Nimy, quelque part du côté de la sortie 23 de l’autoroute Bruxelles-Paris, un peu au sud de Mons. Nous sommes en région wallonne. Les routes sont rappées d’usure dès qu’on sort des voies nationales. L’académie locale de musique n’est jamais loin du bar du coin, qui n’est jamais loin de la mutuelle locale, du zoning en réfection, des colliers de maisons grises qui font village. On vote socialiste. On travaille au noir. On paie sa bière, puis celle de l’autre. On n’a rien contre les Flamands et d’ailleurs on ne parle pas leur langue.
Et à Nimy, quelques centaines de mètres après la bretelle d’autoroute, il y a un club de tennis. Le TC Nimy a sa légende. Les joueurs de la région prétendent que la porte d’entrée du club ne s’ouvre qu’avec le clou planqué au-dessous du paillasson d’entrée. Le TC Nimy devait devenir le complément hennuyer du centre AFT de Mons, avant que les instances du tennis francophone ne décident de s’en désinvestir. La buvette sent la cigarette froide. Le Quick des terrains intérieurs ressemble au Dresde des lendemains de bombardement. Le toit perce. Les surfaces gèlent durant l’hiver et les piliers de soutien du hangar évoquent les heures glorieuses de la révolution nord-coréenne. Le TC Nimy, de l’avis de son président, est le club le plus pourri de la région, qui en compte pourtant quelques-uns. Mais voilà, Fred – c’est le président, Fred – est ambitieux, et cela fait deux ans maintenant qu’il veut rénover le club, reconstruire la buvette et doter le hangar d’un revêtement décent. Il a discuté avec le bourgmestre. Raclé les fonds de tiroir des commerçants locaux. Et décidé il y a deux ans d’organiser au TC Nimy un tournoi de ce qu’on appelle le Belgian Circuit, à savoir la catégorie d’élite des tournois nationaux en Belgique.
Cette année, c’est Byzance. Fred connait de loin Christophe Rochus et l’a convaincu – « en sachant se montrer persuasif », dixit Christophe – de participer au tournoi. Les coachs de la région ont rameuté le petit monde local du tennis. On a adossé une tente blanc pluie à la buvette, qu’on a baptisé restaurant pour l’occasion. Soixante joueurs se sont inscrits dans le tableau Messieurs I, du Hainaut, de Bruxelles, de Flandre ; des jeunes qui se testent, des coachs, les coureurs de cacheton, des joueurs solides et limités. Il y a François, qui a perdu cinq fois au tie-break le gain d’un point ATP. Il y a Maxime, qui me dit hier encore qu’un ancien champion de Belgique lui avait avoué qu’il « avait une belle main ». Il y a Sophie, la juge-arbitre, qui rappelle à qui veut l’entendre que « Christophe a refusé d’avoir un coin à lui durant le tournoi, et qu’il préfère rester dans le club-house comme tout le monde » – c’est un gars simple, quoi. Il y a Dennis, trop fort pour la Belgique et trop faible pour le reste du monde. Il y a Maxim, Arthur, Damien, Antoine et tant d’autres, à qui leurs coachs assis à côté d’eux leur répètent depuis deux ans qu’ils ont leur potentiel pour être pros, et qui deviendront plus tard professeurs de tennis.
Et puis il y a moi. Cela fait dix-neuf ans maintenant que je cours les tournois du printemps à septembre, et huit ans cette année que je joue ce qu’on appelle « la grille », à savoir le système de répartition de points définissant le haut des classements belges. J’ai longtemps joué la peur au ventre. J’avais commencé à jouer en compétition un peu après les autres joueurs de mon âge, et j’en avais gardé des années durant un léger complexe d’infériorité ainsi que la volonté scolaire de bien faire, de me battre, de ne pas perdre. Ne pas faire la faute, ne pas délier le bras, attendre la défaite adverse. Je ne l’avouais à personne, mais je ne supportais pas ces jours de tournoi, où la nausée me venait presque à l’idée d’être ridicule, dépassé, grotesque devant mon adversaire souvent plus rapide, mieux habillé, plus sûr de lui. Mais je gagnais des matchs néanmoins. J’étais calme, j’avais l’œil rapide et je me cramponnais tant à mes peurs que la rage qu’elles me permettaient de tenir mes rencontres au-delà de l’épuisement physique et mental. Je suis devenu adulte. La peur n’a jamais disparu et les kilos commencent à empeser mon jeu. Mais je joue mieux. Je sens que le regard des autres sur moi a changé. J’ai aujourd’hui un élégant jeu de contreur, lent mais souple. Les gens aiment regarder mon revers, un joli revers à deux mains, coulé, varié, précis. Et les buvettes des tournois m’apprécient parce que je ressemble aux gens qui les composent : un peu trop lourd, un peu trop vieux, peu habillé – regarder Pitseys jouer permet au bras cassé de se dire qu’il suffit d’un peu de chance pour avoir un joli jeu de poche.
Tout ça pour dire que je n’ai jamais rêvé d’être un vrai joueur de tennis, ni même un joueur qui ressemble à un vrai joueur : fin et dur, tenue floquée, coup droit d’apparat. J’ai battu trois fois Becker contre le mur de mon garage, en finale de Wimbledon. Mais sur le terrain, le rêve c’est pour les autres.
C’est pourtant moi que le tirage au sort avait désigné dans le tableau de qualifications pour jouer contre Christophe Rochus en premier tour de tableau final. C’est moi. Cette fois c’est moi, pas le prof de Mons, le jeune con qui revient de chez Mouratoglou ou le coach à bourgeoises de l’Est de Bruxelles. C’est ma partie. J’ai marché hier comme un mort de faim sur mon adversaire de qualifs. J’ai deux raquettes, un sac en plastique, je porte encore le short et le polo blanc, et c’est moi, la vieille bique, qui vais avoir l’honneur de me faire déchiqueter dans quelques minutes par l’invité de la semaine. Les gosses courent dans le club-house, et trois adolescentes braquent un regard énamouré devant « Christophe », qui se tient légèrement en retrait en fond de salle. Julien, qui est censé rencontrer Rochus au tour prochain, me souhaite rapidement bonne chance. Sophie me présente à mon adversaire, qui ne prend pas la peine de réprimer un sourire surpris à la vue de mon sac en plastique Carrefour abritant mes deux raquettes et la bouteille de Spa que j’ai remplie dans les vestiaires. Nous entrons dans le hangar.
La rencontre commence. Elle durera onze minutes exactement. Le temps de l’échauffement, où le grand con que je suis se dit forcément qu’à ce rythme, le gars d’en face doit tout de même être jouable. Car c’est vrai qu’il n’est pas grand, Christophe Rochus. C’est vrai qu’il est indolent, absent de lui-même, presque gêné de devoir vivre éveillé. Pas vraiment sympathique mais presque touchant en Bartleby du tennis exsudant son « je préfère ne pas… » à longueur de coups ; je préfèrerais ne pas courir ; ne pas suer ; ne pas être là ; ne pas me faire chier à répondre à ces branleurs, à ces faux-culs, à ces abrutis qui me demandent si je me sens bien dans leur hangar ; ne pas parler, ne pas me lever, ne pas devoir sourire ; ne rien faire ; disparaitre ; me faire de la thune et disparaitre. Il joue doucement, et rêve peut-être de mers brumeuses et de soleils silencieux. Je me sens presque bien. Je voudrais que ça dure.
Et le premier jeu, disputé, que je faillis prendre, que je dois prendre d’ailleurs. Je sais que le match sera difficile pour moi, car je souffre d’une ampoule depuis le match d’hier. Le revers, mon coup fort, sera en panne. J’envoie ce que je peux au service et manque de m’ouvrir la main au retour. Je sens qu’il y a un infime espace pour tenir ce service, et peut-être celui d’après. Grappiller quelques jeux. Ne pas être ridicule. Le coup ne passera pas loin, quelques centimètres sur une attaque de coup droit ; mais deux retours gagnants plus tard, c’est Christophe qui prend le jeu. Les quarante minutes suivantes me permirent alors de comprendre ce qu’est un vrai joueur de tennis.
Que dire ? Christophe n’a pas perdu un kilo depuis son retrait des terrains. Il court vite, est impeccable dans sa technique de course, prend la balle juste après le rebond. Pas de coup neutre, pas d’attente. Je remets la balle, il la termine. Je l’attaque, il me dépasse. Je slice, il monte. Je joue au centre, il me déporte. Je joue croisé, il me déporte davantage. Je tente l’amortie : ben, il contre-amortit, forcément – ne JAMAIS amortir sur un Rochus. Je le lobe, il me tweene. Je le re-lobe, il me fait avaler la balle. Christophe Rochus n’est pas un joueur puissant, il doit donc être un joueur rapide. Il joue sur l’étourdissement constant, le tricotage agressif. Le phasme se fait colibri, le poux devient puce. Et les jeux se succèdent. Mon T-shirt peut abreuver l’Afrique entière. J’essaie de me cramponner à mon service de gaucher, slicé extérieur côté avantage, une saloperie fuyante que même les meilleurs finissent par vomir. Verdict, quatre retours gagnants d’affilée, et ma raquette gémissant de désespoir.
Il en va sans doute de ce genre de match comme d’un deuil à construire à l’annonce d’une maladie grave. On y croit au début. Puis on se révolte, on se met en colère: ce revers qui ne va pas, ces doubles fautes qu’on ne fait (forcément) jamais d’habitude, fichue ampoule, mauvaise tension, surface de merde. La peur de partir ridicule vient ensuite. Je me vois faire semblant de penser à un plan de rechange. Je serre le poing pour la forme, tout en esquivant le regard du public. Et, je vous l’avoue, je pense un peu à vous, en me disant que j’aurais bien voulu ne fût-ce que sortir un coup droit ulysséen en l’honneur de la formidable bande de tarés que vous formez tous. Et puis le sourire vient, le deuil est fait. C’est à ce moment là que tombe presque naturellement mon seul jeu du match : trois coups gagnants, dont une jolie amortie bloquée. Le corps se relâche. Je profite des derniers instants. Je me surprends à le regarder jouer, le petit bonhomme d’en face, son visage sérieux et triste, sa moue ironique, sa pure merveille de revers.
6/0, 6/1, cinquante minutes. La leçon, quoi. Une charge atomique de tennis dans les dents. Coup de pot, Christophe est dans un de ses bons jours. Et moi, il me fait plutôt marrer avec son tempérament d’Asperger. On boit des bières. Et Christophe parle, fidèle à sa réputation… Il parle de lui, bien sûr, et beaucoup : des quelques tournois qu’il jouera encore cette année, des projets qu’il a dans le golf, de la difficulté de coacher la nouvelle génération de joueurs belges, extrêmement privilégiés financièrement et peu volontaires. Et parlant de lui, du circuit dans lequel il a passé dix ans de sa vie. Où on apprend que le circuit tel qu’il l’a laissé ne laisse selon lui plus assez de place au jeu lui-même, à la création de trajectoires et de filières tactiques créatives. Qu’il y a peu de choses plus emmerdantes pour un joueur que de jouer Berdych, Soderling ou la nuée de leurs clones. Qu’il échangerait dix Ukrainiens contre un Corretja. Que la pauvreté technique du jeu au top est, selon lui, heureusement masquée par la présence de deux joueurs touchés par les dieux, à savoir Federer et Murray. Qu’à ce titre, le fait que Gilles Simon soit incapable d’attaquer une balle mi-court n’en fait pas moins un des jeux les plus intéressants du circuit. Que vu l’inflation du volume physique des joueurs actuels, la seule manière efficace de lutter contre le dopage sur le circuit serait d’intensifier les contrôles au niveau junior, car c’est à cet âge, vers 14 ou 15 ans parfois, que des gosses, souvent inconscients de ce qui leur est administré, commencent à se faire « charger » par leurs parents ou coachs ; que l’argument selon lequel tel ou tel joueur – suivez mon regard, amis de la corrida – serait « naturellement » puissant physiquement à 17 ou 18 ans est non pertinent à cet égard ; qu’il ne lui revient pas de reprocher à ce type de joueur – suivez mon regard, amis de la paella – de maximiser ces gains professionnels mais qu’il ne plaindra pas s’il venait à faire un infarctus à 40 ans ; que si les pratiques de dopage sont plus massives auprès de certains cultures tennistiques – suivez mon regard, amis de la vodka et du tango – elles sont néanmoins généralisées au sein du top – suivez mon regard, amis de l’emmenthal. Et que, au passage, Tim Henman serait probablement champion de golf professionnel s’il se tirait les doigts de sa vie familiale. Christophe parle, longuement, de la manière de ceux qui ne parlent pas souvent, qui ne parlent que d’eux et qui préfèrent être compris qu’appréciés. Il n’impose pas son point de vue et se fiche du tien. Il est heureux qu’on le prenne comme il est, une tête de lard. Et puis il te serre la main, au milieu d’une de ses phrases, en te disant qu’il s’en va. Il est pourtant de très bonne humeur. Car il lui plait de repartir solitaire.
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Finalement si tout le monde se dope, c’est vraiment le meilleur qui gagne!!!
Mais ça conforte ce que je pensais, le côté l’île du dr Moreau de Manacor. On lui a volé son adolescence à ce petit. Contrairement à certains autres, avec nadal j’ai pas l’impression qu’il y a eu un choix.
C’est ce que je veux dire quand j’écris que Toni me fait flipper. C’est le dr Frankenstein !
« Finalement si tout le monde se dope, c’est vraiment le meilleur qui gagne!!! »
Non et ce pour quatre raisons:
1) Il y en a qui sont mieux dopés que d’autres parce qu’ils ont accès aux meilleurs produits.
2) Il y en a qui peuvent plus abuser du dopage que d’autres car ils ont beaucoup moindre à craindre du fait de leur statut ou de l’importance de leur fédération.
3)Le dopage permet la reproduction de performances physiques « impossibles » qui permettent la reproduction de grandes performances techniques et tactiques, lesquelles conférant d’excellents résultats. Ceci est capital dans TOUS les sports.
Tu baisses le curseur sur l’intensité physique et la reproduction de l’expression de celle-ci et les résultats en pâtissent simultanément.
Ces trois raisons additionnées démontrent toute la complexité du dopage.
C’est aussi ma position. L’argument selon lequel la libéralisation du dopage mettrait l’ensemble des sportifs sur le même pied d’égalité est aussi pernicieux que de croire que la libre concurrence favorise sur le long terme l’égalité des concurrents.
Oui, tout le monde n’est pas égal devant le dopage et notamment au vu les tarifs pratiqués comme le montre l’exemple de ce que le bon Dr Fuentès facturait à ses clients..
Deux tie break et un set partout entre Lopez et Isner : 8 balles de break contre l’Americain, toutes sauvées… Qu’il gagne au moins le tournoi, ça atténuera son absence à Monte Carlo.
Un excellent article John, avec un style très agréable : pas de longues expressions ampoulées mais des phrases courtes et sèches qui s’enchaînent à merveille. Un pur régal de bon matin ! Je ne suis pas loin de penser que c’est effectivement le meilleur article qui ait été publié sous ses latitudes, avec peut-être quelques-uns du sieur Karim.
Ce genre de performance nous rappelle chaque jour à quel point ce site est exceptionnel. Longue vie à 15-lovetennis !
Oh. Merci David. Et longue vie à 15-love !
J’avais gardé la lecture de l’article pour ce dimanche matin glacial. Je ne suis pas déçu, bien au contraire : il n’y a rien à jeter, John, tant au niveau du contenu que du style, tout en retenue. Chapeau bas, c’est un des meilleurs papiers du site, à n’en point douter. Il y a tant d’allusions au petit monde du tennis, tant de choses vraies et dures. Quand tu parles de ces coaches qui répètent à leurs joueurs qu’ils ont le talent pour devenir pros et…qu’ils finiront profs de tennis en club, c’est terriblement juste.
Merci John.
Et je t’assure que je n’ai pas tout mis. Je crois qu’il y a moyen de faire un article entier sur la conversation entendue un jour entre un coach du Brabant wallon et la maman d’un jeune joueur, où le premier tentait de convaincre la seconde de faire passer sonb rejeton de 2h à 6h par semaine…On se serait cru dans l’émission « Strip-tease ».
Au fait John, as tu réussi à faire des points gagnants dans ce match ? Sais tu combien tu as marqué de points d’ailleurs ? et comment ?
Superbe texte, John. On s’y croirait. Merci.
J’ai vu hier soir un peu du match entre Isner et Lopez, la fin du premier set. Lopez jouait alors mieux qu’Isner mais le niveau n’était pas terrible de part et d’autre. Isner ne joue pas bien, très en deça de son niveau du week end dernier. Le voilà en finale mais je m’attends à ce que ce soit Monaco qui gagne car Isner n’a joué aucun bon match de la semaine et Monaco est en pleine bourre, par ailleurs 16ème mondial, presque son meilleur classement. Isner l’a battu à IW mais cela va être l’inverse à Houston je pense..
C’est très très mal filmé par ailleurs: la caméra a l’air d’être quinze mètres au dessus du court. Enfin, Isner ne finale, et me voilà 2ème ex aecquo à la CC contest, et s’il gagne, je rejoins Nath..Toujours cela de pris..mais je regrette beaucoup qu’il ne soit pas resté à Monte Carlo. Il n’y a pas grand chose dans le tableau qui soit appétissant..Des absents importants: Isner, Del Po, Monfils, Federer..
Nadal est en finale sans coup férir et le seuil intérêt du tournoi est de savoir qui gagnera entre lui et le Djoker si ce dernier parvient en finale ce qui sera à priori nettement plus compliqué pour lui..
Si Nadal ne conserve pas son titre, toute la saison sur terre va être chamboulée..J’ai lu qu’il n’a repris l’entraînement qu’en début de semaine.
Sinon, papy Ljubi vient de terminer piteusement sa très belle carrière avec un défaite au premier tour contre Dodig: 6-0 6-3…Je l’aimais bien papy Ljubi..
Cela faisait un petit moment que je n’étais plus passé par ici, mais je dois dire que je n’ai pas perdu la dizaine de minutes que j’ai prise pour lire ce texte (ni les trois quarts d’heure que j’ai passés à lire les commentaires cela dit ).
Incroyable article. Un grand merci John. Au-delà du côté bord de court et des révélations qui l’accompagnent, ton histoire me rappelle mon propre calvaire, le jour où je m’étais retrouvé à affronter un Roumain de 19 ans et 1m 90 qui avait des points ATP et jouait environ -2. Le tout sur terre battue, surface sur laquelle je déteste jouer. C’est une des fois où j’ai le plus eu peur, légitimement, de la balle adverse. L’impression d’avoir à faire à un obus, son rebond était absolument incontrôlable au point qu’il lui suffisait de jouer sur mon revers 2 fois de suite pour faire le point (et encore, 1 fois était assez la plupart du temps). Terrifiant. Avec l’énergie du désespoir j’avais réussi à lui mettre 1 ou 2 enchaînements service-volée, j’avais même réussi à mener 0-40 sur un de ses jeux de service, mais si on fait abstraction de ces deux faits de gloire, inutile de dire que j’étais reparti en vélo !
Je crois que je vois très précisément le type d’expérience que tu décris. Une soirée Chimay/Leffe permet d’habitude d’effacer le traumatisme.
Un grand merci John ! Ton article est un véritable régal tant sur le fond que sur la forme. Au fil du texte, l’écriture s’efface petit à petit pour finalement se fondre avec l’essence même du récit…
Une véritable pépite.
J’ai en revanche eu froid dans le dos quand Rochus aborde la question du dopage dans le sport de haut niveau avec cette image effrayante d’ados élevés en batterie et nourris aux OGM faisant pisser fluo…
Brrrrrr, flippant.
J’imagine assez facilement le niveau pratiqué de ton côté vu que mon beau-frère fut classé entre 0 et -2/6 à 16/17 ans. Il a d’ailleurs joué contre Cilic chez les catégories jeunes, côtoyé Monfils en stage et connait assez bien Texeira. Pour l’avoir vu joué une ou deux fois, ça envoie du bois. Félicitations donc pour ton classement.
Il faudrait d’ailleurs que je questionne mon beauf sur la question de la présence de produits illicites dans les centres sport-études vu qu’il a fait partie de ce microcosme…
A quoi reconnait-on un article qui fait un tabac ? à tous les posteurs occasionnels qui trouvent enfin le temps de commettre un commentaire sur le site, alors qu’on les croyait perdus dans une odyssée lointaine !
donc je redouble de mercis beaucoup, cher John !
PS : si vous lisez silencieusement et que vous aimez, vous êtes cordialement invités à ne pas rester muets
Bravo John, la qualite de cet article est bien au dela des esperances pourtant colossales qu il avait suscitees.
C est dingue le nombre de personnes avec de varies competences redactionnelles sur ce site.
Bravo egalement pour l avoir ecrit si rapidement…et pour assurer le SAV…l ensemble me fait dire que tu devrais commettre plus souvent, John Pitsey.
PS :desole pour les accents c est l iPad de l australienne
tu n’as pas de clavier français ? rohh t’as pas bien cherché
Hello, le commentaire de MarieJo ci-dessus est parfaitement exact : j’ai beaucoup aimé l’article sur Stich, dont j’ai admiré le jeu d’une pureté rarement atteinte (et qui a battu Becker en finale en 91, juste pour que je puisse lui pardonner d’avoir sorti Edberg jsute avant !)… Et que j’ai eu plaisir à revoir au tournoi des légendes en mai dernier.
Mais là, je ne peux pas juste aimer, il faut que je le manifeste.
Bravo et merci, excellent, John !
(A peu près tout à été dit, sur la possibilité de se frotter aux très haut niveau qui est décidément d’un autre niveau, le dopage, les profs de club qui poussent à tout va, bien d’autres choses… Donc j’ajoute juste mon merci.
Une question tout de même ; c’est qui, ce papi retraité C. Rochus qui a eu la chance et l’honneur de jouer contre notre John ?)
Bonsoir tout le monde !
Je ne peux que me joindre au concert de louanges pour ce fabuleux moment de lecture que nous offre John. Vraiment bravo.
Il n’y a vraiment qu’ici qu’on voit se genre de chose et pour ça, je me sens vraiment privilégié de faire un peu partie d’une communauté d’une telle qualité.
Merci à John et merci à tous ceux qui travaillent pour que ce site continue à nous donner de tels moments.
Rochus a remporté le tournoi:
6-0 6-1 au premier tour, 6-0 6-1 en quart, 6-1 6-0 en demi, 6-4 6-4 en finale: Rochus a écrasé tout le monde!
Je suis vos conseils et sort exceptionnellement de mon silence pour me faire à mon tour le thuriféraire de notre Belge national. Soit dit en passant ce papier me semble un argument de poids pour les partisans de l’annexion de la Wallonie par la France. Enfin ! J’en profite pour donner mon message syndical de l’année. Depuis SV, je lis quasiment tous les articles et toutes les discussions. Jusqu’en 2010 je participais peu parce que je ne connaissais pas grand-chose au tennis. Depuis 2010, je participe peu parce que je suis en prépa. A chaque période ses arguments pour ne pas poster! J’ose espérer que ce temps sera révolu d’ici deux mois et que je pourrais être en mesure d’écrire un papier d’ici la fin de l’année civile (peut-être pendant la trêve hivernale, histoire de ne pas prendre trop de risques. Enfin, vu le niveau des articles, ce sera une prise de risque quoi qu’il arrive ! Quand je relis les rares papiers que j’avais publié sur SV, je me demande comment ils étaient passés…).
Je vais être original, je me joins moi aussi aux acclamations de la cité toute entière. Mon passage favori: la fin de l’intro. « On n’a rien contre les flamands et d’ailleurs on ne parle pas leur langue ». Bravo. J’aime beaucoup l’enchainement ensuite avec le début de l’article en tant que tel. Cependant je trouve que c’est quand même un peu trichette d’avoir à la fois la chance de jouer Rochus ET celle d’être docteur en philo… J’aurais tendance à y voir un complot en vue de se réserver dès maintenant une place 15-love awards 2012 !!
J’ai peu joué au tennis mais l’une des rares années ou j’étais un club, j’ai eu comme prof l’un des membres de l’équipe de coupe Davis du Togo. Il avait été quelque chose comme 900eme mondial et son frère avait joué les JO de Pékin en double je crois. Il nous avait raconté qu’il avait joué un set contre Nadal et s’était bien fait atomisé. Par contre, je me souviens qu’il avait un service de malade et lui avait claqué quelques aces. J’aurais dû lui poser plus de questions à l’époque.
Allez, j’y ai déjà passé trop de temps, je finis là mon propos. Continuez à poster (mention spéciale aux stats d’Antoine) je continue à lire le plus assidument possible !
t’es déjà en prépa toi ? ahhh oui je comprends qu’un retour sur tes vieux articles sur SV fasse de toi petit minot de la bande
je suis contente de voir que tu passes encore nous lire, avec un peu de chance tu seras dispo pour la finale de Wimb… je suis tentée de te refourguer d’ores et déjà la petite synthèse de ce Wimb2012 ! mais je n’irai pas jusque là, on verra si ta session d’examens ne te grille pas trop de neurones !
J’espère cependant ne pas être dispo pour la finale de Wimbledon, ça voudrait dire que je n’aurais décroché que peu (voire pas !) d’admissibilités !
D’autant plus que je ne suis plus trop au courant actuellement. Ah si, parfois je vais sur le site de Federer pour suivre la race depuis l’US Open, ils sont plus au taquet que l’ATP là-bas. J’essaie de lire 15-love régulièrement et j’ai pu voir quelques matches en streaming çà et là mais pas grand-chose d’autre. J’ai toujours une flémingite aigue qui me prend lorsqu’il s’agit de poster (notamment pour G&D. Je sais qu’il n’est toujours pas trop tard mais je laisse filer pour cette année. Trop de calculs.)
Depuis la parution de l’article et la photo de Rochus en une, je lui trouve une ressemblance frappante avec une autre célébrité. Mais j’avais beau me creuser la tête, impossible de faire le rapprochement… Jusqu’à ce soir! Et soudain, ce fut une révélation : Christophe Rochus est le sosie d’Edward Norton (entre autres, génialissime Tyler Durden dans Fight club)…
Ah c’est pas faux ! Je me demandais aussi… 24 heures avant la nuit, down in the valley, american history x… J’adore ce type.
Oui Will, un super acteur bien que je ne connaisse pas tous ses films. Mais les seuls Fight club et American history X suffisent à le classer parmi les plus talentueux de sa génération. Auquel j’ajouterais entre autres le regretté Heath Ledger et Cristian Bale.
Pareil! Bale est excellent.
American history x? Un grand film. Fight club? Une daube.
Tu plaisantes Karim! Fight club est un grand film. Pas parfait certes mais absolument culte. Et un des grands rôles de Brad Pitt au cinéma avec Snatch et Inglorious basterds.
Et puis quelques répliques VF collectors :
- « Question de protocole, qu’est-ce que je te présente : ma b*** ou mon cul?! »
- « c’est à ça que ressemble un mec aujourd’hui?! S’améliorer soi-même, c’est de la masturbation… »
Fight Club, une daube ???? T’as vu le remake Bollywood, sûrement…
Edward Norton est immense, Brad Pitt grandiose et un putain de scénario de dingue.
Snatch, c’est n’importe quoi, totalement pas crédible, et incroyablement bon !!!!!! Un ovni.
Snatch est énorme. Mais fight club est une daube.
Prout.
Je te laisse méditer sur cet argumentaire détaillé, qui, j’en suis sûr, t’aura laissé pantois, voire penaud devant tant d’éloquence.
Snatch, pas vu. Mais fight club est une daube.
Karim + Guillaume, c’est trop pour moi, là… Saucisse, au secours, viens leur expliquer que Fight Club est une tuerie !!!!!
Guillaume, t’as pas vu Snatch ??? T’as loupé quelque chose… Notamment la performance la plus improbable de Brad Pitt (qui n’est pas l’acteur principal du film, suffisamment rare pour être souligné !).
Laisse tomber Arno, tous les goûts sont dans la nature, même les goûts de chiotte !
Fight club est absolument cultissime à toute personne mesurant plus de 1m10… Donc Guillaume est soit l’exception qui confirme la règle, soit lui aussi un habitant de Dagobah, CQFD.
Bon comme je l’avais pressenti après la sortie du tableau de Houston et compte tenu de sa forme du moment, C’était bien Monaco sur qui il fallait miser.
Isner finaliste : cela reste un bon résultat même s’il aurait dû à mon sens jouer MC au lieu de ce 250.
MC qui sera d’ailleurs retransmis toute la semaine sur France 4.
Sans surprise pour moi aussi cette défaite d’Isner qui permet à Nath de demeurer seule en t^te de la CC contest. Je l’ai déjà écrit au vu du match d’hier mais c’était très loin d’être le Big John de Monte Carlo en CD. fatigué. Bon repos et retour à Madrid et Rome..
En attendant, demain, il passe quand même 9ème au classement. Il était 18ème au 1er janvier.
Très bon résultat de Monaco qu’il faut saluer aussi: 2ème tournoi gagné depuis le début de l’année. la saison sur terre arrive. Il va sans doute obtenir de très bons résultats.
Par ailleurs, malgré la fatigue et face à un spécialiste de la surface, en forme qui plus est, il est loin d’être ridicule Big John en ne perdant que 6/2, 3/6, 6/3. S’il avait été plus fringuant, il aurait sans doute pu renverser la vapeur…
Isner était seulement fatigué ?
Parce que je l’ai trouvé très distrait entre les points. Je me suis même demandé s’il n’était pas blessé.
Durant toute la semaine, il a montré qu’il était un peu à la peine. il aurai dû se faire sortir par Lopez si ce dernier avec été plus lucide (une chose qui lui arrive rarement d’ailleurs).
Bonsoir,
Je n’interviens jamais ou peu, mais ce réçit est sublime, je l’ai lis 3 fois entre hier et aujourd’hui, l’intro est juste magnifique, Mille merci John, merci de m’avoir emporté dans ton monde et de me faire vivre cet expérience mythique !
Bravo et bonne continuation dans ce que tu fais
Bonjour,
Juste pour dire que cet article est MAGNIFIQUE et ce site l’est tout autant…
Bravo et merci à vous tous !
(c’est un Vietnamien qui écrit du Vietnam et qui ne s’exprime pas dans sa langue maternelle)
Et 15 love qui se met à l’international ! Bienvenue Nguyen
mais les francophones sont partout ! cool et bienvenue Nguyen viens poster plus souvent !
Lopez aurait été aimable, il aurait battu Isner en demi et m’aurait laissé à égalité avec Antoine… Je pense qu’à partir du moment où l’américain n’a pas remporté le titre à Houston, il a fait un mauvais choix en revenant aux États-Unis et en ne disputant pas Monte Carlo, d’autant qu’il aurait été tête de série numéro 8 et donc exempté de premier tour. Isner qui a d’ailleurs de mauvaises stats en finale, avec trois victoires pour sept défaites (dont une déjà sur terre à Belgrade face à Querrey alors qu’il avait balle de match sur son jeu de service (!)).
Oui, un grand bravo à cet article qui crée un lien entre le monde des amateurs que nous sommes et le monde des professionnels. Confirmations de tous nos pressentiments (dopage) mais aussi observations et analyses(uniformisation du jeu et ennui). Et aussi cet écart fascinant qu’il y a entre les pros et les amateurs. J’ai participé à nombre de tournois où dans les premiers échanges d’échauffement tu te dis que tu ne vois pas réellement pourquoi tu ne prendrais pas un set, voire 2, et pourquoi pas un set au mec en face, juste mieux classé que toi d’un ou deux rangs. Et le matche comment, et inexorablement les balles reviennent plus vite, mieux placées, en tout cas toujours une fois de plus que toi. L’article de John explique tellement bien ce sentiment d’impuissance.
Je trouverais génial que le monde des pros ait connaissance de ce site et qu’ils viennent de temps en temps poster pour commenter, réagir, nous donner de nouveaux éclairages. Un rêve ?
John, tu ne peux pas faire ce lien avec Rochus et puis ensuite les pros ? On ne sait jamais ?
Et vive 15 Love !
Excellent papier, qui me transporte pas mal d’années en arrière.
Le T.C. Nimy, c’était l’autre, l’ennemi, les petits cons prétentieux, coincé entre les champs et cette affreuse route qui conduit à Jurbise.
Affiliés au RTC Jemappes (aucun court couvert, sauf dans une vielle salle omnisports, une buvette, un parking, des trous partout), on se prenait branlée sur branlée aux interclubs face à Nicolas, Gonzague et l’autre grand con dont le nom m’échappe mais qui avait une putain de mobylette de branleur.
Mais bon, après la défaite, on pissait dans un coin de la salle, de préférence pas loin d’un sac adverse, histoire de marquer le coup.
Attends Cochran – t’es flamand ou quoi? Même en Coupe Davis ils n’en sont pas là.
Les bonnes rivalités des Interclubs. J’ai jamais vraiment croché. Au tennis, je n’ai jamais vraiment eu l’esprit d’équipe (de clan). Moi, mes nemesis se trouvaient plustôt dans mon propre club. Et j’appréciait plustôt d’être confronté à d’autres joueurs de temps en temps…
Et tu nous mets l’eau à la bouche là. Un petit papier nous faisant revivre cette rivalité pleine de sueur, de trou et d’urine… serait un parfait complément au chef-d’oeuvre de John.
Tout à fait d’accord avec Mathias, Cochran tu peux pas nous planter juste après les préliminaires, un papier, un papier, un pa-pierrrr!!!!
allez cochran allez !
Putain mais qu’est ce que vous avez tous à nous donner soif avec le tennis belge ? On se croirait dans Dikkenek, c’est excessssssivement énervant. Un article, Cochran, un article !
ok ok, vous l’aurez voulu, vous l’aurez ! J’ai déjà commencé d’ailleurs… Le tennis belge, c’est comme une gaufre de Liège ou un craquelin, au début, on pense qu’on n’arrivera pas au bout et après, on en redemande. Karim, je sais que tu en salives… Un bon craquelin…
Rien ne ressemble plus à Groland dans le monde tennistique que le tennis belge. Cochran, nous t’attendons.
Avec Delépine et Salengro originaires du Nord Pas de Calais il ne pouvait en être autrement
Et le grand frère Olivier qui mène un set à rien face à Verdasco !
Verdasco c’est un pur connard. C’est rare et ça doit être célébré à sa juste valeur.
..mais il a perdu 7-5 au troisième…
Istomin, Tomic sont passés en deux sets.
Une petite question pour John : les allusions « suivez mon regard… » c’est toi qui les met suite à ce qu’il te dit ou il a été très précis dans ses remarques, citant des noms (je n’y crois pas mais j’aimerais que tu me confirmes) ?
ce qui vaut pour les uns vaut pour les autres, visiblement tout le monde est dans le même sac, c’est du moins le sentiment que j’en retire avec ses déclas légèrement voilées…
Oui,moi aussi, j’ai bien compris que la pratique pour lui est généralisée mais en ce qui concerne les précisions sur certaines pratiques, je me demandais s’il était resté dans le flou et que c’est John qui faisait les déductions suite à ses allusions voilées ( adolescence, certaines cultures…) ou si, au contraire, il allait plus loin en citant des noms,notamment ceux du top 10.
Si j’ai bien compris, John a en partie déjà répondu en disant que Rocchus avait parlé très directement de certains joueurs mais qu’il a préféré ne pas citer les noms.
Ok, merci Antoine, je comprends bien sûr que, cette conversation étant informelle, aucun nom ne puisse être cité ici et d’ailleurs, je n’en demande pas, ayant bien compris que, visiblement, tous les joueurs du top au moins, sont concernés mais mon interrogation portait effectivement sur ce point, à savoir Rocchus allait-il jusqu’à citer carrément des noms ou bien se limitait-il à des sous-entendus explicites.
Je confirme Antoine. Christophe Rochus était plus précis que ce que j’ai indiqué dans le texte.
Je n’avais pas vu que tu avais répondu, merci.
Je sais pas quoi dire, John. C’est magnifique ! Du début à la fin. Merci.
Une mention spéciale pour ce que tu relates de ton style de jeu malgré ton toi profond. J’ai apprécié aussi la volonté de bien faire, d’échapper au ridicule, et la peur au ventre qui va avec en compétition. C’est une sensation qui m’est familière depuis toujours, quelque soit l’activité, dès qu’il y a compétition officielle.
Les impressions de Christophe R sur l’uniformisation, l’emphase physique, les pratiques qui vont avec, …: intéressant. Réconfortant aussi de voir à quel point ça rejoint l’opinion de beaucoup sur le site.
Moi aussi j’aime bien voir jouer Gilles Simon, même si c’est plus un plaisir pour le cerveau que pour les tripes.
Ton niveau tennistique au sommet de la deuxième série belge est phénoménal. Ta richesse humaine paraît encore plus profonde. On a l’impression qu’il y en a encore beaucoup derrière. Bravo pour l’aperçu que tu donnes. Tonpapier monte la barre très, très haut et calme gravement mon envie de publier, déjà bien handicapée de base par ma flemme naturelle.
HS : la traduction est mauvaise, mais le sujet ne manque pas d’intérêt, pour une fois que tarpishev parle !
http://translate.google.com/translate?sl=ru&tl=en&js=n&prev=_t&hl=en&ie=UTF-8&layout=2&eotf=1&u=http://www.sovsport.ru/gazeta/article-item/520546&act=url
COMPLOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOT!!!!!!
C’est n’importe quoi, John. Une histoire géniale servie par une écriture splendide. Et en plus, tu en es le héros; et en plus, t’es un super joueur; et en plus, t’es docteur en philo.
Je te hais.
Je ne sais pas si c’est le meilleur article de l’histoire du site, mais c’est de très loin la meilleure histoire. Je te salue bien bas, et je te tirerai mon chapeau si toutefois j’en avais un.
Et merci 15-love. C’est bon d’en être.
(Suite) A Monaco:
Dolgo: 2 et 2 contre Chela
Melzer: 2 et 5 contre Kubot
PHM: 0 et 1 contre D. Young
Kohly: 4 et 4 contre Rufin
Nieminen: 3 et 6 contre le Mérou
Benneteau: 6-2 au troisème contre Granollers. Bonne perf de Bennetteau.
Je ne remercie pas Nieminen qui me plante mon combiné
@ john : c’est certainement un des articles qui rappelle à tous ceux qui ont tenu une raquette un jour les affres du joueur… avec en plus le rochbonus
quand on pense à ces joueurs dit sans mental, alors que la norme c’est quand même d’avoir la boule à l’estomac la plus part du temps dans un match, on relativise ! ces mecs sont hors normes malgré tout.
puisque c’est fête, le site fera sans doute peau neuve avant la fin de la semaine, si tout va bien ! si vous avez des micro coupures de connexion ce sera parfaitement normal
Woot woot ! J’espère qu’on aura droit à Monfils en page d’accueil !
un masque de concombre c’est bon pour la peau, alors que dire d’un concombre masqué pour le site qui fait peau neuve?
brroumm brrmm bon j’ai pas eu le temps de faire en fait un vrai jeu de mots là, je viens de m’en rendre compte. Vous avez toutes les billes, je vous laisse, je suis même déjà loin. très loin.
Cela a déjà été dit mais Nadal est celui qui a le plus à perdre cette semaine: il peut gagner pour la 8ème fois consécutive (!) et lancer dans de très bonnes conditions sa saison sur terre, surtout s’il bat le Djoker en finale, il peut aussi y perdre non seulement son titre et quelques points mais surtout de la confiance, surout s’il perd une nouvelle fois contre le même. Bref, le tournoi de Monte Carlo risque d’être un tournoi clé de la saison, surtout si l’Espagnol perd..
Il a un très bon tableau et doit aller en finale sans problèmes en montant en puissance ce qui lui sera utile puisqu’il n’a recommancé à taper la balle qu’il y a quatre jours.
Sur bwin, c’est lui qui a la meilleur cote: 1,70 contre 2,5 pour le Djoker. Les autres ne comptent pas, ou presque: 17 pour Ferrer et Murray, 21 pour tous les autres joueurs.
Cette question là éclipse donc tout.
Raonic et la terre ce n’est pas encore ça.
Et c’est là que l’absence de Federer pèse très très lourd. S’il était là et dans la moitié du tableau du Djoker…
J’aimerais vraiment être dans la tête de Rodger pour connaître son plan de bataille pour les 3 mois à venir. Et surtout à quel jeu il joue avec les 2 autres.
Bien sûr il va jouer à fond tous les tournois où il est inscrit. Mais la question est de savoir pour quelle date il a programmé son pic de forme.
A mon avis, il est prêt à prétériter légérement RG, si il peut s’offrir le doublé Wimbly / JO derrière.
Et pour moi le calcul est bon: il a quand même une chance sur deux de se retrouver dans la moitié de Nadal à RG. Ce qui fait qu’à moins que celui-ci soit blessé, c’est quasiment barré! A Wimbledon par contre…
Evidemment, la grosse couleuvre à avaler entretemps serait la réalisation du Djoko Slam.
Je souhaite vraiment une finale Djoko vs. Rafa à Monte-Carlo.
Plus ces deux-là joue l’un contre l’autre, plus ils orientent leur jeu unqiuement sur la neutralisation de l’autre et plus leur parties durent. Dans quel état seront-ils à la fin de la finale de RG???
J’ai un pressentiment: cette saison de terre battue va être longue, longue, longue… et chiante à mourir. Au secour!
Selon le tirage, Isner peut tout à fait sortir un membre du top4 à Roland.
Et je ne suis pas certain du tout que Nadal puisse défendre ses chances sur terre. Je trouve qu’il prend un gros risque en reprenant si vite après sa blessure. Même si l’intéressé a déjà gagné en étant diminué.
Quant à Federer, il a raison de se reposer. Il le dit lui même, la place de numéro 1 n’est pas un objectif à court terme. Il était un peu cramé à Miami, à son age il ne peut pas suivre la cadence de Djoko et Nadal.
Vu l’orientation de son jeu depuis plusieurs mois, il est clair qu’il mise tout sur Wimb+Jo.
Fed est en mission, pour la première fois depuis bien longtemps… Peut-être même pour la première fois, d’ailleurs. Il veut gagner des GC, et bouffer les deux autres devant lui.
Seul un immense Nadal pourra l’arrêter à Wimb’. Je suis prêt à parier qu’il va faire du petit bois du reste du monde.
Je dirais même plus Fed est en mission pour faire du petit bois, il veut bouffer les deux autres du reste du monde…
MJ en a un peu parlé au-dessus, mais 15lt lance les grandes manœuvres d’entretien et de rafraîchissement du site ces jours-ci. Y’a déjà eu des manips de faites aujourd’hui, et ça va continuer (et normalement se terminer) demain. Ne vous étonnez donc pas en cas de coupure, ça sera normal. Et en cadeau bonus : quand ça sera fini, la maquette du site devrait être légèrement différente. Teaser…
Je me disais aussi, le bandeau qui présente ses salutations, c’est nouveau