Balles perdues – 4ème édition

By  | 10 juin 2010 | Filed under: Insolite

Les bal­les per­dues sont par­fois cel­les qui font le plus mal mais pas dans cette rub­rique. C’est pro­mis jamais aucune n’at­teint la cible et il n’y a pas de dégâts col­latéraux. Sauf sur les zygomatiques avec un peu de chan­ce.

Fautes di­rec­tes : filière choisie par Paul-Henri Mat­hieu de­puis quel­ques mois

Juge de ligne : re­con­vers­ion idéale pour Ric­hard Gas­quet le jour où mal­heureuse­ment il arrêtera de nous faire rire de jouer. Snif, snif !

Ar­bitre de cha­ise : per­son­ne bien habillée qui juge un match en re­stant as­s­ise toute seule. À ne pas con­fondre avec les ar­bitres de canapé qui eux se com­ptent par mill­ions, se re­groupent par­fois et ont une tenue souvent débraillée. À noter que le pre­mi­er est sobre alors que les seconds pas forcément.

Mal­adie : ex­cuse tout-terrain qui per­met de ne pas s’inscrire ou de s’inscrire et de ne pas jouer ou en­core de s’inscrire, jouer et per­dre avec une ex­plica­tion toute prête en conférence de pre­sse : « Si ma lour­de chute au 1er set n’avait pas réveillé mon tennis-elbow, ma mal­aria et la fièvre aphteuse que je traîne de­puis le début de l’année j’aurais sûre­ment gagné malgré la touris­ta soudaine qui m’a af­fecté de­puis ce matin peu après que j’aie appris que mon check-up était cat­astrop­hique à tous niveaux. Mais ça n’enlève rien à mon ad­versaire ».

Mous­quetaires : au XXe siècle désig­nait quat­re joueurs français qui croulaient sous les tit­res de gloire, au XXIe siècle désigne quat­re joueurs français qui croulent sous les tit­res de jour­naux.

Sim­ple mixte : dis­cip­line qui a peu connu le succès mais qui a néan­moins existé, voir la pre­uve ci-dessous.

C’est Bi­llie Jean (Is Not My Lover She’s Just A Girl Who Claims That I am The One Whooooo !) King qui l’em­porta en trois sets secs. A noter que Bobby Riggs avait 55 ans et qu’il avait dans un match à peine moins médiatique battu Mar­garet Court peu de temps avant. Les mauvaises lan­gues préten­dirent que Bi­llie Jean (But The kid Is Not My Son, No No !) pouvait à elle seule jouer un match de sim­ple mixte. Re­frain lament­able bien connu qui sifflera bientôt aux oreil­les de Mar­tina Nav­ratilova.

Favori : rôle in­famant que per­son­ne ne souhaite end­oss­er, comme si ce qualificatif était un con­centré d’opprob­res et de scoumoune à haute dose.

Fed cup : com­péti­tion dont tout le monde se fiche et dont tout le monde a assez. A donné d’ail­leurs l’express­ion familiè­re an­gla­ise « I’m Fed cup with ».

Pour ceux qui n’auraient pas subi le pro­logue de la trépidan­te saga « Plus balle la vie » il est dis­ponib­le dans la 3ème édi­tion des « Bal­les per­dues », ac­cessib­le con­tre la modique somme de 3.000 euros (en espèces SVP).

ROLAND-GARROS 2010 (avant le début du tour­noi)

Capri News a donné rendez-vous à notre super­champ­ion dans un parc afin de faire le point sur le grand tour­noi français quel­ques jours avant son ouver­ture.

Capri News = Bon­jour Henri, ça va !

Henri Lecontre (re­nfrogné) = Génial ! Au début je con­sul­tais dans des salons et main­tenant je viens me les geler sur un banc pour­rave d’un square bientôt désaf­fecté. C’est quoi la pro­chaine étape, une mor­gue ?

CN = Euh… bien. Vous savez Henri nous som­mes en mai, nor­male­ment il fait bon à cette période, nous n’y som­mes pour rien. Et ce parc est plutôt char­mant. Re­gar­dez ! Là il y a des pigeons !

HL (son visage s’éclaire soudain) = Oh, des piafs ! J’ai toujours adoré ça moi. Vise comme ils marchent ! Je trouve ça super-groovy, tout en rythme, on di­rait James Brown sur « I feel good ». (Henri se lève et com­m­ence à march­er façon « pigeon » en chan­tonnant « I feel good na na na na ! » puis se tour­ne vers nous tout sourire) At­tends, je fais super-bien le pigeon, enfin le cri ! Bouge pas j’te montre ! Rrrrouuuuuuu ! Rroouuuu !

CN (nous som­mes un peu énervé) = NOUS SOM­MES ICI POUR PARL­ER DE ROLAND-GARROS, HENRI !!

HL (il sort aussi vite de sa trans­e or­nithologique qu’il y était entré)= Ouais, OK, crie pas, j’ar­rive. (Il se ras­sied puis mar­que un blanc de plusieurs in­ter­min­ables secon­des en nous re­gar­dant fixe­ment) Ah, tu veux que j’enchaîne tout de suite ?!

CN = Ce serait sympa, oui. Quel­le est votre vis­ion de Roland-Garros, Henri ?

HL = No pro­blemo ! Alors Roland Gar­ros était un type super qui pilotait des av­ions. C’était au tout début, tout début. Il était tel­le­ment précur­seur que j’crois même qu’il pilotait avant l’in­ven­tion de l’avia­tion. Il s’est fait dézin­gu­er pen­dant la guer­re de 14 et…

CN (nous l’in­terrom­pons) = Mais enfin de quoi parlez-vous, Henri ?

HL (in­ter­loqué) = Ben de Roland Gar­ros. T’as bien dit qu’aujourd’hui on par­lait de lui, non ?

CN = Mais enfin du TOUR­NOI DE ROLAND-GARROS ! DU TOUR­NOI !!

HL (très calme) = Arrête de hurl­er, ça sert à rien, d’abord. Et en­suite tu n’as jamais parl­er du « tour­noi de Roland-Garros ». Tu as dit texto quand on a pris rendez-vous : « On par­lera de Roland-Garros ».

CN = Oui, mais..

HL = Y’a pas de « mais », c’est ce que t’as dit, oui ou non ?

CN = Oui. Enfin Henri vous êtes un champ­ion de ten­nis, non ? Pour­quoi voudrions-nous parl­er de l’aviateur Roland Gar­ros avec vous ?

HL (fâché) = Pour­quoi pas ? J’suis trop bête pour le connaître, c’est ça ? Je suis juste un ab­ruti bon à taper dans une babal­le ?!

CN = Mais non ! Vous êtes un con­sul­tant ten­nis, voilà tout ! C’est pour ça qu’on vous paie.

HL = Payer, payer. Faut l’dire vite ! D’ici à ce que tu me jet­tes des graines comme aux pigeons il y a pas loin ! T’avais qu’à dire que tu voulais parl­er du « Tour­noi de Roland-Garros » (il ar­ticule tout par­ticuliè­re­ment « Tour­noi de » ) et je t’en par­lais. Bien sûr que je le con­nais, je l’ai même gagné.

CN = Ah, je crois que vous faîtes er­reur Henri. En 1988 vous avez perdu en fin­ale.

HL = Forcément ! Qui peut résist­er à une Mar­seil­la­ise in­terprétée par Mic­hel Sar­dou ? Je suis pas un sur­hom­me, c’est déjà bien beau que je me sois pas évan­oui sur le coup mais bon ça m’a bien es­quinté quand même. Mais dis-donc Joe la Sci­ence je te par­lais pas de 88 moi, mais de 84 !

CN = Ah, la vic­toire en doub­le, avec Noah ?

HL = Oui. A moins que ça ne com­pte pas. (il s’énerve d’un coup) Alors au foot les buts à l’extérieur ça com­pte doub­le et au ten­nis les vic­toires en doub­le ça com­pte rien ! C’est ça ?! Et puis j’t’as­sure que 84 ça n’a pas été une sinécure avec le Yan­nick qui car­burait de­puis l’année d’avant au tarpé de 12 six fois par jour ! C’était déjà beau qu’il soit à l’heure, et sur le bon court sur­tout. J’te jure, j’aurais joué avec Gil­bert Mon­tagné, je me serais senti plus en con­fian­ce !

CN = Vous fâchez pas, Henri. je n’y pen­sais pas au doub­le c’est tout.

HL = Ouais, ben si t’avais une ar­moire à trophée un peu re­mplie t’y pen­serais peut-être ! (il rumine dans sa barbe un in­stant puis sort un sac­het de sa poche de veste et nous le tend) Allez, j’voulais pas m’ex­cit­er comme ça. On fait la paix ? Pre­nds un globo !

CN = un globo ?

HL = Ouais, un globo ! C’est des bon­bons (le sac­het est re­mpli de bon­bons sphériques aux co­uleurs fluo). C’est super bon ! Allez, prend !

CN = C’est très gen­til Henri mais sans façon. Par­lons ten­nis, vous voulez bien ? Si on com­men­çait par la com­péti­tion féminine ?

HL (en mâchant bruyam­ment son globo) = Je croyais que tu voulais qu’on parle ten­nis ?

CN =Bon, ça c’est fait ! Et la com­péti­tion mas­culine ?

HL = Pfuii ! Si Nadal joue il y aura autant de sus­pen­se que dans un film porno.

CN = C’est à dire ?

HL = Ben, ils fin­iront tous par se faire niqu­er.

CN =OOHhh ! Henri, enfin, un peu de tenue ! (nous som­mes un peu hy­poc­rites sur ce coup-là parce que ça nous a bien fait rire) Vous ne voyez vrai­ment rien qui puis­se stopp­er Nadal cette année ?

HL = A part un 357 Mag­num, bien chargé, non j’vois pas !

CN =Et chez les Français, tiens. Tson­ga peut faire quel­que chose ?

HL =Peut-être bien, je le vois bien aller loin. A moins que…. (il réfléchit) Sar­dou chan­te toujours ?

CN = Euh..oui.

HL = Bon, c’est foutu alors ! (il re­gar­de sa montre) Allez la con­sul­ta­tion c’est fini main­tenant, faut que j’aille cherch­er les gos­ses au lycée. A plus. La pro­chaine fois on parle de quoi ?

CN = De Wimbled… euh le TOUR­NOI de Wimbledon

HL = Ah tu me taquines hein ? Tu crois peut-être que j’al­lais te parl­er de la ville de Nouvelle-Zélande.

CN = Il y a une ville en Nouvelle-Zélande qui s’ap­pelle Wimbledon ?!

HL = Ben oui. Enfin une ville c’est be­aucoup dire il doit y avoir trois taver­nes auto­ur d’un monu­ment au mort mais il y a bien un Wimbledon en Nouvelle-Zélande. Il me semble qu’il y en a un en Amérique aussi. (nous som­mes ab­asour­dis) Cultive-toi un peu man, ça peut pas te faire mal. Allez au mois pro­chain. La bise chez toi !

CN =Merci, Henri.

ROLAND-GARROS 2010 (Après l’épreuve)

Notre sémil­lant chroniqueur a ac­cepté d’in­tervenir de manière im­promptue après la quin­zaine. Quel­ques mails ont suffi à le con­vaincre de bien vouloir in­ter­venir via web­cam (vous com­prendrez en li­sant l’in­terview qu’il n’a pas été pos­sible de joindre un lien vidéo de ce mo­ment hyst­ér..euh…his­torique).

Capri News (après une bonne heure à tent­er de con­nect­er le « bastrin­gue » (dixit Henri) à l’aide de nos con­seils téléphoniques avisés, nous pouvons enfin con­vers­er avec Henri via le net) = Bon­jour Henri, ça va ?

Henri Lecontre = Ouais gamin ! Désolé, hein ! Les en­fants sont pas là et moi j’y con­nais rien en in­for­matique, ça a été un peu long, non ?

CN = C’est pas grave, Henri mais on ne vous voit pas ! Vous avez bien réglé la web­cam ? Tout ce que l’on voit c’est un écran noir.

HL = Ah bon ! J’ai touché à rien moi, c’est l’ordi du grand.

CN = Le témoin de la caméra est allumé ?

HL = Ben, ouais !

CN = Es­sayez de pass­er la main de­vant pour voir ! (tout l’écran de­vient soudain rose chair) Ah ! Le zoom doit être réglé à fond pour pouvoir voir des détails précis, on ne voyait sûre­ment qu’une toute par­tie d’un de vos habits.

HL = Ah ? C’est bi­zar­re parce que le seul truc qui soit noir c’est mon short. C’est pas pour voir le visage la web­cam ?

CN = Euh ! Si ! Si ! Mais pas­sons voulez-vous ? Il faud­rait re­cadr­er la caméra et boug­er la molet­te du bas pour le zoom

HL = Ok ! (nous en­ten­dons pen­dant près d’une minute des bor­boryg­mes ponctués d’in­jures puis l’écran s’anime et nous voyons ap­paraître le visage d’ Henri) Ça va là ?

CN = Euh, oui. Enfin ça vous fait une drôle de tête quand même.

HL = Bon tant pis on y va comme ça, j’ai pas la nuit !

CN = Ecoutez, c’est pas pour vous énerv­er Henri mais le son est très bi­zar­re égale­ment, on en­tend plein de bruits derrière vous. Des sons comme « plop », « plop » ! Il doit y avoir du para­sitage.

HL = « Plop plop » ?! Ah, ça !! Oui ! C’est parce que je fais du maïs à la Henri.

CN = Du maïs à la Henri ?

HL = Oui j’ap­pelle ça du maïs à la Henri mais toi tu dois dire pop corn.

CN = Et pour­quoi vous l’ap­pelez comme ça ?

HL = Parce que tous ses pro­jec­tiles qui par­tent en tous sens, sans rime ni raison, ça me rap­pelle quand je jouais au ten­nis.

CN = Ah, d’ac­cord ! Sinon on est parti, allez ! Tout d’abord on va parl­er des fil­les

HL = Oh ben, alors là tu te débrouil­les ! Il y a Meetic, les speed dat­ing, je sais pas moi. Je suis pas ton père hein ? Fais tes ex­péri­ences tout seul d’abord.

CN = Mais non ! Pour le ten­nis ! Les fil­les au ten­nis !!

HL = Ah ! C’était ça !! … Ecoute quand les fil­les joueront au ten­nis on en re­par­lera.

CN = Et pour les hom­mes ?

HL (il pouf­fe) = Hein, t’as vu, c’est ce que j’avais dit, hein !

CN = Oui, à la fois c’était pas bien dur de voir Nadal gag­nant

HL = Non, pour le film hum hum ! (il nous fait des clins d’yeux appuyés en mimant une chose que nous ne pouvons guère décrire)

CN = Oui, Henri. Nous avons com­pris, c’est bon.

HL (il re­prend dif­ficile­ment son sérieux) = Soderl­ing m’a déçu. Pour­tant les Suédois c’est pas les de­rni­ers pour ce genre de cinéma mais Soderl­ing, lui, il a rien com­pris au film ! (il s’esclaf­fe)

CN = Et en ce qui con­cer­ne les Français !

HL = Ma foi, ça se serait joué aut­re­ment qu’en Fran­ce on aurait pu leur dire « c’est gen­til d’être venu » mais là !!

(On en­tend soudaine­ment comme une détona­tion et des « PLOP ! PLOP ! » con­sidérab­le­ment accrus)

HL (affolé) = Oh la vache j’ai du mettre trop de maïs dans la mac­hine. Ça part dans tous les sens ! Oh, nom d’un chien, il y en a plein les murs, plein par­tout. On di­rait qu’on a lâché Valérie Damidot dans la cuisine. Je vais me faire en­gueul­er par ma femme ! Faut qu’j’raccroc­he gamin. A plus tard !

CN = Merci Henri.

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Capri est indéfini.

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454 Responses to Balles perdues – 4ème édition

  1. Chewbacca 11 juin 2010 at 22:33

    Pour revenir sur le cas Murray je ne l’enterrerai pas trop vite pour Wimbly ,dans un format ou les matchs se jouent au meilleur des 5 sets il est capable avec son jeu hyper chiant d’endormir tous ses adversaires .Je le crois capable de se hisser encore en finale mais pour y parvenir il vaudrait mieux pour lui affronter en demi un Nadal surement émoussé qu’un Federer en mode « Oiseau Bondissant »qui aura mis le turbo en deuxième semaine .

    Pour que cette saison soit plus excitante je n’ai pas d’autre choix que d’espérer un sursaut d’orgueil du Brtit et oui nous en sommes arrivé là m’siou dame .

    @Diana, merci.

    • DIANA 11 juin 2010 at 22:45

      pleasure :mrgreen:

  2. DIANA 11 juin 2010 at 22:44

    Les stats, on peut leur faire dire n’importe quoi, et je trouve l’Equipe très doué pour ce genre de conneries :

    Rafael Nadal possède le meilleur pourcentage de victoires depuis le début de la saison (88%) mais aussi en carrière parmi tous les joueurs en activité avec 439 victoires pour seulement 95 défaites, soit 78,4% de victoires. C’est mieux que Roger Federer qui compte 701 victoires et 168 défaites, soit 76,1% de victoires. Cette différence s’explique par la précocité de l’émergence de l’Espagnol alors que le Suisse a mis plus de temps avant de s’installer parmi les meilleurs mondiaux.

    • Ulysse 11 juin 2010 at 22:59

      Bien vu Diana.

      Je préfère le critère du pourcentage de victoires en carrière contre des tops 10 alors qu’on est soi-même top 10. Ça montre la vraie domination moyenne sur ses pairs. A ce petit jeu-là Nadal est très bon mais quand même derrière Borg et Federer.

      • DIANA 11 juin 2010 at 23:10

        Par ailleurs, c’est absurde d’expliquer le pourcentage supérieur de Nadal de par sa précocité, puisque Fed était sur le circuit 3 ans avant lui: ces 2 notions s’annulent.

        Et puis, quand on sait que Fed est sur le circuit depuis 12 ans (ils savent pas ça à l’Equipe?)et qu’il priorise certains tournois, normal aussi que ses défaites soient plus nombreuses.

        J’imagine que dans les 2 ans qui viennent, on verra ce pourcentage (pour Nadal), augmenter : ce sera bon signe, signe qu’il aura compris comment gérer une carrière dans la durée :mrgreen:

  3. Antoine 11 juin 2010 at 23:15

    Il n’y a plus personne au Queen’s..C’est la désolation..Par cronte à Halle, on s’achemine tranquillement vers une finale entre le Suisse et Hewitt. C’est une bonne nouvelle parce que l’Australien n’est désormais dangereux que sur cette surface et qu’il le plaît assez que le Suisse lui remette un coup à cette occasion.

    Ceci n’enlève évidement rien au résultat final de Wimbledon: Llodra gagne ce tournoi de main de maître !

    Concenrant Rafa, seul réel concurrent du Suisse, je lis qu’il repars à Majorque.Il a besoin de trois ou quatre jours de repos mais il va, bien entendu être là à Wimbledon, et beaucoup plus performant qu’au Queen’s ou il faisait peine à voir lors de ses deux derniers matchs…

    Rafa en finale; c’est tout ce que je demande !

    • DIANA 11 juin 2010 at 23:19

      Désolé Antoine, mais ton Llodra, au format des 5 sets, niet. Et je ne le vois pas non plus gagner en 3 sets sec. Pas le mental non plus sur une compétition pareille.

      • Alex 11 juin 2010 at 23:33

        c’est du second degré Diana…

        Mais c’est vrai que Llodra en demie mode Schuettler ce ne serait pas une surprise.

        • Chewbacca 11 juin 2010 at 23:52

          Ben oui elle avait compris c’est pas une nunuche quand même!

          Diana la nunuche PTDR!

    • MarieJo 11 juin 2010 at 23:35

      faut le lire pour le croire : antoine veut du nadalou en finale à wimb??? et si c’est au détriment de fed pour le titre faudra pas venir pleurer mon ami !

      • Franck-V 12 juin 2010 at 08:28

        Finale Nadal-Lopez…. contre les frères Bryan.

    • hamtaro 11 juin 2010 at 23:50

      tu sais quoi Antoine je te crois Llodra est le futu vainquueur de wimbly en 2040?

    • May 12 juin 2010 at 00:30

      Il n’y a toujours eu que Fed à Halle. Il est redevenu quelqu’un Hewitt? Décidément l’herbe fait vraiment de l’effet.

  4. Jeanne 11 juin 2010 at 23:53

    je n’ai pas vu les matchs ni de Dieu ni de Rafa, mais j’ai la vague impression que Nadal devient de plus en plus gestionnaire. Au lieu de passer des heures à se brûler le corps sur le court, il perd avec une joie anormale et affiche un détachement presque suspect ! Et puis quoi, Lopez ne s’est pas couché ? Antoine tu aimes vraiment Dieu ? Lui coller le veau de Manacor, tu crois que ça sera une sinécure ?? Contrairement à Jérôme, je ne pense pas que les cordes octogonales de Rafa le rendent moins dangereux pour les herbivores. Sinon, contente de voir que superbiquette a rajouté des km/h dans son service, ça c’est cool !

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