Depuis l’US Open 1985, un rideau de fer semble s’être abattu sur la planète tennis. Ivan Lendl est en effet le maitre incontesté du tennis mondial : en 1986 et 1987, il aligne deux doublés consécutifs Roland-Garros – US Open, assortis à chaque fois d’une victoire au Masters et de la finale à Wimbledon. Quand débute 1988, il est loin de se douter que sa domination tyrannique touche à sa fin. Le Suédois Mats Wilander a en effet décidé que le moment était venu de faire un coup d’état…
Mais qui est exactement cet aspirant putschiste ? Mats Wilander éclate au grand jour à 17 ans lors de sa victoire à Roland-Garros en 1982, tournoi durant lequel il élimine successivement Lendl (n°2), Gerulaitis (n°5), Clerc (n°4) et Vilas (n°3) en finale (1/6 7/6 6/0 6/4) ! La Suède n’a même pas eu le temps de pleurer la retraite de Borg qu’elle lui trouve déjà un digne successeur en ce jeune homme aux cheveux frisés et au caractère bien trempé (au journaliste qui lui demandait s’il était le nouveau Borg il répondit : « Je ne suis pas un Borg n°2, mais Wilander n°1 « ).
Confirmant pleinement son éclosion précoce, Wilander remporte trois autres titres du Grand chelem en trois ans : deux Open d’Australie, en 1983 contre Ivan Lendl sur le score de 6/1 6/4 6/4 (avec, excusez du peu, une victoire 4/6 6/4 6/3 6/4 sur McEnroe en demies alors que le tournoi se joue encore sur gazon) et en 1984 contre le bombardier Kevin Curren (6/7 6/4 7/6 6/2), ainsi que Roland-Garros en 1985 contre Lendl (malmené par le Tchèque lors du premier set de cette finale, Wilander décida de changer complètement de tactique en montant énormément au filet, faisant même plusieurs enchainements service-volée. Cette tactique déboussola totalement Lendl qui finira par perdre 3/6 6/4 6/2 6/2).
En 1986 et 1987, Mats se rendit compte que son jeu ne lui permettait plus de remporter des Grands chelems. Il atteint bien les finales à l’Open d’Australie 1985 (en décembre) et de Roland-Garros et New York en 1987, mais perd à chaque fois sans donner l’impression de pouvoir remporter le titre. C’est que, basé sur un excellent jeu de jambes, sur une grande patience dans l’échange (jusqu’à l’usure de l’adversaire) et sur son intelligence tactique, son jeu ne repose sur aucun grand coup (pas de grand service, pas de grand coup droit, volée correcte mais non exceptionnelle). Très régulier dans les résultats, il semble cependant ne plus faire le poids face à un Lendl robotique qui s’est enfin débarrassé de son costume de « chicken » pour endosser celui du Terminator, mais également face aux jeunes loups aux dents longues comme Becker, Edberg ou encore Cash. De son propre aveu, il se contente d’être un bon Top 3 durant ces années et ne travaille pas assez pour s’améliorer. Durant l’année 1987, Wilander décide pourtant de s’entrainer durement pour se doter d’un service plus efficace et d’un revers à une main slicé afin d’avoir plus de cordes à son arc à l’entame de cette saison 1988.
Les résultats ne se font pas attendre, Wilander remportant en janvier l’Australian Open pour la troisième fois. Dans le nouveau stade de Flinders Park (le site de Kooyong avait été abandonné car jugé trop vétuste), Mats aligne l’un après l’autre le double tenant du titre Edberg en demies (6/0 6/7 6/3 3/6 6/1) puis le finaliste 1987 et chouchou du public Pat Cash en cinq sets (6/3 6/7 3/6 6/1 8/6). Il confirme ces bonnes dispositions en remportant ensuite le tournoi de Key Biscayne, battant en finale Jimmy Connors (6/4 4/6 6/4 6/4).
Malgré ce bon début de saison, le grand favori à l’aube de Roland-Garros demeure le double tenant Ivan Lendl. Mats n’a en effet disputé que deux tournois de préparation, Rome et Monte-Carlo, disparaissant à chaque fois sans gloire au troisième tour. Toutefois, malgré une chaude alerte en seizièmes face au gros serveur Zivojinovic – il est mené 2 sets à 1 – Wilander arrive assez tranquillement en demi-finales de Roland-Garros, où il doit affronter la nouvelle coqueluche du public, un fantasque Américain du nom d’Andre Agassi. Mais la grande surprise est l’élimination en quarts de finale d’Ivan Lendl par un autre Suédois, Jonas Svensson, sur le score sans appel de 7/6 7/5 6/2 ! La voie est libre pour Mats, qui élimine d’abord Agassi à l’expérience en cinq sets disputés (4/6 6/2 7/5 5/7 6/0) avant d’écraser Henri Leconte (7/5 6/2 6/1) lors d’une finale dont on retiendra plus le discours raté du finaliste que l’intensité.
Avec les deux premières levées majeures en poche, certains se prennent même à envisager un éventuel Grand chelem de la part du Suédois, mais Miloslav Mecir ramène tout le monde sur terre en éliminant Wilander en quarts de Wimbledon sur le score sans appel de 6/3 6/1 6/3. Tout compte fait, Mats avait raison : il n’est pas un Borg n°2, en tout cas pas sur gazon.
Lors de l’été américain, Wilander remporte Cincinnati face à Edberg (3/6 7/6 7/6) et aborde l’US Open avec confiance. Aidé par un tableau incroyablement favorable (pas un Top 20 rencontré en chemin !), il arrive en finale pour affronter l’ogre en personne, le triple tenant du titre Ivan Lendl, l’enjeu n’étant rien de moins que la place de numéro 1 mondial ! Défait lors de leurs six derniers faces-à-faces, Wilander réalise ce jour-là un des meilleurs matchs de sa carrière, alliant constance, patience et agressivité au filet lors d’une rencontre pleine d’intensité qui se concluera 6/4 4/6 6/3 5/7 6/4 après 4h54 minutes de jeu ! Mats venait enfin d’escalader son Everest et d’atteindre cette place de n°1 mondial convoitée de tous. Ses première paroles à ce propos furent : « C’est une sensation extraordinaire et je sais que j’aurai un peu plus de pression. Mais être n°1 me donnera aussi plus de confiance. Cela ne fera pas une grande différence pour moi. J’ai toujours été proche de cette place. »
Malheureusement pour lui, s’il avait bien planifié l’ascension au sommet, il n’avait apparemment pas prévu la suite. L’ivresse des sommets est extrêmement redoutable et a souvent déséquilibré ceux qui y étaient parvenus. Comme Icare, Wilander se sera brûlé les ailes et la suite de sa carrière ne sera dès lors qu’une chute continue vers les tréfonds.
Bonus: vieil entretien de Wilander (2002) durant lequel il aborde aussi sa carrière et cette fameuse année 1988.
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Moi je rejoins assez l’analyse de Chris sur la baisse de niveau de FED et Nadal, je croyais vraiment au vu de sa super fin de saison 2010 et de sa victoire au Masters, que FED allait repartir de l’avant, mais l’effet Annacone est termine, et surtout, il ne semble pas en forme physiquement, il est tout mou et tout lent.
C’est vrai que c’est incroyable. Les deux dernières défaites de Djokovic lui ont tout de même été infligée par Federer. Masters 2010, il tape le top 8 mondial, 2011 il remporte… Doha.
Il passe quatrieme à la TRWC de la semaine prochaine?
Et Berdych qui devient une épine dans le pied de Federer alors que c’est un joueur qu’il dominait sans problèmes. Comme Tsonga. Franchement j’espère toujours un miracle à NY mais ça me semble impossible vu son niveau de jeu à deux semaines du dernier GC de la saison.
Tu as raison Sylvie et c’est cela qui me gonfle le plus. Perdre contre Nadal et Djoko, voire Murray ok, mais perdre régulièrement contre Tsonga et Berdych, 2 bons bourrins au jeu stéréotype, faut pas déconner non plus.
Et je te rejoins aussi sur e fait qu’il ferait mieux de la fermer et de faire un peu profil bas…
Le pire c’est qu’il va encore nous dire qu’il est content de son niveau de jeu…
Contre Tsonga à la limite on peut considérer que Jo a bien joué et que Fed vieillit mais là, c’était catastrophique à tous points de vue. Il a donné le premier set sur un nombre de fautes incalculables et il a gaspillé des occasions dans le deuxième avec des fautes récurrentes et grossières indignes de son niveau. Berdych, lui, a fait son job.
Eh bien !
Salut à tous pour commencer. Vraiment pas le temps de passer ces derniers temps, et comme de toute façon j’ai presque rien vu des matchs depuis Montréal…
En tout cas un super article Robert, comme d’habitude un vrai plaisir de lire tes fresques historiques ! Je n’ai pas encore regardé les liens mais je n’y manquerai pas, surtout quand j’apprends que le Mats s’est tourné vers le tard vers le jeu d’attaque quand j’ai toujours pensé qu’il n’était qu’un affreux limeur. J’ai quand même l’impression que parmi les grands champions de l’ère Open, Wilander est le moins connu ; en tout cas pour les 25-30 ans. Autant même Edberg et Becker ça parle en général (sans même évoquer Big Mac, Borg, ou plus proche de nous Agassi et Sampras), mais alors Wilander… Et pourtant niveau palmarès il se pose là. Mais alors question charisme, oula ! Alors tu n’en parles pas dans ton article Robert, peut-être que je surinterprète, mais au-delà de ses piètres qualités d’analyste tennistique c’est/était peut-être ça la plus grosse faille dans sa cuirasse. Encore une fois, une simple impression.
A propos du match de Fed de ce soir (que j’ai pu voir, enfin, même s’il a perdu), il ne faudrait quand même pas enlever ses mérites à l’horrible Berdych qui a particulièrement bien retourné (Fed n’a gagné que 24% des points sur seconde balle), avec beaucoup de retours gagnants à la clé. Et il a aussi très bien servi, en particulier au 1er set. Fed n’a pas mal servi non plus au 2ème set, mais la différence s’est vraiment faite au retour : Roger ne s’est pas procuré une seule balle de break ! Alors que le Tchèque en a eu pratiquement à tous les jeux de service adverse jusqu’à la moitié de la deuxième manche.
Bon, Fed a aussi fait pas mal d’erreurs très connes mais même sans ça pas sûr qu’il aurait gagné. Sur une surface aussi rapide ça se joue avant tout sur deux coups : service et retour…
Bref je m’inquiète pas outre mesure, sa tournée US est tout sauf brillante jusque-là, mais à l’USO il aura droit à 2 ou 3 tours de chauffe avant de devoir se cogner les Berdych & co ; ça va aller.
Nadal par contre c’est vraiment moins folichon. Sa défaite à Montréal a juste été un truc énorme selon moi : il mène 6/1 3/1, puis à nouveau le break au 3ème set, et il arrive quand même à perdre !! Face à Dodig (qui ??) !! Là contre Fish je suis moins surpris vu l’été que nous sort l’Américain, même si 3 et 4 c’est assez sec. Il va arriver à NY avec 0 de confiance, pas l’idéal pour conserver son titre… Je ne serai pas surpris qu’il sorte avant les demis, mais attendons le tableau…
Et pendant ce temps-là, le petit Serbe engrange et engrange. C’est comme s’il se vengeait d’un coup d’un seul de toutes les humiliations subies ces 3 dernières saisons. Du coup j’en arrive à être content pour lui.
Bonsoir à tous et merci à Robert pour cet article fort intéressant que j’aurais même souhaité plus étoffé :-).
Concernant la défaite de Federer aujourd’hui, ce qui m’inquiète le plus c’est la lenteur du Suisse, il avait vraiment l’air crevé. Pic de forme prévu à l’US Open ou vraie lassitude ? Il faut dire qu’en face le Tomas envoyait des missiles des deux côtés, mais les fautes en coup droit penalty c’est pas vraiment rassurant et il ne peut en vouloir qu’à lui-même.
Nadal et Federer sortis une nouvelle fois à la suite l’un de l’autre, Murray pas franchement flamboyant lors de son match contre Simon, je sens bien une nouvelle finale Djoko-Fish. Qui l’eût cru il y a encore deux semaines ?
(si ça se trouve Gaël va nous sortir le Djoko cette nuit, et ça ne fera rire personne…)
A chaque fois que Nadal perd de façon prématurée, Fed n’en profite pas pour combler son retard et sort à sa suite. Cette année 2011 est vraiment celle du déclin (relatif évidemment). Un seul titre à Doha et des défaites décevantes à la pelle. Je pense que Fed peut encore gagner quelques gros titres mais ils vont se faire rares et il va falloir se coltiner ce genre de défaites de façon régulière en espérant l’exploit. Une autre époque commence.
D’ailleurs en 2012, il va cibler ses tournois et, je pense, renoncer à jouer le classement.
Nadal et Federer dehors ? Rude soirée !
Fish je ne m’y attendais pas tellement, je pensais que l’américain serait touché par une fatigue bien méritée, et d’après ce que je lis c’est au contraire Rafa qui a accusé le coup. Bon, à voir quand même à Flushing, je ne me fais pas trop de soucis pour lui…
Federer m’inquiète un peu… Enfin son été 2008 était minable (Karlovic !!) et il a fait un US Open de feu, alors… Pour peu que le tirage soit favorable… J’entends par là une demi contre Nadal !
Nouveau rédacteur sur L’Equipe.fr, Bertrand Lagacherie :
« Pour faire simple, durant ce premier set Berdych a tutoyé la perfection (6-2). Sous le choc d’une telle démonstration, le public de Cincinnati attendait de voir si le Suisse allait réagir. Par la grâce de son service, le numéro trois mondial restait dans la partie mais ne semblait pas vraiment faire acte de révolte. Décidément pas le genre de la maison Federer. »
Berdych a vraiment été si bon ? Le cliché du Federer qui ne se bat pas me fait toujours hurler de rire…
« Federer a fait une pause, s’est entraîné dur mais cet immense champion ne donne toujours pas l’impression de pouvoir se faire mal sur un court. »
Bertrand Lagacherie, je ne vous apprécie guère.
Oui, j’ai lu. C’est toujours pareil, Fed s’en fout et Nadal se bat. Pourtant, Il s’est arraché pour sauver des balles de break, il a recollé deux fois au tie-break…
J’a vu un Fed mauvais, imprécis, brouillon mais pas un mec qui s’en foutait ou ne se battait pas .C’est juste que Nadal lorsqu’il est dominé, il se contente de remettre et se prend des coups gagnants en hurlant vamos à chaque fois que lui en met un. Alors que Fed a le visage fermé et tente des trucs impossibles qui donnent des fautes grossières.
Le rendu visuel est très différent mais dire que Federer ne se bat pas sur un court c’est grotesque et très cliché.
Et il a 30 ans, il faudrait aussi arrêter de penser qu’il a les clés de tous les matchs et perd juste par dilettantisme.
Il est à la merci de plus en plus de joueurs désormais, surtout vu son niveau actuel.
Certains ne comprennent pas que ce n’est pas parce qu’il n’éructe pas à chaque frappe ou ne se tape pas virilement la poitrine après chaque point gagné qu’il n’a pas la niaque.
Le mec est spécialiste rugby, laisse tomber.
http://twitter.com/#!/BertyLagacherie
Franchement, où est-ce qu’ils trouvent leurs rédacteurs ? C’est si difficile à trouver, des types qui connaissent ce sport, l’aiment et sont capables d’en tirer des analyses sans user des stéréotypes ?
J’imagine que le lecteur lambda préfère le stéréotype que l’analyse fine. Et l’Equipe ratisse large.
Et Monfils qui breake Djokovic d’entrée ! 2-1 service à suivre.
Quand il peut finir le point en deux coups de raquette il est excellent le français. C’est lorsque l’échange s’installe qu’il est en difficulté : il balance des balles molles en milieu de court, Djoko s’énerve et lui colle un caramel.
Il retourne bien le Gaël (ça change de Doudou ^^).
3-2 service à suivre.
Monfils s’est pris un cache-caméra dans le pied, mais remporte tout de même son jeu de service (après avoir sauvé moult balles de break). 4-2
Et Monfils tient toujours malgré deux double-fautes dans ce jeu de service : 5-3 !
Premier set pour Gaël en prenant le service de Djoko (qui le lui a gentiment offert avec deux fautes directes à 40A). 6-3 !
Ah je vois que je ne suis pas le seul à m’infliger le match !
Le pire c’est que, et je sais que personne ne me croira, Monfils est en train de faire un très bon match !! Appliqué, des intentions offensives, il se paie même le luxe de varier (quelques slices et services-volées)… C’est à ni rien comprendre.
Quant à Djoko, il est plutôt solide comme toujours mais manque clairement de punch. Il a l’air fatigué.
Ce tournoi de Cincinnati 2011 est décidément ensorcelé.
il avait déjà fait un bon match contre khol avec de bonnes montées, des attaques et tutti
Ben pour le moment c’est plutôt sympa à regarder mine de rien (enfin sauf les longs rallyes de pousse-baballe ^^). En plus il a de bons réflexes à la volée le Monfils (même si sa technique est affreuse…).
2-1
Mais oui, il a fait quelques très bonnes volées. Qu’est-ce qui lui prend ??? Purée, j’ose pas imaginer l’interview s’il vient à gagner…
Et le caméraman qui s’est fait plaisir dans le stade au changement de côté, haha très sympa.
Et break Lamonf mais que de fautes de la part de Novak
je suis allée un peu vite en besogne…
Tu as de l’avance sur moi hamtaro !
lol dans ma tête peut être mais tu as raison quand l’échange s’installe Novak l’emporte, il doit monter comme contre Khol
Break Djoko, 3-2. Pas assez de premières pour Monfils dans ce jeu, et une double-faute. Djoko n’est quand même pas serein sur son service, il peut revenir.
ce fut dur mais il t’a écouté
C’est Monfils ^^.
ta bataille
Mouarf !
J’enlève tout ce que j’ai dit, le match devient vraiment top. Deux balles de débreak vendangées par notre Monf nationale mais le jeu est pas terminé !
Et qu’on m’explique ce que Sampras fout dans le corps de Gaël ; nan mais franchement c’est quoi ces volées ??
Double-faute de Nole qui offre une balle de break à Monfils, énorme échange où Gaël est trop attentif, deuce. Puis point magnifique conclut au filet par le Français, ace de Djoko sur seconde balle, gros échange remporté par le Serbe, puis faute en coup droit de ce dernier, deuce. Faute en revers de Djoko, puis faute en coup droit et débreak Gaël ! 14 minutes pour ce jeu de service !
Et 4-3 Monfils !
mais hallucinant, que fait Gaël au filet 3 fois dans le jeu ???
(je prends en cours de route) purée il est en train de sortir un de ces matches où Gaël Monfils joue comme Gaël Monfils doit jouer ou quoi ?
le commentateur : « Gael Monfils plays an inspired tennis »
ça lui arrive une fois l’an et là ça fait deux matches, ce garçon est potentiellement un bon joueur de tennis
Jeu blanc de Nole, 4 partout. Gaël est inspiré par moments, et par moments pas du tout ^^.
Et Gaël sauve une BB sur un service vollée… oui….
il a failli monter sur 2ème pour sauver la BB N°2
Heureusement il se fait breaker sur une magnifique double faute. Nole servant alors pour le set.
Tout rentre donc dans l’ordre.
Arf, Gaël breaké sur une double faute, dommage. Djoko va servir pour le set.
Pas grave un troisième set allez tu restes focus, pas de monfilssade
Je crains que Djoko ne déroule dans ce troisième set. Enfin, à cœur de Kenyan rien d’impossible !
Mais il ne craque pas le Novak et pourtant ça cognait fort!!! break
Très mauvais choix de Monfils sur la balle de break. Il faut qu’il tente plus, parce qu’à ce niveau-là il se fait manger.
Monfils a l’air de se sentir mal…
bon ça va tourner à la démonstration tu
t’es bien battu Gaël tu es sur la bonne voie
bonne nuit à tous
Bon, Monfils vient de gagner son jeu de service après avoir enchaîné presque exclusivement des services-volées. Il ne peut presque plus courir, mais il est toujours en vie. 2-1 Djoko, service à suivre.
il doit aussi monter sur les jeux de Novak et surtout ne plus tenter l’amortie…
Tout à fait.
Monfils tient, 3-2 Djoko.
4-2 Djoko, jeu blanc. Gaël s’invective.
Et jeu blanc Monfils. Il est toujours là !
Victoire de Djoko, 6-3 dans le dernier set. C’était… surréaliste. Monfils est monté 33 fois au filet !
Vous êtes un peu dur avec Federer, dans les GC il n’a rien à se reprocher car il y a toujours bien joué cette année pour l’instant.
À l’AO il tombe sur Djoko normal, après Nadal sur TB et un Tsonga en feu (Fed a me avoué qu’il était proche de son top)
On verra à l’USO, je pense qu’il jouera mieux que Nadal.