Un top/flop un peu ramassé qui se concentre sur les quelques grands acteurs de cette première partie de saison sur terre.
Des chiffres et deux lettres
RN. 17 Masters 1000 (dont 12 sur terre battue), 147 victoires pour 5 défaites sur terre (depuis 2005), 6 Monte-Carlo d’affilée, 5 Rome, 3 jeux perdus par match en moyenne à Monte-Carlo, signant au passage la plus large victoire en finale d’un Master 1000 ou équivalent dans l’ère Open. L’ocre coule dans les veines de l’Espagnol et personne, à l’heure actuelle, ne semble vraiment en mesure de lui contester la victoire finale à Paris. Impérial lors de ses deux tournois de rentrée, Nadal n’a pas trahi les pronostics et a enfin pu mordre de nouveaux trophées. Tout semble rentré dans l’ordre donc. Et pourtant… S’il a signé sur le Rocher l’une de ses victoires les plus faciles et ensuite enchaîné avec Rome, il flotte une légère impression de trop peu sur le n°3 mondial. Bien sûr, après ces longs mois de disette, personne ne s’attendait à retrouver l’ogre de 2008, le rouleau-compresseur qui écrase la concurrence dès les vestiaires. Mais quand même. Dix mois sans titre, c’est long. Dix mois sans victoire sur un Top 10, très long. Les défaites, alors, s’acceptent difficilement. La confiance, doucement, s’érode. La peur, lentement, s’installe. Ses regards ne trompent pas et trahissent une certaine nervosité, un semblant de crainte. Le jeu devient attentiste dans les moments cruciaux, le coup que jadis on osait reste dans la raquette et la conviction de sa puissance se mue en l’espoir d’une faute adverse.
Heureusement, la terre salvatrice s’annonce enfin et avec elle, le retour au sommet, la gloire retrouvée, la défaite oubliée. Des adversaires réduits au rang de faire-valoir et un coup de fouet toujours aussi destructeur. Un juste retour des choses, en somme, mais une impression insidieuse que l’édifice peut s’écrouler de nouveau, que les genoux meurtris par tant d’années de surrégime refuseront de jouer les prolongations. A Rome, lors d’une demi-finale qu’il aurait pu perdre mille fois, Rafa s’est, pour la première fois sur terre, vraiment arraché. Face à la pluie de coups gagnants, il a répondu par la couverture de terrain et l’intelligence du jeu. Il a su saisir les seules opportunités qui se présentaient et vaincre l’impétueux qui osait lui tenir tête. Le match déclic ? A la veille du tournoi de Madrid, Nadal temporise : « J’espère faire aussi bien à Madrid (qu’à Rome et Monte-Carlo) qui est sans doute un tournoi plus délicat en raison de l’altitude, la balle va plus vite, à moi de m’adapter à la situation. Je ne me fixe pas d’objectifs précis. Je ne suis pas obnubilé par le fait d’être numéro un, deux, ou trois mondial, je veux juste être heureux. » Heureux. Pour un champion de sa trempe, cela passe forcément par une réussite sur le terrain et à l’heure actuelle, malgré ce léger soupçon, difficile de prédire qui pourra venir troubler la fête.
La Nouvelle star ?
Avec sa coupe à la Stéphane Bern et sa façon de jongler avec les balles avant de servir, Ernests Gulbis relève plus du chien fou que du maître tacticien. Adepte d’un jeu en mode Jésus (multiplication des pains), Neness n’a peur de rien, un talent fou mais un gros poil dans la main. Comme tous les talentueux, l’âpre besogne, très peu pour lui. Il préfère largement tâter de la pouliche que bouffer du cardio-training. Pourtant, à la veille du tournoi de Rome, il confiait s’être entraîné « comme un fou » sous l’impulsion de son nouvel entraîneur, Hernan Gumy (ex-coach de Marat Safin). « Je sais que je dois travailler plus pour avoir de meilleurs résultats, mais c’est contre ma nature. » Ses résultats en tout cas plaident pour son coach dont le programme d’entraînement chargé aura permis au Letton de marquer les esprits en sortant Federer d’entrée et en bousculant sévèrement Nadal en demies. Avec une première balle supersonique, un revers à deux mains presque aussi beau que celui de Murray et un coup droit dévastateur, Ernests à les armes pour battre tout le monde. Cela fait longtemps qu’on le sait, mais cette année semble enfin être celle de la confirmation des attentes, avec un premier titre ATP et une demie en Master 1000. Reste à espérer que le fougueux n’explose pas en vol, lui qui n’a peur de personne : « Lorsque je joue bien, je suis un problème pour n’importe qui. J’ai un bon service, je joue des coups forts et je sais que c’est difficile de jouer contre moi. J’espère être en forme pour Roland-Garros et Wimbledon. » Actuellement 34e au classement, Gulbis n’est pas assuré de passer tête de série à Paris et pourrait donc créer la sensation dès les premiers tours en sortant un cador du circuit.
Fear Factor
L’un et l’autre partagent l’insigne honneur d’être à la fois les bons potes de Rafael Nadal et ses souffres-douleurs favoris. Mais si Fernando Verdasco ne s’est jamais imposé contre Rafa, David Ferrer peut se targuer d’être l’un des seuls joueurs du circuit à l’avoir battu sur terre (en 2004, une autre époque). Outre ces privilèges, les deux Espagnols partagent surtout, avec l’autre intouchable, la tête d’affiche de ce début de saison terrien avec des résultats plus que probants, signant tous les deux leur plus beaux parcours sur ces tournois. « C’est le meilleur début de saison de ma carrière. Je n’avais jamais eu autant de points. En général, je suis très content de la tournure des évènements. » Il faut dire qu’en prenant l’ascenseur émotionnel en moins d’une semaine, Fernando a prouvé qu’il pouvait rebondir. Après une mémorable rouste en finale de Monte-Carlo, le chéri de ces dames, le chouchou des coiffeurs et l’égérie d’une marque de sous-vêtements qui en a sous le capot vient enfin de décrocher une victoire probante à Barcelone. Défait en demi-finale du « Godo », Ferrer signait la semaine suivante à Rome sa première finale en Master 1000 où il résista pendant le premier set à la puissance nadalienne, avant de logiquement s’effondrer. Leur côte ne sera assurément pas la plus basse pour le rendez-vous parisien, mais les deux Ibères seront à surveiller : ils pourraient bien réserver quelques surprises…
La roue de l’infortune
Pendant que les Espagnols trustent les places d’honneurs, le reste du monde – ou presque – fait la queue devant l’infirmerie. Juan Martin del Potro, en délicatesse avec son poignet, n’en finit plus d’envoyer des lettres d’excuses aux organisateurs de tournois. Après une kyrielle de diagnostics, tous aussi pessimistes les uns que les autres, le grand brun s’est finalement résolu au saut vers l’inconnu en acceptant une délicate opération. Écarté des courts depuis janvier, il ne fait plus de doute que le reste de sa saison s’annonce compromise. L’US Open arrivera sans doute trop tôt dans son calendrier, un retour lors de la saison indoor est dès lors plus probable. L’autre grande animation de la fin de saison 2009, Nikolay Davydenko, souffre lui aussi d’un poignet (le gauche) et, après son forfait à Estoril, ses chances de participer au French s’amenuisent également. Éternel éclopé, Gilles Simon a le moral en compote et le genou aux fraises, avec le spectre de l’opération qui plane au-dessus de lui. Mardy Fish est tout cassé et Gaël Monfils, même s’il kiffe à donf la Suisse (sic), a eu le mal des montagnes et l’estomac en bouillie, ce qui l’a amené à ne jouer ses premiers matchs sur terre qu’à Madrid. S’ajoute à cela une cohorte de souffreteux tels Tommy Haas (hanche), James Blake (genou), Mischa Zverev (côtes), Steve Darcis (tout), Ivan Ljubicic, Novak Djokovic (apparemment, il tiendrait un rôle-titre dans la prochaine saison de « Dr. House »)… A trois semaines du rendez-vous parisien, le tableau ne s’annonce pas très fringant.
Questions sur un Champion
En préambule de la saison, Roger Federer annonçait vouloir remporter plus de tournois cette année, « même les petits », et entendait donc mettre les bouchées doubles en vue de réussir cet objectif. Quatre mois après son titre à l’Open d’Australie, faute de nouvelle victoire, son discours évolue déjà : « Mon objectif n’est pas de gagner douze tournois cette année, mais de briller dans les principaux événements que sont les Grands chelems, les Masters 1000, et de conserver ma première place mondiale. » Voilà donc son but, briller là où ça compte. Le hic c’est qu’après le premier Slam de l’année, remporté avec panache et brio, la machine s’est grippée et les déconvenues accumulées. En manque de rythme depuis son retour à la compétition, Federer se cherche, à l’image d’un Top 10 qui, Nadal et Roddick exceptés, navigue dans l’inconnu. Burn out, séquelles de son infection pulmonaire, contrecoup logique après plus de dix ans sur le circuit, dont sept au top ? Lorsqu’on a tout gagné, tout prouvé, tout réussi au-delà de ses espérances les plus folles, l’envie de passer à autre chose semble légitime chez la plupart des personnes. Mais Federer a déjà démontré qu’il n’était pas n’importe qui et crie haut et fort qu’il a toujours faim. Soit.
Malgré la défaite, le match de Rome contre Gulbis donnait quelques raisons d’espérer un retour vers un meilleur niveau. Sa tournée au Challenger ATP 250 d’Estoril devait ensuite permettre une progressive montée en puissance pour arriver à Madrid, puis Roland-Garros, en pleine possession de ses moyens. Lourd sur ses appuis, imprécis, visiblement agacé, Roger s’est fait cueillir par le premier terrien venu et présente un bilan peu rassurant, avec deux victoires sur terre pour autant de défaites (et seulement sept rencontres en tout depuis l’Open d’Australie). Confiant en l’avenir, Fed répète à l’envie, peut-être pour se convaincre lui-même, « qu’il n’est pas inquiet », mais ces désillusions répétées démontrent, s’il le fallait encore, le double visage que propose le Suisse sur les formats courts et longs. Alors qu’il entame son parcours du combattant, avec 5000 points à défendre en six semaines, Roger va-t-il confirmer l’adage et nous rappeler que rien ne sert de courir mais qu’il faut partir à temps ?
Le maillon faible
En ces temps de crise, beaucoup de joueurs pourraient postuler pour ce titre peu glorieux (et un peu sévère), mais Novak Djokovic se détache nettement du peloton. Numéro deux mondial un peu par accident, Nole a pu profiter du coup de mou de ses concurrents directs pour gravir l’avant-dernier échelon de la hiérarchie. Mais s’il y a toujours un barreau supplémentaire sur l’échelle de ses ambitions, Novak a quelque peu dégringolé ces derniers temps. Comme d’autres, il s’alignait sur terre avec de légitimes ambitions et le souvenir de sa bonne saison 2009. Las, il tombe deux fois contre Verdasco et propose un tennis en dents de scie, où les creux sont plus fréquents que les hauts. La collaboration avec Todd Martin a fait « pschiiit », laissant au passage une crise de confiance plutôt profonde et un manque de puissance assez flagrant. Malgré tout, il atteint le dernier carré à Monte-Carlo et les quarts à Rome, sans convaincre, certes, mais à l’inverse d’un certain Suisse, au moins il enchaîne les matchs. Et puis vient Belgrade, son tournoi, géré par Papa, pensé par Maman. Une rencontre contre un jeune Serbe, inconnu au bataillon. Victoire facile, sourire de circonstance ? C’était sans compter sur le nouveau mal qui désormais le ronge : les allergies. Alors que les années précédentes, il semblait s’en accommoder, cette saison, il n’y arrive pas et abandonne en court de partie pour la première fois depuis l’Open d’Australie 2009. Forfait à Madrid, Novak est presque certain de perdre sa place de dauphin et arrivera à Roland-Garros avec plus de questions dans ses bagages que de certitudes sur son état.
Le big deal ?
« Toi tu prends les shorts taillés dans une nappe de pique-nique et le T-shirt moulant de l’équipe de foot d’Italie, moi je prends l’équipement sobre et classe, qui met en valeur mon côté chevalier blanc. » En substance, la conversation entre Roger et Rafa en visite chez leur équipementier à l’entame de la tournée sur terre. En échange, Rafa avait le droit de remporter les tournois du championnat espagnol.
Brèves de comptoir
Cela faisait presque vingt ans, depuis la mythique finale de Roland-Garros qui opposait Dedé à Jim, que deux Américains ne s’étaient plus affrontés pour un titre sur terre battue européenne. A ce petit jeu, c’est le moins grand des deux géants qui s’est imposé puisque Sam Querrey a finalement pris la mesure de John Isner au tournoi de Belgrade. Sauvant au passage une balle de match, Querrey s’impose une fois de plus cette saison contre son partenaire de double (après Memphis) et démontre toute son aptitude à développer son jeu sur terre.
Ils se faisaient discrets depuis quelques semaines, mais c’était pour mieux préparer leur retour. Mikhaïl Youzhny et Marin Cilic se sont eux retrouvés en finale du tournoi de Munich où le Russe s’est enfin offert le titre après deux finales perdues. Cilic, qui s’était débarrassé d’Almagro et de Baghdatis en chemin, a connu quelques ratés au service mais peaufine ainsi sa préparation sur terre, qui n’est pas sa meilleure surface.
Elles reviennent ! A même pas 30 ans, Martina Hingis et Anna Kournikova s’associent à nouveau en double et s’aligneront au tournoi des Légendes lors du prochain Wimbledon. Si la première citée mérite le titre, on est en droit de se demander ce que la seconde a vraiment apporté au tennis, si ce n’est une plastique avantageuse et un sens plutôt aigu des affaires…
Dans la catégorie « on a que ça à faire », deux acharnés ont décidé de battre le record du monde de la plus longue partie de tennis (non officielle). Après avoir disputé 68 sets et 517 jeux, David Watkins et Eric Perkins ont finalement dépassé le précédent record qui était de 36 heures et 36 minutes. Pour la petite histoire, Watkins s’est incliné sur le score sévère de 65 sets à 3.
Bon résumé Billy, mais en simple, je dirais:
top; Nadal qui gagne tout les tournois importants
et Flop: les autres avec une mention pour Ernest quand même, l’homme qui a pris un set!!
Très bonne analyse, difficile de faire mieux!
Une remarque?
Sur?
Bon ok:
Un petit poil de subjectivité n’aurait pas fait de mal, si?
C’est très professionnel ton truc, quid du causticisme? (il est pas bon çui là?)?
Excellent ! Djokovic dans Docteur House, ça m’a bien fait marrer, mais ne me dis pas que tu as décortiqué toutes les finales sur terre depuis 20 ans pour voir si des Ricains s’y étaient affrontés. Si ? Bah t’es dingue. Bravo.
Vraiment pas grand-chose à rajouter, il serait temps que les Charlie & Lulu du circuit croisent à nouveau le fer parce que je crois que l’on a bien compris qu’il ne fallait pas attendre grand-chose des autres. Au final, il est possible que Djokovic s’y retrouve à Roland, s’il n’y a pas de pollen dans l’air, qu’il fait moins de 12°C et qu’il ne choppe pas la diarrhée, bien sûr.
Niveau jeu de jambes, la préparation balnéaire de Serena n’a pas l’air d’avoir été très efficiente, pourtant, courir dans le sable et dans l’eau, c’est bien. Heureusement qu’elle s’en fout de RG, la Serene.
Nadal a refait la pochette de Nevermind ? Allez, Roger, fais nous Electric Ladyland, c’est bien plus mythique (mais pas avec Mirka, stp) : http://www.davidmontgomery.org/images/jc_master_ladyland.jpg
« Said I’ll make love to you in your sleep, and Lord knows you’ll feel no pain. Caus’ I’m a voodoo chile, voodoo chile… »
EXCELLENT
Excellente récap qui traduit bien ce à quoi on a assisté depuis. Nadal qui gagne mais sans réellement donner l’impression d’être à nouveau hyper nadal, mais qui conserve une marge conséquente sur le reste de la troupe parce que celle-ci est totalement à la rue.
la seule vraie bonne nouvelle c’est le petit Gulbis, mais on ne sait pas si c’est appelé à durer, se répéter. Ce serait bien n’empêché, y’a du Safin dans son jeu.
Avec l’altitude à Madrid et les balles qui vont plus vite, espérons assister à la réduction de l’écart entre Rafa et certains qui pourraient le menacer sur ce tournoi. Je n’ose pas citer Fed et Verdasco, je vais me contenter de Gulbis. C’est vraiment l’Albanie parce que voilà à quoi on est réduit aujourd’hui, citer Gulbis comme tête de liste des possibles vainqueurs de Rafa.
Je sais pas ce qu’il vous faut concernant Nadal. Z’avez pas assister au même MC que moi ou quoi? C’est vrai, à Rome, c’était moins convaincant. Mais bon, il n’a quand même laissé qu’un set.
Récapitulation bien mise en scène, enfin en lucarne. On voit bien que la plupart des héros sont fatigués. Des tournois sinistrés aux résultats sinistres avec un jeu sinistre…the future is so bright I gotta wear shades
http://www.youtube.com/watch?v=8qrriKcwvlY
Très bon tops/flops, juste une petite erreur: à Barcelone, Ferrer a perdu en demi-finale contre Verdasco et non en finale.
Sinon, vu la qualité de ta plume, tu pourrait écrire de vrais articles pas uniquement des tops/flops
Ah ah ah très fort, bravo Cochran.
C’est fruité, dense, touffu comme Brigitte Lahaie.
A ce sujet, avec sa coiffure, limite si la Nouvelle Star n’aurait pas mérité Koh Lanta… en attendant tare à Tata, avec Golovin depuis la terrasse de Nagui-(allez)Luyat.
Quant à Nadal, il présente bien mieux le journal de l’ocre que le journal du hard.. ok je sors…
Excellent ce top/flop même si je n’ai pas compris le sens du paragraphe sur le big deal..
C’est bien de mentionner le fait que les Ricains ont désormais avec Querrey et Isner deux joueurs capables de jouer bien sur terre, ce qui au passage, en fait une équipe de CD plus forte pour les prochaines années..cela étant Querrey a du mal à enchaîner les bons résultats puisque le voilà sorti au premier tour à Madrid par un qualifié espagnol..Mais il sera là à Roland Garros et peut sans doute viser un bon résultat: un quart, voire une demie, selon son tirage..
Gulbis peut viser plus haut lui même si je ne crois pas qu’il soit mentalement suffisamment solide pour prétendre à la victoire finale même s’il joue très bien à Paris..Ce sera sans doute plutôt le type qu’il fera bon éviter. Un truc que Federer n’évitera sans doute pas cette semaine car il peuvent jouer l’un contre l’autre ce vendredi s’ils se qualifient tous les deux pour les quarts, ce que je crois. Federer aura tout intérêt à prendre sa revanche de Rome..
Je serai intéressé par voir ce que le Sod est capable de produire cette semaine. Il a fait un bon tournoi de rentrée à Barcelone mais s’est fait battre en finale par Verdasco. Il devrait normalement le retrouver en quarts vendredi à Madrid et, s’il passe, affronter Nadal en demies, ce qui serait intéressant à tous points de vue.
Ce dernier me parait actuellement à un niveau intermédiaire entre le Rafa V08 et le Rafa V09: il a largement retrouvé de l’efficacité sur son coup droit même s’il joue parfois un peu court, son service est redevenu beaucoup plus gênant que sur dur même s’il sert un peu moins bien qu’en 2008. Son jeu de défense est au top; c’est dans l’attaque qu’il me parait pêcher quelque peu pour l’instant. S’il n’est pas un vainqueur quasi assuré cette semaine parce que les conditions de jeu sont assez rapides, il sera certainement plus difficile à bousculer à Paris, surtout si le temps demeure ce qu’il est en ce moment, c’est à dire pourri..Il a évidemment les meilleures chances de l’emporter…
« Mais il sera là à Roland Garros et peut sans doute viser un bon résultat: un quart, voire une demie, selon son tirage »
il en aura fallu du temps Antoine, mais enfin, enfin, tu écris une méga connerie dans tes analyses toujours ultra-pertinentes. Ouf!!! j’ai presqu’envie d’encadrer ça et mettre dans mon salon.
Je suis, comme Karim, sceptique sur les chances de Gulbis de briller à RG. Il est tellement sur courant alternatif qu’annoncer une demie, cela me parait plus qu’audacieux. Bien sûr, il fait partie des nombreux joueurs à pouvoir y parvenir. Mais entre le pouvoir et le faire, il y a un monde d’écart. Ca dépendra surtout de sa capacité à enchaîner les performances.
Sur Nadal en revanche, je suis d’accord avec Antoine. Ce n’est pas le Nadal 08, mais c’est du très bon Nadal, comme on l’avait vu en pré-2008. Indébordable. Aucune faute directe. Mais des lacunes dans le jeu offensif.
Oups, j’ai totalement confondu Gulbis et Querrey. Mon com’ ne vaut rien donc. Sur Querrey, je suis encore plus sceptique.
Et non petit Padawan, tu ne seras jamais, jamais comme moi; même un peu.
Aprés le grand chelem de Federer, Querrey en 1/2 à RG …
Je me demande si, finalement, Antoine n’est pas le plus drogué d’entre nous…
Tres bien.
@ Antoine, Querry en demie a RG? Le top 10 est certes dans un sale etat, mais quand meme pas a ce point la..
Finalement on est a peu pres fixe sur tout le monde, sauf sur Federer dont on attend une montee en puissance.
Plus un mot sur Tsonga? Plutot pas mauvais, avec un bon tableau, lui peut aller en quart ou en demi.
Quant a Madrid, ma premiere impression visuelle est que la surface semble de nettement meilleure qualite qu’il y a un an quand les faux rebonds faisaient legions et la balle allait dans tous les sens.
Cool, karim a dit que Querrey n’irait pas en demie. Sa cote pour atteindre ce stade du tournoi doit être supérieure à 10.
Je vais gagner des sous.
Un excellent panorama des premiers résultats sur l’ocre européen avant Madrid et surtout Roland.
Comme Elmar, j’avoue que je vous trouve exigeant avec Nadal. Personnellement, il m’impressionne. Je le trouve très en jambes, affûté, précis, commettant peu de fautes et la confiance est revenue. Certes, il y a encore quelques scories mais, compte tenu de la forme des autres, c’est du pipi de chat.
J’attends comme tout le monde de voir si Gulbis confirme sa bonne performance de Rome en espérant revoir les cadors : Fed, Djoko, Murray, Soderling revenir aux affaires.
Je regrette vraiment l’absence de Del Potro et Davydenko ainsi que le forfait de Nalby incertain pour Roland.
Tiens Sylvie, en substance on a fait une analyse similaire non?
les grands esprits se rencontrent :D. Mauvais pour la guérilla, ça !
On l’a dit, mais on le répète: ce n’est pas que Rog’ qui est en burn-out, c’est le top-ten. Rafa tient son rang, Verdasco aussi. Roddick fidèle à lui-même, y compris en cette saison de terre battue. Pour le reste? Fed plus que décevant; Murray inexistant (se relèvera-t-il sur gazon? C’est à espérer en tous cas); Djoko en mode fantôme; del Po sur le compte duquel il y a de quoi être très inquiet alors qu’on pouvait attendre bcp de lui sur TB; Davy pas là… Reste Krisprolls qui pourrait assumer son rang, comme il le fait très bien depuis bientôt un an. C’est maigre et très décevant tant on avait l’impression en début d’année d’une densité jamais vue.
Il y a clairement matière à un article, même si j’avoue que personnellement, je ne saisis pas réellement les causes d’un tel phénomène. Difficile d’accuser le calendrier à mon sens. Alors? Un pur hasard? Un secret classé défense des arcanes de l’ATP en ce qui concerne les absences?
Très bon résumé qui confirme que sur TB Nadal répond toujours présent & que Fed va certainement monter en puissance.
Mais que fait le Top 10? Excepté Nadal, seul Verdasco a tiré son épingle du jeu. Tsonga, à ce jour il fait le même parcours en GC (1/2 AO)& MS1000 (1/4 finales) que Verdasco l’an passé, Soderling reste une énigme pour moi, un peu comme Gulbis on ne sait pas quel match il peut sortir (ou tout bon ou tout pourri!).
Les autres sont en convalescence ou en vacance (Roddick) et pour une fois c’est Nadal qui est en forme et contrairement à ce qui se dit il gagne le titre à Rome de manière convaiquante.
Pour Djoko, je continue à m’interroger sur cette histoire d’allergie, je ne sais pas si ça ne couve pas autre chose de + grave.
Tout comme Sylvie : j’ai trouvé Nadal très très fort et je ne vois pas qui pourrait l’empêcher de ramasser la mise à Madrid comme à RG; Il a des jambes, a retrouvé un buste façon Musclor et son jeu est agressif et précis, capable de revenir à tout moments à un tennis défensif trop dur à agresser.Il est au-dessus du lot, très nettement.
Tu me rassures, à force de lire toutes ses réserves, j’en arrivais à douter de ma perception de ses matchs.
Roddick est forfait (malade) et Tsonga incertain. C’est l’hécatombe.
toutes ces réserves, plutôt
Je me demande si on verra Roddick sur TB cette saison. Rien n’est moins sûr.
Merci pour vos commentaires.
Pour Nadal, je ne remets pas en cause son parcours sur terre, loin de là. Je fais juste part d’une impression qu’il apparait moins tranchant (un poil) et moins serein que d’ordinaire sur terre. Ce qui ne l’empêche évidemment pas d’avoir encore 3 longueurs d’avance sur la concurrence et qu’il faudra jouer à 120% pour espérer le battre, on est bien d’accord
Merci Cochran pour cet excellent article de résumé et perspectives.
Comme certains, je trouve les réserves sur Nadal un peu incongrues. Qu’est ce qu’ils vous faut pour le placer dans les tops et pas dans les mouuuais ? Je rappelle à ce propos qu’en 2008, avant RG, certains le trouvaient « moins dominateur » que l’année précédente…
Certe, Gulbis l’a bousculé à Rome. Mais celui-ci ne rejouera pas un tel match de sitôt je pense, notamment au service où il a été monstrueux de régularité. Le n°2 sur terre cette année est Verdasco, et on peut dire qu’il est loin très loin du niveau de son compatriote.
La seule marge sur laquelle je pense que Nadal peut progresser jusqu’à RG, c’est sa confiance qu’on sent parfois encore un peu friable (mais plus il gagne, plus ce petit doute s’envole).
Match sympa entre Youzhny et Gulbis
Mon streaming hs à 6-5 0-30 pour Gulbis…
elmar tu as essayé livescore ou bet365???
match sympa mais on sent que youz est HS
bet365 ne fonctionne pas en Suisse (ou du moins, je ne parviens pas à le faire fonctionner). fromsport merdouille. Tant pis.
Mais merci quand même!
http://atdhe.net/ essaie çà
Elmar tu voulais quand-même pas payer moins d’impôts + avoir bet365 non? Tu vas devoir envisager l’expatriation, Ndjamena c’est très bien.
Tu as betfair aussi, sais pas si ça fonctionne chez toi.
excellent résumé cochran et je partage ton point de vue sur RN, j’ai l’impression que la confiance n’est pas totalement là et qu’un rien pourrait le faire à nouveau basculer du côté des perdants
et querrey je ne dirais pas une 1/2 mais un 1/4 est à sa potée
*portée
Nickel ce top / flop (particulièrement le paragraphe « Le big deal » qui m’a bien fait rire). Le faire une fois que la saison de Tb est bien entamée, c’est pas mal pour avoir une vision d’ensemble.
Concernant Nadal, j’ai été également un peu surprise, même si je pense que malgré un gros mieux, la confiance ne sera optimale que quand il aura gagné un match serré contre un top 10 (8?). Mais je pense également qu’il n’en aura pas l’occasion avec sa marge. Tu aurais aussi pu parler de sa décision de ne pas jouer Barcelone, même si ça a été largement commenté ici.
Je constate qu’Antoine a eu son petit succès avec son avis sur Querrey. Je suis également très dubitative à ce sujet, j’ai d’ailleurs lu la phrase plusieurs fois pour être sûre de bien comprendre
En parlant de gros serveurs, vous avez vu les stats du match Isner-Giraldo ? Isner a gagné 56% des points derrière sa première balle
Le colombien a l’air dans un bon jour. Pour ceux qui ne l’ont pas encore vu jouer, sa position en retour de service est très (très) avancée. Même si ça ne lui réussit pas toujours (pas contre Tsonga), j’espère que d’autres vont s’en inspirer, j’adore les retours canons 
Bon, l’asperge est peut-être à classer parmi les diesels finalement…
Bonjour, et un grand bravo pour le tops/flops qui permet efficacement de passer en revue les forces en presence a 2 semaines de Roland Garros!
Sinon, juste une remarque sur un fait d’armes de la toujours charmante Aravane Rezai, et qui est passe un peu inapercu: loin de la langue de bois qui caracterise parfois les declarations des joueurs et joueuses, Aravane a qualifie Justine de « tricheuse » sur sa page Facebook, taclant ainsi la belge qui se pretendait malade a l’issue du match perdu contre Aravane cette semaine (voir screenshot: http://i44.tinypic.com/s4xoyf.jpg ).
Il est vrai que Henin n’est jamais la premiere a se repandre en compliments sur son adversaire les soirs de defaite.
Decidement, entre Aravane, Marion et Alize, nos joueuses n’ont pas leur langue dans leur poche…
Parce que Rezai pense que si elle a mis 6-0 à Hénin dans le dernier set (quadruple vainqueure de Roland Garros, finaliste du dernier Open d’Australie et victorieuse à Stuttgart récemment, juste un petit rappel comme ça), c’est grace à son magnifique tennis de 24ème mondiale? C’est beau les rêves!
donc elle ne peut pas la battre à la régulière???
donc toute personne qui bat fed ou rafa c’est parce que ces derniers sont blessés???
n’est ce pas un brin réducteur
Ce n’est pas ce que je voulais dire. Ce que j’avance, c’est qu’il est impossible pour Rezai de mettre 8 jeu de rang à Hénin sur terre (sa meilleure surface) à la régulière. La battre oui si elle fait le match de sa vie. Mais là Hénin menait 6-4 5-5 et perd finalement 4-6 7-5 6-0.
Le jour où Nadal sur terre ou Federer sur gazon se prendont 6-0 à la réguière par un joueur hors du top 20 alors qu’ils étaient en forme les semaines précédentes les poules auront des dents, où ces 2 joueurs auront déclinés. Ce n’est pas le cas d’Hénin (c’est pourquoi je prend la peine de préciser ses résultats au dernier tournoi du GC et au dernier tournoi WTA qu’elle a joué).
Attention, je répète que battre ces joueurs à la régulière est possible, Soderling l’a prouvé. Mais là, le score me laisse penser que Hénin était bel et bie malade. Elle aurait pu avoir l’élégance de laisser Rezai jouir de sa victoire, mais bon, c’est Hénin. En tout cas, le déni de Rezai et soi de la mauvaise fois, soit de l’aveuglement.
En tout cas, ça n’attire pas les commentaires les plus constructifs sur sa page
Pour les joueuses françaises, il y a peut-être aussi Razzano dans le genre, il me semble qu’elle avait pas loupé Barto avant un match (sur le sujet des pauses kiné)
Après, ce qui m’intéresse, c’est ce qui se passe sur le court (et ce match n’était pas télévisé à ma connaissance)
Tu crois que sa vraie page Facebook ? C’est bourré de fautes d’orthographe et tous les commentaires sont en flamand. « qu’on arrete de dire que justine été blessé » Si c’est elle qu’elle ouvre un Bescherelle avant de poster. Mais à mon avis c’est une page de fan.
C’est du pipo total: quelqu’un a priraté sa page face book. Elle a démenti tout cela. C’est dans l’Equipe de ce jour..
Elmar, aurais-tu s’il te plait l’obligeance de corriger les fautes horribles qu’ose commettre Caravane Rezaï (copyright Yoda) sur sa page Facebook ?
En tout cas, je trouve ça très classe de sa part, très fin et très pertinent…
Avec la vidéo où Serena en balance aussi, ça sent le règlement de compte à venir à Roland tout çà.
Pour ceux qui trouvent que le public français est beauf et chauvin, que dire du public madrilène qui applaudit toutes les fautes de l’Ukrainien.
Si mes caculs sont bons, et après vous avoir maintes fois alertés à ce sujet ces derniers mois, au prochain classement WTA les Williams sisters seront #1 et #2.
Moi je trouve ça juste énorme.
Ben quoi, rien que de très classique, après tout c’est pareil chez les hommes, la preuve:
http://www.atpworldtour.com/Rankings/Doubles.aspx?d=08.06.2009&c=&r=1#
AH oui! effectivement l’info c’est que Wozniacki vient de perdre au premier tour de Madrid, alors qu’elle étai finaliste l’année dernière…
était
coucou la Miss
J’ai vu le match de Verdasco hier soir, le public a passé son temps à applaudir les fautes de Karlo : que de nationalisme exacerbé, y’a pas à tortiller, rien de tel que le public londonien : so smart
C’est clair que le public qui hurle « vamos Rafa » toutes les dix secondes et est en transe sur toutes les fautes de Dogolpolov, joueur super dangereux pour leur idôle comme chacun sait, c’est plus qu’agaçant. Je ne sais pas si c’est parce que c’est mercredi et qu’il y a beaucoup de gamins comme à RG mais c’est pénible.
C’est pas le même prix non plus à Londres… Ceci explique peut-être cela. En tout cas, c’est de cette façon qu’ils ont traité le hooliganisme en GB : sélection par le prix des places.
Oui, c’est un fait, je ne vois pas le match de Nadal, mais c’était flagrant hier sur les 1ers services fautes de Karlo; ceci dit, vous avez dû déjà oublier les matchs de Murray l’an passé à Wimbledon….
En tous les cas, Dolgopolov est loin d’être ridicule. Avec un peu moins de fautes directes, il pourrait presque gêner l’Espagnol. Il y a un côté Gulbis chez ce joueur : de la fougue, du culot et le déchet qui va avec.
Superbe début de match de l’inconnu Dolgopolov JR, qui va perdre contre Nadal, mais ça fait plaisir de voir qu’il pisse pas dans son froc.
Quand à Rafa, je ne comprendrai jamais comment on peut naturellement claquer des jambes aux changements de côté. Enfin y a Raul et Ronaldo dans les tribunes, 2 sommets aussi d’intelligence.
Henin, que dire de son retrait mystérieux alors qu’elle était N 1? Au journal belge du jour, ses deux frères sont condamnés disent-ils, dont 1 en prison, pour escroquerie. A quoi ça sert d’avoir autant de thune à taper la baballe si c’est pour pas faire profiter la famille?
Quand à ma chouchoutte Rezai, qu’a pas inventé la machine à cambrer la banane non plus, elle semble vouloir s’installer dans le Top 20, et c’est vrai que son histoire hallucinante à la Cosette iranienne donne envie d’y croire.
Dolgorak 23 fait plaisir de chez plaisir, il montre l’unique moyen de battre Rafa sur terre, l’agression. Comment un parfait inconnu est tout sauf ridicule face au roi de la terre. 5/3 pour Rafou.
Il a l’air bien ce match…
edit: ah oui, je vois, Nadal a le sourcil bas et ombrageux.
C’est vrai que l’ukrainien est assez rafraichissant à voir jouer. Quand on compare sa position au retour sur seconde balle par rapport à celle de Gasquet…
Oui, vraiment. Son dernier point, l’amortie « jet d’eau » était incroyable. Et le gars se marre. Il me fait bien plaisir
Amortie du siècle Dolgo 34 contre Nadaktarus 28. C’est frais jeune et bon. C’est là qu’on voit que LE mérite de Nadal est d’avoir eu 10 ans d’avance dans la préparation physique, plus ça va aller plus il aura du mal à tenir, plus les jeunes qui l’ont eu pour modèle vont le gêner. Flagrant sur ce set. Vamos Dolgo 35!
« la machine à cambrer la banane »
Trop bon
Reférence, Cyril Collard, Les Nuits fauves.
6/4 rafinou. Score plus qu’honorable pour Dolgo junior
Oui, surtout à voir les stats, 50% de 1ères pour Katogan et 1/1 occasions de break Nadal…. ça a l’air frais tout ça et sans complexe.
Excusez l’expression, mais il vient de lui mettre une race en coup droit Dolpo JR. Il joue en plus avec une tête.
Et il continue, notre ami Dolgo, sans se démonter et en montrant de très belles choses. Il m’avait déjà plu la dernière fois que je l’ai vu jouer.
Je ne connais pas l’âge de cet angelot, mais du coup, Nadal fait vraiment plus vieux que ses bientôt 24 ans avec sa calvitie naissante; il y a un peu du Borg 74 dans la physionomie..presque féminine du pote à Ernests.
mauvaise langue où vois tu une clavitie naissante
il est de 88 dolgo
Si, si..
Mauvaise langue (souvent la vérité), mais bon oeil
, ben quand il baisse la tête, c’est clair(semé) et net.
Nier cela, ce serait comme nier le bidon à Fed.
Dolgopolov junior, c’est la classe ukrainienne, non ? Amortie bien sentie, service qui tue et coup droit façon gifle…Go, Dolgo, Go !!!!!
Waoww, quelle main, et malin avec ça en plus de son côté bombardero..le futur du tennis ne va peut-être pas être si désespérant finalement
C’est ce que j’étais en train de me dire : Gulbis, Dimitrov, Dolgopolov… Si ces trois là pouvaient progresser et monter d’un cran ça me motiverait pour les années à venir.
Il fait son Dimitrov Rotterdam 2009 Dolgo?
non mais franchement joueur atypique dolgo mais bon joueur, il doit encore travailler son mental et son physique par surprenant ce qu’il fait
Travailler son physique de quoi. Revers et retour, mais pour le reste tout va bien. Du reste, Rafa pilonne le revers. Et Dolgo qui jette sa raquette. Le gars est capable de soumettre -j’aime bien se verbe de domination très Ken le survivant – Nadal.
Franck, la jeunes fille à côté de Nastase, c’est sa fille quand même?
je ne sais pas si c’est sa fille..mais pour Dolgo, y’a moyen d’emballer ce soir
Ce Dolgo me plaît de plus en plus. Il défend bien également. On sent Nadal énervé de ne pas mettre de tôles.
Tonton Toni aussi trouve ça louche de ne pas voir le 6-0 syndical
, bon au moins, le public madrilène n’est pas le plus stupide du monde , c’est déjà ça 
Le dicton du jour : « Short à carreaux, gare au Dolgo »