Un peu d’histoire
Vingt et un ans !
21 longues années depuis que Michael Stich, le dernier, a réussi le doublé Masters Cup / Coupe Davis.
Cette année là, en 1993, le longiligne Allemand avait fait sa meilleure saison (n°2 au classement ATP de fin d’année) et bénéficié, il faut le dire, de deux circonstances favorables : d’abord, les « finales » se tenaient toutes deux à domicile pour lui : la Masters Cup à Francfort, et la finale de Coupe Davis (contre l’Australie) à Düsseldorf. De plus, il y avait eu une coupure d’une semaine et demie entre la finale de la Masters Cup (le 21 novembre), remportée en 4 sets face à Sampras, et le premier match de Coupe Davis, le 3 décembre. En revanche, Stich avait dû passer de la moquette à la terre battue, les Allemands ayant préféré jouer sur les faiblesses de leurs adversaires (puisque, excepté Fromberg, les Australiens de l’époque étaient très peu à l’aise sur terre) plutôt que sur leurs propres forces. De ce fait, et malgré la semaine de réadaptation à la terre battue, Stich avait eu un peu de mal lors de son premier match du vendredi, s’imposant difficilement en 5 sets face à Stoltenberg, avant de remporter plus facilement le double et le simple du dimanche.
Auparavant, dans l’ère moderne, trois autres joueurs avaient réussi ce doublé :
- André Agassi en 1990, de façon très remarquable car en ayant eu à gérer un changement à la fois de continent (de Francfort à la Floride) et de surface (de la moquette indoor à la terre battue indoor), mais avec – heureusement – une semaine et demie de battement entre les deux – et face aux mêmes adversaires que Stich en 1993 (l’Australie de Richard Fromberg, et de son futur coach Darren Cahill).
- Boris Becker en 1988, là aussi avec un changement à la fois de continent et de surface (de la moquette indoor de New York à la terre battue indoor de la Suède). Becker avait bénéficié d’une semaine et demie de battement entre les deux. Cependant il est à noter qu’il n’avait joué aucune de ces deux finales « à domicile », et qu’il est, de tous les joueurs ayant réussi le doublé, celui qui a dû battre les adversaires les plus redoutables en finale de Coupe Davis (Wilander, Edberg et consorts, chez eux).
- Et enfin, John McEnroe en 1978, dans les deux cas « à domicile », mais dans l’autre sens, remportant d’abord la finale de Coupe Davis en Californie sur dur outdoor le 10 décembre, puis la Masters Cup au Madison Square Garden de New York sur moquette indoor en… janvier 1979. Un peu exagéré dans ces conditions de parler de doublé…
Ces vingt dernières années, en revanche, ce doublé n’a plus jamais été réalisé.
Pourtant, on a vu lors de 18 éditions sur 20, un ou plusieurs joueurs participer aux deux événements (ça a toujours été le cas depuis 2000).
Des joueurs aussi prestigieux que Stefan Edberg, Pete Sampras, Lleyton Hewitt, Rafael Nadal et Novak Djokovic s’y sont essayés, pour certains à plusieurs reprises, sans succès. Le tableau ci-dessous résume les résultats de ces deux épreuves depuis 1993, en se concentrant uniquement sur les joueurs participant aux deux finales (cliquer sur le tableau pour le voir à l’échelle 1).
Lors de ces 18 éditions, seulement trois joueurs qualifiés pour la finale de Coupe Davis venaient de remporter la Masters Cup, mais aucun des trois n’a remporté la Coupe Davis en suivant.
Cependant, leurs fortunes ont été diverses en finale de Coupe Davis :
- Sampras 1997 : se blesse dès son premier match de simple et abandonne. Dans la foulée, les rescapés américains subissent une débâcle face aux suédois de Jonas Bjorkman.
- Hewitt 2001 : bilan pas folichon, 1 victoire et 1 défaite en simple, 1 défaite en double… Pourtant cette année a vu la seule occurrence depuis 1993 des deux finales ayant lieu dans le même pays, mais Hewitt (et encore moins Rafter, éliminé en poule à la Masters Cup) n’a pas pu en profiter, la faute à un certain Nicolas Escudé.
- Djokovic 2013 : remporte ses deux simples, mais renonce au double, ce qui fait (peut-être) basculer la finale en faveur de Berdych et Stepanek.
Réciproquement, depuis 1994, parmi tous les joueurs à avoir remporté la Coupe Davis, celui qui avait été le plus loin en Masters Cup a été… Sébastien Grosjean en 2001 ! Finaliste à Sydney, il soulève ensuite la coupe Davis à Melbourne… mais en perdant ses deux simples (!) dont l’un, face à Hewitt, était un remake de la finale de la Masters Cup.
En fait, la plupart du temps, les vainqueurs de Coupe Davis se retrouvent parmi les joueurs éliminés précocement aux Masters : 11 cas ces 20 dernières années de vainqueurs de Coupe Davis qui étaient sortis de la Masters Cup dès les poules, contre 4 cas de vainqueurs de Coupe Davis éliminés en demi-finale.
Cependant l’élimination précoce aux Masters ne garantit pas forcément la victoire en finale de Coupe Davis : on a vu 7 cas de joueurs éliminés en poule et qui perdent la finale de Coupe Davis, et 2 cas parmi les demi-finalistes des Masters.
Conclusion : En prenant en compte uniquement les données de ces 20 dernières années, il semble préférable, pour augmenter ses chances en finale de Coupe Davis, d’être éliminé en poule (11 cas contre 7) ou en demi-finale (4 cas contre 2) aux Masters.
L’analyse est bien entendu faussée par le fait que la finale de Coupe Davis se joue en équipe, et qu’une très bonne performance individuelle peut être « gâchée » par des partenaires pas au niveau (exemple : Djokovic 2013), ou, au contraire, une piètre performance individuelle (exemple : Grosjean 2001) être rachetée par des partenaires à leur top.
Un peu de prospective
Alors, en 2014, Federer (ou Wawrinka !) réussira-t-il là où Edberg, Sampras, Hewitt, Nadal et Djokovic ont échoué avant lui ? Celui qui est le recordman des victoires en Masters Cup (6) n’a encore jamais eu l’occasion d’enchaîner, ensuite, par une finale de Coupe Davis. (De façon amusante, c’est tout le contraire de Nadal, vainqueur de 4 Coupes Davis, dont 3 en ayant disputé la finale, sans avoir jamais remporté la Masters Cup).
La première étape a lieu à Londres cette semaine. En cas de succès suisse à l’O2 Arena, la deuxième levée de ce doublé improbable se déroulera immédiatement après, à quelques dizaines de kilomètres de là, dans le stade Pierre-Mauroy de Lille.
La transition immédiate vers une surface différente, du dur indoor de Londres vers la terre battue indoor de Lille, sera-t-elle la clé de la finale ? Hé bien, il suffit de regarder le tableau ci-dessus pour se rendre compte que, suite à un changement de surface, il y a à peu près autant de cas où la finale de Coupe Davis a été gagnée, que de cas où elle a été perdue… Dans cette situation, les statistiques ne nous aident pas à prévoir le futur. Comme souvent d’ailleurs !
Tags: Coupe Davis, masters 2014, Stich
Voila un bien joli récapitulatif et un joli travail effectué !
Sans la suspension de Troicki, il est fort probablement que Djokovic aurait brisé la série.
En tout cas, ça n’annonce rien de bon pour la Suisse.
Super boulot !
pour les rogermaniaques comme moi des tonnes de stats
http://www.rts.ch/info/suisse/6290875-roger-federer-a-un-ratio-de-72-1-de-victoires-contre-les-membres-du-top-10.html
Beau boulot Colin ! Merci, tu t’es bien arraché ! La conclusion, c’est qu’on ne sait pas ? Ca me plait bien !
J’en profite pour dire aux modos que mon dernier article 2014 est quasiment prêt, en tout cas il le sera pour la finale de Coupe Davis.
« L’analyse est bien entendu faussée par le fait que la finale de CD se joue en équipe, et qu’une très bonne performance individuelle peut être « gâchée » par des partenaires pas au niveau (exemple : Djokovic 2013), ou, au contraire, une piètre performance individuelle (exemple : Grosjean 2001) être rachetée par des partenaires à leur top. »
Exactement, c’est pourquoi un joueur comme Murray aura du mal à faire ce doublé vu l’immense talent de ses coéquipiers actuels!
Mais c’est un bel article qui provient d’un thème assez intéressant: les fameux « doublés impossibles » qui sont assez nombreux dans le tennis!
Impeccable comme toujours. Cela montre bien l’étendue de la difficulté pour Stan ou Roger, plus encore du fait qu’il n’y a plus une semaine de repos entre la finale du masters et celle de la CD. Autrement dit, c’est quasiment impossible.
Les meilleures chances de Stan et Roger de remporter la finale de la Coupe Davis consistent donc à perdre dès les poules, ou en demie du Masters.
Malheureusement pour eux, ils paraissent mal partis pour perdre dès les poules ayant tous les deux gagné leur premier match en deux sets. Ils vont donc probablement se qualifier pour les demies.
Pour que Roger perde en demie, le mieux serait qu’il y rencontre le Djoker après avoir terminé deuxième de sa poule. Faisable mais pas évident car pour cela il ferait bien de perdre contre Nishi cette après midi. Malheureusement, les stats ne sont pas encourageantes. Jusqu’à présent, il n’a jamais perdu un deuxième match de poule…Toutes les séries ont une fin heureusement…
Pour Stan, c’est pas facile non plus. Il n’arrivera pas à perdre contre Cilic et se qualifiera certainement pour la demie. En demie, il a sa chance, il jouerait contre le numéro un de la poule B. Mais pas de bol, il ne faut pas que ce soit contre Roger sinon ce dernier se qualifierait pour la finale, compromettant leurs chances pour la finale de la CD. Cela peut très difficilement être Murray ou Rahan puisqu’ils ont paumés leur premier match. Il faut donc que ce soit Nishi mais pour cela il faudrait que Nishi batte Roger cette après midi et on retombe sur le cas précédent…
Conclusion: il faut vraiment que Nishi se démerde pour gagner ce match contre Roger, sinon, c’est mal barré pour les suisses..
..mais je pense qu’on peut compter sur Nishikori. Il va gagner ce match je pense.
Bon tout va bien, Roger ne va pas rigoler. Déjà deux balles de break à sauver..
Je ne pas pourquoi mais j’ai dû mal à croire que ce soit si rédhibitoire que ça. Dans l’hypothèse hautement improbable que Wawrinka et Federer jouent l’un contre l’autre la finale du Masters, Londres n’est qu’à une heure et demi de Lille, les matchs du Masters se jouent au meilleur des trois sets, on ne peut pas dire que jusque-là, ils se soient trop fatigués… Ok, ils n’auront que 3 jours pour s’adapter à la surface mais l’équipe de France s’entraîne à Bordeaux jusqu’à dimanche (et Bordeaux est plus loin de Lille que Londres )
Mieux vaut « s’entraîner » à Londres sur un « dur lent qui prends les effets » avec Djoko, Nishikori, Berdych et consorts ou à Bordeaux sur terre battue outdoor entre frenchies ? Réponse dans une dizaine de jours.
Federer breake après avoir sauvé 2 balles de break.
Et m…break Roger, à sa première occasion..3-2 Deux coups superbes..
Enfin un mec qui sait faire des bons lobs ! Merci Nishikori !
Roger mène 4-1 contre le cours du jeu. Nishi a gagné deux points sur trois du fond du court et lui fait du mal dès que sa première ne passe pas..Nishi a fait de beaux cadeaux aussi. Une seule occaz et Roger prend..
Nishikori remporte son jeu de service non sans avoir sauvé une balle de double break d’une belle volée. Il brise la série des breadsticks !
Un bread quoi?
Breadstick = 6-1. Il y avait une série de 4 6-1 en cours avec les matchs d’hier.
Quel est l’origine du nom?
Aucune idée mon bon Ivan. La forme du 1 ?
Plutôt que de viser les lignes et de prendre trop de risques, Nishi ferait mieux de balader le vieux un peu plus avant de tirer. Il a joué des coups trop risqués, fait trop de doubles, dont l’une est à l’origine du break.
Nettement mieux joué ce jeu pour revenir à 5-3…
Le cours du jeu s’écoule, les accélérations sont pour Federer, il faut les faire…
la mauvaise double !
good job, guy !
Bon, un set dans la poche mais rien n’est fait, surtout si Nishikori se calme un peu.
6-3..
Bon le vieux a pris le set grâce à deux coups : un passing de coup droit croisé et un retour. Dès qu’il faut bouger il est vite dépassé mais Nishi n’en profite pas, faisant la faute trop tôt, soit en prenant trop de risques, soit en ratant des trucs qu’il ne peut pas se permettre de rater comme là, ces deux retours sur deuxième balle qu’il loupe…
bouger tout le temps, c’est de l’excitation. Bouger à bon escient, c’est plus intelligent
Nishikori n’a pas l’air en grande forme aujourd’hui.
Il joue la tete basse et fait beaucoup de fautes.
Nishi sert mal et bouge de moins en moins bien.
Que c’est mal joué de la part de Nishi…Il a très bien joué les trois premiers jeux et depuis c’est pas terrible…
Une faiblesse qu’il a encore, c’est sa deuxième balle, pas méchante et pas fiable. Encore une double qui le met à 15-30, puis sur une seconde encore il se prend un retour et finit par se faire breaker..
Nishi bouge moins bien, Roger bien mieux maintenant. Je ne sais pas à combien de fautes directes en est Nishi mais cela doit faire un bon paquet.
Nishikori lit mal les premières balles. On ne lui reprochera pas, il n’est pas le seul…
Nishikori fait trop de fautes bêtes désormais, je ne vois pas comment il pourrait gagner.
Kei a une gène physique je pense (comme souvent).
Inquiétant pour la suite de la compétition.
En face, pas un grand Roger.
Bref, pas un super match.
Un service gagnant et un ace pour sauver deux premières balles de double break…et une double faute sur la troisième…
C’est pas possible ça…C’est du suicide, il va se faire hara kiri ce pauvre Nishi..
ENCORE une double faute et double break pour Roger.
Raonic a une carte à jouer pour la qualif je pense.
Il s’est fait breaker trois fois et à chaque fois dans un jeu ou il fait une double. les deux premières fois à 15A, cette fois sur une balle..de match en réalité
It looks like the end of the beans, for Nishi.
Mais pourquoi écrire en anglais a propos d’un japonais?
il est plus américain que japonais non ?
par chinoiserie, à cause de Chang peut-être ?
それは豆の終わりのように見える
錦織圭 腹切り
Merci Google Traduc
Bon ben c’est réglé pour le Suisse.
Un dernier jeu à l’image du match…Des occasions manquées de Nishi qui après deux super coups et menant 0-30, appuie trop un retour et lui permet de revenir à 30A au lieu d’avoir deux balles de break…
6-3 6-2..Le résultat est là, la manière moins. Nishi a été franchement moyen après les trois premiers jeux..
Il faut vraiment taper dans la balle pour la faire avancer tant la surface est lente..C’est pour cela que l’on ne voit pas Roger à la volée, ou très peu..
Après quelques matchs et avoir dit que la surface n’était pas si lente, c’est finalement l’impression que j’ai aussi. Il faut mettre la balle sur la ligne pour faire un coup gagnant. Un avantage pour le Djoker…
Un très gros avantage. Il est quasiment indébordable là dessus et lui ne fait pas de fautes. Je ne vois pas comment Roger pourrait avoir une chance sérieuse contre lui là dessus…
En toute logique, Roger sur cette surface n’a aucune chance alors que celle de Nole est au contraire maximisée.
Cela étant, quand Nole joue bien, on a toujours l’impression qu’ils ne peut pas perdre. Quand Federer joue, on a toujours l’impression que le précipice est à côté.
Mais quand ils se rencontrent, c’est souvent beaucoup plus ouvert qu’on ne le croit.
Mais il y en a un peu marre de ces indoors où rien n’avance, un peu de variété, que diable !
Leurs matchs sont très souvent très serrés en effet…
Sur cette surface, la même que les années précédentes a priori, Djoko a gagné l’année dernière en match de poule 6-4 6-7 6-2.
Il y a deux ans, il a gagné en finale, 7-6 7-5
En 2010, Roger a gagné en demies 6-1 6-4 mais Djoko avait manifestement le tête à la finale de la Coupe Davis. ce fut d’ailleurs sa dernière défaite avant d’entreprendre sa série de 41 matchs gagnés avant que Roger n’y mette fin en demies de Roland Garros. Roger était au top.
Les deux derniers matchs m’inctent à penser que Roger a besoin d’être à son top pour lui arracher un set et qu’il a beaucoup de mal à en gagner deux…Et dès qu’il baisse un peu, Djoko est lui nettement au dessus..
Il est indispensable qu’il serve particulièrement bien pour gagner, ce qui n’est pas le cas cette semaine : 56% de premières contre Rahan, 57% contre Nishikori, c’est en dessous de sa moyenne, a fortiori en indoor..
Bien sûr qu’il aura besoin d’être a son top. C’est une évidence. Et quand il est à son top, comme en 2010, c’est 6/1 en moins de 30 minutes, peut-être sur une surface plus rapide, sans doute.
Pour l’instant, c’est mal parti, vu le niveau moyen bon de Fed. Mais attention toutefois à l’excellent niveau nolesque qui s’est révélé face à une prestation absolument indigne de Cilic à côté de laquelle celle de Berdych aurait pu paraître exemplaire. Attendons le match de ce soir prudemment.
Et puis si Fed perd face à Djokovic, c’est parce qu’il aura la tête à la Coupe Davis, encore plus que Djokovic en 2010, car il n’aura que 3 jours, ne l’oublions pas.
Nishikori a l’air diminué et si cela se confirme, du match de ce soir entre les deux losers sortira le second qualifié.
Si La grande gigasse du Canada l’emporte, l’avenir s’annoncera plutôt bien au vu de l’ultime rencontre face au Japp. Murray a aussi un coup sérieux à jouer avec un niveau ce soir qui ne pourra qu’être meilleur. Il pourrait accrocher le scalp du caribou avant d’affronter un Roger en pantoufle car déjà en demies.
Diminué ? Peut être, il s’est fait masser le poignet il m’a semblé.
Si Murray passe en trois sets, Roger sera qualifié, mais si Murray passe en deux, il ne sera pas encore qualifié.
Si Rahan gagne, Roger est qualifié dans tous les cas..
Donc, il sera probablement qualifié ce soir..Mais il jouera son troisième match normalement tout en étant plus relax s’il est déjà qualifié : 200 points à ramasser, entretenir le mince espoir de terminer numéro un, terminer premier de sa poule pour éviter le numéro un de l’autre poule, cela fait suffisamment de motivation pour le jouer sérieusement.
Bon, c’est fait. Il ira en 1/2 finale sauf… je sais pas, il y a des configurations qui l’écarteraient ?
Mais pour reprendre le débat sur le fait de remporter les deux, je ne vois franchement pas trop en quoi jouer ici jusqu’à dimanche serait physiquement rédhibitoire pour vendredi. D’autres l’ont déjà exprimé ici avant moi, mais c’est vraiment une sorte d’évidence. Le comportement de Fed et de Stan vendredi ne peut pas être massivement handicapé par le fait de jouer un match de plus ou de moins, c’est-à-dire deux heures dimanche, peut-être moins. 1 heure, une heure et demie tous les deux jours et deux matches de suite samedi et dimanche, c’est normale administrazione, comme on dit en italien (business as usual, en français).
Surtout, les deux joueurs se confrontent aux meilleurs, qu’y a-t-il de mieux pour se préparer à jouer la finale de CD ? Ils seront dans le rythme, c’est le plus important.
Quant au changement de surface, trois jours pour tâter de la terre, pour deux terriens natifs, ça doit le faire. Trois ou quatre, ça ne fait pas grande différence.
Si Murray gagne ce soir en deux sets, Roger peut encore être éliminé mais il a 95% de chances, voire plus, de se qualifier en tout état de cause car il a remporté ses deux premiers matchs en deux sets à chaque fois et n’a perdu que 12 jeux
Ce n’est pas le fait de jouer qui peut les pénaliser, les matchs sont courts et pas fatiguants physiquement. C’est le fait d’avoir si peu de temps avant de passer à la terre battue..
Et une journée de plus ne fait peut être pas une différence énorme, mais c’est une différence qui peut…faire la différence..
5 matchs, 5 victoires en deux sets, à chaque fois un adversaire pas au niveau, sauf Rahan…Pas terrible comme Masters pour l’instant..
J’aime bien le décorticage des points sur sky. C’est d’un autre niveau que sur France TV..Et le mieux, c’est quand les joueurs commentent. le plus intéressant c’était Djoko hier. Il en a beaucoup dit, peut être trop d’ailleurs…
Qu’a-t-il donc dit?