Quand le duel est oeuvre d’art

By  | 24 mars 2011 | Filed under: Insolite

Je vais vous con­t­er le début de mon amour pour le ten­nis, né un jour de jan­vi­er lors d’un match d’anthologie entre deux hom­mes qui, durant toute la re­ncontre, n’étaient plus vrai­ment des hom­mes…

«Tu as une gastro-entérite, il vaut mieux que tu re­stes à la maison » dit ma mère avant de s’en aller au travail. Tant mieux, une journée sans école, en plus en ratant le cours de chimie, c’est pas plus mal ! Je m’en vais donc au salon (en pre­nant soin d’em­port­er un seau, on sait jamais…) et al­lume mon téléviseur. Je zappe et tombe alors sur Euros­port, du sport ? Pour­quoi pas ? Un peu de ten­nis, sport que je ne re­gar­de pratique­ment jamais, ne peut pas faire de mal !

J’as­siste aux commérages des jour­nalis­tes qui présen­tent le match à venir, à savoir la première demi-finale de l’Open d’Australie. Les par­cours des deux ad­versaires sont re­tracés briè­ve­ment, avec pour le pre­mi­er, Roger Feder­er, une série tran­quil­le sans per­dre le moindre set, en éli­minant de sur­croît au tour précédent le vieil­lissant Andre Agas­si. Le par­cours de son ad­versaire du jour, Marat Safin, est moins im­maculé. Avec des vic­toires sur le pro­met­teur Serbe Djokovic ainsi que le tchèque Ulih­rach, tous deux en trois sets, puis en quat­re man­ches face à Ancic et Roc­hus pour fin­ale­ment étri­ll­er en quart de fin­ale le Slovaque Hrbaty, le Russe semble être tout de même bien dis­posé pour cette re­ncontre qu’il «at­tend avec im­pati­ence». Dis­posé, il devra l’être car il aura face à lui le numéro 1 mon­di­al, qui est bien in­stallé sur son trône de­puis bientôt un an. En effet, celui-ci n’a plus perdu un match de­puis août 2004, face à Be­rdych. Mais sur­tout, Safin a une re­vanche à pre­ndre face au suis­se, celle de l’humilia­tion subie l’année dernière en fin­ale de cet même Open d’Australie, qui s’est égale­ment refusé à lui en 2002, battu par la sur­pr­ise Johansson. La demi-finale du de­rni­er Mast­ers lui est aussi restée en trav­ers de la gorge, avec un tie-break du deuxième set mémor­able con­clu 20-18 par Feder­er.

Les ac­teurs en­trent dans la Rod Laver Arena, sous les acclama­tions du pub­lic déjà nombreux. Je re­mar­que tout de suite la sérénité dans le visage de Feder­er, habitué tout comme son ad­versaire à ces grands rendez-vous. Safin, lui paraît ex­trême­ment déter­miné, les yeux fixés sur un ob­jec­tif in­visib­le, il veut sa re­vanche. N’ayant jamais vu évolu­er un de ces joueurs, je ne pre­nds pas vrai­ment parti, mais je veux voir le Russe boulevers­er la tran­quil­lité du numéro 1. L’échauf­fe­ment prend fin, une gorgée d’eau et le match peut com­menc­er.

Feder­er en­tame au ser­vice. Le pre­mi­er point est déjà long, les in­ten­tions présen­tes dans toutes les frap­pes de balle du Russe, qui veut d’entr­er mettre la pre­ss­ion sur son ad­versaire. Mais le ser­vice de Feder­er est bien varié et con­centré sur le place­ment de la balle, en plus d’une belle sol­idité dans l’échan­ge, et oui, c’est le numéro 1 ! Côté ser­vice, Safin n’est pas mal non plus, al­ig­nant les en­gage­ments canons, il doit tout de même bataill­er lorsque l’échan­ge s’instal­le. Le début de match est de qualité bien qu’assez marqué par les fautes di­rec­tes des deux pro­tagonis­tes. Safin pilon­ne le re­v­ers du Suis­se pour éviter la foud­re de son coup droit et pre­ndre le contrôle de l’échan­ge afin de l’abréger avec son coup droit. Les jeux pas­sent et les ser­veurs font la loi. Bien que j’ad­mire la dextérité du Russe, je ne peux qu’être sub­jugué en voyant le Suis­se, avec ce coup droit lifté puis­sant, ce re­v­ers slicé rasant, à une main, comme je les aime, et ce ser­vice, jamais avec le même effet, jamais avec le même place­ment. Mais son ad­versaire, bien qu’un peu non­chalant sur les déplace­ments, possède cette puis­sance innée, naturel­le chez lui, qui gène le Suis­se. D’ail­leurs, le pre­mi­er set dure, cinq jeux par­tout, on entre dans le « money time ». Safin con­tinue de développ­er un jeu ultra of­fen­sif, ponctué de quel­ques montées au filet, par­fois décisives, d’aut­res fois sanctionnées par des pass­ings bien ajustés de la part de l’Helvète. A 6/5 pour le Suis­se, Safin com­met quel­ques fautes en coup droit, suivis d’excès de colère, de plus en plus fréquents. Un re­v­ers trop croisé donne le break et sur­tout le set au Suis­se. Pre­mi­er jet de raquet­te pour Safin, première man­che pour Feder­er, 7/5 en trois quarts d’heure.

Marat en­tame le deuxième acte comme le précédent, précoce et in­cisif dans ses frap­pes de balle : il par­vient pour la première fois du match à faire le break et mène 3/1. La mac­hine suis­se com­m­ence quel­que peu à déraill­er. Se voyant dominé dans l’échan­ge, Feder­er monte de plus en plus au filet, ce qui lui per­met de tenir dif­ficile­ment son en­gage­ment. Son ser­vice, Marat le tient aussi et contra­ire­ment à son ad­versaire, com­met de moins en moins de fautes. Mis à part une balle de break sauvée à 4/3, Safin se montre très sol­ide et bouc­le le deuxième set 6/4, sans montr­er le moindre signe de joie alors que son entraîneur Peter Lundgr­en, an­cien­ne­ment coach de Feder­er, jubile. Tony Roche, lui est in­quiet, tout comme Mirka. Leur poulain a perdu la main, pas pour longtemps (7/5 4/6).

Dans la troisiè­me man­che, le niveau de jeu va cres­cendo ainsi que les acclama­tions du pub­lic, de plus en plus pas­sionné par ce com­bat que se li­vrent les deux gladiateurs. Le Suis­se est im­pres­sion­nant au ser­vice mais le Russe domine les débats quand l’échan­ge s’instal­le. Mais celui-ci veut en faire trop et se précipite au filet alors que Feder­er est at­teint de coups de génie, notam­ment en pass­ings. Le Suis­se est re­lancé et mène 3/0, Safin le sait et en jette à nouveau sa raquet­te, il vient de rater l’oc­cas­ion de gard­er la tête de son ad­versaire sous l’eau ; au lieu de ça, Feder­er re­comm­ence à crach­er le feu en coup droit !

Et pour­tant, comme si sa colère l’aidait à retro­uv­er ses esprits, le Russe re­part de plus belle en pre­nant la balle très tôt. Feder­er, pas com­plète­ment serein, voit alors re­venir son ad­versaire à 3/3. Mal­m­ené dans l’échan­ge, Roger multi­plie les montées au filet. Les ser­veurs enchaînent et comme dans le pre­mi­er set, Safin sert pour re­coll­er à 6 par­tout. Mais là en­core, Feder­er im­pres­sion­ne en élevant tout d’un coup son niveau de jeu ; Safin râle, et râle en­core. Une raquet­te en moins pour le Russe, un set de plus pour le Suis­se. On retro­uve le sourire dans le clan du Bâlois. Mais le champ­ion, lui, reste calme, tendu, attend-il une quel­conque réac­tion de son ad­versaire (7/5 4/6 7/5) ?

Le pub­lic donne de la voix, il as­sis­te au meil­leur match de cette quin­zaine australien­ne ; après 137 minutes de jeu, le vain­queur ne se de­ssine en­core pas, on sait que Safin est en­core cap­able d’un soub­resaut. Mais c’est bien le Suis­se qui en­tame cette quat­rième man­che au ser­vice.

Et les jeux s’enchaînent, les ser­veurs font la loi, al­liant aces et coups gag­nants. Safin pour­suit sa tac­tique d’of­fensive con­stan­te en jouant très long sur le re­v­ers de Roger, puis en accélérant d’une frap­pe bien ten­due vers le coup droit de son il­lustre ad­versaire. Le numéro 1 mon­di­al souffre, obligé de gam­bad­er dans tous les re­coins du ter­rain, il semble en plus souffrir du pied. C’est alors que les com­men­tateurs m’appren­nent la nouvel­le. L’Helvète est touché au pied de­puis le début du tour­noi. Pourra-t-il re­lev­er le défi physique que lui im­pose Marat Safin de­puis main­tenant plus de 2h45 ? Les deux hom­mes sur­volent leurs mises en jeu et s’en­volent tran­quil­le­ment vers un tie-break. Il fal­lait bien cela pour dépar­tag­er ces deux titans com­plète­ment trans­cendés dans ce duel plus que pal­pitant.

Mais on connaît les capacités de Feder­er à se dépass­er dans les mo­ments cruciaux, il l’a d’ail­leurs déjà montré im­placab­le­ment dans les pre­mi­er et troisiè­me sets. Le pre­mi­er point tour­ne à l’avan­tage du Suis­se qui voit le re­tour de Marat re­st­er du mauvais côté. Le Russe est blasé, il a déjà en face de lui un ad­versaire génial, si en plus il doit faire face à la mal­chan­ce ! Le mini break réalisé en­suite par Feder­er sur une montée trop hasar­deuse est un nouveau coup dur pour le mal­heureux Safin.

Mais il y tient, à cette joute à laquel­le il s’est préparé pen­dant toute la trêve hiver­nale. Mais le Suis­se est toujours aussi in­trait­able et con­fir­me son avan­ce en s’ad­jugeant un nouveau point sur le ser­vice ad­verse : 5/2 Feder­er, le N°1 peut con­clure sur son ser­vice.

« Allez Marat !!! » je ne peux m’empêcher de be­ugl­er de­vant mon téléviseur. Cette fois c’est décidé je suis tout ac­quis à la cause de l’in­fortuné. Et mon cri est suivi d’une super­be réac­tion d’or­gueil du champ­ion russe qui sonne une nouvel­le fois la char­ge en dis­tribuant avec une volonté farouc­he des re­tours meurtri­ers. Le co­saque re­vient dans une ef­fervesc­ence totale à 5/5, ser­vice à suiv­re. L’échan­ge s’instal­le mais c’est Feder­er qui force la décis­ion en dis­til­lant une mer­veil­le d’amor­tie qui lais­se tout pan­tois le Russe. Le pub­lic acclame. C’est une balle de match pour le Suis­se, sur son ser­vice, après 3 heures et 5 minutes de lutte in­ten­se.

Mais Marat est grand et sur la volée amor­tie du suis­se, il se lance, en avant, tel le guépard à la pour­suite de la gazel­le. Safin, du bout de sa raquet­te, par­vient à re­lev­er la balle du Maître et à l’élever dans les airs. Feder­er lève la tête, la balle va être dans les li­mites du court. Il court, il court et ar­rive juste de­vant la balle, il peut la re­mettre… Que se passe-t-il dans sa tête ? Il choisit de tent­er le célèbre coup de Noah entre les jam­bes, pour finir en beauté, mais cette balle at­territ droit dans le filet. Feder­er s’en veut, mais pouvait-il faire autre chose ? Le pub­lic s’est levé, Safin le sait, il peut faire bas­cul­er cette re­ncontre à son avan­tage. Feder­er sert une nouvel­le fois, le Russe part du bon côté et claque un ter­rible re­tour suivi d’une montée à con­tre temps im­par­able: 7/6. Safin tient la balle pour dis­put­er une ul­time man­che. Et sur ce point, il re­tour­ne à sa tac­tique sim­ple, pilonn­er le re­v­ers de Roger, 2 frap­pes, 3 frap­pes, c’est de­hors ! Feder­er boise son de­rni­er re­v­ers. Les spec­tateurs jubilent, Safin reste con­centré, le plus dur n’est pas en­core fait (7/5 4/6 7/5 6/7).

Le match entre tout d’un coup dans une autre di­mens­ion. Le pub­lic est trans­cendé, les « Ola » se succèdent alors que le kiné ad­ministre un traite­ment à Feder­er. Le jeu re­prend avec un Safin à nouveau flam­boyant au ser­vice. Feder­er ac­cuse le coup physique­ment, à cause de sa bles­sure ou de la perte du quat­rième set ? Un peu des deux sans doute. Mais son ser­vice tient bon et il re­col­le à 1/1 puis à 2/2. Safin domine de plus en plus les échan­ges et ponctue quel­ques uns de ses points par des montées au filet judicieuses. C’est ainsi qu’il réalise le break tant at­tendu. Feder­er prend un nouveau coup derrière la tête, et Safin con­fir­me en gag­nant son jeu de ser­vice : 5/2. Le Suis­se est au bord du précipice, je m’exal­te, Safin la tient sa re­vanche, cette fois Feder­er ne re­viendra pas.

Et pour­tant le Suis­se possède lui aussi une volonté farouc­he, cette volonté de gard­er son titre ac­quis l’année dernière face à ce même Safin, mais est-ce aujourd’hui le même homme qui se dres­se face à lui ?

Feder­er chan­ge de mail­lot et re­part à la batail­le avec une fraîcheur nouvel­le et re­mpor­te de manière con­vain­cante son jeu de ser­vice, pour la sur­vie dans ce match. Le mo­ment ar­rive enfin pour Safin, celui de ser­vir pour le match, ser­vir pour la gagne, pour une place en fin­ale, pour une re­vanche face au numéro 1 mon­di­al dans cette Rod Laver Arena en pleine ex­plos­ion.

Après deux aces con­sécutifs, le russe mène 40-30 et tient enfin une balle de match. Mais Feder­er n’ab­dique toujours pas et pous­se le ner­veux Safin à la faute. Le Russe re­part de plus belle et se pro­cure alors une deuxième balle de match, mais il com­met à nouveau la faute ! La tens­ion qui règne dans l’arène est palp­able, et c’est le Suis­se qui en pro­fite en se jetant corps et âme dans chaque balle. Il re­vient à 4/5 après avoir sauvé deux bal­les de match !

Mais Safin n’en démord pas et con­tinue à ag­ress­er son ad­versaire en re­tour et se pro­cure une nouvel­le balle de match à 30-40… sauvée miraculeuse­ment d’une volée en ex­tens­ion de l’Helvète en trans­e ! Feder­er re­vient alors à 5 par­tout, le pub­lic est en fus­ion, et moi aussi, sub­jugué de­vant le talent et la ténacité de ce guer­ri­er d’ex­cep­tion. Comme le Phœnix renaît de ses cendres, Roger s’est sub­limé au mo­ment le plus critique. Mes sen­ti­ments chan­gent, je ne sais plus vrai­ment qui sup­port­er entre ces deux titans du ten­nis.

Et pen­dant ce temps, Safin se re­prend en in­scrivant son sixième jeu : 6/5 Safin, qui a en­core les re­ssour­ces pour ne pas craqu­er sous la pre­ss­ion suis­se. Feder­er retro­uve de la stabilité au ser­vice et dans ses place­ments en égalisant tran­quil­le­ment à 6/6. Il n’y aura pas de tie-break dans cet ul­time set, deux jeux de­vront séparer les deux vir­tuoses. A 30-30, Safin veut mettre fin aux échan­ges en mon­tant une énième fois au filet, mais c’est sans com­pt­er sur le for­mid­able coup d’œil et coup de patte du Suis­se qui plan­te un pass­ing as­sas­sin pour s’offrir une balle de break et pour enfin mener dans cette fin de match. Mais Marat reste lucide et, fidèle à sa tac­tique, dis­tribue puis­sam­ment dans tous les coins du court. La stratégie fonction­ne à mer­veil­le avec un Roger Feder­er de moins en moins vif dans ses déplace­ments, il faut dire, après 4h15 de jeu, on le com­prend ! Safin in­scrit donc son 7e jeu de just­es­se. C’est le mo­ment de tout donn­er pour le Russe qui, en s’ex­tirpant de cette situa­tion com­promet­tante, peut faire pre­ss­ion sur son ad­versaire !

D’ail­leurs, Feder­er est rapide­ment mené 15-40 par un Safin à nouveau étin­celant. Deux nouvel­les bal­les de match pour le Russe, rapide­ment effacées par deux ser­vices gag­nants de Roger qui égal­ise en­suite à 7 par­tout ! Safin est décon­fit, quand arrivera-t-il à en finir ? Il ob­ser­ve son clan, Peter Lundgr­en lui fait signe de se calm­er et cela marche puis­que Safin mar­que une nouvel­le fois son jeu de ser­vice : 8/7.

A la minute de repos, Feder­er enlève à nouveau son haut bleu pour un mail­lot blanc, signe d’ab­dica­tion ? Feder­er gagne le pre­mi­er point d’un ser­vice gag­nant, mais Safin est très réactif sur les points suivants en re­tour­nant très long, fidèle à lui-même ; Roger est lent pour se dégager, trop lent, 15-40 et une énième balle de match pour le géant russe… sauvée une nouvel­le fois par un ace. Le sus­pen­se est in­souten­able, c’est tout bon­ne­ment la 7e balle de match pour le Russe ! Safin place une accéléra­tion in­croy­able en re­v­ers long de ligne, Feder­er remet alors comme il peut la balle et s’écroule à terre, vain­cu, alors que Safin l’achève d’un ul­time coup droit. L’instant est in­oub­li­able, Safin a enfin réussi à ter­rass­er le numéro mon­di­al et son rival numéro 1, Roger Feder­er. L’ac­colade entre les deux hom­mes est belle et marquée par be­aucoup de re­spect. J’éteins mon téléviseur avec deux sen­ti­ments : la joie d’avoir vu sans doute (je ne le sais pas en­core) l’un des plus beaux matchs de ces dernières années et la faim qui com­m­ence sérieuse­ment à me rong­er car il est tout de même 13h30 ! Score final : 5/7 6/4 5/7 7/6 9/7.

Je n’ai pas vu la fin­ale de cet Open d’Australie mais avec le niveau déployé par Safin tout au long du tour­noi, il est clair qu’il ne pouvait pas être battu, pas après ses deux échecs en fin­ale (2002 et 2004) du Grand chelem australi­en. Après cet in­oub­li­able ex­ploit, il ne réalisera plus aucun coup d’éclat pen­dant plus de trois ans mais ses tit­res à l’Open d’Australie et à l’US Open auront fait de lui un champ­ion im­men­se. Quant à moi je bénis aujourd’hui cette gastro-entérite qui m’a per­mis de voir ce match ex­cep­tion­nel et de de­venir un vrai pas­sionné de ten­nis.

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479 Responses to Quand le duel est oeuvre d’art

  1. Elmar 26 mars 2011 at 23:21

    Bon, ce tournoi de Miami est le pire que je pouvais imaginer pour ma team.

    Roddick, Verdasco, Davy, Waw, Dimitrov, Karlo éliminés au 1er tour! C’est l’hécatombe. Ce tournoi va me faire très mal au classement.

    Il ne me reste qu’à espérer un exploit de… Nishikori! Voilà à quoi j’en suis réduit!

    • Faty 26 mars 2011 at 23:31

      Ralalala, moi j’ai 6 joueurs en lice et j’espère que ton dernier souhait ne se réalise pas :-D

    • Nath 26 mars 2011 at 23:40

      Ce tournoi est vraiment bizarre, il ne manque plus qu’une défaite de Berdych cette nuit contre Ramirez Hidalgo. N’empêche que mes Pablos m’ont fait plaisir en sortant Roddick et Verdasco. L’honneur est sauf.

    • karim 26 mars 2011 at 23:42

      oui mais c’est parce que t’as booké toute ta team avec le même tour operator gros nigaud, ils ont la même date de retour sur le billet!!!!!!!!!

  2. Babolat 27 mars 2011 at 03:50

    Roddick avait la crève…

    « Malade, l’Américain n’a pas pu défendre ses chances : « C’est un truc que je traîne depuis le tournoi de Memphis, avec des hauts et des bas, a-t-il indiqué. Là c’est revenu. J’avais du mal à respirer et je n’étais pas optimiste sur l’issue du match, a ajouté le N.1 Américain. C’est frustrant de rentrer diminué sur le court. Quand je ris, je fais le bruit d’une voiture qui démarre », a-t-il blagué. »

  3. Babolat 27 mars 2011 at 05:35

    Melzer va aussi redescendre dans les semaines à venir. Il surjouait clairement ces derniers mois. Sa place est plutôt dans le top 20/30. Le cas Baghdatis est vraiment étonnant. A peine sorti des juniors, il fait une finale en Australie, demie à Wimbledon puis… pshit! Certes, il y a eu des blessures mais ça n’explique pas tout. Même sur une jambe, il doit battre Rochus. La confiance n’y est plus.

    Tout ceci devrait profiter à notre Richie National qui sans faire de gros coups d’éclat est déjà 18ème. Avec tous les gars qui se cassent la binette devant lui, il devrait se retrouver assez vite dans le top 10 s’il continue à ne perdre que contre le top 5.

    Bon… Djoko il va perdre quand à votre avis ? Contre Blake? Mouais… Troicki (le chien chien à son maîmaître) ? Isner ? Garcia Lopez ? Del Potro ? Nadal ?
    Et s’il faisait le triplé Australian/Indian/Miami ? Fed l’a fait en 2006 (en ayant perdu un match à Dubaï cela dit) et Agassi en 2001 (lui aussi avait perdu un match en route à San Jose contre…. Greg!! )

    En fait j’ai bien l’impression que personne n’a fait le triplé en étant invaincu à ce moment de la saison. Même Sampras en 94 avait perdu contre Alami et Eltingh avant de tout bouffer.

    • Sylvie 27 mars 2011 at 09:09

      Le pire, c’est qu’à priori, Monfils va remonter sans jouer .

    • Kawkab 27 mars 2011 at 13:20

      Absolument d’accord sur le fait que Melzer surjouait a mort ces derniers mois,bien vue !

  4. Arno 27 mars 2011 at 09:37

    Ce tournoi est tout bizarre… Il arrive sûrement un peu tôt après IW pour que les intermittents du top 10 (ceux après la 3ème place) restent performants. 2 tournois de 10 jours à 3 jours d’intervalle, ça me parait beaucoup. D’ailleurs, les vainqueurs d’hier sont rarement ceux du lendemain…

    Bref, Nadal est passé, mais c’est pas folichon. Il va passer Lopez, mais en 1/8èmes, ce sera sûrement Dolglougloukalachnikov et là, ça va être beaucoup plus compliqué. Le vainqueur de ce match sera sûrement en 1/2, parce que dans l’autre partie de ce quart, Almagro et Berdych sont définitivement trop irréguliers, quand ils ne sont pas simplement mauvais…

    Fed va passer Monaco, faut pas déconner. Mais après, on aura certainement Youyou qui a l’air de bien revenir, et il faudra faire gaffe! Et si tout va bien, Doudou pourrait retrouver en 1/4 notre Gilou national, dit « Le non-musclé », qui peut profiter de l’absence de Roddick.

    En bas, Djoko a un tableau en carton jusqu’en 1/2… Ensuite? Le quart de Sod et Ferrer est très ouvert: avec ces deux-là, on a DelPo, Gasquet, voire Llodra! Bizarrement, un 1/4 Gasquet/Llodra ne me choquerait pas plus que ça sur cette surface avec un rebond bas.

    Bref, j’espère quand même qu’on aura pas Dolglouglou/Simon et Gasquet/Djoko en 1/2, mais parti comme c’est parti…

    • Diana 27 mars 2011 at 09:52

      Bonjour Arno :)

      On sera vite fixés pour Sod et Del Potro : rendez-vous cette nuit.

      Le match, à mon idée, le plus intéressant à suivre aujourd’hui.

      Mais aussi Ferrer/Devvarman, Gasquet/Fish.

      En double, la paire n° 1 mondiale (64 ans à eux deux), rencontrera deux espoirs américains (36 ans à eux deux) Harrison et Sock ;)

      En parlant de Sock, il a eu la chance d’échanger quelques balles avec Fed :

      Matt Fitzgerald
      > | 22.03.2011

      > It’s not every day an up and coming player gets to hit with 16 time grand slam champion Roger Federer. Unless you’re Jack Sock.

      > The 18 year old American enjoyed a friendly but productive practice session with the Swiss superstar on Stadium Court this afternoon. The Lincoln, Neb. native has hit with Federer before and never takes it for granted.“I take in every minute. He’s such a great player and I always try and hit well. You want to perform your best in front of someone like him.”

      >In between the hitting and grinding, the two shared brief conversations. Sock described Federer as a generous person, eager to learn about his tennis upbringing. “He’s incredibly humble”, said Sock. “Most of our conversations have been tennis-oriented, focusing on my training and history. He’s always interested in finding out more about me.”

      • karim 27 mars 2011 at 09:59

        mine de rien Fed pour ces joueurs classés loin au-delà des 100 c’est autant un rêve que pour nous. J’imagine bien la nervosité de jouer avec/contre lui, l’incrédulité quand son coach te contacte et te rencarde pour un practice. ça doit être genre nuit blanche avant. je suis certain que Fed signe des autographes sur le circuit, à des joueurs pro je veux dire.

    • karim 27 mars 2011 at 09:54

      J’ai regardé les highlights de Gasquet vs Djoko à Indian Wells, y’avait pas photo. Alors s’ils devaient miraculeusement se rencontrer encore, l’addition serait aussi salée que la précédente. Y’a trois classes d’écart. Richard joue bien mais n’a aucune option de débordement côté coup droit quand Djoko joue le coup à fond des deux côtés. Et je ne parle pas des qualités de service et retour. Y’a qu’au filet que Richie est meilleur, mais est-ce un argument ces jours-ci?

      llodra? sans toît au-dessus de la tête aucune chance de le voir briller. le soleil c’est sa kryptonite.

      Simon? j’espère qu’il perdra son prochain match, histoire de me soustraire au calvaire de la simple lecture de son nom.

      • Diana 27 mars 2011 at 10:05

        Djoko va rencontrer Blake ce soir. Penses-tu que l’américain peut le gêner ? un petit peu ? enfin disons, nous faire éviter un 6/0 6/1 ?

        Je sais que James n’est plus le joueur performant qu’on a connu, et que dans les mêmes temps, le Serbe a progressé, mais lors de leur dernière rencontre, il y avait eu match tout de même.

        • Babolat 27 mars 2011 at 11:56

          Blake sort de deux gros matchs de près de 3h gagnés 7/6 au troisième. A mon avis, il sera pas bien vaillant.

      • Arno 27 mars 2011 at 12:04

        Llodra, j’attends de le voir contre Ferrer (qui va exploser Devvarman, faut quand même pas éxagérer) pour me faire une idée plus précise de son niveau.

        S’il passe, y’a moyen de faire un truc sympa sur ce tournoi.

      • Kawkab 27 mars 2011 at 13:44

        Voici Karim de quoi s’inspire mon pseudo ,UN VRAI RÉGALE (pour ceux qui comprennent..)
        http://www.youtube.com/watch?v=qwGoIKYG2z0
        je pense qu’on peut apprécier sans comprendre tous !

        • karim 27 mars 2011 at 13:50

          contre Lacko? ah non non non non non, à vaincre sans péril on triomphe sans gloire. le gars reste magique mais la démo contre le no-name ça le fait pas vraiment!

          • Kawkab 27 mars 2011 at 13:53

            Mais il y a u des points hallucinant de doudou dans ce match, Vilander la girouette a dit que c’était les plus beaux premiers sets(le 1er et 2ème) qu’il est vue de sa vie !

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