Balle jaune et ballon rond

By  | 11 juin 2010 | Filed under: Insolite

Ten­nis et foot, des in­com­patib­les ? Sans doute. Sport in­dividuel con­tre sport col­lec­tif, sport d’élite con­tre sport de masse, sport de­meuré bour­geois con­tre sport le plus populaire de la planète. Dif­ficile de faire plus opposés que ces deux dis­cip­lines. Ten­tons pour­tant un in­stant, le temps de cette Coupe du monde qui éclip­se tous les quat­re ans le reste de l’ac­tualité mon­diale, d’étab­lir un para­llèle entre quel­ques champ­ions. Vos con­tribu­tions sont évidem­ment les bi­en­venues.

Cet ar­ticle est par ail­leurs de­stiné à ac­cueil­lir les débor­de­ments foot­ballis­tiques qui ne man­queront pas de sur­venir pen­dant la Coupe du Monde. Profitez-en mais, en con­trepar­tie les modos seront sans pitié pour les dérapages qui sur­viendraient sur des ar­ticles con­sacrés au ten­nis. An­toine veil­le.

A tous seig­neurs tous hon­neurs, com­men­çons par les « greatest » des deux sports qui nous in­téres­sent ici, la co­ur­te liste de ceux qui ont marqué leur temps et dont la re­nommée a passé sans en­combres les décenn­ies. Si l’on se hasar­de à des com­paraisons, cer­tains para­is­sent re­lative­ment évidents : Pelé et Bjorn Borg, les myt­hes fon­dateurs de l’ère moder­ne de leur sport ? Diego Maradona et John McEn­roe, les sales gos­ses géniaux ? Et le « greatest français » Yan­nick Noah alors, à qui le com­par­er ? Mic­hel Platini, pour les en­fants d’im­migrés qui nous ont fait (re­)découv­rir la Fran­ce qui gagne ? Cela voud­rait alors dire que le ten­nis français at­tend toujours son Zidane…

Reste le cas de Super­biquet­te : qui pour in­carn­er le Feder­er du foot­ball ? Aucune figure récente n’a at­teint son statut d’icône couplé à un pal­marès gar­gantues­que : par sa créativité, son côté joueur et in­ven­tif des jeunes années, sans doute est-ce du côté du tri­dent en « R » brésili­en qu’il eût fallu cherch­er : mais ni Ronal­do (le vrai, le gros), ni Rival­do, ni le fan­tas(ti)­que Ronal­dinho n’eurent la longévité de carrière et fin­ale­ment l’ar­moire à trophée assez re­mplie pour re­présent­er au foot ce que le Suis­se est au ten­nis. Alors, par son « ten­nis total », cet im­men­se talent mis au ser­vice de la dis­cip­line, ce style léché en­cadré par une rigueur toute ger­manique, ce côté gendre idéal aussi, dont l’image s’effrite par­fois pour laiss­er place au côté mauvais per­dant néces­saire à l’or­gueil du champ­ion, il faud­rait sans doute cherch­er le para­llèle du Suis­se du côté de Johan Cruyff, le Hol­landais volant, l’homme qui a in­carné à lui seul une façon de jouer, la pro­pageant par la suite en temps que coach (FC Bar­celone) et se tail­lant un pal­marès monument­al (trois Lig­ues des Champ­ions, trois Bal­lons d’or).

D’aut­res champ­ions passés à la postérité : Marco Van Bast­en, qui eut re­joint la catégorie précédente si les bles­sures ne l’avaient contra­int à mettre un terme à sa carrière à 28 ans : un petit quel­que chose de Boris Be­ck­er, même si c’est plutôt l’Al­lemand qui se sera empêché tout seul d’avoir une plus belle carrière, à com­pt­er de 1991 ? Hris­to Stoitchkov le génial sol­is­te au caractère de co­chon, amateur de bon­nes blagues potac­hes : Ilie Nas­tase ? De la Bul­garie à la Roumanie il n’y a après tout qu’une fron­tière à franchir !

Quel­ques aut­res idées, plus ou moins en vrac :

Rafael Nadal / Wayne Rooney. Les de­moisel­les qui flas­hent sur la plas­tique du Geronimo ibérique vont hurl­er, mais on ne peut qu’étab­lir des para­llèles entre le quad­ru­ple vain­queur de Roland-Garros et la star de Man­chest­er Uni­ted. Para­llèle par la précocité tout d’abord : Nadal, pre­mi­er (à égalité avec Borg) à avoir gagné 16 tour­nois avant vingt ans, deux tit­res du Grand chelem à vingt ans ; Rooney, plus jeune buteur de Pre­mi­er League à 16 ans et 360 jours… L’autre donnée qui les rapproc­he est le côté dubitatif qu’ils ont sus­cité lors de leur avène­ment : Nadal que l’on per­cevait comme un banal crocodile et dont on n’imaginait guère en 2005 qu’il serait toujours là cinq ans plus tard, ayant étendu son ter­rain de chas­se au gazon an­glais et au dur australi­en ; Rooney que l’on cat­alogua vite comme un at­taquant un peu bour­rin, pas très fin, très dans l’his­torique esprit « kick and rush »de son pays. Sauf que le bon­homme, comme Nadal, a travaillé et a appris à faire d’aut­res choses, au point que de­puis deux ans on ne sait plus trop s’il est at­taquant, aili­er ou milieu de ter­rain. Troisiè­me point com­mun : l’im­pact physique peu com­mun, le côté « bête humaine »… et la pro­pens­ion aux bles­sures qui va avec. Nadal en est re­venu après douze mois dif­ficiles. Wayne Rooney en fera t-il de même ce mois-ci, après une saison 2010 où il a plus fréquenté l’in­firmerie que les ter­rains de foot ?

Mats Wiland­er / Laurent Blanc. Deux lec­tures du jeu uni­ques et deux grands polyvalents. Si Laurent a fréquenté à peu près tous les post­es pos­sibles pour un joueur de champ (avant-centre, li­bero, défen­seur), Mats a évolué selon un pro­fil assez similaire, se muant au fil du temps de re­nvoyeur in­lass­able en un re­mar­qu­able specim­en de serveur-volleyeur. Deux joueurs à la palet­te tech­nique riche, donc, et dotés du cer­veau néces­saire pour en tirer tous les avan­tages et faire tourn­er les ad­versaires en bour­rique. Deux re­con­vers­ions en coach enfin, avec pour l’instant plus de réus­site côté Blanc.

Ivan Lendl / Franz Be­cken­bau­er. On a fail­li dire Harald Schumach­er pour s’at­tir­er les bon­nes grâces d’An­toine, et puis non. Quand l’Al­lemand en­voyait Bat­tiston à l’hôpital, le Tchèque s’est juste con­tenté de tour­ment­er John McEn­roe. Va pour Be­cken­bau­er, alors. Niveau amabilité, c’est bon, ça se vaut. Niveau style, à mi-chemin entre puis­sance, ef­ficacité, sans oub­li­er la révolu­tion tech­nique qu’ils ont in­carné (Lendl, per­forateur de fond de court, a tout autant fait école que Be­cken­bau­er dans la manière d’appréhend­er le jeu du li­bero), c’est bon aussi. Niveau pal­marès enfin, monument­al, on y est toujours. Vendu.

Lleyton Hewitt / Gen­naro Gat­tuso. Ce morp­ion est à vos bas­ques, il ne vous lâche pas, s’accroc­he, vous lance des re­gards teig­neux éven­tuel­le­ment agrémentés de petites pro­voca­tions s’il ne vous aime pas. Vous n’avez pas l’impress­ion qu’il est super fort et pour­tant il vous pour­rit tant et si bien la vie qu’à la fin vous vous re­ndez com­pte avec stupeur que vous avez perdu votre match con­tre lui. Gen­naro Gat­tuso, pili­er et poumon du grand Milan AC (deux Lig­ues des champ­ions, un titre de champ­ion d’Italie, une Coupe d’Italie, aux­quels il con­vient d’ajout­er la Coupe du monde en 2006) ap­paraît comme le pen­dant foot­ballis­tique de Lleyton Hewitt… jusqu’au man­que de mémoire dont les amateurs de sport font souvent pre­uve à leur égard.

Juan Car­los Fer­rero / Michaël Owen. Deux be­lles gueules révélées très jeunes et pro­mises à un grand avenir : à 23 ans, « Juan­qui » a gagné Roland-Garros, fait fin­ale à l’US Open, gagné la Coupe Davis, est n°1 mon­di­al. A 21 ans, la perle de Li­ver­pool a gagné la Coupe de l’UEFA, les deux Co­upes an­glaises, est Bal­lon d’or. Les bles­sures vont pour­tant bris­er leur trajec­toire. L’Es­pagnol re­viendra, entre deux re­chutes, faire des quarts à Wimbledon ou gagn­er de petits tour­nois. L’Anglais re­viendra, entre deux re­chutes, re­mport­er en tant que re­mplaçant son seul titre de champ­ion nation­al, en Es­pagne. L’un comme l’autre ont laissé sur leur faim les ob­ser­vateurs et l’im­possibilité de con­firm­er leurs per­for­mances de début de carrière leur valent une re­con­nais­sance mitigée.

Marat Safin / Geor­ges Best. Un soir de vic­toire, une groupie énamour­ée qu’on in­vite dans la chambre de la vedet­te, et les deux qui se roulent sur le lit re­couvert de petites co­upures : chez Geor­ges Best, l’anec­dote est avérée. Chez Marat, on ne sait pas pour­quoi, mais on visual­ise par­faite­ment la scène. Sur­tout en ce qui con­cer­ne les group­ies, d’ail­leurs : quand l’Anglais les choisis­sait durant les troisiè­mes mi-temps, le Russe leur per­met d’orner son box un matin de fin­ale du Grand chelem. Les deux n’ont pas toujours eu l’hygiène néces­saire au spor­tif de haut niveau, mais ils auront tel­le­ment ébloui les foules par mo­ments qu’ils se sont taillés une place à part dans les mémoires. Pal­marès : deux tit­res de champ­ion d’Angleter­re, une Ligue des champ­ions, un Bal­lon d’or pour Best ; deux tit­res du Grand chelem, deux Co­upes Davis, le sceptre de N°1 mon­di­al pour le Russe.

Ev­gueni Kafel­nikov / Pavel Ned­ved. D’abord parce qu’ils ont le même co­if­feur. En­suite parce qu’ils sont deux joueurs baromètres. Pas spec­taculaires au sens pre­mi­er du terme (on ne les qualifiera jamais d’ar­tistes) et pour­tant ex­trême­ment im­pres­sion­nants dans leur re­gistre. Kafel, dans son style de joueur de cad­ence, prise de balle précoce, montées au filet pour finir les points, a tout de la mac­hine de guer­re dif­ficile à faire déraill­er. Ned­ved, l’homme qui court deux fois plus que les 21 aut­res joueurs réunis sur la pelouse, qui récupère les bal­lons, réorien­te le jeu et mar­que à l’oc­cas­ion, est fait de la même mécanique.

Gus­tavo Kuert­en / Ronal­dinho. Allons-y donc pour « Guga » et « Ron­nie ». Deux Brésiliens déjà, deux types tel­le­ment joviaux qu’ils ont ten­dance à jouer le sourire aux lèvres. Deux grands talents. Deux carrières in­ac­hevées, aussi (pour des raisons dif­féren­tes) même si l’on peut pens­er que le foot­balleur serait monté bien plus haut que le ten­nism­en s’il avait été au bout de ses capacités.

Dans la famil­le des talents bruts salués par la seule mémoire des pas­sionnés qui auront pu les voir évolu­er, je de­man­de David Nal­bandian et son com­pat­riote Juan Roman Riquel­me, para­llèle dont je suis assez fier puis­qu’il tient jusqu’au bout de la be­daine des deux lar­rons : afin d’expliqu­er rapide­ment au pro­fane, Juan Roman Riquel­me est un grand talent venu d’Ar­gentine qui n’a pas tenu toutes ses pro­mes­ses. Riquel­me, c’est une vis­ion du jeu éblouis­sante, une anti­cipa­tion fan­tastique, un coup d’oeil à nul autre pareil, des pas­ses mil­limétrées et des cares­ses de la balle. Un jeu tout en fin­es­se qui en fait un re­dout­able meneur de jeu et pas­seur décisif. Le problème de Riquel­me, ce qui fait qu’il n’a pu s’épanouir que dans des schémas taillés pour lui (Boca juniors en Ar­gentine, Vil­larre­al), c’est qu’il n’aime pas co­urir. Le zèbre traîne une bouée de sauvetage peu en con­for­mité avec sa pro­fess­ion et af­fiche claire­ment son dédain pour les phases défen­sives et aut­res ac­tions de pre­ss­ing pour re­prendre le bal­lon. Une at­titude qui lui aura fin­ale­ment joué des tours puis­que son pal­marès, au moins en Europe, est de­meuré rac­hitique.

Le para­grap­he qui vient sera vendu en prix de gros : Karim Be­nzema – Hatem Ben Arfa vs Jo-Wilfried Tson­ga – Gaël Mon­fils. Les têtes à claques du foot français con­tre les têtes à claques du ten­nis français. Quat­re melons pro­noncés, quat­re gran­des gueules, quat­re per­son­nes qui cer­tes gag­nent, mais bien peu par rap­port à ce qu’ils causent. A l’intérieur de ce carré d’as, on pour­ra éven­tuel­le­ment créer des binômes Be­nzema/Tson­ga et Ben Ar­fa/Mon­fils, les deux pre­mi­ers ayant tout de même prouvé plus de choses que les deux suivants.

On peut aussi s’amus­er à choisit le com­paratif par un strict pris­me tech­nique : si le « poin­tu » du foot­balleur équivaut au coup droit du ten­nisman on placera alors quel­ques mules de la spécialité dans une catégorie com­mune : à ma gauc­he, Fer­nando Gon­zalez, Robin Soderl­ing, Mag­nus Larsson, Marc Ros­set, Al­ber­to Be­rasategui ; à ma droite, Rober­to Car­los, Ronald Koeman, Pier Van Hooj­donck, Junin­ho.

Osons la catégorie des joueurs pas prédes­tinés par leur physique mais com­pen­sant soit par leur âpreté (Ar­naud Clément/Mat­hieu Val­buena) et/ou leur tech­nique (Olivi­er Roc­hus/Eric Carrière).

Et enfin, bonus : dans la catégorie « Pois­sard du sport français… mais bon, je l’ai aussi par­fois cherché »… Ric­hard Gas­quet et Mickaël Landreau. Ritchie pour l’en­semble de son œuvre. J’ai tenté de briè­ve­ment en rap­pel­er les gran­des lig­nes, mais pas moyen : on dépasse tout de suite les 1500 caractères. Michaël Landreau, ce sera pour sa précocité (plus jeune gar­di­en à pass­er le cap des 100 matchs en D1, plus jeune joueur à port­er le bras­sard de capitaine du FC Nan­tes) et ses débuts flam­boyants, qui ont un temps – le temps où le FCNA gag­nait des tit­res et per­met­tait à Landreau de se dis­tin­gu­er en Ligue des champ­ions, éco­eurant la ligne d’at­taque de Man­chest­er Uni­ted – fait pens­er à nombre d’ob­servateurs que le garçon battrait le re­cord de sélec­tions en équipe de Fran­ce pour un gar­di­en. On a vu ce qu’il en aura été… Pire, Landreau s’est perdu au Paris-Sans-Gagner, y a laissé ses cer­titudes, sa con­fian­ce en lui et en sa défense. Tout ça pour, au final, se faire deux fois virer à la dernière minute de la liste de Raymond Domenech pour une com­péti­tion in­ter­nationale : dans les 23 pour l’Euro 2008, dans les 23 pour le Mon­di­al 2010, Dodo l’aura fin­ale­ment laissé à chaque fois de côté. Une première dans l’his­toire des sélec­tions nationales tri­colores.

A vos clavi­ers.

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Pre­nez ma nouvel­le ad­resse : http://livre.fnac.com/a7085832/Marc-Gdalia-Les-monuments-du-tennis-moderne

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338 Responses to Balle jaune et ballon rond

  1. Djita 2 juillet 2010 at 19:54

    Federer/Brésil: beau parallèle. Sauf que le brésil a changé il ne pratique plus son beau jeu. Le Brésil ne peut pas jouer comme les européens. Non, ça ne leur sied pas.

    Federer le déclin? Oh mon Dieu que c’est triste.

  2. hamtaro 2 juillet 2010 at 21:05

    quand on a des occases, il faut les mettre au fond
    pourvu que l’Uruguay ne marque pas

  3. hamtaro 2 juillet 2010 at 21:22

    yesssssss but du banni Muntari
    il faut en mettre un autre :D

    • May 2 juillet 2010 at 21:28

      Bravo au Ghana qui a été dominé pendant 25 min avant de mettre un pressing devant le but des Uru et enfin marquer… et puis quel but!

  4. hamtaro 2 juillet 2010 at 21:45

    f**k Forlan :cry:

  5. hamtaro 2 juillet 2010 at 22:01

    c’est peut être partisan mais le Ghana joue très bien, technique, peu de fautes ils mériteraient de gagner épicétou

    • Franck-V 2 juillet 2010 at 22:05

      Manquerait plus que tu doives t’excuser d’être partisane :-)

      Bon, pour ma part, je m’étais absenté et je reviens à 1 partout. Tout à l’heure, y’avait 0-0 quand je suis parti, l’Uruguay conservait plus le ballon.

      • hamtaro 2 juillet 2010 at 22:12

        ben après c’est le Ghana qui a dominé, au retour ils ont manqué par deux fois la balle de deux zéros
        et là je suis sûre qu’ils vont se faire éliminer dégoutée

  6. hamtaro 2 juillet 2010 at 22:46

    j’espère qu’on ira pas au tirs au but, c’est horrible de perdre un match comme ça!!

    • Franck-V 2 juillet 2010 at 23:03

      Tu respires encore? :roll:

      • hamtaro 2 juillet 2010 at 23:04

        mes voisins doivent me haïr, je n’ai plus de voix
        c’est un signe!!! le Ghana ne passera pas

  7. hamtaro 2 juillet 2010 at 23:03

    ‘tain il sort la balle de la main
    péno raté j’y crois pas :cry: :cry: :cry: (j’ai envie de pleurer)

    • hamtaro 2 juillet 2010 at 23:04

      *pleuré

      • hamtaro 2 juillet 2010 at 23:06

        pleurer

    • Franck-V 2 juillet 2010 at 23:07

      Oui, c’est la folie ça; très pragmatique la main du joueur de champ uruguayen, valait mieux espérer le penalty raté, dans les dernières secondes de jeu; même un carton rouge ne change plus rien.

      Dans ce cas , je me demande si l’arbitre ne peut pas accorder le but.

      • hamtaro 2 juillet 2010 at 23:14

        je m’interroge car llà le but est rentré alors qu’accorder un péno c’est du 50/50

  8. May 2 juillet 2010 at 23:13

    Trop dommage c’est fichu là!

    • May 2 juillet 2010 at 23:13

      non encore un espoir

      • hamtaro 2 juillet 2010 at 23:15

        non fichu

    • May 2 juillet 2010 at 23:14

      encore raté!

  9. Franck-V 2 juillet 2010 at 23:16

    Horrible

  10. Franck-V 2 juillet 2010 at 23:16

    Y’a des journées comme ça..

  11. May 2 juillet 2010 at 23:17

    C’est trop injuste, le but aurait du être valider.

  12. hamtaro 2 juillet 2010 at 23:25

    je déteste les Uruguayens, c’est pas juste, le foot n’est pas juste, la vie n’est pas juste, ils auraient pu être le premier pays africain à aller en 1/2, next time…
    et puis je déteste les Uruguayens

    • Franck-V 2 juillet 2010 at 23:30

      Pour être honnête, moi, ce n’est pas les Uruguayens en particulier, c’est les gominés globalement, d’Europe ou d’AmSud qui me sortent par les trous de nez..mais c’est un mal nécessaire pour se sentir concerné :-)

      Surtout que là, le Ghana s’est fait carotter.

      Mais les Hollandais commencent aussi à me saouler grave.

      Ne reste plus que la Mannschaft à soutenir et le Paraguay, ah ben tiens, je les supporte ces gominés là, bizarre. En fait, non, finalement y’a pas de règle, c’est au feeling.

      • Jean 2 juillet 2010 at 23:35

        Pour faire des mains, tu préfères donc Titi à Gominé ?

        • Franck-V 2 juillet 2010 at 23:51

          Je préfère el pibe della farina

      • hamtaro 2 juillet 2010 at 23:40

        mdr Jean, sinon je ne déteste pas tous les gominés juste Verdasco, CR7, et Villa et Hiero en son temps

  13. Franck-V 3 juillet 2010 at 01:29

    La force de l’Uruguay?

    « Ses » gardiens de but (auxiliaires) :-)

    http://i.tf1.eurosport.fr/2010/07/02/622509-7590073-458-238.jpg

  14. Djita 3 juillet 2010 at 12:11

    Le pire c’est que Suarez est fier d’avoir arrêté le but de la main. Il « détient » la main de dieu selon ses dires. Nan, mais j’hallucine!
    http://www.lequipe.fr/Football/breves2010/20100703_082446_suarez-l-arret-du-mondial.html

    Il y a un vrai problème dans le football. Je suis dégoutée pour le Ghana.

    • Coach Kevinovitch 3 juillet 2010 at 23:05

      Si Gyan avait mis son penalty, on ne parlerait même pas de la main de Suarez.

      Asamoah Gyan est coupable.

  15. May 3 juillet 2010 at 17:29

    L’Argentine bientôt out! menée 2-0 elle a 20 minutes pour incrire trois buts.

    • May 3 juillet 2010 at 17:32

      Le temps de féliciter Serena, les Allemands en rajoutent un 3ème…

      • David 3 juillet 2010 at 17:48

        Et un quatrième !!

  16. Franck-V 3 juillet 2010 at 19:48

    Und eins, und zwei, und drei, und vier… NULL

    Ha, ha, ha, ha, ha, ha.

  17. Antoine 3 juillet 2010 at 21:11

    Au tennis, quand tu sers pour le match à 40-0 et que tu foires, tu n’imagines pas que le type va gagner ensuite même s’il a une autre occasion..C’est l’histoire du Ghana hier: penalty à la dernière seconde du match: tu dois la mettre au fond; si tu ne le fais pas, au concours d’aces ensuite, t’es mentalement mort..Dommage pour le Ghana, mais rater un penalty, ce n’est pas excusable pour un professionnel car si le type tire correctement, le gardien n’a aucune chance; un penalty raté, c’est toujours de la faute du tireur, que le goal soit bon ou pas…

    Hier, match correct du Brésil mais jouer correctement, cela ne suffit pas pour aller en demie; c’est comme Federer. Il faut être meilleur que cela..

    Enfin, aujourd’hui, déroute de l’Argentine..Maradona va devoir rabattre son caquet. Chillavert l’avait bien résumé dans l’Equipe de ce matin: l’Argentine n’est pas une équipe et s’ils ont gagné jusqu’ici, c’est parce que personne ne leur est rentré dedans. Le résultat ne constitue pas une surprise pour moi: quand L’Allemagne joue mal, elle va en demies; quand elle joue bien, elle gagne. Demie finale, c’est toujours le minimum pour la Mannschaft, comme pour Federer jusqu’au mois dernier..

    • hamtaro 3 juillet 2010 at 23:43

      sauf que au bout de se péno il y a une place en 1/2, une première pour une équipe africaine, pas évident à gérer, dans cette CM il a tiré tous les pénos de son équipe, il a foiré celui qu’il ne fallait pas foirer.

      Ck avec le but les Uruguayens étaient éliminés avec un péno, ils ne l’étaient qu’à 50%, donc c’est avant tout de la faute de Suarez, et des règles

  18. Djita 3 juillet 2010 at 22:13

    L’Espagne s’en sort.

  19. Franck-V 3 juillet 2010 at 22:32

    Pauvres Guaranis.

    80 000 licenciés, l’équivalent d’un stade rempli.

    France, Espagne: 2 millions
    Allemagne : 6 millions

    Toujours héroïques et jamais ridicules en Coupe du Monde.

    Respect.

    • Antoine 3 juillet 2010 at 22:39

      Oui, mais le pénalty, il fallait le mettre au fond ! et les Espagnols n’ont pas fait mieux..

      On va vers une finale Allemagne- Hollande, non ? Un truc qui va ranimer l’amitié entre les peuples, à coup sûr..

      En Argentine, le retour risque d’être difficile pour Diego après la pire défaite depuis 1974..

    • Franck-V 3 juillet 2010 at 22:54

      Surtout que le Paraguay a eu un but refusé pour hors-jeu imaginaire… :roll:

      Si en plus, t’en remets une couche sur 1974.. la prochaine étape de ton rapprochement entre les peuples, c’est le bombardement de Rotterdam… :roll:

      Mais préférons à cette violence sans limite, des images qu’on aimerait voir plus souvent :mrgreen:

      http://www.youtube.com/watch?v=mxiyDiEMDw0&feature=related

      • Antoine 3 juillet 2010 at 23:07

        Oui, c’était un bon match qui est resté dans le gosier des Bataves ! Enfin, on n’a toujours pas vengé le soldat Battiston avec tout cela !

  20. hamtaro 3 juillet 2010 at 23:02

    j’arrive et je vois que l’Allemagne a gagné et de quelle façon!!!! it’s amazing :D

  21. Pat 4 juillet 2010 at 11:58

    Je réagis tardivement mais je trouve qu’Antoine doit être très fort au foot : « rater un penalty, ce n’est pas excusable pour un professionnel ». Se rappeler coupe du monde 86, 1/4 de finale Brésil/France : il y a quelques nuls qui ont raté des pénaltys !
    Platini pour les français et deux brésiliens du même calibre, voire plus !

    • Antoine 4 juillet 2010 at 14:33

      Il arrive même aux meilleurs de foirer lamentablement..

    • Franck-V 4 juillet 2010 at 17:37

      Oui, Antoine exagère, sur un pénalty..ou la séance des tirs au but, toute la pression est sur le tireur.

      Là, le gardien n’a aucune pression et rien à perdre.. sauf d’être un héros.

      Comme disait Didier Roustan, c’est ..la solitude du … tireur au moment du penalty…pas celle du gardien.

  22. Chewbacca 6 juillet 2010 at 20:36

    30s après le coup d’envoi, on a déjà un décollage aérien de Van Bommel.ptdr.

  23. Chewbacca 6 juillet 2010 at 20:40

    En ce début de match les uruguayens pressent intelligemment les oranges.

    Ouarfffffffffff je sors.

  24. Chewbacca 6 juillet 2010 at 21:00

    Le retourné était magnifiquement exécuté mais il s’est juste trompé de ballon.Dommage.

  25. Coach Kevinovitch 6 juillet 2010 at 21:27

    Fais c…. Forlan, pour cinq minutes, je gagnais mon « parions sport »!

  26. Chewbacca 6 juillet 2010 at 22:07

    Ou va ce Monde Francky ?un Batave nommé Boulahrouze c’est légal ça!

    Tête et but de Robben 3- 1 pour les oranges qui sont redevenus des mecs à nique ouarf ouarf.

    • Franck-V 7 juillet 2010 at 19:17

      Au delà du Surinam, les Provinces-Unies se sont manifestement élargies à l’Auvergne.

  27. Chewbacca 6 juillet 2010 at 22:11

    En Anglais ça donne :Bull aru’z classe !

  28. MarieJo 8 juillet 2010 at 21:43

    j’ai droit hein ?
    eeeeeeeeeeeeeeeeestamoooooooooos en la finaaaaaaaaaaaaaaalllllllllllllllll !

    • Nath 8 juillet 2010 at 23:59

      En parlant de ça, j’aime bien la photo de l’équipe de coupe Davis en train de regarder le match (en page d’accueil et sur le blog du site de la DC) ! Et le photographe était allemand :lol:

      Voilà qui fera un vainqueur inédit, si je ne m’abuse…

  29. Marque 9 juillet 2010 at 08:16

    Je vois que les filles suivent de plus en plus le foot

    C’est trés bien

    Mais il faut qu’elles restent bien conscientes d’une chose :

    http://www.youtube.com/watch?v=1LOHGs11uoM

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