En bande-annonce de ce Bercy 2014, je vous propose une page d’archive : et si on refaisait un arrêt sur image, il y a un an – histoire de s’amuser de toute l’eau qui a coulé sous les ponts depuis lors (mais oui ! Biquette était à la ramasse ! Gasquet arrachait les Masters ! Del Po delpotait !…). Histoire également de partager une tranche de vie importante dans ma vie d’aficionada du tennis : mon dépucelage du tennis-en-vrai.
J’avais tartiné cette chronique à mon retour et calé, Dieu sait pourquoi, sur le récit du dernier match, pourtant mon deuxième préféré de la journée…
Au programme : la queue, Wawrinka/Almagro, Ferrer/Simon, Isner/Djokovic, Dimitrov/del Potro, Federer/Kohlschreiber, la pause, Gasquet/Nishikori, Nadal/Janowicz.
Un couac dans la compréhension du système de queue nous fait perdre une demi-heure. Quand nous arrivons dans les gradins (dans l’axe longitudinal à gauche, côté petit filet, yes !), un set est passé déjà et nous comprenons rapidement que Nicolas n’a pas l’intention de s’attarder sur le court. Le plus marquant de ses hauts faits, c’est sa coiffure de Fonzy qui lui donne encore plus l’air d’un aide épicier officiant dans un bled d’Andalousie (celui qui revient de l’arrière-boutique avec le salami en faisant tinter le rideau de perles en plastique). Stan ne fait pas grand chose, mais j’ai le temps d’apprécier le geste de finition de son revers, un côté artisanal genre « allez ma p’tite dame je vous la découpe vite fait cette côtelette ».
Je note également un type qui fait la retape entre les matchs, entre animateur « C’est la chenille qui redémarre » façon vendredi après-midi aux Acacias, et vente-flash au rayon cassoulet de Carrefour (non pas une, non pas deux, mais 3 knackis dans les flageolets). Avec des sons-et-lumière incontinents pour radjeunir.
Nicolas quittera le court fort gracieusement, tout le monde a l’air de bien s’aimer et de prendre les choses du bon côté. La dimension de l’adversité, la dramatisation me paraissent très amplifiées par la réalisation télévisée, qui cadre de près le joueur et nous identifie systématiquement au point de vue de celui qui a envoyé la balle. (Bien souvent d’ailleurs, je perdrais le compte des jeux durant la journée, toute étonnée de voir arriver la balle de match…)
Un autre duo se présente ; nous baissons subitement de trois crans niveau puissance.
Simon fait encore beaucoup plus fluet qu’à travers le prisme d’une caméra. Une absence de mollets, une lacune de postérieur qui se traduira vite par sa difficulté à faire avancer la balle sur une surface de consistance ouateuse.
Ferrer ne sera pas beaucoup plus impressionnant ; ni l’un ni l’autre ne sont dans un grand jour. Simon a des velléités offensives, mais ses initiatives échouent bien trop souvent dans le couloir à marée basse, et le filet reste un lieu de trouble palpable pour le chétif poussin… Son incapacité à jouer un slice lui est souvent fatale, Ferrer en profite à fond.
Mais surtout, un mal de dos évident le saisit au bout de 3 jeux (son interview d’avant match laissait d’ailleurs pressentir un pessimisme considérable sur sa condition) : il n’arrive plus à se baisser (rédhibitoire sur une surface feutrée qui absorbe le rebond), sert à 120 km/H en 2è balle, on dirait un moustique englué sur un ruban poisseux. La ouate poisse le public, la main de Djembé Man colle au tam-tam, mes encouragements sont sans doute aussi ténus que la carrure de Gilou.
On lui souhaite des vacances reposantes, même s’il a encore un double à perdre avec Chardy.
Isner/Djoko démarre.
Là, on a quand même un duo qui arrive à faire avancer la balle dans l’aquarium, et même un type qui garde assez bien la balle dans le terrain. C’est rigolo de retrouver l’homme caoutchouc et ses frappes de balles acrobatiques, ses petits moments de nerfs (il se tape sur la croupe et après, ça saigne. En face.).
Mais nous, on veut voir Del Potro/Dimitrov sur le petit court, donc on file à l’anglaise.
Au sous-sol, il y a un tout tout petit court avec 200 places à tout casser sur lequel, pour une raison qui m’échappe, on a programmé le superlativement charismatique del Poutou/Dimitrov au lieu du logique Simon/Ferrer. Même en nous cassant à un moment hautement stratégique de l’arène principale, environ 80 personnes poireautent déjà devant les vigiles, qui nous annoncent tout de go que c’est plein et qu’on ne peut aller que sur le court numéro 2 (un double sexy avec Qureshi/Rojer et Bennet’/ Zimonjic). Environ 25 personnes filoutent comme nous, prétendent une compulsion pour le tennis par paire, descendent et bifurquent illico direction Court N°1.
Succès.
Wonderful ! C’est du spectacle de loge, à cinq mètres de la nuque des joueurs au changement de côté. En plus, Grigor et del Po nous servent du tennis champagne, le meilleur niveau de jeu observé sur la journée des deux côtés. Ca va à une vitesse phénoménale, genre musiciens gypsies en transe.
Dimitrov joue une partition prodigieuse en slice de revers ; en jeu à plat c’est hauteur de cuisse maxi, slicé, en règle générale, ça rase l’élastique des chaussettes. Del Po renvoie tout avec des pralines coup droit et revers à rendre cinglé, bang bang, Grigor réplique du tac au tac, racatacatac, kalash’ bulgare. Y a un supporter made in Sofia (« Grishaaa »), un couple argentin (« Vamos Rrrrouan ! »), et le reste braille à plein poumons « allez GriPo !», c’est fort sympathique.
Impression de la grande salle confirmée, comme stature, les joueurs sont nettement moins mastards qu’à la téloche, où on nous vend du bison transgénique à coup de cadrages hyper serrés et de contre-plongées dramatiques. (Une exception : Nadal. Lui ses muscles dorsaux explosent visiblement le T-shirt à 150 mètres quand il épluche sa banane).
Par contre, question charisme, del Potro est hallucinant. Ca c’est du mastodonte, Madame. Du saurien disparu.
Entre les points, le mec se déplace à la vitesse d’un caméléon en pleine méditation taoïste. Vous voyez les paresseux ? La teinte verdâtre du pelage, c’est de la mousse qui leur pousse dessus. Parce qu’ils ne bougent pas beaucoup.
On devine le lichen dans les plis velus de Del Potro. Quand il n’est pas content, il ralentit encore plus.
On voit pousser la mousse.
On entend pousser la mousse.
JMDP incarne à la perfection le type que personne ne vient emmerder au comptoir de bar. Celui qui fait pivoter lentement la tourelle du char d’assaut de son regard dans le même bloc que sa tête quand un inconscient vient demander l’heure. Alors, le pékin penaud se recroqueville comme une limace devant un fer à souder et fond au noir à reculons en bredouillant des excuses.
Chaque fois qu’il sera frustré, sur un manque de réussite, une annonce, un spectateur qui gigote au moment du service, Del Po passera au coup d’après un retour de mammouth, un ace. Un poing sur la table. Toujours.
Par deux fois, il aura émis une espèce de râle hululé vers le ciel, c’était le vieil orignal au fond du bois. Le gnou sous les mélèzes. Le wapiti royal sous le baobab.
Bref, conquise.
Grisha, à côté, avec sa petite mèche en virgule, c’est Fabrice Lucchini face à Lino Ventura : léger.
Mon cicérone, Oluive, a trouvé l’expression idéal pour cette expérience de proximité : du « tennis de chambre ».
Wow !
Après désincrustation du court miniature et redescente ondoyante de la cascade des gradins pour ce qui s’annonçait comme le joyau de l’après-midi, la chute métaphorique sera rude. Pourtant, le menu était alléchant : GOAT farci à la volée et sa garniture allemande offensive, garantie 100% One Hander. Kohly /Roger, miaoû !
On a loupé la moitié du premier set, sans doute la plus potable. Parce que Fedou va reprendre ses vapeurs de fin de saison, entre fautes directes par promo de quatre et errances en retour (un abominable chip mou et plus court que les tifs de Youzhny, contre lequel nous tâcherons de sécréter des anticorps en le daubant sans merci jusqu’à la fin). Parce que Kohlschreiber a l’intelligence de servir sur ce retour de revers pathétique 98% du match. Il servira 2 (deux) fois sur le coup droit, histoire de filer le break à Doudou. On a vu UN (1) – retour non-chipé-tout-mou de tout le match.
Roger s’en sort en servant bien.
Zones de service, l’habileté de Kohli s’arrête là, il se met au diapason du Maître côté arrosage généreux, et surtout, il plante comme un Lenôtre ses deux jeux de service réglementaires pour que la Légende continue son chemin : carrément, 3 doubles fautes pour le premier. Pour le deuxième, deux seulement, mais il compense en servant sur le coup droit, seconde occurrence du match donc.
Même Stan n’aurait pas osé tant d’abjecte allégeance.
Notre seule explication : Mirka a fait chauffer le stylo et le chéquier, il faut que Roger dépasse le marécage des matchs où il a peur de perdre pour retrouver de la substance devant un vrai alligator qui ne lui donnera pas le temps de s’adonner aux vertiges pascaliens.
Mais il faut reprendre des forces, parce qu’après les zakouskis un peu éventés et bourratifs de l’entame (Simon, Ferrer, Almagro, Isner…. on prend toujours trop de cochonneries à l’apéro), le délicieux plat exotique aux petits oignons en table d’hôtes du sous-sol (yaourt bulgare et bœuf sud-américain), et le festin Picard tronqué et mal décongelé du Beau Jeu Germanique, c’est du copieux qui nous attend encore ce soir : Richard, ce héros au sourire si doux, affronte Kei, ce grand blessé au sourire jaune (oui, j’ai craqué). Et en dessert, Sa Majesté de la Défense Féline, Rafa Nadal contre Son Altesse Mitrailleuse, Jerzy Janowicz.
Résultat, on se restaure, on papote, on papote, et comme je ne suis pas inquiète pour Richard, je laisse passer le début du match. Pardon, pardon, désolée, excusez-moi, voilà. Je suis installée.
Côté Richard, c’est pas mal, un peu de déchet, pas le meilleur des revers, mais des intentions offensives plaisantes, un service très efficace et du jeu vers l’avant. Je suis soulagée après son Moscou vaillant, mais éreinté et fadasse.
Kei est plutôt diaphane, heureusement qu’il est cerné de bandages comme l’homme invisible. L’issue paraît claire et je me concentre sur des détails idiots comme les rituels au service ou la minuscule serviette chiffonnée censée éponger les rivières de sueur du français, petite loque en boule trempée de A à Z qui fera pâle figure à côté des draps de bain mis à disposition de la transpiration ibéro-polonaise (Guitou, j’exige des explications !)
Voilà, c’est fait. Super, tout à l’heure Berdych a garanti la qualification de Richard pour les Masters en sortant Raonic. Notre Héros remplit quand même son contrat des huitièmes et s’offre un quart de prestige contre le Minotaure (probablement).
‘A perfect day’ pour nous deux !
C’est là que le compte-rendu sur le vif (disons dans l’immédiat après-coup) fut interrompu. Il ne me reste que quelques traces lointaines du clou de la soirée : la démo de Nadal contre la surprise de l’année précédente. Sa version du matador contre serial serveur, dont Djokovic avait donné son interprétation un peu plus tôt.
Un toc à rajouter au catalogue : il importe que la banane soit exactement perpendiculaire aux lanières du sac de raquette ; un déplacement exquis, sur lequel je me concentrais plutôt que sur les échanges, par ailleurs fort plaisants. Cette impression de maîtrise complète du flux du match, avec un à propos parfait à chaque mise en danger sur son service : ace, ou échange burné mettant les choses au point. De son côté, JJ, plutôt joyeux luron sur le court et bien éloigné de l’aura sinistre dont on fait les gorges chaudes (il ébouriffa aimablement Nadal à la poignée de main), dépensait en vain les siens (y compris le service le plus rapide du tournoi). Au deuxième set, Nadal avait compris le truc et JJ ne parvint plus à placer un seul ace.
Set et match au matador, le seul killer sur le court.
Contempler les trajectoires de ces huitièmes historiques, qui virent la qualification des 8 qualifiés pour le master à l’aube de l’édition suivante est assez ironique : autant en emporte le vent avec les grandes formes de del Potro et Nadal, Richard et Nishikori échangent leurs fortunes, Biquette est ressuscitée, longue vie à Biquette, Janowicz est repassé sous le radar, Dimitrov promène sa mèche près du top 10, Stan a coupé les côtelettes du haut de l’Olympe, Gilou chante 2008 again en mandarin, Djokovic ne la joue plus reconquête, mais bientôt poussette…
Place aux nouvelles joutes !
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Bravo et merci Patricia pour ce bord de court.
Du pur bonheur, j’adore particulièrement la description de Del Po.
Putain on l’a pas vu de la saison, ça manque.
Merci Patricia, très sincèrement. Ton papier nous montre du tennis hors stats, hors H-2-H, hors « GOAT debate »: du qui sue, qui crisse, qui joue et qui beugle. J’aime beaucoup, et ta digression sur Del Potro est formidable.
La chaussette qui prend un set à l’affreux Raonic, ça fait toujours plaisir
Pur plaisir de lecture. Exercice difficile, qui tourne souvent au pathétique laborieux sur d’autres sites, qui est ici enlevé, drôle, jouissif et si juste. Le passage sur Del Potro est incontestablement un morceau d’anthologie savoureux. Pour avoir observé la bête archaïque de près à l’O2, j’avoue qu’il n’y a rien à ajouter.
We want more !
Toujours sympa ces comptes rendus de ceux qui ont pu assister aux matchs en live. C’est vraiment pas pareil et pas seulement parce qu’on n’a pas les commentaires. Et je lis que c’était une première pour Patricia ? Vraiment ? Je suis étonné. A Bercy, même quand la surface est relativement lente, ça va quand même plus vite qu’à Roland Garros et c’est plus spectaculaire et dans le lot, il y a en a qui est bien spectaculaire, ce’st Del Po quand il balance trois coup droits de suite si les deux premiers reviennent.
Roger n’était pas bon mais reprenait du poil de la bête. Battu par Del Po en finale à Bale, il le battait en quarts à Bercy, sa première victoire de l’année contre un top 10 depuis qu’il avait battu Jo à Melbourne. Il fera une demie très correcte contre le Djoker.
Putain. 6 ème TB de l’année entre Raonic et Sock… et 6 ème fois que le Canadien le remporte! 2eme fois de l’année qu’il l’emporte contre la Chaussette au TB du 3 ème.
Frustrant.
D’autant plus frustrant en ce qui me concerne que j’ai misé au RYSC sur la sortie de Rahan lors de ce match…Mais 6 fois de suite, c’est trop. Sock doit régler ce problème..
Stan a gagné un match !
J’ai misé sur le fait qu’il reprenait pied à bercy et même qu’il irait en demie. ce n’est pas fait, loin de là, mais en attendant il vient de battre Thiem en deux sets : 6-4 7-6
La fin du match donne une bonne idée de ses difficultés actuelles. A 5-6 service Thiem, il obtient une balle de match. IL foire un passing de revers jouable pour peu qu’il le croise mais choisit le mauvais côté et heurte la bande.
Tie break : il réalise le mini break, se fait reprendre, puis reprend l’avantage : 4-3 deux services à suivre.
Il passe une très bonne première excentrée que Thiem renvoie comme il peut deux mètres dans le court sur le revers de Stan. Un revers penalty mais Stan se précipité un peu, frappe en sort un revers tout fait alors que Thiem est à 5 mètres…Du coup, au point suivant, Stan fait une faute en coup droit fort évitable et donne le mini break à Thiem.
A 5-4, ce dernier passe une bonne première que Stan renvoie puis un coup droit croisé puissant et long sur lequel il monte. Stan frappe long de ligne et si la balle ne heurete pas le filet, Thiem conclue. Mais pas de bol pour lui, la balle est déviée et il al prend à reculons en coup droit qu’il sort. Stan s’excuse mais a eu chaud car sinon, c’était deux balles de set pour Thiem avec un service à suivre. Sur le point suivant, ace de Thiem qui mène donc 6-5
Stan sert un service gagnant puis un deuxième et cela fait 6-7. THiem sert et Stan qui a repris confiance frappe en revers au retour plutôt que de slicer comme il le fait depuis deux jeux. Une frappe puissante avec un angle très croisé. Thiem, au lieu de remettre en slice croisé est pris de vitesse et frappe long de ligne, trouvant le pilier du filet…
Stan n’est pas encore en confiance mais s’il bat Anderson puis sans doute Lopez (ou Berdych ?), il sera en demies et dangereux..
Quel délice! Y a un peu des passages inégaux, on sent que certains joueurs t inspirent plus que d’autres. Mais entre la descriptionde Manolo Almagro et du Ent SylvePotro, cc’est jouissif.
Richie et BA sur le central, Ferrer et Goffin sur le numéro un…
C’est mal parti pour Richie contre BA qui a perdu le premier set 6-4..Il n’a perdu que 6 points sur son service mais concentrés essentiellement sur un jeu..
Ferrer lui joue pour sauver sa peau pour le Masters et mène 5-2 contre Goffin.
Richie de plus en plus mal barré 6-4 4-1 pour BA en une heure de jeu. Breaké à 1-2, Richie obtient sa première balle de break au jeu suivant mais ne la convertit pas et se prend un ace derrière…Ils n’ont jamais joué l’un contre l’autre et BA est aujourd’hui un peu mieux classé que Richie mais cela la fout un peu mal s’il se fait sortir comme cela…
Les gars sont supposés montrer à Clément à Bercy qu’il sont bien et prêts à se battre comme des chiens.
Bilan: Simon sorti par Verdasque hier, et Richie en passe de prendre la porte lui aussi après un premier match moyen contre Istomin..
De son coté, Ferrer a gagné le premier set 6-3 mais est mené 3-1 par Goffin au second. 5-2 pour BA maintenant..
..Et Richie qui, tendu, ne passe plus une première, et qui se fait breaker à nouveau pour terminer ainsi sur le score de 6-4 6-2 contre BA…Assez lamentable pour tout dire..Il est vrai qu’en paumant ce match, Richie me fait paumer un nouveau point au RYSC..Misère..
Et maintenant, ça va être au tour de Julien contre Murray. On lui pardonnera de perdre ce match..
Je l’avais déjà trouvé pas terrible contre Istomin, c’est un défaite sèche contre BA.
Pas fiable pour le RYSC le Richard
Sur les derniers, ses résultats sont mauvais. Il est maintenant 27ème mondial …
Sympa ce deuxième set de David, même si ses stats en 1ère sont assez indigentes… Un troisième set en vue ?
Et voilà, 6-2 pour Goffin, il est allé le chercher celui-là
Malgré un 33% de 1ère, il fait un double break ! Faut dire que Ferrer, c’est 1/10 en Winner/UE, contre 7/14 pour le Belge…
j’adore
Je ne sais pas qui c’est mais je trouve qu’elle a raison.
C’est Stanette Wawrinka qu’elle cite…
En même temps vu comment Monfils le chambre(« toi je vais te fourrer dimanche », la grande classe), je comprends qu’il ait des envie de poil à gratter.
oula j’ai raté ça.
des liens ?
Déclaration de Stan :
PARIS, 29 oct 2014 (AFP)
Stan Wawrinka (SUI/qualifié pour les 8e de finale en battant l’Autrichien Dominic Thiem): « Perdre trois fois au premier tour sur deux mois, ça m’était rarement arrivé dans ma carrière. Ce n’était pas évident, c’était même dur, surtout à Bâle, où je me sentais bien. Maintenant, ce que j’ai toujours bien fait dans ma carrière, c’est que je n’ai jamais paniqué, je n’ai jamais changé complètement mon programme parce que j’avais perdu deux matches. J’ai toujours gardé ma ligne de conduite. Dans l’ensemble je me sens bien, mais je ne peux pas viser une demie ou une finale directement comme ça. Mais je suis là pour tout donner, pour aller le plus loin possible. Je ne suis pas en train de me stresser pour la Coupe Davis, parce qu’il y a le temps. Il y a de belles choses à accomplir pour moi. C’est seulement la deuxième année que je me qualifie pour le Masters. Pour moi, c’est quelque chose qui reste incroyable. »
Il peut pas viser une demie, Stan ? Et mon RYSC alors ? Il faut qu’il sorte Anderson, puis Berdych ou Lopez (j’ai misé sur Lopez). Pas surhumain quand même..
Et Ferrer qui fait le break dès le premier jeu, malgré de belles opportunités de Goffin.
Et débreak blanc dans la foulée grâce à 3 fautes directes et une double de Ferru…
Il a de plus en plus de mal David avec ce sixième tournoi de suite, comme Murray, mais il est loin d’avoir eu les résultats de Murray et du coup il est obligé de trimer comme une bête s’il veut se qualifier..
ça se voit, dès que l’échange dure, on sent les jambes lourdes. S’il se fait sortir par Goffin aujourd’hui, il n’y aura rien à redire.
Rien à redire à part le fait que cela veut dire qu’il est éliminé pour le Masters puisque Rahan ayant gagné son match, Ferrer est actuellement 10ème..Regarde la ATP Race Live…Qu’il n’arrive pas à se qualifier serait une surprise pour moi.
Si Ferrer perd, il n’ira pas à Londres (sauf forfait)
ou alors en tant que 1er remplaçant ?
en effet
ça lutte quand même beaucoup sur ce match. On sent la fin de saison et les dernières semaines chargées de matchs/voyages.
Et deuxième balle de break sur une grosse faute de Goffin
Coriace Goffin : il vient de sauver trois balles de break et mène donc 3-2..
goffin sauve son jeu de service dans ce 3e set. Les échanges sont assez décousus. Plus de 30 fautes directes pour les deux joueurs jusqu’ici. Mais 21 à 7 pour Goffin sur les winners…
Et Bennet’ breaké d’entrée par Muzz
Julien a bien démarré son match contre Murray : il a gagné 2 points en trois jeux et est mené 3-0. Faut dire qu’il ne passe que 40% de premières..
Goffin qui arrête l’échange, pensant que la balle était out. Pas de bol. 3 balles de break pour Ferru…
Et voilà break. Sur ces deux derniers jeux, Goffin n’a marqué qu’un seul point. Son taux de première est vraiment bas
Son jeu de service précédent l’a fatigué. Baisse d’adrénaline ensuite. Ferru va sauver sa peau et repasser devant Rahan de quelques points.
Il a un petit avantage sur ce dernier : Rahan joue en premier et Ferrer ne doit pas perdre avant lui..Dès que Rahan aura perdu, Ferrer pourra laisser tomber..
D’autant plus qu’il joue un Verdasco en mode Rambo demain
Reste à savoir si Fernando se battra réellement..
N’a plus de jus Goffin…
et deux balles de match pour Ferrer, presque sans forcer
Et voilà, il s’en tire une fois de plus, Ferrer…
Et Ferrer est donc tjs en lice pour le Masters ! Et pour Goffin les vacances s’annoncent reposantes
Il sera à suivre l’an prochain le petit Goffin.
Je suis curieux de voir combien vont le prendre dans leur team à Tennis Manager.
Ca se présente bien pour Ferrer qui doit faire aussi bien que Rahan pour se qualifier.
Rahan va jouer son prochain match contre BA qui joue bien tandis que lui va jouer contre son ami Fernando. Fernando a perdu leur dernière rencontre facilement à Valence mais a un bon H2H contre lui. Si Fernando ne se bat pas, on pourra deviner pourquoi..
Il joue pas mal Julien. Quand sa première passe, ça va mais il se fait massacrer sur les retours de Murray sur ses secondes balles. Il a bien augmenté son pourcentage de premières depuis le début du match, cela lui a permis de tenir le coup (set perdu 6-3) mais malheureusement pour lui, Murray réussit maintenant à conter ses premières et du coup break d’entrée dans le deuxième set.
Comme Andy n’a strictement aucun problème sur ses jeux de service, le sort de Benneteau parait scellé..
Le pourcentage de premières d’Andy s’est effondré dans cette deuxième manche tandis que celui de Julien montait en flèche. Mais il y a une telle différence de niveau que cela n’empêche pas Murray de mener 5-4, service à suivre en ayant réussi deux breaks contre un pour Julien..
Sauf surprise, cela fera donc 6-3 6-4 pour Andy, sa 5ème victoire en autant de matchs contre Benneteau..
Résumons : Simon se réserve pour la CD, Richard se réserve pour la CD, Julien se réserve pour la CD, Gaël dit qu’il se réserve pour la CD mais ne rêve en fait que de Bercy . Il ne reste plus que JO. Peut-être faudrait-il faire rentrer Pouille dans l’EDF ? Mais surtout faudrait pas lui dire tout de suite ! Il serait capable de se mettre en réserve.
Pour compléter le tableau : http://www.lavoixdunord.fr/sports/bercy-masters-coupe-davis-roger-federer-n-est-il-pas-ia233b0n2462393
« 200 places à tout casser » sur le Court 1 de Bercy, c’est ton côté marseillais, Patricia ? Le vrai chiffre, c’est 600.
Ce qui reste tout petit pour l’annexe principale d’un M1000, on est d’accord. D’un autre côté, je n’ai pas peur de dire que c’est le meilleur court de tout le Tour ATP pour voir du grand joueur de tout près. Regardez encore la prog du jour : sur quel autre court tu peux être à hauteur d’homme pour voir à 10 mètres Milos Raonic, David Ferrer, Grigor Dimitrov et Kei Nishikori ? Tu les contemples d’aussi près que ton pote Laurent au tennis-club le dimanche. Le pied.
Del Potro me manque. Comme Gonzalez avant lui, il est mon péché mignon chez les bourrins.
Côté marseillais génétiquement garanti, mais les gorilles ne laissaient pas se remplir, loin de là (puisque nous avons resquillé) : les tribunes du petit côté étaient l’une dégarnie, l’autre totalement vide, la notre n’était pas pleine et celle d’en face moins garnie…
Et comme tout le monde, j’ai adoré ! J’aurais pu souffler dans la nuque du gnou au changement de côté !
Bon, après Andy, au tour de Roger maintenant. Trois jours après Bâle et un déménagement avec toute la smala, sur une surface différente et contre Chardy qui l’a battu la dernière fois. Vengeance !
Si Roger paume, cela m’étonnerait qu’il dise qu’il s’est réservé pour la CD…
Roger ne paume pas. Il perd parfois quand il a des jumeaux…
En attendant, il se déplace comme une limace sur le court et cela fait 3-0 Chardy..
Sont pas sympas les organisateurs, ils n’ont pas prévenu Roger que ce n’était pas un entrainement… Ou alors il sort de sa sieste.
C’est vrai mais… bientôt Chardy va se mettre à rêver à la Coupe Davis, alors là…
Chardy aura eu « son quart d’heure de célébrité », puis il s’est vu au sommet d’un terril, quelque part près de Lille. La limace en fait était une chenille qui est devenue papillon et voilà, et voilà…
hé bé, c’est compliqué ce match.
Roger débreak au dernier moment, il break à son tour pour finalement se faire breaké alors qu’il servait pour le set à 6-5.
3 doubles fautes et seulement 35% de points sur sa seconde balle …