Les Revenentes

By  | 9 décembre 2014 | Filed under: Coupe Davis

Détresse

Légende d'Hervé V.

Légende d’Hervé V.

Week-end de rêve : télé, 2 Helvètes prêts en dem’ , belle perf ! Ne reste que l’excellent Serbe. Les French tremblent.

Et espèrent cette sèche et célèbre mésentente : le 2ème Helvète sert, prend le net et perd. Et se prend le bec : the femme de Federer, the mère de 4 bébés, énervée, le blesse de ses verbes ; et Federer  sert, prend le net et lève le chef. Et prend des remèdes : l’envers de ventre est blessé.

Le week-end de rêve est sévèrement ébréché. L’ensemble des terres Helvètes est stressé, désespéré…  Excès de regrets ! C’est détresse chez les FFF.

Les experts tentent de remettre Fed en desserte, tel le prêtre céleste et éternel vénéré de cent et cent zélés fervents. C’est secret défense chez Sevé et le cercle : l’entregent et les recherches ne servent, même les dépêches des réd en chef ne relèvent d’éléments sensés.

Serment : Espérer

Les événements se pressent. Federer recèle et renferme des réserves extrêmes ! Le règlement ne permet d’errer, le recensement des scènes le révèle : Le Ménestrel des Revers de l’Extrême vs Verge de Serpent (le père de ce terme est embêté, c’est net) et L’Elève d’Edberg vs Le Mec Empressé de Péter Le Chelem. C’est the Revenge de ce célèbre 1/4.

Hé ! Les fées règnent-elles en cette entrée de week-end ? Le n°2 Helvète se venge des sentences égrenées véhémentement en septembre et écrème le n°1 de Clément ! Le Cerbère est excédé : les gens présents n’émettent les bêlements espérés.

Federer entre. Les French reprennent sève. Le blessé est sévèrement renversé. Renversé tel les crêpes jetées en l’éther.

Fed est renversé, certes… n’empêche, the chèvre est exercée !

Cherchez-l’E !

Fête

Et le FedExpress, récemment blessé, est rené de ses cendres ! Les préceptes de McPher’ servent excellemment. L’entente est perRFect : les fédérés s’entendent en frères esthètes. Les effets célèbres, les défenses léchées et les détentes élevées de Fed, les serves effrénés et les revers déments de M. n°4 de l’échelle terrestre permettent de percher les sergents de Sevé en tête et de rendre réel le rêve…  Même Bennet’  se repend: 0 brèche détectée, excepté ce let en entrée de 2ème set.

J-1 : j’émerge en cette légende : le jet de Genève me mène en terre belge ; je prends le TGV vers le centre de ce respecté 59… exempt des entrées recherchées fermement. Les déesses de l’entêtement se penchent vers mes dèches et me permettent d’en enlever 2 ! Effervescence ! Emmener l’envers de père et être présent en ce 23.11, c’est l’exemple même de recette secrète céleste.

L’ex-relève expectée des presses spé et le klephte de Pete délesté de perf en perf de ses emblèmes se présentent. Remplacer le regretté (réellement ?) n°1 french semble relever de l’excès. Brettelé, dépecé et démembré, bébé Fed ! Même les revers décentrés de l’Elève d’Edberg l’emmerdent (n’est-ce réel ?). L’Expert l’enlève! Ventre penché en terre, des perles émergent. Les Helvètes déferlent ! Le Weltkelch (j’espère me rémérer de  ce terme!) est en dextres respectées !

Bref, les rets recherchés,  et exercés en septembre vs Step’, Berd’ et les Czech, merdent. Sevé et les Helvètes enterrent Clément et les French. C’est fête et excès entre Genève et Berne.

Le terme de ce week-end est très bête : le Ménestrel des Revers, éméché, se venge légèrement des sentences jetées des becs french en été. Les mecs de Clément se défendent, se rebellent et le serrent de préférence en les WC. C’est l’essence même de l’échec!

Et le « je »? Pensez-le ! En terres french et helvète, je célèbre l’événement et me permets ce dérèglement : YEEEEAAAAAAAHHHHH!

2 emblèmes: repérez-les!

2 emblèmes: repérez-les!

 

About 

174 Responses to Les Revenentes

  1. Elmar 7 décembre 2014 at 19:55

    Perec est dément.

    • Patricia 9 décembre 2014 at 20:47

      Oh mais j’ai checké un extrait des Revenentes, il triche à mort en fait ! (Il s’autorise une réduction des « qu » à « q »)

      [Telles des chèvres en détresse, sept Mercédès-Benz vertes, les fenêtre crêpées de reps grège, descendent lentement West End Street et prennent sénestrement Temple Street vers les vertes venelles semées de hêtres et de frênes près desqelles se dresse, svelte et empesée en même temps, l’Evêché d’Exeter. Près de l’entrée des thermes, des gens s’empressent. Qels secrets recèlent ces fenêtres scellées?]

  2. Elmar 9 décembre 2014 at 07:24

    Patricia, tu vois que Gaël peut gagner des doubles, même contre des spécialistes comme Zimoniic!

  3. Alexis 9 décembre 2014 at 09:10

    Excellent…

  4. Elmar 9 décembre 2014 at 10:06

    Je crois que Roger n’a définitivement plus mal au dos : https://www.youtube.com/watch?v=rWXRjMkUD-8

    • John 9 décembre 2014 at 11:24

      Et pour avoir vu le match, les deux brigands ne l’ont joué cool que les deux ou trois premiers points. La suite fut assez féroce, le contexte assez « people » de l’exhibition renforçant paradoxalement l’enjeu psychologique de la rencontre.

  5. Antoine 9 décembre 2014 at 10:17

    Elmar, c’est quoi ce truc. Je n’ai rien compris..

    • Ivan 9 décembre 2014 at 11:36

      Relis attentivement : ne remarques-tu pas qu’une lettre de l’alphabet semble manquer à l’appel?

      • Elmar 9 décembre 2014 at 12:35

        Ca va même un peu plus loin que ça.

      • Patricia 9 décembre 2014 at 12:58

        Toutes les voyelles sauf e. Mais il faut tricher.

      • Antoine 9 décembre 2014 at 17:02

        J’y arrive pas..Elmar, tu vas fournir une traduction ?

        • Elmar 9 décembre 2014 at 17:10

          Allons Tonton Antoine. Tu avais compris La disparition, non? Ici c’est le contraire. Je n’ai rien inventé puisque je reprends le titre même de Perec. Qui va particulièrement bien ici si l’on m’accorde l’allégorie du E comme victoire (j’aime la dernière photo, qui date précisément du match contre Monfils à l’US Open, en ce sens).

  6. Nathan 9 décembre 2014 at 10:48

    C’est du Lacan, deuxième période. L’inconscient heureux, structuré comme un langage, se déverse…

  7. Nathan 9 décembre 2014 at 12:28

    C’est l’histoire de la mémoreble brenlée de l’équipe de Frence qui des espoirs de gloire et de reve de seledier vit l’enterrement.

  8. Patricia 9 décembre 2014 at 13:09

    « L’envers de ventre est blessé ». Ca c’est envoyé ! J’ai bien aimé les brèches aussi. On aurait dû y penser, franglophones que nous sommes.

    Le « klephte » de Pete est osé. « Weltkelch » est abusé, mais pas autant que « remérer » ! Ceci dit c’est encore pire à faire que la Disparition, non ?

    • Elmar 9 décembre 2014 at 13:17

      La Disparition, c’était pas si dur une fois que j’étais lancé. Ce truc en revanche, ça m’a bouffé pas mal de temps, mais c’était un vrai kiff.

    • Elmar 9 décembre 2014 at 15:54

      Ajoutons également que le dico des synonymes de l’uni de Caen en ligne m’a été fort utile.

  9. Patricia 9 décembre 2014 at 13:42

    J’ai essayé, c’est dûûûr ! (une ligne et je triche déjà !)

    The end : descente vers les WC et germes en fête

    6 French, sévère vénères, entreprennent 1 Helvète et le mettent sur la sellette. L’enquête de ces brêles espère expressément mettre en terre ses termes freelence envers the presse.

  10. Skvorecky 9 décembre 2014 at 15:50

    Le prochain article d’Elmar sera un palindrome de 996 mots (le nombre de victoires de Roger sur le circuit).

    Ensuite, il est prévu qu’il entame une psychothérapie de longue durée.

    Xisca, qu’as-tu fait de lui, malheureuse?

    • Elmar 9 décembre 2014 at 15:55

      Le palindrome… si j’arrive déjà à aligner 3 mots pour en faire un je serai heureux.

  11. Skvorecky 9 décembre 2014 at 16:20

    « Cherchez l’E »: c’est marrant et pas trop compliqué.

    « Deux emblèmes »: je vois deux W (lettre ô combien perecienne, no?). J’ai bon?

    « Légende d’Hervé V. »: je sèche.

    • Elmar 9 décembre 2014 at 16:54

      W, encore un chef d’oeuvre. Mais réfléchis bien et tu trouveras qqch de plus en lien avec l’article.

      La première est carrément tarabiscotée. En plus la légende n’éclaire pas directement l’image.

      • Patricia 9 décembre 2014 at 20:42

        Cherchez l’E, c’est le truc qui te fait croire indûment que tu vas piger les autres.

        Deux « m » blêmes ? Blancs ? gnnn. Bon, y a le col et le w à l’envers du manche de la Wilson… on va dire.

        La légende de R.W. Nid 5 oeufs ? Ni sans queue ? Sans queue ni tête ? Elle est où la tête ? Rhhhaaaa !

  12. Ivan 9 décembre 2014 at 16:22

    Le but de l’exercice c’est quand même de respecter l’orthographe. Pour le prochain je propose d’utiliser seulement les lettres A, E, G, L, N, O, R, S, T, U.

    Un indice, ça commence comme ça: Tsonga est un gros looser,Tsonga est un gros looser,Tsonga est un gros looser,Tsonga est un gros looser,Tsonga est un gros looser,Tsonga est un gros looser,Tsonga est un gros looser,Tsonga est un gros looser,Tsonga est un gros looser,Tsonga est un gros looser…

    • Skvorecky 9 décembre 2014 at 16:36

      Pas toi, Ivan!

      « Loser » s’écrit avec un seul o.

      • Ivan 9 décembre 2014 at 17:05

        Sérieux? C’est la loose…

        • Patricia 9 décembre 2014 at 20:38

          eh ouais, « loose » signifie « relâché », voire « négligé »… et c’est pas un verbe.

          • Ivan 9 décembre 2014 at 22:01

            Oulah! Triple loose.

  13. Antoine 9 décembre 2014 at 17:03

    C’est bientôt fini ces conneries ? Qu’on me donne le mot de passe !

    • Ivan 9 décembre 2014 at 17:06

      Allez je te le donne : jeudemotspourri

      • Antoine 9 décembre 2014 at 17:08

        Je propose que l’on pende Elmar.

    • Patricia 9 décembre 2014 at 20:44

      Le terme technique est « monovocalisme ».

  14. Patricia 9 décembre 2014 at 20:56

    Bon, c’est cool Richard a battu Goffin à Caen, revanche de l’an passé. Moins cool, c’était pas retransmis. Avec un peu de bol, revanche contre BA en finale !

    • Achtungbaby 10 décembre 2014 at 09:25

      Interview de Gasquet dans l’Equipe ce matin. Il revient évidement sur la CD.

      En gros il considère que les suisses sont la meilleure équipe du moment (rappelle au passage qu’en 91 Sampras n’était pas à ce niveau là), que le dimanche contre Fed, c’était pas en sautant comme un cabris pour le public qu’il aurait pu changer les choses face à un joueur comme Fed qui faisait du point gagnant à la pelle.

      Par contre il dit que rien ne remplace les matchs pour se préparer. Ce qui parâit étonnant vu que les frenchies donnaient l’impression de s’être préservés en vue de la CD. Rien sur la surface…

      Sur Noah, il est plutôt positif, mais dit ne pas pouvoir deviner que ça l’intéresse de revenir dans le tennis. Donc pas convaincu par la forme.
      Sur Mou par contre, critique, en pointant le fait qu’il n’a jamais formé un français.

      Le truc qui m’étonnera toujours c’est « nous les joueurs, on a reconduit Clément avant la finale »…

    • Nathan 10 décembre 2014 at 12:29

      «Mouratoglou, ça serait bien qu’il entraîne des Français, déjà, tacle le Biterrois. Il pourra parler plus facilement. Avec Chardy, ça a duré deux mois. Qu’il prouve en formant des joueurs. Serena c’est pas très compliqué.» Et tac ! Il a pas tort, le Richie…

      • Patricia 10 décembre 2014 at 13:56

        Oui, c’est hilarant comme le Glouglou se la pète en disant 30 fois dans son intro qu’il entraîne la n°1 mondiale. Oh ben elle avait quand même un petit niveau avant que t’arrive, je crois, Patrick ?

      • Nathan 10 décembre 2014 at 14:12

        C’est là que le discours de Glouglou coule de source :

        C’est grâce à lui que Serena a fait… une deuxième carrière ! Mais oui ! Bien vu Patrick !

        Un jour, emporté par un élan aussi enthousiaste que mégalomaniaque, il a affirmé cette parole divinatoire : « désormais (comprendre : depuis que je l’entraîne), Serena ne fait plus de mauvais match ».

        Fine mouche, quelque temps plus tard, pour tenter de ramener son grand coach de compagnon à plus d’humilité, Serena titubait en faisant des basduf dignes d’une 30/4. Chose qu’elle réédite, de temps en temps, si nécessaire, afin de rappeler au présomptueux que celui qui porte la culotte n’est pas celui qui le dit ou le fait croire…

        • Kaelin 11 décembre 2014 at 04:32

          c’est le truc le plus bizarre que j’ai jamais vu dans ma vie tennistique, avec Djoko qui se contorsionne dans tous les sens dans un tournoi asiatique

      • Elmar 10 décembre 2014 at 14:42

        Dites donc, vous me faites vraiment endosser le costume de l’avocat de Glouglou, mais… il ne prétend pas que Serena est n°1 grâce à lui. Son discours est le suivant: Serena est n°1 et s’entoure donc des meilleurs, ce qui est assez logique. Il en tire la conclusion que si Serena travaille avec lui, c’est qu’il est bon dans son domaine.

        • Patricia 10 décembre 2014 at 16:01

          Sauf que le sujet c’est « la formation des joueurs » ou « le perfectionnement des joueurs à qui il manque un petit quelque chose qui n’est ni technique ni tactique »…. Arriver à des résultats convaincants avec quelqu’un qui a déjà tout prouvé, et a donc toutes les données en main, ce n’est pas la même expertise… ni le même challenge.

        • Nathan 10 décembre 2014 at 16:25

          Elmar, au lieu de lire du Perec (qui n’a jamais été 1/6, lui !), et pour mieux préparer la défense de l’individu, il faut lire « Eduquer pour gagner ». Un grand livre de Glouglou, au style fluide, à la pensée coulante…

      • Nathan 10 décembre 2014 at 14:46

        Des avocats, il en faut !

  15. Colin 9 décembre 2014 at 21:53

    Warf ! je peux imaginer le temps qu’il t’a fallu pour pondre ça.
    « Qant » à la triche, c’est obligé pour garder un minimum de lisibilité (par exemple, se permettre « chercher les engles »… après tout, England, c’est la terre des Angles, non?).

    « Légende d’Hervé V. » = Hervé Vilard = avatar de Capri = chèvre = biquette = GOAT => « Légende du GOAT ». Quant aux 5 petits oeufs bleus dans leur nid, ils représentent les 4 joueurs français et leur capitaine, qui n’ont pas su éclore dans le « nid » du stade Pierre-Mauroy. C’est pourtant simple. J’ai bon, hein Elmar?

    « Deux emblèmes » : comme Skvo, je vois deux W (c’est à dire le double-double V de WaWrinka!) Mais si on fait tourner la photo de 90°, ces deux W deviennent deux E.

    • Elmar 10 décembre 2014 at 07:05

      Tout bon pour le 2ème. Double V comme double victoire ou victoire en double. Mais bon, là on pousserait un peu… surtout que le symbole de la victoire est le E dans mes deux textes (la victoire envolée dans la disparition et la victoire ultra fêtée ici).

      Pour le 1er j’aime bien ton explication. Alors disons que le début du raisonnement est correct: c’est en effet une référence à Capri, parce que c’était le genre de truc qu’il faisait dans ses Balles perdues. Ensuite, il s’agit juste d’une lecture d’image, sans rapport avec le tennis, je dois bien avouer.

      • Alexis 10 décembre 2014 at 08:26

        Tous les oeufs dans le même panier?

        • Elmar 10 décembre 2014 at 13:33

          Ah, on s’approche, on s’approche…

          Mais formulé comme cela, Alexis, quel rapport avec l’article?

          • Patricia 10 décembre 2014 at 13:53

            Il y a bien 5 E dans le titre….

          • Elmar 10 décembre 2014 at 14:01

            Et dans la légende ;)

          • Alexis 10 décembre 2014 at 18:44

            Je pensais au fait que les Suisses s’étaient appuyés sur le plus petit nombre de joueurs possible, ils ont tout misé sur 2 joueurs, bref ils ont mis tous leurs oeufs dans le même panier… mais c’est un peu tiré par les cheveux, sachant qu’en plus il y a effectivement 5 (o)e(ufs) dans la légende et dans le nid.

      • Nathan 10 décembre 2014 at 10:22

        W pourrait signifier aussi, dans l’esprit d’Elmar, que la finale à Lille est une sorte « d’Atlantiades » perecienne, ce qui pourrait éclairer d’un sens profond et sexuel le courroux des vaincus dans les W-C de la Chambre de Commerce.

  16. Patricia 10 décembre 2014 at 13:42

    Richard jouera Paulo qui a sorti BA, belle perf de PHM !

    Je reconnais bien la mentalité de Richard quand il aborde l’IPTL (en gros c’est trop dur de perdre 2 semaines d’entrainement – lui part après la finale s’entraîner à Barcelone avec Robredo/Bruguera, puis commando dans la boue avec Nadal à Minorque): au lieu de se faire mousser, il précise que le sacrifice financier n’est pas si gros, vu qu’on lui proposait le quart de Tsonga…

    Dans un article plus ancien, j’ai appris un truc bien pour un Gasquizz : Richard a remporté son premier match chez les pros contre Lionel Roux ; il en fut si marri (Richard a 15 ans et Roux 30, il est -30 et Roux quinzième Français !) qu’il en arrêta sa carrière 2 mois après ! L’amusant est que Roux n’a pas digéré et qu’il déteste que Richard le chambre à ce sujet (« on en parle souvent avec Lionel. Il souffre, il souffre » Petit salaud !). A Bagnères-de-Bigorre, retenez-ça !

    • Patricia 10 décembre 2014 at 13:48

      Autre perle d’humilité (à moins que ce ne soit de galanterie et d’arrières pensées) : « Tennistiquement, je faisais beaucoup de conneries. Tatiana elle jouait limite mieux que moi. C’est pour ça qu’on a gagné ! Dommage qu’elle ait arrêté tôt, elle avait un de ces coup de raquette ! »

  17. Elmar 10 décembre 2014 at 20:30

    Donc, pour les photos:

    J’ai mis tous les E dans le même panier (à savoir l’article). 5 E, comme autant de joueurs + le capitaine de l’équipe. Ajoutons que ce sont des oeufs de merle (le seul oiseau qui m’est venu à l’esprit dont le nom ne comporte pas d’autre voyelle que le E). En langage perecien, ça donnerait qqch comme: je mets l’ensemble des E en cette même benne.

    L’E formé par les lignes des carrés de service.

    Les deux emblèmes = le w de la Wilson et le w formé par les bras et la tête de Federer. Retourné, on a donc bien deux E, emblème de la victoire dans mon texte. Et, comme c’est pratique, il y a 2 w dans Wawrinka. Et 1 w dans le mot victoire en anglais.

    Oui oui, tout cela est de la haute masturbation intellectuelle complètement vaine.

    • Elmar 11 décembre 2014 at 08:32

      J’ai mis tous les E dans le même papier.

    • Remy 11 décembre 2014 at 09:34

      Cet homme est fou … et assez génial.
      Cette coupe Davis est ta muse.

      B R A V O !

    • Antoine 11 décembre 2014 at 17:54

      J’y pige toujours rien Elmar.

  18. MarieJo 10 décembre 2014 at 21:08

    salut elmar… j’ai mal au crâne rien que de penser au temps que tu as mis pour pondre ton article ! chapeau ! mais je crois que je suis un peu comme antoine, il me faut le décodeur !
    à la première lecture je me suis demandée ce que tu avais fumé, parce que visiblement c’était plus fort que les fameux champignons asiatiques !

  19. Kaelin 11 décembre 2014 at 08:11

    chapeau Elmar… tu es fou !!

  20. Kaelin 11 décembre 2014 at 08:57

    Richie a gagné Caen !

    Finale de l’Open de Caen
    RICHARD GASQUET, ROI DE CAEN
    Tout en technique, Richard Gasquet a battu Paul-Henri Mathieu en trois sets (4-6, 7-5, 6-2) dans une très belle finale de l’Open de Caen. Un tournoi remporté pour la deuxième fois par le Biterrois.

    Après 2012, Richard Gasquet inscrit une nouvelle fois son nom au palmarès de l’Open de Caen. Le Biterrois est allé chercher sa victoire face à un très vaillant et offensif Paul-Henri Mathieu, en utilisant une nouvelle fois tous les coups du tennis et notamment en revers.
    Pourtant le match avait bien commencé pour Paul-Henri Mathieu. Breaké à 1-1, PHM a récupéré son bien dans la foulée. Toujours offensif, le numéro 97 mondial a confirmé grâce à un très bon service.
    Mais à 3-2, « Paulo » a été poussé à la faute par Richard Gasquet, qui a alors recollé à 3-3. Mais réaction immédiate de Paul-Henri Mathieu qui a repris le service de Richard Gasquet grâce à une nouvelle attaque. PHM a réussi à conserver sa mise en jeu, et suite à une faute du 27e joueur mondial, Paul-Henri Mathieu a remporté le premier set en un peu plus de trente minutes, 6-4.
    Au début de la deuxième manche, les deux joueurs ont réussi à tenir leur service en enchaînant les jeux blancs. Richard Gasquet a sauvé une balle de break à 4-4 sur un lob manqué de Paul-Henri Mathieu avant de conserver son service. Sur le jeu suivant, c’est l’Alsacien qui a été tout près de perdre son service. Mais à 40-40, celui-ci a réussi a conservé son bien. A 6-5, il a finalement cédé sur sa mise en jeu.

    Le revers de Gasquet fait la difficile
    D’entrée dans la troisième manche, PHM a manqué l’occasion de subtiliser le service de Richard Gasquet (0-40). Mais le Biterrois s’en est sorti en jouant bien le coup en fond de court. Dans la foulée, Richard Gasquet a confirmé sur la mise en jeu de Paul-Henri Mathieu (2-0). Dans cet troisième set, le revers ultra précis du demi-finaliste de Wimbledon 2007 a fait la différence alors que dans un même temps PHM semblait accuser le coup. Les jeux défilent alors et Richard Gasquet empochait cette ultime manche 6/2. Bravo aux deux hommes pour cette fantastique finale dans un Zénith de Caen.

    Rendez-vous en 2015.

    (source : site officiel de l’open de Caen)

    • Patricia 11 décembre 2014 at 10:35

      « Le revers de Gasquet fait la difficile » ?
      Les revers ont un sexe maintenant… Hautaine, inabordable, allumeuse… la frappe senestre de Richard enflamme l’inconscient.

      • Ivan 11 décembre 2014 at 17:14

        Le revers de Gasquet est forcement féminin…

    • Colin 11 décembre 2014 at 10:53

      « senestre », c’est la version revenentes de « sinistre »

  21. Achtungbaby 11 décembre 2014 at 11:00

    Et Noah qui en remet une couche sur Clément. Il veut aider redit-il.
    Vu la façon dont il s’y prend, bien maladroite comme il faut, c’est mal barré…

    • Antoine 11 décembre 2014 at 18:03

      Effectivement…

      http://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites/Noah-et-les-difficultes-de-clement/521263

      Et l’on ne comprend toujours pas ce que veut Noah..

      Richie, lui on comprend. Il a donné une interview à l’Equipe, parue aujourd’hui. l’explication de la défaite est simple : « si Roger n’était pas revenu cette année, on gagnait la CD. »….http://www.eurosport.fr/tennis/coupe-davis-2/2014/coupe-davis-richard-gasquet-est-le-premier-francais-a-parler-apres-la-defaite_sto4508616/story.shtml

      Vu comme ça..

      • Nathan 11 décembre 2014 at 18:36

        Et en 2010, si Djokovic n’avait pas terminé l’année aussi fort, la France gagnait la Coupe Davis !

        Décidément, je pense que Noah a raison…

        • Patricia 11 décembre 2014 at 19:26

          En tous cas c’est pas en prenant exemple sur sa capacité à se remettre en question que les frenchies amorceront leur métamorphose…

          « On s’en fout de la manière » – oh ben tiens, c’est vrai que dans le coaching, ça n’a aucune importance…

          Il fait maintenant allusion à de mystérieuses difficultés de Clément…

          Bon allez Yannick, je vais te titiller un coup : Forget, c’est ton pote, non ? Quand il était aux manettes, je suppose qu’il t’appelait régulièrement pour profiter de son expertise, sinon tu aurais pointé le hiatus. Avec les mêmes joueurs que Clément, peux-tu nous expliquer ce qu’il a fait de mieux ?
          Parce que sur le plan des résultats, comme ça, c’est pas évident. Sur le plan de l’ambiance pourrie, je vois bien une différence ; question « flamme dans les yeux », au moins dans les siens, y a pas photo avec Nono le nounours mélancolique, certes ; mais si l’idée est de perdre avec la manière, je dois dire que tout ça me semble beaucoup de bruit pour rien.

          Nathan, je pense que le problème de l’EDF en finale, c’était plus Troicki que Novak… Monfils avait fait le job contre Tipsa, Clément et Llodra avaient arraché le double, remporter le 5è match semblait une tâche moins ardue que de dézinguer super Novak à domicile… Llodra s’est fait bouffer, on ne sait pas si Simon aurait fait mieux (je pense que Forget ne l’avait pas tellement « préparé » à la situation) ; mais si Tsonga avait pu être aligné, battre Tipsa aurait été dans ses cordes, et Monfils aurait pu s’occuper de Troicki avec plus de succès que Llodra je pense.

          • Achtungbaby 12 décembre 2014 at 08:22

            Noah en est à dire un peu n’importe quoi. Sa première intervention, maladroite sur la forme, avait un certain sens sur le fond. Là ça vire à la gueguerre à 2 balles, pas très digne le veux sage.

            Sinon très juste Patricia, on aurait aimé l’entendre pendant les années Forget, bien vu. Le match 5 de Belgrade est pourtant un fisco bien plus grave que le match 4 de Lille.

          • Nathan 12 décembre 2014 at 13:48

            En évoquant Forget, on dérive du sujet initial. On parlait de l’opinion de Noah que je trouve respectable et j’y reviendrai bientôt, en tout cas bien plus respectable et modérée que celle d’un Mouratoglou ou d’un Sam Sumyk pour prendre quelques entraîneurs qui ont une certaine tendance, voire une tendance certaine, à faire du bruit plus haut que leur fondement en ce moment.

            Ce qui s’est passé au 5ème set à Belgrade relève de l’étrange. Un public qui ferait passer les Argentins pour des enfants de choeur, un joueur qui sans complexe exige « des juges patriotes » (sic), et le même joueur plus que douteux qui joue le feu comme il n’a jamais joué et un Llodra qui se liquéfie. Mais ce point n’est pas la question qui est posée par Noah.

            • Achtungbaby 12 décembre 2014 at 14:51

              sauf que si en s’en tient à la grille de lecture de Noah, le fait que Llodra se liquéfie au match 5, c’est un gros pb ! Et pourtant on ne l’a pas entendu sur ce sujet.

              Si le staff n’est pas capable de préparer les joueurs à un match 5 à Belgrade, c’est qu’ »on a perdu la finale avant qu’elle commence » comme dirait le grand Yan !

      • Remy 12 décembre 2014 at 09:09

        Richard, Richard …

        plus on creuse, plus on se demande comme il a fait pour à être top 10.

  22. Homais 11 décembre 2014 at 13:39

    en tout cas l’avenir du tennis, c’est pas aux Emirats. Certes, il n’y a ni Djoko ni Fed, mais pour le coup, y a carrément personne dans la salle. J’imagine la déprime qui te saisit quand tu entres sur le court, que tu t’appelles Sampras et qu’il y a trois pékins. Il s’est d’ailleurs présenté sans le survet de l’équipe aujourd’hui, visiblement pas concerné. Pour les autres aussi, encore « en activité », faire les pingouins deux jours de plus devant personne, ça doit miner le moral (certes, y a les dollars, mais ça change rien à l’estime de soi… au contraire même, ça aggrave ton cas en affichant encore plus clairement ta vénalité).
    Les autres au moins auront eu le plaisir de jouer devant des assemblées indisciplinées mais enthousiastes.
    Aux Emirats, on a rangé les pom pom girls, aux chorégraphies de toute façon hideuses. mais ça ne doit pas être pour leur mauvais goût artisitique qu’elles ont été priées… de se rhabiller !

    • Antoine 11 décembre 2014 at 18:01

      L’autre jour, j’ai regardé une vidéo de l’IPTL ou il y avait un pseudo set entre Djoko et Roger. J’ai pas bien compris si l’un des deux l’avait gagné d’ailleurs ou s’il y a eu match nul. Passons..Cette vidéo est sur le site de wlt et dure une demie heure. Celle là dure trente secondes et l’on y voit un smash de Roger très typique des smashs bras roulés de Connors. Fun to watch : http://lebuzz.eurosport.fr/best-of-web/le-smash-incroyable-de-federer-face-djokovic-en-inde-11294/?_ga=1.122736451.99429506.1397838553

      Ce qui ‘a frappé est le fait que le public indien manifestait un enthousiasme débordant. D’une part il y avait énormément de monde (15 000 ?), d’autre part ils criaient tout le temps, y compris pendant les points. Ils étaient contents d’être là et appréciaient le spectacle au plus haut point. Cela ressemblait à du catch ou l’on fait semblant de se faire très mal. Il y a des pubs partout, y compris sur le court lui même..

      Le point positif est que Djoko a compris qu’il n’était pas là pour gagner un match mais pour faire du spectacle, ce qui n’était pas le cas quand à Abu Dhabi il y a deux ou trois ans, il avait écrasé tous ses adversaires en jouant comme si c’était un vrai match et sabotant le spectacle.

      • Achtungbaby 12 décembre 2014 at 08:18

        On a vu le même set. Pas compris qui avait gagné. A priori Djoko, mais il y a 6-6. Va comprendre Charles…

        C’est un peu la foire ces matchs. On n’est pas du tout dans une ambiance de tennis à enjeu. C’est sympa 2 min de voir les joueurs détendus, mais ça lasse vite.

        Le smash de Fed est de toute beauté. ça ne lachait rien entre ces 2 là quand même…

  23. Homais 11 décembre 2014 at 14:33

    Correction, elles sont toujours là…

  24. Nathan 11 décembre 2014 at 15:18

    Alors le principal a été préservé, c’est une bonne chose.

  25. Antoine 11 décembre 2014 at 18:06

    La WTA n’est pas si moribonde que cela et continue a attirer les diffuseurs. Elle vient de signer un contrat au montant énorme de 525 M$ !

    http://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites/Un-contrat-record-a-525m/520917

  26. Antoine 12 décembre 2014 at 14:59

    Aujourd’hui, c’est au tour de Jo de donner une interview à l’Equipe. Sur le site de l’Equipe, l’article est protégé c’est à dire payant..

    Jo dit que l’on lui a fait sentir que, blessé ou pas, il devait être aligné vendredi et lui même dit qu’il n’avait rien vendredi et que ce n’est qu’après le match qu’il a commencé à avoir mal. Personne et pas Clément en tout cas n’était en mesure de lui dire de ne pas jouer vendredi. Autre chose : il est conciliant avec Noah et n’a pas mal pris ses critiques, lui ouvrant plutôt la porte comme raconté ici:

    http://sport24.lefigaro.fr/tennis/coupe-davis/actualites/tsonga-entrouvre-la-porte-a-noah-726860

    Comme l’Equipe (papier) n’a pas été distribuée mercredi, une plaie récurrente de la presse, je n’ai pas pu lire l’interview de Richie qui a été le premier à parler depuis la finale de la CD. mais on trouve ici de longs extraits de cette interview:

    http://sport24.lefigaro.fr/tennis/coupe-davis/actualites/gasquet-premier-joueur-a-rompre-le-silence-726623

    • Achtungbaby 12 décembre 2014 at 15:52

      Cadeau Antoine ! intégrale.

      Richard Gasquet est le premier joueur de l’équipe de France de Coupe Davis à prendre la parole après la défaite lilloise. Tsonga, Noah, Wawrinka, Mouratoglou : il n’esquive aucun sujet.
      M ême s’il n’avait repris le tennis que la veille, ¬Richard Gasquet a lancé hier la saison qui s’annonce en battant hier le Belge David Goffin (6-4, 7-6) en demi-finales de l’Open de Caen qui fait partie du circuit des grands tournois (CNGT). Le coquet Zénith après les 27 000 spectateurs du stade Pierre-Mauroy de Lille en finale de Coupe Davis ? C’est vrai, c’est une sacrée transition. Et après, il va y avoir Nadal au programme…
      VOUS ÊTES À CAEN alors que vous aviez été appelé par l’IPTL (International Premier Tennis League) …
      – Ç’aurait été trop dur de faire deux semaines en Asie. J’avais besoin de couper après tous les pépins de la saison.
      Ça n’a pas été trop dur de résister aux tentations financières ?
      – Déjà pour moi, c’était 250 000 (dollars, 202 000 euros), pas comme un million ( 808 000 euros) pour Jo ! Il fallait que je reste tranquille à ne rien faire.
      Et maintenant ?
      – Je pars jeudi (demain) à Barcelone trois jours chez (Sergi) Bruguera (son entraîneur). Et puis dimanche à Majorque chez (Rafael) Nadal jusqu’à vendredi.
      Pas mal !
      – C’est une idée de Bruguera et de “Seb” (Grosjean). Jouer l’hiver à Majorque, c’est bien. Il y aura de bonnes conditions d’entraînement. Et puis avec Nadal en face… J’aurai déjà Robredo à Barcelone. C’est une intersaison à l’espagnole !
      De quoi oublier les fantômes suisses ?
      – C’était dur après la Coupe Davis. On ne sort pas très bien d’une défaite comme ça en finale. Au début, paradoxalement, ça allait. Mais plus les jours passaient, plus la déception est remontée. C’était énorme, à Lille ! Et il y a eu une vraie chute de tension. En haut des marches, je me souviens avoir dit à “la Clé” (Clément) : ‘’C’est vraiment ce qu’on peut appeler une arène. » Et tu sais déjà que tu ne retrouveras jamais quelque chose d’aussi violent.
      Que pensez-vous de votre défaite sèche face à Federer (6-4, 6-2, 6-2) ?
      – C’est Federer qui a été monstrueux. J’ai essayé de changer de tactique, mais je n’ai pas réussi. C’est tennistiquement que j’ai perdu. Ce n’est pas un problème mental. Pas du tout. Il a pris la balle plus tôt. Il a frappé de tous les côtés du court. Il a bien servi, je n’ai pas fait la différence avec mon revers… Et il a une expérience incroyable : ces matches-là, il les maîtrise à la perfection. Ce n’est pas lui qui va arriver timoré ou pris par l’événement.
      On a regretté le fait que vous ne sembliez pas transcendé…
      – Mais y a pas à se transcender ! Je peux hurler devant la foule à chaque point, le résultat sera le même. Ceux qui disent ça ne connaissent rien au tennis. Tu peux sauter au plafond, quand le mec te fait des coups gagnants… Il avait beaucoup plus de tennis derrière lui que moi qui avais peu joué en fin de saison avec quelques pépins. Les matches, les victoires, la confiance, ça ne se remplace pas. Même sans beaucoup d’entraînement, il savait où il allait. Sa blessure au dos n’était pas si grave. Si j’avais eu dix victoires derrière, ce n’aurait pas non plus été la même chose.
      « Mouratoglou, ça serait bien qu’il entraîne des Français, déjà »
      Le forfait de Jo-Wilfried Tsonga en double à la dernière minute vous a-t-il déstabilisé ?
      – Franchement non. Avec (Julien) Benneteau, je joue bien aussi. Mais, en face, ils étaient bien -préparés avec leur entraîneur (Macpherson, le coach des frères Bryan recruté pour la finale).
      Cette ouverture à d’autres compétences, c’est une leçon à retenir pour les Français ?
      – On peut mieux faire en double, en tout cas. À Londres, pendant le Masters, Federer s’est entraîné pour le double. Ils avaient des combinaisons, ils croisaient beaucoup. Sur moi spécifiquement, ils me servaient le corps, un peu côté coup droit. Wawrinka avait des frappes de taureau, ¬Federer servait super bien…
      Ce sentiment d’être tombé contre plus fort atténue-t-il la déception ?
      – Bien sûr qu’on est déçus, qu’on ressent les attentes. Mais c’est la meilleure des équipes en face ! Federer, Wawrinka, y a pas plus fort. En 1991, Sampras n’avait pas ce niveau-là.
      On a beaucoup parlé autour du cas Tsonga pour savoir s’il était à 100 %…
      – On n’a pas du tout pensé à ça. Jo était à 100 % pour jouer le vendredi. Il n’y a rien d’autre à dire. Après, il a eu mal. C’est la faute à pas de chance.
      On nous a raconté que vous étiez le plus virulent de ceux qui s’en sont pris à Wawrinka après la rencontre…
      – Moi ? Pas du tout. C’est vrai qu’on était énervés après la rencontre par quelques remarques. Dans ce genre de circonstances, tu n’es plus toi-même, tu es bizarre… Mais ça s’est bien passé. Franchement, “Stan” a été bien après nos explications.
      On sent que le fort courant de frustration dans le monde du tennis français après cette défaite vient d’une crainte que votre génération ne gagne aucun titre majeur…
      – Il reste quatre-cinq ans. C’est pas fini. On n’a pas eu de chance que Federer soit revenu cette année. Sinon, on la gagne, cette Coupe. L’an prochain, il n’y aura sûrement pas Federer, il n’y a pas l’Espagne… Deux finales perdues, ça donne envie de finir par gagner.
      Avec Noah à votre chevet ?
      – Si Yannick veut aider d’une manière ou d’une autre, qu’il appelle les joueurs. On a tous besoin de gens comme lui. Il a beaucoup à apporter. En 2007, j’ai été avec lui de temps en temps. Mais il fait beaucoup de concerts. Ça m’arrive encore de le voir. Ça fait du bien. Je sais que Gaël lui a parlé cette année.
      Son intervention vous a-t-elle énervé ?
      – Pas du tout, j’adore Yannick. Je comprends ce qu’il veut dire, même si la manière a été un peu délicate. Il peut aider, c’est clair. Mais on n’est pas censés savoir qu’il veut s’investir comme ça ou revenir dans le tennis. Il n’y a rien à dire sur notre préparation. On était à 100 %. Et Arnaud reste un bon capitaine. Je n’ai pas de souci avec lui. Nous, les joueurs, on l’a reconduit juste avant la finale, ça montre que tout se passe bien.
      Même si certains techniciens comme Patrick Mouratoglou font des offres de service pour aider le tennis français…
      – Mouratoglou, ça serait bien qu’il entraîne des Français, déjà. Il pourra parler plus facilement. Avec Chardy ça a duré deux mois. Qu’il prouve en formant des joueurs. Serena c’est pas très compliqué… »

      • Nathan 12 décembre 2014 at 16:53

        Je pense de plus en plus que Noah a raison quand je lis ça.

      • Antoine 12 décembre 2014 at 17:38

        Merci. C’est sympa. Il y en a un qui a acheté l’article..En résumé : pas de bol, les suisses étaient très bons. Sinon, tout va bien..et rendez vous l’année prochaine alors que Roger ne jouera pas (pas sûr, on n’en sait rien pour l’instant) et que l’Espagne est en division 2. Juste un oubli : Djoko lui jouera mais bon, les autres joueurs serbes sont loin d’être au même niveau..

        …et on est content pour Jo qui a gagné 1 M$ en faisant le clown à l’IPTL..Pas très sympa au passage de dévoiler ce que gagne Jo, Richie..ni de dire qu’il était à 100% le vendredi…

        Moratoglou a répondu ceci : « Je le répète, je suis dans une démarche constructive. Je n’attaque personne. Je soutiens Arnaud Clément et l’équipe de France. Tout ce qui se passe et se dit en ce moment est symptomatique du tennis français. Quand quelqu’un se met à disposition, il subit des attaques. C’est tout ce que je constate. Au lieu d’être ensemble, on se bat entre nous. Qu’on arrête les querelles partisanes et qu’on se mette au travail ! ».

        C’est quand même frappant de voir que cette finale perdue suscite beaucoup plus de réactions qu’en 2010. Pourtant, je pense que la finale de 2010 était plus facilement gagnable que celle-ci..

        • Achtungbaby 12 décembre 2014 at 17:54

          bon Antoine vous avez eu l’article, maintenant il faut traduire la prose d’Elmar ok ! Parce que j’ai toujours rien compris…

          D’accord pour 2010. Des 2, c’est celle là qui fait tache.
          Les suisses étaient bien trop forts.

          • Antoine 12 décembre 2014 at 18:41

            Moi non plus je n’ai rien compris..

        • Patricia 12 décembre 2014 at 20:53

          Au contraire, les deux infos sur Jo visent à dédouaner les polémiques à son sujet :
          - sur le fait qu’il était à 100% vendredi : Clément le dit, Tsonga le dit, mais les forums grouillent de malandrins qui insinuent que Tsonga était déjà blessé, et soit qu’il avait dissimulé sa blessure à Clément, soit qu’il avait insisté pour jouer quand même, bref qu’il avait merdé en ne permettant pas à Clément une sélection plus adaptée.
          - sur le pognon : c’est du Richard dans la formule, mais l’idée du journaliste c’était de le faire dauber sur Tsonga qui joue l’IPTL alors qu’il devrait prendre exemple sur lui, qui a vertueusement refusé ; il essaye de protéger Jo en montrant que la vertu lui aurait coûté nettement plus cher. De toutes façons, avant l’interview on annonçait déjà le montant d’un million pour Jo sur tous les forums….

          Sur 2010, la différence c’est que c’était Forget aux manettes, et que Forget est bien plus proche de Noah, qui ne l’aurait jamais taclé comme ça… Glouglou monte dans le wagon et lui aussi a plus besoin d’offrir ses services dans le contexte actuel. Sur le fond, c’est évident que 2010 était plus abordable.

          En fait, je ne pense pas que Noah vise la place de Clément. C’est trop de boulot, ça demande trop de contact direct avec la compétition (les joueurs qui l’aiment tous bien et le rappellent disent aussi qu’on ne le voit jamais sur le circuit). Je pense qu’il vise la succession de Gachassin, un truc politique, dans le relationnel, mais où on risque pas un retour de manivelle trop direct de la réalité.

          • Kaelin 13 décembre 2014 at 12:10

            « sur le fait qu’il était à 100% vendredi : Clément le dit, Tsonga le dit, mais les forums grouillent de malandrins qui insinuent que Tsonga était déjà blessé »

            2 choses : déjà je salue ton utilisation du mot « malandrins » haha, c’est énorme, j’adore! Tu utilises parfois des mots plus ou moins tombés en désuétude qui me font toujours marrer!

            Ensuite, je pense que si les pensent qu’il a perdu car il était déjà blessé, c’est parce que dans la tête de beaucoup de gens, Stan a toujours été moins fort que Tsonga et que malgré ses résultats cette saison (en dents de scie mais souvent monstrueux dans les grands évènement, ceux qui comptent), il l’est toujours … Aujourd’hui c’est plutôt faux et un Wawrinka en forme ne patit pas d’un revers et d’un retour aussi faible que Tsonga, rédhibitoires hormis sur qqs matchs où tout passe (Rogers Cup 2014).

      • Nathan 12 décembre 2014 at 18:16

        Avant : Les Suisses étaient tellement forts que des esprits avertis pronostiquaient la victoire des Français (j’en faisais partie)

        Pendant (vendredi 1/1) : Monfils était tellement fort, Fed si mal, que la victoire française était inéluctable (j’en faisais partie)

        Après : les Suisses étaient décidément trop forts, peut-être bien la meilleure équipe de tous les temps de la Coupe Davis. (j’en fais pas partie)

        • Antoine 12 décembre 2014 at 18:44

          Excellent ! Sur les sites de paris, la Suisse a toujours été favorite, pas de beaucoup, mais significativement, de mémoire 60-40 ou un peu moins avant la rencontre, 55-45 après les deux matchs du vendredi..Le double a tout changé. Après les suisses étaient favoris à 85%..

          • Nathan 12 décembre 2014 at 19:07

            Eh oui, j’ai eu tort sur tout et le porte-monnaie a toujours raison ! Je ne m’intéresserai plus désormais qu’au tennis de l’IPTL, pour me punir de tant de cécité…

        • Patricia 12 décembre 2014 at 21:33

          Avant : j’ai toujours dit que les Suisses étaient clairement favoris, et que ça sentait carrément le pâté quand Stan a réenclenché la 4è durant les Masters.

          Pendant (dès les déclas de Fed sur son dos remis, et encore plus après le double) : c’est foutu, Fed est injouable

          Après : les Suisses étaient décidemment trop forts ce WE, en tous cas plus que l’équipe tchèque avec Berdych et Step, plus que Djoko et Tipsa/Troicki, plus que les Russes en 2002, et les Australiens en 99.

          Les seuls à voir la France favorite, c’étaient les FFF transis (à part Rémy mais lui c’était du wishful). Va savoir pourquoi tu persévères dans l’erreur avec les radotages de Noah alors que la cohérence a choisi son camp ! :))

          Pour les grosses équipes de Coupe Davis, je vois que la première édition sans challenge round, jouée pour la 1è fois avec les pros a été remportée en 1973 par Laver, Newcombe, Rosewall, soit d’après les estimations d’aucuns l’équivalent de 47 majeurs pro sur le court… pas mal, même pour du tennisman vieillissant !

          Comme équipe gagnante bien costaud, je vois aussi McEnroe Gerulaitis en simple, plus tard Mac + le double avec Fleming, Wilander/Edberg en 84 (qui battent quand même Connors/Mac….), Agassi/Sampras/Mac/Courier en 92.

          Sinon faut pas déconner ; des équipes très costauds, avec plus de profondeur de banc que les Suisses, y en a eu encore récemment : l’Espagne sur TB avec Nadal et Ferrer, Nadal/Moya/Robredo, les Russes avec Safin et Davydenko, les ricains avec Roddick, Fish et les Bryan…

      • Babolat 12 décembre 2014 at 19:24

        L’interview de Richie. Du pain beni pour notre ami Capri qui en ferait un detournement dont il a le secret.

        Nous, les joueurs, on l’a reconduit [chez lui après sa cuite au vin blanc] juste avant la finale [et même après], ça montre que tout se passe bien [tant qu'il reste au dessus de 3 grammes].

  27. Nathan 12 décembre 2014 at 21:58

    Ah je ne l’avais pas vu, celle-là ! Elle est excellente ! « c’est la meilleure des équipes en face ! Federer, Wawrinka, y a pas plus fort. En 1991, Sampras n’avait pas ce niveau-là. »

    Il avait quel âge Richard, à l’époque ? 5 ans, 6 ans ? Il a dû conserver un souvenir extrêmement précis de la prestation de Sampras. Ah mais oui ! suis-je bête ! Richard est un amateur des matchs de Sampras qu’il se regarde régulièrement pour se perfectionner.

    Il était avec qui Sampras déjà en 1991 ? Wikipedia me dit : Agassi. Connais pas. C’était qui Agassi ? Sampras-Agassi, effectivement c’était pas une équipe terrible, terrible.

    En tout cas, c’est Leconte qui doit être content en lisant Richard dans le texte. Il doit rigoler devant tant de justification laborieuse. Forget aussi.

    Tiens Wikipedia me dit aussi que c’était Noah, le capitaine ! Ouais mais il avait 31 ans à l’époque. Il n’était pas encore devenu un vieux con incohérent :)

    • Ivan 13 décembre 2014 at 18:01

      C’est quoi cette bizarrerie qui consiste à dire « il avait 5-6 ans à l’époque donc il dit des conneries » ? Tu m’as habitué à plus de consistance dans tes arguments, y’a du relâchement… Le Sampras de 91 n’avait pas le niveau du Fed de cette année. C’est une évidence.

      • Nathan 13 décembre 2014 at 20:13

        D’abord, j’ai le droit de dire des conneries comme les autres qui ne s’en privent pas d’ailleurs assez largement, me semble-t-il (bien sûr, je ne parle pas pour toi, cher Yvan). Pourquoi ce droit me serait-il refusé ?

        Le niveau d’un joueur (opinion subjective s’il en est, et ne parlons même pas du niveau d’une équipe…) s’apprécie parce qu’on a vu son match dans des conditions réelles ou tout au moins convenables. Sinon, on raconte un peu n’importe quoi.

        Je doute fort qu’à 5 ans Richard ai vu ce match. Quand bien même l’a t-il vu, avait-il à 5 ans les capacités suffisantes pour en apprécier le niveau ? Je sais que c’était un enfant prodige, même si on n’a plus le droit de le dire tellement Tennis Magazine lui a fait du mal d’après la légende noire que gobent les naïfs, mais j’en doute un peu. Quand bien même avait-il les capacités pour apprécier le niveau de Sampras ce jour-là, en a-t-il gardé une mémoire suffisante pour péremptoirement déclarer à 23 ans de distance : « le Federer que j’ai rencontré, c’était tout de même autre chose que le Sampras que Leconte ou Forget ont rencontré ! ».

        C’est une affirmation stupide, tout au moins gratuite, puisque Richard n’a jamais rencontré Sampras en dépit de son extraordinaire et magnifique précocité. A moins que j’ai loupé un épisode.

        Pourquoi dire alors une chose aussi gratuite (ou stupide) alors que personne ne le lui demandait ?

        Tout simplement parce qu’on lui a dit pour lui remonter le moral après cette magnifique déculottée que le grand Roger lui a infligée. Et comme Gasquet est une machine à répéter ce que son entourage lui dit, alors il le répète, comme il répète le « plaisir » qu’il prend à jouer et qui éclate à chacune de ses prestations d’ailleurs, puisque tout coach qui se respecte inflige depuis la nuit des temps aux champions en apprentissage la leçon du « mais prends donc du plaisir si tu veux lâcher tes coups ». Ce qui est vrai d’ailleurs, sauf que le plaisir, cela ne se commande pas, comme disait Brassens etc…. Je sais qu’en disant cela, je vais m’attirer les foudres de toutes les mamans anxieuses qui veillent scrupuleusement sur l’intégrité de Richie, cet enfant magnifique au revers si divin, mais comme je ne suis plus à une connerie près, j’assume.

        Maintenant si tu veux ouvrir le débat sur : le Sampras de 91 était-il plus fort que le Federer de 2014 en finale de Coupe Davis, ce qui qui est une variante intéressante de qui a la plus grosse appliquée à la Coupe Davis ?

        Je te répondrai que je préfère voir évoluer le Federer d’aujourd’hui d’un point de vue esthétique et parce qu’il a un tennis plus complet (et puis parce qu’il n’ouvre pas la bouche continuellement en tirant la langue, ce qui est appréciable) que le Sampras de 1991.

        Mais de là à dire que le vieux Federer du 23 novembre 2014 est plus fort que le tout jeune Sampras de je ne sais plus quel jour de 1991, je n’en sais rien. Et je n’en sais rien pour plusieurs raisons.

        La première est que si Federer est plus complet et plus brillant que Sampras, cela ne veut pas dire pour autant que Federer est plus fort que Sampras. Et comme je sais que tu seras sensible à cet argument, le Grand Lendl n’était pas grand par la complétude de son jeu mais par d’autres qualités qui en faisaient un joueur redoutablement fort et sur lequel des joueurs extrêmement doués se sont fracassés.

        Outre le peu d’appétence que j’ai naturellement pour le qui est le plus grand, le plus goat, le plus…, vu à travers le prisme des stats, des H2H et j’en passe et des meilleures (d’ailleurs je pense, et je ne plaisante pas, que le meilleur moyen de renouveler la discussion sur le goat serait de construire un modèle mathématique avec des paramètres qu’on pourrait faire varier et pondérer et des boucles itératives de façon à sortir des mapings prodigieux comme pour les études), je préfère aller voir les joueurs pour me rendre compte sur le terrain si ça me plait.

        C’est un peu basique, je le reconnais, mais pas inintéressant. Par exemple, c’est en voyant évoluer Amélie en life sur terre battue que j’ai compris enfin l’immense talent et intelligence de jeu de cette fille. Idem pour Murray, alors que Murray à la télé ou en stream, c’est pas terrible. Mais sur un court, en live, c’est fabuleux. Même le très décrié Simon est très intéressant à suivre.

        Mais comme j’ai jamais vu Sampras en live, je ne peux pas te dire qui est le plus fort. Je n’en sais rien. Et personne n’en sait rien. Je sais ce qu’on va dire : que Sampras était bien jeune à l’époque, qu’il n’était que 5ème ou 6ème ou 7ème mondial, qu’il n’avait pas d’expérience de la Coupe Davis et que patati et que patata…

        Je peux tout de même dire la chose suivante c’est que sans doute, en 1991, Leconte comme Forget étaient superbement coachés et que cela a dû peser dans la balance, en tout cas compliquer la tâche du grand Sampras. Voilà, ce sera mon mot final un peu polémique à cette longue réponse.

        • Ivan 13 décembre 2014 at 20:59

          Ivan pas Yvan.

          Bon. C’est une vraie dissertation que tu m’as fait là…digne de ton avatar…mais ça ne me convainc pas, désolé. Le coté subjectif qu’on ressort à chaque fois qu’un début de comparaison s’installe me gonfle un peu… comment dire? je trouve que c’est un moyen très efficace de noyer le poisson.
          J’ai bien compris que la perception n’est pas la même lorsqu’on a vu de soi-même évoluer un joueur, ce n’est pas une nouveauté non plus, mais est-ce suffisant pour balayer d’un revers de main toute affirmation sur un joueur étant donné qu’on ne l’a pas vu jouer? Un peu simpliste non?

          Un simple exemple suffit à le démontrer (attention défense de répondre pour qui était trop petit): au hasard, qui était le plus fort? le Borg de 78 ou le Bruguera de 93? Le Fangio des années 50 ou Jean Alesi?

          Le petit Richard, lui, a décidé qu’il avait le droit de répondre, et il a bien raison.

    • Patricia 14 décembre 2014 at 13:04

      Nathan, sur le dernier article live de la finale, j’ai détaillé l’historique des rencontres avec Noah comme capitaine (dont j’ignorais à peu près tout). Je t’invite à t’y reporter pour apprécier l’ensemble de son œuvre comme capitaine: http://www.15-lovetennis.com/?p=19431&cpage=4#comment-179639

      Je n’aborde pas dans ce post le challenge de 1991, mais il ne fait aucun doute pour moi que les forces étaient plus équilibrées qu’à Lille, au moins concernant le N°1. J’y reviens après le plat principal.

      Richard, je connais mieux que Noah. Il y a un sujet télé où l’on voit la bande de minots dans leur chambre de l’INSEP (Richard a 12 ans) se repasser en boucle la cassette de cette finale. Richard a des étoiles plein les yeux et c’est un grand fan de Leconte. Sa chambre de l’époque est couverte de posters des héros de la rencontre. Nul doute que ces victoires sont très importantes pour le groupe actuel, et qu’ils en discutent régulièrement, voir qu’ils se regardent ça en groupe histoire de Souder la Vision de la Victoire. A 12 ans, Sampras est le joueur préféré de Richard (autre interview télé). Il est loin de snober ces joueurs qui sont ses héros d’enfance.

      Ses propos signifient simplement que le Sampras de l’époque est moins dominateur que le Federer de la finale. Je pense qu’il a assez d’expertise dans son domaine pour apprécier rétrospectivement après 30 visionnages le niveau de Sampras sur cette finale, même si la subjectivité peut intervenir. Tu caricatures évidemment en assimilant « En 1991, Sampras n’avait pas ce niveau-là » à : « Sampras c’était pas terrible ». Je parle assez bien le Gasquet et pour moi, ce qu’il a voulu dire c’est « Federer et Wawrinka appartiennent tous les deux aux top 5, ils ont joué exceptionnellement ce WE, cette année c’est ce qui se fait de plus fort en Coupe Davis, et de loin ». Et « En 1991, Sampras n’était pas le champion que Federer est aujourd’hui ». Si on se base sur le niveau de jeu, c’est indécidable probablement ; si on se base sur des référents objectifs comme leur carrière à cet instant, c’est indéniable.

      Pour ta gouverne (j’ai lu la réponse à Ivan), je suis avocate et Mère certes (mon aîné est un Phoque) et je défends donc mon client avec passion. Mais c’est une vraie souffrance que de devoir plaider pour tout un tas de défauts de mon clients, parfaitement réels et pas spécialement glamours à mes yeux. Sa phraséologie, aussi pataude que le Tchèque aux cuisses Gibbeuses, est l’un des moindres… On dirait parfois une version sans glucose de Leconte (qui m’interroge à titre professionnel. Séquelles de dysphasie ?)

      Bien sûr les propos du Divin Enfant sont défensifs, je ne vois pas ce que ça a d’étonnant quand la mise en cause prend cette ampleur médiatique… Pourtant je ne trouve pas que Richard mette hors de cause sa propre performance dans cette interview. Il dit qu’il n’est pas assez bon cette année, qu’il n’a pas la confiance permise par l’enchaînement des victoires, pas le niveau pour causer des soucis à un très très bon Federer.

      Il n’est simplement pas d’accord avec toi (et moi de même) sur le fait que le différentiel entre eux a une cause principalement « psycho-motivationnelle ».

      Il ne dit pas non plus que Noah n’est pas un bon motivateur, un bon coach, une personnalité envoûtante : il en est baba et a dit un jour (hélas, que mon fardeau est lourd) qu’il était, avec Sarkopain, l’expérience marquante de sa vie dans le registre du charisme subjuguant…

      Mon point de vue est que ce charisme est la cerise, le niveau intrinsèque du joueur à l’instant T du match le gâteau de la performance en Coupe Davis. Tu mets une cerise sur un fond de tarte, tu as… les résultats de l’équipe de France menée par Noah les années où ils ne gagnent pas.

      Clément n’a pas ce charisme, soit, mais il a clairement la confiance des joueurs. Il est de bon ton d’ironiser sur cette confiance en la taxant de « copinage » au prétexte qu’ils ont joué simultanément(alors que Noah fréquentait tout pareil ses ouailles sur le circuit). Je ne vois pas d’élément probant qui soutient cette interprétation.

      Bon alors maintenant fromage et dessert 1991.
      Juste un rappel au sujet de la finale : Sampras a 20 ans, il fait ses débuts en CD dans cette finale. Agassi a un an de plus, il est 5è grâce à une finale peut être un peu chanceuse à RG (il rencontre Becker en demi). Tous deux sont extrêmement brillants et déjà capés, sans avoir pour autant la carrure du déci-septuble vainqueur de majeurs, Sir Fedounet.

      Par exemple quand il perd en 1/4 de l’USO, Sampras se dit « plus soulagé que déçu », tellement la pression l’avait écrasé après son exploit de l’année précédente (« une tonne de briques »). C’est donc Sampras, mais pas la version ultime (il dira plus tard qu’il n’était pas persuadé d’être capable un jour de gagner un autre Majeur cette année). Une version très accessible au doute, à la pression. Sampras est 8è et vient de gagner les Masters après un parcours assez dantesque. Il est donc en forme tennistiquement, mais aussi sans doute un peu grillé mentalement et physiquement après deux semaines d’affilée en finale contre le top du top.

      De son côté Forget vient de le battre en finale à Bercy 15 jours plus tôt. Il l’a aussi battu une autre fois dans l’année, également en finale, également en MS (Cincinatti, autre surface très rapide). En cette année 91, Guitou gagne 6 titres dont 2 MS (il fait aussi finale à IW, où il bat le N°1 Edberg en demi…) Guitou-91 est ‘achement plus convainquant que Jojo.

      Agassi est une place devant Guitou au classement, mais en 91 il ne gagne que 2 modestes titres + sa finale à RG. Ses meilleures victoires sont contre Becker (3è) et Stich (4 è).

      Forget était donc plutôt favori pour moi face à Sampras étant donné leur H2H récent, et a priori plus en forme qu’Agassi. Il perd quand même le match contre ce dernier…

      Leconte avait le même classement que Monfils en début d’année, et vu le profil du bonhomme, son très bon match n’est pas si incongru… Disons pas plus que les multi retours fracassants de Magic Gaël après blessure – même s’il surprend hautement les Américains qui ne l’avaient pas du tout attendu à ce niveau !

      La bande à Noah, des underdogs ?
      Concernant Leconte, c’est indéniable. Concernant le N°1 français (6è), c’est vraiment discutable. Le double français de 91 est excellentissime même si le double américain est favori sur le papier…

      Allez, je tente les équations suivantes (à l’aube des rencontres) :

      Fed fin 2014 = the Best du pack
      Forget 91 >> Tsonga, Monfils et Gasquet 2014 = Agassi/Sampras 91 et = Waw 14
      Leconte 91 = Monfils 14 < Agassi/Sampras 91 et < Waw 14
      Leconte/Forget 91 >> Gasquet/Tsonga ou Gasquet/Bennet et > Fed/Waw 14
      Fed/Waw 14 > ou = Gasquet/Bennet (dernières références très lointaines pour ces derniers, niveau max des premiers supérieur)

      Si on explique les issues positives des matchs équilibrés ou légèrement défavorables en conjuguant le contexte des résultats et ton interprétation en termes de « bonus coaching » purs, ça donne :

      - Forget perd contre Agassi : mauvais coaching de Noah
      - Leconte bat Sampras : très bon coaching de Noah
      - Leconte/Forget battent Seguso/Flash : bon coaching de Noah
      - Forget bat Sampras : bon coaching de Noah

      - Wawrinka bat Tsonga : pas de bonus coaching
      - Monfils bat Federer : bon coaching de Clément
      - Fed/Waw battent Gasquet/Bennet : bon coaching de Lüthi/MacPherson, eh oui… l’adversaire aussi a un coach !
      - Federer bat Gasquet : pas de bonus coaching

      Total pataphysique : 2 cerises pour Noah contre une à Clément et une à Lüthi, égalité ! ^^

      • Antoine 15 décembre 2014 at 13:09

        On peut refaire l’histoire 100 fois mais les Etats Unis étaient bien davantage favoris de la finale de 91 que ne l’étaient les suisses cette année. A juste titre pour au moins 3 raisons:

        - la France n’avait plus gagné la CD depuis 1932
        - Les Etats Unis avaient un excellent double
        - Leconte était complètement à la rue

  28. Geo 13 décembre 2014 at 06:15
  29. Elmar 13 décembre 2014 at 10:52

    Tiens, j’apprends grâce au dernier Tennis Magazine que Djoko a de plus gros gains en carrière que Nadal. Etonnant! Il va d’ailleurs sans doute rattraper Federer d’ici 3-4 ans.

    • Elmar 13 décembre 2014 at 10:53

      Murray est déjà 5ème de ce classement inflationniste dans lequel Federer a le double de gains de Sampras.

    • Kaelin 13 décembre 2014 at 12:10

      ah ouais ? surprenant en effet..

    • MacArthur 13 décembre 2014 at 14:38

      Normal puisque les prize ont augmente ces dernieres annees.

    • Antoine 15 décembre 2014 at 13:11

      Un article assez complet de l’Equipe..

      http://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites/L-inegale-distribution-du-prize-money/521113

      A noter que le total des gains en carrière ne veut rien dire: quel rapport entre 1$ d’aujourd’hui et 1 $ de 1990 ?

  30. Kaelin 13 décembre 2014 at 17:22

    Santoro est paradoxalement aussi marrant que horrible à regarder jouer … https://www.youtube.com/watch?v=1Sd9ijrEoEQ

    Encore un, à la Bahrami, qui est colle parfaitement au format de l’IPTL… même Agassi se plante contre lui!

    j’ai voulu me revoir des vidéos de Santoro encore en activité et je suis tombé sur ce truc : https://www.youtube.com/watch?v=pSCJ_KcYIso

    Fed – Santoro OA 08. Haha ce coup droit, cette façon de jouer, c’est quand même incroyable, avec ses armes, qu’il ait réussi une carrière somme toutes correctes voire très bonnes en doubles! Non pas que je l’apprécie pas, bien au contraire mais c’est vraiment un OVNI dans la planète tennis. Son association avec un joueur éminemment unique, Dolgopolov, me plaisait beaucoup en ce sens mais ça n’aura pas duré longtemps et Dolgo est pris dans une spirale de blessures/mauvais résultats depuis quelques temps malheureusement … assurément un joueur que je souhaite revoir au 1er plan en 2015, soit dit en passant.

    • Kaelin 13 décembre 2014 at 17:33

      The Mad Dog avait fait un excellent enchainement finale à Rio de Janeiro/demi à Acapulco/demi à IW/quart à Miami en battant des joueurs comme Almagro, Fognini, Ferrer, Nadal, Raonic, Wawrinka … beau tableau de chasse en 1 mois ! Revieennns Alexandr !!!

      J’espère que Gulbis va nous faire aussi une saison 2015 à l’image de sa saison jusque RG, assez monstrueuse : 1/2 à Rotterdam, victoire à Marseille, 1/4 à IW, 1/2 à Barcelone, 1/4 à Madrid, victoire à Nice, 1/2 à RG… du très lourd, surtout sur terre.

      Puisqu’on parle des mecs au tennis cinglés, que j’adore comme vous savez, vous pensez que Fognini va aussi se remettre dans le droit chemin cette saison après être redevenu complètement débile et instable ?

  31. Geo 13 décembre 2014 at 18:55

    Manuel Valls est à Nicolas Sarkozy ce que Grigor Dimitrov est à Roger Federer.

    • Yasunari 13 décembre 2014 at 19:31

      Tu es un peu dur avec ce pauvre Federer.

  32. Kaelin 14 décembre 2014 at 09:19

    http://www.tennisactu.net/news-cinema-s-demoustier-et-son-film-terre-battue-diaphana-terrebattue-demoustier-tennis-cinema-34700.html?utm_source=twitterfeed&utm_medium=facebook

    Interview de Stéphane Demoustier, réalisateur d’un court métrage à venir (sortie 17 décembre) autour du tennis et d’un jeune talent … intéressant.

  33. Renaud 14 décembre 2014 at 19:49

    Vu que plus on est de fou..
    @ Patricia, si je puis me permettre
    Ne serait-ce pas légèrement spécieux de reconnaître le mérite du coaching de Mc Phearson dans la victoire du double Suisse et de vouloir omettre le démérite de notre Capitaine actuel versus le mérite de Noah en tant que capitaine.

    Que je sache et j’en resterai là les deux dernières victoires françaises en coupe Davis, c’était sous le capitanat de Noah ??? hasard ou coïncidence ???

    Si je pouvais rajouter quelque chose, trouve moi un exemple un seul dans n’importe quel sport que tu veux d’une déclaration aussi confondante que le  » Nous les joueurs on a reconduit notre capitaine avant la rencontre » !!!
    C’est d’une sincérité qui honore ce brave Richard mais c’est également d’une immaturité désespérante !!!

    • Patricia 15 décembre 2014 at 09:27

      Eh bien il y a une part d’ironie dans mon propos : je concède à Nathan que le coaching ait une certaine importance (marginale) ; mais je note qu’on parle du bon coaching de Noah, et pas du mauvais coaching de l’homologue américain, que l’on parle tour à tour des deux selon les matchs pour la rencontre de 2014…
      Quand Forget perd contre Agassi, on ne parle pas de mauvais coaching pour Noah ; quand Monfils gagne contre Federer, Clément n’y est pour rien… Quand Tsonga perd, c’est un mauvais coaching de Clément, et pas un bon coaching de Lüthi… etc.

      Si l’on tente de faire la part du subjectif et d’examiner l’hypothèse que le coaching est un facteur décisif, on devrait obligatoirement considérer les deux côtés pour chaque rencontre. A partir de là on rentre dans des considérations qui exigent des arguments beaucoup plus précis que « la flamme dans les yeux » pour valoriser la qualité du coaching respectif, comme pour la question du niveau de jeu, avec un problème similaire des « vases communicants ») : en quoi le coaching d’un joueur était bon, en quoi celui de l’adversaire était mauvais (ou pas).

      Cela amène nécessairement à faire une place à d’autres paramètres et à relativiser l’importance du coaching.

      Pour la décla de Richard, bien d’accord avec toi… d’où le titre de l’interview « une goutte d’innocence…. »

      • Patricia 15 décembre 2014 at 09:48

        J’ajoute que tout n’est pas ironique dans mon système d’équation : « pas de bonus coaching » inclut une proposition sérieuse. A savoir qu’on peut
        considérer l’importance du coaching sur l’issue seulement quand l’écart entre les niveaux de jeu « sur le papier » à l’aube de la rencontre n’est pas significatif. Quand un net favori l’emporte, nul besoin d’invoquer le coaching. Si le match est équilibré, ou si l’outsider l’emporte, ça a du sens.

        C’est d’ailleurs ce que beaucoup font spontanément, et cela révèle des présupposés sur le niveau de jeu (présupposés dont je dénonce l’unilatéralité) : si Noah n’est pas suspecté dans la défaite de Forget contre Agassi, c’est que Nathan considère qu’il est a priori inférieur et que tout le génie de Noah ne pouvait le faire gagner. Si la victoire de Monfils ne pousse pas à crier au génie de Clément, c’est que le handicap de Federer était trop important… (mais même s’il avait battu un Fed de bon aloi, je doute que les clément-sceptiques l’auraient crédité de la sélection, de la préparation de Monfils au même titre que Noah l’a été pour son boulot avec Leconte…)

        • Nathan 15 décembre 2014 at 10:40

          Je répondrai sur : pourquoi et en quoi Noah pourrait apporter quelque chose à l’EdF. Je ne suis pas un fan du Monsieur, je le précise. Au fond, je dis ça très sincèrement, nous sommes sur des fondamentaux très proches, donc on devrait se comprendre. Il faut que je termine ma compta avant demain mais je répondrai.

    • Nathan 15 décembre 2014 at 11:28

      Remarque tout à fait judicieuse, Renaud.

    • Antoine 15 décembre 2014 at 13:15

      Le rôle du capitaine en CD ne réside que marginalement dans l’aide qu’il peut apporter à un joueur une fois un match engagé.

      Le rôle essentiel est de motiver les troupes et de sélectionner ceux qui vont jouer et éventuellement de changer ses plans. Exemple : les serbes qui décident au dernier moment de faire jouer Troicki le 5ème match alors que les français attendaient Tipsy. Très bonne décision..

info login

pour le login activer sur votre profil la barre d'outils

Demande d’inscription

contactez-nous à : 15-lovetennis@orange.fr

Archives

Suivez nous sur Twitter

@15lovetennis