Début 2007 : Juan Martin del Potro, 18 ans. Fin 2007 : Ernests Gulbis, 18 ans. Début 2008 : Marin Cilic, 19 ans. Mi-2008 : Kei Nishikori, 18 ans. En l’espace de quinze mois, ce sont pas moins de quatre sérieux espoirs du tennis mondial que l’on avait découvert.
Deux ans après l’éclosion de ces quatre-là, aucun autre jeune prometteur n’est venu frapper à la porte. Au point que del Potro, Cilic et Gulbis (ainsi que l’Ukrainien Dolgopolov) sont toujours, à 21 ans bien tassés, les plus jeunes pensionnaires du Top 100 mondial. Sans aller jusqu’à demander des génies précoces à la Nadal ou à la Gasquet, l’absence totale de la tranche 18 – 20 ans dans le Top 100 est très probablement une première dans toute l’histoire du classement ATP.
Si l’on se penche sur les dernières années écoulées, on remarque d’abord l’inutilité totale du circuit junior, qui depuis Gaël Monfils en 2004 n’a plus donné un N°1 capable de se faire une place au soleil chez les « grands ». Donald Young (N°1 en 2005) végète en Challengers, Thiemo de Bakker (N°1 en 2006) n’avait rien fait jusqu’à son improbable victoire sur Gaël Monfils en Coupe Davis l’an dernier, et Ricardas Berankis (N°1 en 2007) a attendu deux ans et demi pour signer, à San Jose cette année, son premier quart de finale sur le circuit principal. On a souvent parlé dans ces colonnes de la difficile transition juniors/seniors, mais là, après un début de décennie très convaincant (Gasquet, Baghdatis, Monfils numéros 1, Cilic, Murray ou Wawrinka vainqueurs de Grands chelems), on touche clairement le fond. Il y a clairement eu un passage à la trappe de ces joueurs aujourd’hui âgés de 20 à 22 ans et dont on attend toujours l’éclosion.
Fautes de nouvelles de ceux-là, il nous donc reporter nos attentes sur les stars annoncées, celles qui sont censées faire de la promo 1990 – 1992 une génération aussi dorée que la cuvée 80-82 (Federer, Hewitt, Ferrero, Roddick, Safin, Nalbandian, Coria, Davydenko) ou que la 85-87 (Nadal, Djokovic, Murray, Gasquet, Monfils…), et qui commencent tout doucement à arriver. Tour d’horizon de ces jeunes qui sont censés représenter la future tête de gondole de l’ATP. Ils sont ici présentés en suivant l’ordre de leur classement ATP cette semaine :
• Guillaume Rufin. Français, 19 ans, 145e à l’ATP. L’un des moins performants de sa génération chez les jeunes, mais celui dont le jeu sans fioritures (très gros service, gros coup droit, revers de remise) lui a le plus vite permis de s’installer chez les seniors : vainqueur de Schwank lors du dernier Roland-Garros – alors 500e mondial, il est devenu le joueur le plus mal classé à franchir un tour dans le tableau – il s’est imposé en fin d’année dernière au Challenger de Florianopolis, peuplé de solides terriens sud-américains (il y a battu des Marcos Daniel ou Diego Junqueira). En début d’année, il a signé son premier quart de finale sur le circuit à Marseille. Sauf blessure, il est a priori lancé et devrait vite rejoindre le Top 100.
• Federico del Bonis. Argentin, 19 ans, 153e à l’ATP. Un classement assez intéressant, d’autant plus que ce jeune gaucher doté d’un revers à deux mains a gagné plus de 700 places au classement lors des six derniers mois (il ne jouait auparavant que chez les juniors). Vainqueur de son premier trophée en Challenger fin 2009, il vient d’en remporter un nouveau la semaine dernière à Rome. Jouant pour l’instant surtout sur terre battue, del Bonis a déjà battu des Florian Mayer, Daniel Koellerer, Flavio Cipolla ou Potito Starace. A suivre.
• Ryan Harrison. Américain, 17 ans, 252e à l’ATP. L’un des plus sérieux espoirs de cette génération. Sérieux dans tous les sens du terme, d’ailleurs. En 2008, à seulement 15 ans, il battait l’Uruguayen Cuevas au premier tour du tournoi de Houston, devenant l’un des dix joueurs les plus précoces à gagner un match sur le circuit (le plus jeune depuis Gasquet en 2002 et Nadal en 2003). Depuis, il prend sciemment son temps, soucieux d’éviter les écueils qui ont brisé Donald Young : trop grosse médiatisation trop tôt, trop de facilités reçues sous forme d’invitations pour entrer dans les grands tableaux et y perdre systématiquement face aux stars du jeu devant les caméras de télévision… Grand fan de Pete Sampras bien que son jeu soit plus proche du Agassi des jeunes années, Harrison arrive doucement mais sûrement : cette saison, il s’est extirpé comme un grand des qualifications à Memphis et Delray Beach, et a bien mis à profit l’une des rares wild-cards qu’il ait accepté lors du dernier tournoi d’Indian Wells, où il a battu Taylor Dent avant de titiller le futur vainqueur Ivan Ljubicic (défaite 6/2 7/6). A noter que le nom Harrison pourrait à terme se décliner en deux versions puisque le petit frère, Christian, 14 ans, est une terreur dans ses catégories d’âges.
• Henri Kontinen. Finnois, 19 ans, 262e mondial. « Ouf » de soulagement, voici celui qui est censé redonner le sourire aux désespérés du service-volée. Attaquant dans l’âme (donc tardif, comme le veut la tradition des siens depuis Rafter ?), il s’est signalé fin 2009 sur le circuit Challenger en battant quelques valeurs sûres comme Jarkko Nieminen ou l’énorme serveur – énorme tout court, d’ailleurs – Michaël Berrer en indoor. Cette année, nul doute qu’il aura énormément appris d’un premier tour de Coupe Davis où il a apporté le cinquième point décisif à son équipe face au Polonais Przysiezny qui, au-delà de son nom imprononçable, était tout de même classé aux portes du Top 100. Kontinen l’a emporté sur le genre de score qui vous forge un mental : 6/4 3/6 6/7 7/6 7/5.
• Andrey Kuznetsov. Russe, 19 ans, 284e à l’ATP. En voilà un pour lequel Fabrice Santoro doit souhaiter un destin de N°1 mondial. Auquel cas le Français pourra l’ajouter à la longue des N°1 qu’il a un jour battu : c’était à Moscou et Andrey Kuznetsov, le seul espoir sérieux de Mère Russie, devenait ainsi le dernier joueur que « le magicien » aura vaincu au cours de sa longue carrière. Vainqueur junior de Wimbledon en 2009 (à 18 ans bien sonnés, donc – doux euphémisme – peu précoce), il a depuis bien progressé au classement, surtout grâce au circuit Challenger. Une victoire à recenser chez les « grands » : il a battu Marcel Granollers lors du dernier tournoi de Saint-Pétersbourg. Rien de clinquant donc, mais qui sait…
• Bernard Tomic. Australien, 17 ans, 296e à l’ATP. Ne vous fiez pas à son classement actuel : Bernard Tomic est sans doute de toute cette liste celui qui est actuellement le plus proche du top niveau. A 17 ans, il a déjà passé deux tours en Grands chelems (Open d’Australie 2009 et 2010), remporté deux Challengers et signé son fait de gloire face à un top joueur en défiant cinq sets durant Marin Cilic lors du dernier Grand chelem austral (défaite 6/7 6/3 4/6 6/2 6/4). Son classement cette semaine ne reflète pas forcément son niveau puisqu’il inclut les mois difficiles passés l’an dernier suite à ses divers démêlés avec les arbitres ou avec ses compatriotes Hewitt et Luczak… Joueur assez fluide, à la gestuelle très épurée, il n’impressionne pas visuellement mais présente des temps de passage tout à fait dignes d’un futur caïd. Point noir toutefois : une potentielle allergie à la terre battue à prévoir.
• Yuki Bhambri. Indien, 17 ans, 321e à l’ATP. Passé professionnel il y a un an après notamment un titre junior en Australie, il a depuis joué les terreurs sur le circuit Futures (cinq titres) et se frotte cette année aux qualifications des tournois du circuit principal. Aucun fait de gloire à recenser pour l’instant.
• Filip Krajinovic. Serbe, 18 ans, 328e à l’ATP. Sparring-partner régulier de Mario Ancic quand ce dernier joue au tennis, il s’aguerrit depuis un moment sur le circuit satellites : Futures puis Challengers, sa courbe de progression est régulière. Passé aux qualifications de tournois Grand prix depuis le début de la saison, il s’est déjà offert des Tiago Alves, Somdev Devvarman, Ruben Ramirez-Hidalgo et même un certain Gaston Gaudio à Indian Wells.
• Grigor Dimitrov. Bulgare, 18 ans, 334e à l’ATP. Avec Kontinen, l’autre « élu » des trentenaires – jeunes quadras nostalgiques. Son surnom de « Mini-Federer » explicite à lui seul les attentes placées sur ses jeunes épaules. Le garçon est doué, très doué, au point que Peter Lundgren en personne s’est intéressé à son cas. Sauf que le chantier est grand, et que si le joueur est talentueux la tête est encore loin de suivre. Nous avons probablement tous eu occasion de le voir en action l’an dernier, quand il a battu Tomas Berdych à Rotterdam avant de prendre à set à Rafael Nadal, ou quand il a inquiété Gilles Simon à Marseille puis au Queen’s. Depuis, il prend son temps et les interrogations s’accumulent. Peter Lundgren lui-même explique qu’il va y avoir du boulot et que Grigor aura besoin de temps : « Il a encore tout à apprendre, sur et en dehors du court. Il doit se stabiliser, apprendre à jouer les bons coups au bon moment »… ça vous rappelle quelqu’un ?
• Brydan Klein. Australien, 20 ans, 351e à l’ATP. Déjà 20 ans, et beaucoup de temps perdu en route. Mais il a déjà prouvé qu’il avait le tennis pour aller loin et mérite sa place dans cette liste. Il y a un an, Brydan Klein appartient encore pleinement à la nouvelle vague. Il vient de gagner son premier Challenger, a passé un tour à l’Open d’Australie (battant Bjorn Phau), est sorti des qualifications à Eastbourne où il a battu Gabashvili. Il est alors 170e mondial et en plein décollage. C’est là qu’il décide de se faire remarquer en lâchant des propos racistes à l’encontre du Sud-Africain – noir de peau – Raven Klaasen au cours d’un match. Suspendu quatre mois en fin de saison, il redémarre de zéro en 2010.
• Jonathan Eysseric. Français, 19 ans, 489e à l’ATP. « Le Verdasco français » partait de loin avec un surnom pareil. Grosses cuisses, énorme coup droit de gaucher, le parallèle n’était pas infondé. Peut-il suivre le modèle Espagnol, sachant que Verdasco n’a rien eu non plus d’un modèle de précocité ? Sparring-partner de Roger Federer en 2007, N°1 mondial junior en 2008, c’est cette année-là qu’Eysseric laisse éclater son potentiel : invité à Roland-Garros, il crève l’écran et saoule de coups Andy Murray (10e mondial) cinq sets durant. Il s’incline finalement 6/2 1/6 4/6 6/0 6/2 et seule la caisse physique semble alors l’avoir empêché de s’offrir la tête de celui qui terminera l’année 4e mondial. En fin d’année, à Bercy, il remet ça en chipant un set au joueur baromètre qu’est Juan Monaco. Il a à peine 18 ans… et la tête qui tourne. « Il s’est vu trop beau, trop vite » s’accordent à dire tous les éducateurs qui se sont succédé à son chevet depuis deux ans – et il y en a eu quelques-uns. Pas super bosseur, refusant difficilement une virée au Mc’Do du coin, il ajoute à cela l’expérimentation des blessures (poignet gauche) et le spleen d’un déménagement mal vécu de sa Côte d’Azur natale vers le Paris d’Arnaud Lagardère. Il semble bien loin l’ado qui clamait : « Nadal ? Dans deux ans je le tape ! »… Même si ce rude portrait doit être nuancé par les dernières nouvelles, faisant état d’un Eysseric qui se serait sérieusement remis au boulot depuis quelques mois.
• Javier Marti. Espagnol, 18 ans, 621e à l’ATP. Espagnol, Javier Marti ? Un Espagnol qui a plus regardé Roger que Rafael, alors. Ou alors qui, pour rester en Espagne, se serait plus inspiré de Carlos Moya (pour le coup droit) et d’Alex Corretja (pour le revers à une main et la capacité à monter au filet) que de l’école des tontons lifteurs. Niveau résultats, c’est toutefois encore un peu court : deux ans qu’il navigue entre juniors et circuit Future, sans y faire d’étincelles.
• Tiago Fernandes. Brésilien, 17 ans, 937e à l’ATP. Vainqueur junior du dernier Open d’Australie en date, à 17 ans, il est entraîné par un certain Lari Passos. Forcément. Qu’attendre de lui ? La poignée de matchs jouée sur le grand circuit est insuffisante pour se faire une idée. Etant le plus jeune de toute cette liste avec ses 17 printemps fêtés en janvier, il sera temps de faire un premier bilan en fin de saison.
• Carlos Boluda. Espagnol, 17 ans, 944e à l’ATP. Le futur Nadal annoncé, premier môme à remporter deux années de suite le prestigieux tournoi des Petits as (2006 et 2007). Sauf que la croissance bloque pour l’instant le garçon en-dessous de 1,75 mètres, ce qui, conjugué à un tour de taille made in malbouffe, pourrait bien indiquer un avenir moins glorieux que prévu. On annonçait un Nadal, d’ici à ce qu’on ait un Ferrer… Deux ans déjà que Boluda arpente sans grande réussite les Futures espagnols : 1 victoire, 3 défaites en 2008 ; 6 victoires, 9 défaites en 2009 ; 2 victoires, 4 défaites en 2010. Ce qui ne serait pas alarmant en soit si ça n’était pas doublé d’une certaine régression chez les jeunes, où il perd maintenant contre des joueurs à qui il collait des roustes il n’y a pas si longtemps. 2010 sera une année clé pour lui, plus encore que pour les autres.
• Daniel Berta. Suédois, 17 ans, 1220e à l’ATP. Un peu comme pour Tiago Fernandes, un classement qui relève de l’anecdote vu qu’au contraire de nombre de ses camarades de promo, Berta a choisi de jouer à fond le circuit junior (vainqueur de Roland-Garros en 2009). On est donc en manque de références en ce qui le concerne. A suivre cette année.
• Devin Britton. Américain, 19 ans, 1301e à l’ATP. Pour lui, en revanche, c’est un chouïa plus inquiétant. Déjà 19 ans… Même jurisprudence du serveur-volleyeur tardif que pour Kontinen ? Il avait pourtant montré de belles choses contre Roger Federer au premier tour du dernier US Open. Il faut dire aussi que cet Américain fana de Pat Rafter (au pays d’Agassi et de Sampras ça ne s’invente pas !) a mené de front études et tennis jusqu’à l’an dernier, finissant d’ailleurs champion universitaire 2009. Pour le reste, il est très discret depuis son médiatique face-à-face avec Roger F. à New York. Tout juste a-t-il inquiété Tommy Haas au premier tour de San Jose il y a quelques semaines (défaite 6/4 7/6).
A titre de comparaison et afin de voir quel est l’âge moyen auquel les futurs « Grands » se révèlent, livrons-nous à un rapide passage en revue de la dernière très faste génération en date, celle des 1980/1982. Elle nous montre qu’un joueur qui fera une grande carrière perce en moyenne entre 18 et 20 ans… cette fameuse tranche d’âge qui a actuellement déserté le Top 100.
• Lleyton Hewitt. Le plus précoce de tous, révélé par sa victoire à Adélaïde en 1998, dans ce qui était alors son tout premier tournoi professionnel. Il avait 16 ans et 10 mois et battait en cours de route Andre Agassi ainsi que ses aînés australiens Stoltenberg, Woodforde et Draper.
• Marat Safin. On le découvre à 18 ans, quand il éjecte Agassi et Kuerten de Roland-Garros 1998. Sa carrière est lancée.
• Roger Federer. Révélé en 1999, à 18 ans, quand il bat le N°4 mondial Carlos Moya à Marseille. Il persiste et signe en jouant aussi des quarts de finale à Rotterdam, Bâle et une demie à Vienne.
• Andy Roddick. Révélé en 2000 : alors qu’il joue encore chez les juniors, il met à profit une wild-card à Washington pour battre Kucera et Santoro. Il confirmera dès le début 2001 en sortant Sampras à Miami et en gagnant deux tournois en quelques semaines. Il a 18 ans.
• Juan Carlos Ferrero. « Juanqui » se révèle dès sa première saison professionnelle, en 1999, remportant le tournoi de Majorque. Il confirme de suite après ce premier fait de gloire. Il n’a encore que 19 ans.
• Guillermo Coria. Il explose en 2001, à 19 ans : vainqueur à Vina del Mar, demi-finaliste à Monte-Carlo.
• David Nalbandian. Plus jeune de douze jours que Guillermo Coria, il décolle peu de temps après son compatriote : 2001, 19 ans, demi-finales à Umag, Sopot, finale à Palerme, troisième tour à l’US Open.
• Fernando Gonzalez. Les mordus de tennis le découvrent l’année de ses 20 ans, quand il gagne le tournoi d’Orlando à la faveur d’un tableau dégagé (un seul joueur classé Top 100 en cinq matchs : Nicolas Massu, 89e). Mais l’envol réel, c’est 2002 : vainqueur à Vina del Mar, demi-finaliste à Cincinnati, quart de finaliste à l’US Open. Il a 22 ans.
• Nikolay Davydenko. Un profil de tardif. Professionnel en 1999, il attend 2001 pour jouer ses premiers quarts de finale dans des tournois peu côtés. Mais c’est réellement en 2003 qu’il décolle, vainqueur à Adélaïde et Estoril, puis finaliste à Sankt Poelten : il s’apprête à fêter ses 22 ans !
Si l’on étend l’étude à quelques joueurs des années 1990 (au-delà ce ne serait pas forcément très pertinent, le monde du tennis ayant par trop changé entretemps) et que l’on prend le parti pris de ne regarder que les multi-vainqueurs en Grand chelem de la décennie, le constat demeure similaire :
• Andre Agassi. Forcément le plus précoce de tous, révélé dès 16/17 ans à la faveur de quarts et demi-finales à Stratton Moutain, Tokyo ou Séoul. Il gagne son premier tournoi, Itaparica, à 17 ans. A 18 ans, il sera Top 10.
• Pete Sampras. Un précoce également, révélé dès 17/18 ans par des quarts ou demi-finales à Schenectady, Détroit, Adélaïde. A 19 ans, il gagne l’US Open.
• Jim Courier. Découvert à 18 ans avec des demi-finales à Charleston et Stockholm.
• Sergi Bruguera. Découvert en 1989, à 18 ans, par une demi-finale à Rome et un huitième à Roland-Garros.
• Evgueni Kafelnikov. Révélé à 20 ans, en 1994, sortant quasiment de nulle part pour gagner deux tournois (Adélaïde et Copenhague) et faire finale à Hambourg.
• Patrick Rafter. Passé professionnel à seulement 18 ans, il se manifeste au plus haut niveau en 1993 : troisième tour à Wimbledon (un set pris au tenant du titre Andre Agassi), demi-finale à Indianapolis (bat le tout récent N°1 mondial Pete Sampras). Il a alors 20 ans bien tassés… et attendra presque 25 ans pour jouer sa première demi-finale majeure et remporter dans la foulée son premier Grand chelem !
• Gustavo Kuerten. Un peu le même profil que Rafter pour le passage tardif chez les pros (19 ans !). Anonyme presque complet (un quart à Bucarest fin 1996 et des derniers carrés en Challengers) jusqu’à sa victoire à Roland-Garros. Comme Rafter, il est à mi-chemin entre 20 et 21 ans.
On s’en serait un peu douté, mais ça va mieux en le disant : la tranche 18/20 ans est donc clairement l’âge clé. Les exceptions de jeunes hyper-précoces (Agassi ou Nadal, révélés à 17 ans à peine) ou de tardifs (Rafter ou Kuerten, révélés alors qu’ils s’acheminent doucement vers leurs 21 ans) ne sont justement que des exceptions. Avant 18 ans le risque de « burnout » et de carrière inachevée demeure énorme (Carlsson, Arias, Perez-Roland voire Krickstein ou un certain Richard G. s’il continue en ce sens). Après 21 ans, il faudra alors se contenter de miettes, plus ou moins copieuses selon les époques : une demi-finale en Grand chelem, un titre en Master 1000, un Masters pour Davydenko… voire au bout du bout peut-être un Grand chelem en cas d’alignement des étoiles (Nikolay ?).
Qu’en conclure ? Qu’en termes d’âge, de potentiels et d’états de service effectifs, les très gros potentiels de la génération 90/92 restent Tomic, Dimitrov et Harrison. Rien n’a donc changé depuis leurs primes années. A suivre toutefois Berta et Fernandes, qui ne se sont pas encore frottés à la dure vie du circuit professionnelle ; une surprise sensationnelle n’est pas à l’ordre du jour, mais si mince soit-elle la probabilité n’est pas à exclure. A 17 ans, ces cinq-là sont toujours largement dans les temps de passage de leurs prestigieux aînés et ont encore grosso modo un an devant eux pour réaliser leurs premiers faits de gloire.
Parmi les 19 ans, plus âgés de deux ans et pourtant à peine mieux classés, la problématique est un peu différente : s’ils veulent s’imaginer un avenir glorieux, il va falloir impérativement montrer qu’ils en ont dans le ventre lors des douze prochains mois. Ensuite il sera toujours possible de faire une belle carrière, mais il ne faudra plus rêver à un destin de multi-vainqueur de Grand chelem…
Mais dans l’ensemble, ces gamins sont toujours dans les temps. Sans doute est-nous qui avons le viseur encore perturbé par la cuvée 1985/87, qui nous a offert quelques crus précoces (Nadal, Gasquet,voire Djokovic). Ceux-là étant là depuis longtemps, la tranche des Berankis, De Bakker, Young, Bester… n’ayant rien montré, l’impression est réelle d’être devant un classement monfial figé. Ce qui n’est pas tout à fait faux et permet notamment à une flopée de presque trentenaires de toujours se maintenir – voire de revenir – en haut de l’affiche (Federer, Roddick, Ferrero, Ljubicic, Hewitt et Haas avant leurs énièmes blessures…).
Mais il faut inverser le miroir et se rappeler que la précocité n’est pas une règle. Ce sont bien les cas Gasquet ou Nadal qui sont exceptionnels, et non les autres qui traînent à arriver. En revanche, ce qui est assez étonnant, c’est qu’aucun de ces mômes ne se démarque en arrivant plus vite que les autres au top. Les 1970/72 ont eu leur Agassi, les 80/82 ont eu leur Hewitt, les 1985/87 ont eu Gasquet et Nadal… Sauf explosion de Tomic ou Harrison cette année, personne ne semble assumer ce rôle chez les 1990/92. Mais cette remarque demeure plus du registre de l’anecdote qu’autre chose.
Quelles observations à tirer de cette étude…
• D’abord que cette génération est bien moins stéréotypée que ce qu’on pourrait craindre : des terriens (del Bonis, Boluda, Marti), des aficionados du gazon (Harrison, Kontinen, Britton) et du jeu au filet (Kontinen, Britton), des gauchers (del Bonis, Eysseric), des revers à une main (Dimitrov, Kontinen, Marti) …
• Sur un thème extérieur à l’article, notons que la Coupe Davis n’a pas fini de faire étalage de son éparpillement des meilleurs : Dimitrov, Bhambri, Kontinen, en voilà trois de plus qui pourraient s’ajouter à la liste des stars (Murray, Baghdatis, Gulbis…) traînant leur peine d’esseulés dans les divisions inférieures de la compétition. On notera en parallèle que tous les pays phares du tennis, sans exception, ont des raisons d’espérer : Australie (qui avec neuf joueurs de moins de 22 ans dans le Top 300 présente le plus gros potentiel sur un plan collectif), Etats-Unis, France, Suède, Espagne, Argentine, Russie…
… et quelques pistes pour réflexion pour terminer :
• Dans une société où l’adolescent rentre de plus en plus tard dans l’âge adulte (études à rallonge, avec pour corollaire l’envol du nid familial bien souvent repoussé au-delà de 25 ans), faut-il s’étonner que le tennis peine à nous donner des champions accomplis très tôt ? Sans doute pouvons-nous nous préparer à ce que les records de la catégorie établis par Chang, Becker et Wilander tiennent encore longtemps.
• On remarque aussi une prudence extrême de la part des environnements (familles, coachs) des jeunes pousses. Tout le monde bichonne ses petits jeunes par crainte de les voir grillés trop vite. Même tonton Nick, qui depuis son camp militaire de Floride s’occupe de Bhambri et Krajinovic, les laisse aller à leur rythme… ce qui n’est pas on en conviendra dans les habitudes de la maison. Plus généralement, quelle que soit la stratégie adoptée – la fréquentation exclusive du circuit junior comme Berta ou l’apprentissage progressif chez les grands comme Harrison – la formation se fait petit pas par petit pas. Peut-être faut-il voir là une conséquence des crashs retentissants vécus ces dernières années par des gamins qui devaient tout gagner (Donald Young, Alexandre Sidorenko, Philipp Bester…), pour qui le passage chez les professionnels a représenté l’équivalent d’une porte claquée en pleine figure. Ces précédents encore frais dans les esprits ont du coup rendu les éducateurs prudents, leur faisant se rappeler qu’avant d’être un joueur de tennis leur interlocuteur est un adolescent… Une carrière se construit sur le très long terme, mais peut se détruire en deux temps, trois mouvements. Donc mieux vaut ne pas précipiter les choses.
• Et puis il faut simplement remarquer que le niveau ne cesse de s’élever au sommet de la pyramide et que, là où l’élite se restreignait au seul Top 100 il y a encore peu de temps, elle s’est aujourd’hui étendue aux 200 meilleurs, voire mieux… Quelle élite, me direz-vous ? Celle des joueurs ayant arpenté à un moment ou un autre les tournois du circuit principal et qui savent donc ce qu’est le haut niveau. On ne compte plus les anciens membres du Top 30 tombés en page 2 du « Ranking ATP ». Un œil sur ce classement suffit d’ailleurs à se faire une idée quant à la valeur de cette seconde division du tennis : Nicolas Massu, Robby Ginepri, Dominik Hrbaty, Taylor Dent, Stefan Koubek, Nicolas Lapentti, Nicolas Kiefer, Filippo Volandri, Gilles Muller, Kristof Vliegen… Difficile dès lors pour un môme sans bagage de se faire une place au milieu de ces types aussi expérimentés que morts de faim. Ne reste plus qu’à observer et attendre ceux qui réussiront à grimper tout en haut de la hiérarchie…
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Bravo Ernests pour ce match, ça permet aussi d’être moins sévère avec la « contre perf » de Fed pour son 1er match sur TB.
Et au plaisir de te revoir, c’est vraiment trop jouissif ce que tu proposes
Nadal: 18W, 23UE, 77% de premières
Gulbis:50W, 56UE 76% de premières
Nadal était clairement à coté de ses pompes
Je ne crois pas que Nadal était à côté, il avait juste en face quelqu’un qui a des cojones
Très belle victoire de Nadal, remarquable d’abnégation. Gulbis a été admirable mais a peut-être manqué le K.O en début de troisième set.
Je pense que que c’était exactement le test qu’il fallait au Nadalito, la suite risque d’être dur pour les concurrents…
Bon ben du coup, un Nadal-Ferrer des familles
Surtout le match qui montre 2 choses essentielles.
Primo, même un très bon Nadal reste prenable sur terre battue par un type qui le bouscule. 2009 n’était pas qu’un pur accident physique. Un nouvel avatar du Soderling de RG 2009 peut parfaitement faire tomber Nadal à Roland Garros.
La recette est désormais éprouvée : gros service et grosses frappes des 2 côtés pour repousser Nadal derrière la ligne de fond, le bousculer et l’obliger à jouer en reculant (qui plus est dans la précipitation puisque ses mouvements amples en coup droit surtout demandent du temps).
Secundo, il manque encore à Gulbis de la concentration et un chouia d’intelligence de jeu pour entrer dans le top 6. Mais c’est clairement lui qui donne le match sur ses fautes directes à un Nadal qui était aujourd’hui tout à fait prenable.
Et je radote, mais ce Gulbis me rappelle furieusement l’Ivanisevic de 1990. Il peut déménager sur toutes les surfaces avec des frappes aussi fluides et rapides.
Je n’ai jamais cru à un accident physique à RG. Et s’il avait perdu Nadal aujourd’hui, tu crois qu’on nous aurait resservi des pépins ?
Je crois que les ampoules étaient toutes prêtes en magasin au cas où, mais Ernests l’en a soulagé.
perso je n’ai pas vu un grand nadal aujourd’hui, à l’ouest physiquement dès le second set
bcp de fautes directes ce n’est pas le genre de la maison…
pour la concentration de gulbis d’accord mais ne lui en demandons pas trop tout de suite, parce que perso après la saison dernière je commençais à désespérer…
C’est clair qu’on peut déposer le brevet pour la fameuse recette!!
Maintenant, Nadal a toujours eu des matches difficiles sur terre surtout à Rome (sauf 2009) mais je pense que c’est assez bon pour la confiance de l’espagnol d’avoir gagné face à un joueur de ce style!!
Finalement, ce match a été un test réussi pour les deux dans un sens:
-Nadal montre qu’il est là malgré tout en gagnant un style de match qu’il perdait en début de saison
-Gulbis prend rendez-vous pour la suite de la saison terrienne ou de la saison tout court ou de la décénnie, cela dépend de sa faculté à gommer ses défauts actuels!!
excellent match,la relève c’est bien Gulbis.
Pas piqué des hannetons ton avatar Rony !
Nadal, comme prévu, l’a emporté, mais quel talent chez Ernest, et l’Espagnol a bien tremblé. Il a tenu la dragée haute au roi de la terre, mais rien ne dit que lors de leur prochaaines retrouvailles, le jeune letton ne lui fasse pas le coup qu’il a fait à Federer à leur seconde rencontre.
Je suis très contente d’avoir pu assister à un match disputé, avec un pur talent, mais l’expérience l’a emporté sur la fougue, ce qui n’est donc que partie remise .
Bosse mon bon Ernest, tu as tous les ingrédients en main pour assurer la relève…
qui m’a mis un avatar pareil???
Gulbis a gagné autant de jeux que 5 joueurs à MC!
N’empêche le fait qu’Ernests joue à un tel niveau pendant tout le tournoi met un sacré coup de canif à la théorie selon laquelle Federer laisse tomber les MS et qui relativiserait ses défaites!!!
Peut-être voire surement que c’est juste le niveau d’Ernests cette semaine qui a vaincu notre World Number 1!!!
Peut-être, et le fait que Nadal se fasse bousculer de la sorte sur sa surface fétiche fait relativiser sa domination sur ocre .
Car il n’aurait sans doute pas fait bon pour Nadal de rencontrer cet énergumène à froid, au 1er tour, si tu vois ce que je veux dire .
Nadal a souvent été bousculé, chahuté, malmené, mais là où il est monstrueux c’est qu’il s’en sor toujours. En tout cas sur cette surface.
Cochran, la stat sur les winners rejoint ce que je disais sur les styles de jeu. Le rouleau compresseur c’est fiable et efficace, mais c’est pas beau !
En tout cas magnifique match, rien de tel qu’une bonne opposition de style et Rafa était l’adversaire parfait pour le flamboyant et irrégulier Gulbis…
100 % d’accord. Rouleau = victoire assurée, pour le spectacle, il faut repasser
Oui bien sûr, c’est d’autant plus dommage que comme d’autres, je pense que Nadal était prenable aujourd’hui. S’il n’avait pas vendangé autant, Gulbis passait.
En tout cas pour demain, bien que le sympathique David signe enfin une finale en MS1000, il y aura autant de suspens que dans un Derrick. La seule interrogation résidera dans le nombre de jeu qu’il parviendra à prendre au Manacori.
C’est vrai mais on pourrait presque dire que les « vendanges » de Gulbis font partie de son jeu!!
Parce que la prise de risque permanente qui occasionne ces vendanges est aussi celle qui est à l’origine des fabuleux winners qu’il peut faire!!
je ne suis pas aussi convaincue que vous de l’éventuelle victoire de rafa qui était cuit physiquement, et ferrer c’est une vraie mobylette jamais fatigué ce ne sera pas aussi facile que vous semblez tous le croire…
Demain Ferrer marquera au mieux 3 jeux.
On sent que tu as un traumatisme Derrick car ce n’est pas la première fois que tu le cites
Tu me permets de pouffer ?
Je n’ai vu qu ele second set, et les quatre derniers jeux du premier, Ernest était impressionnant. Mais je me doutais que ça passerait pas su rla fin, et là je rentre et résultat attendu…
Nadal on croit toujours qu’il va enfin plier, mais non.
Le Nadal vs Ferrer de demain est le match le moins attendu depuis le début de l’ère open. J’ai le choix entre ça et regarder la mire pendant la même durée je choisis la mire. Ferrer est en train de devenir lentement mais sûrement le joueur que j’abhorre le plus sur le circuit.
Sinon que le jeu de Nadal est aussi efficace et inexorable qu’il est chiant et soporifique à regarder. Mais seul le résultat compte. C’est sans doute en terme d’efficacité le tennis plus totalement dédié au réultat, à la gagne. Tout ce qu’il fait, toutes sa technique, sa stratégie, tout est orienté vers la victoire sur TB. Les notions de flashy, plaisir, régaler la foule, show, beau jeu, panache sont totalement absentes de son vocabulaire. Il est LA machine ultime à gagner, c’est im-pressionnant.
Ben voilà Karim, tu as bien résumé ma pensée
abhorré : 4 synonymes.
Synonymes abominé, détesté, haï, vomi.
« Les notions de flashy, plaisir, régaler la foule, show, beau jeu, panache sont totalement absentes »
Ben voilà, ça explique Sod à RG et surtout Gulbis à Rome, 50 winners, ça aide, le public a les mêmes yeux partout au niveau du jeu, sauf en Espagne, où il est logiquement derrière son champion.
Y’a pas de public stupide de RG, n’en déplaise à tonton Toni, mais ce n’est jamais avec un rapport 13/50 que le public va se lever pour le favori..
Et le même jeu reproduira les mêmes effets..sans que ce soit la personne de Nadal, qui soit directement en cause.
Tu n’as pas le droit de dire que le jeu de Nadal est chiant Karim. Non il est beau, il est fort, il a la grinta, Patrick Dominguez l’aime, Moratoglou l’aime, Peter Bodo voudrait le pouponner. Non tu ne peux pas dire ça. Ce n’est pas politiquement correct.
Gulbis sait tout faire ! Aces,coup droit supersonique,volées hautes ou dans les pieds,revers solide ou en satant à la Safin,amorties…reste à améliorer le dosage de ces éléments et ne point abuser de l’amortie (qui ne surprenait plus l’Ibère à la fin)
Il a prouvé qu’un joueur en feu pouvait faire trembler Nadal sur TB même losque celui-ci était à son meilleur,en l’agressant sans complexe.Vivement une revanche à Roland où Ernests sera à suivre.Et merci à lui pour les quelques points odyssée…
Vraiment mon joueur favori ce Letton,j’aime bien sa bouille et sa manie de faire rouler les deux balles dans sa main avant de jongler brièvement avec celle choisie pour le lancer.
Il pourrait nous faire quelques safinades un de ces jours,attention du côté de l’US open !!
On l’avait entrevu pendant un set hier; on en a eu la confirmation sur 3 sets aujourd’hui: Nadal n’est pas injouable en ce printemps de TB. Et LE PLAN se met gentiment en marche.
Gulbis a tout pour se faire une carrière à la Nalbandian: mêmes qualités en fond de court et à la relance et même dilettantisme. Capable de battre tout le monde pendant un mois et de perdre contre n’importe qui sur les deux mois suivants.
Je trouve que Gulbis rate le coche à 4/4 15/30 sur le service de Nadal au 3è set, en abusant des amorties.
On sent encore le manque d’expérience.
Bonne analyse de Jérôme sur les bases pour inquiéter Nadal et qu’ont Gulbis et Soderling : grosses frapes des 2 côtés, gros service, jeu à plat.
L’analogie avec Ivanisevic est bonne, avec un pincée de Safin : au total, Safin + Ivanisevic + Gulbis, que des mecs équilibrés, réfléchis… en tous cas, moi j’adore ce type de jeu.
On voit aussi qu’avec un revers àà 2 mains, c’est moins fatiguant de contrôler le cout droit croisé lifté de Nadal : Fed sait le faire pendant une période, mais c’est vite épuisant à hauteur d’épaule.
Gulbis commet encore de grosses fautes, mais quels progrès !
Moi je l’ai trouvé plus régulier que sur ses match précédents : il apprend vite et bien, le gamin et je crois fermement que le match d’aujourd’hui sera une expérience très profitable pour l’avenir.
Même analyse que toi, l’issue du match se joue là.
Quel plaisir à voir jouer ce joueur, même son zeste de folie et sympa.
Marrant : je m’étais précisément connecté pour dire que le Letton devait regreter l’amortie toute pourrie jouée à 4-4 15-30 alors qu’il a le contrôle de l’échange.
En tous cas, ça fait plaisir de voir une nouvelle tête avec bcp de potentiel. J’espère qu’il saura trouver une forme de régularité à ce très haut niveau.
Quel bonheur de voir la relève justement ! Franchement, quelle barbe ces espagnols. Et quand il y en a qui disent que Nadal n’était pas en super forme aujourd’hui, je rigole. Il court, il court, il rame, il rame. Ramène les balles dans toutes les positions, de face, de dos, en faisant le grand écart, en s’étirant de la mort… Franchement, à part cette capacité de résistance, je ne vois pas l’intérêt de son jeu, hormis l’efficacité. Le principe est évidemment gagnant. Mais barbant. Il se gratte les fesses, crache, montre ses gros muscles, dépoussière les lignes blanches, et reprend sa cavalcade de folie pour ramener la balle une fois de plus que son adversaire. Plus ce putain de lift qui le met à l’abri des balles dans le filet !
Quel bonheur donc de voir un type comme Gulbis qui cherche à gagner en construisant des attaques de folie. Et qui défend aussi comme un dieu en n’ayant qu’un projet, la contre-attaque. Ce mec est vraiment la plus belle chose qui arrive au tennis depuis Federer. La relève est en route. Pourvu qu’il progresse en concentration et que l’expérience lui apporte un peu de clairvoyance sur les points importants.
J’ai aimé ce match même si Nadal ne méritait pas de le gagner. Gulbis me réconcilie avec un sport qui s’enlisait dans l’ennui : Federer génial par intermittence – souvenons -nous de sa finale de Melbourne et espérons qu’il s’arrache à RG, W et FM (ne lui en demandons pas davantage), Nadal la barbe, Djokovic/Murray pas vraiment créatifs, Del Potro trop tôt blessé. Les français inexistants. J’en oublie sûrement mais c’est révélateur.
Tu peux me donner tes coordonnées????
J’aime bien lire les gens qui écrivent ce que je pense et qui m’évitent ainsi de me fatiguer à le faire eh oui, j’ai un gros défaut,je suis feignante
bravo…
nath, toi qui il n’y a pas si longtemps, ironisait sur l’analyse que je faisait de gulbis, maintenant je te retourne la question…, toujours aussi bidon mon poulain?
Tiens, j’ai été si dure avec lui ? Hum, possible
Je te répondrai (avec plaisir, bonne humeur et auto-dérision) quand j’aurai remis la main sur nos posts, tu sais à quand ça remonte ?
PS : Mais à qui est donc ce poulain ?
Au bas mot, à environ un quart des participants à l’Odyssée.
notre poulain, tu permets
oui je permet, excuse
Ton analyse est juste même si un peu sévère.
Quand il a joué + offensif contre Hanescu personne n’est venu décortiqué ce match. Contre les gars puissants il joue défensif, en effet et moi qui apprécie ce joueur ça me déçoit bcp. Lorsqu’il entre dans le court et fait + de 30 winners c’est l’adversaire est dénigré. Ok pour lui repprocher ses défauts (si s’en sont vraiment!) mais il n’a que ça des défauts? Ah oui il a un mental…
Pour un gars avec ce palmares je vous trouve souvent aussi focalisé sur une partie de son jeu et pas sur l’ensemble.
C’est aussi réducteur de mettre sans cesse tous les espagnols dans le même panier, ils sont aussi des personnes à part entière et ne jouent pas tous le même tennis (ceci est juste une petite aparté, je n’appartiens pas à cette communauté mais c’est un peu gênant quand c’est ressassé trop souvent et je sais que celà n’a pas de connotation à leurs encontres…)
encore toi, décidément dés qu’on dit ce que l’on pense du jeu de Nadal ou des espagnols plus généralement, tu es très souvent prête a dégainer, non?
alors à mon tour de te trouver injuste avec les « vous » dont tu parles, il se trouve que les « vous » ne le (les) critique (s) pas si souvent que ça, mais il se trouve que l’on est rentré dans la période terre battue donc dans la période supposée d’une domination sans partage de Nadal, sans que se soit sa faute biensur, bon peut-être un peu quand même, mais tu dois comprendre que la frustration qu’engendre son jeu stéréotypé et barbant pour certain et je parle de spectacle, fasse chier, non? alors lorsqu’on assiste a un match au final indécis, les cœurs se ranime, quoi de plus normal ou les beaux matchs se font rare. A part le wawrinka-berdych, le djoko-verdasco et donc celui la, pas grand chose a se mettre sous la dent, non? alors ne t’énerve pas il n’y a rien de méchant la dedans.
ça serait dommage que ce site qui évitait les travers de tant d’autres finisse par y tomber aussi. S’adresser aux gens de façon courtoise et sans agressivité me semble un minimum même si on n’est pas d’accord.
Merci aussi Sylvie, je suis déjà embarquée dans une guerilla, c’est la seule qui en vaille la peine donc rien a craindre, je ne m’engagerai pour aucune autre cause.
Je ne pense pas Joseph. Ce que May veut dire, c’est qu’il ne faut pas réduire Rafa à sa défense, elle a totalement raison. Certes, il joue sécurité contre des gros bras, mais en général, il passe grâce à celà. On ne se fait malheureusement pas un palmarès uniquement au panache et Federer aussi a gagné bon nombre de match en jouant finaud sans pour autant faire péter des winners dans tous les sens.
Dernière chose, on voue Nadal aux gémonies parce qu’il fait que défendre sur ce match, comme souvent lorsqu’il rencontre un gros bras. Mais défendre comme il le fait, ramener toutes les balles, faire peu de fautes, put… mais faut le faire aussi ! C’est certes moins impressionnant sur le coup, moins spectaculaire, mais pas moins respectable, même si un peu chiant à la longue.
ah pardon alors autant pour moi
C’est moi ou tu semble aggressif? Je ne défend personne, je ne critique personne, je m’interroge et je donne mon avis. C’est ce que tout le monde fait ici non?
Tu peux me contredire et ne pas être d’accord avec moi, je n’ai pas de problème avec ça.
donc le « encore toi » c’est too much… Si tu veux zapper mes commentaires libre à toi.
Tu me donnes raison quand je dis qu’il faut avoir l’esprit ouvert. Tu n’es quand même pas pour la pensée unique?
Merci Cochran, j’ai eu peur de m’être mal exprimée.
je pensais pas avoir écrit de façon agressivf, mais effectivement, après relecture, il peut paraitre un peu dur, alors pardon, pas de problème avec tes posts
Message reçu Joseph.
merci et désolé encore…ce n’était pas mon attention, je ferais attention les prochaines fois…
Vamos!
a la playa
Bonne idée Yaya, c’est sans doute ce que je vais faire demain
En un match, Gulbis a pris autant de jeux que tous les adversaires de Nadal à MC
Je n’ai rien contre le gentil Ferrer mais euhh, faire rejouer Gulbis demain en finale à la place, ça va pas être possible? David gardant ses points déjà acquis, bien entendu, et de plus profitant de son dimanche bien mérité.
Non, mais je demande ça..pour le public, moi.
Ce match méritait d’être la finale parce que, bien d’accord avec toi, demain, ce sera beuf beuf. Je suis fort contente que Gulbis ait rencontré Nadal, et je ne m’attendais pas à un match aussi accroché. Toi oui ?
Pas certaine qu’il accepte, Ernest, de remettre le couvert demain. N’empêche qu’il a de la caisse physique, mine de rien, car il avait eu des matchs accrochés, enfin, le 1er et celui contre Volandri.
Ah mais moi je suis un supporter d’Ernests depuis RG 08 (dont c’était le seul rayon de soleil), tu penses si les vils commentaires sur 2009, à savoir incapable de gagner 2 matchs de suite n’ont pas brouillé mon oeil averti :mrgreen:, ni fait oublier ce que j’avais vu.
Ceci dit, c’est difficile de pronostiquer un match accroché contre le Nadal terrien et printannier mais les autres rencontres ont été tout.;sauf des promenades de santé..
2008 ATP Masters Series Madrid
Spain Hard R32 Nadal, Rafael
7-5, 3-6, 6-3 Stats
2008 Wimbledon
Great Britain Grass R64 Nadal, Rafael
5-7, 6-2, 7-6(2), 6-3 Stats
s’ils pouvaient éviter de disputer la finale ce serait encore mieux. On donne le trophée à Nadal et on regarde le Biarritz- Munster.
oui bon, on a quand même eu la chance de pas voir le lopez en demi et le voir lui baisser le froc, bon je dis ça, mais peut-être que demain…
peut-être que rien du tout mon cher Joseph, peut-être que rien du tout!!
peut-être et je souhaite me tromper mon cher Karim, mais la réalité jusqu’à maintenant ne fait que concorder avec mes inquiétudes…
Ce qui est marrant avec l’Espagne c’est qu’en foot ils ont une préférence pour le jeu d’attaque alors qu’en tennis ils pratiquent le catenaccio. Ou comment être schyzophrène. Mais là où c’est encore plus fort c’est que ce style tennistique défensif me semble être né et s’être développé avec la famille Sanchez depuis Barcelone, la ville qui en matière de football est le symbole du beau jeu.
Ben difficile de tirer des conclusions quand on voit le foot britannique (sens traditionnel) et Murray, ou si l’on se souvient du foot allemand et de Becker…
Et je ne vais pas sortir des archives Panatta et le catenaccio rital :mrgreen:, désolé, on n’a pas de références sérieuses plus proches en magasin.
En France, plus possible d’établir de comparaison entre les bleus 82-86 ou ceux de 98.. mais à l’époque, Noah correspondait quand même à un certain panache en phase avec le Platini’s band..sans forcément le réalisme quant au résultat…on ne peut pas tout avoir.
La police ds frontières a arrêté Nadal qui quittait l’Italie avec le trophée du vainqueur, il avait oublié de jouer la finale!!
j’exagère à peine. Pourvue que Ferrer prenne tout ce qu’il y a dans sa pharmacie ce soir sinon…
antidépresseurs, amphétamines , ce ne sera pas du luxe
Je demande la suppression des comptes dudit Karim et de ladite Diana. On a pris tous les argentins, les tchèques et slovaque; mais français, espagnols, ricains ne se dopent pas.
Sinon on les aurait pris à la fin. Non?
Karim est pire que Ferrer, il affirme que pour produire un aussi beau jeu, il est obligé de se charger.
Non, mais les ricains, c’est différent, ils écrivent un bouquin là dessus après, $$$$ et règlement de compte à ok moumoute.
Les pays latins, omerta bienveillante oblige..
Et les français, c’est juste festif, lol, demande à Richie. Pas de la dope pour gagner.. ça se saurait
vous savez que ferrer est l’un des rares à avoir battu nadal sur terre, je sais ça remonte à loin mais il y a toujours une chance… et demain il va vous étonner
Encore avant Andreev à Valence en 2005?
Tiens, oui, donc en 2004, dingue ça!
Ah ben oui, il a une chance finalement, heureusement qu’on parle de Ferrer et pas de Moya qui a aussi battu Nadal sur terre… en 2003 car ça commence à faire.
Comme dirait karim.. peut-être que…
rien du tout !
Ladite, ladite, comme tu me parles
en accord avec ce que dit may, le match contre hanescu était bon avec très peu de fautes de part et d’autre qu’avons nous lu, ah mais c’est normal, alors aujourd’hui il plie mais ne rompt pas et tout ce qu’on lit ce sont des critiques sur son jeu c’est bien facile tout ça…
il ne méritait pas de gagner bizarre j’étais certaine que dans un match quand on gagnait c’est qu’à un moment on avait ce qu’il fallait pour mais je dois me tromper…
il a moins tenté de coups gagnants qu’ernests normal ce n’est pas filière de jeu
une dernière chose ernests est monté 25 fois au filet contre 22 pour rafa qui n’est donc pas resté collé 20m derrière sa ligne de fond comme on semble le dire…
Personne n’a dit 20 m derrière sa ligne , 3 m seulement…par contre 20 m au dessus du filet, les ronds
Hamtaro, les stats de montée au filet de Nadal sont dopées par la pléthore d’amorties de Gulbis. Ça vaut pas.
La physionomie du match était clairement : Gulbis à l’initiative et Nadal en défense, franchement y a pas photo.
Sinon Marijo faut que sans ironie tu m’expliques en quoi les français sont plus chauvins que les espagnols.
C’est justement une des choses pour laquelle je suis content – allez très fier même – d’être français, la capacité à l’auto-critique.
Être capable de trouver ridicule une Gasquette ou de préferer Connors à Caujolle, qui le pauvre n’avait rien fait – c’est les limites du système – ça a quand même plus de gueule qu’un troupeau qui va s’extasier pareil devant un Ferrer – Nadal, qu’un Federer euhhh Gulbis tiens. Pour généraliser l’espagnol est plus grégaire, plus sympa aussi que le français. Pour généraliser.
Allez PSG, allez Guily! Montre à Raymond qu »il à tout faut. Tu seras l’homme du 11 Juillet avec Mandela!!!
Ouf, j’avais cru lire, avec Mandanda
Hamtaro et May,
Se concentrer uniquement sur les défauts d’une personne et réduire les mérites de cette dernière est l’attitude que les gens ont vis-à-vis d’une personne envers laquelle ils éprouvent un certain ressentiment!!
Libre à eux de l’éprouver!!
Sinon demain, c’est la finale entre Nadal et Ferrer, leur dernière rencontre au Foro Italico a eu lieu en 2005 et Rafa l’avait emporté sur le score de…4-6 6-4 7-5!!!!!!
Comme quoi, tout comme il l’a démontré plus tard à Monte-Carlo 2008 et à Barcelone 2008 et 2009, Ferrer peut gêner Nadal en prenant la balle tôt sa manière!! Donc le match n’est pas joué!!!
La final commencera à 16 heures pour ceux qui seraient intéressés!!
Il semble que personne ne soit interessé.
Je n’aime pas Soderling et je suis la première a admettre qu’il a battu Nadal à RG à la régulière, il a été superieur sur l’ensemble de la partie, son coup droit était du feu ce jour là et Nadal était souvent planté à 3 mètres de la balles.
L’objectivité est rarement de mise, c’est dommage car les débats seraient plus ouvert que d’avoir le clan d’untel et le clan d’un autre.
Pour ceux qui aiment le beau jeu, l’opposition de style ne rend t-il pas les matches interessants? Le jeu de défense n’entraîne t-il pas aussi des points incroyables?
Question idiote: C’est quoi le beau jeu?
C’est pas celui de Nadal et encore moins celui de Ferrer on dirait?
Le beau jeu c’est subjectif.
Gulbis œuvre ouvertement parmi la rébellion anti impériale évoquée par le concombre.Avec Gonzo,Del Po,Sodo (!),Wawrinka,Davy and co…il contribue à fissurer cette tendance à un ultra sécuritarisme galopant ; l’empire est menacé !!!
Nadal,moi je le trouve pas chiant,plutôt même spectaculaire et tout sauf un robot,je vais faire hurler quelqu’un mais il exprime plus de choses qu’un Pete Sampras masqué par l’inexpression.Il roule des mécaniques un peu et ce côté sauvage et très mâle (sur le terrain) ne laisse pas insensible les groupies.
Il sort des coups de génie en défense bout de courses incroyables et des coups droits croisés de toute beauté par moments..
Après,je reconnais que son jeu est sûrement plus intéressant par le contraste avec un shot maker en face.
Demain,ce sera Nadal le shot maker,je sortirai….malgré la météo.
Alors toi je t’aimais bien la Grenouille, mais là, tu ne passes pas loin de la correctionnelle. Bon, je suis peace aujourd’hui, je te pardonne en me disant que tu n’as probablement pas compris l’esprit monastique de Pete, mais fais gaffe à Karim.
Gulbis s’il continu à progesser et c’est tant mieux, je le suis aussi depuis que je l’ai découvert à Rolland 08, il risque en même temps de perdre sa folie qui fait partie du personnage et ce qui le rend aussi singulier.
Alex, t’es un mec, non ?
car le côté mâle de Nadal semble te fasciner, comme si tu souhaitais pouvoir en dire autant de toi
En tant que femme, je n’apprécie pas du tout ce type de « mâle », le côté latino, pas ma tasse :mrgreen:, mais je conçois que certains soient fascinés, pour des raisons diverses -selon qu’ils sont homme ou femme-. Je le trouverais même plutôt rigolo avec ce côté macho un peu dépassé à mon goût : ses sauts de cabri au toss notamment, pour y aller à l’impression (je me souviens d’un match où Fed ne pouvait s’empêcher de rire à ce moment-là).
On est différents : Je ne perds pas (encore) mes cheveux.Et je reconnais m’être dopé..
Je me plus proche dans l’esprit et l’attitude de Roger mais son contraire Rafa est fascinant…merde j’arrête ou je vais sortir du placard..
Si Nadalou continue à gonfler comme ça il va éclater comme la grenouille qui voulait ressembler au taureau
Ceux qui ne trouvent pas Nadal spectaculaire n’ont certainement jamais vu Nyström, spectaculaire, il l’est assez, pas forcément je l’avoue dans un sens qui me donne envie de l’admirer, mais il l’est dans son genre Brutus le gladiateur. Ce n’est pas tout à fait de sa faute si Verdasco fait un match de daube à Monaco. Après, il a une très grosse intelligence de jeu, et encore une fois peut-être la meilleure volée, en tout cas de revers, du Top10.
Mais ça reste quand même un bûcheron, dans la pure tradition de Muster, sauf que lui a toujours su éviter les pare-chocs, héritage culturel tauromachique probablement. Je ne vois pas où est le problème, il faut assumer ça si on aime son jeu, la sueur et le muscle (quelqu’un a du lui souffler dedans parce qu’il est deux fois plus massif que cet hiver).
D’après ce que j’en ai vu, Gulbis fait quand même quelque choix à la con et pas mal d’erreurs en revers long de ligne (pourtant tactiquement, c’était ça), il lui est beaucoup plus facile de maîtriser le lift du coup droit de Nadal dans la trajectoire croisée.
Ferrer est chiant, vous vous réveillez ou quoi, ce type a été n°4 mondial il y a deux ans ! On ne s’en rappelle même plus, heureusement que la mémoire est sélective.
Gamin, j’étais fan de Muster. Si si c’est possible. Le coté bucheron c’était mon trip, et j’assume. Courrier était mon idole aussi.
Bah c’est cool, y’en a pour tout le monde, faut juste assumer, pourquoi pas un article dithyrambique sur le bon Jim ? Moi j’adorais Wilou que d’aucuns trouvaient chiants. Mais il faisait de la gratte avec Yannick.
J’ai revu récemment des images de Courier, sa technique était quand même fascinante, faire avancer la balle si vite avec une préparation si courte, ça prenait la balle très tôt à l’époque. Perso ce que je n’aime pas, c’est l’impression d’inexorabilité physique, ce type de joueurs, tu sais parfois d’emblée que personne ne pourra venir les chercher avec la caisse qu’ils ont. Mais c’est le sport.
Sans rapport avec mon actualité immédiate:
- c’est terrible la boîte de coton-tiges pleine et ouverte qui tombe par-terre dans la salle de bain… je hais
- le moment qui suit le choc du genou contre la table et qui annonce la sensation effective de douleur, vous savez le temps de traitement de l’information (y’a pas l’ADSL là) est une moment d’une intense solitude.
A part ça Lionel moi je suis secrètement dans la mouvance du « tous dopés » tu sais, aucun favoritisme. Tu imagines si Rocchus ne prenait rien? il ferait 121cm.
Moi ca fait un moment que je suis dans cette mouvance. Avec quelques secrets espoirs cela dit…
Alors là Karim, pour Rochus, morte de rire
ô vénérable tu aurais dû nous appeler tu te serais senti moins seul…
d’ailleurs ça fait longtemps qu’on n’a pas mené d’actions un certain franck v est entrain de renaître de ses cendres
Tiens, c’est vrai ça, il pratique beaucoup trop l’ironie en ce moment, faut lui montrer qu’on n’est pas là pour rigoler, nous
Oui mais que veux-tu?
Il fut un temps où Ferrer était plus « hype » que maintenant!! Tout se démode!
A cette époque, il était en demi-finale de l’US Open, et surtout avait l’honneur de faire partie des Nadal killer (cf US Open 2007 et Masters 2007) qui avaient l’autre bon goût de prendre cher face à Federer (Masters 2007 notamment parce qu’il y en a beaucoup des comme celle-là) .
Dans ces temps anciens, il ne semblait pas si chiant et on ne cataloguait pas d’espagnol au jeu pourri qui se couche devant Rafa et il était invité aux soirées mondaines de la haute société!!
Mais ayant commis les crimes d’avoir perdu à Monte-Carlo et Barcelone en 2008 et 2009 contre Nadal, Ferrer a été condamné Espagnol ennuyeux complexé devant Rafa par la Cour d’Assises!!
Son avocat avait beau plaidé le fait qu’il n’était pas le seul à perdre contre Rafa sur terre et que ce n’était pas un crime vu les résultats du manacori sur ladite surface, cela n’a pas convaincu les jurés.
D’autant plus que son avocat, en croyant tenir l’argument massue qui sauverait son client, a fait l’erreur monumentale de rappeler au juge que son client n’avait pas pris de 6-1 6-3 6-0 contrairement à certains!!
Voilà l’histoire de Ferrer depuis fin 2007 pour le petit nombre de personnes que son sort de tennis player « médiocre » intéresserait !!
Tu ne serais pas un brin frustré par certains commentaires ici ? Rappeler que Fed a perdu en 2008 sur un score sec, ça te fait du bien ? tu crois que c’est ainsi qu’on va cracher sur le Suisse? grâce à tes lumières? qu’on va tout à coup, grâce à toi, déclarer que Nadal est le joueur le plus intéressant à voir jouer parce que Fed s’est pris une raclée ?
Arrête de rêver la vie, et accepte une fois pour toutes que les autres puissent avoir un avis différent du tien, et que Nadal ne fasse pas l’unanimité. Tu ne t’en porteras que mieux, et ça nous évitera des piques.
Je ne fais aucun rêve et je m’intéresse qu’aux faits.
La pique était plus là pour l’humour et surtout pour qu’on s’intéresse à mon post sur le dénommé David Ferrer qui en tant que lui-même n’intéresse personne. J’avais juste envie qu’on lise jusqu’au bout un post dans lequel on parle de Ferrer!!
Tu peux faire comme tu veux, penser comme tu veux, ne pas aimer qui tu veux, ça ne me dérange plus désormais!!! D’ailleurs, c’est ton droit et je n’ai pas à t’en priver!!
C’est aussi le mien au passage!!
mdrrrrrrrrrrrr
Ouh là. On sent quelques aigreurs… Du calme ce n’est que du tennis. Je trouve que tout cela prend des proportions trop importantes. Et pas la peine de rappeler le score de Federer à Roland pour assouvir ta vengeance, on le connait
J’imagine que ceux qui critiquent Ferrer le critiquaient déjà à l’époque, non ? Moi, bizarrement, je l’aime plutôt bien Ferrer et pourtant son jeu est aux antipodes de mes goûts. Je ne sais pas, il y a une volonté, une pugnacité chez lui qui me plaisent. Il m’avait impressionnée aux masters et même encore à la coupe Davis quand il a offert le point à son équipe. C’est le type qui est malgré tout toujours là, assez régulier sans être brillantissime.
En revanche, je n’aime pas trop ses matchs contre Nadal, surtout sur terre, car on sent, que malgré sa bonne volonté, il pourra au mieux bousculer son compatriote mais jamais en sortir vainqueur. Il joue dans la même filière mais en moins bien.
Et puis bon ici, je crois avoir compris que faire de l’humour sur les joueurs ou du second degré faisait partie du jeu. C’est ce qui rend ce site, sympa, non ?
Yes ! On ne les loupe pas les joueurs quand on s’y met ! Mas l’humour ça peut être super compliqué à l’écrit
Vivement le masters 1000 de Madrid, parce que depuis l’Open d’Australie, je m’emm… grave.
PS: L’un des dernier match que j’ai adoré, c’était le Murray/Nadal de l’OA. Inutile de me taxer fan d’untel et anti d’un autre, SVP.
Il m’a épaté le Gulbis nouveau ! Sincèrement, son jeu aujourd’hui était vraiment enthousiasment, je suis fan. Dommage pour lui qu’il ait fait les mauvais choix dans le 3em set avec ses amorties à répétition. Je vais le suivre de près celui-là.
Un grand bravo à Nadal pour sa résistance et sa victoire finale, à l’expérience. Lui en revanche était nettement en dedans. Il a fait plein de fautes en coup droit notamment à un moment du match, et du coup il a perdu confiance, et s’est mis à remettre la balle, sans dicter le jeu.
Je n’aime pas quand il joue comme ça, sachant qu’il sait faire beaucoup mieux. Certe, il ne fera jamais 50 winners en 3 sets mais quand il distribue le jeu, il mène la dance, et le résultat est le même qu’un joueur qui fait un coup gagnant.
D’ailleurs, c’est un peu injuste de ne considérer que le nombre de points gagants avec lui, car souvent il conduit l’échange, balade son adversaire, mais finalement il ne tue le point que rarement. Pourtant c’est bien lui qui domine l’échange assez souvent, surtout sur TB. Bon aujourd’hui Gulbis aurait mérité de gagner car Nadal ne dominait que rarement l’échange. En revanche, ces derniers mois, Nadal a perdu quelques matchs qu’il n’aurait jamais du perdre (contre Ljubi notamment) tant il me semblais au-dessus.
Quant à savoir dans quel « camp » se range le public, ce sera 90 % des cas en faveur de celui qui attaque. L’attaque, quel que soit le sport est toujours appréciée, c’est une constante. L’outider est également souvent péblicité car s’il gagne, il signe un exploit, une perf, ce qui est plus excitant qu’une banale victoire contre un moins bien classé. Perso, j’étais à fond derrière Nadal à Wim 2008 parcequ’il m’épatais à venir bousculer le roi des lieux lui qui venait de la TB. Et à RG, j’étais derrière Fed…
Bref, les Gulbis et cie, allez-y, rentrez-leur dans le lard à tous ces « papy »
En fait, Coach, c’était surtout pour dire qu’il y a longtemps qu’on sait que Ferrer est chiant, le summum étant qu’il est tellement chiant que l’on ne se rappelle même plus qu’on l’a déjà trouvé chiant. Et un peu con, opinion personnelle.
Est-ce que tu es le même que sur SV ?
Franchement, déjà que le circuit est bancal en ce moment, si on pouvait éviter de retomber dans les guéguerres de printemps…
Bien Karim. A tester également, le laisser tombage de la bouteille d’huile en verre dans la cuisine.
J’ai testé les deux et je choisi les cotons-tiges. J’ai aussi expérimenté la bouteille neuve de sirop pour la toux bien collant, à conseiller.
Déclaration de Nadal après le match: « Ce fut un match très difficile. J’ai mal joué, encore moins bien que ces derniers jours » (source:Le Parisien).
Ce qui me conforte dans mon idée que Nadal était à coté de ses pompes aujourd’hui, avec plus de fautes directes (23) que de coups gagnants (18) et une incapacité à prendre le controle de l’échange.
Il dit toujours qu’il a mal joué mais il gagne. Sous-entendu s’il avait bien joué, Gulbis ne l’aurait pas gêné ? Le jeu du Letton y est peut-être pour quelque chose.
il le dit aussi le service de ce dernier était difficile à lire…
mais perso je trouve qu’il a mal joué ça faisait longtemps que je ne l’avais pas vu jouer aussi court…
ça parait devenir une constante, un classique, et ça lui enlève certainement un peu de classe… mais biensur que le jeu de gulbis y est pour quelque chose. Par contre si ferrer venait à l’accrocher alors la quentin, je te donnerai raison. boutade, boutade
Je n’ai pas repris tout l’entretien. Il dit aussi, par exemple, que le service du letton l’a beaucoup gêné.
Et Gulbis il dit quoi, j’ai cru comprendre qu’il disait avoir mal joué et pas très bien servi, notamment, dans le dernier jeu…lol
Je vois pas en quoi Ferrer est plus chiant que Nadal ? Sont tous les 2 dans la même « filière’ comme disent les pros. Mais certain que demain j’irai me balader vers 16h. Le problème côté physique c’est qu’ils ont la même « préparation ». Mais Nadal, çà lui profite plus. Quand il est « gonflé », il gagne. Quand il est « dégonflé » il perd. Je me souviens d’une belle analyse de Karim sur le sujet… Au fait, pour un mec qui a des problèmes de genoux, il s’en sort pas mal. Vous imaginez comme tous les mecs aimeraient avoir mal aux genoux comme lui pour se mettre à courir plus vite !
Décla partielle de Nadal
« It was a really tough match. I think I played worse than I played in the last few days, » confessed Nadal. « Gulbis – his serve was unbelievable. I had a break in the first game of the match and then I got another one in the last game but all the time he was serving at 200, 210, 215 – very difficult to return. In the end I won the match but it was difficult in the third set and he was playing well from the baseline. I was happy that I won in the first set because that gave me much more confidence to win the third set.
« I was happy because I’m in the final of one of the most important tournaments in the world and winning a very hard match. It was a good match and a difficult opponent and it was a lot of points for me, and I’m going to try to win one of my favourite tournaments in the world. »