Le 17 juillet 1453 (notez la coïncidence), l’armée du roi de France se heurte à un corps expéditionnaire anglais sur les bords de la Dordogne, près du village de Castillon. Cette bataille se solde par une victoire des Français sur les Anglais. Sans avoir le retentissement des défaites françaises de Crécy, Poitiers ou Azincourt, elle n’en marque pas moins la fin d’un long conflit qui restera connu dans l’Histoire sous le nom de guerre de Cent Ans.
Mais. Cet épisode conclusif, les contemporains s’en tamponnent largement. Comme pour vous, 1453, l’Évènement, l’Histoire s’est produit juste avant. La Chute de Constantinople, prise par les Ottomans de Mehmet marque un véritable changement d’ère : la bascule d’un empire millénaire, la fin du Moyen-âge. Roger, quoi.
Et pourtant, j’en prends les paris : le match de double qui aujourd’hui opposera la fine fleur des coqs gaulois aux fils de la perfide Albion marquera un tournant dans l’histoire tennistique des deux pays. L’équipe qui sortira victorieuse soulèvera le Saladier en fin d’Année.
Pour cela, un coup d’œil plus vaste à l’état des troupes dans le groupe mondial :
En Australie, et sur gazon, les jeunes kangourous se sont ramassés contre les fantassins kazakhs ; l’ambiance est délétère, les couteaux sont tirés entre les plus prometteurs bretteurs de raquette et une fédé qui ne rigole pas. Les vieux grognards Hewitt et Groth ont certes gardé en vie le rubber, mais elle ne tient qu’à un fil. Qui sait si les jeunes fautifs seront même alignés dimanche pour défaire les vaillants Nedovyesov et Golubev ? Vu le moral des troupes, gros avantage au Kazakhstan.
En tous cas, l’issue d’une demie entre la France ou la Grande Bretagne et les Cosaques Zaporogues offre peu de place au doute : en remportant le double, et dans la foulée, probablement la rencontre, Andy et Jamie ou Jo et Nico s’offrent une finale.
Contre qui ?
Là encore, les choses sont bien engagées pour la Belgique de Goffin et Darcis, qui affronte un Canada estropié défendu par Peliwo et Dancevic : le Plat Pays mène 2-0. En face, c’est l’Argentine de Leo Mayer et Delbonis qui a pris un avantage crucial en disposant non seulement de Krajinovic, mais de Troicki, qui émarge pourtant dans le top 20.
Les doubles du jour peuvent donc d’ores et déjà décider de la Belgique et de l’Argentine comme aspirants finalistes. Certes, leurs adversaires, dont l’équipe A est autrement plus redoutable, sont favoris du double. N’empêche que si Tintin et Milou ou Leo et Fredo se présentent en finale, les Anglais se friseront les moustaches, les Français se lècheront les babines.
Tout dépend de qui portera le coup quasi fatal, sur le vert gazon au blason de la Reine.
Voyons les putatifs paladins :
D’un côté, un spécialiste exclusif de double, finaliste du dernier Wimbledon, associé au meilleur joueur (simple et double) de la bataille, plusieurs fois sacré en simple sur le gazon natal. Préparés à en découdre depuis le biberon par leur Queen Mum, qui supervise de son côté l’équipe de Fed Cup. La Princesse Kim Sears est aussi de noble lignage, son père coachait Coetzer, Hantuchova et Ivanovic. Pour mieux connaître les Murray Brothers, un sympathique article du Guardian propose un entretien approfondi.
De l’autre, sans Panoramix le druide, mais avec beaucoup de bonnes intentions, le double vainqueur de Bois-le-Duc en simple, finaliste à l’Open d’Australie en double. Associé à Jo Pierrafeu Tsonga, pas maladroit sur herbe, finaliste en double aux JO 2012, avec qui il n’a jamais joué cette année ; à noter que Jo a réussi en 2015 à battre une paire comprenant Jamie Murray à Monaco, alors qu’il était handicapé de Gaël Monfils.
Par le passé, Nico et Jo se sont bien débrouillé : une finale à Metz l’an passé, quelques victoires contre des bons spécialistes… mais pas d’automatismes peaufinés, et un Jo qui n’est pas un joueur de double très naturel.
Mon prono, que j’espère bien sûr déjoué vu l’enjeu final qui se dessine, l’occase peut-être en or, c’est ça :
Tags: Coupe Davis, Murray
TB, mais on sent des signes de fatigue chez domi… moins précis.
mini break lopez, mais récupéré.
et re mini break !
passing absolument génial de Thiem pour sauver une BB sur le service de Lopez.
Une autre sur le sien.
Mais l’Espagnol conclut. Vu qu’il joue bcp mieux, le 3è va être dur.
Je reviens de casser la croûte pour admirer Lopez en train de péter ses raquettes et un break pour Domi, nice !
Il rejoue très bien Domi mais lopez est un vrai pou !
Et en plus il retourne très bien, tout fout’l’camp !
Pourtant Domi sert très bien.
Et bdm, pour un 2è double break….
Ouiii !J’l’avais dit, une autre finale !!!
yes!
Je switche sur Fog/Pouille, et Pouille joue très bien… Fabio aussi.
Seppi fait son match ya rien à dire : 6-1 Nadal, 36% de 1ères balles 38% de reussite derriere contre 14 derriere sa 2eme.. formidable! blessé ou quoi?
Seppi, comme Cuevas, très diminué, effectivement.
A Gstaad, la finale commence à 11.30.
Jamais vu ça…
Commentateur français qui confond Bresnik (à New York) et le père de Thiem – mais il a identifié la mère et le petit frère qui ressemble comme deux gouttes d’eau au « coach »…
Wow. Il est saignant, Goffin. En retour et en tout.
2 BB, ace pour sauver la 1è.
Bel échange pour sauver la 2è.
Et le commentateur en est resté à Gulbis avec Bresnik…
Bon, il a fait deux trois remarques pertinentes sur le jeu, quand même.
Goffin sert à 219 sur une 2è balle et fait une double. Nerveux ?
BB pour Domi, sur une 2è de Goffin.
Bon retour de Thiem, énorme course pour aller chercher la balle suivante, et Goffin fait la faute… Faut dire qu’il a % « thiemien », Tintin : 36%.
oulaa, 2 balles de débreak. Mais sacrés retours de Goffin.
Trop de risques pour Domi, débreak.
En fait, je pense que les % déments de Thiem dans le tournoi sont une stratégie pour profiter de l’altitude qui amplifie le kick : il doit faire des 1è/2è, mais ça ne gêne pas trop tintin qui prend la balle très tôt.
On le sent plus tendu, Domi. Le jeu de Goffin ne lui convient pas, il a fait deux doubles dans le jeu. La précédente était dans le jeu de débreak.
Superbe point de Domi, très bonne 1è, excellent retour de Goffin, une amortie magnifique de Domi.
Domi fait trop de fautes en CD décroisé. 2 BB.
Une volée qui sort, Goffin fait le break.
Haha, j’ai dit une connerie, Bresnik est revenu pour la finale (mais l’image montrait le père, quand même)
Domi met la gomme pour tenter de débreaker… une deuxième de fillette de Goffin, mais thiem est tellement loin qu’il n’en profite pas.
Aller, une autre 2è, et balle de débreak…
J’aime bien ce que fait Goffin, deuce.
Et une très bonne 1è extérieure. Break confirmé.
Domi a décidé de plus frapper ses 1è, deux services gagnants.
Bon il en sort un à 222…
dès qu’il met une balle au centre il se fait gauler par Tintin qui la cueille à 20 cms.
Ouf, il a eu chaud.
Bizarre, le commentateur qui a complétement l’accent français dit septante et nonante…
Allez , 0-30, Domi met la gomme !
et 3 balles de débreak sur une faute maintenant !
2 bonnes 1è gagnantes…
énorme échange avec Domi qui prend de gros risques sur ses attaques qui rentrent toutes, mais superbement sauvé par goffin.
Le filet lui donne une nouvelle chance de débreak. et une double de goffin qui n’a jamais brillé par ses nerfs d’acier. 5 partout !
Domi est boosté, même si Goffin réussit un très joli passing slicé après une montée sur une grosse attaque de revers.
domi s’arrache sur un gros échange qu’il remporte, puis colle deux aces pour faire bonne mesure.
Un point kolossal de Domi ! conclut par un llg de mammouth !
Balle de set pour Domi.
Grosse foirade à la volée de goffin qui avait passé une 1è…