Un joueur emblématique des années 2000 stoppe sa carrière, un joueur également emblématique des années SportVox pour les plus anciens d’entre nous. Voilà qui méritait bien qu’on s’y mette à plusieurs pour le saluer dignement. Alors… Au-delà de ses quatre demi-finales en Grand chelem et 21 titres, dont le Masters et trois Masters 1000, qu’a représenté Nikolay Davydenko pour vous ? La tribune est ouverte.
Nikolay et… Mariejo
La retraite de Nikolay Davydenko me fait ressentir une sorte de nostalgie. Elle me rappelle un peu l’époque de nos échanges compulsifs sur SportVox puis 15-love… Toute une époque avec les blagues « running gag » de Canape-Man et Karim à la clé ! Karim qui, au passage, a déjà consacré cet article au « nabot chauve de Severodonetsk », comme il l’a affectueusement surnommé !
Pour moi, voici ses matchs les plus marquants, palpitants ou même tout simplement époustouflants, ceux où son niveau de jeu rappelle pourquoi il a aussi été surnommé « PlayStation » ou « Mobylette russe » :
Contre Nalbandian et Federer à Roland-Garros en 2007. Contre Nalbandian, une démonstration de jeu rapide sur terre comme on voit trop peu, entre deux joueurs magnifiques de prise de balle précoce, chacun cherchant des angles improbables, décochant des revers faramineux… Un match de haut vol. Et, deux tours plus loin, la demie contre Federer, où le même Nikolay se montre incapable d’achever Roger après avoir eu un nombre de balles de break et de set incalculable… Un tournoi pour résumer les deux facettes de Davydenko, en somme.
Contre Nadal à Rome 2007 et Miami 2008. La demie qui oppose Davydenko à Nadal à Rome en 2007 est pour moi un de leurs meilleurs affrontement, tant le niveau des deux joueurs est élevé. Rafa était sur sa série record de victoires consécutives sur terre, et pourtant aura toutes les peines du monde à faire plier Nikolay (7/6 6/7 6/4). Le match le plus long en deux sets gagnants de l’année 2007, je crois. La saison suivante, ils s’affrontent en finale à Miami, et cette fois Davydenko donne la leçon. Pris de vitesse sur chaque frappe, Nadal est étouffé en deux sets.
L’ensemble de son Masters 2009. Un tournoi fabuleux où il bat Federer pour la première fois de sa carrière, en demi-finales. Il scalpe également Nadal et Soderling en poules, et finalement cueille del Potro pour le titre. Son niveau de jeu est simplement phénoménal.
Je garderai aussi le souvenir de l’homme au visage et à l’humour aussi froids que la Sibérie, mais qui savait également se dérider si l’occasion se présentait…. Il faut lire son blog écrit depuis Pörtschach en 2008 pour se rendre compte à quel point il peut se révéler impayable ! Les photos sont cultes ! Allez, la plus hilarante pour moi : « Je n’ai pas de contrat avec Prince parce qu’ils n’ont pas d’argent. La crise. Je sais que Prince a donné tout le pognon à Sharapova et qu’il ne reste rien pour les autres. »
Nikolay et… William
Plus petit que Gilles Simon et plus léger que Tommy Robredo, Nikolay n’avait pourtant pas son pareil pour quadriller le court de ses attaques rapides. Il courait vite et imposait un rythme difficile à tenir pour ses adversaires. Parmi ses différents faits d’armes, je retiendrai son plus bel exploit, un track record dont lui seul peut se vanter : mener dans ses confrontations directes avec Rafael Nadal.
Les deux hommes ont tout pour s’entendre. L’un est un brun à la chevelure sauvage, l’autre est chauve ; l’un est une boule de muscle et de testostérone, l’autre a les épaules voûtées et n’a certainement jamais entendu un « Nikolay, will you marry me ? » crié du haut des tribunes par une fan en ébullition ; l’un lifte à tout va, l’autre base son jeu sur des coups frappés très à plat pour ôter du temps à son adversaire. Il est Espagnol, il est Russe. Au terme de sa carrière, Davydenko est le seul et unique joueur à détenir un face-à-face positif dans ses confrontations avec Nadal, parmi ceux qui en ont disputé un nombre significatif : 11, pour un bilant de 6 à 5. Revenons ici en mots et en images sur trois des six victoires de Nikolay, le « pongiste » le plus célèbres des années 2000.
2008, finale du Masters 1000 de Miami : 6-4 6-2
Première victoire sur Rafa. Ce dernier avait remporté leurs deux premières confrontations, à la Masters Cup de Shanghai en 2006 et à Rome en 2007. Changement de surface et le score est sans appel : six jeux laissés à Nadal. Le match dure tout de même 1h30 mais l’Espagnol se fait manger sur ses jeux de services (seulement 60% de points gagnés sur son premier service et 40% sur son second). Quelques mois avant le sacre de son adversaire du jour en tant que numéro 1 mondial, Davydenko, pieds rivés sur sa ligne, multiplie les attaques avec son jeu tout en cadence et commet son premier crime de lèse-majesté. On note que le brave et gollumesque Nikolay n’hésite pas à venir conclure ses points au filet, ses volées liftées très personnelles et tout à fait immondes venant à bout du meilleur passeur du circuit. La vidéo du match.
2009, finale du Masters 1000 de Shanghai : 7-6(3) 6-3
Une année commencée dans la douleur. Forfait à Melbourne et pour les deux premiers Masters 1000 américains, il chute au classement et ne gagne des points qu’à Roland-Garros, à la faveur d’un quart de finale perdu contre, tiens tiens, Robin Soderling. C’est à partir de juillet que le chauve se réveille : titré à Hambourg et à Umag, huitième de finaliste à New York (la faute encore à ce satané Robin), titré à Kuala Lumpur. Il arrive à Shanghai dans de bonnes conditions et avec le dossard de tête de série numéro 6. Son parcours est impeccable : victoires sur Kunitsyn, Gonzalez, Stepanek et surtout Djokovic en demi-finale. Face à lui, Rafa Nadal, qui mène toujours 4-2 dans ses confrontations avec le Russe. Mais Nadal n’avait pas rencontré grande adversité sur ce tournoi, notamment grâce aux abandons de Ljubicic en quarts et de Lopez en demies, et il ne s’attendait peut-être pas à tomber sur un os nommé Davydenko. Je me souviens bien de ce match, une rencontre totalement dominée par Kolya, un sens unique que le score ne reflète pas… d’autant que, contre le cours du jeu, Davydenko dut effacer deux balles de set à 4-5 au premier acte ! La vidéo du match.
2010, finale de Doha : 0-6 7-6(8) 6-4
Battre Nadal après avoir sauvé des balles de set ? Check depuis Shanghaï donc. A Doha, en janvier suivant, il passe à l’étape supérieure : le battre en perdant un set 6/0 et en sauvant balle de match au deuxième… Doha est certes un tournoi est de moindre envergure, mais la physionomie abracadabrantesque de ce match vaut le détour ! Début 2010, Davydenko a rejoint Nadal à 4-4 dans les face-à-face en l’éliminant en poule de la Masters Cup 2009. Au Qatar, le Russe tente de devenir le troisième homme à battre Federer et Nadal dans un même tournoi, après Djokovic (Montréal 2007) et del Potro (US Open 2009). S’il a sorti Fed en demies, la finale contre Nadal commence bien mal : implacable, Rafa empoche le premier set sans laisser le moindre jeu à son adversaire. Davy n’est pas grand mais il est vaillant, et son break d’avance dans le deuxième tient, tient… jusqu’à ce qu’il serve pour le set ! 5-5… Dans le tie-break, il mène encore 4-1 mais Nadal le rejoint finalement, 4-4. Balle de match sur son service pour le Majorquin à 6-5 mais Davydenko se rue au filet et le passing sort de peu ! Un coup droit gagnant, un revers gagnant et cela fait un set partout. Nadal fait le break en premier et mène 3-1, balle de 4-1… Mais Davydenko s’accroche, effectue ses fameuses volées de revers à deux mains et recolle au score ! De nouveau mené 30-0 sur son service à 4-4, Nikolay prend tous les risques. Le match est bouclé quelques minutes plus tard, Davydenko prenant de manière définitive l’avantage dans le head-to-head. Un match fou dans lequel Nadal aura tout vécu ! Un set d’avance, balle de match dans le deuxième, break d’avance dans le troisième… Mais la mobylette-mitrailleuse était lancée. La vidéo du match.
Que retenir donc de Nikolay Davydenko ? Un joueur terrifiant de régularité mais pratiquant un jeu à haut risque, un gourmand de tournois carambars mais tout de même détenteur de grands titres et des scalps des plus grands de son époque. Le paradoxe Davydenko… Un personnage haut en couleurs et un joueur offensif : il avait tout pour plaire à la planète tennis ! Son plan de jeu simple aura fait des merveilles face à Rafael Nadal, et on peut mettre en parallèle ses performances avec celles de ceux qui pratiquent un jeu semblable au sien, par exemple Hewitt, Nalbandian ou Djokovic. Tous jouent – ou jouaient – vite et sans complexe face à l’ogre espagnol, avec les résultats que l’on sait. Son héritage est peut-être porté par Nishikori, l’avenir nous le dira.
Nikolay et… Sam
Indéniablement, Davydenko aura marqué l’histoire médiatique de son sport, jusqu’à cet aboutissement ultime, son fan absolu, Canapé Man, totalement à son image. Il y a le tennis, et puis la carrière de Davy en conférences de presse, une sorte de Roddick de l’Est, un bon bougre, intelligent et rafraîchissant.
« I will play the same way in my next match against Roger Federer or Tommy Haas. If I lose the first two sets, I will try to win the third set, if I don’t, then OK. »
« Who cares about Davydenko ? He didn’t win a Grand Slam, was not number one. » [on peoples conception of himself]
« She’s my wife, not my girlfriend. Maybe for her it is better. For me, she’s still the same girl, just my wife. » [on if marriage has changed him]
« They asked my wife : how many kilometres from this street do you live? And she replied ’3,000′. It was funny. Some of the questions these guys were asking, for us they were funny. »
« Wimbledon is the world’s most boring tournament. There’s hardly anything to do apart from tennis. You constantly find yourself yawning – there’s no entertainment here. »
La suite ? Futur député ? Joueur de poker pro ? Pêcheur ? … Longue vie à toi, Nikolay !
Quelques chiffres en vrac
1 : Masters Cup, remportée en 2009, en abattant ce qu’il se fait de mieux (Nadal, Soderling, Federer et del Potro).
1 (bis) : Coupe Davis, remportée en 2006 avec la Russie.
3 : ses victoires en Masters 1000 (Bercy 2006, Miami 2008 et Shanghai 2009).
4 : demi-finales en Grand chelem (Roland Garros 2005 et 2007, US Open 2006 et 2007).
5 : années consécutives dans le top 10 mondial en fin d’année. Entre 2005 et 2009, avec un meilleur classement en carrière en 2006, 3e.
21 : titres ATP… pour 28 finales jouées ! Tout simplement le meilleur ratio parmi les joueurs à plus de 20 titres ATP.
X : une quantité indénombrable de « petites phrases qui tuent ».
A la tienne Kolya !
Tags: Davydenko
…
I will play the same way in my next match against Roger Federer or Tommy Haas. If I lose the first two sets, I will try to win the third set, if I don’t, then OK.
Nikolay Davydenko quote
Who cares about Davydenko? He didn’t win a Grand Slam, was not number one [on peoples conception of himself]
Nikolay Davydenko quote
She’s my wife, not my girlfriend. Maybe for her it is better. For me, she’s still the same girl, just my wife [on if marriage has changed him!]
Nikolay Davydenko quote
They asked my wife: how many kilometres from this street do you live? And she replied ’3,000′. It was funny. Some of the questions these guys were asking, for us they were funny.
Nikolay Davydenko quote
Wimbledon is the world’s most boring tournament. There’s hardly anything to do apart from tennis. You constantly find yourself yawning – there’s no entertainment here.
Nikolay Davydenko quote
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Ha ! La chorale de Nikolay !
Merci pour l’ajout sur le match à Shanghai, j’avais complétement oublié les deux balles de set sauvées, ça m’apprendra.
Elmar ? Elmar ? T’es vivant ?
Dead.
Trop dégoûté. Et les billets sur les sites de revente atteignent des sommes folles. Genre 350€ la place qui était à 30€ $ à la vente.
Impossible d’avoir des places pour moi aussi…
Ils pourraient les mettre en vente aux enchères en construisant un carnet d’ordres comme pour les actions. C’est la FFT qui augmenterait ses recettes plutôt que d’alimenter le marché noir…
vraiment désolée pour vous les gars, j’ai vu des places sur ebay et même le boncoin.fr qui ont déjà du partir j’imagine… après il restera sans doute qques places remises sur le marché quand les quotas institutionnels qui ont pompé autant que les places gd public auront fait leur marché… et puis les sites de reventes genre viagogo ne sont pas encore activés officiellement…
perso, je ne connais aucun plan B à faire valoir, sauf si vous avez un pote bien placé chez la FFT ou Fédé suisse la BNP ou les autres sponsors officiels de la CD Adecco, NH hotels et Wilson…
et effectivement le site de revente pratique des pris exhorbitants !
http://www.ticketbis.fr/billets-france-suisse-finale-coupe-davis-2014/ev61256
Ce matin j’ai un peu tergiversé pendant la vente officielle. Sur le même site que ton lien il y avait des places à 130€ ce que je trouvais cher pour être mal placé mais je me suis dit que si je n’obtenais pas les billets officiels, ce serait mon plan de secours. Sauf qu’une heure plus tard, les mêmes billets étaient à 350€. Et je vois que cet aprèm ils sont passés à 450€.
Vu que j’ai mon vol et mon hôtel, j’irai tenter ma chance sur place. Ne sait-on jamais.
Bonjour tout le monde,
FFF et grand (pas par la taille malheureusement lecteur assidu depuis des années de ce beau site de passionnés de tennis comme moi (passionné hein, pas beau), après avoir hésité pour certains jeux, je me décide enfin à me jeter à l’eau.
La raison? Elmar!
Non non rassurez-vous, je ne désire pas le détourner de son droit chemin.
Mais les nôtres pourraient se croiser à Lille du 21 au 23 novembre..
Eh oui Elmar, j’y serai avec un ami et nous avons en tout 3 abonnements pour tout le week-end en catégorie 1 partie basse dans la section des supporters suisses!!! Hop Swiss!!
Avant de mettre en vente notre abonnement supplémentaire, j’ai pensé à toi car je sais que tu es aussi un grand fan de Rodg et que tu as déjà acheté ton billet d’avion et hotel.
Si tu as envie de cet abonnement et de venir voir Rodg soulever ce Saladier à Punch, merci aux administrateurs du site de lui donner mon mail, on pourra ainsi discuter des modalités.
Pour LA question d’Antoine: L’arracheur de cils ne m’a jamais fait ni chaud ni froid, pendez-le si vous le voulez.
Il ne reste donc plus que le Homard pour sauver l’honneur des 15lovers pour cette finale. Et il fait ce qu’il faut : ce matin, à 9h, il était déjà à Douai.
Tu as pas ta petite place en tant que journaliste?
Nan, je peux pô y être. C’est comme si famille et amis s’étaient ligués cette année pour programmer leurs évènements importants à chaque échéance de Coupe Davis. Après la demie, la finale. Y font rien qu’à m’embêter.
ah ce cher Nikolay, j’essaie vainement de me souvenir du premier match ou je l’ai vu jouer pour de vrai… peut être à Bercy en 2004 ou 2003, mais c’est sans doute en 2005 à RG ou je me dis après avoir vu son match contre Robredo et Puerta, qu’il aurait du gagner que ce mec là avait les armes pour enmerder Nadal bien plus que les autres…
une quote hilarante dégotée sur le blog argentin : je n’ai pas de contrat avec Prince parce qu’ils n’ont pas d’argent. La crise. Je sais que Prince a donné tout le pognon àà Sharapova et qu’il ne reste rien pour les autres.
il y en a d’autres et les photos choisies sont très cool
http://www.fuebuena.com.ar/?p=34333#more-34333
Davy, c’était l’antistar absolue. Malingre et chauve, froid comme un serpent, discret comme une huître.
Il a réussi à se tailler un joli palmarès compte tenu des années durant lesquelles il était à son top.
Plus que son h2h positif contre Nadal, je retiendrai ses duels sur dur contre Roger qui étaient vraimenz des must en zermes de niveau de jeu. Je ne sais pas comme Fed a fait pour le battre si souvent, mais leurs matchs, c’était topissime. Et ce fut une belle récompense pour Davy de parvenir à enfin battre sa bête noire pour parvenir à remporter le Masters. D’autant plus remarquable que le scénario du match et ce point invraisemblable à 5-4 0-15 dans le dernier set aurait eu de quoi le rendre très fébrile. Ce fut une juste revanche pour toutes les autres fois!
J’ai aussi en mémoire une interview fantastique dans un Tennis Magazine où il répète je ne sais combien de fois qu’il est avant tout un professionnel et qu’il joue pour l’argent. Et une question du genre: « vous gagnez Bercy et la Coupe Davis et vous vous mariez, le tout en deux mois; quel est le meilleur souvenir ». Réponse: » Aucun des trois. Bercy est un petit tournoi, la Coupe Davis n’est pas une compétition individuelle et le mariage, c’est surtout pour les femmes, elles portent une belle robe ».
Prix intéressants ce matin pour voir la finale d’à peu près la même hauteur et distance que Pierre Mauroy, dans les 450 € la place en catégorie 2…
Ca devient compliqué, là. Je vais m’acheter un écran géant je crois.
Etre sélectionné reste encore la meilleures solution.
Je te propose un homicide sur la Clé pendant que je me charge de Luhti et on se retrouve sur les deux meilleures places du stade.
côté français on a plus de chances d’être selectionable que côté suisse vu que Gasquet et monfils sont sur la touche encore cette semaine !
Excellente idée. Si j’étais à la place de Clémeent, je promettrais les mines de sels à qui se permet d’être rien moins qu’excellent pendant tout ce week-end et les 15 jours qui précèdent. Je le soupçonne de beaucoup trop cajoler Ritchie et Gael. Je les ferais se battre entre eux la nuit pour qu’ils gagnent leur place.
Ben en même temps depuis l’ère Clément ils ont pas perdu un seul match ni l’un ni l’autre, donc ça doit être du bon management.
Peut-être, peut-être, mais…Ne pas perdre, ne pas perdre, c’est facile, encore faut-il gagner et on est jamais trop prudents. Et puis quoi juste comme ça.
Nadal incertain pour Londres et Federer ferait sauter Bercy.
Nadal va se tester à Bâle et décidera ensuite… mon avis ils vont être forfaits tous les 2 à bercy !
une cérémonie pour les adieux de nikolay aura lieu après le match de youznhy et kukush à Moscou… je ne pense pas que ma chaine sport qui diffuse les droits wta retransmette, mais je vais voir si je peux choper un stream, marat sera là
Superbe hommage à un joueur qui hélas n’était plus que l’ombre de lui-même ces 4 dernières saisons.
Alors qu’il a été membre incontesté / inamovible du « Little Club » pendant… 55 mois. Seul Ferrer a fait mieux en longévité, mais avec un palmarès inférieur.
Pour sa première semaine avec Malisse, Tomic joue aux montagnes russes mais gagne : après avoir abandonné un set à la WC suédoise, il éjecte en 2 sets Anderson puis Verdasco, entamée avec un bagel dans la tronche.
Dimitrov en chie contre Sock !
Il y a un Karlovic Ferrer à Vienne, ce serait sympa que tonton Ivo lui cloue le bec.
Putain, si la Chaussette pouvait me mettre un soupçon de baume au coeur après cette journée de merde. 350€ sur les sites de revente pour les places tout en haut où on va rien voir.
C’est de la folie…
Demande à Fed de te prêter une paire de jumelles !
(je sors)
En cas de victoire de la Chaussette, il jouerait contre Tomic en demi, ce qui pourrait être un match assez sympa à suivre. Mais bon, la victoire va difficilement échapper à Berdych quand même. Ce serait néanmoins cool que Sock réalise sa première finale sur le circuit. Bon, on y est pas encore. 2-2 dans le 2ème.
3-2 maintenant avec un coup de Dimitrov « à la Roger » contre Schoorel, si vous vous en rappelez.
Putain… Sock qui merde un retour de coup droit sur 2ème balle sur sa balle de break à 4-4 au 2ème… Ca peut très bien lui coûter le match.
Et voilà… 8 points après cette balle de break, c’est set Dimitrov. Bordel. Il va me refaire le même coup que contre Becker…
Roger en rajoute une couche
https://www.facebook.com/Federer/photos/a.70795379940.71425.64760994940/10152781012934941/?type=1&theater
https://twitter.com/rogerfederer/status/523178022996680704
Journée pourrie jusqu’à la moelle.
pourquoi Dimitrov est un joueur kiffant même si parfois il te laisse un peu tomber…
Baby Fed jusqu’au bout !
énorme, dingue ! les retours de Sock sont pas piqués des Hannetons non plus, ya de la grâce de Fernando Gonzalez dedans ^^
Merci d’avoir rendu hommage à Davydenko, un joueur que j’adore et qui va beaucoup me manquer même s’il ne faisait plus grand chose sur le circuit. Quel pied lorsqu’il jouait en mode ping pong lors de ses grandes années ! Un joueur qui ne payait pas de mine, petit gabarit, sans charisme apparent mais avec une vraie personnalité et quel plaisir de le voir à son top. Quand je pense qu’il a galéré pour trouver un sponsor. Mes meilleurs souvenirs sa victoire à Miami et son masters en 2009 avec un niveau de jeu fantastique et un tableau de chasse haut de gamme. Davaï Nikolaï !
Ouf, Cilic se réveille et se débarasse de Robredo. Berdych passe aussi.
Ah Nikolay…….comment peut-on reussir a ne pas gagner un Grand Chelem avec un tel bagage? Nalbandian et lui sont des veritables genies!
La reponse a ma question tient dans le seul match parmi ceux qui sont cites que j’ai vu: sa demi-finale de Roland-Garros 2007 contre Roger. C’est l’illustration parfaite de l’expression « Comment perdre un match en trois sets qui auraient tous du etre gagnes! ». Davydenko n’avait pas un mental suffisant fort contre les tout meilleurs. D’ailleurs, on remarquera en consequence que contre eux mais pas que, il etait bien moins letal au meilleur des cinq manches.
Techniquement, c’est l’un des derniers joueurs de fond de court tout en prise de balle precoce. Nishikori a un peu repris le flambeau en quelque sorte. Nikolay aurait merite d’etre plus mediatise, ca c’est clair.
J’ai apprécié le personnage Davydenko avant le joueur. Je revois un reportage sur lui après sa victoire à Bercy en 2006 : 3e mondial, et toujours sans sponsor textile. Il n’intéressait personne. Pas charismatique, pas beau gosse, pas passé entre les mains d’un coach ou d’une académie de renom, profil de joueur plutôt tardif… Il doit donc attendre sa victoire à Bercy pour nouer contact avec Airness. Je revois le reportage où les représentants d’Airness l’emmènent en magasin d’usine : à voir ses yeux, il était comme un gosse dans un magasin de jouets. C’était touchant. Derrière le détachement apparent et les punchlines acérées – le ‘J’emmerde Nike’ en bandeau du site date de cette époque – il y avait une sensibilité extrême.
Le joueur Davydenko exprime bien cela. Pour quelqu’un revendiquant son recul sur le tennis et ses enjeux – « le tennis n’est pas tout », « les Chelems, des tournois comme les autres » et compagnie – c’est curieux qu’il ait si peu brillé en Chelem par rapport à son CV en Masters Cup / Masters 1000. Il y a son blocage contre Federer, aussi. Coach évoque la demie de Roland, mais ça marche aussi avec un quart à l’OA l’année précédente, et surtout le 1/4 à Melbourne de 2010. Il vient de gagner 6 tournois en 6 mois, dont Shanghai et le Masters, il a la pancarte, gagne le premier set contre Rodg… et puis la panne, le trou noir, inexplicable. 11 ou 12 jeux perdus de suite. Terminé, fermez le ban. La plus belle séquence en carrière de Davy vient de s’achever brutalement.
Mais bon dieu qu’il a bien joué sur cette période, entre juillet 2009 et janvier 2010. C’est vraiment à ce moment-là que j’ai été conquis, même si je l’avais déjà trouvé jouissif par périodes. Il gagne sur terre (Hambourg, Umag), sur dur indoor (Kuala Lumpur, Masters), dur extérieur (Shanghai, Doha). Tableau de chasse : Federer 2x, Nadal 2x, Soderling 2x, Djokovic, del Potro, Ferrer, Gonzalez 2x, Monfils, Verdasco période Top 10 2x… Je crois que je n’avais jamais vu, ni revu ensuite, un joueur prendre la balle aussi tôt et tout jouer ainsi en demi-volée, côté coup droit comme côté revers. C’était époustouflant, tant de prise de risques et si peu de déchets. Il a sans doute gagné à ce moment-là les surnoms les plus funs de la planète tennis : la Machine lance-balles, PlayStation, IronMan… Et c’est vrai que ces mois-là il y avait quelque chose d’irréel à le voir jouer, ce gringalet qui jouait plus vite, plus fort, plus juste que tous les gros bras du circuit – au sens figuré comme au sens propre. Un vrai perso de jeu vidéo arcade, Sonic jouant au tennis.
Le personnage de jeu vidéo/si humain, c’est l’angle de l’hommage fait par Tignor : http://www.tennis.com/pro-game/2014/10/avatar/53054/#.VEIHT2ccSVQ
Je n’ai pas assez suivi Davydenko à l’époque, mais j’ai pas mal lu que son problème en 5 sets n’était pas qu’un problème mental : l’hypothèse était que son style, sa cadence, sa prise de risque le grillaient point de vue physique et concentration. Je pense que c’est pas idiot, je repense à Fed cherchant à battre Nadal en jouant hyper agressif, qui faisait un set de rêve mais finissait par craquer… Il y a des façons de remporter un point qui sont plus fatigantes mentalement que d’autres, c’est certain. C’est un des avantages des très grands serveurs à mon avis : dans les moments où l’influx mental est draînant, pouvoir compter sur une « pause » en remportant un ou deux points avec un ace.
Mais c’est sûr que Davydenko ne respirait pas le melon ni l’obsession du champion… Son acidité me paraît pas mal réactive aussi : vous ne m’aimez pas, allez vous faire foutre, je ne vais pas faire des ronds de jambes.
A Melbourne 2010, Davy mène 6-2 et 3-1 dans le 2ème set, et se procure une balle de double break, Roger est au bord de la rupture, et… il aligne 13 jeux de suite.
En effet, le score passe à 2-6 6-3 6-0 2-0 pour le Bâlois – qui ne lâchera pas son break d’avance dans le 4ème et finira sur un 6-4. Deux matchs en un, et effectivement le début de la fin pour le Russe, inexplicablement – ou pas ?
Bel hommage, merci à tous les 3.
J’adore ce joueur et je regrette de ne pas l’avoir suivi à ses débuts, puisque je ne suivais pas encore le tennis.
Il fait partie de ces personnages du tennis qui avaient un style unique non seulement sur le terrain mais aussi en conférences de Presse, exercices qui les emmerde profondément en général ce que je peux comprendre.
Blake, Nalbandian, Roddick, Davydenko, Safin, Hewitt, Federer … voilà des joueurs bandants comme on voudrait en voir plus ! Leur palmarès n’a pas toujours été à la hauteur de leur talent ou du moins de nos espérances (complètement illégitimes évidemment) mais ils auront laissé une trace durable dans l’histoire du tennis et son régulièrement cités comme les créateur d’un type de jeu qu’on ne voit pas assez voire qu’on ne verra peut-être jamais plus. Cool de voir qu’il y a quand même quelques exceptions avec des joueurs actuels comme Nishikori et Dimitrov pour l’ersatz de Federer.
Davydenko me bluffait complètement par la constance de son agressivité avec si peu de faute. Quelle prouesse, car c’est bien beau d’attaquer à tout va, le faire pendant 2 ou 3h avec très peu de fautes contre les meilleurs défenseurs de la planète et surtout Rafa, voilà quelque chose d’absolument énorme. Patricia a donc à mon avis raison sur le fait que son « blocage en GC vient probablement tout autant voire plus d’une impossibilité de tenir un tel influx physique et mentale avec cette prise de risque énorme pour tenter un max de winners du fonds du courts en prenant la balle plus tôt que tous les autres, que d’un mental défaillant ou d’un quelconque complexe contre Federer par exemple.
On se souviendra aussi de lui pour les soupçons de paris truqués qui lui tournaient autour ainsi que la fameuse sanction pour manque de combativité, reçue ^^. C’est sûr que quand on a jeu aussi agressif que le sien, il est plutôt facile de le griller du moins dans le cas où sa condition physique est bonne.
C’est ça aussi, Nikolay !
Sur le circuit, son neveu Philipp, joue actuellement. Il est 400ème à 22 ans, rien de bien transcendant pour l’instant, donc. Il est entrainé par son père, Eduard, qui entrainait Nikolay aussi.
Il est évidemment entrainé au sein de la Davydenko academy. J’ai essayé d’avoir des infos sur cette académie, pour savoir si d’autres jeunes russes voire internationaux y sont aussi entrainés mais le site n’est qu’en russe, tant pis !
http://davydenko-tennisakademie.com/%D0%B0%D0%BA%D0%B0%D0%B4%D0%B5%D0%BC%D0%B8%D1%8F/
Nikolay, tu me manqueras.
« Blake, Nalbandian, Roddick, Davydenko, Safin, Hewitt, Federer … voilà des joueurs bandants comme on voudrait en voir plus ! »
Un intrus s’est glissé dans ta liste.
C’est Blake l’intrus, il n’a aucun grand titre a son palmares!
King Struff n’aura pas tenu le coup contre Murray à Vienne … dommage !
Doudou Fed en fait quand même des tonnes avec ses photos avec la sat mise au maximum sur le rouge… subliminalement : même si je me vautre à Bâle (au cas où j’y vais), c’est par sacrifice à la Cause.
L’amusant et que nos frenchies ne peuvent répondre sur ce mode, étant donné que tout le monde feint d’être trop mal pour jouer en compèt – et notamment Bercy est en question au moins pour Tsonga et Monfils. Alors qu’ils mangent tous des seaux de TB au petit déj depuis leur dernière participation. Bon, au minimum qu’ils s’entraînent comme des forçats (car ils vont faire 15 jours sur TB avec le staff, donc pas nécessaire de s’y mettre tout de suite).
C’est la guerre des nerfs ! On dirait des 15/1 « ouais mais j’ai pas la bonne raquette, et puis c’est pas mon cordage habituel… ». On savait Fed très doué pour le mind game, il confirme.
Le Matin annonce le forfait de Biquette pour Bercy : http://www.lematin.ch/sports/tennis/Roger-Federer-a-deja-la-tete-a-la-finale-de-Lille/story/29246479?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter
Ce qui est amusant c’est que l’enchaînement, Ferrer l’avait réalisé avec brio en 2012 : il joue et gagne Valence + Bercy, fait 3 matchs aux masters et remporte ses deux matchs de finale de Coupe Davis chez les Tchèques. Il avait joué 71 matchs avant ce run….
La pression mise sur les Frenchies, je la vois bien entrée dans le crâne de Stan!
Tomic/Dimitrov cet aprèm… déjà vintage …
Bel hommage rendu à N. Davydenko, un joueur inclassable par sa singularité !
Davy n’était adulé ni par la foule ni par les médias et il leur rendait bien, du moins il aimait à le faire comprendre. Pour moi ce joueur, stakhanoviste des courts, parcourant des miles et des miles dans le but affiché était d’engendrer un max de dollars en évitant autant qu’il le pouvait les meilleurs pour se donner une chance de gagner des tournois et qui l’assumait à 100% aura marqué le tennis de sa patte et était bien plus que cela.
Avec Nalby et Lubjicic il reste une déception en GC, il a toujours donné l’impression de ne pas croire en ses chances et de penser ne pas être à la hauteur de l’évènement ce qui est dommage tant il n’y a effectivement pas brillé. S’il avait pu en accroché un, il aurait pu savourer l’immense joie procuré par rapport à un tournoi de moindre importance.
Evidemment à son plus haut niveau et surtout entre 2008 et 2010 il s’est payé une brochette de tops joueurs à faire pâlir n’importe quel joueur, ce qui prouve bien qu’il avait les moyens de se faire un palmarès plus prestigieux qu’il ne l’est. Je ne vais pas rappeler les matches déjà cités dans l’article et dans les commentaires mais ce qu’il a produit en terme de niveau de jeu nous aura tous marqué puisqu’on a les mêmes matches en tête.
Malheureusement en suivant ses résultats depuis surtout deux ans, je m’attendais à ce qu’il raccroche sa raquette à un moment ou un autre mais je croyais encore en lui. Il va pouvoir profiter des fruits de son « labeur » maintenant…
ahaha j’aime le montage LOL
Ambiance de franche camaraderie
Bouchard fait 10 ans de plus que son âge, la faute à sa voisine ? haha, elle a beau dire l’admirer, elles ne passeront sans doute pas leurs vacances ensemble.
Hommage amplement mérité pour cette figure du tennis des années 2000.
Revu un ou deux Davy-Nalby, ces deux joueurs manquent déjà (je me serais bien étendu sur Nalby mais ce n’est pas le lieu)
Sinon, j’ai loupé la cérémonie d’adieu à Davy à Moscou : elle ne figurait pas sur le programme de Moscou ou alors j’ai mal lu, et elle n’est même pas sur YT !
Tout ce que j’ai trouvé est cette petite interview de Nikolay : https://www.youtube.com/watch?v=OKQpnH3RJt0 ou il dit que son meilleur souvenir est (pas étonnant) la Masters cup de 2009, notamment sa victoire sur Roger ! – match exceptionnel au demeurant, même si en 2 sets gagnants… Fed passe à 21 points du match, à 30-30 et 5-4 dans le 3ème, mais perd les 3 jeux suivants et le match.
L’ATP a aussi fait un petit hommage, mais ça ne va pas loin…
* Fed passe à 2 points du match, pas à 21
Bein sport a passé le début de la cérémonie d’adieu de Davy mais à vite zappé sur le match de Mannarino. Dommage. La retransmission est à l’image de l’intérêt qu’il a suscité auprès des médias depuis le début.
entre Davy et Mannarino mon coeur balance, je les comprends
Sympa le parcours théorique de Roger à Bâle : Gilles Muller, Janowicz, Pospisil ou Dimitrov, Wawrinka, Nadal.
Mine de rien, les finales du jours auront leur poids dans la qualif au Masters. Intéressant, cette année. Cilic officiellement qualifié, Nishi pas encore mais il faudrait quand même que trois mecs lui passent devant. C’est très serré ensuite entre Ferrer, Murray, Raonic et Dimitrov.
Et j’oubliais Berdych dans l’histoire qui, s’il gagne aujourd’hui, aura plusieurs orteils à Londres déjà.
A la Race, Tsonga ne peut mathématiquement plus être dans les 8. Gulbis a une mini chance s’il gagne les 1500 points encore en jeu. Autrement dit, c’est foutu pour lui aussi. Les autres sont tous officiellement out.
Ils sont donc techniquement 6 pour 3 places en jeu. Avantage Nishi quand même assez largement. Et Berdych sera tout prêt de la qualif s’il bat Dimitrov aujourd’hui. Dans le cas contraire, on aura un resserrement pas piqué des vers. Murray et Ferrer ne sont séparés que par 10 points. La finale d’aujourd’hui sera peut-être bien décisive.
Et évidemment, si Nadal est forfait, ce sera l’occasion pour un gars supplémentaire d’aller chercher sa qualif. Je vois bien Ferrer dans le rôle. Ca a toujours été le suppléant de Nadal après tout.
Les finales d’aujourd’hui sont importantes, mais avec deux tournois à suivre bien achalandés en points, pas décisives. Il suffit d’une contre-perf à Bercy, associée à une perf d’un concurrent, pour renverser la tendance. Si Ferrer bat Murray, il lui passe devant pour 100 points, récupérés avec intérêts si l’inverse se produit en demi à Valence. En cas de rencontre en demi à Valence et victoire de Ferrer, c’est 220 points à récupérer à Bercy pour Murray. Même cela serait rattrapable pour Murray avec une demi à Bercy pour peu que Ferrer loupe les quarts.
Même si Fed, Djoko et Nadal zappaient Bercy, ça pourrait rester bien saignant.
Ca m’éclaterait que Gilou batte encore Berdych en demi à Valence…Pour Bâle, c’est Goffin ou Domi (les affrontements entre les deux cette année ça commence à bien faire !) qui pourrait faire la nique à Raonic en quarts.
Cash a fait un mini portrait de Thiem pour CNN : http://edition.cnn.com/video/data/2.0/video/sports/2014/10/16/spc-open-court-f-dominic-thiem.cnn.html
Djokovic, Nadal et Federer, le trio de tête absent à Bercy, cela ferait beaucoup quand même. Les deux premiers pour une raison « médicale » de la plus haute importance, ainsi soit-il. Ne pensez-vous pas que, dans ce cas de figure, l’ami Guitou mettrait la pression sur Rogeai, empêché en aucune manière, afin de sauver l’affiche?
Faut que Rogeai vienne à Bercy il a une occase unique de finir number ouane. Il est assez fluide pour bien enchaîner sur la Davis après. Il veut être un héros sacrifié ou quoi en renonçant à la numéro ouno ?