Début 2007 : Juan Martin del Potro, 18 ans. Fin 2007 : Ernests Gulbis, 18 ans. Début 2008 : Marin Cilic, 19 ans. Mi-2008 : Kei Nishikori, 18 ans. En l’espace de quinze mois, ce sont pas moins de quatre sérieux espoirs du tennis mondial que l’on avait découvert.
Deux ans après l’éclosion de ces quatre-là, aucun autre jeune prometteur n’est venu frapper à la porte. Au point que del Potro, Cilic et Gulbis (ainsi que l’Ukrainien Dolgopolov) sont toujours, à 21 ans bien tassés, les plus jeunes pensionnaires du Top 100 mondial. Sans aller jusqu’à demander des génies précoces à la Nadal ou à la Gasquet, l’absence totale de la tranche 18 – 20 ans dans le Top 100 est très probablement une première dans toute l’histoire du classement ATP.
Si l’on se penche sur les dernières années écoulées, on remarque d’abord l’inutilité totale du circuit junior, qui depuis Gaël Monfils en 2004 n’a plus donné un N°1 capable de se faire une place au soleil chez les « grands ». Donald Young (N°1 en 2005) végète en Challengers, Thiemo de Bakker (N°1 en 2006) n’avait rien fait jusqu’à son improbable victoire sur Gaël Monfils en Coupe Davis l’an dernier, et Ricardas Berankis (N°1 en 2007) a attendu deux ans et demi pour signer, à San Jose cette année, son premier quart de finale sur le circuit principal. On a souvent parlé dans ces colonnes de la difficile transition juniors/seniors, mais là, après un début de décennie très convaincant (Gasquet, Baghdatis, Monfils numéros 1, Cilic, Murray ou Wawrinka vainqueurs de Grands chelems), on touche clairement le fond. Il y a clairement eu un passage à la trappe de ces joueurs aujourd’hui âgés de 20 à 22 ans et dont on attend toujours l’éclosion.
Fautes de nouvelles de ceux-là, il nous donc reporter nos attentes sur les stars annoncées, celles qui sont censées faire de la promo 1990 – 1992 une génération aussi dorée que la cuvée 80-82 (Federer, Hewitt, Ferrero, Roddick, Safin, Nalbandian, Coria, Davydenko) ou que la 85-87 (Nadal, Djokovic, Murray, Gasquet, Monfils…), et qui commencent tout doucement à arriver. Tour d’horizon de ces jeunes qui sont censés représenter la future tête de gondole de l’ATP. Ils sont ici présentés en suivant l’ordre de leur classement ATP cette semaine :
• Guillaume Rufin. Français, 19 ans, 145e à l’ATP. L’un des moins performants de sa génération chez les jeunes, mais celui dont le jeu sans fioritures (très gros service, gros coup droit, revers de remise) lui a le plus vite permis de s’installer chez les seniors : vainqueur de Schwank lors du dernier Roland-Garros – alors 500e mondial, il est devenu le joueur le plus mal classé à franchir un tour dans le tableau – il s’est imposé en fin d’année dernière au Challenger de Florianopolis, peuplé de solides terriens sud-américains (il y a battu des Marcos Daniel ou Diego Junqueira). En début d’année, il a signé son premier quart de finale sur le circuit à Marseille. Sauf blessure, il est a priori lancé et devrait vite rejoindre le Top 100.
• Federico del Bonis. Argentin, 19 ans, 153e à l’ATP. Un classement assez intéressant, d’autant plus que ce jeune gaucher doté d’un revers à deux mains a gagné plus de 700 places au classement lors des six derniers mois (il ne jouait auparavant que chez les juniors). Vainqueur de son premier trophée en Challenger fin 2009, il vient d’en remporter un nouveau la semaine dernière à Rome. Jouant pour l’instant surtout sur terre battue, del Bonis a déjà battu des Florian Mayer, Daniel Koellerer, Flavio Cipolla ou Potito Starace. A suivre.
• Ryan Harrison. Américain, 17 ans, 252e à l’ATP. L’un des plus sérieux espoirs de cette génération. Sérieux dans tous les sens du terme, d’ailleurs. En 2008, à seulement 15 ans, il battait l’Uruguayen Cuevas au premier tour du tournoi de Houston, devenant l’un des dix joueurs les plus précoces à gagner un match sur le circuit (le plus jeune depuis Gasquet en 2002 et Nadal en 2003). Depuis, il prend sciemment son temps, soucieux d’éviter les écueils qui ont brisé Donald Young : trop grosse médiatisation trop tôt, trop de facilités reçues sous forme d’invitations pour entrer dans les grands tableaux et y perdre systématiquement face aux stars du jeu devant les caméras de télévision… Grand fan de Pete Sampras bien que son jeu soit plus proche du Agassi des jeunes années, Harrison arrive doucement mais sûrement : cette saison, il s’est extirpé comme un grand des qualifications à Memphis et Delray Beach, et a bien mis à profit l’une des rares wild-cards qu’il ait accepté lors du dernier tournoi d’Indian Wells, où il a battu Taylor Dent avant de titiller le futur vainqueur Ivan Ljubicic (défaite 6/2 7/6). A noter que le nom Harrison pourrait à terme se décliner en deux versions puisque le petit frère, Christian, 14 ans, est une terreur dans ses catégories d’âges.
• Henri Kontinen. Finnois, 19 ans, 262e mondial. « Ouf » de soulagement, voici celui qui est censé redonner le sourire aux désespérés du service-volée. Attaquant dans l’âme (donc tardif, comme le veut la tradition des siens depuis Rafter ?), il s’est signalé fin 2009 sur le circuit Challenger en battant quelques valeurs sûres comme Jarkko Nieminen ou l’énorme serveur – énorme tout court, d’ailleurs – Michaël Berrer en indoor. Cette année, nul doute qu’il aura énormément appris d’un premier tour de Coupe Davis où il a apporté le cinquième point décisif à son équipe face au Polonais Przysiezny qui, au-delà de son nom imprononçable, était tout de même classé aux portes du Top 100. Kontinen l’a emporté sur le genre de score qui vous forge un mental : 6/4 3/6 6/7 7/6 7/5.
• Andrey Kuznetsov. Russe, 19 ans, 284e à l’ATP. En voilà un pour lequel Fabrice Santoro doit souhaiter un destin de N°1 mondial. Auquel cas le Français pourra l’ajouter à la longue des N°1 qu’il a un jour battu : c’était à Moscou et Andrey Kuznetsov, le seul espoir sérieux de Mère Russie, devenait ainsi le dernier joueur que « le magicien » aura vaincu au cours de sa longue carrière. Vainqueur junior de Wimbledon en 2009 (à 18 ans bien sonnés, donc – doux euphémisme – peu précoce), il a depuis bien progressé au classement, surtout grâce au circuit Challenger. Une victoire à recenser chez les « grands » : il a battu Marcel Granollers lors du dernier tournoi de Saint-Pétersbourg. Rien de clinquant donc, mais qui sait…
• Bernard Tomic. Australien, 17 ans, 296e à l’ATP. Ne vous fiez pas à son classement actuel : Bernard Tomic est sans doute de toute cette liste celui qui est actuellement le plus proche du top niveau. A 17 ans, il a déjà passé deux tours en Grands chelems (Open d’Australie 2009 et 2010), remporté deux Challengers et signé son fait de gloire face à un top joueur en défiant cinq sets durant Marin Cilic lors du dernier Grand chelem austral (défaite 6/7 6/3 4/6 6/2 6/4). Son classement cette semaine ne reflète pas forcément son niveau puisqu’il inclut les mois difficiles passés l’an dernier suite à ses divers démêlés avec les arbitres ou avec ses compatriotes Hewitt et Luczak… Joueur assez fluide, à la gestuelle très épurée, il n’impressionne pas visuellement mais présente des temps de passage tout à fait dignes d’un futur caïd. Point noir toutefois : une potentielle allergie à la terre battue à prévoir.
• Yuki Bhambri. Indien, 17 ans, 321e à l’ATP. Passé professionnel il y a un an après notamment un titre junior en Australie, il a depuis joué les terreurs sur le circuit Futures (cinq titres) et se frotte cette année aux qualifications des tournois du circuit principal. Aucun fait de gloire à recenser pour l’instant.
• Filip Krajinovic. Serbe, 18 ans, 328e à l’ATP. Sparring-partner régulier de Mario Ancic quand ce dernier joue au tennis, il s’aguerrit depuis un moment sur le circuit satellites : Futures puis Challengers, sa courbe de progression est régulière. Passé aux qualifications de tournois Grand prix depuis le début de la saison, il s’est déjà offert des Tiago Alves, Somdev Devvarman, Ruben Ramirez-Hidalgo et même un certain Gaston Gaudio à Indian Wells.
• Grigor Dimitrov. Bulgare, 18 ans, 334e à l’ATP. Avec Kontinen, l’autre « élu » des trentenaires – jeunes quadras nostalgiques. Son surnom de « Mini-Federer » explicite à lui seul les attentes placées sur ses jeunes épaules. Le garçon est doué, très doué, au point que Peter Lundgren en personne s’est intéressé à son cas. Sauf que le chantier est grand, et que si le joueur est talentueux la tête est encore loin de suivre. Nous avons probablement tous eu occasion de le voir en action l’an dernier, quand il a battu Tomas Berdych à Rotterdam avant de prendre à set à Rafael Nadal, ou quand il a inquiété Gilles Simon à Marseille puis au Queen’s. Depuis, il prend son temps et les interrogations s’accumulent. Peter Lundgren lui-même explique qu’il va y avoir du boulot et que Grigor aura besoin de temps : « Il a encore tout à apprendre, sur et en dehors du court. Il doit se stabiliser, apprendre à jouer les bons coups au bon moment »… ça vous rappelle quelqu’un ?
• Brydan Klein. Australien, 20 ans, 351e à l’ATP. Déjà 20 ans, et beaucoup de temps perdu en route. Mais il a déjà prouvé qu’il avait le tennis pour aller loin et mérite sa place dans cette liste. Il y a un an, Brydan Klein appartient encore pleinement à la nouvelle vague. Il vient de gagner son premier Challenger, a passé un tour à l’Open d’Australie (battant Bjorn Phau), est sorti des qualifications à Eastbourne où il a battu Gabashvili. Il est alors 170e mondial et en plein décollage. C’est là qu’il décide de se faire remarquer en lâchant des propos racistes à l’encontre du Sud-Africain – noir de peau – Raven Klaasen au cours d’un match. Suspendu quatre mois en fin de saison, il redémarre de zéro en 2010.
• Jonathan Eysseric. Français, 19 ans, 489e à l’ATP. « Le Verdasco français » partait de loin avec un surnom pareil. Grosses cuisses, énorme coup droit de gaucher, le parallèle n’était pas infondé. Peut-il suivre le modèle Espagnol, sachant que Verdasco n’a rien eu non plus d’un modèle de précocité ? Sparring-partner de Roger Federer en 2007, N°1 mondial junior en 2008, c’est cette année-là qu’Eysseric laisse éclater son potentiel : invité à Roland-Garros, il crève l’écran et saoule de coups Andy Murray (10e mondial) cinq sets durant. Il s’incline finalement 6/2 1/6 4/6 6/0 6/2 et seule la caisse physique semble alors l’avoir empêché de s’offrir la tête de celui qui terminera l’année 4e mondial. En fin d’année, à Bercy, il remet ça en chipant un set au joueur baromètre qu’est Juan Monaco. Il a à peine 18 ans… et la tête qui tourne. « Il s’est vu trop beau, trop vite » s’accordent à dire tous les éducateurs qui se sont succédé à son chevet depuis deux ans – et il y en a eu quelques-uns. Pas super bosseur, refusant difficilement une virée au Mc’Do du coin, il ajoute à cela l’expérimentation des blessures (poignet gauche) et le spleen d’un déménagement mal vécu de sa Côte d’Azur natale vers le Paris d’Arnaud Lagardère. Il semble bien loin l’ado qui clamait : « Nadal ? Dans deux ans je le tape ! »… Même si ce rude portrait doit être nuancé par les dernières nouvelles, faisant état d’un Eysseric qui se serait sérieusement remis au boulot depuis quelques mois.
• Javier Marti. Espagnol, 18 ans, 621e à l’ATP. Espagnol, Javier Marti ? Un Espagnol qui a plus regardé Roger que Rafael, alors. Ou alors qui, pour rester en Espagne, se serait plus inspiré de Carlos Moya (pour le coup droit) et d’Alex Corretja (pour le revers à une main et la capacité à monter au filet) que de l’école des tontons lifteurs. Niveau résultats, c’est toutefois encore un peu court : deux ans qu’il navigue entre juniors et circuit Future, sans y faire d’étincelles.
• Tiago Fernandes. Brésilien, 17 ans, 937e à l’ATP. Vainqueur junior du dernier Open d’Australie en date, à 17 ans, il est entraîné par un certain Lari Passos. Forcément. Qu’attendre de lui ? La poignée de matchs jouée sur le grand circuit est insuffisante pour se faire une idée. Etant le plus jeune de toute cette liste avec ses 17 printemps fêtés en janvier, il sera temps de faire un premier bilan en fin de saison.
• Carlos Boluda. Espagnol, 17 ans, 944e à l’ATP. Le futur Nadal annoncé, premier môme à remporter deux années de suite le prestigieux tournoi des Petits as (2006 et 2007). Sauf que la croissance bloque pour l’instant le garçon en-dessous de 1,75 mètres, ce qui, conjugué à un tour de taille made in malbouffe, pourrait bien indiquer un avenir moins glorieux que prévu. On annonçait un Nadal, d’ici à ce qu’on ait un Ferrer… Deux ans déjà que Boluda arpente sans grande réussite les Futures espagnols : 1 victoire, 3 défaites en 2008 ; 6 victoires, 9 défaites en 2009 ; 2 victoires, 4 défaites en 2010. Ce qui ne serait pas alarmant en soit si ça n’était pas doublé d’une certaine régression chez les jeunes, où il perd maintenant contre des joueurs à qui il collait des roustes il n’y a pas si longtemps. 2010 sera une année clé pour lui, plus encore que pour les autres.
• Daniel Berta. Suédois, 17 ans, 1220e à l’ATP. Un peu comme pour Tiago Fernandes, un classement qui relève de l’anecdote vu qu’au contraire de nombre de ses camarades de promo, Berta a choisi de jouer à fond le circuit junior (vainqueur de Roland-Garros en 2009). On est donc en manque de références en ce qui le concerne. A suivre cette année.
• Devin Britton. Américain, 19 ans, 1301e à l’ATP. Pour lui, en revanche, c’est un chouïa plus inquiétant. Déjà 19 ans… Même jurisprudence du serveur-volleyeur tardif que pour Kontinen ? Il avait pourtant montré de belles choses contre Roger Federer au premier tour du dernier US Open. Il faut dire aussi que cet Américain fana de Pat Rafter (au pays d’Agassi et de Sampras ça ne s’invente pas !) a mené de front études et tennis jusqu’à l’an dernier, finissant d’ailleurs champion universitaire 2009. Pour le reste, il est très discret depuis son médiatique face-à-face avec Roger F. à New York. Tout juste a-t-il inquiété Tommy Haas au premier tour de San Jose il y a quelques semaines (défaite 6/4 7/6).
A titre de comparaison et afin de voir quel est l’âge moyen auquel les futurs « Grands » se révèlent, livrons-nous à un rapide passage en revue de la dernière très faste génération en date, celle des 1980/1982. Elle nous montre qu’un joueur qui fera une grande carrière perce en moyenne entre 18 et 20 ans… cette fameuse tranche d’âge qui a actuellement déserté le Top 100.
• Lleyton Hewitt. Le plus précoce de tous, révélé par sa victoire à Adélaïde en 1998, dans ce qui était alors son tout premier tournoi professionnel. Il avait 16 ans et 10 mois et battait en cours de route Andre Agassi ainsi que ses aînés australiens Stoltenberg, Woodforde et Draper.
• Marat Safin. On le découvre à 18 ans, quand il éjecte Agassi et Kuerten de Roland-Garros 1998. Sa carrière est lancée.
• Roger Federer. Révélé en 1999, à 18 ans, quand il bat le N°4 mondial Carlos Moya à Marseille. Il persiste et signe en jouant aussi des quarts de finale à Rotterdam, Bâle et une demie à Vienne.
• Andy Roddick. Révélé en 2000 : alors qu’il joue encore chez les juniors, il met à profit une wild-card à Washington pour battre Kucera et Santoro. Il confirmera dès le début 2001 en sortant Sampras à Miami et en gagnant deux tournois en quelques semaines. Il a 18 ans.
• Juan Carlos Ferrero. « Juanqui » se révèle dès sa première saison professionnelle, en 1999, remportant le tournoi de Majorque. Il confirme de suite après ce premier fait de gloire. Il n’a encore que 19 ans.
• Guillermo Coria. Il explose en 2001, à 19 ans : vainqueur à Vina del Mar, demi-finaliste à Monte-Carlo.
• David Nalbandian. Plus jeune de douze jours que Guillermo Coria, il décolle peu de temps après son compatriote : 2001, 19 ans, demi-finales à Umag, Sopot, finale à Palerme, troisième tour à l’US Open.
• Fernando Gonzalez. Les mordus de tennis le découvrent l’année de ses 20 ans, quand il gagne le tournoi d’Orlando à la faveur d’un tableau dégagé (un seul joueur classé Top 100 en cinq matchs : Nicolas Massu, 89e). Mais l’envol réel, c’est 2002 : vainqueur à Vina del Mar, demi-finaliste à Cincinnati, quart de finaliste à l’US Open. Il a 22 ans.
• Nikolay Davydenko. Un profil de tardif. Professionnel en 1999, il attend 2001 pour jouer ses premiers quarts de finale dans des tournois peu côtés. Mais c’est réellement en 2003 qu’il décolle, vainqueur à Adélaïde et Estoril, puis finaliste à Sankt Poelten : il s’apprête à fêter ses 22 ans !
Si l’on étend l’étude à quelques joueurs des années 1990 (au-delà ce ne serait pas forcément très pertinent, le monde du tennis ayant par trop changé entretemps) et que l’on prend le parti pris de ne regarder que les multi-vainqueurs en Grand chelem de la décennie, le constat demeure similaire :
• Andre Agassi. Forcément le plus précoce de tous, révélé dès 16/17 ans à la faveur de quarts et demi-finales à Stratton Moutain, Tokyo ou Séoul. Il gagne son premier tournoi, Itaparica, à 17 ans. A 18 ans, il sera Top 10.
• Pete Sampras. Un précoce également, révélé dès 17/18 ans par des quarts ou demi-finales à Schenectady, Détroit, Adélaïde. A 19 ans, il gagne l’US Open.
• Jim Courier. Découvert à 18 ans avec des demi-finales à Charleston et Stockholm.
• Sergi Bruguera. Découvert en 1989, à 18 ans, par une demi-finale à Rome et un huitième à Roland-Garros.
• Evgueni Kafelnikov. Révélé à 20 ans, en 1994, sortant quasiment de nulle part pour gagner deux tournois (Adélaïde et Copenhague) et faire finale à Hambourg.
• Patrick Rafter. Passé professionnel à seulement 18 ans, il se manifeste au plus haut niveau en 1993 : troisième tour à Wimbledon (un set pris au tenant du titre Andre Agassi), demi-finale à Indianapolis (bat le tout récent N°1 mondial Pete Sampras). Il a alors 20 ans bien tassés… et attendra presque 25 ans pour jouer sa première demi-finale majeure et remporter dans la foulée son premier Grand chelem !
• Gustavo Kuerten. Un peu le même profil que Rafter pour le passage tardif chez les pros (19 ans !). Anonyme presque complet (un quart à Bucarest fin 1996 et des derniers carrés en Challengers) jusqu’à sa victoire à Roland-Garros. Comme Rafter, il est à mi-chemin entre 20 et 21 ans.
On s’en serait un peu douté, mais ça va mieux en le disant : la tranche 18/20 ans est donc clairement l’âge clé. Les exceptions de jeunes hyper-précoces (Agassi ou Nadal, révélés à 17 ans à peine) ou de tardifs (Rafter ou Kuerten, révélés alors qu’ils s’acheminent doucement vers leurs 21 ans) ne sont justement que des exceptions. Avant 18 ans le risque de « burnout » et de carrière inachevée demeure énorme (Carlsson, Arias, Perez-Roland voire Krickstein ou un certain Richard G. s’il continue en ce sens). Après 21 ans, il faudra alors se contenter de miettes, plus ou moins copieuses selon les époques : une demi-finale en Grand chelem, un titre en Master 1000, un Masters pour Davydenko… voire au bout du bout peut-être un Grand chelem en cas d’alignement des étoiles (Nikolay ?).
Qu’en conclure ? Qu’en termes d’âge, de potentiels et d’états de service effectifs, les très gros potentiels de la génération 90/92 restent Tomic, Dimitrov et Harrison. Rien n’a donc changé depuis leurs primes années. A suivre toutefois Berta et Fernandes, qui ne se sont pas encore frottés à la dure vie du circuit professionnelle ; une surprise sensationnelle n’est pas à l’ordre du jour, mais si mince soit-elle la probabilité n’est pas à exclure. A 17 ans, ces cinq-là sont toujours largement dans les temps de passage de leurs prestigieux aînés et ont encore grosso modo un an devant eux pour réaliser leurs premiers faits de gloire.
Parmi les 19 ans, plus âgés de deux ans et pourtant à peine mieux classés, la problématique est un peu différente : s’ils veulent s’imaginer un avenir glorieux, il va falloir impérativement montrer qu’ils en ont dans le ventre lors des douze prochains mois. Ensuite il sera toujours possible de faire une belle carrière, mais il ne faudra plus rêver à un destin de multi-vainqueur de Grand chelem…
Mais dans l’ensemble, ces gamins sont toujours dans les temps. Sans doute est-nous qui avons le viseur encore perturbé par la cuvée 1985/87, qui nous a offert quelques crus précoces (Nadal, Gasquet,voire Djokovic). Ceux-là étant là depuis longtemps, la tranche des Berankis, De Bakker, Young, Bester… n’ayant rien montré, l’impression est réelle d’être devant un classement monfial figé. Ce qui n’est pas tout à fait faux et permet notamment à une flopée de presque trentenaires de toujours se maintenir – voire de revenir – en haut de l’affiche (Federer, Roddick, Ferrero, Ljubicic, Hewitt et Haas avant leurs énièmes blessures…).
Mais il faut inverser le miroir et se rappeler que la précocité n’est pas une règle. Ce sont bien les cas Gasquet ou Nadal qui sont exceptionnels, et non les autres qui traînent à arriver. En revanche, ce qui est assez étonnant, c’est qu’aucun de ces mômes ne se démarque en arrivant plus vite que les autres au top. Les 1970/72 ont eu leur Agassi, les 80/82 ont eu leur Hewitt, les 1985/87 ont eu Gasquet et Nadal… Sauf explosion de Tomic ou Harrison cette année, personne ne semble assumer ce rôle chez les 1990/92. Mais cette remarque demeure plus du registre de l’anecdote qu’autre chose.
Quelles observations à tirer de cette étude…
• D’abord que cette génération est bien moins stéréotypée que ce qu’on pourrait craindre : des terriens (del Bonis, Boluda, Marti), des aficionados du gazon (Harrison, Kontinen, Britton) et du jeu au filet (Kontinen, Britton), des gauchers (del Bonis, Eysseric), des revers à une main (Dimitrov, Kontinen, Marti) …
• Sur un thème extérieur à l’article, notons que la Coupe Davis n’a pas fini de faire étalage de son éparpillement des meilleurs : Dimitrov, Bhambri, Kontinen, en voilà trois de plus qui pourraient s’ajouter à la liste des stars (Murray, Baghdatis, Gulbis…) traînant leur peine d’esseulés dans les divisions inférieures de la compétition. On notera en parallèle que tous les pays phares du tennis, sans exception, ont des raisons d’espérer : Australie (qui avec neuf joueurs de moins de 22 ans dans le Top 300 présente le plus gros potentiel sur un plan collectif), Etats-Unis, France, Suède, Espagne, Argentine, Russie…
… et quelques pistes pour réflexion pour terminer :
• Dans une société où l’adolescent rentre de plus en plus tard dans l’âge adulte (études à rallonge, avec pour corollaire l’envol du nid familial bien souvent repoussé au-delà de 25 ans), faut-il s’étonner que le tennis peine à nous donner des champions accomplis très tôt ? Sans doute pouvons-nous nous préparer à ce que les records de la catégorie établis par Chang, Becker et Wilander tiennent encore longtemps.
• On remarque aussi une prudence extrême de la part des environnements (familles, coachs) des jeunes pousses. Tout le monde bichonne ses petits jeunes par crainte de les voir grillés trop vite. Même tonton Nick, qui depuis son camp militaire de Floride s’occupe de Bhambri et Krajinovic, les laisse aller à leur rythme… ce qui n’est pas on en conviendra dans les habitudes de la maison. Plus généralement, quelle que soit la stratégie adoptée – la fréquentation exclusive du circuit junior comme Berta ou l’apprentissage progressif chez les grands comme Harrison – la formation se fait petit pas par petit pas. Peut-être faut-il voir là une conséquence des crashs retentissants vécus ces dernières années par des gamins qui devaient tout gagner (Donald Young, Alexandre Sidorenko, Philipp Bester…), pour qui le passage chez les professionnels a représenté l’équivalent d’une porte claquée en pleine figure. Ces précédents encore frais dans les esprits ont du coup rendu les éducateurs prudents, leur faisant se rappeler qu’avant d’être un joueur de tennis leur interlocuteur est un adolescent… Une carrière se construit sur le très long terme, mais peut se détruire en deux temps, trois mouvements. Donc mieux vaut ne pas précipiter les choses.
• Et puis il faut simplement remarquer que le niveau ne cesse de s’élever au sommet de la pyramide et que, là où l’élite se restreignait au seul Top 100 il y a encore peu de temps, elle s’est aujourd’hui étendue aux 200 meilleurs, voire mieux… Quelle élite, me direz-vous ? Celle des joueurs ayant arpenté à un moment ou un autre les tournois du circuit principal et qui savent donc ce qu’est le haut niveau. On ne compte plus les anciens membres du Top 30 tombés en page 2 du « Ranking ATP ». Un œil sur ce classement suffit d’ailleurs à se faire une idée quant à la valeur de cette seconde division du tennis : Nicolas Massu, Robby Ginepri, Dominik Hrbaty, Taylor Dent, Stefan Koubek, Nicolas Lapentti, Nicolas Kiefer, Filippo Volandri, Gilles Muller, Kristof Vliegen… Difficile dès lors pour un môme sans bagage de se faire une place au milieu de ces types aussi expérimentés que morts de faim. Ne reste plus qu’à observer et attendre ceux qui réussiront à grimper tout en haut de la hiérarchie…
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C’est très intéressant.
Super bien documenté (comment as-tu déjà pu voir jouer tous ces joueurs???), plutôt bien écrit et avec des angles d’attaque multiples. Tes reflexions tiennent parfaitement la route.
Du super boulot, quoi. Je suis très impressioné.
C’est vrai que les chiffres parlent d’eux-mêmes et sont plutôt inquiétants. Où sont ces jeunes? Quand vont-ils percer? Le tennis a besoin de renouvellement. Là, la sensation est plutôt à la stagnation dans l’élite pour les 3 ou 4 prochaines années (avec bien sûr des sorties de route des dinosaures, mais peu d’espoir de voir de nouveaux visages tout fracasser). Nadal peut dormir sur ses deux oreilles…
Au passage, il fout quoi Nishikori ces temps?
il a joué deux challengers, et Delray beach (sorti par Becker en 3 sets)
… après une très longue absence pour cause de blessure (poignet, il me semble, encore un)
« comment as-tu déjà pu voir jouer tous ces joueurs??? »
Un peu de live (Tomic à Roland l’année dernière), pas mal de télé (Rufin à RG et à Marseille, Tomic à l’OA, Dimitrov au Queen’s, Britton à l’US) et beaucoup d’Internet pour les autres (UTube est ton ami).
Nishikori a été sérieusement blessé et reprend tout juste la compét, après plus d’un an d’arrêt. Il n’est même plus classé.
Superbe boulot Guillaume, du très bon journalisme, article vraiment passionnant et bourré d’infos, on espère une grosse perf cette année d’un de ces joueurs-là.
Comme tu le dis le cas Donald Young (entre autres) a dû servir de contre-exemple, c’est un super-Gasquet américain à qui on a mis une pression phénoménale.
Dommage pour Boluda, ça semble mal parti. Je trouve assez malsain qu’on colle des étiquettes du genre le « nouveau Nadal » (Boluda), ou le Federer bulgare (Dimitrov)ils se voient trop beaux trop tôt…
Wow, qu’il est traité à fond, ce sujet ! En plus c’est une sorte d’article à tiroirs (comme les énigmes à tiroirs, il y a peut-être un nom spécifique dans le journalisme), j’ai cru à plusieurs reprises que tu allais conclure, mais non, t’avais encore plein de choses intéressantes à dire ! Très sympa en tout cas ce bilan des jeunes mis en parallèle avec l’étude des cas d’autres générations. Merci, Guillaume, on sait qui surveiller, maintenant.
Le site tennis28, que tu as peut-être consulté nous renseigne sur les 5 plus jeunes joueurs du top 100 en fin d’année depuis 1973 (et accessoirement les plus âgés), et effectivement, il y a un sacré trou en 2009, et ça n’a pas changé depuis.
Et dire que le peu de résultats de ces jeunes fait que nous nous enthousiasmons quand Dimitrov ou Tomic gagnent un match sur le circuit principal, c’est clairement la dèche
Du côté des australiens, drôle de génération…
Le côté diversifié des styles de jeu de cette génération pourrait nous renseigner dans les années à venir sur la question : est-ce qu’un type de jeu offre plus de garanties qu’un autre pour percer au plus haut niveau ?
Et dans un tout autre registre, Pete Sampras pas en gras et qui n’a pas droit à sa puce, c’est fait exprès ? Allez, avoue, mais tu ne va pas te faire que des amis
Très intéressant, ton lien.
On voit que Del Potro a fait partie, pendant 4 ans, des 5 joueurs les moins âgés du top-100… Ca laisse réfléchir, surtout lorsqu’on constate qu’il est le 3ème plus jeune joueur du top-100 en 07 et 08, mais que, vieilli de deux ans, il se retrouve le 2ème plus jeune en 2009!!!
Etonnant.
Superbe article, très intéressant, bien documenté. J’ai appris plein de choses. C’et super de voir le tennis sous un autre angle.
ça enlève plein d’idée reçues sur le stéréotype du jeu, sur les générations de plus en plus fortes ou précoces. Et j’aime bien le parallèle avec la situation des jeunes dans la société actuelle, le cocooning.
C’est également impressionnant de voir la liste des joueurs au delà du top 100 qui sont encore de sacrés clients. La génération de Nadal nous a un peu troublé la vision des choses en généralisant, comme tu le montres, un phénomène assez exceptionnel.
Très complet tout ça, bravo. Il y a plein de joueurs que je ne connaissais pas…et que j’ai pas mal de chance de ne jamais mieux connaître si j’ai bien compris l’article.
Comme tu le suggères en fin d’article le niveau général à monter considérablement. Il ne suffit plus de briller par intermittance pour intégrer le top 100 et y perdurer. Chez les Français Mannarino et Ouanna sont entrés dans le top 100 l’an dernier une à deux semaines. Ruffin malgré les points de RG et de très bonnes perfs n’y est toujours pas et il n’est pas dit qu’il fera aussi bien à RG cette année que l’année dernière.
Finalement cette embouteillage n’est-il pas créé par les « vieux » parce qu’ils sont bons et parviennent à le rester plus longtemps qu’avant. Pour reparler Français, Gicquel par exemple parvient à une constance qui m’épate, Serra est quasiment intraitable quand il rencontre un moins bien classé que lui (je crois que l’année dernière il a du perdre une fois ce type d’affrontement). Papy fait de la résistance ?
Super article très complet et peut être même un peu long de ce fait. Vraiment très bien mais je ferai un commentaire à son sujet un peu plus tard..
En attendant, un mot sur la victoire de mon poulain Gulbis. Inutile de vous dire que je suis content d’avoir parié sur lui parce qu’une côte de 5, c’est toujours bon à prendre. Il avait évidemment bcp plus d’une chance sur cinq de le faire. J’avais vu le match de Doha et en avait tiré la conclusion que Gulbis avait perdu un match qu’il aurait normalement du gagner. Il a d’ailleurs failli faire de même hier parce que nervosité aidant, et un Suisse le sachant et qui se contentait de garder la balle en jeu sur les balles de match, il en a vendangé un nombre respectable au point que le Suisse est revenu à 5 partout au dernier set..
J’ai alors cessé de regarder le match et ai été surpris d’apprendre que Federer n’avait pas gagné le match 7-5 ou 7-6..
Mis à part le premier set dont il fait généreusement cadeau au Suisse en faisant 17 fautes tandis que ce dernier jouait très bien et n’en commettait que 5, Gulbis a très bien joué, servant très bien, près de 80% de premières et faisant peu de fautes dans les deux derniers sets. Il était donc difficile à battre et le dernier jeu du premier set montrait déjà que cela n’allait pas être une partie de plaisir pour le Suisse. Ce qui a été étonnant est de le voir subitement faire un très grand nombre de fautes, surtout en coup droit d’ailleurs, puis de baisser dans à peu près tous les domaines jusqu’à ce qu’il soit remis en selle, très provisoirement, par la nervosité de Gulbis..
Ce dernier en tout cas, valait mieux que son classement de 40ème et j’espère qu’il va commencer à faire preuve d’un peu de constance ce qui en fera un type très dangereux pour tout le monde..
Cette défaite est une péripétie largement prévisible et la question était plutôt de savoir quand il perdrait à Rome plutôt que de savoir s’il allait gagner le tournoi. D’ailleurs, s’il s’est inscrit à Estoril, c’est bien en prévision de celle-ci. Il n’allait quand même pas disputer quinze matchs en trois semaines…Il aurait certainement aimé disputer deux ou trois matchs de plus mais c’est ainsi..Je ne vois pas bien en quoi cette défaite remettrait en cause quoi que ce soit dans sa préparation pour Roland Garros. Ce qui compte, c’est qu’il soit bon à Roland Garros et il a le temps, et les moyens, de l’être. Je ne commencerais à me faire du souci pour lui que s’il perdait à Estoril, et perdait à nouveau prématurément à Madrid. On en est loin…
Je partage ton analyse, même si le niveau de jeu affiché dans les deux derniers sets, surtout en terme de % de 1ère et de fautes directes, est plutôt interpellant.
Il demande du temps et annonce qu’il va bouffer de la terre d’ici Roland. Son alignement en double est une bonne chose, il a intérêt à jouer sérieusement pour engranger plus de repères et d’informations.
Moins que son niveau de jeu, ce qui gêne davantage, comme il le dit lui même d’ailleurs, c’est le fait qu’il ait perdu trois matchs de suite 7-5 ou 7-6 au troisième, les deux premiers en ayant eu des balles de match en plus..Il n’arrive pas à rester concentré de bout en bout, ça c’est évident…Cela étant, je l’ai trouvé meilleur qu’à Indian Wells ou Miami et il a même très bien joué un set.
Après avoir relu l’article, je me dis que la situation est finalement peu préoccupante pour ces jeunes: certes un peu en retard par rapport aux générations passées mais pas suffisamment pour s’inquiéter compte tenu de ce qui est dit à la fin de l’article, c’est à dire la densité du classement jusqu’à 200 et la plus grande prudence des entourages, coachs etc..
La question que je me pose est: quels sont ceux qui vont réussir vraiment à percer ? On peut avoir quelques idées sur ce qu’ils ont dans la raquette en les voyant jouer mais il est plus difficile de savoir ce qu’ils ont dans la tête alors que le mental est sans doute le facteur clé.
A propos de ceux que j’ai vu jouer, je n’ai pas été impressionné par Tomic ou Britton; j’ai trouvé Rufin pas mal à Marseille (ou à Lyon, je ne sais plus), j’ai été impressionné par Krajinovic mais je l’ai trop peu vu..J’avais bien aimé Eysseric quand il servait de sparring partner à Federer à Roland en 2007 mais cela lui est monté à la tête et il n’a rien fait depuis; peut un un futur will never be ? Celui qui m’a réellement impresionné bien sûr c’est Dimitrov que j’ai vu jouer à Rotterdam ou il tenait très bien tête à Nadal. Il est encore très jeune mais je pense que Lundgren va le lancer sur herbe cet été et qu’on va le revoir très vite, peut être pas aussi vite cependant que le pense Karim qui l’a pris dans son écurie..Cela me ferait très plaisir de le voir exploser à Wimbledon cette année et puis, cela me rappellera de bons souvenirs puisque c’est comme cela que tout est arrivé en quinze jours pour Big Mac en 77…
Dimitrov m’a aussi beaucoup impressionné. Je n’ai pas vu ses matchs de Rotterdam, par contre il avait été très bon contre Simon au Queen’s. Avec son jeu de défense, Gilou est typiquement le gars qui peut coller un score sévère à un petit jeune encore tendre, et Dimitrov n’avait pas craqué.
Tomic est étonnant car son jeu est très dépouillé, pas spectaculaire du tout vu depuis la télé, et pourtant les résultats ont l’air de suivre, signe qu’on tient peut-être quelque chose.
Article passionnant. Beau boulot!
Il semblerait en effet que le passage dans le top 100 soit de plus en plus difficile pour les jeunots, sans doute comme tu l’as fait remarquer à cause de la densification toujours plus grande du top80-150. Ces joueurs agissent comme un filtre impitoyable, qui ne laisse plus passer que les très très forts… dont on manque cruellement depuis Delpo, Cilic et Gulbis.
Pfiouyaya, quel travail d’investigation très documenté, impressionnant.
Dimitrov bien sûr, et comme tu le supposes , je suis ravi d’apprendre l’existence de Kontinen
Sinon, presque rien à dire, j’avance en black-out en découvrant beaucoup de ces joueurs. La tendance ventre mou chez les jeunes peut être trompeuse, avec comme précisé la densité de pointures chez les 100-200, mais présentée comme ça, pour celui d’entre eux qui explosera au sommet, on n’en a pas fini avec la logorrhée habituelle sur « le manque de concurrence »… O Tempora, O Mores !
Concernant l’avenir du tennis espagnol et sans souhaiter de mal à Boluda, j’espère plutôt, d’après ce que tu en dis, que ce sera Javier Marti, le « nouveau Nadal » comme joueur phare, mais ça me semble mal barré, Manacor va sûrement faire plein d’adeptes
Comme déjà dit, une feuille de route très utile pour s’y retrouver dans les années à venir.
Je suis impressionné par l’ampleur du boulot que cet article a demandé, la richesse de l’analyse, des comparaisons, et des classifications, et ce sur des joueurs dont nous n’avions quasiment pas entendu parler.
C’est un super travail, et je crains vraiment que mon article sur la comparaison Borg/Nadal, rédigée vite fai, ne pâtisse et ne pâlisse face à un article de ce niveau.
Tu files des complexes, Guillaume !
t’inquiète, guillaume c’est son job, c’est normal qu’il soit bon ! nous on reste des amateurs bien éclairés et avec des qualités indéniables aussi
article presque exhaustif sur le sujet !
je pense qe le phénomène de domination de Fed et Nadal, a fait que les gars de la génération de fed plus ceux de l’ère nadal, qui ont particulièrement morflé au palmarès, continuent de s’accrocher au top en attendant la fameuse baisse de régime des 2 monstres. Donc il faut sérieusement s’accrocher pour garder sa place, et c’est difficile pour les petits jeunots de percer. les tous meilleurs explosent comme JMP ou cilic dans une moindre mesure, mais chacun vend sa peau très chèrement.
quand on n’a pas la caisse physique aussi développée, ce qui est le cas des petits jeunes comparé aux vieux routiers du top 100, et bien je pense qu’ils sont renvoyé à la case renforcement musculaire et mental, par les pensionnaires bien mieux rodés qu’eux aux rudesses du dircuit.
personne ne fait de cadeaux tellement les titres les plus prestigieux sont difficiles à gagner et se répartissent entre une élite finalement assez fermée. même en 250, il n’y a que très peu de titres qui vont à des joueurs hors du top 50.
si on fait un comparatif des titres gagnés par des juniors de moins de 20 ans depuis 10 ans, on verra qu’il ne concerne que les super précoces cités ici : nadal, gasquet, djoko, murray, delpo, cilic et qque autres… nishikori lui a sans doute été stoppé dans son élan en 2008 à cause des blessures, mais il va sans doute revenir assez vite, sur la saison de dur ce été, enfin je lui souhaite.
article passionnant effectivement, on saura qui suivre plus particulièrement ces prochaines années, je pense qu’à ces jeunes il faut encore leur laisser 2 ou 3 ans, il n’y a pas lieu de s’en faire… et comme toi mariejo j’espère que nishikori va se refaire une santé cet été
sinon benneteau a pris cher dans le second set, un italien passe
en parlant de vieux qui font de la résistance, d’un côté hewitt qui semble avoir bcp de mal contre un plus jeune, et de l’autre volandri qui reprend des couleurs sur le tournoi maison en profitant du moins bien chez benneteau ! en attendant giraldo confirme sa bonne forme en éliminant assez facilement mika llodra.
j’ai hâte de le voir à l’oeuvre contre un bon tsonga ! ça devrait congner sec !
vamos santi !
Très bon papier Guillaume !
Je commenterai plus ce soir si c’est possible.
En attendant peux-tu dire comment tu as sélectionné les « espoirs prometteurs » que tu présentes ? Par exemple pourquoi Krajinovic, Marti et Fernandes plutôt que Mina (Fra) ou Basilashvili (Geo) à mes yeux tout aussi prometteurs ?
As-tu des infos récentes sur un recadrage d’Eysseric ? Je le suivais il y a deux ans avant de me lasser. J’en étais resté à un jeu chiant comme la pluie et des résultats qui ne décollent pas, sorte d’archétype du numéro un junior made in France dans la pleine lignée d’un Thierry Champion. c’est vrai qu’il avait eu son heure de gloire en sparrant avec Rodgeur juste avant RG2008. Le Suisse avait besoin qu’on lui envoir du gros coup droit lifté long sur son revers, on se demmande pourquoi… Il n’a pas du trouver ça très concluant. Le petit Jonathan lui était conquis et avait raconté abondamment cette belle expérience.
tu as eu nos messages avec may ? un petit update de la race odyssée s’impose
Meuh non, c’est pas si urgent (99% de mauvaise foi )
MarieJo,
J’ai répondu à May mais tu n’étais pas en copie. Je te renvoie un truc ce soir.
Quel article!
Félicitations, on apprend beaucoup grâce à ce tableau de maître…
Concernant le cas Federer, dont,
le débat a eu lieu en partie
sur le Balles Perduers de Capri »,
Je vous demande pardon,
Mais le record de semaines en n° un,
il ne s’en fout pas, hein,
Quand il avait battu le record de Jimbo,
il avait dit que c’était son record le plus beau
Il n’a donc pas balancé,
N’a pas cherché à s’économiser,
mais à fait 22 coup droits boisés,
et avait un mal fou à se déplacer,
L’envie n’y était pas,
mais parce qu’il n’avait justement pas,
les moyens de bousculer le letton,
qui était bien prêt à la baston.
Mais que 2008 nous serve de leçon,
ceux qui voient un élimination avant les quarts à roland
sont aveuglés par celui qui se remet le caleçon,
Hier Federer était lent,
Demain, nul ne peut prédire,
avec quel niveau le suisse se présentera porte d’auteuil,
alors ne faites pas trop vite votre deuil,
en trois semaines, il peut beaucoup grandir!
Un petit passage sur le divan, n’en déplaise à Onfray?
Marre du tennis, marre des thunes, marre des voyages…
Et à RG tout repart.
Enorme Philip, il donne une leçon de résistance!!
Il aura réussi à remporter plus d’un point sur deux sur son service, c’est déjà une perf, même si le score est sec…
Le score est plus sec que le match. Philip aurait pu accrocher Nadal plus sévèrement dans ce deuxième set. Rafa a eu de la chance et Philip a été un petit peu tendre parfois. Dommage.
Federer lui prolonge son séjour à Rome puisqu’il vient de remporter son match de double, en soignant sa première balle.
Wow!!! Quel article!!
Je connaissais quasiment tous les jeunes plus ou moins « prometteurs » que tu as mentionné mais tu m’as fait connaître Del Bonis et surtout as donné beaucoup de détails sur leur situation actuelle!!
J’ai beaucoup apprécié la réflexion poussée que tu as faite par rapport à leur émergence chez les pros, si elle se fait attendre ou pas et les raisons données notamment le mini cocooning dans lequel on les installe de peur de les brûler! Même Bolletieri ne jette plus trop vite les jeunes dans la fosse aux lions!! Tout fout le camp dans ce monde!
Ce « cocooning » se voit aussi chez la doublevétéha avec la nouvelle règle depuis l’an dernier qui interdit à une joueuse de moins de 18 ans de faire plus de douze tournois !!!
Guillaume (et les autres!),
Je profite de tes connaissances tennistiques avancées sur les jeunes peu connus: Quid de l’ami Bellucci? Il m’a l’air de plus en plus régulier…
il a un coup droit à la gonza, une belle main, c’est un terrien mais qui n’hésite pas à monter, à suivre s’il arrive à maitriser un peu plus ses coups et surtout s’il arrive à reproduire sur dur ce qu’il peut faire sur terre…
ah oui il agné son premier tournoi sur terre cette année au chili mais il est de 87 thomaz
Mais c’est pas vrai!
Après Baghda-Gulbis, Fed-Gulbis, demain, Stan-Robin, Jamais c’est mieux dispatché?
Autant faire un tournoi de poulains de ma team, ça sera plus simple
Heureusement, pendant ce temps-là, Chiud perd son 1er tour au challenger de Rhodes.. mais pas contre un de mes poulains héhé 8)
Rhodes où d’ailleurs, Kontinen vient de coller 3 et 1 à Björn Phau, je vais m’intéresser à ce gars-là
coucou Franck t’as vu, Fed a remporté 2 sets aujourd’hui, ca lui en fait 5 sur Rome
T’en sais quoi ? t’as vu le match
Nan, mais les fins de matchs vendangées de Fed depuis IW, on les connaît!
Je ne vois qu’Yves pour avoir tenu la boutique… comme par hasard.
C’est pas Allegro qui a joué le double en CD contre les USA et l’Espagne avec le résultat qu’on sait ? heureusement que Fed est là, non ?
Trêve de plaisanterie, je pense que cette succession de matchs ne peut qu’aider notre n° 1 mondial, et il sera affamé désormais, je crains le pire pour ses adversaires à Estoril
Il s’est pris une grande claque hier, rien de tel pour se remettre sur les rails
Guillaume, je n’ai pas de mots pour qualifier ton article : génial, j’ai noté tous ces noms, ai mis les tournois auxquels ils seraient susceptibles de participer dans mes favoris, un grand merci
Oui, mais bon.. heureusement qu’Yves était là, sinon, ça ne passait pas dans le 3°…
Update sur un des espoirs de l’article : Henri Kontinen vient d’écarter le pourtant estimable Mannarino assez sèchement au second tour du Challenger de Rhodes.
Voilà, c’est lancé, plus rien ne l’arrêtera… il suffisait de l’adopter
Mannarino? C’est un blaireau
(attention, présence d’un jeu de mots)
Gros test en quarts de finale avec Rainer « le survivant » Schuettler. Vas-y Henri !
Poulain n° 2 vient de se défaire du géant de l’ATP, en 2 sets, malgré 16 aces : c’est pas Tsonga qui nous aurait fait ça, hein ?
oui mais poulain est extraordinaire sur terre et lui il ne fait pas de chichis
C’est tout un état d’esprit, et si j’ai choisi le bellissimo Bellucci, pas pour des prunes. Aucune arrogance, mais il lui faudra du courage contre Djoko
moi aussi il est dans ma team… oui ce ne sera pas facile d’autant plus que son match d’hier a duré… mais j’y crois
En parlant de Djoko, personne n’a vu son match contre Chardy ? Son service semble revenir d’après les stats.
oui il a bien servi et chardy était bien mauvais
on en saura plus contre thomaz
May, MarieJo, checkez vos mails SVP.
Je t’ai partiellement répondu Ulysse.
done ! check yours
Je sens la MàJ qui chauffe, là
Ulysse check ton mail aussi. Marijo et May checkez vos mails.
Je dis ça comme ça hein, histoire de faire avancer la conversation.
Ou la la laaaaaaaaa… C’est bon ça va je vous laisse, ingrats!!
Merci, j’aimerais bien que Tomaz passe leSerbe, du sang frais, du sang frais
Programme de demain
http://www.internazionalibnlditalia.it/1/ProgrammaRisultati.asp?LNG=EN&Date=20100429
Bellucci/Djoko : à suivre de près
Wawrinka / Sodarling risque d’être fort intéressant, d’autant que le finaliste de Barcelone semble avoir retrouvé son service
Nadal/Hanescu sans surprise possible à 20h30.
Hâte de voir comment Tsonga va gérer l’inconnue en Giraldo .
En effet, 3 matchs intéressants demain.
Ce n’est pas gagné d’avance pour Djoko et JWT,
Dommage pour Stan qui risque d’être cuit contre Robin, mais attendons de voir, Sod a encore trainé au 2° set , comme contre De Bakker à Barc.
Pour Wawrinka, c’est tout de même un tableau de fou
Melzer, Berdych, Soderling, Nadal….
Il a tiré le gros lot.
Je ne pense pas que Stan passe Sod demain : vamos a ver.
Le pauvre Lopez est en train de se faire étriller par Cilic, comme ce fut le cas à Barcelone contre Sod .
Il s’est repris on dirait, Cilic breaké dans le 3ème set
Bof bof hein, article un peu léger et qui laisse sur sa faim. Le sujet est survolé et on sent un manque évident de recherche et de documentation, ce qui peut surprendre de la part d’un prétendu journaliste. Par exemple tu ne dis rien sur leurs régimes alimentaires, leurs préférences chromatiques, leurs orientations politiques ou leur position sur l’obtention par le lobbying japonais de nouveaux quotas de pêche pour la baleine franche. Bref un papier baclé et court, c’est décevant Guillaume. Le fait que tu sois le papa de ce site et le modo en chef ne t’autorise pas à publier n’importe quoi sous prétexte que c’est écrit de ta main. Nawak.
Ceci dit, j’ai appris un ou deux trucs (à tout casser hein).
Bon c’est vrai c’est bien torché.
Ok c’est assez complet, là, t’es content…
PU-TAIN mais quel travail de OUFFFFFFFFFFFF. Tu deviens sacrément bon le journaleux de mes deux là, je te suis depuis la vox et je peux te dire qu’il y a une réelle évolution et une amélioration constante de tes productions, c’est vraiment un excellent papier d’investigation. Tu as du trouver certains de ces joueurs planqués en apnée dans des jarres de nuok-mam dans le grenier d’un monastère tibétin!!
Je reviendrai poster sur ma position concernant cette relève; en notant déjà que Tomic a une vraie gueule de con sur cette photo; il m’en faudrait une autre pour vérification avant d’en faire le prochain joueur que je hais le plus!!!!!!!!!!!!
MDR ! Pour Tomic, je te propose cette photo pour te faire une idée définitive
Punaise, qu’est ce qu’il va mal vieillir Tomic oops:
Là tu valides la thèse, c’est bon. Tous les Jeff, Greg, Andy (pas Roddick), Leyton peuvent reposer en paix.
Nom de Dieu j’espère qu’il a un SUPER jeu sinon ça va être long 12 ans avec cette tête de con!!
Ah Karim tu me fais bien plaisir, là. D’abord parce que je sais que ce sujet de la relève t’intéresse tout particulièrement, et ensuite parce que, en relisant cet hiver les articles compilés par Martin dans son recueil de SV, je me suis surpris plus d’une fois à penser devant mes textes : « c’était quand même pas super maîtrisé ce que tu faisais à l’époque ». Alors autant dire que ta remarque me parle, et pas qu’un peu !
Sous-sols du Vatican — Quartier général temporaire des anciennes gloires de l’ATP — permanence du 27 avril 2010 assuré par John McEnroe
R. Federer: Qu’est ce que je fais là, moi ?
J.McEnroe: J’ai une mission pour toi.
RF: Encore?? Je pensais avoir tout fait pour toi déjà.
JMcE: Non, tu n’es pas un vrai champion de tennis.
RF: Plaït-il ?
JMcE: Ton palmarès est ridicule! Regarde le peu de titres que tu as…
RF: Tu veux que j’énumère??
JMcE: …en double.
RF: Boaaa, les JO ?
JMcE: Nada, tu va abandonner ta carrière en simple. Tu commence aujourd’hui. Ça (yeah ! ) donnera l’occasion au petit Gulbis de passer un tour.
RF: Ok, la marche sur Rome débute. Je vais pousser le palmarès à la trentaine de GC. Tu me trouve une partenaire pour le double-mixte??
mdr!!!
mais non thomas t’as tout faux !
son pote allégro a perdu gros sur des investissements financiers en Grèce que son idiot de banquier lui a conseillé et lui a demander de jouer en double pour essayer de se renflouer un chouilla… là il suffit de gagner le prochain match contre la paire bupathi/mirnyi et c’est un boulevard pour la finale et en plus c’est tout benef pour fed qui pourra pratiquer ses volées !
§%%µ£$ cilic ce fait éliminer par lopez , ce n’est même pas un térrien lopez
ben cilic non plus…
oui mais quand même il file un mauvais coton, le petiot depuis 2 mois…
Je persiste à penser que Federer ne pourra prétendre être le Goat que s’il se constitue un palmarés en double.
Allegro à des problèmes financiers? Il n’a qu’a vendre des capsules de café ou changer d’entraîneur et embaucher Bernard Madoff!
Je regarde la rediff Tsonga vs Troïki en plus des commentaires insupportables de chauvinisme (trop c’est trop) les 2 commentateurs sont infichus de prononcer Troïcki, ils disent Troiski; c’est pas très pro qd même.
Si en plus j’en oublie le « c » on n’a pas fini!!!
La tendance à la non émergence actuelle des moins de 20 ans ne pourrait elle pas trouver une source supplémentaire dans le fait que le tennis est devenu plus physique encore ces dernières années ? Et les jeunes pas « finis » dans leur croissance et leur constitution aurait plus de mal à engranger les matchs et victoires de haut niveau..
Bravo pour l’article ! Du vrai travail de pro ! Des professionnels de chez tennis mag ou autres rougissent s’ils lisent ces pages ! Difficile de passer après certains d’entre vous en effet..
Dimitrov est le seul que j’ai vu en live (stream) et il m’avait étonné sur certaines séquences où il tenait l’échange contre Rafa dans sa diagonale coup droit grâce notamment à un revers slicé à une main étonnamment solide et lucide..après ça on l’attendait débouler dans le top 100 fin 2009…il sera peut-être comme le bon vin…
La défaite de Roger ne m’a pas surpris moi non plus,elle n’annonce pas un « déclin » (à son niveau) déjà amorcé de toutes façons depuis deux voire trois ans.Gulbis est un crack potentiel,au moins un faiseur de coups,on le sait depuis deux ans,depuis Roland 2008 où il m’avait impressionné contre Djokovic.
Le Suisse devrait se refaire à Estoril contre des « nobody » (ceux-ci portent mal ce nom grâce à Guillaume) ,puis rejouer au tennis plus d’un set/match à Madrid où le bon souvenir de la rampe de lancement de l’an passé devrait le remettre sur orbite elliptique jusqu’en finale,tant qu’il n’a pas Nadal sur sa route..
Les jeunes qui montent…
Guillaume Rufin : je le vois bien faire une carrière à la Chardy genre bon top 50.
Federico del Bonis et Krajinovic : complètement inconnus pour moi mais je suis convaincu, ont l’air prometteur.
Ryan Harrison : futur Fish ou futur Roddick ?
Henri Kontinen : probablement le plus prometteur du lot…
Bernard Tomic : très fort en junior. Visuellement moins impressionnant que Kontinen.
Yuki Bhambri : j’avais repéré le phénomène. Jamais vu jouer. Reste à voir s’il confirme parce que écumer les Futures ça n’est pas un critère très discriminant.
Grigor Dimitrov : on ne présente plus la star de l’équipe de Karim…
Brydan Klein : pour moi c’était juste un nom. Les sportifs pros sont pas forcément des lumières. J’ignorais qu’il était très con. Je tacherai de m’en rappeler.
Jonathan Eysseric : je l’ai suivi depuis sa victoire à l’OZ junior. Très déçu de découvrir son style de jeu soporifique quelques mois plus tard. Franchement j’y crois pas.
Andrey Kuznetsov, Javier Marti et Tiago Fernandes : parfaits inconnus pour moi. Pas convaincu.
Carlos Boluda : j’en avais fait un futur clone de Nadal il y a deux ans. Il dominait outrageusement sa classe d’age chez les jeunes mais a l’air d’avoir perdu à la loterie génétique et se fait maintenant dépasser physiquement.
Daniel Berta : On l’annonce très bon.
Devin Britton : Et à part son heure de gloire contre Fed l’été dernier ?