Le top 5 des dramaturges actuels du circuit

By  | 14 mai 2010 | Filed under: Top 5

Entre les cris de guer­re et hur­le­ments à la mort, les dan­ses du scalp ou de la pluie, les in­vec­tives et séances d’auto-flagellation, les co­urts de ten­nis pre­nnent par­fois des al­lures d’arène ou de théâtre, voire d’asile psyc­hiat­rique. Les joueurs font le show et se dis­putent l’Oscar du meil­leur ac­teur pour un rôle dramatique dans l’extériorisa­tion de leurs sen­ti­ments, ex­acerbés par la fer­veur de l’instant. Qu’il s’agis­se d’exprim­er sa hargne après un pass­ing tiré de­puis l’extérieur du stade ou sa décep­tion dans une fin­ale per­due après avoir ven­dangé dix-huit bal­les de match, nos dramatur­ges en short rivalisent d’in­ventivité dans la théâtralisa­tion de leurs émo­tions. Si les sauts de cabri de Con­nors et les cris de McEn­roe étaient des curiosités dans le monde as­ep­tisé des années 70 et 80, la norme en vigueur désor­mais veut que le pub­lic par­tage le moindre micro-évènement de la vie du joueur pen­dant son match.

Avant d’égren­er le chapelet des « drama queens » du cir­cuit ATP et décern­er les récom­penses idoines, re­mar­quons que la célébra­tion de la vic­toire ou de l’ac­tion décisive dans l’eup­horie et l’exul­ta­tion frénétique, ainsi que les en­courage­ments in­jectés par in­traveineuse, ne sont pas l’apanage des seuls ten­nism­en. Je m’étais amusé à faire le cal­cul que sur un match de doub­le de Coupe Davis en cinq sets, on pouvait as­sist­er à 325 « Give me five » (se taper dans la main) entre deux équipi­ers au cours de la re­ncontre. Il en va de même pour la for­ma­tion du cercle de célébration/con­centra­tion d’une équipe de vol­ley au centre du ter­rain, l’évène­ment pouvant se pro­duire plus de 150 fois sur un match en cinq sets. Tout ceci reste re­lative­ment sobre com­paré aux di­agonales ac­robatiques de cer­tains foot­balleurs bon­dissants qui en­chaî­naient les sal­tos arrières corps ten­dus ou vrillés et les tri­ples bouc­les piquées après un but. La FIFA a dû légiférer pour mettre fin aux agis­se­ments de ces Nadia Com­aneci en cram­pons.

Trêve de di­gress­ions, en­tamons notre pas­sage en revue des joueurs les plus ex­pres­sifs de l’élite, des rois de l’auto-célébration.

Numéro 5 : Lleyton Hewitt, le pit­bull

Lleyton Hewitt est l’archétype du joueur ultra-combatif qui a forgé son pal­marès sur sa pug­nacité et son ment­al, plus que sur des qualités pure­ment ten­nistiques. A ceux qui sont nés à la petite balle jaune dans les années 2000 de Feder­er et Nadal et qui aujourd’hui en­core trouvent la po­tion australien­ne im­buv­able, je suis tenté de dire « et en­core, le Lleyton vous l’avez connu dans la dèche, sans vic­toire mar­quan­te ». Pen­sez que le roi du « Come onnnnnnn » qui désor­mais joue les Man­drake en dis­parais­sant dès les pre­mi­ers tours, avait à l’époque la cruauté de nous im­pos­er ses simagrées jusqu’aux de­rni­ers carrés des grands tour­nois. L’image du petit Australi­en teig­neux – malgré ses 180cm – lui colle à la peau comme le mazout aux plumes d’un cor­moran et bien qu’il se soit as­sagi avec les années et les galères, il reste dans l’in­conscient col­lec­tif un joueur sur­volté et in­sup­port­able d’in­vective.

Lleyton Hewitt c’est un caractère fort, une volonté de fer et une com­bativité exsudés par chaque pore de sa peau acnéique. Ce qu’il a réussi avec un ten­nis sans coup fort ni éclat, à la force du ment­al et sans l’aide d’un physique supérieur, force l’ad­mira­tion. Poing serré, re­gard de tueur, sauts carpés, hur­le­ments vers son clan, dans le co­chon tout est bon. Avec Hewitt le ten­nis est un com­bat de rue où tout est per­mis, loin des duels au fleuret et en chem­ise à jabot des Sampras ou Feder­er.

Sa mar­que de fab­rique : le fameux « COME ONNNNNNNNNNN » dont on dit d’ail­leurs qu’il aurait été son pre­mi­er vagis­se­ment post­nat­al.

Le geste qui tue : la réin­terprétation/réapprop­ria­tion du « Visch » suédois de Wiland­er 1988 (http://external.cache.el-mundo.net/elmundodeporte/especiales/2006/01/openaustralia/ellos/img/hewitt.jpg) .

Numéro 4 : Jo-Wilfried Tson­ga, I float like a but­terf­ly and I sting like a bee

Jo a ex­plosé à la face du monde à Mel­bour­ne il y a deux ans, tel une secous­se sis­mique de mag­nitude 9.0 sur l’échel­le de Nadal (Richt­er limitée à 8). Il a soufflé comme une tempête tropicale sur l’ATP et re­donné l’es­pace d’un tour­noi des es­poirs de grand titre à une Fran­ce morose, aux murs en­core ornés de post­ers défraîchis et jaunis du rasta de la Porte d’Auteuil. Tson­ga amène un fol en­thousias­me et une joie de vivre qu’il com­munique sans mal à un pub­lic con­quis. Aujourd’hui la fièvre est quel­que peu re­tombée et le « Tson­ga show » ne fait plus systématique­ment salle com­ble.

Quand les in­dicateurs sont au vert et que son ten­nis spec­taculaire veut bien re­st­er dans les li­mites du stade, Tson­ga prend le pub­lic en otage, l’entraîne dans sa danse end­iablée à grands coups de poing dans les airs, de ges­tes réclamant la li­es­se et la fer­veur. Le champ­ion se nour­rit de l’éner­gie du pub­lic et la réclame par­fois plus que de raison ; Jo est une éponge qui ab­sor­be les vib­ra­tions positives de l’enthousias­me qu’il déclenche, créant un cercle vert­ueux en quel­que sorte.

Cet état d’esprit le rend mal­heureuse­ment dépen­dant du pub­lic dont il a par­fois déploré dans la défaite le man­que d’implica­tion, ou le fait qu’il n’ait pas réussi à l’em­ball­er et le match avec. Au lieu de com­pt­er uni­que­ment sur des fac­teurs endogènes dont il a la maîtrise, Jo se dis­per­se à re­cherch­er hors des li­mites du court une motiva­tion ou des en­courage­ments qui lui font per­dre le fil (bar­belé) de son ten­nis.

Son ex­pres­sivité se man­ifes­te égale­ment dans la frustra­tion extrême qu’il lais­se trans­pir­er quand son ten­nis bafouil­le et que sa Winchest­er s’en­rail­le. Auto-flagellation, mono­logues qui n’en fin­is­sent pas, rumina­tion digne d’un charolais, il semble dans ces cas-là port­er sur ses seules épaules toute la misère du monde et s’en­fonce dans une spirale négative qu’il a du mal à in­vers­er.

Sa mar­que de fab­rique : l’in­jonc­tion à se lever faite à la foule quand il veut faire mont­er le mer­cure.

Le geste qui tue : la danse des pouces, copiée des foot­balleurs – Ronal­do notam­ment – qui après un but poin­tent avec leurs pouces le numéro et le nom floqués sur leur mail­lot. Sur le court ça a amusé un temps, mais de­vient franche­ment lourd dans sa systématisa­tion, sur­tout au pre­mi­er tour con­tre un qualifié plié en quin­ze jeux(http://www.sport24.com/var/plain_site/storage/images/tennis/open-australie/actualites/tsonga-prend-le-pouvoir-110167/1940484-1-fre-FR/tsonga-prend-le-pouvoir_actus.jpg) .

Numéro 3 : Rafael Nadal, le vain­queur chaviré

At­ten­tion, seri­al winn­er ! Si Lleyton Hewitt est un guer­ri­er, Rafael Nadal est une armée à lui tout seul. Une gran­de par­tie de son succès re­pose sur l’impress­ion d’in­submer­sibilité qu’il donne à ses ad­versaires, dont on peut lire souvent le désar­roi sinon le dégoût dans les yeux humides. Nadal fait peur et il se donne be­aucoup de mal pour ça. De­puis ses sprints effrénés dans les ves­tiaires jusqu’à ses bonds de bouquetin au mo­ment du toss, en pas­sant par l’inénarr­able mise à feu en zig­zag pour re­joindre sa ligne de fond juste après, comme une For­mule 1 chauf­fant ses gom­mes lors du tour de for­ma­tion, tout le lan­gage cor­porel de Rafa est orienté vers la déstabilisa­tion de l’ad­versaire et l’envoi de sig­naux clairs : si tu veux t’en sor­tir tu de­vras me tuer, découp­er mon cadav­re en mor­ceaux, les réduire en cendres que tu di­lueras dans de l’eau dont tu ar­roseras le Sahara… Et même là, je re­viendrai sous forme de tempête de sable !

Les qualités de com­bat­tant de Rafa ont par­fois été à la li­mite du fair-play, le joueur se lais­sant entraîner dans sa fougue et sa haine de la défaite à des célébra­tions mal­ad­roites des fautes ad­verses. Ses en­courage­ments auto-administrés font par­tie in­tégran­te du per­son­nage, même si avec les années et cer­taine­ment sen­sib­le aux critiques, la fréqu­ence et la véhémence des « Vamos » a notab­le­ment chuté. Nadal a mûri et s’est rac­heté une cer­taine sobriété qui lui coûte une meil­leure place dans notre clas­se­ment, in­fluencé sans doute par le fleg­me de son meil­leur en­nemi helvète.

Côté célébra­tion par con­tre, le rituel n’a pas perdu de sa théâtralité : le roulé-boulé vic­torieux et l’exul­ta­tion du héros couché à même le court, les mem­bres comme écar­telés par les chevaux du succès, re­stent un clas­sique des vic­toires nadalien­nes. Comme dis­ait l’autre, on voit que c’est pas lui qui lave !

Sa mar­que de fab­rique : « VAMOOOOOOOOS » même s’il en fait désor­mais net­te­ment moins usage.

Le geste qui tue : ce n’est pas un geste de célébra­tion je le concède, mais le désen­gorge­ment de sa raie du cul avant de ser­vir est d’une clas­se néan­dertalien­ne (http://www.oddjack.com/wp-content/rafael_nadal2.jpg) .

Numéro 2 : Andy Mur­ray, Jaws

Si vous re­gar­dez dans le petit Larous­se il­lustré à « hargne », vous avez la photo d’Andy Mur­ray. Avec lui la no­tion de com­bativité se voit sous un jour très différent de Nadal par ex­em­ple. Il s’agit dans le cas de l’Es­pagnol de refus de la défaite et d’instinct de sur­vie extrême, alors que chez l’Ecos­sais on a davan­tage l’impress­ion d’avoir af­faire à un teig­neux, un ran­cuni­er qui est mû plus par un esprit de con­fron­ta­tion et de défi, que par la re­cherche de la vic­toire.

Toute la panop­lie usuel­le des ex­press­ions cor­porel­les du winn­er y passe, des po­ings serrés aux hur­le­ments rageurs, en pas­sant par les sauts de joie, mais le plus im­pres­sion­nant chez l’Ecos­sais reste son écar­te­ment maxil­laire digne d’un ser­pent con­stric­teur et qui de­vrait lui per­mettre d’ingérer les trophées les plus im­pres­sion­nants.

Andy Mur­ray tient cer­taine­ment ses qualités de bat­tant de sa mère dont les simagrées et les ex­ul­ta­tions dans les tri­bunes sont à peine moins spec­taculaires que cel­les de son re­jeton sur le court. Elle n’est pas totale­ment étrangère à la côte de popularité assez basse dont souffre Andy du mauvais côté de la Man­che.

Andy Mur­ray, à l’instar d’un Tson­ga, fait par­tie de ces joueurs dont les démonstra­tions d’émo­tions tom­bent égale­ment dans l’excès in­ver­se, celui de l’extériorisa­tion à out­rance des frustra­tions ; quand le jeu ne lui sourit pas, l’Ecos­sais a ten­dance à se per­dre entre jérémiades et pleur­niche­ries qui lui coûtent be­aucoup d’influx. Il est très souvent en colère con­tre lui-même et si ses mouve­ments d’humeur ne se traduisent pas par le con­cas­sage safini­en de raquet­tes, l’éner­gie négative dégagée l’entraîne plus dans les abîmes du doute et de la frustra­tion qu’elle ne le boos­te et le pous­se à réagir.

Sa mar­que de fab­rique : L’écar­te­ment maxil­laire an­acon­desque qui ac­compag­ne son brame vic­torieux.

Le geste qui tue : le bi­ceps bran­di bandé du néop­hyte des sal­les de muscu qui touc­he ses pre­mi­ers di­viden­des de gonflet­te (http://directoryoflondon.net/blog/wp-content/uploads/2009/07/andy-murray1.jpg) .

Numéro 1 : Gaël Mon­fils, Slider­man

L’Oscar du meil­leur ac­teur ira sans sur­pr­ise ni con­tes­ta­tion pos­sible à Gaël Mon­fils, l’autop­roclamé plus grand show­man du cir­cuit ATP.

Si Hewitt, Nadal et Mur­ray s’inscrivent dans l’école des « matcheurs » pétris de « fight­ing spirit », Mon­fils est plus pro­che de Tson­ga dans la re­cherche du souti­en et de l’em­balle­ment du pub­lic, mais en forçant le trait jusqu’à la carica­ture. Gaël tel une rock star sur scène veut en donn­er au pub­lic pour son ar­gent ; il ne re­chig­ne de­vant aucun grand écart ni glis­sade et n’y va pas avec le dos de la cuillère côté hur­le­ments de gag­neur et dan­ses de Sioux. Comme Jo il espère com­muni­er avec le pub­lic, mais ne saisit pas toujours la fron­tière – ténue il est vrai – entre en­thousias­me et for­fanterie.

Gaël Mon­fils lorsqu’il est porté par la foule comme à Roland-Garros peut s’oub­li­er et avoir une at­titude ir­res­pectueuse de son ad­versaire que ses post­ures guer­rières et ges­tes de défi peuvent dérang­er, voire agac­er franche­ment. On a tous en mémoire le fameux « Tu n’es pas obligé d’être ar­rogant avec moi » (prix Goran-Ivanisevic de la meil­leure petite phrase aux 15love awards 2009) lâché par le pour­tant fair-play Andy Rod­dick l’an de­rni­er. C’est vrai que Mon­fils jouait sans doute le ten­nis le plus ac­compli de sa carrière, mais em­porté dans son élan il avait frisé la cor­rec­tion­nelle et piétiné al­lègre­ment les li­mites de l’im­polites­se.

A le voir se frapp­er la poit­rine et ges­ticul­er dans tous les sens, on se de­man­de par­fois si ce ne sont pas les pre­mi­ers symptômes du syn­drome de la Touret­te. Ses célébra­tions sont en tout cas les plus spec­taculaires du cir­cuit et lui valent la première place de notre clas­se­ment.

Sa mar­que de fab­rique : Gaël Mon­fils !

Le geste qui tue : la danse hip hop vic­torieuse re­cyclée des chorégra­phies bur­lesques aux USA, popularis­ée par Mar­tin Lawr­ence et Ced­ric the En­ter­tain­er notam­ment (http://www.gala.fr/var/gal/storage/images/media/images/actu/photos_on_ne_parle_que_de_ca/gael_monfils/gael_monfils_gigue/630957-1-fre-FR/gael_monfils_gigue_reference.jpg).

Men­tion spéciale : Radek Stepanek, WTA snip­er

Nous ne pouv­ions décem­ment con­clure ce co­untdown sans évoqu­er le cas de Radek Stepanek. Même im­mobile et silen­cieux, ce joueur est spec­taculaire ! Alors quand il se lance dans ses élans d’enthousias­me en traver­sant le court en pas chassés et moulinant comme une hélice de Cessna son poing serré à deux cen­timètres de ses génitoires au ris­que de s’émas­cul­er, je dis « monu­ment » ! Et dans le geste qui tue, il met tout le monde d’ac­cord, ça se passe de com­men­taire… (http://bet­ting.bet­fair.com/ten­nis/Stepanek­worm.jpg) .

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642 Responses to Le top 5 des dramaturges actuels du circuit

  1. Franck-V 15 mai 2010 at 22:10

    Purée la mobylette

  2. Sylvie 15 mai 2010 at 22:10

    Quelqu’un a un lien qui ne bugue pas ?

  3. Quentin 15 mai 2010 at 22:15

    Et break!

  4. Oliv 15 mai 2010 at 22:15

    yes !

  5. Coach Kévinovitch 15 mai 2010 at 22:17

    Créez un compte sur bet365, l’inscription est gratuite et vous pourrez regarder les matches dans un streaming de très bonne qualité!

  6. Coach Kévinovitch 15 mai 2010 at 22:17

    Ca y est, un an après, on a ce match!

    • Coach Kévinovitch 15 mai 2010 at 22:22

      Le match commencera à partir de….18H30!!!

  7. Franck-V 15 mai 2010 at 22:19

    Match bizarre, Ferrer n’a pas démérité, mais on avait l’impression que l’autre se réglait et accélérait quand il le voulait.

    38W-39UE :roll:

  8. Quentin 15 mai 2010 at 22:20

    Victoire de Federer 7-5 3-6 6-3
    Federer: 59% de premières (8 aces), 38W, 39UE
    Ferrer: 55% de premières, 21W, 28UE

  9. Quentin 15 mai 2010 at 22:21

    Federer n’avait pas l’air jouasse aujourd’hui…
    Enfin, on va l’avoir notre finale Federer Nadal :)

  10. Cochran 15 mai 2010 at 22:21

    Effectivement, match assez bizarre où Federer a été inconstant au service et a surtout commis pas mal de fautes inhabituelles en revers.
    Son coup droit est bien en place, son placement est bon mais il manquait un petit plus ce soir pour plier certains points plus nettement.
    Mais ne boudons pas notre plaisir, une chouette finale en perspective demain, où Nadal part clairement favori.

  11. Sylvie 15 mai 2010 at 22:21

    Fed s’en sort mais ce fut chaud. Tennistiquement, je n’ai pas été convaincue plus que cela mais mentalement, il est là et ce genre de victoires, il en avait besoin. Demain, il risque de prendre cher. S’il arrive à prendre un set à Nadal, vu d’où il revient ça sera déjà satisfaisant avant Roland.

  12. Oliv 15 mai 2010 at 22:22

    Si Federer gagne demain il bat le record de Sampras. Mais j’ai du mal à y croire.

    • joseph 15 mai 2010 at 22:30

      chuuuuuuuuuuuut

  13. Jérôme 15 mai 2010 at 22:22

    C’était plutôt un match besogneux comparé à celuio d’hier contre Gulbis. Mais Fed a gagné à l’économie, ce qui n’est jamais mauvais car faut pas s’attendre à ce que Nadal lui serve du caviar.

    Par moment, j’ai eu l’impression que Fed s’en fichait de gagner ou perdre, et qu’il se disait que le quart contre le letton lui suffisait pour être fixé sur sa capacité à jouer à haut niveau en vue de RG.

    On verra demain, mais comme j’indiquais dans un comm précédent, il y a des chances que ce soit tout blanc ou tout noir.

  14. Djita 15 mai 2010 at 22:24

    Eh ben voilà on l’a ce fameux Federer-Nadal.
    Bravo à Federer pour avoir su se contenir face au public. Mais il a de l’expérience dans ce ,domaine.
    Toni Nadal ne critiquera plus notre public(terrible aussi).

  15. Jérôme 15 mai 2010 at 22:25

    Et comme vous, j’ai remarché que Federer était en mode alternatif. Soit c’était le revers qui marchait (la 1ère moitié, de match), soit c’était le coup droit (la 2ème moitié de match).

    Je vais énoncer une évidence, mais tout ce qu’on peut dire c’est que le résultat de demain … dépendra des niveaux respectifs des 2 finalistes. WOUAAARRRFFF !

    Et de toute façon, l’essentiel ce n’est pas Madrid mais le tournoi suivant. ;-)

    • Colin 16 mai 2010 at 00:20

      Tu as remarché Jérôme? Pourquoi, tu avais une jambe dans le plâtre? Ah là là ce Roger il fait vraiment des miracles :mrgreen:

  16. Quentin 15 mai 2010 at 22:26

    A noter que si Nadal remporte Madrid et RG, une demi à RG suffi à Federer pour conserver sa place de n°1

    • Oliv 15 mai 2010 at 22:28

      Oui mais une demi en grand chelem ce n’est pas anodin !

    • joseph 15 mai 2010 at 22:32

      chuuuuuuuuuuuuuuuuuuut

  17. Alex 15 mai 2010 at 22:27

    Pas mauvais à la volée le Ferrer ! Il joue en double un peu ?
    Fed a carrément accéléré sur les trois derniers jeux.
    La finale pronostiquée !
    Victoire Nadal en trois sets…

  18. Elmar 15 mai 2010 at 22:33

    Fed n’était pas génial comme hier. Il a commis pas mal de fautes mais a été très sérieux. C’est une bonne victoire tout de même. Même si ca ne devrait pas suffire contre Nadal.

  19. Sylvie 15 mai 2010 at 22:38

    Bon, lundi on aurait signé pour une finale. Après IW, Miami, Rome et surtout Estoril, une finale en battant Wawrinka, Gulbis et Ferrer dont deux matchs délicats à négocier, on va s’en contenter pour l’instant. Nadal est le grandissime favori même si, bien évidemment, il dit l’inverse.

  20. Quentin 15 mai 2010 at 22:41

    Ce qui m’agace, c’est que depuis le temps qu’on attend cette rencontre Federer-Nadal, il faut que ça tombe sur CE tournoi avec son stade moche, son public chauvin et son directeur imbuvable.

    • Sylvie 15 mai 2010 at 22:43

      Rien que pour cela j’aimerais une victoire de Fed. Le public me saoule. Mais je crois que demain ils vont pouvoir hurler à loisir.

  21. Franck-V 15 mai 2010 at 22:45

     » une finale en battant Wawrinka, Gulbis et Ferrer  »

    C’est exactement le parcours de Nadal à Rome, comparaison n’est pas raison, surtout en tennis, mais:

    Wawrinka: N 6-4 6-1; F 6-3 6-1
    Gulbis: N 6-4 3-6 6-4; F 3-6 6-1 6-4
    Ferrer: N 7-5 6-2 ; F 7-5 3-6 6-3

    • Jérôme 15 mai 2010 at 22:54

      Comparaison néanmoins un petit peu éclairante dans la mesure où elle montre que Nadal a bien plus de mal contre les attaquants qui le bousculent que contre des joueurs qui jouent dans sa filière. A l’inverse, Federer a plus de mal que Nadal avec les terriens.

  22. Antoine 15 mai 2010 at 22:53

    Federer a eu tort de gagner ce match plutôt que de laisser Ferrer et Nadal en découdre demain en regardant cela tranquillement dans l’avion..

    Il termine à plus de 22h et s’il joue comme aujourd’hui, il prendra 2 et 3 ou l’inverse..

    Je trouve que cela aurait été sympa de sa part de laisser gagner Ferrer qui en était à 0-9 contre lui et qui aurait pu dire à ses petits enfants plus tard qu’il a battu Federer une fois. Pas sympa et pas malin..sauf s’il gagne demain, mais je ne miserai pas un kopeck ou un € (il parait que cela vaut encore moins) dessus..

    • Sylvie 15 mai 2010 at 22:56

      Tu aurais préféré qu’il balance ? Avec une finale, il limite la casse et qui sait ?

    • Franck-V 15 mai 2010 at 23:07

      Ça ne changera rien, sauf pour les fanatiques du H2H avec ce … 12° match sur TB, une défaite de plus ou de moins sur ocre, on s’en tape maintenant.

      Il aurait pu faire une douceur à Ferrer à Estoril.. si ce dernier avait fait le déplacement, il en a bien fait une à Montanes, ou si il avait assez de confiance stockée sur la surface, ce n’est pas le cas.

      Même si il perd contre Nadal, il doit signifier à la concurrence de la surface (Ferrer en est un parfait représentant après MC-Barcelone-Rome..et Madrid) qu’il n’a toujours pas l’intention de lâcher le dernier week-end..

  23. Jean 15 mai 2010 at 23:03

    Je ne sais pas ce que vous avez avec le stade de Madrid, seul le court est filmé et tous les stades sont moches. Dans l’ouest, on appelle ça des stabulations, en tout cas, les sièges en fer, ça doit faire vendre du coussin.

    Ce tournoi est peut-être moche, mais Monaco, c’est moins obscène ? Pis là, y’a du tennis. Le public n’est pas forcément finaud, mais avec ce que l’on a pu voir à Paris…

    @ Joseph : bah oui, si tu retrouves ça, je veux bien.
    Pour le reste, cela n’a jamais été confirmé par ses collègues, le bassiste Billy Cox qui a attendu avec lui a Woodstock (programmés à minuit, set au petit matin) a confirmé qu’il avait passé la soirée à gober et était monté sur scène bien high, comme d’hab’. Mais cela ne lui aurait pas servi à grand-chose, à Jimi, il pouvait en prendre tout le temps. Jamais confirmé en tout cas, à l’inverse de l’héro dans le sky de SVR.

    • joseph 15 mai 2010 at 23:54

      J’aimais bien le mythe moi…
      Pour Mats, je crois que j’avais lu ça dans un vieux tennis mag de l’époque…j’essaie de te retrouver ça.

    • Jean 16 mai 2010 at 00:19

      De toute façon les mythes, on en fait un peu ce que l’on en veut, moi je crois qu’il est en train de boire des mojitos avec Elvis sur une île du Pacifique, avec Marilyn sous la table. Alors qu’il pourrait taper la balle avec Michel Berger…

      Ton truc est marrant, parce que la cocaïne étant un produit à effet très court, je me suis toujours demandé comment pouvaient être crédibles au tennis les accusations type Noah sur Pecci, et en général toutes les rumeurs liées à ça dans les 70’s, à moins que des prises ne soient faites pendant les matchs, en utilisant donc des méthodes de parloirs.
      Mats avait du dire ça au sujet de la fin de sa carrière uniquement, j’imagine ? J’aime bien Matsou, il a sorti des disques en Suède (rien trouvé sur YouTube, je ne sais pas comment cela s’appelle, il dit lui-même que c’est nul).

  24. joseph 15 mai 2010 at 23:08

    Ce qui me retourne le cerveau, c’est de me poser la question si Fed fait exprès de choisir ses points, ses jeux, ses sets, contre qui je gagne, contre qui je perd, qui je veux jouer et ou je veux le jouer, quand je veux le jouer, quel tournoi je veux gagner… bon j’abuse, mais franchement des fois je me pose la question. Merde ce gars est possédé. Karim c’est toi qui depuis de longue date, joue à la poupée v….. et tout cela fluctue selon ton humeur?

    • Sylvie 15 mai 2010 at 23:17

      Là tu lui donne des pouvoirs surhumains. Je pense qu’il n’a pas une telle marge dans ses choix.

      • joseph 15 mai 2010 at 23:59

        tu crois? bon, tu me rassure alors. Parce que quand même, des fois…

  25. Valentin 15 mai 2010 at 23:22

    C’est cocasse, l’année dernière le numéro deux avait battu le numéro un, signant ainsi le tournant de l’année et son avènement à la place du Roi. Cette année… Je me tais.

  26. Franck-V 15 mai 2010 at 23:45

    Au fait, est-ce que les légendes du jeu viennent demain pour voir Nadal remporter son 18° MS ? :-)

    • Jean 15 mai 2010 at 23:49

      Oui, je crois qu’Arantxa vient.

      • joseph 15 mai 2010 at 23:59

        :)

    • Franck-V 16 mai 2010 at 00:00

      Y’aura aussi Santana et Tiriac, je crois.

  27. Ulysse 16 mai 2010 at 00:31

    J’ai vu un Federer-Ferrer peu classique. Le premier set m’a paru somptueux avec beaucoup de points gagnants, un Ferrer très bon et Federer au niveau de sa prestation contre Gulbis avec mention spéciale pour la solidité au service.
    Dans le deuxième Federer s’écroule et enchaîne les fautes non provoquées au point que c’en devenait risible. Puis il reserre difficilement le jeu dans le troisième, tient le coup un peu miraculeusement et avec du culot dans l’attaque et Ferrer finit par craquer tout seul et donne un match qui s’annonçait serré.

    La même chose contre Nadal aurait donné je pense deux premiers sets partagés également. Par contre le Majorquin ne donne jamais gratuitement un dernier set. Je pense qu’il y a match demain.

    • Elmar 16 mai 2010 at 09:31

      D’après ce qu’on a vu depuis le début de la semaine, on aura un bon Nadal, sérieux, mais pas un Nadalator intouchable. En ce qui le concerne, je pense qu’on sait à quoi s’en tenir. Pour Fed, c’est plus aléatoire. Parce qu’un bon Fed, sérieux – tel qu’on l’a vu hier – ne battra pas ce Nadal-là. Il faudra du super-Fed, comme il l’a été contre Gulbis. Et inutile de préciser que si Rafa parvient à hausser son niveau de jeu, ca risque de devenir très compliqué pour Fed.

      Cela étant dit, si on observe leur saison respective sur TB, on a clairement l’impression d’un Rog’ qui monte en puissance pour Roland. Alors que de l’autre côté, on a plutôt un Rafa qui a commencé sur les chapeaux de roue et qui devient de plus en plus abordable. De bonne augure pour le French?

    • Nath 16 mai 2010 at 11:40

      Bon, on est passés à un autre article, je répond quand même ici à Elmar :

      Fed semble clairement dans les temps.

      Pour Nadal, ce n’est pas la première fois qu’il lâche moins de jeux à MC que par la suite. Je pense à 2007, très convaincant sur le rocher, beaucoup plus qu’en 2008 ou 2009, et accroché ensuite en demies de Rome et de Hambourg. Après la finale d’Hambourg au score étrange, il n’avait pas lâché un set à RG avant la finale.

      On sait que la surface de RG lui convient bien mieux, reste à voir sa prochaine interaction avec le public.

  28. Ulysse 16 mai 2010 at 11:03

    Quelque soit le résultat ce dimanche, ce sera un exploit. Les trois MS sur terre enfilés pour la première fois en serait un assurément. Battre Nadal à Madrid aussi bien sur.

  29. Duong 16 mai 2010 at 12:04

    GENIAL ARTICLE !!

    Karim et Lionel (dont je n’ai plus lu d’article depuis longtemps) peuvent donner un grand plaisir !
    Djokovic (que j’aime beaucoup) aurait sans doute mérité aussi un paragraphe car à mon avis c’est le plus grand dramaturge (le plus sympa aussi) même si c’est assez différent des « winners » décrits ici.

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