Bilan 2010 : Les tops

By  | 16 décembre 2010 | Filed under: Actualité

On s’at­tendait à l’année de tous les dang­ers, une année où 5 à 6 joueurs pour­raient rivalis­er au même niveau et nous of­frir une lutte ac­harnée pour la suprématie mais, pour la sixième année con­sécutive, il n’a en­core été ques­tion que du duopole. Petit récapitulatif en « top » (en at­tendant les flops) et à la sub­jec­tivité assumée d’une saison qui aura au moins tenu une pro­mes­se : la re­traite définitive de Fab­rice San­toro.

Ogre : n.m. fam. Si dit d’une per­son­ne vorace, in­sati­able. « Ogre. Ce n’est jamais que l’anag­ramme de gore… »

Qui d’autre que Rafael Nadal peut légitime­ment prétendre au pre­mi­er prix cette année ? Donné pour mort et en­terré au len­demain du Mast­ers 2009 (3 défaites, aucun set re­mporté), il ter­mine 2010 avec un petit Chelem en poche, 7 tit­res, la place du n°1 mon­di­al, loin de­vant tout le monde et sig­nant ainsi la meil­leure saison de sa carrière.
Pour­tant, bien malin qui aurait pu prévoir une telle issue en re­gard des pre­mi­ers mois de l’année où, à l’image d’un top 5 à côté de ses pom­pes, Rafa ne don­nait que peu de raisons d’en faire un in­con­tourn­able pour les mois à venir. Fin mars, il glis­se même au quat­rième rang mon­di­al, une première de­puis 5 ans. « Je ne suis pas loin de mon meil­leur ten­nis » annone-t-il pour­tant au fil des con­fér­ences de pre­sse. Les jour­nalis­tes sont scep­tiques mais la saison sur terre ar­rive, on va bien voir ce qu’on va voir. Et on a vu. Ner­veuse comme jamais, la tempête Nadal s’abat sur Monte-Carlo, re­mporté pour la sixième fois de rang (re­cord). 14 jeux, c’est tout ce qu’il lais­sera à ses 5 ad­versaires suc­ces­sifs. La fin­ale tour­ne même à la farce avec un 6-0 6-1 in­fligé à Ver­dasco. On savait que l’ocre serait sal­vateur, sans doute pas à ce point. Con­fiant et désor­mais sur ses ter­res, l’enchaî­ne­ment de­vient facile et sur­tout, in­tel­ligent. Pour la première fois de­puis des années, il zappe Bar­celone, s’économ­ise, soig­ne ses genoux (via une in­filtra­tion d’un nouveau genre) et ar­rive frais et dispo à Roland Gar­ros, avec 2 aut­res tit­res en poche. Il n’a perdu que 2 sets jusqu’ici, re­mportés de haute lutte par Al­mag­ro et Gul­bis mais il n’en per­dra plus aucun et bran­dira, fort logique­ment, une cin­quiè­me coupe des Mous­quetaires au terme d’une quin­zaine tout en contrôle. Bonus non néglige­able, les er­re­ments de Roger Feder­er, pour­tant assis sur un capit­al point con­fort­able, lui per­met­tent de retro­uv­er la première place mon­diale. En 6 semaines, il vient de frapp­er un grand coup.

Malgré une défaite précoce au Queen’s, im­put­able à une légitime fatigue, c’est en favori qu’il pose les pieds sur le gazon an­glais. Toujours pre­n­able en première semaine, lorsque l’herbe parsème en­core généreuse­ment les co­urts, Nadal est suc­ces­sive­ment mené 2 sets à 1 aux second et troisiè­me tours avant de re­nvers­er la ten­dance, à l’usure et au ment­al. S’il perd en­core un set face à Robin Söderl­ing, la mac­hine est bien lancée et la suite du tour­noi s’an­nonce même sous les meil­leurs aus­pices avec l’élimina­tion précoce de Feder­er. Il ne reste plus per­son­ne dans le tab­leau qui puis­se légitime­ment prétendre à la vic­toire, d’autant plus que le Cent­er Court a désor­mais perdu de sa ver­dure. Mur­ray puis Be­rdych as­sis­teront, im­puis­sants, au nouveau doublé d’un Rafa désor­mais in­jou­able. En un peu plus de 2 mois et 6 tour­nois joués, il re­mpor­te 7045 points sur 7250 pos­sibles, avec un bilan de 31 vic­toires pour une seule défaite. Aouch.

D’or­dinaire, et plus en­core après pareil­le mois­son, on pour­rait s’at­tendre à ce que l’Es­pagnol re­ntre dans le rang, fasse bonne figure sur le ci­ment américain, mais sans plus. Les tour­nois de prépara­tion à l’US Open ten­dent d’ail­leurs à con­firm­er la ten­dance puis­qu’il n’y bril­le pas, semblant même ac­cus­er le coup physique­ment. Pour­tant, dès ses pre­mi­ers coups de raquet­te à New-York, un drôle de sen­ti­ment plane sur le cir­cuit. 2010, à n’en plus dout­er, sera son année. Per­for­mant comme jamais au ser­vice, Nadal joue juste, frap­pe fort et pro­fite d’un tab­leau favor­able pour at­teindre le de­rni­er carré sans souffrir. Alors que toute l’at­ten­tion se porte sur l’autre demi-finale, où Feder­er et Djokovic s’op­posent pour la quat­rième année d’affilée, Rafa ne fait qu’une bouchée d’un Youzhny trop vite éteint pour at­teindre, pour la première fois, la fin­ale du de­rni­er majeur qui man­que à son pal­marès. Il n’a pas en­core concédé le moindre set et semble d’une sol­idité à toute épre­uve. Il n’a cer­tes pas vrai­ment re­ncontré de cador du ci­ment mais il est présent et en gran­de forme pour le de­rni­er acte et at­tend de pied ferme son ad­versaire. Nul doute qu’il souhaiterait y re­ncontr­er Feder­er mais c’est Djokovic, impérial dans les mo­ments im­por­tants face au Suis­se, qui aura la lour­de tâche de tent­er d’in­vers­er le court de l’His­toire. Les deux pre­mi­ers sets font il­lus­ions et lais­sent pens­er que le match peut tourn­er rapide­ment, mais ce Rafa là est décidément trop sol­ide et de­vient, un an après l’Autre, mem­bre du club très select des care­er slam winn­er.

Après pareil­le démonstra­tion de force, Nadal, éton­nam­ment frais, en­tame une sur­prenan­te tournée as­iatique. Dis­pens­able et facul­tative, elle lui per­met sans doute d’amélior­er son image dans cette par­tie du globe où le ten­nis est avant tout as­socié au Dieu Suis­se. Il y ajoute un septième et de­rni­er tour­noi à sa mois­son an­nuel mais est contra­int au repos forcé jusqu’au Mast­ers suite à une ten­dinite à l’épaule, con­sécutive, peut-être, de la puis­sance im­prim­ée au ser­vice pen­dant l’US Open.

Jamais favori pour la dernière gran­de messe de l’année, Nadal y démontre malgré tout de be­lles choses et rap­pelle sur­tout à ses rivaux que si la sur­face ne lui sied guer­re, ce n’est pas pour cela qu’ils doivent espérer le battre. Après un round robin à l’opposé de 2009, il affron­te Mur­ray dans une demi-finale pleine d’in­tensité, qualifié de meil­leur match de l’année par le très anglo-saxon site de l’ATP (chacun jugera). Sans sur­pr­ise, il retro­uve Feder­er pour une fin­ale de gala mais devra s’avou­er vain­cu de­vant la maitr­ise et la tac­tique déployée par Roger ce jour là. Une défaite qu’il ne de­vrait pas rumin­er trop longtemps, tant sa saison fût pleine et menée de bout en bout avec co­urage et ab­néga­tion.
71 vic­toires pour 10 défaites (11-5 con­tre le top 10), c’est cer­tes moins bien qu’en 2005 (79-10) et 2008 (82-11) mais le rap­port nombre de vic­toires/pal­marès est supérieur cette année.

En lice pour réalis­er le Serena Slam, Nadal pourra-t-il réitérer pareil­le per­for­mance en 2011 ? Le fac­teur physique sera bien en­ten­du décisif, tant son ment­al et sa motiva­tion semblent in­tac­tes. Quoiqu’il en dise, il jouera cette année avec l’étiquet­te d’ultra-favori, sur toutes les sur­faces et devra gérer une période délicate d’avril à juil­let où le moindre faux pas se payera cash au clas­se­ment, même si le matelas semble con­fort­able…

Or­gueil. n.m. Sen­ti­ment de fierté légitime, amour-propre, di­gnité. « L’or­gueil, c’est ce qui reste lorsqu’on a tout perdu. »

En 2010, Roger Feder­er fait son Janus et pro­pose deux visages di­amétrale­ment opposés. Si on place d’un côté, jan­vi­er et août/novembre et, de l’autre, février/juil­let, le contra­ste est saisis­sant. 46 vic­toires pour 5 défaites, 5 tour­nois re­mportés et 2 fin­ales pour la première période con­tre 21-8, aucune vic­toire en tour­noi et 2 fin­ales. L’effet An­nacone (sauf pour jan­vi­er) a sans aucun doute payé et Fed qui visait un re­tour au top pour 2011 a de­vancé son pro­pre calendri­er en sig­nant un par­cours ex­emplaire de­puis le mois d’août, tout juste terni par sa demie à l’US Open.

Vic­time d’une in­fec­tion pul­monaire après son bril­lant tour­noi australi­en, Feder­er va de décon­venues en con­treper­forman­ces, semblant se di­rig­er tout droit vers le scénario du « pire » im­aginé ici même, à savoir une perte de la première place à une semaine du re­cord de Pete Sampras. Comme Rafa, il prétend ne pas être loin de son meil­leur ten­nis, mais les résul­tats, de son côté, ne suivent pas. Il semble même sol­d­er ses vieil­les de­ttes en se faisant battre par ses habituels souffre-douleurs (Baghdatis, Hewitt, Be­rdych, Soderl­ing). S’il ne para­it pas en­core perdu sur le court, il plane malgré tout un drôle de sen­ti­ment, un cer­tain man­que de motiva­tion, de grin­ta que la défaite con­tre Mon­tanes à Es­toril de fait qu’aggrav­er. Com­ment est-il passé d’une quin­zaine australien­ne si bril­lante à un jeu aussi fan­tomatique ?

Sa défaite à Roland-Garros n’est, en soi, pas dramatique, Söderl­ing était supérieur ce jour là ; mais à Wimbledon son jeu y ap­paraît plus inquiétant. En man­que de punch, ses déplace­ments, d’habitude si fluides, trahis­sent une bais­se physique et précipitent pre­sque sa perte au pre­mi­er tour, un affront qu’il évite de just­es­se mais qui ne présage rien de bon pour la suite. En 1/4 con­tre un bon Be­rdych, il ne par­vient jamais à trouv­er le rythme, déjoue ses jeux de ser­vice et se fait logique­ment sor­tir en 4 sets. Petite sen­sa­tion sur le Centre Court, pour la première fois de­puis 2002, il n’y aura pas de Suis­se sur le gazon le de­rni­er di­manche. Pour la première fois de­puis 2003, Feder­er re­devient n°3 mon­di­al. En conférence de pre­sse, il tient à faire bonne figure et ne semble pas s’alarm­er outre-mesure, tout va re­ntr­er bientôt dans l’ordre et il n’a pas l’in­ten­tion de chang­er quoique soit dans sa méthode de travail. On apprend pour­tant rapide­ment qu’il a con­tacté Paul An­nacone, an­ci­en men­tor de Pete him­self, pour une col­labora­tion qui se veut, pour l’instant, pro­visoire.

Sans réel coach de­puis des années, Roger avait-il be­soin d’en­tendre un autre dis­cours, une autre approc­he ? Com­ment raisonn­er, di­rig­er, con­seill­er un joueur qui a tout gagné et n’a, légitime­ment, pas vrai­ment de leçon à re­cevoir ? Quad­ra­ture du cercle. Toujours est-il que le co­urant passe. An­nacone trouve les mots, Feder­er ac­cepte de les en­tendre. A Toron­to, il est at­tendu par tous et dévoile rapide­ment le nouvel élan qu’il souhaite donn­er à son jeu : vers l’avant. S’il ne joue pas non plus les Ed­berg, ce chan­ge­ment de cap force le re­spect. A vrai dire, on ne l’ at­tendait plus, ce re­tour volon­taire vers le filet et pas uni­que­ment pour ter­min­er le point. Malgré un tab­leau dif­ficile et la con­fian­ce en­core fragile, il at­teint la fin­ale, non sans mal, dis­posant notam­ment de Tomas Be­rdych et de Novak Djokovic au terme de matchs serrés. La dernière marche sera en­core trop haute (défaite face à Mur­ray), mais la rédemp­tion approc­he. « J’ai be­soin de gagn­er ce genre de match con­tre ces joueurs » confiera-t-il pen­dant le tour­noi. Vaincre ses an­gois­ses, mesur­er et ajust­er son niveau, en­core et toujours. La semaine suivan­te, il re­mpor­te à Cin­cinnati son 17e Mast­er 1000 face à un Mardy Fish virevol­tant. Sol­ide en première balle, opiniâtre en volée, le coup droit est en­core per­fec­tible mais on sent que la mue vers un ten­nis plus naturel pour lui est en bonne voie.

L’US Open s’an­nonce et Roger l’en­tame pied au planch­er, cor­rigeant tous ses ad­versaires en 3 sets, déliv­rant même une par­ti­tion ir­réproch­able con­tre un sol­ide Söderl­ing en 1/4. Comme chaque année de­puis 2007, Djokovic est au rendez-vous pour un match, comme à chaque fois, spec­taculaire. Cette fois, ce fameux match sera un drôle de match. Feder­er l’avouera plus tard, l’idée d’affront­er Nadal en fin­ale l’a per­turbé, précisant qu’il a sans doute cherché à trop se préserv­er physique­ment, per­dant ainsi les deuxième et quat­rième sets, man­quant de lucidité sur ses bal­les de match. Peut-être. Mais in­consciem­ment, l’idée de per­dre en­core une fois con­tre Rafa en fin­ale d’un Majeur, n’était-elle tout simple­ment pas au-dessus de ses for­ces ? Et que le meil­leur moyen de ne pas vivre une fin­ale cauc­hemar­desque est en­core de ne pas l’at­teindre ? On ne le saura pro­bab­le­ment jamais…

La suite et la fin de la saison con­fir­meront en tout cas ce re­tour vers les fon­damen­taux du jeu of­fen­sif où il ne con­nait que deux re­v­ers, face à Mur­ray, in­jou­able à Shan­gaï et con­tre Mon­fils à Bercy où on se de­man­de toujours com­ment il s’est ar­rangé pour per­dre (5 bal­les de match, you can­not be seri­ous ?).

Au Mast­ers, qu’il n’a plus re­mporté de­puis 3 ans, Feder­er bénéficie d’une entrée en matière tran­quil­le en la per­son­ne de son sparr­ing partn­er, souffre-douleur, ad­versaire de 2007 just­e­ment, David Ferr­er. Les gam­mes sont rapide­ment jouées et le deuxième acte, face à Mur­ray, ne peut que tourn­er à son avan­tage. Roger n’a en effet jamais perdu le deuxième match lors des rounds robin et sur­tout, il est dit qu’Andy ne le battra jamais dans les matchs im­por­tants. 6-4, 6-2, l’af­faire est rapide­ment pliée. Par la suite, pas plus Söderl­ing que Djokovic (qu’il bat pour la quat­rième fois de­puis août) ou même Nadal ne pour­ront stopp­er le Fed-Express qui re­joint à nouveau Pete en re­mpor­tant une cin­quiè­me Mast­er Cup.

Au terme d’une saison coupée en deux, Feder­er peut se montr­er satis­fait. Il perd ses co­uron­nes à Roland et Wimb­ly mais re­mpor­te un 16e Grand chelem. Il perd 4 fois malgré des bal­les de match mais de­meure le joueur le plus per­for­mant con­tre le top-10 (16-6). Il ter­mine l’année n°2 mais re­mpor­te plus de tour­nois qu’en 2009.
Bien décidé a jouer les pre­mi­ers rôles pour quel­ques années en­core, le Suis­se reste, à 29 ans, le plus grand et sérieux rival du n°1 mon­di­al et de­vrait logique­ment lui dis­put­er les grands tit­res en 2011.

In­ter­min­able. n. Qui dure très longtemps, qui semble ne jamais s’arrêter. « Il est in­ter­min­able ce cin­quiè­me set ! »

Match le plus long (11h et 5 minutes), set le plus long (8h et 11 minutes), plus grand nombre de jeux (183, dont 138 dans le seul 5ieme set), plus grand nombre d’aces (216), plus grand nombre de points joués (980), le tout étalé sur 3 jours. Pas mal pour un banal pre­mi­er tour à Wimbledon.

Lorsqu’il ar­rive sur le ter­rain pour jouer son match con­tre John Isner, Nicolas Mahut est déjà un miraculé. Lors des deux de­rni­ers tours de qualifica­tion, il se défait d’Alex Bog­danovic en trois sets, dont 46 jeux pour le seul troisiè­me set qui dure déjà 2 h 51 : 3-6, 6-3, 24-22. Il pour­suit sur sa folle lancée face à Stefan Koubek lors du de­rni­er tour qui se joue lui en 3 sets gag­nants, en re­mon­tant un déficit de 2 sets à rien. Ce par­cours pour le moins atypique, Mahut en tirera avan­tage face à Isner : « Ça m’a aidé et donné la pre­uve que j’étais prêt à em­men­er mon ad­versaire dans un end­roit où il n’est jamais allé. » Spécialis­te du gazon, vain­queur de Wimbledon junior en 2000, le Français vit lit­térale­ment cette sur­face et n’y craint per­son­ne, pas même un géant un­break­able.

Les 4 pre­mi­ers sets sont, sans sur­pr­ise, un clas­sique du jeu sur gazon. Très peu de breaks (2), des tie-breaks épro­uvants pour les nerfs, des ser­veurs ef­ficaces et des points rapide­ment joués. De­rni­er match de la journée, l’obscurité re­por­te au len­demain l’ul­time set après 3 heures de jeu. Jusqu’ici, rien de bien an­orm­al. La par­tie re­prend comme elle avait com­mencé, les ser­veurs ne craquent pas et Isner, qui mène la co­ur­se, ob­tient à 10-9 sa première balle de match, sauvée par un ace. La suite se déroule pre­sque mac­hinale­ment et « il ne se passe plus rien » jusqu’à 32-32 (!) où le match de­vient of­ficiel­le­ment le plus long de l’his­toire avec ses 6h34. 47-47, le tab­leau d’af­fichage n’en peut plus, se bloque et finit même par s’éteindre. 58-58, les joueurs s’ac­cordent une pause-pipi bien méritée. 59-59, le cin­quiè­me set se joue de­puis 7h et 6 minutes et la faib­le luminosité force les or­ganisateurs à le re­port­er, en­core, au len­demain. (petit résumé de ce deuxième jour ici). De­vant un match pareil, la mac­hine médiatique s’em­balle, Feder­er se de­man­de s’ « il faut en rire ou en pleur­er » tan­dis qu’une rumeur an­non­ce que la fin du match sera pro­grammée sur le Cent­er Court. C’est pour­tant sur un court n°18 plein comme un Russe un jour de fête que re­prend la suite des hos­tilités. Et comme la veil­le et l’avant veil­le, aucun des joueurs n’ab­dique. Les jeux s’enchainent, la barre des 100 aces est dépassée par les deux duet­tistes mais, après 1h08 de jeu dans cette troisiè­me journée, Isner finit par s’octroy­er une cin­quiè­me balle de match qu’il con­ver­tit sur un pass­ing de re­v­ers.

Désor­mais « liés à vie», Isner et Mahut, joueurs de l’ombre, de­vien­nent mon­diale­ment con­nus, leur per­for­mance a dépassé les seules li­mites du ten­nis. Au final, peu im­por­te le vain­queur, le plus im­por­tant ces jours-là, c’était la beauté et la futilité du geste.

Ex­péri­ence. n.f. Con­nais­sance ac­qu­ise par une lon­gue pratique. « Rocco Siffredi a be­aucoup d’expéri­ence »

En 2010, les vieux font de la résis­tance. Ivan Ljubicic, Jurg­en Melz­er, Mardy Fish, Michaël Llod­ra, Al­bert Mon­tanes. Moyen­ne d’âge, 30 ans. Par­ticularité ? Ils sig­nent pro­bab­le­ment leur meil­leure saison de leur carrière à un âge où on ne les at­tendait plus à pareil­le fête. Dans des styles différents, sur des sur­faces dif­féren­tes, à des mo­ments différents, ils auront animé le cir­cuit, dépassés leurs li­mites et sur­tout déjoués les pro­nos­tics.

Ljubicic. An­ci­en n°3 mon­di­al et blessé à répéti­tion ces deux dernières années, le grand chauve crée la sen­sa­tion à In­dian Wells, pre­mi­er MS1000 de l’année. Après avoir pris la mesure de Novak Djokovic en 1/8, il éli­mine Nadal en de­m­ies avant de re­mport­er le titre, son pre­mi­er dans cette catégorie, face à Andy Rod­dick, l’homme en forme du mo­ment. Une vic­toire qui a sur­pris tout le monde, peut-être même lui le pre­mi­er tant per­son­ne ne l’at­tendait, sur­tout avec un tab­leau aussi peu favor­able. Malgré une saison faites de haut et de bas, ce succès n’est qu’une légitime récom­pense pour l’un des joueurs les plus im­pliqués et appréciés dans son sport.

Même si les aut­res tren­tenaires ne re­mpor­tent pas de tour­noi aussi pre­stigieux, leurs par­cours re­spec­tifs for­cent l’ad­mira­tion et démontrent sur­tout qu’il n’y a pas que les bons vins qui vieil­lissent bien. Honnête top-50 de­puis quel­ques années, Jurg­en Melz­er est sorti de l’ombre cette année, al­ig­nant les per­for­mances de choix dès le début de l’année en sig­nant un bon par­cours à Dubaï mais sur­tout en at­teig­nant la demi-finale de Roland-Garros, re­mon­tant au pas­sage un déficit de 2 sets face à Djokovic en 1/4. Il passe les 3 pre­mi­ers tours dans les deux Grands chelems suivants (chaque fois sorti par Feder­er en huitièmes) et se paye même le luxe d’élimin­er Nadal à Shanghaï. Il ter­mine l’année à la 11e place, pas loin du de­rni­er tic­ket pour le Mast­ers qu’il joue malgré tout en doub­le avec son pote Philipp Petzschn­er.

Il aurait perdu près d’une di­zaine de kilos. Mardy Fish, qui at­teint lui aussi son meil­leur clas­se­ment (16), débute l’année en mode mineur, tracassé par des douleurs au dos avant de renaître au Queen’s. Classé 90e, il évite de just­es­se les qualifica­tions mais retro­uve Andy Mur­ray, tenant du titre, dès le 3e tour. Léger et bon­dissant, il livre une pre­sta­tion de qualité pour sor­tir le Scott à la sur­pr­ise générale. Lancé, il ne sera battu qu’en fin­ale par l’Américain le plus réguli­er cette saison, Sam Quer­rey. Trouble-fête poten­tiel à Wimbledon, il s’incline pour­tant dès le second tour mais se re­fait une santé en juil­let où il re­mpor­te deux tour­nois, New­port et At­lanta, coup sur coup. Motivé comme jamais, il s’ex­tirpe d’un tab­leau dif­ficile à Cin­cinnati, éli­minant suc­ces­sive­ment Gil­les Simon, Ver­dasco, Gas­quet, Mur­ray, Rod­dick. En fin­ale, il bous­cule sévère­ment Roger Feder­er et passe à quel­ques points de l’exploit. Qui re­stera son de­rni­er fait d’arme d’une saison, somme toute co­ur­te, mais re­nt­able !

Pen­dant ce temps là, Al­bert Mon­tanes pro­uve au grand pub­lic qu’on peut être Es­pagnol, battre Roger Feder­er et ne pas s’ap­pel­er Rafael Nadal. In­con­nu ou pre­sque jusque-là, il signe à Es­toril sa plus belle vic­toire, en­el­vant le tour­noi dans la foulée face à l’en­fant du pays, Frederico Gil. Il prend en­suite un set à Soderl­ing à Roland-Garros avant de re­mport­er, quel­ques semaines plus tard, un second tour­noi à Stuttgart, pro­fitant de l’aban­don de Mon­fils en fin­ale. A nouveau battu en huitième de fin­ale à l’US Open par Soderl­ing, il ter­mine l’année au 25e rang. Juste de­vant, classé 23, Michaël Llod­ra at­teint lui aussi le plus haut clas­se­ment de sa lon­gue carrière. Le gauch­er au jeu d’un autre temps re­mpor­te cer­tes deux tour­nois (Mar­seil­le et Eas­tbour­ne) mais se fait sur­tout re­mar­qu­er pour son super­be par­cours à Paris-Bercy où il sort tour à tour Isner, Djokovic, Davyden­ko avant de tomb­er, à bout de souffle sous les coups de Soderl­ing (en­core lui). Un tour­noi au doux par­fum de Coupe Davis où sa vic­toire con­tre Novak fait co­ul­er be­aucoup d’encre et l’intron­ise pre­sque comme uni­que chan­ce de battre à nouveau le Serbe à Be­lgrade. Sur­face différente et choix tac­tique du capitaine en décideront aut­re­ment. Mika sera malgré tout l’attrac­tion du weekend, en re­venant d’outre-tombe en doub­le le samedi et en y re­tour­nant le len­demain en sim­ple. Il sera passé par tous les états émotifs pos­sibles en quel­ques heures. Ce de­rni­er re­v­ers, face à un Troic­ki des grands jours, ne doit pas ter­nir l’image d’une saison re­mar­qu­able de ténacité et d’abnéga­tion.

Par­pa­ing. n.m. Aggloméré para­llélépipédique moulé et com­primé. « Qu’est-ce qu’il en­voie comme aggloméré para­llélépipédique aujourd’hui Robin !»

Comme l’an de­rni­er, Robin Söderl­ing aura été l’un des an­imateurs prin­cipaux de cette saison. Il boute hors de la Porte d’Auteuil le tenant du titre et n°1 mon­di­al, at­teint la fin­ale et se fait battre en 3 sets par le n°2. Il se fait en­suite battre en 1/4 à Wimbledon par le futur vain­queur. Il at­teint enfin le Mast­ers après une saison pleine. Kif-kif on vous dit. A ceci près que Robin a en­core pris de l’épais­seur cette année. Son jeu à plat s’adap­te désor­mais très bien à toutes les sur­faces et même si c’est toujours en in­door que ses coups sont les plus meurtri­ers (en témoig­ne sa vic­toire à Bercy), il rival­ise désor­mais avec les meil­leurs spécialis­tes, toutes sur­faces con­fon­dues et s’il­lustre dans les tour­nois qui com­ptent. A 26 ans, il de­vient le pre­mi­er Suédois à s’im­pos­er à Bercy de­puis Thomas En­qv­ist en 1996 et le pre­mi­er à re­mport­er un Mast­ers 1000 de­puis le même En­qv­ist à Cin­cinnati il y a dix ans. Même s’il ne sera sans doute pas n°1 mon­di­al, n’en dépla­ise à Björn, Söderl­ing a su s’im­pos­er comme valeur sûre du top-10, malgré en­core un man­que de sol­idité men­tale dans ses re­ncontres avec le top-5, pour véritab­le­ment décoll­er. Le chan­ge­ment de coach, in­ter­venu en décembre, bousculera-t-il ses habitudes dans le mauvais sens ? Nor­man avait su canalis­er la tempête qui secouait les nerfs de Robin pour en faire le joueur ac­tuel, il est à espérer que ce travail ne soit pas à re­com­menc­er…

Be­rdych & fils, en­trepr­ise de démoli­tion, déménage­ment, con­cas­sage, tous matériaux. Comme son par­tenaire de catégorie, le grand Tomas est un gros frap­peur sur le cir­cuit mais c’est les esprits qu’il a par­ticuliè­re­ment frappé cette année, re­mpor­tant plusieurs vic­toires sig­nificatives à défaut de tit­res. Son par­cours 2010, en trompe-l’oeil mais réguli­er, lui per­met d’at­teindre, lui aussi, son meil­leur clas­se­ment à ce jour (6), sa première fin­ale en Grand chelem (et 2 de­m­ies con­sécutives), plusieurs de­m­ies et fin­ales et démontre sur­tout qu’il peut battre tout le monde (sauf Nadal). Cette année, il a scalpé Feder­er (2 fois), Isner, Mur­ray, Söderl­ing, Djokovic, Youzhny, Rod­dick et le vrai GOAT caché, Olivi­er Roc­hus. A contra­rio, son par­cours 2010 réalisé sans le moindre tour­noi re­mporté, démontre qu’il peut se faire battre par tout le monde. Il s’est ainsi fait scalp­er par Peter Luc­zak, Ev­geny Korolev, Xavi­er Mal­is­se, Mic­hael Be­rr­er, Tobias Kamke…

Men­tions honor­ables pour 2010 :

David Nal­bandian. Ce n’est pas le re­tour au som­met mais il est à sig­nal­er. Ab­sent des co­urts pour cause de con­valesc­ence en 2009 (han­che), il re­vient gen­ti­ment sur le cir­cuit en février, prend un set à Nadal à Miami, at­teint les 1/4 à Monte-Carlo avant de déclar­er à nouveau for­fait pour les semaines suivan­tes. Il re­vient en­suite très fort, gag­nant ses deux matchs de Coupe Davis face à la Rus­sie et re­mpor­tant sur­tout le tour­noi de Was­hington, lui per­met­tant d’ef­fectu­er un bon de géant au clas­se­ment (de 117 à 45). La suite de la saison sera en demi-teinte, avec quel­ques per­for­mances mais aussi pas mal de décon­venues. Le rythme n’est pas en­core là, mais ce re­tour fait plaisir et en tant qu’in­corrigib­les opt­imis­tes, on se prend à espérer un vrai re­tour dans le haut du clas­se­ment.

An­drey Golubev. 100 places. 133 fin 2009, il at­teint son plus haut rang en oc­tob­re pour point­er à la 33e place. Il re­mpor­te le tour­noi d’Ham­bourg sans per­dre un set (bat­tant au pas­sage des cadors de la terre bat­tue, mais aussi Davyden­ko et Melz­er) et qualifie pre­squ’à lui tout seul le Kazakhstan pour le groupe mon­di­al en Coupe Davis. Pas mal.

Robin Haase. S’il n’a pas be­aucoup joué sur le cir­cuit prin­cip­al cette année, le Hol­landais mar­rant s’est prin­cipale­ment il­lustré sur le cir­cuit Chal­leng­er, y re­mpor­tant 5 tit­res et lui per­met­tant sur­tout de retro­uv­er un clas­se­ment digne de son niveau (65). Blessé au genou droit en 2008 et 2009, Robin poin­tait en­core à la 451e place en jan­vi­er… Il vient d’ail­leurs de re­cevoir le prix du Com­eback ATP de l’année.

Quer­rIsn­er. Deux géants américains, la petite vingtaine et dans le top 20. Pas des foud­res de guer­re, pas vrai­ment des physiques faciles mais ont con­firmés les at­tentes, sont in­stallés parmi l’élite et com­ptent bien y re­st­er. Ils pour­raient jouer les pre­mi­ers rôles dans les mois à venir.

Vik­tor Troic­ki. Héros de tout un peu­ple après sa vic­toire en fin­ale de la Coupe Davis face à Llod­ra, Vik­tor a égale­ment livré des matchs au co­uteau con­tre Waw­rinka à Be­lgrade, mais sur­tout con­tre Djokovic au pre­mi­er tour de l’US Open et con­tre Nadal à Pékin. 2011, l’année de l’éclos­ion ?

David Ferr­er. Stak­hanovis­te du cir­cuit (84 matchs, 60 vic­toires), Ferr­er l’a jouée fine et thésaurisé au bon mo­ment, lors d’une tournée sud-américaine es­sentiel­le­ment squattée par les ter­riens et pen­dant la saison européenne, où il at­teint au mini­mum les demi-finales à chaque fois (seuls Nadal, Feder­er et Ver­dasco l’y dominent). S’il loupe son Roland-Garros, il pous­se Söderl­ing aux cinq sets à Wimbledon, livre un match épique face à Ver­dasco à l’US Open et re­mpor­te par la suite le tour­noi de Val­ence, avant de pre­ndre la route pour son deuxième Mast­ers où il se fait logique­ment dézin­gu­er par tout le monde. Ef­fort méritoire du petit David, top20 au mini­mum de­puis près de cinq ans main­tenant.

Andy Rod­dick. Pour ses 3 pre­mi­ers mois de l’année. Après, il a fait pschiit.

Er­nests Gul­bis. Cette année, Ne­ness a re­mporté son pre­mi­er titre ATP (De­lray Beach), animé la saison sur terre (bat­tant Feder­er à Rome avant de bous­cul­er sévère­ment Nadal) et puis, il s’est re­ndor­mi après 6 semaines de dur labeur. Con­sidérant qu’at­teindre son meil­leur clas­se­ment à ce jour (24) était suf­fisant, Gul­bis est re­tourné à ses oc­cupa­tions favorites : ar­ros­er les bâches et tâter de la poulic­he.

Lleyton Hewitt. A vain­cu le signe in­di­en et battu Roger Feder­er, en fin­ale et sur gazon s’il vous plait, après 7 années de branlées con­tinue. Rien que pour çà (mais vrai­ment, rien que pour çà), chapeau bas.

Xavi­er Mal­is­se. A nouveau le meil­leur joueur belge du monde. Come on !

Hit for Haiti @ Australian Open. Juste pour le plaisir, et un de­rni­er pour la route.

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Capri-News a pu crois­er Mic­hael Chang au Tour­noi des Légen­des. Un en­treti­en plein de rires et de Jésus.

Ques­tion = Mic­hael, vous n’étiez pas re­venu de­puis sept ans à Roland-Garros. Est-ce que ce lieu représente en­core be­aucoup d’émo­tions pour vous ?

Réponse =Mon de­rni­er match ici, c’était con­tre Fab­rice (San­toro) sur le court Philippe-Chatrier, au 1er tour en 2003. J’ai toujours pris be­aucoup de plaisir sur ce tour­noi, et même quand j’ai joué con­tre Fab­rice. C’était un de mes tour­nois du Grand chelem préféré parmi ceux que j’ai gagné, sur­tout pour le traite­ment qui m’a toujours été réservé ici, par le pub­lic et la fédéra­tion. J’ai toujours aimé cette manière de re­spect­er mon humilité en faisant semblant de ne pas me re­con­naître, de ne jamais me de­mand­er d’autog­raphes. Une fois même un vigile a fait gen­ti­ment semblant de ne pas vouloir me laiss­er re­ntr­er mais il s’est arrêté quand il a vu que moi je ne faisais pas semblant de saign­er sous ses taquins coups de mat­raque. Qu’est-ce qu’on a ri aux urg­ences en­suite avec les doc­teurs pen­dant les soins ! Enfin moi un peu moins parce que le chien du vigile m’avait mordu un peu trop gaie­ment à la joue et que l’in­firmiè­re avait joyeuse­ment oublié de m’anesthési­er avant la pose des points de su­ture. Bon, au bout d’à peine 6 mois, il n’y para­is­sait plus, les 35 points étaient par­tis (il rit) !

Q = Pour­quoi n’êtes-vous pas re­venu avant, alors que vous êtes sur le Sen­ior Tour de­puis 2005 ?

R = Je suis resté à la maison. Vous savez, après autant d’années à voyag­er à droite à gauc­he, quand vous arrêtez, vous ne voulez qu’une chose, c’est re­st­er chez vous tran­quil­le­ment à com­pt­er vos bi­llets. J’ai été très occupé, il y avait be­aucoup de bi­llets et je ne com­pte pas vite (il sourit).

Q = La « Chang Fami­ly Foun­da­tion », en quoi consiste-t-elle ex­ac­te­ment ?

R = A par­tag­er l’amour du sport et de Jésus. Tu vois il y a du boulot ! Notre mis­s­ion c’est de pro­pag­er le mes­sage du Chr­ist à trav­ers des pro­gram­mes de Gos­pel spor­tif. C’est une dis­cip­line que j’ai in­ventée, tu chan­tes du Gos­pel en toge en co­urant dans la rue et en souriant aux gens. Tout le monde aime ça, ça donne le sourire aux pas­sants. Et même aux polici­ers qui nous arrêtent aimab­le­ment tous les samedis avec leur amusant Taser dont ils nous font par­fois généreuse­ment pro­fit­er pour détendre l’at­mosphère. Oh, nos policem­en sont très spirituels (il rit).

Q = A quoi re­ssemble une journée de Mic­hael Chang aujourd’hui ?

R = Chaque journée est différente. Vous savez je suis un vrai déglin­go, totale­ment im­prévisib­le. Le soir, après avoir passé toute la journée dans les églises de ma ville pour com­par­er les of­fices, je peux me co­uch­er à des 19 heures, 19 heures 30 même ça me fait pas peur. Il m’ar­rive même de re­gard­er la télé ! I’m a very bad boy some­times. Hi, hi, hi !

Q = Quel­le est votre motiva­tion à dis­put­er des tour­nois du Sen­ior Tour ?

R = J’aime le ten­nis, je pre­nds be­aucoup de plaisir et ça me per­met de me con­fess­er après d’avoir pris autant de plaisir. L’at­mosphère est tel­le­ment plus déten­due que quand j’étais joueur, les gars me chambrent moins, je n’ai été en­fermé dans mon casi­er qu’une douzaine de fois de­puis que je dis­pute le Sen­ior tour. At­ten­tion, il faut être compétitif car ça joue en­core très bien, il faut dire que Fab­rice San­toro n’est pas en­core arrivé sur ce cir­cuit (il rit).

Q = Avec du recul, que gardez-vous de votre carrière et de votre sacre ici en 1989 ?

R = De mon titre, je n’ai pas d’images en par­ticuli­er en tête. Ce n’est de toute manière pas très chrétien d’être préten­tieux et de vouloir se remémorer des in­stants de gloire. Et puis ça fait très, très longtemps et je n’aime pas vivre dans le passé. Mais je peux vous dire que j’ai joué à un niveau qui pour moi con­stituait un rêve. Oui, c’était onirique et vaporeux, ça je m’en rap­pelle un peu. Avant et après chaque match je branchais ma pipe à opium et je méditais, je me rap­pelle de ça aussi. Je me sens honoré, car le ten­nis m’a aussi appris be­aucoup de leçons.

Q = Les­quel­les ?

R = Ne jamais ab­an­donn­er vu que plus tu pro­gres­ses plus tu gag­nes d’ar­gent, avoir de la persévérance parce que plus tu pas­ses de tours plus tu gag­nes d’ar­gent et aussi que pro­fit­er d’un talent qui vous a été donné à des fins per­son­nelles et égoïstes est une énorme er­reur, mais une er­reur qui rap­porte be­aucoup d’ar­gent.

Q = Regardez-vous en­core be­aucoup de ten­nis ? La généra­tion ac­tuel­le vous séduit-elle ?

R = Oui, com­plète­ment. Quand les matches pas­sent à la TV, je re­gar­de parce que si je ne re­gar­dais pas je ne ver­rais rien. Le ten­nis ac­tuel est très différent, be­aucoup moins opiacé je di­rais. Les joueurs sont plus physiques que moi, ils tapent plus fort que moi, vont plus vite que moi. C’est bon pour mon humilité, ça me plaît be­aucoup (il rit). Bon j’ai 5 prières en re­tard je dois y aller. Au re­voir !

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Merci à Capri pour son aide précieuse et à la semaine pro­chaine, pour le Flop 2010 et son lot de sur­prises !

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208 Responses to Bilan 2010 : Les tops

  1. Quentin 16 décembre 2010 at 22:27

    Un petit mot pour Karim, prend soin de toi!

  2. Duong 16 décembre 2010 at 23:45

    je pense que si Karim pouvait nous lire, il laisserait un mot (ne serait-ce que pour nous rassurer).
    S’il ne le fait pas, c’est qu’il n’a pas accès actuellement à l’internet (même si on espère qu’il va bien).
    Personne ne sait dans quel quartier il est ?

  3. Jérôme 17 décembre 2010 at 07:00

    Article très sympa. Comme souvent, je partage certaines impressions d’Antoine. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’ai pu parler d’une impression de domination en trompe l’oeil pour el numero uno Rafito.

    Je trouve que l’année 2010 a été marquée par un gros trou d’air entre février et septembre, hormis le mois d’août où Federer et Murray ont été en forme et on joué à très haut niveau. Nadal a écrabouillé la saison sur terre battue, comme d’habitude, mais à part ça, il a gagné 3 tournois, dont le parcours probablement le moins relevé de l’ère open pour gagner à Flushing.

    La thèse selon laquelle Federer aurait préféré perdre en demi contre Djoko est séduisante. Malgré mes prédispositions, j’ai pourtant du mal à y adhérer compte tenu que le suisse a eu des balles de match et que c’est Djoko qui les a sauvées en mettant ses tripes, son coeur et ses poumons sur le terrain. Federer a servi très médiocrement lors de cette demi et il a donc assez logiquement perdu.

    A Wimbledon, en revanche, je pense que si le suisse avait suivi lui aussi un traitement à l’issue du Queen’s pour se soigner le genou qui avait commencé à le gèner en finale de Halle contre Hewitt, on aurait pu avoir un tournoi très différent.

    De manière + générale, les performances des trentenaires pose des questions aussi bien sur l’évolution générale du circuit et du niveau de jeu.

    Quant à Murray et Djoko, je pense que la question est maintenant à peu près réglée. On sait qu’ils seront au mieux des champions de transition qui termineront leur palmarès avec 2 tournois du GC, voire moins s’agissant du scot qui ne gagnera un titre que s’il rencontre Verdasco ou Berdych en finale de GC.

    PS : Yoda, planque toi avec tes padawans en attendant que les siths se calment.

    • Duong 17 décembre 2010 at 11:04

      Concernant « la thèse selon laquelle Federer aurait préféré perdre en demie contre Djoko »,

      pour être concret, Federer a dit que pendant sa demie, il avait pensé au fait de finir vite pour ne pas arriver en finale épuisé contre Nadal.

      Moi je crois qu’il y a deux manières de voir ça :

      - l’idée d’Antoine qu’il « n’a pas assez voulu gagner » parce qu’il a pensé à ça, qu’il a manqué de volonté à cause de ça

      - mon idée est plutôt qu’il a joué pendant les 4 premiers sets un jeu trop à risques pour essayer d’aller vite … et ce faisant il a fait des fautes grossières au 2e set et au 4e set : à mon avis c’est plutôt ça qu’il regrette, contre Djoko il aurait pu jouer plus tactique, moins forcer les choses. Après au 5e il s’est passé ce qu’il s’est passé, et on peut toujours disserter sur les balles de match, dire qu’il aurait pu forcer plus la chose à ce moment-là. Mais sur les 4 premiers sets, j’ai le sentiment qu’il a à certains moments fait des fautes parce qu’il a pris trop de risques. Dès le début de match, je l’ai senti dans l’état d’esprit d’avant tout taper très fort alors qu’il nous a plus habitué récemment à jouer plus tactique.

  4. Lionel 17 décembre 2010 at 08:13

    Esperons que ca se calme d ici la prochaine victoire de Roger tout ca. Qu on puisse suivre peinard ses victoires VS Vert a con, Murene et Rafa. En route vers le n 17.
    Sinon Karim etant plus federerien que des autres camps, ne risque pas grand-chose. Par contre le pays, si ca s envenime et que ca dure surtout… et repoint de suspension.

  5. Stephanie 17 décembre 2010 at 10:42

    Un petit coucou pendant cette trêve qui me parait bien longue chaque année…mais bien méritée.
    Je continue de vous lire assidument depuis mon caillou dans l’océan Indien (le même petit point que Géo dans la localisation des connectés ;)) et je pense à ceux qui se les pèlent en métropole (@ Sylvie : j’espère que la neige s’est calmée chez toi, je sais que c’est pas évident quand ça dure !) et surtout à Karim.
    Les articles sont toujours de qualités et tellement drôles ! J’ai hâte de lire la suite et de savoir ce que 2011 sera.

    • Sylvie 17 décembre 2010 at 11:23

      Coucou stéphanie. Sympa de te lire. La neige s’est calmée mais devrait reprendre à priori mais c’est surtout effectivement à Karim qu’on pense tous ici.

  6. Babolat 17 décembre 2010 at 14:10

    Une pensée pour mon général de guerilla. Ca fait quand même plus de 24 heures que les « événements » ont eu lieu. Mais bon, il doit surtout penser à lui et à mettre sa petite famille en sécurite. « Pas de nouvelle, bonne nouvelle » dit le dicton à la con…
    Et je fais un coucou à Stéphanie qui me connaît sous le nom de Decoturf sur un autre forum…

    • Ulysse 17 décembre 2010 at 15:03

      Babolat aka Decoturf. T’es un spécialiste des appelations commerciales ? Tu te fait appeler Head, Coca cola, General Electric, ou Dupont de Nemours aussi ?
      Dis-moi si c’est rémunéré, j’abandonne illico Ulysse et je prends HSBC, Total ou BNP, voire SAP.

      • Babolat 17 décembre 2010 at 15:13

        Decoturf n’est pas une marque en soi. La surface « decoturf » est fabriquée par Decosystems elle même filliale d’une entreprise américaine qui s’appelle California products corporation.
        Merde… j’aurais dû leur demander de me filer du blé.

        Sinon ma première raquette était une babolat… et même le grand Pete… pourtant à la retraite a remisé sa Wilson pour une Babolat. C’est dire…

        • Lionel 17 décembre 2010 at 18:16

          On voit quand même que t’as eu du temps à perdre sur des trucs tennis que personne connaît, decoturf, Ulf Stenlund. 2011 risque d’être très chaud en découverte.

        • Ulysse 18 décembre 2010 at 15:48

          Decoturf est bien sur une marque déposée de la société Decosystems. Ne pas confondre marque et société.
          La force des grands conglomérats américains est d’arriver à substantiver leurs marques dans le langage courant (nylon, teflon, kevlar,…).

        • Jeanne 18 décembre 2010 at 15:55

          Ulysse j’aime beaucoup ta culture générale

          • Ulysse 18 décembre 2010 at 16:09

            Merci à Wikipedia et toi qui aimez beaucoup ma culture.

            • Nath 18 décembre 2010 at 19:23

              Wiki aime ta culture ? Pourquoi je comprends pas ?

          • Jeanne 18 décembre 2010 at 16:40

            Je pensais que c’était intrinsèque !!!

        • Babolat 18 décembre 2010 at 16:44

          Il est fort le Ulysse: :)

  7. Le concombre masqué 17 décembre 2010 at 14:55

    Cochran toutes mes congrates, c’est du boulot d’orfèvre!

    @ Stephanie : koman i lé?

    @ Cochran et Elmar : je veux pas envenimmer le débat, mais le coup du meilleur lait pour le meilleur chocolat, se tien très bien… pour le chocolat au lait!! Mais quid du (VRAI) chcolat noir?

    Je propose de donner un point pour le chocolat noir aux belges, 1 point pour le chocolat au lait aux suisses, comme ça pas de jaloux. Je donne aussi un point (voire 2) à karim pour le cacao qui vient plutôt de chez lui que des alpes ou des ardennes…on pense bien à toi au fait crapule! Je donne un point par jour à Djita tant qu’elle conserve cet avatar.

    Si quelqu’un d’autre estime devoir recevoir un point qu’il se signale auprès de Guillaume, qui me transmettra l’info.

    Je précise que je ne donne ni points ATP, ni points Odyssée.

    • Babolat 17 décembre 2010 at 15:02

      En tout cas, je ne sais pas pour le chocolat mais la meilleure bière est bien belge. :)
      Duong… tu es donc un voisin. Avant de m’expatrier je vivais à Lille. T’es d’m’in coin ti… cha fait plaisir eud vire un ch’ti. :0

      Mais bon, je pense que la France a eu son ratio de vague ch’ti pour le millénaire à venir… je vais pas commencer. :)

    • Duong 17 décembre 2010 at 15:42

      Mi j’su plutôt d’Boulon’, c’est pas exactement le même patois ;)
      Enfin, j’ai vécu les toutes premières années de ma vie près de Lille et j’y ai fait aussi des études quelques années.
      Il y a vraiment une chaleur des gens du nord qui est une réalité, même si ça énerve certaines personnes qu’on dise ça, et même si ça peut se perdre avec la modernité, c’est bien possible.

      Mais pour le chocolat, je soutiens toujours les Suisses :
      les Belges sont forts pour les chocolats fourrés, toutes sortes de compositions, mais pour le chocolat noir pur jus, les Suisses me semblent mieux, bon pas Nestlé mais déjà Lindt comme Roger ;)

      Pour la bière, c’est en république tchèque que j’ai les meilleurs souvenirs ;)

      Désolé pour mes amis belges : il leur reste les gauffres, les moules-frites et tant d’autres choses :lol:

      En tout cas du nord à la Corée, on a voyagé un peu dans la même direction (mon pseudo est viêtnamien et ma femme est chinoise ;) )

      • Babolat 17 décembre 2010 at 15:57

        Attends… La Leffe, la Duvel, Le fruit défendu, La Karmeliet, La Wattou, La queue de charrue, La delirium tremens, La blanche de namur, de Charleroi, de Bruxelles, La Chimay, La Rodenbach, La Kwak… et j’en passe et des meilleurs… t’as trouvé mieux que ça en république tchèque ?? Nan… sépapossible !! :)

        Sinon c’est vrai que c’est marrant cette similitude. Fan acharnés de tennis qui ont trouvé l’âme soeur en Asie. :)

        • Guillaume 17 décembre 2010 at 18:40

          Chimay bleue… Glou, ça donne soif…

          La Castle aussi est belge, me semble.

          Et une petite Grim pour la route. En voiture !

      • Duong 17 décembre 2010 at 16:06

        je ne suis pas très grand spécialiste des bières, j’ai bien aimé celles que j’ai goûtées en république tchèque, c’est tout ce que je peux dire :lol:

        oui c’est marrant, enfin moi je suis toujours en France, il doit pas faire chaud en Corée en ce moment, au moins venant du nord tu dois être mieux préparé aux hivers du coin ;)

      • Babolat 17 décembre 2010 at 16:19

        Il a fait dans les moins 10 moins 15 mais c’est supportable. Maintenant on est dans les 0 à 2 degrés.
        L’été est beaucoup plus difficile. Avec l’humidité on a l’impression de vivre constamment dans un sauna.

        En fait, dans le nord de la France, il ne fait pas si froid que ça. C’est rare quand le thermomètre descend sous les moins 10. Il ne fait ni froid, ni chaud, ni beau mais sinon ça va. :)

        C’était la météo présentée par les raquettes Babolat. :)

      • Cochran 17 décembre 2010 at 22:39

        Tu viens du ch’nord Duong, donc tu dois connaître la St-Feuillien, une bière brassée près de Mons et d’une pureté incroyable.
        D’une manière générale, il ne faut pas mourir avant d’avoir bu les bières trappistes belges. J’en ai bu 5 sur 6, la dernière, qualifiée de meilleure bière du monde, n’est vendue qu’à l’Abbaye de Westvleteren et je n’ai pas encore pris le temps de m’y rendre(d’ailleurs, pour ceux qui ne connaissent pas : http://www.liberation.fr/monde/0101610543-la-meilleure-gorgee-de-biere).
        Et ne me parle pas de la pisse blonde qu’ils vendent chez Berdych, c’est immonde.

      • Duong 17 décembre 2010 at 23:04

        bon désolé je suis ignare en bières (ici il devrait y avoir un smiley qui rougit de honte mais je sais pas le faire ;) )
        Mais tu n’as pas dû goûter une bonne bière tchèque, Cochran, il y en a des bonnes ;)
        (au passage pour montrer que j’ai de la culture la bière américaine Budweiser vient de Budvar en république tchèque)

    • Djita 17 décembre 2010 at 17:05

      Hmm je sens que je vais garder cet avatar un bout de temps. Mon Concombre tu sais parlée aux femmes. ;)

      • Ulysse 17 décembre 2010 at 17:17

        J’hésite entre réclamer une modération ou te souhaiter de bonnes fêtes de fin d’année…
        Va pour les bonnes fêtes, et à tout le monde pendant que
        j’y suis.

        Changement de sujet : je ne serai disponible que sporadiquement sur le site pendant les deux prochaines semaines. Je compte sur les tauliers pour assurer le service après vente du lancement de l’Odyssée 2011 qui ne devrait plus trop tarder à paraître. Dès la première semaine de janvier je saisis toutes les équipes et je reprends la main. Bonnes fêtes à tous !

      • Djita 17 décembre 2010 at 17:25

        *parler
        Ulysse. Voyons, tu ne voudrais pas être l’auteur d’une rupture en me faisant retirer cet avatar.
        Vu que tu seras la que très rarement, je te souhaite à l ‘avance de joyeuses fêtes et une très belle année 2011.

        • Ulysse 18 décembre 2010 at 15:27

          Garde ton avatar Djita. C’est juste tes phrases qui me font sourire…

  8. Djita 17 décembre 2010 at 17:13

    Euh sinon pour pallier cette période d’inactivité. On peut faire semblant de revivre en live un tournoi du GC qu’on a pas vécus ensemble. Tiens Rg 2009 par exemple,que les matches de RF et Rafa. On planifie un match par jour, et ça fera 2 semaines juste le jour de la reprise. ;)

    Si avec cette proposition je ne fais pas réagir le Yo’. :cry: :roll:

  9. Lionel 17 décembre 2010 at 18:12

    On en vient à regretter le Masters France avec cette trêve.

    Meilleure bière, Erdinger blanche, allemande et c’est tout.
    La pire, 8.6 tiède en canette.

    • Pierre 17 décembre 2010 at 19:44

      Heu, tout comme le Poulpe, je suis amateur de la simple 1664. Tout ça ne fait pas très distingué, je sais.

  10. karim 17 décembre 2010 at 19:55

    Moi aussi j’ai une pensée émue pour Karim. Prends bien soin de toi et surtout ne prends pas de risque inutile, on pense à toi.

    Ah merde mais c’est moi Karim!!!

    Je ne vais pas vous parler politique ici, j’ai déjà assez de mal à fuir ces questions au quotidien qui m’empoisonnent l’existence, je suis apolitique au possible. Bref, je vais bien et je vous rassure, les risques qu’il m’arrive quelque chose sont aussi élevé que celui de voir Santoro frapper plus fort que JMDP. Oui, quelque soit l’état de son poignet.

    A quelque chose malheur est bon, l’oisiveté me donne le temps d’écrire à nouveau et j’ai pondu un premier article hier à paraître dans deux semaines (planning chargé sur le site, y’a la queue). J’ai quelques idées encore en stock, j’espère finir avec trois papiers si je suis extraordinaire, sinon deux.

    Youtube est le meilleur ami de l’homme, avant le chien carrément.

    Vos messages m’ont touché, mais si vous voulez faire quelque chose pour sauver la situation ici, je vais vous donner un numéro de compte – domocilié au Luxembourg pour des raisons que je vais pas évoquer ici – sur lequel vous voudrez bien faire un petit geste pour les enfants tombés sous les balles. A vot’ bon coeur mesdames zémessieurs…

    • Jeanne 17 décembre 2010 at 20:05

      Crapule ! Tu nous as fait peur. Je devrais te tuer, pour la peine.

    • Djita 17 décembre 2010 at 20:30

      Toi tu déchires. Je le savais que tu allais bien, moi. ^^
      Bon ce compte, on le partage?

    • Pierre 17 décembre 2010 at 20:54

      « les risques qu’il m’arrive quelque chose sont aussi élevés que celui de voir Santoro frapper plus fort que JMDP » : ça fait chier pour Santoro quand même…. :)

    • MarieJo 17 décembre 2010 at 21:07

      karim on se fait un sang d’encre pour toi et tu nous ponds ce comm tout à fait banal… incorrigible !

      on se réjouis tous que les probabilités qu’il t’arrive un truc soient proche de nos températures hivernales… je ne sais pas où tu est planqué… mais ça doit valoir au moins 2 lingots suisses et pas en chocolat !

      et en plus tu prend le temps de nous faire des articles ? j’espère que le tennis te procure effectivement cette fenêtre d’évasion indispensable…

      surtout tant que tu as de l’internet n’hésite pas à nous faire des coucous :)

    • Duong 17 décembre 2010 at 23:01

      trop drôle !
      très bien d’écrire comme ça, comme ça on est pleinement rassuré !
      mais il faudra nous dire si tu avais accès à internet tout ce temps ou pas ?
      en tout cas si tu le peux et pour nous faire plaisir, quand ça barde un peu, dis une connerie de temps en temps ;)
      là, ça a l’air calme de ce qu’on lit ici, espérons que le demi-président passe la main ce week-end…

    • Ulysse 18 décembre 2010 at 15:30

      Karim tu me rassures. Pendant un moment j’avais imaginé des trucs dingues genre que ta connexion était coupée.

  11. karim 17 décembre 2010 at 20:02

    La bière belge? je regrette vraiment de n’avoir pas su profite de ma vie universitaire dans le plat pays pour en consommer, je ne buvais pas une goutte d’alcool à l’époque. Je n’avais rien compris encore aux choses de la vie…

    pour le chocolat, les suisses ont une plus grande notoriété, et ce sont des produits finalement différents. Plus des chocolats de niche chez les belges je dirais, mais une qualité superbe dans les deux cas.

    Cochran, tu peux me faire parvenir un craquelin?!!!! je pourrais tuer pour en manger un… avec les grosses pépites de sucre dedans…

    • Cochran 17 décembre 2010 at 22:41

      ça peut s’arranger, encore faut-il que l’envoi express arrive aussi rapidement à destination que ne le promet la poste. Parce qu’un craquelin tout sec, c’est pas glop.

      Content d’avoir de tes bonnes nouvelles en tout cas. Et impatient de lire ta prose.

      May the force be with you !

    • Duong 17 décembre 2010 at 23:06

      par chez moi, un craquelin c’est une sorte de croissant en forme de « 8″ qu’on ne mange qu’à noël, mais on n’y met pas de pépite de sucre, c’est un truc belge d’y rajouter du sucre :?: (remarque, ça doit être bon ;) )

  12. Marque 17 décembre 2010 at 22:16

    Alors je quitte le site de l’intellingentsia 1 semaine , et quand je reviens, c’est picole et partouze à tous les étages!

    C’est quoi ce bordel!

    Il me semble qu’il y a encore des challengers qui se jouent et qui interesseraient plus les lecteurs que les histoires de coeurs d’une Djita prise entre un Wookie et un concombre!

    signé un lecteur en colère!

    PS : J’aime bien la touche!, ça donne de l’impact!

    je le refais :!

    Bon y a du cul sur Arte, je vous laisse

    A +

    • Jeanne 17 décembre 2010 at 22:32

      « Bon y a du cul sur Arte, je vous laisse », « Djita prise entre un Wookie et un concombre », ton post est limite sulfureux, je trouve.

    • Djita 17 décembre 2010 at 23:07

      Je pensais pas que cette « discussion » amicale ferait jaser autant.
      Désolée pour ceux que j’ai offensé. Ce n’était pas le but. :roll:
      Ce forum est juste tennistique il est vrai. Il m’arrive de dévier.
      Je cesserais dorénavant, sur ce.

    • Duong 17 décembre 2010 at 23:17

      c’était une plaisanterie, je pense, Djita ;)
      Sinon non il n’y a plus de challengers depuis 2 semaines, seulement des futures et l’orange bowl pour les moins de 14 ans qui débute ;)

  13. Marque 17 décembre 2010 at 22:58

    Sinon Cochran comment as tu ressenti cette année tennistique de merde:
    - not dead untill you kill me – (RN)
    - pareil que comme il a dit mon copain Rafaelito, mais en moins bien(RF)
    - C’est pas parce que on gagne rien qu’on est pas des pros ( les autres qu’on confond avec la WTA)

  14. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (dans le cul nabot!) 18 décembre 2010 at 00:50

    @Karim : heureux de voir que le bordel actuel ne te prive pas de ta connerie habituelle ;) . Le contraire m’aurait déçu de la part de mon plus valeureux adversaire… Kiss, Biz, love

  15. karim 18 décembre 2010 at 10:38

    J’ai écrit un article sur Gilles Simon ce matin, je vous le propose ci-dessous en exclu parce que je ne veux pas attendre deux semaines que Guillaume le publie.

    quote

    Gilles Simon n’existe pas.

    unquote

    voilà c’était mon article.

    • Jeanne 18 décembre 2010 at 10:42

      Permets-moi de crier au génie : c’est de loin ton meilleur.

    • Duong 18 décembre 2010 at 11:00

      plein de promesses et d’espoirs !

    • karim 18 décembre 2010 at 11:09

      je pense changer un ou deux trucs d’ici la publication, la police de caractères notamment. Et j’ai des photos de lui en salle de muscu. on le distingue à peine.

    • Jean 18 décembre 2010 at 11:31

      De qui parlez-vous ?

  16. Jean 18 décembre 2010 at 12:14

    Le problème des bilans de l’année, c’est que l’on a déjà tout dit dans l’année. Très bon Tops, Moustache, en gros derrière le King et Pépito, il y a Mahut, Isner, Ljubicic… Voilà.

    Mahut/Isner moi je pense à l’arbitre. Quand j’arbitrais pendant les rencontres interclubs, je maudissais (fut-il mon coéquipier) le gars qui égalisait à une manche partout, le boulet qui débreakait au troisième, la tâche qui faisait deux doubles à 5/4 troisième. Pour moi, l’exploit physique lui revient entièrement, je me demande comment il a fait pour ne pas hurler à un moment : « Mais bordel, vous allez mettre un retour dans le court à un moment ou quoi ? ». Un bouddhiste, sûrement.

    C’est toi qui fais les flops ? Le truc qui a bien merdé cette année, c’est le retour de Juju, celle-là même avec le régime de Navratilova en 83, elle ressemblerait toujours à un ouistiti.

    Par contre, je regrette que ma remarque sur la cérémonie présidée par Elmar n’ait pas été prise en compte et qu’ait été primée une photo antérieure à 2010, au niveau de la rigueur journalistique et de la crédibilité du site, je trouve cela très dommageable, d’autant que les divers niveaux de modération et de surveillance n’ont visiblement pas été efficaces. J’hésite à migrer vers des contrées plus sérieuses.

    Désolé, Serena n’était pas à la piscine cette année, elle était à la plage : http://cdn.buzznet.com/media-cdn/jj1/headlines/2010/04/serena-williams-miami-beach-bikini.jpg

    Même qu’elle a une petite tâche sur la fesse gauche : http://s.plurielles.fr/mmdia/i/58/7/people-serena-williams-a-miami-beach-en-2007-2564587_1370.jpg?v=5

    • Jean 18 décembre 2010 at 12:20

      Bon, la deuxième est de 2007 mais sinon c’est ça. Celle-là c’était bien sûr juste pour Karim.

      • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (dans le cul nabot!) 18 décembre 2010 at 13:01

        Ouais… Je crois que je trouve juju encore plus sexy, c’est dire!

    • Duong 18 décembre 2010 at 13:56

      ça me fait pense à µSabatini qui faisait fantasmer plein de monde devant la télé, et que j’avais vue en vrai : elle avait des épaules de catcheur :lol:

      • Duong 18 décembre 2010 at 13:57

        bon faites pas attention au µ , c’est pas un raccourci pour hmmmmm, ça vient de mes longues études gréco-latines :lol:

      • Lionel 18 décembre 2010 at 14:37

        Tu veux parler de Sabatini post 15 ans, 1985, 1/2 à Roland, sa meilleure perf à Paris. Oui tout pareil, c’est un peu la grande soeur de Nadal.
        Après fallait une bimbo pour vendre la WTA, Graf et sa mode RDA coupe caniche Rudi Voller avant 1990, Claudia Khode-Kilsche, Pam Schriver ou Nathalie Herremann, ça pouvait pas le faire. Andrea Temesvari ou Carling Bassett ont dû rester 3 semaines dans le Top 100, donc il ne restait que Gaby. Bizarre les goûts de Guillaume…

        On a sous-estimé Anke Huber, mieux en vrai qu’en photo d’ailleurs. Propre sur elle, peignée, blonde, charpentée mais point trop, polie. Une allemande quoi.

        • Duong 18 décembre 2010 at 14:48

          Huber avait un joli sourire et des jolies taches de rousseur, c’est sans doute pour ça qu’elle avait fait craquer Medvedev ;)

    • Ulysse 18 décembre 2010 at 15:39

      Ce cul !
      Bien plus callipyge que Venus la Serena…

    • karim 18 décembre 2010 at 18:10

      Oh mon dieu… il est quelle heure? je vais revenir poster dessus quand le carré rouge du site va s’afficher et les enfants se coucher…

      celle-là si un jour j’avais une occase de la ramoner je pense que je perdrais connaissance dès qu’elle appraîtrait en dessous. Une sorte de céphalée violente avec fuite de semance par sacades et évanouissement baveux. je me réveillerais alors dans ma fange et souffirais de répliques sismiques pendant deux ou trois ans, avec des giclées intempestives de tuuuuuuuuuuuuuuuuut toutes les heures.

      Si j’avais le choix entre coucher une fois avec Serena et revoir mes trois enfants une dernière fois… je déchirerais leurs extraits d’acte de naissance en les regardant droit les yeux et leur disant qu’aucun test de paternité n’a été fait mine de rien!!!!

      • Arno 18 décembre 2010 at 18:49

        Ben dis donc, t’es bien en forme, toi!!!!

        Je remarque que quand la saison se termine, ce site tourne extrêmement vite à la lubricité…

        Entre les aventures de la fille, du légume vert et du poilu (ça ferait une sacrée chanson paillarde, tiens, il faudra que j’y pense…) et les fantasmes de Yoda sur Serena (je vous invite d’ailleurs à imaginer Yoda et Serena au pieu… Wouarf!!!), vivement Doha!

        • Jeanne 18 décembre 2010 at 19:22

          Arno je pense qu’anatomiquement ce n’est pas possible

      • Jeanne 18 décembre 2010 at 19:18

        Je pense que nous sommes en présence de l’être le plus lubrique de tout le continent africain…

  17. Babolat 18 décembre 2010 at 14:42

    Pourquoi que y’a des jours ou quand je me connecte sur le site je suis logge direct et que y’a des jours ou je dois m’identifier ? Ca fait yesh sa race… (J’aime bien faire le gars qui parle djeunes)…

    Le karim… qui nous fait mariner avant de se ramener les mains dans les poches comme si de rien n’était… salaud !!
    Mais ton article sur le regretté (ah on me signale qu’il n’est pas mort) Gilles Simon vaut bien tous les sangs d’encre du monde.

    Sinon, Sabatini avait des épaules de catcheur… sur la fin de sa carrière. Au début, c’était une vraie beauté latine exotique. Je l’ai revue récemment (à la télé) en finale du masters de Rome 2008 ou 2009, en tailleur et elle avait laissé fondre les muscles pour revenir à une silhouette bien plus féminine. Le visage, lui, n’a presque pas changé… je l’aimais bien la petite Gabriela. :)

  18. Djita 18 décembre 2010 at 17:30

    Federer a mis sur son facebook, une vidéo présentant le match d’exhib’. Pour Jeanne et d’autres, le match sera bien diffusé. RF a dit qu’il essaierait de dire sur quelle chaines seraient retransmit les matches.
    http://www.youtube.com/watch?v=1JCzd-ZOvKo

    Sinon moi je panique avec la neige, je pense que mon vol sera annulé pour Madrid. Trop les boules si je regarde le match sur un stream alors que j’ai mes places pour le match. :roll:

    • MarieJo 18 décembre 2010 at 17:41

      meuhhh non, je suis aux premières loges pour te dire que c’est bien pire à londres ;) t’inquiète ça devrait mieux aller la semine prochaine… au pire ya le train :) courage !

  19. karim 18 décembre 2010 at 18:13

    Nadal aurait la rougeole. J’ai vu ça sur le net. Ou ça? sur la photo de cet article tiens!

    • Arno 18 décembre 2010 at 18:50

      Du coup, il va dire qu’il part complètement outsider contre Fed cette semaine…

  20. Jeanne 18 décembre 2010 at 19:33

    Je cherche l’article de Capri « Balles perdues – 2010, dernière ! » mais bizarrement je ne le vois pas quelqu’un a le lien ?

    • karim 18 décembre 2010 at 19:36

      Capri n’a pas existé. C’est une illusion.

      • Jeanne 18 décembre 2010 at 19:37
        • Ulysse 18 décembre 2010 at 23:31

          Jeanne, tu as relu Berkeley récemment ?

        • Jeanne 18 décembre 2010 at 23:34

          Euh pour le relire, il faudrait que je le lise d’abord… pas gagné

      • karim 18 décembre 2010 at 20:20

        C’est quoi ce lien que tu me postes là? y’a la guerre chez moi Jeanne, respecte ça au moins!! T’as pas plutôt un lien avec des photos de Serena? y’a la guerre chez moi tu sais…

        bon sang je sens que j’ai trouvé mon fond de commerce…

      • Jeanne 18 décembre 2010 at 20:21
        • Nath 18 décembre 2010 at 20:25

          Après ça, je demande à karim de donner un petit signe de vie quand même :lol:

        • Jeanne 18 décembre 2010 at 20:25

          C’était pour l’achever :lol:

        • Arno 18 décembre 2010 at 20:30

          Mais… Mais?? Jeanne, enfin, je te croyais une des garantes de l’ordre et de la bienséance sur ce site…

          Tout fout le camp, je vous dis.

        • Jeanne 18 décembre 2010 at 20:31

          C’est pour venir à bout des bouffées délirantes de Karim. Le mal par le mal quoi

          • Arno 18 décembre 2010 at 20:36

            Si j’ose dire que je la trouve moche au possible, c’est Bastille direct, je suppose??

            Karim?

          • Jeanne 18 décembre 2010 at 20:38

            tu deviens l’ennemi n°1 devant saucisse

          • Arno 18 décembre 2010 at 20:41

            Devant saucisse, c’est pas possible. Ou alors il faudrait que je dise:

            1- Que Serena est un thon.

            2- Que Pete a tout piqué à Lendl.

          • karim 18 décembre 2010 at 21:45

            Arno…

            Tu connais Gotrunk? Mon rêve serait que tu fusionnes avec Fieldog pour donner une sorte de Gotrunk, sur qui je pourrais alors me concentrer… ça me prendrait trop de temps de faire à chacun tout ce que j’ai prévu, alors si vous pouviez occuper le même corps…

        • karim 18 décembre 2010 at 21:43

          Les contraintes dues à la pression au niveau de mes bourses se rapprochent de celles exercées sur les parois d’un bathyscaphe explorant la fosse des Mariannes. Je vais devoir passer au sas de décompression avant de monter à la surface sinon je ne donne pas cher de ma peau. Jeanne, je pense que je t’aime. Je serai ton tarzan désormais.

          Nom de dieu, on dirait deux ellipses parfaites. Chacune de deux composantes de ce superbe ensemble fessier semble avoir une existence propre, semble dotée de son propre système respiratoire et digestif. C’est plus beau que tout le reste ce qui est beau sur terre.

          • Le concombre masqué 18 décembre 2010 at 21:52

            Franchement Jeanne t’as fait fort.
            Karim j’adore la prose que t’inspire ces courbes.

            Voyons ce que tu nous produis (outre des litres de tuuuut) après ça : http://www.youtube.com/watch?v=VYvfJ0q0NBs

          • karim 18 décembre 2010 at 22:17

            kavévou tous pour penser autant à moi? vive la guerrrrrrrrrrrrrre envoyez moi vos dons d’images!

          • Jeanne 18 décembre 2010 at 22:18

            On va construire une serenathèque en ton honneur, mon tarzan

          • Cochran 18 décembre 2010 at 22:51

            Mon cher Karim,

            Rien que pour toi

            Mais vraiment

            Et dire que je les gardais pour un montage futur…

            Mais je ne résiste pas à la tentation

            Bon courage !

            http://mavrixonline.com/index.php/2009/04/06/mavrixonline-exclusive-serena-williams-jetski-adventure/

        • Jeanne 18 décembre 2010 at 21:44

          mdr !!!

        • Ulysse 18 décembre 2010 at 23:33

          Arghh ! Y a du photoshop là c’est pas possible.

    • Nath 18 décembre 2010 at 19:48

      Je l’ai vu passer, et lu intégralement, mais au moment de m’identifier pour pouvoir commenter, il avait disparu. Sûrement une parution par inadvertance ;)
      A ce sujet et pour ceux qui l’ont loupé, si vous le voyez apparaitre alors que vous êtes au bureau, isolez-vous ou attendez d’être chez vous pour le lire, j’étais bien contente d’être seule pendant ma lecture, fou rire garanti pendant la dernière interview (ne retire rien avant la parution, Capri, c’est excellent).

      • Jeanne 18 décembre 2010 at 19:50

        Merci Nath, tu me rassures sur ma santé mentale :lol:

        • Nath 18 décembre 2010 at 19:55

          C’est vrai que karim (très en forme, visiblement :) ) ne t’a pas loupée :lol:
          Du coup, tu n’as pas eu le temps de le lire si j’ai bien compris ?

        • Jeanne 18 décembre 2010 at 19:57

          Eh non, je le vois dans les flux RSS du site, comme posté ce matin à 6 heures, c’est frustraaaaaaaaaaaaaant !

    • MarieJo 18 décembre 2010 at 21:05

      erreur de date, à paraitre demain :) garder les munitions au chaud…

  21. Lionel 18 décembre 2010 at 19:35

    Pas besoin d’être en guerre civile pour voir des vieilleries.

    Qu’on me dise ce que le mec au tee-shirt rouge fait au-delà du Top 3 http://www.youtube.com/watch?v=uhDYxccVqlQ
    Parce-que je comprends pas. A 18 ans c est juste phénoménal, Murray et Djoko 2010 c’est du pipi de chat à côté. Qu’on me ressorte pas les trucs de pression, de bons sparring-partner à la con, de il fait une belle carrière, surévalué, Tennis Magazine. Tout ça c’est de la merde.
    Federer vient de perdre, Nadal sait même pas comment il vient de gagner sur ce match.
    Je sais je me fais du mal gratuitement pour 2011 et 12, mais y a quelque-chose qui m’échappe. Le type a du génie dans la raquette ni plus ni moins. Un truc qu’on voit jamais. Il devrait avoir 1 ou 2 Roland dans la besace.

    • Robin 18 décembre 2010 at 20:26

      Avant même la fin que ta deuxième phrase je savais que tu parlais de Gasquet. J’ai hésité, longtemps, mais ai craqué finalement et visionné ton lien. Ça me tue. Le mec rentre dans le terrain, t’envoie des revers long de ligne en veux-tu en voilà. Il monte au filet ! Contre Nadal ! Il faut qu’il fasse une perf sur terre l’année prochaine. C’est ça ou il arrête de jouer tout court, on nous a déjà fait le coup avec Nalbandian…

  22. Jeanne 18 décembre 2010 at 19:42

    Gasquet 2005 est beaucoup plus fort que les éditions 2006 et suivantes.

    • Nath 18 décembre 2010 at 20:00

      C’était peut-être SON pic… à 18 ans… Fallait pas le louper !

    • Jeanne 18 décembre 2010 at 20:01

      Il est bien plus entreprenant que les années suivantes, il joue plus à l’intérieur du court, prend plus tôt… C’est un mystère !

  23. Nath 18 décembre 2010 at 19:52

    J’ai lu l’article à sa parution mais ne peux commenter qu’aujourd’hui : très complet Cochran, et la forme me plait beaucoup avec par exemple les définitions intercalées entre les paragraphes, notamment celle de « parpaing » qui m’a beaucoup fait rire. Tu as l’air de bien t’éclater sur les top / flops ;)

  24. Ulysse 18 décembre 2010 at 23:46

    L’actualité tennistique n’est pas violente mais je vois qu’on se marre bien quand même sur le site en décembre.

  25. William 18 décembre 2010 at 23:50

    En effet ça ne chôme pas ici ! Entre coupures de courant, routes bloquées par la neige et parfum de Noël, certains trouvent le temps de dénicher des photos de FatAss Williams, je dis bravo !
    Cochran, ton article m’a bien fait rire, les définitions sont énormes ! Parpaings, excellent.

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