Bercy affiche complet : Soderling, Monfils… et Clément

By  | 14 novembre 2010 | Filed under: Rencontres

Et l’on ter­mine ce tour­noi de Bercy sur une pirouet­te. En début de semaine, juste après sa vic­toire au pre­mi­er tour sur Feliciano Lopez (6/7 7/6 6/3), Ar­naud Clément se li­vrait à un assez long en­treti­en, ab­or­dant di­v­ers sujets dépas­sant le strict cadre du tour­noi parisi­en : la fin­ale de Coupe Davis bien sûr, mais aussi le plaisir du jeu et, cor­ol­laire immédiat, la ques­tion de la re­traite. Détendu, d’humeur blagueuse, l’Aixois se con­fie. En at­tendant la gran­de fin­ale de cet après-midi…

- Ar­naud, quoi qu’il ar­rive, vous avez fait un bon tour­noi parisi­en, avec notam­ment cette vic­toire au pre­mi­er tour sur Lopez, votre plus gros résul­tat de­puis l’US Open… Un mot sur ce match ?

- Très con­tent. Ouais, très con­tent. J’avais de bon­nes sen­sa­tions un peu par­tout… même si ça ne m’a pas servi tant que ça ! Lopez a très bien servi et je n’ai quasi­ment eu aucune chan­ce de le break­er. Mes quel­ques bal­les de break il sort des aces de­ssus à chaque fois. Par con­tre dans le troisiè­me c’est un peu lui qui me donne son ser­vice… Dans ce type de match, il fal­lait sur­tout éviter les faux pas sur mes jeux de ser­vice, ce que j’ai su faire.

- Au point d’avoir servi 22 aces…

- 22 ? Whaouh ! Ca doit être un de mes re­cords en carrière, matchs en cinq sets com­pris ! Le court est vrai­ment plus rapide que les années précéden­tes. Il con­vient bien à mon jeu : je trouve de bon­nes zones, et quand on trouve de bon­nes zones sur ce type de sur­faces c’est point gag­nant à la clé. Je suis arrivé à Bercy dès le jeudi, et j’avais été agréab­le­ment sur­pris par le re­vête­ment.

- A bientôt 33 ans, vous para­is­sez avoir toujours le même pep’s qu’à vos débuts…

- Ça c’est parce que vous ne m’avez pas vu la semaine dernière à Val­ence ! (rires) C’est vrai que j’ai de l’éner­gie, je suis réactif, je me fais plaisir sur le court. Mais ça n’est pas comme ça toutes les semaines. J’ai peut-être un peu trop joué cette année ; c’était sans doute une er­reur. Je sais main­tenant qu’il faud­ra que je planifie aut­re­ment mes saisons pour les dix années à venir !

- C’est vrai que pour le coup vous avez été ir­réguli­er, cette saison.

- Très ir­réguli­er, même. J’ai fait des choses pas mal en Grand chelem, une bonne fin­ale à Auckland en début d’année, aussi… C’est pour les grands rendez-vous que je con­tinue à jouer : les Grands chelems ou les tour­nois comme Bercy, à la maison, de­vant tout ce monde. Bien sûr, quand je perds 2 et 2 j’aurai du mal à vous sourire en­suite, mais c’est pour se voir of­frir de gros chal­lenges sur des grands co­urts qu’on joue. Sur­tout à mon âge.

- Puis­qu’on parle d’âge… La re­traite, vous y son­gez ?

- Après les mauvaises défaites, oui (rires). Mais ça ne dure jamais très longtemps. Je ne me mets pas de li­mites, de barrières. J’aime toujours le ten­nis, moi ! Alors tant qu’il y aura l’envie et que j’aurai des oc­cas­ions de jouer des matchs comme à Bercy cette semaine…

- On saura bientôt quel­le équipe Guy For­get a sélec­tionné pour Be­lgrade. Vous y pen­sez, à cette fin­ale de Coupe Davis ?

Pff… Dans ma situa­tion et avec mon passé en Coupe Davis, notam­ment l’expéri­ence des fin­ales de 2001 et 2002, j’ai be­aucoup de recul par rap­port à la sélec­tion. Là, j’ai la tête à Bercy. Mine de rien, c’est un tour­noi im­por­tant pour un Français. C’est vrai que tout le monde, pas seule­ment les jour­nalis­tes, me parle de Be­lgrade. Mais moi, je pense d’abord… à ma grand-mère : elle a 83 ans et elle est montée de Mar­seil­le exprès pour me voir jouer à Bercy. Ma priorité à moi, c’est de m’ar­rach­er pour elle. Après, on verra. De toute façon, si Guy doit m’ap­pel­er, ça sera parce que j’aurais bien joué. Donc tout est lié.

- Vous êtes sur­tout en­visagé comme joueur de doub­le. Vous préparez ça dif­férem­ment du sim­ple ?

- En fait, le doub­le est comme un à-côté positif. Sur les tour­nois, je peux per­dre en sim­ple et re­bon­dir en doub­le. Ce qui est in­dis­pens­able en doub­le, c’est d’avoir du jus. Ça va vite, il faut saut­er dans tous les sens… Dans mon cas, si je joue bien en sim­ple, je joue forcément très bien en doub­le. Mais si je joue mal en sim­ple ça ne veut pas dire que je joue mal en doub­le !

######

On connaît déjà les vain­queurs du tab­leau de doub­le : Mahesh Bhupat­hi et Max Mir­nyi vien­nent de battre en deux sets la paire Mark Know­les / Andy Ram (7/5 7/5). Bhupat­hi et Max « The Beast » ont donc eu raison de faire re­viv­re un tan­dem qui les avait mené à un titre à l’US Open et à un nombre con­sidér­able de vic­toires en tour­nois. C’était vers les années 2002 – 2003. De­puis, Max avait connu d’aut­res succès avec Jonas Bjorkman, tan­dis que Bhupat­hi n’avait jamais pu retro­uv­er d’équivalents à ses par­tenaires passés Paes et Mir­nyi. L’un comme l’autre dis­tancés de la co­ur­se aux succès de­puis deux saisons, ils ont donc décidé il y a quel­ques mois de re­mettre le co­uvert. Ce titre parisi­en est leur pre­mi­er de l’année et les en­voie au Mast­ers.

######

Amoureux de Paname. Robin Soderl­ing le voulait, celui-là. Parce qu’au fil de tit­res à Lyon et aut­res fin­ales à Mar­seil­le, il a toujours bien réussi dans l’Hexagone. Sur­tout, le Suédois drivé par Mag­nus Nor­man avait déjà perdu deux fin­ales à Paris, les plus be­lles, cel­les des In­ter­nationaux de Fran­ce. Feder­er, Nadal… On a vu moins cor­iace, même en fin­ale majeure. Hier, suite à sa vic­toire sur – déjà – un Français, Michaël Llod­ra, il avait lâché : « J’espère que ma troisiè­me fin­ale à Paris aura un dénoue­ment plus heureux ». Le cadre a changé, est moins pre­stigieux, mais Bercy reste un bel écrin… sur­tout quand, malgré deux fin­ales en Grand chelem, on ne com­pte en­core que cinq tit­res au pal­marès, et aucun réel­le­ment im­por­tant parmi eux. Face à Gaël Mon­fils, région­al de l’étape fatigué par un par­cours riche en bas­ton, le Suédois était favori. En­core fallait-il le démontr­er sur le ter­rain. Mais l’expéri­ence est main­tenant là et il n’a pas donné l’oc­cas­ion à Bercy de s’enflamm­er : 6/1 pre­mi­er set en 26 minutes. Mon­fils était passé sous un p… de cam­ion lancé à pleine al­lure. Et s’il y eut bien un tie-break dans le second set, jamais Soderl­ing ne sembla en dang­er (7/1 au jeu décisif, pas la moindre balle de break à négoci­er de tout le match). A 26 ans, il re­mpor­te le plus grand titre de sa carrière. De Super­con­nard sur la ligne de départ, Robin est de­venu à l’arrivée un joueur qui com­pte, doublé d’un homme chaleureux dont le bon­heur après la balle de match faisait plaisir à voir : « Main­tenant, j’ai deux tour­nois favoris : Roland-Garros et Bercy ! » Au pas­sage, il re­joint ses com­pat­riotes Ed­berg et En­qv­ist au pal­marès parisi­en. Et puis­qu’un bon­heur n’ar­rive jamais seul, il chipe à Andy Mur­ray la 4e place mon­diale.

Quant à Gaël Mon­fils, Bercy est juste mor­gane de lui. Bien sûr, il y a la décep­tion d’une nouvel­le défaite en fin­ale du POPB. Mais en répétant sa per­for­mance de l’an de­rni­er, le Français a ac­quis une con­sis­tance nouvel­le. Lui que l’on savait aimer la bagar­re con­tre des Fog­nini ou Melz­er a prouvé être cap­able d’en faire de même con­tre l’élite mon­diale. Ver­dasco, Mur­ray, Feder­er, l’un des plus beaux en­chaî­ne­ments de la saison. Mieux, Cœur de kenyan, vérit­able bande de jeunes à lui tout seul, a fait étalage d’une nouvel­le maturité dans l’exploita­tion de ses capacités. A l’heure de réfléchir avec son coach Roger Ras­heed à ce que de­vrait être sa saison 2011, il aura tout intérêt à se re­dif­fus­er ce match de haute vol­tige con­tre Roger Feder­er. Et si la Porte d’Orléans a ce soir le blues, ce n’est assurément pas le de­rni­er bal de Gaël.

######

Voici donc s’ac­hev­er cette semaine parisien­ne vécue au cœur de l’évène­ment. Et puis­qu’il ex­is­te une tradi­tion bien ancrée sur 15love, on ter­minera par un court top/flop de la semaine.

Les tops :

  • La sur­face. En décidant d’install­er une résine synthétique et de réaccélérer les con­di­tions de jeu à Bercy, les or­ganisateurs ont eu une riche in­spira­tion. Plutôt scep­tiques en début de semaine, joueurs et médias se sont au final montrés ravis de ce re­tour à une cer­taine tradi­tion. Le bon ac­cueil du pub­lic et le par­cours d’un cer­tain serveur-volleyeur tri­colore ont été une digne récom­pense pour Jean-François Caujol­le et son équipe.
  • Les matchs. A l’ex­cep­tion d’une fin­ale assez vite expédiée, niveau de jeu et matchs accrochés ont dans l’en­semble été au rendez-vous. Robin Soderl­ing fait un très beau vain­queur de l’épreuve.
  • Michaël Llod­ra. Il fal­lait bien que ça ar­rive, que le doux di­ngue parisi­en as­semble un jour les pièces du puzzle et réalise un grand truc dans un grand tour­noi. Ce fut à la maison, et « Micka » a ral­lumé la flam­me du ten­nis d’at­taque l’es­pace de vic­toires sur les N°3 et 11 mon­diaux.

Les flops :

  • Le pub­lic parisi­en. Sifflets con­tre les ad­versaires des Français, bron­cas en­v­ers les ar­bitres de­man­dant le sil­ence, cris par­fois pen­dant les échan­ges, le de­rni­er week-end de com­péti­tion a montré le pub­lic français dans ce qu’il a de pire, sa di­mens­ion franchouil­larde et in­utile­ment co­car­dière. C’est tout au mérite de Robin Soderl­ing d’avoir dans ces con­di­tions passé en revue l’équipe de Fran­ce de Coupe Davis sans jamais per­dre ses nerfs.
  • La pro­gram­ma­tion des doub­les. Bien sûr, ils n’ont pas l’habitude des sun­lights. Mais dans un com­plexe de Bercy fin­ale­ment pas idéal pour ac­cueil­lir du ten­nis, le tour­noi de doub­le s’est quasi-exclusivement dis­puté en sous-sol, sur un Court N°1 in­dig­ne d’un Mast­er 1000. Un gros point noir.

About

Pre­nez ma nouvel­le ad­resse : http://livre.fnac.com/a7085832/Marc-Gdalia-Les-monuments-du-tennis-moderne

Tags:

336 Responses to Bercy affiche complet : Soderling, Monfils… et Clément

  1. Serge 16 novembre 2010 at 21:04

    Ca fait quand meme 6ans que Nadal empile les titres et pourtant a chaque pepin physique on a l impression que c est quasiment la fin pour lui.
    On a tendance a sacrement exagere ces soit disant blessures.
    Moi je trouve Nadal tout simplement tres costaud physiquement. En tout cas je pense que la majorites des joueurs sur le circuit donnerait chere pour avoir un physique comme Nadal (et enchainer titres sur titres, annees apres annees…).

    • Duong 16 novembre 2010 at 21:25

      D’abord personne ici n’a parlé de « la fin », et les premiers qui « exagèreraient » sont ses proches et médecins, on a quantité d’interviews beaucoup plus alarmistes que ce que tous ici nous disons.

      Mais sur le fond :

      1. Nadal n’a que 24 ans, on a l’impression qu’il est là depuis une éternité mais il est encore très jeune, et des joueurs qui ont eu autant de pépins physiques à son âge, il n’y en a pas beaucoup, donc non je ne suis pas d’accord que les autres joueurs lui envient sa « protection aux pépins », ils peuvent envier ses qualités de puissance, d’explosivité et d’endurance mais c’est autre chose.
      Par exemple, les gens le comparent souvent à Borg, mais Borg avait été vachement protégé des blessures en comparaison !

      2. ce dont les gens ne se rendent pas bien compte, c’est qu’il y a un élément radicalement nouveau cette année : ces fameuses injections de plasma dans le genou, une technique moderne qu’il n’avait jamais utilisée jusque là. Aujourd’hui on sait qu’il en a fait une légère pendant Barcelone, et une plus forte après Wimbledon. En réalité, il doit beaucoup à la médecine moderne (et tout ça n’a rien à voir avec le dopage pour ceux qui auraient l’esprit mal tourné ;) ). A l’époque de Kent Carlsson, ça aurait été autre chose …

      Et s’il doit maintenant aussi faire attention à son épaule …

      • William 16 novembre 2010 at 21:31

        D’ailleurs, quelqu’un peut-il m’expliquer le principe de ces fameuses « injections » ?
        Je n’y connais pas grand chose, et il faut manifestement compter dessus dans le tennis aujourd’hui…

      • Coach Kevinovitch 16 novembre 2010 at 21:34

         » En réalité, il doit beaucoup à la médecine moderne (et tout ça n’a rien à voir avec le dopage pour ceux qui auraient l’esprit mal tourné ;) ). A l’époque de Kent Carlsson, ça aurait été autre chose … »

        Une autre raison pour laquelle on ne peut pas objectivement comparer les époques! :mrgreen:

      • Duong 16 novembre 2010 at 21:36

        j’ai pas regardé les détails, mais c’est du plasma provenant du sang propre des joueurs, qui est injecté dans les tissus et leur permet de se reformer.

        Ca n’est pas du « dopage sanguin » car il s’agit de guérir une blessure, et non d’augmenter une performance.

        Ca avait déjà été appliqué par d’autres sportifs, et on a proposé à Nadal de le faire. Il l’a fait et a selon ses dires souffert atrocement (ce qui lui va bien à mes yeux, je le vois toujours comme un maso). Il me semble qu’on l’avait proposé aussi à Mannarinon,; je ne sais pas s’il la fait au bout du compte pour guérir son genou mais le voilà revenu !

        • William 16 novembre 2010 at 21:37

          Thanks !

        • Ulysse 17 novembre 2010 at 02:02

          [...l'injection de plasma...]« Il l’a fait et a selon ses dires souffert atrocement (ce qui lui va bien à mes yeux, je le vois toujours comme un maso). »

          PTDR. T’es pas un tendre Duong. Que va penser la douce MarieJo ?

        • Duong 17 novembre 2010 at 12:18

          c’est pas moi qui ne suis pas un tendre, c’est lui !
          A mes yeux, il reste encore et toujours le personnage « Pépé » d’Astérix en Hispanie, à la fois joueur, rêveur … et complètement maso et volontaire.
          C’est pour ça que j’ai du mal à comprendre qu’on puisse être « tendre » et aimer Nadal ;)

      • Yaya 16 novembre 2010 at 23:45

        il y a eu quand même un débat entre les experts de l’agence mondiale antidopage sur le fait de savoir si c’est une technique favorable au dopage ou pas.

        Parce que les produits injectés ne restent pas circonscrits à la zone qu’on veut soigner.

        Pour moi on est à la limite du dopage.

  2. Coach Kevinovitch 16 novembre 2010 at 21:32

    Je vous admire, je ne sais pas comment vous arrivez à faire des pronostics sur la Masters Cup. Il m’est impossible de faire le quelconque pronostic dessus pour deux raisons principales:

    1) Il me semble qu’il n’y a plus de caïd de l’indoor dont on peut être certain qu’il va s’imposer dans un tournoi si dense en deux sets gagnants (même la finale)

    2) On ne connaît pas vraiment l’état mental, l’état physique et l’implication que les joueurs voudront mettre dans la Masters Cup

    Conclusion: Si on est sûr d’une chose, c’est que tous les scénarios que l’on aura envisagés ne se produiront pas.

    Néanmoins, d’un retournage de veste spectaculaire, je vais donner mon pronostic:

    Groupe A:

    Nadal-Roddick 2-1
    Djokovic-Berdych 2-0
    Nadal-Djokovic 2-1
    Roddick-Berdych 2-1
    Djokovic-Roddick 2-0
    Nadal-Berdych 2-0

    1)Nadal
    2)Djokovic
    3)Roddick
    4) Berdych

    Groupe B:

    Soderling-Murray 1-2
    Federer-Ferrer 2-0
    Murray-Federer 1-2
    Ferrer-Soderling 1-2
    Murray-Ferrer 2-0
    Federer-Soderling 2-0

    1)Federer
    2)Murray
    3)Soderling
    4)Ferrer

    Demi-finales:

    Nadal-Murray 0-2
    Federer-Djokovic 2-1

    Finale:

    Murray-Federer 2-0

  3. Duong 16 novembre 2010 at 21:38

    Pour augmenter la longueur de la trève d’hiver comme demandé par un certain nombre de joueurs dont Federer et Nadal, l’ATP proposerait selon l’Equipe, de … faire jouer le Masters la semaine après Bercy !!

    C’est sûr, c’est efficace.

    Je propose mieux : tous les MAsters Series et Grands chelems regroupés sur 4 mois, tous à la suite, comme ça on aurait 8 mois de pause ;)

    • William 16 novembre 2010 at 21:42

      Exactement ce que je me suis dit.
      Sinon, Coria envisage de reprendre et Haas (il devient quoi, lui ?) est devenu papa. Je ne sais pas si ça a été dit…

      • Duong 16 novembre 2010 at 21:44

        Haas (opéré de la hanche pendant l’été) est censé reprendre bientôt, il est annoncé en février au tournoi de San Jose.

    • Ulysse 17 novembre 2010 at 02:06

      C’est le meilleur moyen pour garantir que seules des quiches absolues parviendront en finale à Bercy… Voire joueront Bercy… Voire y aura plus que Gael, Gilou et Richie… Bref Bercy va devenir un ATP 250.

  4. Elmar 16 novembre 2010 at 21:49

    Ah non, n’abordez pas la question du calendrier avant d’avoir vu mon texte sur le sujet! J’ai conçu un tout nouveau calendrier qui vous sera livré – si j’ai bien vu ce qu’a préparé Guillaume – dans un mois.

    C’est un long boulot que j’ai effectué, alors gardez des cartouches pour en discuter le moment opportun!

  5. Elmar 16 novembre 2010 at 21:57

    Pour le Masters, j’enterrerais vraiment pas Roddick qui a un très bon H2H contre Nadal. Il l’a battu lors de leur dernière confrontation, l’indoor colle bien avec son tennis et Nadal devrait se manger un nombre d’aces importants. En plus, Roddick a la chance de jouer Nadal d’entrée, ce qui est sans doute ce qui pouvait lui arriver de mieux.

    Bon, mes pronos:

    Murray-Sod : 2-1
    Fed-Ferrer : 2-0
    Fed-Murray : 1-2
    Sod-Ferrer : 2-0
    Fed-Sod : 2-1
    Murray-Ferrer 0-2 (Murray déjà qualifié laisse couler)

    Rod-Nadal : 2-1
    Djoko-Berdych : 2-0
    Rod-Djoko : 2-1
    Nadal-Berdych : 2-0
    Djoko-Nadal : 2-1
    Rod-Berdych : 2-1

    Rod-Fed : 0-2
    Djoko-Murray : 1-2

    Fed-Murray : 2-1

    J’aime bien mon scénar…

  6. Elmar 16 novembre 2010 at 21:59
    • Ulysse 17 novembre 2010 at 02:09

      Elle est connue. Depuis, l’attaquant concerné fait des assouplissements quotidiens. il a juré de réussir à se mordre les fesses.

  7. benja 17 novembre 2010 at 09:19

    Pour moi: Nole et Berdych sont cuits même si la poule est ouverte: Nadal sort de blessure et est hors forme et Roddick revient avec une irrégularité étonnante.

    Voici mon prono:

    Poule A:
    Nadal/Roddick: 2-1
    Djokovic/Berdych : 2-0
    Nadal/Berdych : 2-0
    Djokovic/Roddick: 1-2
    Nadal/Djokovic: 1-2
    Roddick/Berdych : 2-0

    1: Nadal – 2:Roddick ou vice versa

    Poule B :
    Federer/Ferrer : 2-0
    Murray/Soderling : 2-1
    Federer/Soderling : 1-2
    Murray/Ferrer : 2-0
    Federer/Murray: 0-2
    Soderling/Ferrer : 2-0

    1: Murray – 2: Sod

    Voila: Ferrer n’a rien à faire ça va donc se jouer à 33% de chance pour chacun des autres

    Demis :
    Soderling/Nadal : 2-0
    Roddick/Murray : 1-2

    Finale :
    Soderling-Murray: 2-0

    Pas mal ça.

info login

pour le login activer sur votre profil la barre d'outils

Demande d’inscription

contactez-nous à : 15-lovetennis@orange.fr

Archives

Commentaires récents

Suivez nous sur Twitter

@15lovetennis