Bilan 2010 : les flops

By  | 5 janvier 2011 | Filed under: Actualité

Malgré la neige, l’orgie de foie de gras, de cham­pagne, de petits fours, de « c’est ter­rible ce temps » entre la poire et le fromage, je pre­nds le temps de vous li­vr­er un flop 2010, cer­tes un peu light, mais agrémenté de quel­ques détour­ne­ments en image.

Per­plexe. adj. Indécis, em­bar­rassé face à une décis­ion, une situa­tion.

Dif­ficile de qualifi­er la saison de Novak Djokovic d’échec. N°3 mon­di­al pour la quat­rième année con­sécutive, il at­teint même la deuxième place pour la première fois en février. Il re­mpor­te la Coupe Davis, gagne deux tour­nois et joue une nouvel­le fin­ale en Grand chelem. Dif­ficile pour autant de qualifi­er sa saison de réus­site. Il ne re­mpor­te aucun titre majeur, aucun Mast­er 1000 (aucune fin­ale), et af­fiche un bilan ex­écr­able con­tre le Top 10 avec 4 vic­toires (dont 2 au mast­ers) pour 8 défaites (dont 4 con­tre Roger et 2 con­tre Rafael). Même David Ferr­er fait mieux ! Toujours classé, jamais vain­queur. A l’image de son ac­cess­ion à la deuxième place du podium grâce à l’aban­don de Nadal à Mel­bour­ne et d’une vic­toire au tour­noi de Dubaï aussi pous­sive qu’en­nuyeuse (voir par ail­leurs).

Épaulé par Todd Mar­tin en début d’année, Novak tente une modifica­tion pro­fon­de de son geste de ser­vice et cela se traduit rapide­ment par la première place… au clas­se­ment des doub­les fautes. Sa con­fian­ce, comme sa secon­de balle, s’étiole et les désil­lus­ions s’enchainent à l’image de sa défaite con­tre Roc­hus au pre­mi­er tour à Miami. Après avoir viré un peu rapide­ment le vilain fautif accusé de tous les maux, il fait il­lus­ion lors du pas­sage sur ocre mais ne ras­sure pas et perd pour la secon­de fois de l’année – et en 5 sets – en quarts de Grand chelem (malgré le gain des deux premières man­ches cette fois-ci).

Heureuse­ment pour lui, les er­re­ments de Roger Feder­er focalisent l’intérêt de la pre­sse et les jour­nalis­tes le lais­sent tran­quil­le. Il ne sera pas fait grand cas de son non-match con­tre Be­rdych à Wimbledon mais bien de « l’exploit » qu’il réalise en piquant la secon­de place mon­diale à l’Helvète, peu im­por­te la manière, le plus im­por­tant est ail­leurs, la chair suis­se est plus tendre et appétis­sante que la serbe. La saison sur dur se pro­file mais le scénario de cette année reste lui, in­tan­gible. Quel­ques vic­toires sans gloire, de sol­ides défaites et une entrée en lice laborieuse à l’US Open, face à son com­pat­riote Vic­tor Troic­ki. Passé ce pre­mi­er écueil, Novak, à la faveur d’ad­versaires à sa portée, se re­ssaisit et se re­construit en route, avant de retro­uv­er, en­core, son bour­reau New-Yorkais habituel. Quat­rième acte face à un ad­versaire désor­mais as­socié à un coach et qui a pro­fité de l’été américain pour retro­uv­er son ten­nis. Avec son pas­sif, Djoko ne part pas favori mais place patiem­ment son jeu et pro­fite des approxima­tions ad­verses et empêche Feder­er d’at­teindre ici sa septième fin­ale con­sécutive. Deux jours plus tard, il fera il­lus­ion deux sets avant de se faire logique­ment écras­er par l’His­toire en marche.

Après une petite pause, il re­fait le coup de Dubaï, mais à Pékin cette fois, pour re­mport­er sans réelle op­posi­tion son second et de­rni­er tour­noi de l’année. La suite est con­nue et sym­ptomatique d’une saison où Djokovic sera, malgré lui, rentré dans le rang, in­cap­able de concrétiser des am­bi­tions qu’il n’af­fiche d’ail­leurs plus, à savoir jouer les troubles-fêtes au sein du sacro-saint duopole. La vic­toire de la Ser­bie en Coupe Davis pourra-t-elle re­motiv­er un joueur qui a man­ifes­te­ment perdu quel­que chose cette année ? A voir, mais le scep­ticis­me de­meure.

Comme pour son meil­leur en­nemi Suis­se, l’année 2010 d’Andy Mur­ray se joue en deux temps. Après un ex­cel­lent tour­noi australi­en où il ne tombe qu’en fin­ale, avec les hon­neurs, il traver­se une lon­gue période de doutes et d’accrocs. Il s’alig­ne pre­sque contra­int et forcé à Dubaï où, une fois le chèque de par­ticipa­tion em­poché, il est éliminé par Tip­sarevic au troisiè­me tour. Le prin­temps ne ras­sure pas sur son état de forme, avec des défaites cinglan­tes et sur­prenan­tes (con­tre Mardy Fish à Miami, Kohlschreib­er à Rome). Stratège lorsqu’il gagne, at­tentis­te quand il perd, Mur­ray, débar­que à Londres re­monté et bien décidé à enfin re­mport­er ce damné tour­noi. Raté : lui qui présente pour­tant un in­téres­sant bilan con­tre Rafael Nadal en head-to-head se fait cueil­lir en trois petits sets en demi-finales. Tout juste bon à battre Rafa à Rot­terdam ou Montréal, le Andy ? On souhaite que non, tant il a déjà prouvé en Grand chelem (US Open 2008, Open d’Australie 2007 et 2010) qu’il n’a aucune raison de nour­rir un com­plexe Rafa. En at­tendant, sa fin de saison ne lui aura pas ap­porté plus de régularité : très bon à Montréal ou Shanghai, médioc­re à New York, Andy, malgré toutes les pro­mes­ses an­noncées de­puis 2008, bouc­le sa saison toujours puceau en Grand chelem. Il va com­menc­er à jouer gros dans les mois à venir. Car comme dit l’adage « le temps perdu ne se rattrape pas ».

Gadin. n.m. fam. Ramass­er, pre­ndre un gadin : tomb­er. « Il y a du monde dans les gadins aujourd’hui !«

En 2010, les chutes furent nombreuses et par­fois spec­taculaire au sein du Top 50. La plus re­mar­quée est bien en­ten­due celle de Juan Mar­tin Del Potro qui perd 253 places, faute d’avoir pu jouer. Dans une moindre mesure, on en­registre d’aut­res bon en arrière sig­nificatif comme celui de Fer­nando Gon­zalez, lui aussi en délicates­se avec son physique et qui poin­te désor­mais à la 66e place. Le brave Nikolay Davyden­ko, qui a joué au yoyo avec le clas­se­ment cette année, perd 16 places par rap­port à l’an de­rni­er à la même période, et par­vient malgré tout à sauv­er les meub­les, grâce à un début d’année en fan­fare mais devra rapide­ment défendre ces points s’il ne veut pas plong­er. Gil­les Simon, en­core 10e en oc­tob­re 2009, ter­mine l’année à la 41e place et af­fiche un pâle bilan de 23 vic­toires pour 18 défaites. Notons en­core les dégrin­golades sévères de Tommy Rob­redo (50e, perd 36 places), Lleyton Hewitt (54, perd 32 places), d’Ivo Kar­volic (73e, perd 36 places), Igor An­dreev (79e, perd 44 places) et James Blake (135e, perd 91 places).

Parmi toutes ces vic­times, dif­ficile de prédire les­quel­les pour­ront réel­le­ment re­bon­dir en 2011 ? Blake traine sa déprime sur les co­urts de­puis plus de deux ans et n’a jamais semblé aussi pro­che de la re­traite anti­cip­ée. Rob­redo s’en­fonce len­te­ment dans le ventre mou du clas­se­ment et ne peut même plus com­pt­er sur la terre bat­tue pour sauv­er les ap­par­ences. Gonzo de son côté se remet lui aussi d’une op­éra­tion à la han­che et de­vrait re­venir pro­gres­sive­ment dans le Top 20. Quant au sieur Jean-Martin de La Pout­re, je ne peux que vous re­nvoy­er à l’ex­cellent papi­er de Mariejo sur le sujet !

Salut, WTA bien ? Si sur ce site, on l’habitude de raill­er gen­ti­ment la WTA, par­fois avec une cer­taine mauva­ise foi, il faut re­con­naître que le cru 2010 est une infâme piquet­te, tout juste sauvée par le bouquet final de Kim Clijst­ers (et en­core, c’est parce qu’on l’aime bien). le cir­cuit féminin man­que cruel­le­ment de charis­me et de di­ver­sité et la plupart des matchs sont aussi pas­sion­nant qu’un épisode d’Inspec­teur Bar­naby. Je mets d’ail­leurs au défi quicon­que sur ce site de me citer les 10 joueuses du top mon­di­al. Pour­tant, avec le re­tour en fan­fare de Just­ine Hénin (fin­alis­te en Australie dès sa rentrée), les Wil­liams, « Kimeke » et quel­ques « ova », on se dis­ait qu’on était re­par­ti comme au début des années 2000. Mais non. Les WiWi ne rajeunis­sent pas, les poupées rus­ses, ser­bes ou slovaque sont plus que jamais in­terchan­ge­ables, et une fois de plus la N°1 mon­diale s’avère tout autant vier­ge qu’Andy Mur­ray. En Grand chelem, s’en­tend.

En vrac

Chris­tophe Roc­hus. L’autre Hob­bit belge stop­pe sa carrière et tout le monde s’en fout. Aucune tournée d’adieu cette année, si ce n’est ses 11 défaites (pour aucune vic­toire) sur le cir­cuit ATP et aucune wild-card pour venir faire un de­rni­er co­ucou en Grand chelem. S’il n’aura gagné aucun titre ATP (pour 5 chal­leng­ers) pen­dant sa lon­gue carrière, Chris­tophe aura marqué les esprits par son caractère bien trempé, son refus de la lan­gue de bois et parce qu’il il­lustre à mer­veil­le le quotidi­en de plusieurs cen­taines de joueurs de l’ombre, ces sans-grades qui jouent avant tout pour gagn­er leur vie et thésauris­er pen­dant une quin­zaine d’année, avant de re­tourn­er dans l’anonymat.

Thomas Must­er. Était-ce bien raisonn­able ? Quel­le mouc­he a donc piqué le grand Aut­richi­en pour tent­er, à 43 ans, un re­tour sur le cir­cuit aussi dis­pen­dieux que pathétique ? Passée la quaran­taine, cer­tains s’achètent une Porsche, Thomas lui es­saye de taper les petits jeunes sur terre bat­tue, ce qui ne lui a pas vrai­ment réussi. Il tombe ainsi sous les coups dévas­tateurs d’Aldin Set­kic et de Gian­luca Naso avant de sauv­er l’hon­neur en éli­minant le re­dout­able Borut Puc. Bilan, 6 défaites, 1 vic­toire et la cer­titude qu’on ne l’y re­prendra plus. Tant mieux.

Mark Philip­pous­sis. Lui aussi la ten­ta­tion du re­tour. Lui aussi s’est planté. Lui au moins on n’en a pas trop parlé.

Dubaï. Qu’il doit être dif­ficile de di­rig­er et or­ganis­er un tour­noi en plein désert, où il man­que de tout et où rien ne fonction­ne comme prévu. Avec le re­trait sur mot du médecin de Super-Biquette, le tour­noi per­dait d’emblée sa tête de gon­dole pub­licitaire et par là même be­aucoup d’intérêt pour le pub­lic qui a joyeuse­ment déserté les gradins.

Comme une bonne nouvel­le n’ar­rive jamais seule, toutes les aut­res têtes de série, sauf une, ont décidé de se faire sor­tir prématurément après avoir en­caissé le cheik/chèque (c’est selon), vidant le tour­noi de ses atouts prin­cipaux. Une aubaine pour les seconds co­uteaux qui n’en de­man­daient pas tant avant l’en­tame du tour­noi et qui en ont pro­fité pour faire re­luire leur blason dans des matchs, il est vrai, rare­ment pal­pitants. Au final, une drôle d’impress­ion laissée par un tour­noi à la re­nommée aussi ar­tificiel­le que la ville qui l’en­toure, où même les ramas­seurs de bal­les sont im­portés de l’étrang­er. Et en plus il a plu. (nb. para­grap­he re­pris du flop de février)

Wayne Odes­nik. Le dopé de l’année en ten­nis. Pas à dire elle est quand même re­doutab­le­ment ef­ficace la lutte anti­dop­ing dans notre beau sport.

La relève. On l’at­tend, on l’at­tend, mais elle prend son temps, cette satanée relève du ten­nis mon­di­al. JMDP dis­paru en 2010, Cilic aux abonnés ab­sents les dix de­rni­ers mois, Gul­bis qui n’est sorti de sa léthar­gie que sur terre bat­tue… Et derrière on at­tend, en­core et toujours. Dol­gopolov, De Bakk­er, Giral­do ont montré quel­ques petites choses, mais ont-ils la car­rure pour prétendre jouer les pre­mi­ers rôles alors qu’ils ont tous al­lègre­ment passé la vingtaine ? Quant aux plus jeunes, entre Di­mit­rov, Kon­tin­en et Tomic, on tient là tout autant des joueurs talen­tueux que des ados caractériels.

About

Tags:

663 Responses to Bilan 2010 : les flops

  1. Jeanne 7 janvier 2011 at 16:04

    Bravo Fed, un très bon match aujourd’hui, excellent à la relance (le coup qui a fait la différence)

  2. Duong 7 janvier 2011 at 16:09

    Bon j’ai regardé le match, c’était équilibré.
    Tsonga jouait bien, c’est très encourageant en revenant de blessure.
    Fed jouait bien, mieux que les jours précédents, sans être encore à un niveau suffisant pour battre « Rocky la vengeance de le retour ».
    Son déplacement n’est pas optimal, et surtout il est gêné par le rebond haut ici à Doha, bien plus haut qu’à Abu Dhabi, plus dynamique aussi, il sait pas trop comment se placer avec un rebond comme ça, notamment en revers, il veut rentrer dans le court et ça l’en empêche.
    Je ne sais plus si le rebond est aussi haut en Australie, mais en tout cas je pense que le court y est moins rapide, ce qui fait que le rebond n’est pas aussi surprenant.
    Maintenant c’est Rocky contre le terrible boxeur russe Igor Klitschko :evil:

    • Babolat 7 janvier 2011 at 16:22

      Mais non Duong… c’est « Ivan Drago » le méchant russe dans Rocky :)

    • Duong 7 janvier 2011 at 16:25

      oh camembert ton Drago, Klitschko est le champion du monde des poids lourds :lol:

      • Babolat 7 janvier 2011 at 16:28

        Ah ben oui mais alors mélange pas fiction et réalité… :)

  3. Sylvie 7 janvier 2011 at 16:09

    Tie-break bien géré par Federer. Je pensais que ça serait plus serré. Ses stats sont excellentes. 80% sur seconde balles, c’est très bon. Tsonga semble revenir à bon niveau. Il est encore irrégulier mais c’est encourageant. Premier tournoi, première finale.

    Est-ce qu’à votre avis Davydenko que je n’ai pas encore vu jouer à une chance contre le malade ?

    • Duong 7 janvier 2011 at 16:11

      tout dépend si le malade est vraiment malade aujourd’hui ou non : s’il est aussi malade qu’hier, pas une :mrgreen:

      • Sylvie 7 janvier 2011 at 16:12

        Et s’il va mieux, c’est la boucherie ?

      • Duong 7 janvier 2011 at 16:14

        je ne crois pas qu’il peut jouer beaucoup mieux qu’hier, en tout cas cette semaine.

    • Damien 7 janvier 2011 at 16:18

      Je rêverais que Nicolaï retrouve son niveau d’il y a un an : à cette époque son jeu était vraiment épatant. J’aime beaucoup ce joueur et sa façon de jouer.

      • Sylvie 7 janvier 2011 at 16:22

        Moi aussi. Quel dommage ce poignet cassé qui lui a plombé sa saison. Quand il est au top, il est impressionnant.

  4. Elmar 7 janvier 2011 at 16:21

    Bon match de Fed qui a foorcé la décision en début et en fin de match. Rien à redire.

    Davy a clairement le jeu pour enquiquiner Nadal. On verra.

  5. Elmar 7 janvier 2011 at 16:23

    Si Davy et Nishikori gagent leur match respectif, on pourra dire que je démarre très bien mon odyssée!

    • Coach Kevinovitch 7 janvier 2011 at 17:38

      Oh, vu les énormes points qui sont distribués en Grand Chelem…

  6. Antoine 7 janvier 2011 at 16:38

    L’année dernière, Davydencko, après avoir gagne le Master’s, avait gagné ici à Doha en battant Federer, puis Nadal. C’était la deuxième fois qu’il battait Federer, après sa victoire en demie du Master’s et Federer avait alors déclaré qu’il se posait, avant le match de Doha, la question de savoir si Davy serait au même niveau qu’au Master’s. Après sa défaite, il avait déclaré qu’il avait la réponse. La suite est connue: ce fût ce quart à Melbourne ou davy avait complètement disjoncté..

    J’ai l’impression que Federer, comme Davy l’année dernière, poursuit sur sa lancée de la fin de saison 2010. Après avoir sèchement taulé un Troïcki bien décevant, le voilà donc en finale à nouveau après avoir logiquement battu Jo. Pas un mauvais match de Jo d’ailleurs, à ceci près qu’il est décidément incapable de retourner correctement le service du Suisse. Je ne parle pas de la première balle de ce dernier mais de la seconde: 4 point s sur 20 secondes balles, 20% de points gagnés donc, c’est évidemment trop peu pour espérer gagner un match. Voilà qui devrait éclairer Jo et son entraîneur sur ce qu’ils ont à faire aux cours des deux prochaines semaines…

    Davy, lui est toujours là mais peut être pas pour longtemps..On va voir. S’il gagne, il signe son grand retour. S’il perd, on aura droit à un premier Federer-Nadal venant juste après la finale du Master’s qui serait un avant goût peut être de ce qui nous attend à Melbourne. Sur ce que j’ai vu des deux cette semaine, Federer devrait logiquement l’emporter mais je vais regarder l’autre demie, histoire de me faire une idée plus précise…

    • Pierre 7 janvier 2011 at 16:42

      Pas mieux !

  7. Duong 7 janvier 2011 at 16:42

    Davydenko joue bien, mais Rocky « dépasse la douleur » comme joliment dit par Sophie Dorgan pour asséner les uppercuts salvateurs.

  8. Pierre 7 janvier 2011 at 16:44

    L’Espagnol semble avoir mangé un Mars ou autre Topset : il fait le break sur le mode destructor. S’il joue comme ça contre le Suisse, il va lui refiler son rhume.

  9. inès 7 janvier 2011 at 16:51

    Je trouve que les deux frappent comme des malades…

    • Duong 7 janvier 2011 at 17:01

      ah je me disais bien que ça me disait quelque chose : c’est de Nadal que vient l’expression « frapper comme un malade » ? :lol:
      Heureusement que Davy est à son meilleur niveau pour l’instant.

  10. Elmar 7 janvier 2011 at 17:04

    Ce qui fait une grande différence quand Davy joue Nadal, par rapport aux autres joueurs, c’est qu’il peut jouer son jeu, il sait qu’il peut battre Nadal simplement en jouant son niveau.

    Tous les autres, y compris Fed, doivent sortir un gros match. Lui non, il doit juste jouer son tennis. Fort de cette certitude, on le sent très serein et il ne tente jamais de surjouer.

    • Damien 7 janvier 2011 at 17:10

      En tout cas ses stats de retour sont excellentes (50% en retour de 1ere!), ce qui est bon signe.

  11. Sylvie 7 janvier 2011 at 17:08

    Il joue bien là Davy

  12. Pat 7 janvier 2011 at 17:12

    A la vue du premier set, Nadal est au moins à moitié malade !
    C’est une vanne, je n’ai vu que le score.

  13. Kristian 7 janvier 2011 at 17:14

    Pas une bonne idee d’avoir laisse jusqu’au 9 pour l’odyssee. Quelque chose me dit qu’il va y avoir une ruee vers Nikolay ce soir, pour tous ceux qui ne l’ont pas encore mis dans leur team..

  14. Elmar 7 janvier 2011 at 17:15

    Et voilà, 1er set dans la poche pour Davy qui joue très bien sans surjouer.
    Ca ressemble au match auquel je m’attendais, même si le niveau de jeu de part et d’autre est meilleur que ce que j’imaginais.

    Davy a clairement le jeu qui emmerde le plus Nadal. Son jeu en cadence le prive de temps et il n’arrive pas à mettre en place ses lourdes frappes.

    Le commentateur d’Eurosport2 en rajoute une couche « Nadal affaibli par un virus commet bcp plus de fautes que d’habitude, ce n’est pas du grand Nadal. Mais attention avec lui on peut s’attendre à tout ».
    Je le dis tout net: le problème de Nadal n’est pas son virus mais son adversaire qu’il n’a, je crois, battu qu’une sule fois sur dur.

    • William 7 janvier 2011 at 17:18

      Oui, une seule victoire sur dur : Masters 06 je crois. Davydenko est donc un vainqueur tout légitime s’il l’emporte.

    • MarieJo 7 janvier 2011 at 17:22

      globalement d’accord,
      c’est la combinaison nadal moyen+ bon davy qui donne l’avantage au russe aujourd’hui… un autre que davy n’aurait pas forcément récupéré le break de retard et empoché le set derrière, sauf un bon djoko, murray, delpo ou nalby…
      mais en général sur dur, davy reste favori il n’y a pas vraiment de discussion, il faut un très bon nadal et encore ce n’est pas garanti…

    • Duong 7 janvier 2011 at 17:26

      Davy a battu Nadal 5 fois sur dur, je crois : 5-1

      • Elmar 7 janvier 2011 at 17:30

        C’est ce qu’il me semblait mais j’ai eu la flemme de vérifier.

    • Sylvie 7 janvier 2011 at 17:28

      Bonne analyse, Elmar. Nadal semble diminué sur ce deuxième set mais Davydenko n’a plus à prouver qu’il peut battre Nadal et que quand il est au top il a tout pour l’emmerder. Après, un Nadal au top serait plus accrocheur mais ce n’est pas la première fois que je le vois écoeurer Nadal et le déborder sur dur.

  15. Duong 7 janvier 2011 at 17:22

    Ne vous inquiétez : Rocky est au bord de l’abandon mais va revenir plus fort !

  16. inès 7 janvier 2011 at 17:23

    Nadal est sur le point d’abandonner. Il sent qu’il est incapable de battre le Davy d’aujourd’hui.

  17. Oluive 7 janvier 2011 at 17:23

    Et si Nadal avait une mono ? :)

    • Coach Kevinovitch 7 janvier 2011 at 17:42

      Ah, pas bête?

  18. Elmar 7 janvier 2011 at 17:23

    Ca commence à m’énerver ce cirque. Kiné.

    Soit le mec est malade et il ne rentre pas sur le terrain, soit il est dans un état suffisant pour jouer et il fait son match normalement.

    Je vois pas à quoi peut servir le kiné là, à part à casser le rythme.

    • Duong 7 janvier 2011 at 17:27

      à le préparer pour le double de tout à l’heure

    • Quentin 7 janvier 2011 at 17:29

      Ca me rapelle une phrase de Federer à l’Australian Open 2009:
      « I’m almost in favour to just say, you know what, if you’re not fit enough, just get out of here. »

    • Pierre 7 janvier 2011 at 17:29

      Ouaip, mais faut admettre qu’il a pas l’air dans son assiette, il a l’énergie de Doc Gynéco.

  19. MarieJo 7 janvier 2011 at 17:26

    double break ??? aller une petite journée de repos en plus ne fera pas de mal, et m’en fous j’ai déjà davy dans ma team :)

    • Duong 7 janvier 2011 at 17:27

      oui après le double de ce soir Rocky se reposera

  20. Elmar 7 janvier 2011 at 17:28

    Nishikori fait son match contre Tipsa. Ce serait vraiment cool s’il l’emportait.

    « On l’a compris, Rafa Nadal est diminué par ce maudit virus. Il est babouillé, il est affaibli. Il n’est pas tout à fait le joueur que l’on connait ». Etc, etc.

    Fatigant, ce commentateur.

  21. Pierre 7 janvier 2011 at 17:31

    Un sac à vomi, vite !

  22. Elmar 7 janvier 2011 at 17:34

    Davy a le regard noir comme j’ai rarement vu.

    J’ai l’impression qu’il ne porte pas son adversaire du jour sur le coeur.

    • Pierre 7 janvier 2011 at 17:36

      Le Russe veut son 6/0.

  23. Duong 7 janvier 2011 at 17:37

    Davydenko joue super-bien, avec en plus aucune faute, c’est énorme.

    • Kristian 7 janvier 2011 at 17:42

      Oui, malheur a celui qui le prendra au troisieme tour en Australie.

  24. Sylvie 7 janvier 2011 at 17:39

    Bon, Nadal est humain, ça me rassure. A force de lire qu’il est au bord de l’agonie et de le voir gagner tous ses matchs et enchaîner sur le double, je me demandais si ce n’était une version moderne de l’homme qui valait trois mollards.

    Mais j’avoue que je me demande quel est l’intérêt d’aller tirer sur la machine s’il est si diminué ? Pour un ATP 250 et avec Melbourne qui se profile ?

    • Oluive 7 janvier 2011 at 17:40

      Il veut remonter de 6/3 5/0… Il veut un VRAI mythe.

    • Elmar 7 janvier 2011 at 17:44

      « l’homme qui valait trois mollards »

      Enorme, le lapsus!

      • MarieJo 7 janvier 2011 at 18:09

        je ne crois pas au lapsus ;)

  25. Babolat 7 janvier 2011 at 17:41

    Nadal n’a jamais pris deux 6/0 dans un même tournoi… et… en fait peu de joueurs sont dans ce cas là… à part Champion, bengoetchea et Gaudio… doit y avoir d’autres. Un moment Ivanisevic était coutumier de se prendre des 6/0 et de gagner le match. Une fois que l’autre lui avait pris son service, il laissait couler…

    • William 7 janvier 2011 at 17:45

      Hewitt USO contre Fed, delPo OA contre Fed aussi.

      • Babolat 7 janvier 2011 at 17:48

        Santoro aussi contre Nalby en 2007 en Australie..

    • Babolat 7 janvier 2011 at 17:46

      L’horreur… euh l’honneur est sauf pour le taureau… :)

  26. Sylvie 7 janvier 2011 at 17:42

    Et Davy qui n’arrive pas à conclure

  27. May 7 janvier 2011 at 17:47

    2 x 6/0 ça aurait fait désordre dans un même tournoi.

  28. Oluive 7 janvier 2011 at 17:49

    Incroyable, même en ayant plus ou moins accepté de perdre… Ce mec n’y arrive juste pas.

info login

pour le login activer sur votre profil la barre d'outils

Demande d’inscription

contactez-nous à : 15-lovetennis@orange.fr

Archives

Commentaires récents

Suivez nous sur Twitter

@15lovetennis