challengers : Ferrero, Davidenko
- top 50 : Kohlschreiber, Bellucci,Gulbis
- Reste du monde : Gasquet, Stakhovsky, Nalbandian, Bolelli
давайте стаховски
t’es fan de stakhovsky ?
Oliv,
Binevenue. C’est le classement du début d’année donné en lien dans l’article de base qui fait foi. Gulbis est en catégorie 4 et Ferrero en catégorie 3.
Si tu me donne une équipe correcte avant samedi midi c’est bon pour cette semaine.
Fan, c’est un peu fort comme terme. Disons que comme j’habite à Kiev depuis deux ans et demi, je suis attentif à son parcours.
kiev ? wahh plutôt rare comme destination d’expat’…
surtout que l’hiver ça doit être autrement rude que par chez nous !
en tous cas bienvenu dans le bain bouillonnant de 15-love’ !
et ‘as rien vu ! attends un peu que fed rejoue pour voir les comm’ exploser !
L’hiver n’est pas si rude … – 23°C en plein après midi mi-janvier ! merci pour le message de bienvenu.
Laskavo prosymo
djakuju !
Désolé de pas avoir été là mais séance de kiné + concours, ça l’a pas fait du tout. Est-ce que vous souhaitez que je fasse un article de présentation pour le WE de CD ou ça vous intéresse pas du tout (dites là franchement, ça me choquera pas )ou vous avez un autre article en attente ou vous préférez un résumé du WE lundi ou mardi?
Partant pour un résumé du WE en début de semaine prochaine ! D’autant qu’il y a quelques affiches sympas.
Karim c’est officiel je te déteste. Tu es parvenu à me pourrir mes séances ciné Star Wars.
A ton faible karma t’en prendre tu devras.
(Hasek, oui pour un article CD… De Hasek).
« Y a-t-il eu plus parfait mouvement au service que celui de Stich? »
Oui: Noah Yannick .
tout à fait Homard.
Bah écoutez je vous laisse voir si vous préférez une présentation ou un résumé. Maintenant, si vous préférez une présentation, dites-le moi maintenant comme ça je le ferais demain matin pendant mon cours de philo (de toute façon, c’est ça ou football manager en philo^^).
si c’est pas trop tard guillaume t’as répondu ! le résumé pour lundi nous va bien
je posterai sans doute des liens, je suis quasi sure de trouver : USA-serbie, espagne-suisse
ok pas de souci, j’ai vu la réponse de Guillaume mais seulement après mon post
Bonjour,
est-il encore possible de participer à l’odyssée ?
Si c’est le cas voici mon équipe de choc :
Federer
Cilic – Soderling
Baghdatis – Querrey – Ferrero
Nalbandian – Isner – Gulbis – Kubot
Certainement, mais tu ne peux reprendre le 8 mars, le classement tel qu’il était au 1er janvier, au début de l’Odyssée.
Je pense qu’Ulysse va t’inviter à choisir ta team selon le classement de ce jour.
-1-5: Federer ok
-6-20: Cilic, Soderling ok
-21-50: Baghdatis, Querrey, ok. Pas Ferrero qui est 14.
-Naldandian ok.. mais Kubot 42,Gulbis 45 , Isner 20, ça ne va pas, il faut des > 50.
Tu dois modifier 4 joueurs.
Tu me perturbes Franck V car ce que tu dis va à l’encontre de ce que dit Ulysse.
[Oliv,
Binevenue. C’est le classement du début d’année donné en lien dans l’article de base qui fait foi. Gulbis est en catégorie 4 et Ferrero en catégorie 3.]
D’un autre côté c’est vrai que la posture d’Ulysse peut amener à une distortion de concurrence ou à du délit d’initié
je demande donc la conciliation du tribunal arbitral du sport.
A vrai dire Yaya, Ulysse tranchera, je m’exprime au nom..du bon sens.. (le mien )
Sinon à présent, à la lumière de ces 2 premiers mois, j’échangerais bien du Chiudinelli par du Isner par exemple, j’avoue
Cela me parait également bien évident qu’il faut prendre le classement du jour et non celui du premier janvier !