Marat Safin, Fabrice Santoro et Andrei Pavel disputaient à l’US Open leur dernier tournoi du Grand Chelem. Outre ces trois-là, qui ont tous perdu avec les honneurs au premier tour, nombre de joueurs ont fait (ou s’apprêtent à faire) leurs adieux au circuit professionnel cette année.
Héros pour certains fatigués, pour d’autres toujours fringants, si vous avez occasion de les voir jouer dans les semaines qui viennent, profitez-en. Ensuite, il sera trop tard.
- Marat Safin, 29 ans : Il avait déjà failli arrêter il y a deux ans, quand il avouait son ras-le-bol du tennis et disait qu’il voulait partir naviguer ou se ressourcer dans les montagnes de l’Himalaya. Il n’en avait rien fait. Mais cette fois, le Russe ne reviendra pas sur sa décision. Sa tournée d’adieu est un calvaire et, pire, quand on lit ses conférences de presse, on se demande bien pourquoi il continue encore : l’avion le gonfle, les chambres d’hôtels l’insupportent, les matchs eux-même l’ennuient… Dans ces conditions, pourquoi s’obstine t-il encore à continuer : le rêve d’un dernier gros coup dans son « chez lui » de fait, à Moscou, ou son « chez lui » de cœur, à Bercy ? Ou juste le plaisir de saluer ses fans une dernière fois ? Si l’on en croit Novak Djokovic, Marat aurait très envie de se mettre à l’escalade : les cimes éternelles attirent l’ancien N°1 mondial.
- Dominik Hrbaty, 31 ans : Lui, on le croyait déjà retraité. Et l’intéressé lui-même devait le penser. Jusqu’à ce qu’il se retrouve à faire une pige en Hopman Cup en début de saison, associé à Dominika Cibulkova. Une victoire dans la compétition plus tard (la troisième pour la Slovaquie), « Dominator » repartait pour un tour. Pour mémoire, Dominik Hrbaty, c’est d’abord un jeu à plat type « ça passe ou ça casse » avec lequel il remporta six titres sur le circuit et joua les demi-finales de Roland-Garros. Dominik Hrbaty, c’est ensuite un certain âge d’or du tennis slovaque, associé à son alter ego Karol Kucera (sept quarts de finale en Grand chelem à eux deux). Dominik Hrbaty, c’est enfin un style vestimentaire inimitable : personne n’a oublié son polo ouvert au niveau des omoplates, façon nageoires.
- Agustin Calleri, 32 ans : Ce terrifiant frappeur venu d’Argentine n’a jamais réellement pu prendre son envol. Ses faits de gloire, il les signa entre 2002 et 2004 : il pointa un temps dans le Top 20 suite à sa finale au Master Series de Hambourg, se blessa aux adducteurs, ne revint jamais à son meilleur niveau. Grand ami de David Nalbandian, il fut en revanche un pilier de l’équipe argentine de Coupe Davis, indiscutable en double et joker occasionnel en simple. Lassé, il a annoncé sa retraite lors du dernier tournoi de Wimbledon.
- Hyung-Taik Lee, 33 ans : « Lee qui ? », me direz-vous. Le Sud-Coréen Hyung-Taik Lee fut pourtant longtemps le meilleur joueur asiatique du circuit. Huitième de finaliste à l’US Open, vainqueur d’un titre ATP (Sydney 2003), il monta jusqu’au 36e rang mondial. Grâce à lui, la Corée du Sud se hissa même dans le Groupe mondial de Coupe Davis. Lee présente d’ailleurs l’imposant ratio de 41 victoires pour seulement 9 défaites dans l’épreuve. Après son arrêt, en octobre, il compte se consacrer à l’académie de tennis qu’il vient d’ouvrir dans son pays.
- Thomas Johansson, 34 ans : En voilà un qui n’a pas forcément beaucoup de fans. Il est vrai que le Thomas a eu le « mauvais » goût de priver Marat Safin d’un titre supplémentaire à l’Open d’Australie. Mais voilà, Johansson a su être là au bon endroit, au bon moment. Ce joueur discret, grand ami d’Ivan Ljubicic et à l’épouse fort jolie, aura donc raflé à la surprise générale un titre du Grand Chelem. Surprise ? Certes, mais rien d’immérité là-dedans. Avoir une occasion, c’est bien. Savoir en profiter, c’est mieux. Demandez donc à Marcelo Rios ou Andrei Medvedev ce qu’ils en pensent. Et quand en plus on agrémente ce trophée d’un Master series, d’une Coupe Davis, d’une médaille aux Jeux Olympiques et d’une demi-finale à Wimbledon, que dire, à part que sans trop de blessures Johansson aurait laissé une trace plus importante dans le tennis du début des années 2000.
- Andrei Pavel, 35 ans : Officiellement, Andrei est déjà à la retraite. Il l’avait annoncé lors de l’Open d’Australie, après son élimination au premier tour face à Andy Murray. Mais le Roumain a décidé de s’offrir un jubilé dans les tournois qui ont compté pour lui : Roland-Garros, qu’il remporta chez les juniors, Wimbledon, l’US Open, puis Bucarest, le tournoi de son pays. Une tournée d’adieu pour l’instant bien garnie, puisque le vétéran est passé à trois points de s’offrir le titre du double à Kitbühel, et qu’il a encore montré de très belles choses (notamment ce merveilleux revers à une main) à New York, face à Robby Ginepri.
- Fabrice Santoro, 36 ans : Sa présence continue dans le Top 50, à un âge pourtant canonique, est à la fois une énorme performance sportive et un pied de nez aux petits jeunes – et moins jeunes – loin derrière lui au classement (voir premier paragraphe). Santoro l’a annoncé, il veut faire ses adieux lors du tournoi de Paris-Bercy, où les organisateurs ne devraient pas pouvoir lui refuser de wild-card. Depuis deux ans déjà, « Fabulous Fab » a appris à se ménager en même temps qu’il aménage son calendrier. Résultat : une fraîcheur physique et mentale toujours digne d’un junior. Durant la saison indoor, il devrait s’aligner à Metz et à Lyon, peut-être Tokyo, avant donc le rendez-vous de Bercy. Ajoutons à cela un ou deux autres tournois satellites, et ce sera tout. Ensuite, le Magicien tirera sa révérence.
De grosses inquiétudes pointent également pour quelques blessés chroniques : Sébastien Grosjean, Carlos Moya… Sans oublier tous ceux qui doivent en ce moment se poser la question de la saison de trop : Xavier Malisse, Nicolas Massu, Arnaud Clément, Rainer Schuettler, Guillermo Canas, Juan Ignacio Chela, Vince Spadea… Même allégée de Juan Carlos Ferrero et Tommy Haas, qui ont trouvé en chemin une source de jouvence au moment où ils se posaient des questions quant à leur avenir, la cuvée des retraités 2009 s’annonce d’ores et déjà exceptionnelle.
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En parlant de fou, quelqu’un de vous a regardé un peu Koellerer ? Un furieux, ce type, mais depuis quelques mois dans le bon sens du terme.
Apparemment, il suit des séances de psy pour apprendre à canaliser sa colère. Du coup, les explosions de rage ont fait place à des explosions de joie très démonstratives après les beaux points : je l’ai vu mordre le filet, ôter sa casquette pour saluer la foule, réclamer des ovations, bondir dans tous les sens…
Bon par contre il a une tête à vous faire peur si vous le croisez un soir, dans une ruelle sombre du côté de la Bastille.
je suis comme franck et antoine kelidiotedechezidiote pour avoir misé sur berdych… rhaaaa
bon, rafa, je sais pas quoi en penser, sont jeu est là ou presque, son revers croisé lui fait défaut, son slice est assez mauvais, sauf 2 ou 3 super coups par match aux bons moments comme d’hab…
j’ai l’impression qu’il jouait mieux à cincy… donc ses nouveaux problèmes aux abdos le handicapent plus qu’à son retour ? c’est possible…
enfin, gael a la frite et semble avoir enfin envie de jouer proche de sa ligne… et il a déjà battu rafa, c’est toujours un petit plus, donc ça va dépendre surtout de monfils et sa capacité de jouer plus vers l’avant, s’il reste trop au fond rafa, même diminué le battra.
Il y a beaucoup de favoris dont je n’ai vu que quelques échanges (Federer, Murray,…), difficile donc de se prononcer sur leur avenir. A priori, on va bien vers un Federer/Djokovic en demie et vers le Murray/Del Potro en quarts.
Comme prévu, c’est le quart de Nadal qui promet le plus de spectacle, l’Espagnol est poussif mais j’ai quand même du mal à croire en une victoire de Monfils en GC sur lui. En tout cas, Monfils va probablement le jouer au physique et s’il passe, Nadal pourrait y laisser des plumes pour son quart, où j’ai tendance à le donner perdant, que ce soit contre Gonzalez, plus encore contre Tsonga.
soderling devra encore se taper fed(3 fois de suite),c’est injuste,totalement injuste.car ce gars est aussi un client potentiel au titre,si la poutre l’est également.
C’est injuste pour Wimbledon et l’US, mais à RG, il a joué Fed..seulement en finale.
Moi aussi, je pense que ça reste un client pour la qualification à la Masters Cup.
le tournoi débute aujourd’hui pour tsonga,il n’a eu que des tartes avant.
En tout cas, Murray a confirmé pour sa part que son set égaré contre Capdeville n’était qu’un incident.
Il s’est amusé avec les services de T.Dent.
Sur le constat brut d’une semaine, il reprend la tête de mon point de vue et donc aussi pour le choc en 1/4 contre Del Potro donc le coude a donné des signes d’inquiétude… La prépa d’été de l’Ecossais va peut-être porter ses fruits.
Si Tsonga survit à Gonzo, il a vraiment une option pour les 1/2, je pense, mais rien n’est moins sûr, car j’avais vraiment zappé le Chilien.
Selon la tournure que prendra le choc Murray-JMDP et l’âpreté du match, le vainqueur de ce match JTW-Gonzo a une chance non négligeable de rejouer, après l’AO, une finale de GC…. mais, mais… le super saturday est une épreuve dans l’épreuve à négocier.
maintenant c’est clair,venus évincé,le tournoi est dédié à sa ptite soeur…et ses caprices iront bon train
ouhlà!JMDP-ferrero:ça va piquer.murray aura déjà l’avantage d’être plus frais que le rescapé du duel ci-dessus.
le nouveau TOPS FLOPS en service
Bon j’ai parcouru les commentaires.
Deux petites choses :
1. les auteurs du vrai-faux blog de Marc Rosset sont deux journalistes lausannois, responsables du site http://www.cartonrouge.ch/
2. Isner a non seulement un service et un coup droit, mais en plus je l’ai vu faire des revers gagnants le long de la ligne, des passings de revers croisés … non c’est vrai que ce joueur, qui a en plus une confiance et un mental en béton (le roi des tie-break) fout la trouille et peut battre n’importe qui. Seul hic pour ce type de joueurs : la résistance physique, car à force de se baisser sur les volées (il peut le faire) et autres, forcément ils laissent des plumes, notamment en grand chelem. Mais le pauvre Roddick a payé les pots cassés. C’est triste pour lui. Pour Isner, tout dépend si le physique fatigue ou non. Déjà, dans ses matches, il croise les jambes à chaque changement de côté, ce qui doit être un geste pour éviter la fatigue à ce niveau à mon avis.
La première semaine a surtout valu par ces deux matches Verdasco-Haas (2 types hyper-talentueux, malheureusement avec un mental pas à la hauteur) et Roddick-Isner, le bulldozer américain.
J’ai nettement préféré Verdasco-Haas que j’ai adoré, mais Roddick-Isner était très impressionnant.
En ce qui concerne Federer, je préfère qu’il commence doucement. A l’US Open, la fraicheur physique joue un rôle considérable, et c’est sur ce point que je crains le plus pour Federer, vu l’été qu’il a eu, notamment par rapport à un Murray ou autre.
Là, le match qu’il a fait contre Hewitt n’était pas pire que ce qu’il avait fait contre Andreev, Berdych et Haas, et lui-même a avoué avoir « lâché mentalement » : si c’est ça le problème, ça va. A Wimbledon, il avait commencé très fort … pour jouer son plus mauvais match en finale. Mieux vaut faire dans le sens inverse.
J’ai entendu que Del Potro avait mis un bandage sur son coude droit, j’espère que c’est juste préventif, car j’attends le choc contre Murray.
Nadal pour moi il faut l’oublier … la dernière place de demi-finaliste se jouera entre Monfils, Tsonga et Gonzalez. Donc 2 chances sur 3 pour les Français.
Djoko-Stepanek ça peut aussi être un beau match. En espérant que le vainqueur batte Isner, ce que je crois notamment pour Djoko.