Voici un quizz des plus faciles. Il s’agit de retrouver un match célèbre disputé sous l’ère Open. Vous l’avez forcement vu, on en a maintes fois parlé. Il suffit de retrouver, les joueurs, le tournoi, l’année. Et tout ça évidemment sans se plonger dans le Web à la recherche de votre mémoire.
1- Cinquième match de la finale de la Coupe Davis et première sélection pour l’un des joueurs. Ce genre de challenge peut lancer ou briser une carrière Pour ce baptême, un ancien Numéro 1 mondial mord la poussière (ou plutôt la terre battue), et son vainqueur devient une des stars du circuit. Ce match « libérera le diable qui était en lui ».
2- Cinquième match de la finale de la Coupe Davis et première sélection pour l’un des joueurs. Ce genre de challenge peut lancer ou briser une carrière. Scénario tragique : l’étoile montante du tennis de sa nation mène deux sets à zéro avant de s’effondrer devant son public. Il ne s’en remettra jamais.
3- 34 points pour un tie-break de près de 30 minutes. C’est le point culminant d’une inoubliable finale de Wimbledon.
4- C’est le combat le plus acharné que Manhattan ait pu vivre. Il faudra la bande du filet à 6/5 dans le tie-break du cinquième set pour départager les têtes de série 2 et 4 du tournoi.
5- Les deux meilleurs ennemis des années 2000 se livrent ce jour la à cinq heures de combat sans retenue dans les arènes. Curieusement, celui qui en ressortira vainqueur est celui qui a marqué le moins de points.
6- Quatre heures et huit minutes de match. C’est précisément à ce moment que le bras gauche le plus génial de l’histoire envoie dans le couloir une volée archi facile pour laisser s’échapper à tout jamais le titre ultime.
7- C’était David et Goliath ce jour-là à Roland Garros. Jeune, petit, frêle et inexpérimenté, il finit par rendre fou le joueur le plus puissant et le plus titré de sa génération, numéro Un mondial qui plus est.
8- Pendant trois jours, la modeste ville de Grenoble est devenue la capitale mondiale du tennis. Ce fut le match au sommet de ces journées, opposant un futur vainqueur de Roland-Garros à un futur vaincu.
9- Monumentale finale de Grand chelem jouée sur gazon, elle durera 182 minutes et 51 jeux. Curieusement, elle s’est jouée un lundi.
10- « Mon ambition est de devenir numéro 1 mondial » lance ce jour-là une des stars de ce site. Cela fait rire aujourd’hui, mais il venait de battre, en indoor, Pete Sampras en trois sets secs.
11- On ne sait plus trop qui l’a emporté lors de ce match de coupe Davis opposant deux des meilleurs joueurs de l’ère Open. Et encore moins quelle nation s’est finalement qualifiée. Ce dont on se souvient, c’est que ça a duré 6 heures et 22 minutes.
12- Là non plus, on ne sait plus vraiment qui est le vainqueur ou qui est le vaincu. Peu importe. Ce qui compte, c’est le niveau de jeu absolument irréel que ces ennemis de toujours nous ont offert pour leur 32e duel disputé à Flushing Meadows.
13- On ne voit pas tous les jours un Numéro 1 mondial vomir sur un court de tennis. Ce jour-là, c’est pourtant ce qui se passé à New York. Au bout de cinq sets, le Numéro 1 en question finira malgré tout par l’emporter.
14- On ne voit pas tous les jours un Numéro 1 mondial en larmes sur un court de tennis. Ce jour-là, c’est ce qui s’est passé à Flinders Park. Au bout de cinq sets, le même Numéro 1 finira là aussi par l’emporter.
15- On ne voit pas tous les jours un Numéro 1 mondial quitter un court de tennis littéralement évacué par ses coéquipiers car perclus de crampes et incapable de mettre un pied devant l’autre. Ce jour-là, c’est ce qui s’est passé à Moscou. Au bout de cinq sets, ce Numéro 1 venait pourtant une fois encore de l’emporter.
16- Scénario hollywoodien : Un vieux lion de 39 ans qui refuse de mourir un jour de Thanksgiving où toute l’Amérique se branche sur le Louis Armstrong Stadium, et un tie-break du cinquième set totalement irrespirable. Des cris, des larmes et de la sueur. Et un very happy end.
17- Finale pour le moins étrange entre deux hispanisants dont l’un allait devenir le successeur de Guillermo Vilas. Curieusement, ce match a brisé deux carrières. Le vaincu ne se remettra jamais d’avoir joué aussi mal, le vainqueur d’avoir joué aussi bien.
18- Si vous voulez vous souvenir de ce qu’était le service-volée, le tennis d’attaque, le revers à une main, tous ces attributs du XXe siècle dont on ne cesse de parler avec nostalgie, c’est probablement cette finale de l’US Open qu’il faut revoir. Celle de la partition parfaite d’un Suédois aérien, inspiré, infiniment élégant… et tellement kitsch.
19- Match mythique, adulé par les fossiles 15-lovers et totalement unique en son genre. Une demi-finale de Wimbledon où le chat marche sur l’eau avant d’être rattrapé par l’albatros, cela valait le détour.
20- Rencontre d’un niveau moyen, entre deux seconds couteaux, à vrai dire un match terriblement ennuyeux et interminable qui serait passé inaperçu si, magie de la Coupe Davis oblige, en ce 1er décembre, toute la France et toute la Suède n’avaient suivi ce calvaire jusqu’au bout.
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1- Simon (l’Italien étant Simone Bolelli)
6- Simon (quart Oz)
7- Simon (Ostrava)…
J’ai comme l’impression que la clé est la même pour beaucoup de questions.
Je vous trouve vraiment durs avec Simon. Pour une fois qu’on a un joueur intelligent, qui a des choses intéressantes à dire en conférence de presse, on devrait être heureux… Et non, on en fait la tête de turc N°1. Moi, je trouve ce mec rafraîchissant, quelque part. C’est quand même autre chose que Rafael « je suis n°1 mais le vrai champion c’est Roger » Nadal et Roger « Je suis content d’avoir gagné, mon adversaire a fait un grand match » Federer
on est heureux que gilles soit top en conférence de presse. l’ennui c’est que sur le court, là où ça compte, il est morbide.
Certes. Sûr que si, en plus d’être intelligent, il avait le tennis de Federer, le grain de folie de Goran, la plastique de Philippoussis (pour ces demoiselles), la virtuosité au volant de Loeb, l’oreille musicale de McCartney et les talents culinaires de Maïté, ce serait encore mieux
T’as oublié l’humour de Bigard;) Ah non, on me fait signe qu’il a déjà son melon…
Il a le coup droit de Maïté c’est vrai.
Je ne sous-estimerais pas Maïté si j’étais toi. Avec sa carcasse et son rouleau à pâtisserie surpuissant, ça doit envoyer dans les 150 kms/h en coup droit. Gare à la fessée!
Et Gilles « je ne suis pas 8 ème mondial pour rien mais aujourd’hui rien ne marchait comme je l’aurais voulu » Simon ?
Salut à tous, je n’ai pas posté depuis la période post-Wimbledon et vous m’impressionnez : vous faîtes plutôt très bien avec les miettes que vous laissent l’actualité tennistique ! je passe un été avec le moins d’ordi possible,alors à très bientôt (l’US open devrait me sortir de ma torpeur) !!
une photo de ses parents adoptifs fraternellement pacsés de 1983 :
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