Tops/flops Indian Wells

By  | 27 mars 2011 | Filed under: Actualité

Le premier Master 1000 de la saison a rendu son verdict, et a été abondamment commenté par les 15lovers. Aussi ce top/flop qui arrive après coup a moins pour objectif de rappeler des faits connu de tous que de fournir une occupation à son auteur qui ne parvient pas à s’endormir et cherche quelque chose d’intelligent à faire pour tuer le temps.

Les Tops :

Super Djoko, feu Nakunpoumon. Après l’Open d’Australie et Dubaï, le Djoker vient de s’offrir Indian Wells, avec en prime le scalp (et la place) de Roger Federer, puis Rafael Nadal. Golubev, Gulbis et Troiki passés à la moulinette, Djokovic a néanmoins montré quelques difficultés dès que la concurrence a montré son nez. Si Gasquet a finalement été battu 6/2 6/4, les breaks concédés à chaque début de set ont montré quelques failles dans la cuirasse serbe. Ce qui semble néanmoins le plus inquiétant pour le nouveau numéro deux mondial, ce sont ces deux victoires contre Federer et Nadal. Face au Suisse, dominateur dans le premier set, il est dépassé dans le deuxième avant de profiter de la baisse de régime de son rival pour s’imposer. Contre l’Espagnol, Djokovic est dominé au premier set avant de profiter de la baisse de son rival, en particulier au service, pour s’imposer. De ces deux rencontres, il est possible d’observer que le niveau maximal du Serbe est inférieur à celui du duo infernal. En revanche, l’avantage de Djokovic est qu’il peut maintenir son niveau sur trois manches, ce que n’ont pas réussi à faire Federer et Nadal. Pourquoi ? Peut-être parce que le rythme imposé par le Djoker est insoutenable. Néanmoins, Djokovic semble baisser de niveau depuis l’Australie, et il n’est pas forcément prudent de miser sa paie du mois sur lui pour Miami.

Rafael Nadal. Le Manacori a de nouveau atteint une finale en Master 1000, pour la première fois depuis Madrid. Que cela arrive à Indian Wells n’est pas surprenant : le tournoi californien est probablement le Master 1000 sur dur qui lui convient le mieux, le rebond étant assez haut, ce qui est idéal pour son lift et la balle pas trop rapide. Le niveau de Nadal en lui-même semble tout à fait satisfaisant comparé à celui du début de saison : après une alerte (très) chaude contre Karlovic, Nadal a su se reprendre pour s’imposer aisément contre del Potro puis remporter le premier set de la finale. C’est alors qu’est arrivée cette panne de service : ce coup est pourtant très régulier chez l’Espagnol, bien plus que celui de Murray par exemple. Quoiqu’il en soit, Nadal consolide sa place de numéro 1 mondial. Désormais, plus que Miami, son prochain défi est la saison de terre où il a 5000 points à défendre.

Juan Martin del Potro. L’Argentin revient bien, et revient vite. Passé aujourd’hui à la 51e place mondiale, il semble bien parti pour devenir tête de série à Roland-Garros s’il continue sur ce rythme. Bien que son coup droit n’ait pas retrouvé toute sa puissance, comme en a témoigné son match contre Nadal, l’Argentin a montré que son mental était présent, ce dont sa déprime de l’année dernière pouvait faire douter. Il aurait pu faire un carnage lors de l’US Open de cette année, mais a malheureusement décidé qu’il déclarerait forfait : il a en effet appris qu’un petit homme vert lui ayant porté la poisse toute l’année dernière lui a prédit une victoire écrasante à Flushing Meadows.

Les Flops :

Andy Murray. Faut-il classer Murray comme un flop pour ce tournoi ou pour ses brillants résultats depuis deux ans ? L’éternel espoir britannique a encore déçu en Californie. Visiblement mal remis de sa fessée sur la Rod Laver Arena, Murray semble plongé dans une nouvelle déprime. L’année dernière, il lui avait fallu six mois pour s’en remettre, son tennis n’étant revenu qu’à Wimbledon. Serait-on parti pour une nouvelle dépression semestrielle ? Difficile de prétendre à la première place mondiale en ne jouant un tennis de haut niveau que six mois sur douze. Miami est pour lui la dernière opportunité de briller avant Wimbledon, la terre battue ne devant pas lui offrir beaucoup d’opportunités.

Indian Wells. L’enchaînement Indian Wells/Miami est probablement l’une des plus grandes hérésies de l’ATP. Le tournoi californien, bien que sans Histoire  et situé dans une ville de 5000 habitants, se joue sur dix jours. Encore plus absurde, les joueurs parvenant jusqu’en finale doivent jouer leurs quatre voire cinq derniers match de rang alors que le seul avantage d’étaler la durée du tournoi serait d’allonger le temps de récupération des joueurs. Un individu auto-proclamé « I, President » affirme heureusement vouloir reprendre les choses en main.

Individu à classer librement dans l’une des deux catégories, selon votre préférence :

Roger Federer. Le Suisse n’avait qu’un troisième tour à défendre, donc beaucoup de points à prendre. Contrat partiellement rempli, puisqu’il a atteint le stade des demi-finales, perdu contre Djokovic. Proposant un niveau de jeu supérieur à celui de Dubaï, Federer a enfin réussi à prendre un set au Serbe après six manches perdues à la suite, avant de dégoupiller méchamment au troisième set à 2-2 et 40-15. Il tombe donc au troisième rang mondial, ce qui n’a pas manqué de relancer d’innombrables réflexions sur son déclin. Comme motif de satisfaction, le Suisse pourra se dire que son éternel rival Rafael Nadal n’a pas fait mieux que lui. La surface de Miami devrait lui convenir davantage, et il n’a que 90 points à y défendre, avant une saison sur terre battue qui s’avèrera décisive dans sa quête de la première place mondiale après Wimbledon. Depuis Wimbledon, Federer fait preuve d’une régularité impressionnante, mais semble avoir des difficultés face aux top-players que sont Djokovic et Murray, à l’exception du Masters. Miami devrait fournir des indications supplémentaires, avec une possible demi-finale contre Nadal.

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551 Responses to Tops/flops Indian Wells

  1. MarieJo 29 mars 2011 at 19:46

    dommage pour delpo de ne pas avoir gagné ce 2è set car fish commençait à avoir des crampes… s’il gagne contre ferrer, il sera devant roddick au classement, pas mal pour un « vieux » de 29 ans ;)

  2. William 29 mars 2011 at 19:50

    Fish toujours dangereux dans son habitat naturel : aujourd’hui il avait plus du marlin que du poisson-clown. Pas forcément un mal pour Juan Martin, il va pouvoir recharger les batteries avant la terre battue.
    Ce soir je fonde mon mouvement, les DDD : Doux-Dingues de DelPo. On accepte tout le monde, même Ivan Lendl !

  3. karim 29 mars 2011 at 20:03

    Siouplé on déménage, article saturé. Y’a un fil créé spécialement pour les derniers tours de Miami.

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