Juan Carlos abdique. Après Roddick, Clijsters, Gonzalez, Ljubicic ou Clément, le tennis des années 2000 perd une autre de ses figures marquantes. Juan Carlos Ferrero, c’est un titre majeur – Roland-Garros en 2003 – deux autres finales en Grand chelem, ainsi qu’une au Masters. Vainqueur de quatre Masters 1000, l’Espagnol a également pris part à trois campagnes de Coupe Davis victorieuses (2000, 2004, 2009)… et même quatre si l’Espagne l’emporte en République Tchèque dans quelques semaines, campagne débutée en février par des victoires de Ferrero et Almagro au Kazakhstan. En cette semaine où le monde du tennis lui rend hommage à Valence, le tournoi qu’il a monté associé à David Ferrer, tentative de classement – forcément subjective – des huit matchs les plus marquants de l’ancien N°1 mondial.
1- 2003, bat Andre Agassi en demi-finales de l’US Open (6/4 6/3 3/6 6/4). Sans doute l’apogée de la carrière de Juan Carlos Ferrero. L’Espagnol est alors N°2 mondial, Agassi N°1. Le leadership se joue là, en face-à-face, à la bagarre. S’il l’emporte, « Mosquito » détrône l’Américain et s’empare des commandes du tennis mondial. A 23 ans, Ferrero vient de remporter Roland-Garros, ainsi que Monte-Carlo pour faire bonne mesure et marquer son territoire rouge, mais démontre aussi une progression nette sur dur : en attendant de remporter le Master 1000 de Madrid en indoor en fin de saison, il a d’ores et déjà atteint les quarts en Australie en ce début 2003 et, à New York, a disposé du toujours coriace Todd Martin en huitièmes, puis du patron du circuit les saisons précédentes, Lleyton Hewitt, en quarts. La suite contre Agassi, c’est un match somptueux, tout en prises de balles précoces et points gagnants à un rythme effréné, où chacun cherche de prendre l’autre de vitesse. Cela joue très, très vite et, à ce petit jeu, Ferrero avait bel et bien atteint le niveau des meilleurs spécialistes de dur. En fin de saison, il sera le premier joueur depuis Lendl à chiffrer 30 victoires et plus à la fois sur terre et sur dur dans une même saison. Et lui aussi savait faire des tweeners gagnants.
2- 2000, perd contre Gustavo Kuerten en demi-finales de Roland-Garros (7/5 4/6 2/6 6/4 6/3). Coup d’essai, coup de maître. Quelques semaines plus tôt, pour sa première sélection en Coupe Davis, le jeune Ferrero a laminé Evgueni Kafelnikov sur terre battue, trois fois 6/2. Le gamin est attendu avec curiosité à Roland-Garros… et l’on ne sera pas déçu. Pour première apparition à Paris, l’Espagnol atteint les demi-finales du tournoi. On n’avait plus vu un novice parisien se hisser dans le dernier carré depuis Mats Wilander, en 1982. Juan Carlos Ferrero, c’est d’abord un coup droit sec, précis, fulgurant. Imprévisible aussi, tant on imagine mal frappe aussi décisive chez cet ado tout frêle. Il possède aussi une énorme couverture du terrain et un grand sens de l’anticipation, à défaut d’un revers encore perfectible. Ces armes vont lui permettre de faire douter le patron du jeu sur terre battue du tournant du siècle, Gustavo Kuerten. L’Espagnol mènera même deux sets à un, break en début de quatrième, avant de lâcher physiquement et de s’incliner en cinq manches et 3h45 de jeu. Reste l’acte de naissance d’un jeune joueur que tout le monde voit déjà succéder un jour au roi Guga. Et accessoirement l’un des plus beaux matchs disputés à Roland-Garros dans les années 2000. Voire le plus beau.
3- 2000, bat Lleyton Hewitt en match décisif de la finale de Coupe Davis (6/2 7/6 4/6 6/4). « Nous venons d’assister à la naissance d’une étoile, » Alex Corretja. « Par tempérament, c’est un grand joueur, » Manuel Orantès. « Je ne l’avais jusque-là vu qu’à la télé, mais en bord de court c’est différent. Il m’a terriblement impressionné, » Sergi Bruguera. « C’est l’authentique leader du tennis espagnol, » Carlos Moya. « Il représente l’avenir du tennis », John Newcombe. Ce week-end là, en finale de Coupe Davis, Juan Carlos Ferrero a frappé les esprits en venant tour à tour à bout de Patrick Rafter et de Lleyton Hewitt sur la terre battue indoor du Palau San Jordi de Barcelone, offrant du même coup à l’Espagne son premier Saladier d’argent. Contre Hewitt, c’est une véritable bagarre de chiffonniers qui oppose les deux jeunes loups, déjà l’un comme l’autre leaders dans des équipes débordant pourtant de glorieux champions. Malgré son déficit de puissance, l’Australien s’accroche, défend, rend coup pour coup à l’Espagnol, mais la percussion de Ferrero en coup droit et sa maturité tactique sur terre font la différence. Il ne tremble pas pour conclure dans une enceinte en ébullition.
4- 2003, bat Fernando Gonzalez en quarts de finale de Roland-Garros (6/1 3/6 6/1 5/7 6/4). Rien que pour l’irrespirable finish de cette partie mémorable. Cette année-là, Ferrero est plus que jamais favori Porte d’Auteuil, après n’avoir laissé que des miettes à ses rivaux sur terre (titres à Monte-Carlo et Valence, abandon en demies de Rome contre Federer). Son parcours parisien est une promenade, ponctuée d’une exécution du récent vainqueur romain Felix Mantilla en huitièmes (6/2 6/1 6/1 en 1h30). Mais Fernando Gonzalez, c’est autre chose. Le Chilien est en pleine ascension sur le circuit, et tout le monde se demande jusqu’où il peut aller avec son terrifiant coup droit. Ferrero a peut-être plus de raisons encore que les autres d’être inquiet, tant « Gonzo » lui rappelle avant tout quelques défaites chez les jeunes, dont la finale du Roland-Garros junior en 1998. Le match est une furieuse bagarre en cinq sets, montant peu à peu en température, tiède dans les trois premiers sets, chaud au quatrième, et carrément bouillant au cinquième. Gonzalez frappe des coups jamais vus sur le Central (cf ce fameux coup droit depuis l’entrée des joueurs à 1’33 sur la vidéo), Ferrero résiste à la tornade comme il peut, breake le Chilien… et n’arrive pas à conclure sur sa mise en jeu. Gonzalez sauve ainsi cinq premières balles de match par autant de coups gagnants. Ce n’est qu’à la sixième qu’un Ferrero au bord de la crise de nerfs explose de joie… et de rage. Il ne perdra plus le moindre set dans ce tournoi.
5- 2001, bat Gustavo Kuerten en finale du Master 1000 de Rome (3/6 6/1 2/6 6/4 6/2). En l’espace de deux ans, Kuerten et Ferrero se livreront à trois faces-à-faces marquants. Les deux disputés à Roland-Garros voient le Brésilien l’emporter, le premier en cinq sets splendides (voir ci-dessus), le deuxième à l’issue d’un one-man-show somptueux du Brésilien. A Rome en revanche, c’est l’Espagnol qui a le dernier mot, remportant au bout des cinq sets son premier titre en Master 1000. C’est pourtant Kuerten qui prend le meilleur départ, remportant le premier, puis le troisième set. Le quatrième set est serré, les amorties du Brésilien de mieux en mieux contrées par l’Espagnol, tandis que son revers tient maintenant la réplique de celui du Brésilien dans les diagonales. Quand Ferrero fait le break au 7e jeu, la finale a tourné, le N°7 mondial déroule jusqu’à la balle de match au 5e, convertie d’un 8e ace dans cette partie. Comme un symbole aussi des progrès que l’Espagnol est en train de fournir au service, et qui vont assez vite également payer sur dur (demi-finale récente sur la moquette ultra-rapide de Bercy, titre à Dubaï, et bientôt demi-finale pour son premier Masters).
6- 2005, perd contre Marat Safin au troisième tour de Roland-Garros (7/6 7/5 1/6 7/6). Attention, bijou méconnu ! « Un vrai classique », dira même Safin. Ce troisième tour entre le vainqueur 2003 du tournoi et le récent lauréat de l’Open d’Australie, c’est le rendez-vous des vieux potes. Amis depuis que Safin est venu faire ses classes en Espagne, l’Espagnol et le Russe livrent une partie d’un niveau exceptionnel, sans doute la meilleure qu’ils aient disputé en 12 affrontements (6 victoires partout au total). Ferrero, longtemps blessé et qui a raté une grande partie de la saison précédente, n’est déjà plus aussi tranchant que durant ses années fastes, mais son sens du jeu, sa quête des angles et ses amorties lui permettent de contrer efficacement la puissance du Russe. Safin ne s’en sort qu’au bout de quatre heures de jeu. Devant le niveau déployé, les médias se posent sérieusement la question de savoir s’il peut reproduire le même show qu’en Australie. Fidèle à lui-même, Safin, il est vrai émoussé et déjà en délicatesse avec son genou, prendra le contrepied en s’inclinant au tour suivant face à Tommy Robredo…
7- 2002, perd contre Lleyton Hewitt en finale du Masters (7/5 7/5 2/6 2/6 6/4). Et d’un ultime lob gagnant Lleyton Hewitt conserve son titre du Masters. On a pourtant cru que Juan Carlos Ferrero allait finir par user le morbac australien. Car si le N°1 mondial avait réussi à chaparder les deux premiers sets sans pour autant dominer clairement, les deux manches suivantes sont à sens unique, Ferrero seul sur le terrain à distribuer et faire courir son adversaire. Mais Hewitt s’accroche, breake en premier dans la cinquième manche, et parvient à tenir jusqu’au bout son avantage. Au bout de 4 heures de jeu, il prive l’Espagnol d’un premier grand titre individuel sur le circuit.
8-2011, bat Gaël Monfils au deuxième tour de l’US Open (7/6 5/7 6/7 6/4 6/4). Le baroud d’honneur. Jean-Charles n’est pas le plus fort ce jour-là. Mais tout comme Jerry finit toujours par embrouiller Tom, l’Espagnol sait utiliser à son profit l’absence de plan de jeu net du N°7 mondial. Monfils frappe fort ? Ferrero casse le jeu à coup de balles molles et variations d’effets. Monfils défend ? Ferrero se rappelle que Wimbledon est le Grand Chelem qui lui a le plus réussi ces dernières années et agresse à bon escient. Monfils attaque ? Ferrero reste un contreur de grande classe. Monfils est spectaculaire ? Ferrero est imperturbable (voir vidéo). Et comme il est très patient, qu’il sait encore courir et sortir des gros points au bon moment, l’ancien vainqueur de Roland-Garros l’emporte au bout de 4h de jeu, et ce alors que son cadet menait deux sets à un. « J’ai été surpris du niveau de jeu qu’il est encore capable d’avoir, lâchera Gaël en conférence de presse. C’était une grosse bagarre. J’ai pris mon pied dans ce match. » Les fans de Ferrero aussi.
Bonus : 2009, perd contre Philipp Kohlschreiber au deuxième tour de Roland-Garros (6/4 2/6 6/4 6/7 6/3). Parce que celui-là, je l’ai vécu « en vrai », sur le Court 17 de Roland-Garros, coincé à côté de membres de la famille de l’Allemand. Une ambiance extraordinaire, festive et passionnée, tout au bout du complexe parisien, pour un match à rebondissements, culminant dans le 4e set. Ferrero enchaîne alors quatre jeux consécutifs pour pousser l’Allemand – qui sortira Novak Djokovic au tour suivant – à un tiebreak. La nuit commence alors à tomber sur un stade Roland-Garros où ce court reste le dernier encore illuminé. La masse du Suzanne-Lenglen voisin a disparu dans l’obscurité quand un Ferrero de gala enlève magistralement le jeu décisif. Voilà le match interrompu. Le lendemain, Ferrero perdra la loterie du set unique. Pas grave, l’essentiel s’était passé la veille au soir.
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Magnifique article qui rend hommage à ce super joueur.
Ferrero c’est toute mon adolescence et on peut regretter toutes les blessures qui l’ont privé d’une énorme carrière.
Quel match contre Agassi !
Cependant il le paye le lendemain en finale contre Roddick
Mouais… Roddick avait dû jouer 5 sets contre Nalbandian donc je doute que le critère physique ait beaucoup joué dans sa défaite.
Contrairement à Guillaume je n’ai jamais été particulièrement intéressé ni attiré par le jeu de Ferrero. Je préférais Kuerten que je trouvais bien plus créatif et flamboyant. Mais je reconnais que l’hommage est bien troussé et les matches « clé » très bien choisis.
ce fameux match contre guga à RG je l’avais vu, les 2 premiers sets place des mousquetaires, les 3 derniers ds les gradins, une fois qu’une bonne âme a bien voulu me refiler son entrée… un match incroyable !!
ferrero j’en ai été très fan, et puis quand il a enfin gagné son RG, j’avais assisté à la finale crève-cœur l’année d’avant, j’ai eu l’impression que c’était un peu la fin du parcours… alors qu’il était encore super jeune !
ap 2003, rien ne serait plus comme avant, tous ses objectifs avaient été atteints : GC à RG, N1 mondial, coupe Davis…
c’est la différence entre les grands champions et les champions de légende.
le dernier match que j’ai vu de ferrero, un truc tout pourri où il joue un match assez mauvais contre pere riba en 2010
bref, comme guillaume je garde un bon souvenir de ce match sur le court 17, ou acculé par un kohly en feu côté revers ce jour là, il revient du diable vauvert pour remporter ce fameux 4è set ! mais ce match c’est aussi la poignée d’irréductibles fans de l’espagnol déjà en place sur le court depuis le match wtaesque précédent et qui lui réservent une super ovation à son arrivée sur le court, la dernière photo avec le sourire en coin, c’est ça ! il est content d’avoir son public
Merci Guillaume ! J’adore el mosquito aussi. En effet, il nous a offert de très belle joute et tu as réussi l’exploit de nommer Monfils (et accessoirement Kohly) à côté d’Agassi, Kuerten, Gonzales, Hewitt, Safin et ça c’est pas rien… ils ont finalement un point commun ! Nan, blagues à part, j’apprécie aussi beaucoup chez ce joueur cette discrétion et modestie qui a l’air de le caractériser alors même, comme tu l’as signalé, qu’il a été très fort, très vite.
Quelle génération qui s’en va, c’est quand même triste : Roddick, Ferrero, Gonzales, Safin, … bon Clément et Llubicic aussi dans un sens mais j’ai du mal à les citer accolés, question de palmarès. Nalby tardera pas, trop de blessures successives. Le roquet australien va pas rester indéfiniment non plus j’imagine, il ne devrait pas trop tarder (quoi que, il pourrait nous faire une Santoro celui-là). Davydenko fait plus rien. Il reste plus grand monde, finalement de cette génération qui ont marqué les années 2000, à part Roger qui est encore numéro un mondial à 31 ans.. c’est là qu’on se rend compte que c’est vraiment incroyable ce qu’il réalise.
Pas beaucoup à ajouter au commentaire de Kaelin.
J’adore Ferrero. En même temps à part quelques perfs en Grand chelem, et à Wimbledon svp, on ne le voyait plus trop… Si, des bons résultats en AmSud il y a deux ans, un truc comme ça.
Je l’aimais beaucoup car il faisait un peu « guy next door ». Il a la tête d’un mec qu’on peut croiser en club. Il avait l’air très humble, très honnête, touchant dans sa mauvaise gestion de l’arrivée de la tempête Nadal aussi… Et ce coup droit ! Le genre de coup qui ne met pas KO tout de suite mais qui finit par assommer ! J’ai toujours aimé les joueurs qui frappaient vite, en cadence, et Ferrero avait su s’adapter à cela. Vraiment une tête de mec sympa, un peu torturé, un peu revanchard aussi. D’ailleurs on ne s’y trompe pas et il a beaucoup de fan indéfectibles, notamment dans ma tranche d’âge. C’est ce petit truc en plus qui donne naissance à des grands matchs, par exemple à palmarès égal (encore que ça se discute), Roddick a pris part à moins de grandes empoignades. Encore que…ça se discute !
Viva el mosquito !
En fait, on se rend compte que Ferrero a surtout concouru avec les champions de la décennie précédente. Ses grands matchs, ce sont Kuerten, Agassi, Kafelnikov… ou alors ses contemporains qui ont en commun avec lui de s’être essoufflés assez vite – Hewitt, Safin, Gaudio.
Finalement, il a peu croisé Federer, peu croisé Roddick, peu croisé Djokovic, un peu plus Nadal en revanche contre qui il avait toujours une motivation au top.
De grosses surprises aux tournois de Bâle et Valence :
La malédiction vaudou continue pour Tipsa contre Simon. Tipsa après avoir mené largement, s’est retrouvé mené 5-4 par Simon pour finalement abandonner. Il s’est fait tipsphasmé(il est 1h12 hein) une fois de plus pour la 3ème fois cette année (et 6ème fois sur 8 globalement)… ça parait peu mais ça fait tout de même 3 fois plus de top ten au palmarès que Tsonga cette saison (lol).
Rochus qui perd 7-5 7-5 contre Ferrer. Le score est pas dégueu, le vieux nain s’accroche en parlant des mecs qui sortent du lot des années 2000. Je viens d’avoir qu’il menait 3-2 au head to head contre Djokovic tiens (bon ça remonte à 2005 mais tout de même c’est drôle)..
Querrey bat Lopez. La bête et la belle : la bête a gagné. Belle fin de saison du bovin (même si elle peut être que correcte quand on voit le désert des derniers mois précédents).
Almagro qui bat Ferrero, pas grand chose à redire.
Malisse qui bat Tsonga 3-1 : la blague. M’enfin l’interview de Tsonga laissait présager le truc, comme le faisait remarquer Antoine. Malisse m’est de plus en plus antipathique sinon. Ca a l’air d’être une sacrée tête de con quand même.
Dolgopolov qui a arrêté de nous faire une Rezai et qui a gagné un 1er tour (bon c’est contre un italien (Volandri) mais ça compte quand même!)
Melzer passe parmi les trentenaires, contre la bête noire de la bête noire de Tipsareric, j’ai nommé le terrible Carlos Berlocq.
Bâle :
Belle perf de Chiudinelli chez lui qui bat Garcia-Lopez en 3 sets. Patricia nous rappelait qu’il était pas ptet pas si mauvais, notamment sur ses terres, le 3ème suisse! (bon je pense toujours que c’est une quiche mais c’est une opinion perso).
Youzhny qui écrase Tomic 6-0 6-2. Bon va ptet falloir se réveiller un peu là Bernie! Prend pour exemple tonton Lleyton bon dieu! ralala c’est pas le même fighting spirit. En tout cas les trentenaires sont encore une fois à l’honneur et c’est pas fini :
En effet, Davydenko qui bat Wawrinka en 2 tie- break ! décidément ! Lui aussi se refait une mini santé en cette fin de saison dirait-on. Wawrinka devait pas non plus être trop fatigué et il etait chez lui donc bon. Faudrait voir le match pr se fr une idée mais résultat surprenant ..
Ebden rend honneur à la nouvelle génération australienne en battant le (décidément) encore trentenaire Hanescu. Il en reste finalement des vieux schnocks. Mais celui là a pas marqué grand chose si ce n’est le tennis roumain de ces dernières années (youhou!). Ah si il a battu Gilles Simon à Roland Garros pardon.
Baker confirme qu’il a du être vraiment très bon à une époque puisqu’il se permet d’éliminer l’encore trentenaire Stepanek en 3 sets. Stepanek est pourtant très en forme. Peut être de la fatigue physique après son très beau tournoi de Shanghai + l’âge je sais pas … Belle perf de Baker en tout cas, à suivre encore ce joueur décidément.
Et sinon Dimitrov bat Troicki. Au moins je suis sûr de faire plaisir à tout le monde en finissant sur cette bonne nouvelle !
Des tournois plutôt intéressants en tout cas ! Malgré les hécatombes toujours prévues à cette époque. Ca permet à des joueurs intéressants qu’on voit moins de prendre leur chance aussi.
Hé bé ça c’est du résumé, merci !
Une faute grave néanmoins dans ton texte Kaelin, c’est quand tu écris que Victor Hanescu n’a rien marqué du tout. Allons allons, il était quand même le sujet du tout premier article de 15-lovetennis, il ne faudrait pas qu’on l’oublie par ici. Pour ta peine, tu me copieras 100 fois la phrase suivante: « Are you Victor Hanescu? »
Quant à Stepanek il a dû passer par les qualifs à Bâle (surprenant pour quelqu’un qui vient de faire QF en MS1000, mais bon j’imagine que le tableau de Bâle avait été décidé avant le début du tournoi de Shanghaï), qualifs où il a battu Stakhovski et Llodra. Preuve que Stepanek cherche actuellement à enchaîner les matches dans l’optique de la finale de la Coupe Davis.
Le lien vers l’hommage de l’ATP à l’occasion de la retraite de JC Ferrero
Quant à Davydenko, depuis quelques temps, on a l’impression qu’il ne joue bien qu’en indoor… Quelqu’un a une explication?
Bâle n’est pas très relevé cette année. Pas de Djokovic, pas de Berdych… C’est tout juste si on déniche un petit Del Po ! Ce serait d’ailleurs assez rock n roll que l’albatros de la pampa batte Roger chez lui en finale ! Ça le relancerait un peu, le grand dadais, parce que gagner des 250 c’est pas mal mais il faudrait recommencer à bouffer du top 4… Djoko aux JO n’a pas suffit à lui faire prendre son envol, peut-être que Roger pourra satisfaire son appétit ?
Il ne fait rien voir dans l’abandon de Tsonga, il est lessivé, voilà tout. Il avait prévenu tout en disant qu’il honorerait son engagement. Bon, 4 jeux c’est un petit engagement mais bon… L’année dernière il s’était fait batte par Querrey donc ce forfait ne présage pas de grand chose…
J’imagine qu’Antoine a misé quelques piécettes sur Malisse. Alors, combien ça a rapporté l’abandon de Tsonga?
que dalle. en cas d’abandon le pari est annulé. les sites de paris sont des escrocs !
ben ça fait mal au coeur de voir si peu de fans de ferrero, ou du moins de gens qui aiment le jeu classique de la terre battue que déployait l’espagnol… même si Juanqui était parvenu a très bien jouer sur toutes les surfaces, y compris le gazon !
Effectivement, le fans ne sont pas légion. Pas par ici en tout cas.
Mon ressenti n’a aucune importance mais je dois dire qu’il me laissait froid. Son titre à Roland ne m’a laissé aucun souvenir en lui-même, bien que j’aie vu la finale.
J’ai regardé à nouveau les highlights contre Agassi qui avaient circulé il y a quelques temps sur le site. Quel niveau de jeu! Ces images laissent penser qu’on avait affaire à un grand talent des surfaces rapides, dans le style d’Agassi justement. Dommage pour lui qu’il n’ait pas concrétisé. Il manque aussi un Roland Garros à son palmarès, celui de 2002 sans doute.
Quant à sa saison 2003, j’ai été regardé le détail, et je n’ai pas trouvé les 30 victoires sur dur, j’en compte 25 + 1 sur moquette. Mais la stat reste intéressante. Par contre ce qui fait tâche, c’est sa fin d’année: au Masters et en finale de Coupe Davis: 0 victoires, 5 défaites.
En tout cas il était encore à un bon niveau il n’y a pas si longtemps. En 2010, je me rappelle certains bons matches et résultats de sa part sur terre. Je suis sûr qu’il aurait pu revenir une fois de plus dans le top 20-30.
Je viens d’aller vérifier à mon tour, et… le site de l’ATP a complètement rayé de la carte le Master 1000 de Madrid indoor cette année-là ! Disparu du palmarès de l’Espagnol, disparu des résultats des joueurs qui y ont pris part (la demi-finale vs Federer, qui avait été un match pour la première place mondiale, envolée également)… C’a d’ailleurs fait râler les journalistes de l’autre côté des Pyrénées, quand ils ont découvert le truc hier au moment de faire leurs articles. Mais si on rend bien à César ce qui appartient à César, cela nous donne 31 victoires sur dur cette année-là, indoor et outdoor.
Colin avait déjà fait remarquer que ça s’est produit pour Stich ou un autre champion des 90′s, qui s’est fait sucrer un M1000 de sa fiche.
Fin de saison 2003 ratée, oui. Il était cuit. Et pas fumé par des branques, non plus. Hewitt et Philippoussis sur gazon, c’avait tout du chausse-trappe pour un joueur épuisé.
Le site de l’ATP est une référence de plus en plus bancale, si je comprends bien!
Il me semble que pour Stich, c’était une dévaluation d’un tournoi allemand, Essen ou Stuttgart: Super 9 selon les organisateurs, simple tournoi ATP selon la police.
Là ce serait carrément un tournoi qui a disparu des bases de données. Sympa!
Oui, il s’agissait de l’Eurocard Open de Stuttgart, qui, entre 1993 et 1995, faisait partie des 10 tournois « Championship Series ». Il se jouait en février et il était d’ailleurs le plus doté des 10.
Ensuite (1996) le nombre de tournois est passé à 9, sous le nom « Mercedes Super 9 ».
Bien des années plus tard (milieu des années 2000 environ, mais ça s’est fait sans publicité aucune, de façon tout à fait occulte) l’ATP a décidé que ça faisait plus joli de faire comme si le nombre de tournois Masters Series avait toujours été de 9 depuis leur mise en place en 1990. Du coup l’ATP a purement et simplement « déclassé » a posteriori les 3 éditions de Stuttgart « surnuméraires », par conséquent les vainqueurs de ces trois éditions (Stich, Edberg et Krajicek) se sont vus sucrés d’une unité dans leur cumul de victoires en Masters Series.
Le pire, c’est que Wikipedia a avalisé cette réécriture de l’histoire.
Le pire du pire, c’est qu’un auteur de Wikipedia essaie de nous faire croire qu’il y a TOUJOURS eu, depuis le début de l’ère Open ou presque (1970), 9 tournois « majeurs » juste en dessous des GC et du Masters. Cet imposteur leur a donné le nom de Grand Prix Championship Series, en fait il a ni plus ni moins « choisi » à sa sauce les 9 tournois qui lui semblaient les plus importants, chaque année entre 1970 et 1989.
Je ne me définirais pas comme fan de Ferrero vu que l’apogée de sa carrière correspond à l’époque où j’avais complètement cessé de suivre le tennis, RG inclus mais de ce que j’ai vu de lui, je pense que je l’aurais apprécié. En effet, même si je l’ai vu évoluer après sa grande époque et par intermittence, j’ai apprécié et le jeu et l’homme. Beaucoup de classe et de fair play visiblement.
En tous les cas bel article et bel hommage même si je n’ai vu des matches évoqués que celui contre Monfils et celui contre Kohlschreiber.
Je ne sais pas si c’est le manque d’intérêt qui provoque l’absence de commentaires. En ce qui me concerne c’est plutôt le manque de temps.
Quelques images de son discours d’adieu http://www.servicegagnant.net/2012/10/23/en-images-le-discours-dadieu-du-roi-ferrero/
Pas beaucoup de temps pour participer aux discussions en ce moment mais je vous lis toujours avec autant d’attention et ne perds pas une miette de chacun de vos posts ou articles.
Très sympa cet article Guillaume ! Un joueur dont j’ai toujours apprécié le jeu typé terrien sans pour autant être « croco ». Une prise de balle précoce et un coup droit qui faisait mouche. Le match contre Dédé à l’USO est de ce point de vue un petit bijou !
N’ayant pas vu l’opposition entre Juan Carlos et mon chouchou Marat à l’époque, je ne manquerais pas de regarder la vidéo postée.
Si je peux me permettre une petite remarque sur la forme, je trouve (mais c’est subjectif) que l’article aurait gagné en clarté si tu vais décidé de présenter les matchs par ordre chronologique. Car cela aurait permis de mieux appréhender certaines étapes clés de sa carrière pour des personnes comme moi qui ne connaissent pas ses faits d’armes sur le bout des doigts.
Sinon, petit aparté : Guillaume, le Masters de Londres va être cucurbitacément palpitant cette année si tu vois ce que je veux dire
J’aurais effectivement pu partir sur du chronologique, j’ai même longuement hésité à le faire. Mais j’aimais bien l’idée d’attaquer directement sur les tous meilleurs moments de sa carrière, justement pour capter l’attention des posteurs peu concernés.
J’entends très bien l’appel de Londres ; CONCOMBRE !!!!!
au cas ou vous auriez raté ça, ça vaut son pesant de Goatmachin !
Fabrice Santoro, sors de ce corps !!!
Moi aussi j’étais une fan de Ferrero, effectivement « plus » qu’un joueur de terre battue dans sa période pré varicelle, un jeu très agressif, varié dans les angles, adaptable tactiquement en fonction de l’adversaire et de la surface. Côté charisme, j’aimais bien son côté espagnol atypique, plutôt introverti et son allure d’adolescent (je me souviens d’un journaliste qui l’appelait l’archange). Beaucoup de talent, beaucoup de points forts (frappe, déplacement, tactique), difficile de comprendre comment sa dynamique a pu être cassée par la maladie – plus même que sa dynamique, son identité de jeu qui a énormément perdu en flamboyance. Peut être l’ascension de Rafa en a t elle rajouté une couche (en tous cas, ça fait partie des choses qui m’avaient prévenue à l’époque contre ce dernier, comment il a effacé des tablettes une figure si prometteuse du tennis espagnol)… Que j’aurais aimé voir son coup droit de la belle époque contre Nadal ! Tout comme l’effacement précoce de Kuerten ET Coria, on aurait pu avoir à RG une lutte aussi dense que le combat Mac/Edberg/Connors à Wim si les spécialistes inspirés de l’ocre n’avaient pas rendu les armes prématurément, laissant l’affaire à un généraliste moins bien armé peut être sur terre.
J’ai lu sur un forum, datant de 2006, ce propos sur Juanqui :
« Je suis bien content de lire cela, car il me manque à moi aussi.
Selon moi Ferrero était celui qui rivaliserait avec Federer comme le faisait Agassi contre Sampras.
En 2003 je pensais que ces 2 là dominaerait le tennis à eux deux dans les année à venir. Il pouvait faire des matchs complètement incroyables avec une régularité en fond de court, une précision, une bonne longueur. En coup droit c’était un monstre, il était précis et puissant, en revers c’était presqu’aussi bon, avec des revers long de ligne et court croisés tous trés bien contrôlés.
Vraiment dommage qu’il ne soit plus le même joueur. Aujourd’hui il retourne bcp moins bien, il a une moins bonne longueur et il semble moins puissant. Sa défense est moins bonne et il fait plus de fautes qu’avant. Au service, sa première est redevenu aussi médiocre qu’elle était au début de sa carrière, Ferrero l’avait pourtant bcp améliorée ainsi que sa 2ème mais désormais tout est à refaire. » Et ne sera pas refait…
En prenant sa retraite, Carlos Moya, qui a lui aussi connu l’épisode de la longue blessure à un moment clé en carrière, avait eu une réflexion qui m’avait semblé très pertinente. De mémoire, il disait : « Parmi les champions, il y a ceux qui veulent gagner un Grand chelem, être N°1… Et il y a ceux qui veulent battre les records établis dans ces palmarès. Ca ne demande pas le même investissement. Après ma blessure, alors que j’avais déjà atteint les objectifs que je m’étais fixé gamin, une partie de moi n’avait pas le courage de tout recommencer. »
Ferrero, c’est peut-être ça aussi, à l’heure où on restera toujours condamnés aux hypothèses. Blessé à une mauvaise période – 24 ans, normalement le début des meilleures années chez un tennisman – il se trouvait à devoir tout reprendre du début… alors qu’il avait déjà obtenu ce qui le faisait rêver : Roland, la première place mondiale, la Coupe Davis. Et c’est vrai que dans le jeu on n’a jamais revu ni la grande gifle de coup droit, ni la qualité de service acquise en 2003, ni même la recherche des angles extrêmes – c’est fou, parce que je me souviens à l’époque de courts-croisés où il n’avait pas grand-chose à envier à Nalbandian ou Safin. Tandis que le Ferrero post-2004 est métronome plus que punchy, dans le tennis-pourcentage plus que dans la recherche du point gagnant.
Rétrospectivement, c’est incroyable aussi à quel point l’adversité possible de Rafa sur tb s’est autodétruite comme une grande juste avant son arrivée : Kuerten privé de ses dernières belles années, Ferrero post-varicelle, Coria abattu par sa défaite en 2004, Gaudio abattu par sa… victoire en 2004. Ca n’aurait pas forcément empêché Nadal de se tailler la part du lion, mais on aurait pu avoir une concurrence somptueuse à Roland au milieu des années 2000.
Superbe performance de Verdasco qui a marqué dans ce premier set…1 point sur le service de Cilic !
Ce que dis Patricia fait pas mal rêver : Kuerten, Nadal, Coria et Ferrero au top dans le dernier carré de Roland, ça aurait eu de la gueule !
Troisième tie break entre Dimitrov et Benneteau, le Bulgare a l’avantage. On se dirige vers un deuxième tie break entre Federer et Bellucci : un set partout… Décidément Roger n’aime pas les gauchers au gros bras…
Petit aparté, je trouve vraiment dommage que le public bâlois ne vienne que pour Federer ou presque. Gasquet joue contre Chiudinelli (pourtant local) devant une salle quasi vide. Pareil pour Del Potro cet après-midi.
veni, vidi, vici tout comme roger !
ces FFF de bâlois ! LOL
La minute monomaniaque : donc, Muller a sorti Raonic, Goffin a viré Isner, Hewitt s’est occupé de Monaco, Nishikori et Haas ne jouent pas ; même Wawrinka et Kohli sont sortis du paysage… Du top 10 à 20 à la race, y a plus qu’Almagro, Cilic, Richard et Simon. Va-z-yyyyy bon sang Richounet, c’est viande des Grisons au menu !!! T’es à 10 points de la 10ème place à la race ! Ca doit vouloir dire quelque chose ! (hmmpf, la dernière fois qu’il s’est approché du top 10 – à 5 points de Roddick en 2011- il s’est blessé et n’a pas joué pendant 4 mois. J’espère que ça veut dire AUTRE chose.)
Bon 6-1 on ne peut pas dire que Richard soit très déstabilisé pour l’instant.
en même temps chiudinelli n’a pas bcp de choses dans son jeu pour faire mal à richard… que j’ai quand même vu reculer derrière le « Bâle » pour jouer une 2è de ce bon suisse !
on ne se refait pas !
mais contente pour lui, une place en demie est fort jouable !
go richie !
Gasquet a sorti le fulguropoing : moult revers gagnants de toute bôôté. Contre cette opposition, il est assez impressionnant.
Et merci aux Gentils Rédacteurs pour tous ces beaux articles!
Fulguropoing ! Belle trouvaille !
Merci Guillaume d’avoir usé de ton grand talent au service de ce beau champion.
Pas fan, pas eu l’occasion de m’éprendre de son tennis pré-varicelle, plein de fougue, piquant et aérien.
Dommage quand même que cette maladie « infantile » l’ait tant kryptonité, peut-être aussi une décompression post-N°1 ? Une faim trop tôt apaisée plutôt que des macules/pustules/vésicules létales et l’irruption du poids lourd à 5000 trs/min ont pu altérer les arabesques victorieuses de notre bel anophèle
Il faut que Richard fasse son trou à Bâle ! S’il le remporte, il est 8ème à la Race! Fais le max ! Je deviens hystérique !
« Il faut que Richard fasse son trou à Bâle »
Il faudrait qu’il s’appelle Jean-Charles et qu’il coure le 200 m en 20 secondes…
Tu t’em-Bâle-s Jeanne. 9ème, « seulement »
Je suis rarement rationnelle concernant Richard, car le Coeur parle, mais il me semble qu’il peut passer Almagro et Tipsa s’il gagne, non ?
Ben oui, ce qui le placerait donc à la 9ème place (mais ceci dit, je te concède qu’en l’absence de Nadal, ladite 9ème place deviendrait automatiquement la 8ème place qualificative pour les Masters)
Jean-Charles Trouabal ? Son nom est un bel édifice de complexité sonore !
Après la belle bagarre de la finale de l’US Open, je pensais que zaza serait définitivement décomplexé face à Serena. Mais cette dernière a un tel ascendant psychologique sur la No.1 qu’elle n’a même pas besoin de paniquer lorsqu’elle n’arrive pas à conclure le set. Vika le lui offre très gracieusement.
Break de la biélorusse d’entrée dans la seconde manche ceci dit. J’aimerai un match serré!
Qq’un mate le Del Potro- Baker ? Ca joue ? 3-2 Baker, service Del Po. Pour l’instant il a l’air de tenir l’américain !
Belle semi-perf de paulo qui est devenu vraiment bon mentalement puisqu’il bat Davydenko qui venait de sortir Wawa alors qu’il avait un break de retard de retard d’entrée dans la 3ème manche. Gogogo Paulo ! Toujours bon à prendre surtout que c’est le tournoi qui avait provoqué sa très grave blessure donc symboliquement important pour notre PHM national.
Et debreak ! Go go SerenAss !
As-tu un stream William? Tous les miens ne fonctionnent plus.
Serena a gagné! C’est patrick qui doit être content
Lol, je viens de voir ça: 64-64. Il n’y a rien à faire pour Azarenka. Elle bute toujours sur Serena.
Fieldog ayant titillé ma curiosité, j’ai jeté un œil au classement de la CC. Si je ne me suis pas trompé, on se dirige droit vers un mano a mano Fieldog / Guillaume qui ne connaîtra sa conclusion qu’en fin de Masters, au dernier match du dernier tournoi à pronostiquer dans cette CC.
Si mes calculs sont bons, la hiérarchie actuelle nous donne :
1er- Fieldog, 54 points. Toujours leader, a engrangé les points de Djoko à Pékin et celui de la finale de Murray à Shanghai.
2- Guillaume, 52 points. Grosse remontée de votre serviteur, qui prend les points de Djoko à Pékin, de la finale de Murray à Shanghai… ainsi que le titre de Delpo à Vienne.
3- Florent, 50 points. Bonne tournée asiatique, aurait pu faire un carton s’il n’avait pas interverti les résultats de Stockholm et Vienne.
Ce sera toutefois dur de rattraper la Saucisse, puisque nous avons les mêmes pronos ces prochaines semaines : Fed à Bâle, Ferrer à Valence, et Berdych à Bercy. Reste le Masters, où Fieldog a choisi Fed, et moi Djokovic. Autrement dit, si Murray, Berdych ou tout autre gagne, la CC est à Fieldog. Si Fed gagne, la CC est à Fieldog. En revanche si Djoko gagne, la CC est à moi… sauf – mon cas de figure préféré – si Djoko bat Fed en finale : on s’orienterait alors vers une égalité finale parfaite en tête de la CC !!!
Excellent!
Tu as tout bon sur les totaux de points et les prochaines échéances. En revanche, je n’ai pris que 3 points depuis Metz sur la victoire de Djoko à Shangai, ce qui me fait bien (51 post Metz + 3 = 54). Vienne et Stocholm m’ont plombé puisque je ne marque aucun point ayant inversé les vainqueurs et/ou finalistes…
Bref 2 points nous séparent effectivement et le Masters fera office de juge de paix !
Come on Roger !!!!
Héhé regardez-moi ce petit vicieux qui poste peu mais tient scrupuleusement à jour sa comptabilité… et celle de ses rivaux
C’est vrai qu’en ce moment j’ai peu de temps pour participer activement aux débats mais sache de que je ne suis jamais loin… (signé : « l’oeil de Moscou »)
Filedog, sache que si tu venais à ne pas gagner la CC 2012, tu pourrais à juste titre regretter amèrement que ma suggestion initiale de modification des règles du jeu n’ait pas été acceptée. On (un certain cucurbitacé verdâtre) m’a objecté que ce cas n’arriverait (quasiment) jamais et que les participants à la CC n’avaient qu’à se tenir informés du calendrier de leurs poulains.
Si ma suggestion avait été acceptée, Vienne et/ou Stockholm t’aurai(en)t rapporté au moins un point.
Non mais.
Quelques observations tennis du soir :
- A Bâle, Roger Federer vs Benoît Paire en quarts, avant peut-être Roger Federer vs Grigor Dimitrov en demies. Miam Miam. Et double ration pour tout le monde en cas de Goffin / Dolgo à Valence.
- Saison finalement très décevante pour John Isner. Il a développé un niveau de jeu de malade jusqu’en avril, mais l’a visiblement payé ensuite. S’il ne fait pas un gros Bercy, ça sera la première fois de l’histoire qu’aucun Américain ne figure parmi le Top 10 de fin d’année.
- L’avenir dira si c’est un simple épiphénomène ou un vrai frémissement, mais 4 Australiens dans le Top 100 la semaine prochaine : le vétéran Lleyteigne, l’accrocheur Matosevic qui livre la meilleure saison de sa carrière et atteint sans doute son climax, et les deux jeunes, Tomic et Ebden.
- Samantha Stosur, un tennis de N°1 mondiale au service d’un mental de moineau.
En tout cas moi ce petit Goffin, il me plait vraiment énormément. Assurément la révélation 2012 pour ma part. Je le suis de très près.
Cool pour les australiens sinon, mais bon c’est surtout anecdotique, Matosevic ayant déjà 27 ans et est très limité dans son jeu, Lleyton est encore toujours là, Ebden a 24 ans et a rien fait de notable donc pas un espoir. Reste Tomic mais qui fait une fin de saison assez médiocre. En attendant qu’il contrôle ses nerfs … Un peu comparable à Benoit Paire qui fait désormais d’excellents résultats (et pourtant j’etais le 1er à pas y croire à ce joueur).
J’espère que Dolgo va nous refaire quelques résultats à la hauteur de son talent, également, car il est assez décevant dernièrement. Quel bonheur de le voir jouer lui aussi. Dimitrov a lui au contraire en forme, on dirait qu’il commence à enfin dompter son mental défaillant.
Après, celui qui a fait une saison de dingue et qui est encore très jeune c’est évidemment Nishikori … Encore un niveau au dessus. Pourtant pas le plus talentueux (mais très agréable à regarder jouer tout de même) de ceux cités précedemment mais il ne parait pas avoir de problèmes pour contrôler ses nerfs, ce qui aide pas mal.
24 ans dans le tennis actuel, c’est loin d’être vieux. Moi je l’aime bien le petit Ebden, il fait tout plein de service-volée.
Dolgo a fait une saison bizarre, assez terne mais portée par deux runs à Madrid (1/4) et Washington (titre). Sera tout de même 15e à la Race s’il se qualifie pour la finale à Valence. Il aura réalisé l’année 2012 que personne n’attendait de lui : ni progression fulgurante, ni gadin. Il a « juste » tenu son nouveau statut acquis en 2011.
Dans la partie du tableau négligée par Guillaume à Bâle, se profile un Gasquet-Youzhny qui peut être succulent (j’ai en mémoire le thriller de leurs 5 sets à l’AO il y a 2 ans, éblouissant de part et d’autre), vu la bonne forme des deux protagonistes (Youzhny fait peur, 6 jeux concédés en 2 matchs, c’est pas bézef). En cas de victoire, et quelle que soit l’issue du match Almagro-Ferrer, Richard accrocherait la 10ème place à la Race.
La suite pourrait être aussi délectable, car le match Gasquet/del Potro à Marseille est peut être le meilleur niveau de jeu montré par Richard dans la saison (pour Juan Marin, je ne l’ai pas suivi assez pour en juger, mais c’est probable également, tant il fut solide – au service notamment). Le 6-1 collé à Baker et Falla au 2ème set semble suggérer que le nouveau qualifié des masters a lui aussi retrouvé le rythme, dans la foulée de son titre à Vienne.
Gasquet-Youzhny, après le PHM-Davydenko d’hier, ça fait penser à un match de Coupe Davis Russie-France d’il y a quelques années (manque plus que Tursunov!).
Et hop, le temps d’écrire ça, et 2-0 France.
…C’était même carrément l’affiche du vendredi du Russie-France de 2007, où on avait eu droit à Safin et Grosjean en « guest stars » le dimanche.
Et c’était presque l’affiche du vendredi du Russie-France de 2005 à la différence près que c’était Andreev et non Youzhny qui était opposé à Gasquet ce jour là (mais Youyou était dans l’équipe, il avait joué le double le lendemain).
Je n’ai vu que quelques jeux du match (2ème set, à partir de 4-4), bien sympathique sans intensité exagérée non plus… Ca envoyait du saucisson en revers, pas mal de montées pour Richard quand il se rappelait de décoller les pieds de la marque du tournoi, des retours fusées pour Youzhny.
Richard est 10è à la race ! (nananère)
« ça envoyait du saucisson », je ne connaissais pas l’expression mais je la trouve savoureuse bien que je cherche un peu la relation entre ce morceau de cochonnaille et le revers à une main. Une explication ?
sachant que dans mon vocabulaire on peut envoyer du bois, du steack ou bien tout simplement du pâté, le saucisson ne me choque pas.
ça ne me choque pas spécialement, je ne connaissais pas. J’aimerais bien en connaître l’origine, je vais chercher.
haha, mais c’était une litote ma chère
Ne cherche pas trop Sylvie, c’est une expression qui m’est propre ! Je pense que Colin a vu juste quand à sa genèse, sachant que lift doit l’éplucher et que pour un coup gagnant, l’autre se mange le salami tout entier !
Si encore il s’agissait de revers slicés, on pourrait assimiler « envoyer du saucisson » avec le geste du charcutier en train de te découper tes tranches de rosette.
« Richard est 10è à la race ! (nananère) » Sans vouloir jouer les pisse-froids, je dirais plutôt: « Richard sera 10è à la race cette semaine si Almagro ne fait pas mieux à Valence que lui à Bâle ».
Quoiqu’il en soit, Nico a encore au moins deux matches à gagner s’il veut conserver sa 10ème place, ce qui semble mal barré vu qu’il aura pour cela à affronter Ferrer (ouch) puis Cilic (aïe) ou Dodig.
Hé ben voilà, cette fois c’est officiel, grâce à Lord Farquaad, Richie sera 10ème à la race lundi. Bien vu Patricia!
Du coup, Gasquet n’a plus qu’à faire aussi bien que Almagro à Bercy (et pas trop moins bien que Monaco, Raonic et Isner) pour être remplaçant aux Masters. Par contre, pour piquer la dernière place qualificative à Tipsarevic, il va falloir cravacher sec. Enfin, la bonne nouvelle c’est que Delpo a dû batailler ferme contre Anderson (3/6 7/6 6/2) et qu’il ne sera peut-être pas d’une grande fraîcheur demain.
Oh ben Ferrer a toujours fessé d’importance Almagro, je lui faisais confiance. De toutes façons, même s’il l’avait battu, l’espace d’un jour Richard était devant ^^!
Pour moi, l’essentiel demain est que Richard garde un bon niveau de jeu et ne s’épuise pas ; c’est à Bercy qu’il a un bon coup à jouer, et il est d’ordinaire particulièrement motivé par le public nombreux et la présence de sa famille – alors que Bâle c’est à peu près aussi mort que Shanghai ou le générique de Six feet under (en moins marrant).
Petite surprise à Bale ou Anderson enlève le premier set à Del Potro.
6-3 et 8 aces.
Samantha Stosur va pouvoir repartir des Masters en bicyclette, elle vient d’encaisser deux 6-0 consécutifs (à 24h d’intervalle)
Fin du long feuilleton concernant le nom du nouvel entraîneur de Jo-Wilfried Tsonga : 6 mois de grands discours, d’atermoiements, de « je dois impérativement choisir le coach parfait pour moi avant d’aborder cette phase cruciale de ma carrière »… tout ça pour finir avec Roger Rasheed. La montagne accouche d’une souris. Je prédis du foncier, du foncier et encore du foncier, et assez rapidement le retour des blessures chez Tsonga.
Oui, totalement d’accord avec toi. Je ne crois pas que cela soit une bonne décision. Ce qui pêche chez Jo depuis toujours et plus encore ces derniers temps, ce sont la tactique et le revers. En ce sens, j’aurais plutôt vu Stefanki pour l’aider à passer un cap…
Sinon le feuilleton Nadal continue puisque, comme l’on pouvait s’y attendre, le majorcain a déclaré forfait pour Bercy et le Masters. Mais, d’après ses déclarations, il n’aurait pas encore tiré un trait définif sur la finale de la coupe Davis bien qu’il n’ait pas encore repris l’entrainement… mais fait le maximum chaque jour. Mais bien sûr…
Djoko sur canal +
PHM se qualifie pour les demi ou il retrouvera le vainqueur de Paire/Federer.
Ca fait bien plaisir pour lui
Eh bien, même si je n’ai aucun instant de libre ces derniers temps, je ne peux m’empêcher de venir partager ma joie de voir Richie enchaîner les victoires!
Je vais peut-être finalement avoir raison, peut-être remportera-t-il Bercy (parce que bon Bâle, il y a quand même le suisse dans le coin), et sera qualifié pour le master. Dans ce cas, il est évident qu’il le remportera et sera, de loin le joueur de l’année.
Sur Juan Carlos, pas grand-chose à dire, il fait partie des joueurs qui m’ont toujours, sans comprendre pourquoi, laissé indifférent, bien que je reconnaisse son talent. Juste je n’ai pas accroché, il n’est sans doute pas assez tchèque.
En tous cas un Masters bien sympa se profile, je regarderai ça entre deux fusions, ça me détendra…
J’ai vu aussi qu’un article sympa sur les citations potentielles des joueurs était paru, je me garde ça sous le coude comme une petite friandise, j’en rigole déjà!