Ma petite entreprise

By  | 17 septembre 2011 | Filed under: Regards

Com­bi­en de blon­des faut-il pour chang­er une am­poule ? Trois ; une qui tient l’am­poule, juchée sur les épaules des deux aut­res qui la font tourn­er. Au ten­nis comme ail­leurs, la co­ur­se à la per­for­mance ul­time pous­se les con­cur­rents et leurs équipes à une folle co­ur­se à la spécialisa­tion. Aujourd’hui sur une For­mule 1 on en est pratique­ment arrivé à avoir un ingénieur sur-diplômé dédié à la seule roue avant gauc­he. Le ten­nis n’échap­pe pas à la règle et au som­met du clas­se­ment l’ère du duo coach-joueur a vécu. C’est un vérit­able team qui s’or­gan­ise auto­ur du champ­ion pour le meil­leur et pour le pire. Petite revue d’ef­fectif avec un tour guidé de la star­tup ten­nisman.com.

Le pre­mi­er joueur à avoir voyagé ac­compagné d’un coach est le grand Bjorn Borg, dont l’as­socia­tion avec Len­nart Be­rgelin a duré de 1971 à 1983. Douze années d’une col­labora­tion fruc­tueuse récom­pensée par onze tit­res du Grand chelem. Quand tren­te ans plus tard Roger Feder­er décide de se pass­er des ser­vices d’un coach, le monde de la petite balle jaune le psyc­hanalyse, l’ex­communie et l’en­voie se co­uch­er sans de­ssert. Au fou ! Le ten­nis aurait at­teint un tel niveau de com­pétitivité, de­man­derait une prépara­tion tel­le­ment minutieuse que le fameux ingénieur roue avant gauc­he serait bien in­spiré de pouss­er quel­ques CV, on re­crute.

Le coach

Pre­mi­er de cordée dans l’équipage mobile du champ­ion de ten­nis, le coach est une vers­ion améliorée du prof de ten­nis. Jadis prof, agent de voyage, nounou, ami et con­fident, papa et maman du joueur, son rôle a évolué vers plus de ten­nis, de stratégie et d’or­ganisa­tion, cer­taines tâches échéant désor­mais aux nouvel­les pro­fess­ions du ten­nis.

Je vais dis­tin­gu­er deux types d’entraîneurs : le coach his­torique et le coach jet­able. Le coach his­torique c’est celui qui étab­lit une re­la­tion de con­fian­ce avec son joueur dont il ar­rive à tirer le maxi­mum des capacités, tout en préser­vant une re­la­tion humaine forte et pérenne. Il peut avoir été présent dès l’adolesc­ence du joueur et l’avoir amené au niveau pro­fes­sion­nel. Ce type re­la­tions coach-joueur est de­venu une rareté dans notre monde du tout re­cycl­able. Les Borg-Bergelin ou Edberg-Pickard ont vécu ; les seules re­la­tions réel­le­ment dur­ables sont cel­les qui com­binent busi­ness et famil­le avec les parents co­ac­hes (papa, maman, ton­ton, on trouve de tout à la WTA).

Les co­achs jet­ables sont évidem­ment ceux qui, à l’instar des entraîneurs de foot, font les frais de l’abs­ence de résul­tats et ex­er­cent un boulot précaire mais bien rémunéré de fusib­le. Au bout dde quel­ques années, voire quel­ques mois, le coach se fait virer dès qu’il y a stag­na­tion ou recul. Le coach jet­able peut être un boost pour un joueur dont la re­la­tion avec un coach his­torique piétine et qui a be­soin d’un nouveau dis­cours pour re­donn­er une im­puls­ion à sa carrière. On a tous pleuré de joie quand Ric­hard Gas­quet a pris ses dis­tan­ces d’avec Éric De­blick­er ; de­puis les lar­mes ont séché et la joie avec.

Le travail du coach con­sis­te à préparer le joueur aux meil­leures per­for­mances. Travaill­er le ten­nis autant que le calendri­er, définir la stratégie match par match, tour­noi par tour­noi, préparer le joueur men­tale­ment, as­sur­er son équilib­re psyc­hologique et gérer souvent des égos sur-dimensionnés et des énerg­ies pas toujours positive­ment orientées. Tour à tour pro­fes­seur, éducateur, pion, polici­er et com­muniquant, c’est un métier dif­ficile qui de­man­de notam­ment le sac­rifice d’une vie st­able : le coach fait par­tie des bagages et est en­registré en soute, il suit le champ­ion par­tout dans ses voyages. Cette vie sur les routes ére­in­te et quand le coach man­ifes­te son peu d’appétence pour les longs co­ur­ri­ers et souhaite se séden­taris­er, le joueur se fend d’un com­muniqué laconique sur sa page Facebook où il le re­mer­cie de sa fruc­tueuse col­labora­tion. Il le vire quoi.

Le coach est souvent an­ci­en joueur de poin­te (coach star), an­ci­en prof ou joueur moyen (coach com­mun) ou auto­didac­te man­chot raquet­te en main (coach gourou).

In­dice de per­tin­ence : 16/20.

Le préparateur physique

En voilà un qui est claire­ment venu empiéter sur les plateban­des du coach. Le ten­nis – comme tous les sports pro­fes­sion­nels – de­man­de une prépara­tion physique sans cesse affinée, on est en plein dans l’ère de l’athlète ten­nisman plus que du contra­ire. Les pro­pos d’Andy Mur­ray à ce sujet son éloquents, lui qui avoue con­sacr­er l’es­sentiel de son temps d’entraî­ne­ment au physique et à la mus­cula­tion, son ten­nis al­lant très bien et vous en re­mer­ciant. Dans ce con­tex­te le coach peut révéler des tares parce que la prépara­tion physique fait appel à des no­tions aussi variées et effrayan­tes que la diététique, l’anatomie ou la psyc­hologie.

Pour en re­venir à notre an­alogie auto­mobile, le préparateur physique c’est le de­sign­er qui conçoit la For­mule 1, le coach étant l’ingénieur de piste qui devra l’exploit­er. Le gros du travail du préparateur physique se fait à l’in­tersaison, c’est là seule­ment que les chan­ge­ments pro­fonds peuvent être en­visagés : ac­hats de nouveaux muscles plus puis­sants, con­fec­tion d’une con­di­tion physique aux petits oig­nons, gref­fe d’un troisiè­me poumon in­détect­able aux rayons X à l’aé­roport. En plus de l’in­tersaison, quel­ques périodes de l’année peuvent être aménagées dans le calendri­er pour des stages de rattrapage. Pour le reste, le préparateur physique ne suiv­ra pas forcément le joueur sur tous les tour­nois, et sa présence s’y bor­nera à la mise en tempéra­ture de la bête avant le match, puis à son re­froidis­se­ment après (dans le cas de David Ferr­er le re­froidis­se­ment est un peu plus com­plexe que celui du Queen Mary 2). Le travail physique sur les tour­nois est en général moyen­ne­ment in­ten­sif.

Le préparateur physique devra veill­er à ce que le joueur ne mange jamais de ham­burg­ers et se co­uc­he juste après les de­ssins animés. En général il est plus docte et diplômé que le coach et lit des bouquins non-illustrés, ce qui peut créer des petites tens­ions entre eux, le coach étant un peu le pat­ron de l’équipe. Le préparateur peut être lui-même an­ci­en spor­tif pro­fes­sion­nel, ce qui légitime son décompte des pom­pes, abdos et aut­res crunchs.

In­dice de per­tin­ence : 14/20.

L’agent

Gagn­er de l’ar­gent c’est beau ; en gagn­er be­aucoup c’est en­core plus beau. L’agent c’est la plupart du temps le moins populaire de la bande. Le coach sait jouer au ten­nis, le préparateur physique sait écrire ischio-jambiers, mais l’agent c’est juste celui qui touc­he un pour­centage sur les contra­ts et gains du joueur et qui veut lui faire dis­put­er une ex­hibi­tion con­tre une star aveug­le de la chan­son sur la ban­qu­ise la veil­le de Roland-Garros. Dans la réalité il fait un peu plus que ça.

L’un des as­pects positifs des bons résul­tats en tour­noi c’est de doper la notoriété du joueur ; avec la notoriété vient le pouvoir mer­cantile. Les contra­ts pub­licitaires sont une im­por­tante sour­ce de re­venus pour les meil­leurs spor­tifs et contra­ire­ment aux gains en tour­noi, ces re­venus peuvent se pro­long­er bien après la carrière spor­tive pour les très gros­ses poin­tures. Défrich­er les contra­ts épais comme le bot­tin à la re­cherche de l’alinéa ter qui chan­ge tout, ob­tenir toujours plus de pépet­tes, vendre un joueur noir à une mar­que de crèmes sol­aires, ob­tenir des garant­ies ou con­di­tions in­avou­ables des di­rec­teurs de tour­nois, tout ceci relève de la compétence de l’agent. Même l’inscrip­tion à cer­tains tour­nois et la négocia­tion des plan­tureuses com­miss­ions y-relatives relèvent de sa juridic­tion.

L’agent devra avoir de l’entregent, du flair, du bagou et de sérieuses no­tions de droit et de mar­ket­ing. En général c’est le pre­mi­er de l’équipe à pleur­er quand le joueur est pris dans un scan­dale im­pliquant des pro­fes­sion­nelles du sexe fréquentées dans un end­roit non prévu à cet effet. Non pas qu’il ait un pro­fond re­spect pour le plus vieux métier du monde, mais parce que qui dit scan­dale dit perte de contra­ts… et de com­miss­ions !

L’agent dans le ten­nis n’a pas en­core la même sta­ture ni la même im­por­tance que dans le foot­ball. Il doit com­pos­er avec un écueil de tail­le: le quotient in­tel­lectuel du ten­nisman est en moyen­ne 40% plus élevé que celui du foot­balleur, ce qui en fait un volatile un peu plus délicat à plum­er.

In­dice de per­tin­ence : 10/20.

L’équipe médicale

Un joueur c’est fragile, qu’on se le dise. L’homme a in­venté la roue, la fusée Apol­lo et l’I-pad mais n’a toujours pas trouvé le moyen de re­ndre in­cass­able l’œuvre de Dieu, lui-même. La viol­ence physique du ten­nis de puis­sance (les raquet­tes ultra-rigides n’ar­rangent rien) et le rythme très soutenu des tour­nois sont une réalité qui se paye cash en pépins physiques. Ces fac­teurs re­ndent mal­heureuse­ment néces­saire l’étroite col­labora­tion entre le joueur et le corps médical. Ab­dominaux, dos, genoux, coude, épaule, poig­net : par­tout où il y a un muscle ou une ar­ticula­tion, le ten­nisman se bles­se avec applica­tion et régularité.

Les meil­leurs joueurs voyagent avec leur kiné per­son­nel, ce qui est quand-même le com­ble du chic avec un gars qui ne va man­ipul­er le pat­ron qu’une demi-heure par jour. C’est le seul mem­bre du staff médical qui suive la caravane dans son cir­que in­fern­al auto­ur du globe. A quai reste le doc­teur fétiche, celui qui suit le joueur et sait tout de ses ribosomes, et l’orien­tera vers les spécialis­tes du dos, maîtres ès ar­ticula­tions, ex­perts ès ten­dons et gour­ous en hern­ies en cas de be­soin. Ceux-là ne chôment pas et doivent réparer pour de bon, sinon re­ndre pro­visoire­ment op­ération­nelles des mécaniques usées au-delà du raisonn­able. Joueurs sous in­filtra­tions, shootés aux anti-inflammatoires, changés en porc-épic par l’acupunc­ture, le corps médical est mis à con­tribu­tion par des clients rare­ment raisonn­ables et qui di­visent systématique­ment par deux les périodes de repos im­part­ies.

La par­tie im­mergée de l’iceberg médical c’est évidem­ment le dopage, qui comme chacun le sait n’exis­te pas dans le ten­nis malgré tous les ef­forts de la fédéra­tion ar­gentine pour pro­uv­er le contra­ire. Toujours est-il que si ça ex­is­tait, les Dr Mabuse auraient un marché mirobolant avec ce sport tel­le­ment ex­igeant physique­ment. Mais heureuse­ment pour nous et pour la morale, le ten­nis est épargné par ce fléau…

In­dice de per­tin­ence : 17/20.

La famil­le

Il faut dis­tin­gu­er deux types de famil­les de ten­nisman : celle qui réalise le rêve d’un des siens en le por­tant à bout de bras et con­sen­tant tous les sac­rifices néces­saires pour qu’il de­vien­ne joueur pro, et celle qui réalise ses pro­pres rêves en le pous­sant du bout des bras, en lui de­man­dant tous les sac­rifices néces­saires pour qu’il de­vien­ne pro. Les pre­mi­ers seront des parents dis­crets mais im­pliqués, les seconds des parents in­vasifs, par­fois ab­usifs. Bon c’est réduc­teur je le concède, la réalité est moins tranchée.

La famil­le discrète mais im­pliquée est trans­paren­te pour nous, en général elle ac­couc­he de bam­bins bien éduqués et équilibrés qui réalisent leur carrière avec les moyens du bord sans faire de vagues. Par con­tre dans la famil­le in­vasive il y a à boire et à man­g­er pour les jour­nalis­tes.

Dans la famil­le in­vasive je de­man­de le Papa Coach, chef in­con­testé et prin­cip­al sus­pect. On a bien des Mélanie Molitor ou des Judy Mur­ray en Mama Coach mais elles sont ex­cep­tion­nelles (au sens de rare hein). Le papa coach a la délicate tâche de trouv­er le juste équilib­re entre motiva­tion et harcèle­ment, de cern­er ses pro­pres li­mites tech­niques et s’en­tour­er des per­son­nes com­péten­tes pour tirer la quin­tess­ence de la poule aux œufs d’or. Cer­tains y ar­rivent avec maestria mais la fron­tière ténue avec la tyran­nie est souvent al­lègre­ment franchie. De Damir Dokic à Ar­salan Rezaï en pas­sant par Mike Agas­si, les cas de fis­sure ou d’explos­ion de la cel­lule familiale ne man­quent pas quand la viol­ence psyc­hologique sinon physique s’in­vite dans la re­la­tion père-rejeton.

Le rôle de coah peut être tenu par un autre mem­bre de la famil­le, un frère par ex­em­ple (Carl Chang, Eduard Davyden­ko, Bruno Clément).

On peut fus­tig­er la présence de ces famil­les par­fois lour­dingues, mais c’est oub­li­er que souvent nos champ­ions ne sont en­core que des gamins qui ont quitté l’école avant les équa­tions à deux in­con­nues et em­brassé une dis­cip­line quasi-militaire et une vie d’ascète à l’âge où leurs alter-égos ne pen­sent qu’à pécho et tirer une tafe. La présence de la famil­le peut s’avérer un vrai con­fort psyc­hologique, sinon une ab­solue néces­sité côté WTA (même si on en a fini avec les joueuses de 14 ans et demi). Évidem­ment, cer­taines famil­les don­nent vrai­ment l’impress­ion de s’éclat­er dans la vie de château (clan Djokovic, Mon­fils fami­ly).

Le joueur de­venu pre­sque grand com­men­cera à voyag­er avec sa petite amie, puis s’en­hardira et l’épousera, et une fois en fin de carrière lui fera carrément des mar­mots.

In­dice de per­tin­ence : 12/20.

La photo fin­ish

On pour­rait en­core citer le préparateur psyc­hologique, le di­ététici­en, l’at­tachée de pre­sse ou chargée de com­munica­tion etc. La liste semble sans fin. Récapitulons : un joueur à succès ayant les moyens de sa politique et déjà trouvé l’amour à qui il aurait fait deux en­fants, est sus­cep­tible de se re­ndre sur un tour­noi im­por­tant avec une garde rapprochée de huit à quin­ze per­son­nes.

Ceci dit cer­tains joueurs sans staff pléthorique et juste co­prop­riétaires d’un coach dont ils ont la garde par­tagée, se sont déjà sig­nalés en de­man­dant une tren­taine d’accrédita­tions pour leurs pro­ches pour un tour­noi joué à domicile (Slider­man si tu me lis…).

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198 Responses to Ma petite entreprise

  1. Pat 19 septembre 2011 at 04:34

    Content de voir que le match de la Suisse n’a pas été faussé.
    A Sydney, c’est comme partout en ce moment : on est près de l’équinoxe et les jours ont la même longueur. Mais en France ou en Espagne, on est pratiquement deux heures décalés sur le soleil avec l’heure d’été donc un match commencé à 12 h commence en réalité à 10 h.
    Au fait, les arènes de Cordoue étaient éclairées ?

  2. Antoine 19 septembre 2011 at 09:18

    Là, je crois qu’il faut élever une statue en l’honneur d’Elmar. Se lever à 4h du mat pour voir deux doubles fautes et deux autres fautes directes mérite bien cela ! Toutes mes félicitations anticipées. La souscription est lancée. Je mets 100 € au pôt. Envoyez chèques ou virements à l’adresse habituelle.

    • karim 19 septembre 2011 at 09:32

      Moi ma question c’est, est-ce que les Suisses se sont jetés les uns sur les autres et ont hurlé? Parce que, comment on fait pour avoir de l’influx et être au taquet émotionnellement en trois minutes? c’est une situation totalement dingue. si c’était pour que Leyton fasse caca dans sa couche ils auraient pu laisser le match aller à son terme la veille quoi, franchement!!

    • Robin 19 septembre 2011 at 23:07

      http://www.youtube.com/watch?v=3o6Rlt7fXBs&feature=youtu.be

      Réaction très suisse, pas d’excessif. Assez cocasse quand même comme situation ^^.

  3. Le concombre masqué 19 septembre 2011 at 11:28

    J’aime cet article parce qu’il ne traite pas de l’actualité, mais d’un sujet, si je puis dire, de fond, sur le tennis. Et ça c’est uniquement sur 15-love.

    J’aime cet article parcequ’il signe le grand retour de karim dans la vie 15-lovienne, tant au niveau des « papiers » que des coms.

    J’aime cet article parceque la photo d’Agassi enfant est superbe.

    J’aime cet article parcequ’on retrouve avec force nostalgie ce bon Elmar qui sort de son lit pour savoir si Stan a bien fait un double-noeud à ses lacets de chaussure, et si oui, dans quel sens.

    J’aime cet article parcequ’on y décèle le potentiel Antoine sanglant à souhait, mais pas sanglant juste au cutter comme ça a pu être le cas, quand il se fâche un peu trop vite et qu’il prend le premier objet qui lui tombe sous la main. On parle de démembrement minuté et minutieux d’un futur fait divers/commentaire innoportun, stats à l’appui, histoire du tennis en bandoulière… Antoine a retrouvé sa scie circulaire, disque diamant, j’ai hâte de le voir à l’oeuvre sur le premier qui dit une connerie. (Gaël, tais-toi).

    J’aime cet article, car dans les coms on peut lire les mots « DelPo 3.0″ non associés à un conditionnel ou à un imparfait.

    J’aime cet article, car dans les coms, on y parle de gazon et d’Australie.

    J’aime cet article car le Lundi matin…on en a besoin.

    Enfin, moi en tous cas.

    Concombre.

    • karim 19 septembre 2011 at 13:56

      Finalement pour Agassi sur la photo on voit qu’on peut finir sa carrière chauve comme un bonze après avoir commencé comme Mireille Mathieu et eu une période Madonna.

      • Le concombre masqué 19 septembre 2011 at 14:00

        J’ai toujours adoré le regard de ce champion. Il a une espèce d’intensité, de lueur dans son regard…mythique. J’ai toujours pensé que ce coup d’oeil, pour le retour de service était palpable dans ses yeux. J’aodre en fait voir qu’enfant, ses yeux sont déjà si expressifs. C’est d’ailleurs comme ça que je l’ai reconnu.

  4. Guillaume 19 septembre 2011 at 15:43

    Plein de choses à dire sur le sujet, bien content que tu te sois décidé à publier ce texte, Karim. Je suis complètement à la bourre aujourd’hui, mais j’essaierai de repasser plus tard.

    @ William : y’re the next.

    • William 19 septembre 2011 at 16:41

      D’oh !

  5. Elmar 19 septembre 2011 at 15:50

    Maintenant que la Coupe Davis est passée, un mot quand même sur l’article.

    Première chose: c’était une bonne idée, neuve en plus, ce qui n’est pas évident!

    Sur la forme: à quoi rime cet « indice de pertinence »? S’agit-il de savoir s’il est pertinent pour un joueur d’avoir un coach / préparateur physique / etc ou s’agit-il de savoir si ce coach / préparateur physique / etc ont un impact positif sur les perfomances du joueur? Parce l’agent, par exemple, est très utile au joueur, mais il n’aide en rien les performances du joueur (à ce titre, indice de performance = 0).

    Sur le fond: le plus surprenant est en effet le kiné qui suit partout le joueur… et pas le reste de l’équipe médiacale. On peut en effet penser qu’un médecin du sport, capable de diagnostiquer le moindre pépin, de faciliter la récup’, voire d’offrir un surplus de performance (…) serait au moins aussi important que l’apport d’un masseur…

    Sinon, il faut aussi relever qu’on a vraiment de tout sur le circuit: des petites cellules ou des teams très étendus, des joueurs avec ou sans coach, avec une famille invisible ou au contraire très présente. Mais définitivement, le préparateur physique semble devenu totalement incontournable dans le tennis moderne. C’est sur cette dimension athlétique (propice aux excès) que le tennis a le plus évolué sur ces deux dernières décennies.

  6. Antoine 19 septembre 2011 at 16:48

    Del Potro..

    Au classement ATP de ce lundi, mis à part le fait que Fish et Monfils échangent leurs places (Fish, désormais 7ème, atteint donc le meilleur classement de sa carrière alors qu’il aura 30 ans début décembre), le seul changement significatif est le fait que Del Potro gagne quatre places et se retrouve donc 13ème. A la Race, il est 12ème. Il va probablement continuer à monter d’ici la fin de l’année. S’il cartonne à Shangaï ou à Bercy, il peut même se qualifier pour le Master’s bien que les places soient chères. Il peut sans doute atteindre le top 10 d’ici la fin de l’année…

    Il y en a beaucoup qui auraient aimé qu’il fasse mieux mais vu qu’il a débuté l’année en étant 259ème, je trouve que c’est un très bon résultat. Il me parait irréaliste de penser qu’il pouvait faire mieux que cela. Il n’a pas eu de mauvaises défaites depuis un bail me semble t il. Il a plafonné durant la tournée US mais il n’existe pas non plus de trajectoires rectilignes et ce week end de CD montre qu’il est revenu à un très bon niveau. Il dit que son match contre Tipsarévic était son meilleur match de la saison.

    Il est désormais en position de jouer sans doute plus que les troubles fêtes en 2012. Il lui manque encore une victoire marquante sur une grosse pointure, c’est à dire un des membres du top 3 (j’ai décidé d’exclure la Murène une bonne fois pour toutes de ce groupe là). Il aura encore au moins une occasion de ce type d’ici la fin de l’année: la finale de la CD mais Rafa sur terre en trois sets gagnants, c’est sans doute encore un peu trop gros…Peut être à Shangaï ou à Bercy…, voire au Master’s s’il parvient à se qualifier, ce que je ne crois pas..

    Le Djoker..

    On dit que la saison du Djoker ressemble à celle de Big Mac en 84..Pas faux, surtout si l’on veut bien se souvenir que les seules défaites de Big Mac étaient intervenues à Roland Garros (battu par je ne sais plus qui), Cincy (battu par Armitraj) et en Coupe Davis (battu par Sundstrom)

    3 défaites donc pour le Djoker so far cette année, comme Big Mac, mais ce dernier avait gagné 82 matchs et remporté 13 des 15 tournois qu’il avait disputés en simple (plus huit tournois en double). Le Djoker qui a précipité la défaite de son équipe en CD, première défaite à domicile de l’Equipe, première défaite du Djoker par la même occasion. Il reste donc trois tournois et 18 matchs à gagner pour que le Djoker fasse aussi bien que Big Mac. En fait, cela ne colle pas avec le nombre de victoires. Mieux vaut qu’il dispute quatre tournois et les gagne tous les quatre; à 5 matchs par tournois, cela amènerait le Djoker à 84-3 avec 14 tournois gagnés sur 16, mieux que Big Mac ! Une autre façon de comptabiliser est d’exclure de la saison 84 de Big Mac les trois victoires remportées début janvier 85 au Master’s, ce qui ramène son total à 79, ce que le Djoker peut égaler sur trois tournois. Ce n’est pas très catholique puisque le Master’s de janvier 85 fait partie de la saison 84. En plus Big Mac l’avait gagné: victoires contre Jarryd, puis tannée administrée à Wilander (6-1 6-1) et même tarif ou à peu près pour l’ami Lendl en finale (7-5 6-0 6-4)…Et puis dans ce cas, il faudra logiquement comptabiliser les trois victoires obtenues par Big Mac au Master’s de janvier 84 qui clôturait la saison 83 et cela ne change rien aux affaires de Djoko puisque Big Mc avait battu Kriek puis flanqué une tannée à..Wilander (6-2 6-4), puis encore l’ami Lendl en finale (6-3 6-4 6-4) !…Il y a donc encore du chemin à faire..Cravache Djoko !

    Les frenchies à Metz..

    Sinon, pour ceux des joueurs français qui visent une qualification au Master’s ou qui en ont théoriquement la possibilité (Monfils, Jo, Simon, Richie), le tournoi ou il fallait être cette semaine est Bucarest et non Metz, beaucoup plus relevé avec 3 top 20 et un paquet d’autres bons joueurs, dont notre ami Ivan..Jo et Richie sont TS1et TS2..A Bucarest les TS1 et TS2 sont Chela et Florian Mayer..Bucarest rapporte autant de points et presque autant de pognon que Metz, hors garanties bien sûr..Ils ont du casser leur tirelire pour avoir Jo..Ce n’est sans doute pas pour la Coupe, la plus laide de tout le circuit, l’année dernière du moins..

    • inès 19 septembre 2011 at 20:02

      Mais jouer en France, c’est plus agréable pour un français (encouragement du public, pas de décalage horaire…). Au final c’est un plus pour aller jusqu’au bout !

  7. William 19 septembre 2011 at 19:30

    On parle d’une possible coupure d’un moins pour Djokovic, il s’estime heureux car il s’attendait à pire. Dans ce cas il manquerait les tournois de Pékin (tenant du titre) et Shanghai (demi finale). Si c’est le cas cela réduit définitivement ses chances de rejoindre McEnroe pour le nombre de victoires.

    • Antoine 19 septembre 2011 at 20:55

      Rupture partielle d’un muscle du dos nous dit le Djoker qui ajoute qu’il n’a jamais eu ce pépin. Ne sait pas combien de temps il va arrêter..A son programme de fin d’année, il y avait Pékin, Shangaï, Bâle et Bercy avant le Master’s. Fera peut être sa rentrée à Bâle et essaiera de pourrir le vie de Federer un peu plus..

      Il parait qu’il va profiter de ce break pour se marier avec la belle Jelena Ristic, sa copine depuis plus de cinq ans..C’était la rubrique people !

      Un bon break, de toute façon programmé mais désormais étendu, lui fera le plus grand bien..

      • Djita 19 septembre 2011 at 21:33

        Eh ben, s’il se marie cela aurait été une année fructueuse jusqu’au bout. Sa copine est magnifique il a bien raison de se marier. ;)
        Pour ajouter au people, Karlovic a eu une fille. Je me demande si elle sera aussi grande que lui. ;)

      • karim 19 septembre 2011 at 22:49

        Elle est quel signe astrologique la petite? girafe?

        • Djita 20 septembre 2011 at 10:17

          Hahaha facile. :lol:

  8. Colin 19 septembre 2011 at 20:46

    Très sympa ce petit texte maître Yoda, on apprend des trucs et c’est superbement iconographié (enfin bref les photos sont sympas quoi!)

  9. Sylvie 19 septembre 2011 at 21:32

    Je n’ai pas encore eu le temps de lire ton article à fond, karim mais je n’oublie pas . Le sujet est déjà très interessant.

  10. NTifi 19 septembre 2011 at 22:26

    Tant mieux que Djoko soit blessé un mois, Federer et Nadal pourront souffler un peu lol.

    • Quentin 19 septembre 2011 at 22:55

      Ben non pas lol, c’est super moyen ce genre de remarque! :evil:

    • Djita 20 septembre 2011 at 10:16

      C’est surtout puéril. Au contraire,je veux qu’il soit là le Djoko. :evil:

  11. Serge 20 septembre 2011 at 10:09

    Je viens de recevoir 2 places VIP pour le lundi au tournoi de Bangkok.
    Je ne promet rien mais je vais essayer d ecrire un petit compte rendu de cette journee.

    • Guillaume 21 septembre 2011 at 09:58

      Trop tard ! On attend tous notre premier article live depuis la tournée asiatique !!!

  12. May 20 septembre 2011 at 13:05

    Puisque le sujet est d’actualité :

    http://www.tdg.ch/depeches/sports/stanislas-wawrinka-separe-peter-lundgren

    Peter un coach kleenex ? À classer dans la catégorie des coachs jetables donc… Il sait au moins ce qu’il veut Stan ?

    • Sylvie 20 septembre 2011 at 18:54

      A croire que karim a eu l’info avant nous.

  13. Sylvie 20 septembre 2011 at 18:59

    J’ai enfin pris le temps de lire cet excellent article, de karim. Comme toujours, on y retrouve une plume alerte, des analyses intéressantes et un dosage parfait d’humour (jalousie !). Tu fais bien le tour du sujet, nous rappelant que, si un bon coach ne fera jamais un champion d’une chèvre, l’entourage immédiat du joueur talentueux ( famille, coach, préparateur physique, merci Paganini) sont essentiels pour transformer un diamant brut en joyau.

  14. William 20 septembre 2011 at 19:10

    Dans le genre entraineur-moteur on a aussi Larry Stefanki. McEnroe, Rios et Henman, pas des joueurs de bac à sable ! Il a aussi emmené Gonzo à son meilleur classement et l’a porté jusqu’à la finale de l’AO 2007. Il avait aussi redonné un coup d’accélérateur à la carrière de Roddick en 2009, avec une nouvelle demi-finale australienne et surtout une finale de plus à Wimbledon.

    • Guillaume 21 septembre 2011 at 09:50

      Kafel aussi, pour Stefanki. C’est lui qui l’accompagnait quand il a gagné l’OZ 99.

  15. Antoine 20 septembre 2011 at 19:18

    Je viens de voir le vrai co-Goat, Mahut, se qualifier pour le deuxième tour à Metz. Je ne m’étais pas rendu compte de la rapidité du court ! C’est super rapide et Mahut n’a paumé que cinq points sur son service. La surface est idéale pour lui, comme pour Llodra. S’il y a un endroit ou l’on peut encore faire service volée et ou c’est même recommandé, c’est bien là bas..

    • Djita 20 septembre 2011 at 19:57

      Ah ba Antoine tu fais des progrès, Mahut étant passé de Goat à co-goat. La prochaine fois c’est sous-goat? :lol:

      • Antoine 20 septembre 2011 at 21:38

        Mais pas du tout ! Depuis le match du siècle, j’ai dénommé MM. Isner et Mahut co-Goats tous les deux. Par ailleurs, Llodra est le Goat caché comme chacun sait…et tout le monde sait aussi qui est le présumé Goat ou Goat de pacotille selon les jours…

        Au prochain tour à Metz match entre le co-Goat et le Goat caché (sauf si Clément bat le Goat caché bien sûr). Cela devrait être bien; rien que des services volées de part et d’autre; un vrai match de Goat à l’ancienne. Le Goat caché partira favori mais le co-Goat peut faire le boulot. Jo avait eu du mal contre lui l’année dernière et il jouait très bien cette après midi..

        Tiens à propos de Metz et de la présence de Jo là bas, je disais l’autre jour qu’ils avaient du casser leur tirelire. C’est bien cela et je ne me rappelais plus qu’après avoir été planté par Notrefils à qui ils avaient donné une grosse garantie l’année dernière, ils ont fait affaire peut de temps après avoir Jo qui a signé un contrat pour trois ans avec eux. Boutter a d’ailleurs fait des déclarations assez saignantes au sujet de Notrefils et, à titre préventif vis à vis de Richie également.. J’ai appris à cette occasion que le budget de l’épreuve avait doublé en qq années et était de 3M€ désormais, ce qui laisse pas mal de marges pour attirer des bons puisque le prize money stricto sensu est un peu inférieur à 500 K€…Pour les très bons, les 250 et les 500, finalement, c’est ce qui rapporte le plus vu que sur les 1000, les garanties sont interdites..

  16. antsiran23 20 septembre 2011 at 21:39

    Quelle ordure ce Djoko, il se roule parterre à cause d’une cheville qui flanche à peine et il prend 6 semaines de voyage de noce sous couvert d’accident du travail. La cause officielle ? Un problème de dos. Donc il a abandonné un match de CD, fait perdre son pays en jouant une grotesque comédie, il a une fois de plus honteusement laissé en plan un match où il était largement dominé, à la loyale. Le tout avec la complaisance de tout le monde du tennis !!! Une ordure.

    • Antoine 20 septembre 2011 at 21:42

      Ben mon neveu ! Voilà une attaque dont il n’est pas prêt de se remettre ! Tu sortais avec jelena Ristic avant lui, par hasard ?

  17. antsiran23 20 septembre 2011 at 21:57

    C’est qui jelena ?

    • Antoine 20 septembre 2011 at 22:14

      V. plus haut…la belle Jelena est la petite amie du Djoker depuis cinq ans. ils doivent convoler en justes noces à l’occasion de ce break bienvenu, dit on…

  18. antsiran23 20 septembre 2011 at 22:27

    Dur pour eux ce mal de dos pendant le voyage de noces. Une petite entorse au pied, soit, mais là, va pas être vaillant « jamais avec du gluten ».

    • William 20 septembre 2011 at 22:32

      Certaines causes valent plus de peine que d’autres… Ma Serbie pour une Ristic !

  19. Guillaume 21 septembre 2011 at 09:36

    Tout d’abord, les photos sont géniales. De petit Agassi à Dédé et Big Jim chez GI Nick, en passant par toute la tribu Djokovic, ça donne vraiment envie de se plonger dans le récit.

    L’entourage des joueurs est un sujet dans l’ensemble peu abordé, et pourtant tellement fondamental dans l’existence des champions. C’est vrai que le simple binôme joueur – coach historique paraît avoir vécu. Les derniers du Top 100 qui y correspondent sont tous des joueurs aux alentours de la trentaine : Ferrero – Martinez, Youzhny – Sobkin, Ferrer – Piles. Éventuellement on a Delpo et Davin qui semblent partis pour un long bail, avec tout ce qu’il ont déjà vécu.

    Hors ce modèle, on trouve encore toutes les tendances, de l’indépendant qui se passe de coach (Tsonga) à celui qui se fait assister d’un entraîneur sans bagage mais ami (Monfils/Chamagne)… ce dernier cas illustrant aussi les tensions qui finissent par survenir dans ce genre de team à rallonge, avec la guéguerre larvée Rasheed/Chamagne qui a abouti au départ du premier. D’où l’intérêt d’avoir dans la cellule une Mirka qui n’hésite pas à remettre tout le monde à sa place. Sans une figure forte ce type, la team ressemble assez vite à une usine à gaz.

    L’entraîneur star à tendance jetable – Stefanki, De la Pena, Higueras – a toujours autant de succès, mais il faut noter que les coachs eux-mêmes commencent à rechigner à voyager, à sacrifier en partie leur vie de famille pour suivre un joueur de tennis. Résultat : ils se lient de plus en plus à des académies ou à des structures sponsoring pour se caler des missions courtes, sans trop de contraintes. La plus connue est la team Adidas, où les stars ne sont plus les joueurs, mais bien les coachs : ce ne sont pas les techniciens qui vont à la rencontre du joueur, mais celui-ci qui se déplace pour venir chercher les compétences de l’entraîneur sur un laps de temps bien défini : Tsonga encore, Murray, Verdasco, Ivanovic… ont tous été voir à un moment où un autre un membre du Team Adidas. De tête il y a Sven Groenefeld, Gil Reyes l’ancien préparateur physique d’Agassi, et bien sûr la star du monde du coaching, l’homme qui s’offre même le luxe de refuser d’entraîner Federer car il ne veut pas trop voyager, Darren Cahill.

    Cette starisation des coachs est d’ailleurs une vraie nouveauté… mais peut tourner bien vite. Il y a cinq ans, Peter Lundgren était la Rolls des entraîneurs. Il avait amené trois caractériels au sommet : Rios N°1 mondial, Federer vainqueur de Wimb 2003 et quasi-N°1, et Safin vainqueur de l’OA 2005. Le monde du tennis louait son génie. Six ans plus tard ? Il s’est planté avec Baghdatis, s’est planté avec Dimitrov (gros manque de psychologie à chaque fois), s’est fait virer par la Fédé anglaise, qui l’avait embauché pour travailler à la formation des jeunes, pour cause d’un penchant certain pour la bouteille… et pas plus tard qu’hier se fait encore jeter par Wawrinka. Grandeur et décadence… D’où peut-être d’ailleurs l’envie parfois du coach de capitaliser sur sa réputation et de ne pas s’engager dans un nouveau challenge où finalement il aurait plus à perdre qu’à gagner. Cf Cahill qui n’a plus entraîné depuis six ans maintenant. Il a fait de Hewitt le plus jeune N°1 de l’histoire, d’Agassi le plus vieux N°1 de l’histoire… Quelle suite donner à ça ?

    • Colin 22 septembre 2011 at 18:20

      Faire de Monfils le plus benêt N°1 de l’histoire. Ça c’est un challenge!

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