La défaite en face (1/3)

By  | 23 juillet 2010 | Filed under: Bord de court

Epi­sode 1 – Droit dans le mur

Je vous parle d’un temps que les plus de vingt dents ne peuvent pas connaître, d’un temps où en­core be­aucoup de raquet­tes étaient en bois et où la moindre er­reur de centrage de la balle dans le tamis n’était pas par­donnée. Ni par la raquet­te, ni par la balle, ni par l’entraîneur. Même le pub­lic se fen­dait alors d’un « Oooh ! » feutré cer­tes mais net­te­ment désapprobateur.

Oui, cer­tains jouaient avec cet in­stru­ment ! (Bon, celui-ci est légère­ment désac­cordé, il est vrai)

Situons la scène si vous le voulez bien. Nous som­mes un samedi, à la fin du mois de mai, à Besançon, pat­rie qui vit naître Vic­tor Hugo et votre ser­viteur, un grand homme par siècle c’est un bilan plus qu’­honor­able me direz-vous. L’époque est celle où des hor­reurs comme Opus ou Cen­tu­ry en­vahis­sent les ondes em­por­tant toute re­tenue et bon goût sur leur pas­sage. Moi, je m’en fiche, j’écoute en bouc­le le deuxième album des Chameleons. Avant d’aller au tour­noi d’aujourd’hui j’ai d’ail­leurs en­core écouté In­trigue in Tan­gi­ers au cas­que his­toire de me boost­er un peu. Au cas­que, parce qu’il était 7 heures du mat’ et que mon frère, mes sœurs et ac­cessoire­ment mes parents, qui du reste ne par­tagent pas suf­fisam­ment mes goûts musicaux pour sup­port­er ça aux heures nor­males, me voueraient aux gémon­ies si je les contra­ig­nais à éco­ut­er les mer­veil­les de ces Man­cuniens si tôt le matin. Je com­prends et j’ac­cepte. Dis­ons qu’il y a un équilib­re de la ter­reur assez re­specté dans la maison. Du mo­ment que Flor­ence ne re­pas­se plus Careless Whisp­er du matin au soir de­puis quel­ques semaines et que mes parents semblent ad­mettre que subir Jean Fer­rat chan­te Aragon chaque di­manche de­puis dix ans soit poten­tiel­le­ment légère­ment cris­pant le moins que je puis­se faire est de ne pas im­pos­er à aut­rui les chefs d’œuvre que je débus­que.

Aujourd’hui c’est mon pre­mi­er tour­noi, le tour­noi de mon club en plus. « Rendez-vous samedi matin à 8 heures, les gros ! 8 heures c’est bien com­pris ? On aura les co­urts que jusqu’à 18 heures alors soyez pas en re­tard, bande de cakes ! » C’est Roland notre coach vénéré, qui s’exprimait en ces ter­mes fleuris quel­ques jours avant l’épreuve. Permettez-moi de vous le présent­er : Roland est un quin­quagénaire en­mous­taché d’1m70 pour 90 kilos bien pesés de sci­ence du jeu, de gen­tilles­se et de mauva­ise foi, le tout em­ballé dans une carapace garan­tie 100% bour­rue. Évidem­ment on l’adore tous. Moi peut-être un peu plus que les aut­res. C’est lui qui a in­s­isté pour que je m’inscrive, je n’y pen­sais pas. Je suis au club de­puis même pas une saison mais ce laps de temps m’a été suf­fisant pour me re­ndre com­pte que la liste des lacunes que je ne com­blerai jamais dans la pratique du ten­nis est en­core plus lon­gue que celle des tex­tes à réviser pour le bac de français. Et peut-être un peu plus dépriman­te si c’était pos­sible.

Quel bon souvenir ce bac de français !!

7 h 08. J’enlève mon cas­que, j’arrête le magnéto puis je sors de mon lit, je m’habil­le rapide­ment en pre­nant soin de ne pas réveill­er mon frère Laurent, qui par­tage ma chambre, ni le reste de la maisonnée, chats y com­pris. Je de­scends les es­cali­ers douce­ment pour re­joindre l’entrée où m’at­tend sage­ment mon sac préparé et repréparé, vérifié et revérifié la veil­le. Je résiste dif­ficile­ment à la ten­ta­tion de le vérifi­er une énième fois pour me re­ndre à la cuisine. Je jette un œil à la pen­dule. Il est 7 h12. C’est bon je suis lar­ge­ment dans les temps. J’ai tout le loisir de préparer ma col­la­tion pour midi puis d’in­gurgit­er 2 ou 3 tar­tines et un bol de chocolat avant d’aller à la Mal­com­be, enfin si mon es­tomac con­sent à se dénouer un peu. La Mal­com­be c’est le com­plexe spor­tif où se trouvent des ter­rains de foot, de rugby ainsi qu’une zone pour le tir à l’arc et, bien en­ten­du, des co­urts de ten­nis qui ver­ront, je l’espère, mon tri­omphe du jour. En fait je l’espère tel­le­ment secrète­ment que je suis moi-même à peine au co­urant. Joux­tant les co­urts il y a un mur d’entraî­ne­ment. C’est à ce mur que je dois d’en être là.

Pen­dant des années j’ai joué seul. Con­tre ce mur. Dans mon quar­ti­er tout le monde jouait au foot. Moi aussi d’ail­leurs mais de­puis qu’une raquet­te m’avait été of­fer­te un Noël par une tante ir­res­pons­able le venin du ten­nis avait com­mencé à s’instill­er en moi. Mal­heureuse­ment, pour la quasi-totalité du quar­ti­er pratiqu­er ce sport c’était de­venir un social-traître, s’adonn­er à des amuse­ments pour gos­ses de ric­hes. Peu de mes camarades ac­cepteront au fil des ans de par­tag­er ce qu’on pour­rait ap­pel­er mes part­ies hon­teuses, dis­put­ées sans filet et sans auto­risa­tion dans la cour de l’école mater­nelle le week-end. Pour­tant je reste per­suadé que dans chaque foyer au moins une raquet­te at­tendait avec im­pati­ence que l’on voulût bien s’en em­par­er. Résul­tat, mon meil­leur par­tenaire s’avéra être le mur de la Mal­com­be. Et puis il finit par de­venir le seul. Un par­tenaire toujours fidèle au poste, toujours dis­ponib­le, toujours du même vert foncé affreux.

Avant d’avoir une raquet­te j’avais suivi les ex­ploits en noir et blanc puis en co­uleurs de Borg à Roland-Garros et Wimbledon. Sans que cela n’enlève un iota de mon amour pour le Vik­ing des co­urts j’étais de­venu peu à peu un des plus grands fans de McEn­roe. Les deux fin­ales con­sécutives de Wimbledon où ils s’affrontèrent me furent à la fois un sup­plice et un bon­heur. Borg. McEn­roe. Con­nors. Lendl. Wiland­er. Noah. Quand j’en avais le temps je les con­voquais tous le samedi ou le di­manche après-midi con­tre mon mur et je leur montrais qui était le pat­ron. Beau joueur j’ac­ceptais de per­dre de temps à autre un set voire deux, par­fois même le match. Sauf con­tre Lendl que j’ai toujours battu à plate co­u­ture. Cer­taines per­son­nes ne méritent aucune pitié.

Quand je vous dis que je n'in­vente rien !

7H40. Je re­fer­me la porte d’entrée douce­ment, je donne deux tours de clé aussi délicate­ment que pos­sible. Allez, sac sur l’épaule ! La Mal­com­be est à un gros quart d’heure à pied, en marchant bien. Il fait doux, une petite brise m’in­dique la route. La gloire m’at­tend, ne traînons pas ! Et j’ai quel­ques faquins à cor­rig­er. En par­ticuli­er ceux qui sont à l’origine de ma venue au club, il y a quel­ques mois. Le souvenir est en­core frais dans ma mémoire.

« Aah ah ah ah ! C’est quoi ce ser­vice ? Tu veux as­somm­er des spec­tateurs ou quoi ? » Je ramas­se ma balle et lève len­te­ment les yeux vers les ricane­ments que je viens d’en­tendre, prêt à dégain­er. Je vois, postés de­vant l’accès à mon mur, deux jeunes types habillés en tenue de ten­nis de­rni­er cri. Je les re­con­nais, ce sont des gars du club, ils s’entraînent réguliè­re­ment sur les co­urts d’à côté. Jusqu’à présent nos seuls con­tacts con­sis­taient à nous re­nvoy­er les bal­les qui pas­saient par­fois les gril­lages de sépara­tion, re­nvois qui étaient systématique­ment ac­cueil­lis par un « Merci » froid et mono­cor­de. Il semblerait qu’en ce début du mois de sep­tembre la glace va se bris­er entre nous.

Epi­sode 2 – Ser­vice com­pris

De­puis quel­ques semaines mon mur et moi nous nous exerçons au ser­vice et c’est lors d’une de ces séances d’entraî­ne­ment que les deux butors en panopl­ies flam­bant neuves sont venus nous dérang­er.

Un nouveau joueur a déboulé récem­ment dans mon panthéon per­son­nel, un panthéon dont la super­ficie semble in­finie puis­que les nouveaux ar­rivants ne chas­sent jamais les loc­ataires précédents, les jeunes di­vinités re­joig­nent paisib­le­ment les an­ciens dieux et tous banquètent aimab­le­ment en de­visant ten­nis entre deux goulées de nec­tar ou d’ambroisie (j’ai fait in­stall­er les deux dis­tributeurs). Ils sont de plus en plus nombreux mes héros. Ah ça, je com­m­ence à en avoir dans le panthéon !

Un dieu, ça se croit tout per­mis.

Bref, de­puis quel­ques semaines, en re­gar­dant la re­transmiss­ion des JO de Los An­geles, j’ai fait la con­nais­sance d’un cer­tain Stefan Ed­berg. Son jeu m’a plu d’emblée et son ser­vice me sub­jugue. En plus il a gagné, même s’il n’est pas champ­ion olym­pique pour des raisons que je n’ai pas vrai­ment com­prises ou vrai­ment cherch­er à com­prendre.

Alors que la plupart des aut­res joueurs s’ef­fondrent plus ou moins joli­ment une poignée de cen­timètres de­vant la ligne de fond de court après avoir délivré leur envoi ce jeune Suédois se pro­jet­te lit­térale­ment dans le ter­rain pour se récep­tionn­er peu avant le carré de ser­vice. Mais com­ment fait-il ? A nous deux Stefan ! Re­ctifica­tion : à nous trois ! Mon mur et moi avons ac­cepté d’élucid­er ce problème au début du mois d’août. Si je me suis réservé le rôle de Sher­lock Hol­mes mon mur a ac­cepté d’en­doss­er celui du Doc­teur Wat­son. En fait au mo­ment de la visite im­promptue des deux mal­ot­rus nous av­ions bien avancé. Comme de­puis les Jeux je n’avais vu aucune re­transmiss­ion il avait donc fallu faire fonctionn­er les petites cel­lules grises et ac­tiv­er la mémoire. Ma foi l’enquête est quasi­ment menée à son terme. Alors d’un bien plier les genoux afin d’avoir le re­ssort suf­fisant pour se pro­jet­er dans le ter­rain, de deux avoir une posi­tion de départ in­termédiaire entre celle des ser­veurs clas­siques et celle de McEn­roe, de trois lanc­er la balle bien haute et assez loin de­vant soi, de quat­re se pro­puls­er à la fois en avant et vers le haut, de cinq se faire re­ncontr­er la balle et la raquet­te au mo­ment où l’on est en­core très haut, de six ne pas mar­qu­er trop l’im­pact mais bien finir son geste ce qui per­mettra tout naturel­le­ment une récep­tion aisée as­sor­tie d’un déplace­ment aérien vers le filet. Élémen­taire, mon cher Wat­son !

Le problème soulevé par les deux rus­tauds ne m’avait pas échappé. Au fur et à mesure de mes progrès au ser­vice ed­bergi­en j’avais bien la sen­sa­tion que l’im­pact de la balle était quand même très au de­ssus de la ligne qui matérial­ise le filet sur le mur. Un jour j’avais fini par humect­er la balle pour laiss­er des traces bien visib­les. Après avoir relevé les em­prein­tes, estimé à quel­le hauteur je frap­pais et où je me trouvais dans le ter­rain à ce mo­ment précis j’étais par­venu à la con­clus­ion que la trajec­toire de­vait pro­bab­le­ment s’ac­hev­er dans le carré de ser­vice tout de même.

Oui, je sais c’est trop simplifié mais il faut que tout le monde com­pren­ne !

« C’est quoi au juste le problème avec mon ser­vice ? » demandé-je aux im­per­tinents qui ont troublé ma séance tout en me di­rigeant résolu­ment vers eux. « At­tends mec, tu le sors d’au moins 15 mètres ton ser­vice, le voilà le blême ! » C’est le plus grand des deux qui a parlé, un blon­dinet au sourire crispé qui doit être le seul type au monde à croire que la coupe façon Kajagoogoo est en­core à la mode. Il se tient tel­le­ment droit que je me de­man­de s’il n’a pas stocké sa raquet­te dans un end­roit non réservé à cet usage. Je réprime mon envie de le gifl­er et je réponds aussi stoï­que­ment que pos­sible en me pre­nant pour Steve McQue­en dans la scène du cor­bil­lard des 7 mer­cenaires :

« - Je parierais pas là-dessus. »

« - C’est tout vu, char­lot ! » in­tem­peste le petit roquet brun qui complète la paire d’ab­rutis. Il se per­met même d’ajout­er « T’as qu’à venir jouer sur un vrai ter­rain et tu ver­ras ! » C’est main­tenant Yul Brynn­er qui me vient en tête. En m’inspirant de son im­pas­sibilité je lais­se tomb­er tran­quil­le­ment :

- Ca pour­rait bien se faire. On peut s’inscrire jusqu’à quand à votre club ?

Con­statant leurs mines ahu­ries je sais que je viens de mar­qu­er un point. Je n’at­tends pas leur réponse, je glis­se ma balle et ma raquet­te dans la hous­se, je re­mets ma veste de sur­vête­ment puis me di­rige vers la sor­tie. En pas­sant vers mes nouveaux co­pains je leur fais un grand sourire et dis : « A bientôt ! » Alors que je leur tour­ne le dos pour m’en re­tourn­er à la maison je suis plutôt fier de moi. Je bouil­lais mais je me suis contrôlé. Ca c’est bien. Main­tenant il va fal­loir trouv­er com­ment je vais bien pouvoir par­venir à m’inscrire à ce fichu club !

7H55 . Je coupe à trav­ers le champ du taureau (je n’ai jamais su pour­quoi on l’ap­pelait ainsi, en tout cas je n’y ai jamais vu de taureau, ni quoi que ce soit d’autre) pour re­joindre les co­urts. Je suis tendu mais j’ai aussi hâte d’en découd­re. Le char­lot que d’aucuns vont re­ncontr­er aujourd’hui sera peut-être celui de la ruée vers l’or. Tout en marchant je pense à la répar­tie qui m’est venue trop tard le jour où j’ai re­ncontré Blond-blond et Brun-brun, je l’ai trouvée sur le par­cours du re­tour : « Char­lot ? C’est bien ce cinéaste qui a réalisé des chefs d’œuvres, non ? »

About

Capri est indéfini.

Tags:

84 Responses to La défaite en face (1/3)

  1. Francois 23 juillet 2010 at 12:50

    MAGISTRAL! Merci beaucoup. Les mots me manquent. Vivement la suite!!

    • Capri 23 juillet 2010 at 12:54

      Un grand merci. La suite viendra la semaine prochaine et la fin la semaine d’après (d’ailleurs elle n’est pas tout à fait finie la fin mais ce sera prêt à temps). A bientôt.

  2. Jean 23 juillet 2010 at 12:56

    Décidemment, un grand Homme ce Capri, il nous avait déjà avoué, signe ultime de reconnaissance des âmes pures à travers le monde, pratiquer le service-volée contre le mur, voilà qu’il nous explique avec force et ingénieux détails un parcours que chaque parent honnête aimerait, l’œil humide de fierté, voir suivre son aimée progéniture.

    Si le monde se divise en catégories, le jeune Capri était effectivement tombé du côté de ceux qui savent séparer le bon grain de l’ivraie et ne pas se laisser choir vers le côté obscur qui transformera le champ du Taureau en parking de supermarchés bouffant les marges des producteurs.

    Passe même alors qu’il semble vénérer les musiciens autres que Jimi Hendrix. Anglais même, on dirait.

    Comme en plus il confirme de façon éclatante sa créativité et son originalité, les parties suivantes sont attendues comme Noah à RG après 83, avec parions-en un résultat à la hauteur.

    Génial, Capri, de toute façon, je m’étais juré de porter allégeance au premier qui sur ce site citerait Kajagoogoo.

    Et rappelez-vous de cela : « Certaines personnes ne méritent aucune pitié ».

    P.s. au boss de Karim : j’ai l’impression que vous avez oublié le principe de base du management qui veut que la pression productiviste sur les cadres ne s’arrêtent jamais complètement, sans quoi ces derniers peuvent éventuellement se relâcher à l’excès. Think about it.

    • Capri 23 juillet 2010 at 13:28

      Grand merci sire Jean. Je goûte fort ce commentaire. Ah, Kajagoogoo ! Heureusement que les images sont là pour prouver aux jeunes générations incrédules que ce groupe ainsi que ces coupes de cheveux ont existé.

  3. Kristian 23 juillet 2010 at 12:59

    La suite. Vite.

    • Capri 23 juillet 2010 at 13:14

      Kristian, j’ai mis plein de liens, il y a de quoi patienter ! ;-)

  4. Regis 23 juillet 2010 at 13:09

    Après Alex encore une savoureuse madeleine qui m’ a rappelé l’ époque de mon fanatisme tennistique (et que je préfèrerai toujours « Script from the bridge » au 2eme).

    Oui il y avait quelques bonnes sensations avec le petit tamis presque impossibles à retrouver aujourd’hui : Ah cette sensation d’ avoir bien centré la balle (rare !) , l’ exaltation de mystifier l’impudent monté au filet d’un délicat lob de revers coupé !

    • Capri 23 juillet 2010 at 13:17

      Bonjour Régis, je préfère aussi « Script from the bridge » où il n’y a rien à jeter mais « What does anything mean ?Basically » contient pas mal de pépites tout de même.

  5. Christian 23 juillet 2010 at 13:15

    Ah, Capri ! C’est plein de fantaisie, drôle et très bien raconté. Encore !

    Juste – si tu le permets – tu abuses parfois d’adverbes qui alourdissent un tantinet un style que par ailleurs, je goûte fort. Relis le début du paragraphe qui commence par 7h08: trop de formes en -ment ! Ça c’était le commentaire pontifiant du prof en vacances (mdr pour le sujet du bac ! Je vais choper le sujet de dissert pour mes secondes l’an prochain… Je te rendrai hommage en cours, ils vont te détester !).

    Voilà, à part ce micro-détail, j’ai pris un grand plaisir à lire le premier opus de ce triptyque (tribute to Colin). Grand merci à toi !

    • Capri 23 juillet 2010 at 13:25

      Mets ça sur le compte d’une volonté d’assonnance. Je prends note de ta remarque néanmoins. J’en ai mis aussi plusieurs quand je parle de mon panthéon et je n’ai pas trouvé d’autre manière de dire précisément (encore un) ce que je voulais dire. Mais j’ai cherché car cette remarque sur les adverbes m’a souvent été faite pendant ma scolarité. Pour être honnête je n’ai jamais pensé qu’elle était vraiment (encore un autre !)justifiée. Il faut dire que ces remarques n’étaient pas faites avec ta diplomatie.

      Content que tu apprécies.

      • Nath 23 juillet 2010 at 14:08

        C’est vrai qu’un prof faisant une remarque à un de ses élèves commence rarement par « si tu le permets ».
        Je peux t’appeler Capri-ment :mrgreen: ?
        Dans combien de temps je peux revenir ? :oops:

        • Capri 23 juillet 2010 at 14:23

          Deux ou trois secondes.

  6. Nath 23 juillet 2010 at 13:59

    Super premier volet, j’aime beaucoup le schéma, et le sujet de français qui m’a rappelé des souvenirs. J’aime bien aussi la manière dont c’est raconté, une journée (je suppose que tu vas nous narrer ce fameux samedi) entrecoupée de souvenirs et explications diverses. J’attends la suite avec impatience !

    • Capri 23 juillet 2010 at 14:07

      Bien vu Nath. En fait dans la deuxième partie je continuerai à parler du samedi et dans la troisième je copierai/collerai une recette de pommes au four parce que là je n’ai plus trop d’idées. Pas grave, c’est bon les pommes au four.

  7. Marque 23 juillet 2010 at 14:33

    Matin, quel article!

    Tu évites toutes les facilités, c’est vraiment trés bon

    L’idée des liens illustratifs intégrés au texte est excellente, ca renvoie bien à l’imaginaire pré-ado. Ca m’a fait penser au « Petit Christian » de Blutch

    Vraiment trés bon

  8. Kristian 23 juillet 2010 at 15:22

    Meme si cette nouvelle serie d’attaque gratuite sur la personne d’Ivan Lendl meriterait la reouverture du debat entame il y a peu, « Lendl : GOAT ou loser? » (pour faire simple).

  9. Le concombre masqué 23 juillet 2010 at 15:37

    @ Capri : Mais alors, c’est toi qui t’es inscris au tennis à cause de blond-blond et brun-brun ou c’est Roland qui a insisté par ce que toi tu n’y pensais pas?

    • Capri 23 juillet 2010 at 15:47

      Salut concombre, tu parles de deux faits différents (c’est peut-être mon texte qui n’est pas clair, j’ai beaucoup recours aux flash-backs). Je me suis inscrit au tennis en partie à cause des deux corniauds à la rentrée 1984. Le tournoi avait lieu en fin de saison donc en 1985.

  10. Nath 23 juillet 2010 at 15:48

    Pour en revenir à Hambourg (si si, j’insiste !), pas sûr que Bellucci soit une bonne option pour la victoire finale, il joue déjà depuis 3 heures contre Seppi, 5 partout dans le 3° set…

    • Capri 23 juillet 2010 at 15:53

      A propos de ce match je l’ai suivi un peu sur des sites de pari live et j’ai réussi à parier sur Belluci en fin de 1ère manche avec une cote de 2.85 et sur Seppi en milieu de deuxième avec une côte de 2.40. J’ai misé 3 fois rien mais c’est le genre de scénario qui pourrait rapporter un peu à coup sûr. Mais il faut avoir les nerfs solides, le temps de suivre les matchs, que ta connexion ne merde pas et que le site accepte ton pari avec la cote que tu as sélectionnée. Pas si évident.

      • Nath 23 juillet 2010 at 16:06

        …et trouver le bon match ;)
        Mais c’est vrai que quand un favori est mené, ça peut être pas mal.

  11. Nath 23 juillet 2010 at 16:03

    Bon, maintenant c’est sûr pour le brésilien. Il a manqué de chance sur le dernier jeu (le seul break du 3° set) qui est le seul que j’ai vu : un faux rebond qui le pousse à envoyer la balle dans le filet, et un let en retour de Seppi qui amortit la balle… Par contre, la balle de match, c’est lui qui perd le point.

  12. Humpty-Dumpty 23 juillet 2010 at 16:12

    La semaine prochaine, la suite ?
    Mais je ne vais jamais pouvoir attendre !

    Une lecture vraiment réjouissante, merci beaucoup. Et le schéma simplifié du service est un chef-d’oeuvre. (Je me suis demandé si le triangle ABC était rectangle en A. Ce qui simplifierait le calcul sur le rapport entre les longueurs en jeu et l’angle en B d’une importance cruciale pour la réception, mais je déflore peut-être un peu ta deuxième partie ?) La légende de l’article de l’Epique est très pertinente aussi.
    Pour les adverbes, remplacer par une tournure nominale peut apporter de la variété – en douceur, avec délicatesse ; même si ça rime moins, assurément [mode chargé de TD assistant de Christian off].

    De toute façon, tant que tu continueras à ne jamais laisser vaincre le riant Ivan, tu auras en moi un supporter enthousiaste.

    • Capri 23 juillet 2010 at 16:53

      On sera bientôt assez nombreux pour créer un mouvement « canal historique » qui empêchera la réhabilitation d’Ivan le terrible dans le moindre com’!

      Pour les adverbes il est bien évident que si cela me choquait moi-même j’y remédierais. J’eus une prof’ qui, en plus des adverbes, ne supportait pas non plus les participes présents, elle trouvait que ça faisait lourd, elle appelait ça le poids des « ant ». J’ai surtout l’impression que certaines personnes (profs pour la plupart) considérent que dès qu’il y a le son « an » répétés quelque part c’est forcément une lourdeur (ou pire, je vous raconterai peut-être un jour comment un de mes profs m’a donné à refaire une rédaction en raison d’un style qu’il trouvait déplorable, quand je lui eus rendu ma deuxième copie il l’a nota 4/20 en affirmant que ce n’était pas moi qui l’avait écrite ou plutôt que j’avais recopié au moins les 3/4 de ma rédaction dans un livre, ce qui était faux. Il y eu un joli ramdam derrière puis un épilogue très éloigné dans le temps de ce premier accrochage). Les adverbes, les participes présent existent dans la langue française autant que les adjectifs et les substantifs. Pourquoi n’y aurait-on pas recours ?

      Cela dit je suis allé voir mon texte (terminé) de la deuxième partie et je l’ai allégé de quelques adverbes qui, je le reconnais, n’apportaient pas grand chose.

    • Alex 23 juillet 2010 at 20:34

      Ivan rules for ever !

      Je sors.

  13. Capri 23 juillet 2010 at 17:01

    Je crois que c’est le premier article du blog où l’auteur écrit plus de coms que les lecteurs. :-)

  14. Sylvie 23 juillet 2010 at 17:23

    Ouah Capri !Je n’aurais qu’un mot : grandiose ! Quelle plume ! Tu devrais écrire des nouvelles ou des romans. Tu as le sens de l’intrigue et des personnages. Avec l’humour et les références clins d’oeil en plus. J’ai savouré. Et que dire de quelqu’un qui partage les mêmes idoles adolescentes que moi : Mac Enroe et Edberg. Quand j’ai vu la référence à Kajagoogoo, j’ai éclaté de rire, j’avais oublié qu’il avait existé mais oui : « too shy ». En plus quand on clique sur ton lien, on les a tous sur le côté : Boy Geoges, bananarama… ah la madeleine de Proust. J’ai l’impression de retourner au lycée.

    Je suis sûre que tu n’as pas oublié l’inénarrable reprise des Buggles par Ringo quelques années plus tôt.

    • Capri 23 juillet 2010 at 17:46

      Bonjour Sylvie, non je n’ai pas oublié « le grand corbeau noir », adaptation audacieuse et totalement ratée du « Video kills the radiostars » des Buggles.

      Merci de tes remarques. Pour te remercier un lien sur le single probablement le plus inattendu jamais produit par toute la variété française. Eh oui c’est Ringo qui l’a fait ! http://www.youtube.com/watch?v=-H1o4weSOhw&feature=related

      • Capri 23 juillet 2010 at 17:57

        Bon faut bien avouer que Ringo c’est aussi ça : http://www.youtube.com/watch?v=9EFB_JuMvks Exceptionnel !

        • Sylvie 23 juillet 2010 at 18:03

          Les paroles.. Un must. Je ne peux pas écouter ça et garder mon sérieux. J’ai du mal à me dire que ça peut s’écouter au premier degré.

          • Capri 24 juillet 2010 at 08:04

            Non, ça s’écoute après plusieurs verres de 12 degrés. Et pour écrire des paroles pareilles il faut carrément vider une barrique. Quand j’entends des « chansons » comme ça je me demande toujours comment ça a pu être produit. Déjà l’auteur peut se rendre compte que c’est nase. Premier garde-fou. Ensuite le chanteur, les musicos, le producteur peuvent se rendre compte que c’est nase, enfin il y plein d’étapes où queqlqu’un peut dire « stop ». Eh bien non. Comme parfois le public ne se rend pas compte non plus que c’est nase ça vaut peut-être la peine de tenter le coup.

  15. Sylvie 23 juillet 2010 at 18:00

    Enorme ! Merci ! Sur une des photos il ressemble à Michel Delpech. 3.32 ça parait soudain très long. Les commentaires sont à lire. j’ai aimé celui-ci :

    « C’est du lourd. On hésite entre le cri de détresse du doigt coincé dans la porte ou bien de la Castafiore qu’on égorge… »

    Mais on s’éloigne du sujet tennis.

  16. May 23 juillet 2010 at 18:46

    Somptueux Capri(sonne) ton récit, entre fiction et réalité quel talent, On reconnaît bien ta patte, narrer ce chapitre de ton histoire en prose tout en y ajoutant de la fantaisie, c’est tout toi ça.
    Tu m’as donné envie de replonger dans l’année 1984, c’est bien ça?

    Cette année là, il y avait aussi un petit génie à Minneapolis…

    http://video.google.com/videoplay?docid=5792204981326161348#

  17. MarieJo 23 juillet 2010 at 20:30

    capri(sti) ! je sens que la suite risque d’être un très bon moment ;)

    ah kajagoogoo ! presque aussi mortel que rick asley !

  18. Florian 23 juillet 2010 at 22:29

    Une futur machine à aces ce Capri, on attend la suite avec impatience :)

  19. Guillaume 24 juillet 2010 at 11:47

    Dans toute l’histoire du site, je crois bien que cet article est celui qui a été le plus modifié par son auteur : dans l’interface, le déroulé des dernières modifications est juste vertigineux. Mais ça valait le coup car le rendu est vraiment bien. Certains dessins un peu superflus à mon goût (le Bac de français et le Panthéon), mais là on touche au subjectif. Pour finir je ne dirai pas comme les autres « vivement la suite »… puisque je l’ai dévorée à la suite dans les textes en attente :)

    • Capri 25 juillet 2010 at 08:06

      C’est normal d’êre subjectif. Un relecteur qui avait lu sans les images a trouvé que ça gâchait un peu le texte. On peut très bien en faire abstraction et si jamais j’ai un style c’est ça.
      Eh, eh, tu a eu la suite mais pas la fin (je te conseille d’ailleurs de ne pas y aller, ça ne ressemble à rien pour l’instant).

  20. Colin 24 juillet 2010 at 15:45

    Je ne sais ce qui me possède et me pousse à dire à voix haute, ni pour la pitié ni pour l’aide, ni comme on avouerait ses fautes, ce qui m’habite et qui m’obsède: Capri, ce texte est excellent!

    Et finalement j’ai compris l’origine de ton avatar, à travers Hervé Vilard tu rends hommage non pas à l’immortel auteur de « Capri… » mais bien à l’ancien secrétaire particulier d’Aragon.

    • Capri 25 juillet 2010 at 08:23

      Merci beaucoup Colin. Capri signifie pas mal de choses pour moi, la chanson, l’île (bien que je n’y sois jamais allé)… Je pense que tu voulais plutôt parler de Jean Moulin plutôt que d’Aragon (si tu évoquais Daniel Cordier, le tuteur d’Hervé Vilard). J’aime bien aussi cette image de ringard (pas tout à fait imméritée mais très exagérée) accollée à Vilard qui à 20 ans déjeunait chez son tuteur avec les plus grands écrivains et artistes français. Il est d’ailleurs cultivé et passionné de lecture.

    • Colin 25 juillet 2010 at 13:10

      Exact j’ai confondu, il a fréquenté (et chanté) Aragon mais n’a jamais été son secrétaire particulier.

  21. Sam 24 juillet 2010 at 16:51

    Cher Stephan,
    Quel plaisir de te lire, en souvenir de toutes les pilées que j’ai pu te mettre lors de mes 3 grands chelems consécutifs (84, 85, 86*) disputés sur le Mur De La Rue Des Pinsons.

    Amitiés,

    Ivan L.

    *Sachant que ces années là, certains GC étaient joués deux fois afin de permettre à Yannick N. d’étoffer son palmarès ( pour mémoire, 2 RG, et un USO) … Je me demande d’ailleurs si Mac n’avait pas eu aussi un AO, profitant de mon absence alors que je recevais le prix nobel de la âix…A voir.

    • Humpty-Dumpty 24 juillet 2010 at 19:12

      Cher Sam,

      Le collectif des amoureux de Stefan aura votre peau pour ce comm infâme !

  22. May 24 juillet 2010 at 16:53

    L’appel d’Elmar… et G. Bastl qui passe le 1er tour des qualifs du tournoi maison de Gstaad, j’ai bien cru à un homonyme mais non c’est bien lui.

  23. MONTAGNE 24 juillet 2010 at 17:16

    Sur le mur de ma cour de la rue Moncey, je battais régulièrement Rod Laver, Ken ROsewall ou même Pancho Gonzalès. Je crains que l’on ne soit pas de la même génération !!
    CE n’était pas un mur de tennis authentique jouxtant un club. Non, non, c’était un mur d’immeuble dans une toute petite cour, avec 2 fenêtres de rez de chussée qui figuraient en quelque sorte les couloirs de double. Ah, madeleine est revenue !!

    • Sam 24 juillet 2010 at 17:45

      Le mur a-t-il été inventé avant le tennis ? Oui, Cf Lascaux. Le court, et le partenaire, sont arrivés ensuite.

      • MONTAGNE 24 juillet 2010 at 19:10

        Le véritable titre du roman de Sartre est « Le mur (de tennis) »

    • Capri 25 juillet 2010 at 08:02

      Pas de la même génération MONTAGNE mais de la même ville d’origine..si on parle bien de la même rue Moncey.

      Il m’est arrivé de jouer contre un mur d’immeuble. Au bout de 10 minutes il y avait toujours quelqu’un d’excédé par le bruit, ce que je comprends très bien maintenant.

  24. karim 25 juillet 2010 at 22:27

     » Il se tient tellement droit que je me demande s’il n’a pas stocké sa raquette dans un endroit non réservé à cet usage »

    juste bravo. comme j’ai entendu Jean le demander une fois à un posteur, mais vous êtes combien dans ta tête?

    • Capri 26 juillet 2010 at 17:01

      3, il y en a un qui vient de sortir !

  25. Sylvie 26 juillet 2010 at 13:21

    Je ne sais pas où poster cela mais Federer fait un essai avec Paul Annacone ancien coach de Tim Henman et Pete Sampras en vue d’une éventuelle collaboration. Affaire à suivre.

    • MarieJo 26 juillet 2010 at 15:16

      bonne perspective pour roger, de l’avis de nombreux fans du suisse lus ici ou là (pas encore ici)annacone pourrait très bien convenir à roger, enfin après un test sur la tournée US, on sera fixés.

      http://www.tsr.ch/sport/tennis/messieurs/2294163-paul-annacone-coach-de-roger-federer.html

    • Sylvie 26 juillet 2010 at 15:40

      Je trouve positif qu’il cherche des solutions. On verra ce que cela va donner.

      • Franck-V 26 juillet 2010 at 15:47

        Tu trouves que Fed, à ce point de sa carrière, a besoin de… solutions?

        Annacone va lui expliquer que ce qu’il a fait tout seul depuis sa séparation avec Tony Roche début 2007, ça n’était « pas ça »?

        Dans les 3 prochaines années, il va lui apporter de meilleurs résultats que… 6 GC ? 8O

        On dirait un 2008 revival là

        Moi, au contraire, je trouve ça inquiétant qu’il prenne un coach… maintenant.

        • fieldog 26 juillet 2010 at 17:04

          Allez Franck, restes positif. Après 3 ou 4 Chimay, tu verras ça d’un autre oeil ;)

      • Sylvie 26 juillet 2010 at 15:59

        Ah bon, tu vois ça comme ça ? Il avait déjà ça en tête en testant Cahill en 2009. Je pense qu’il sait très bien et nous aussi qu’il est en phase descendante de sa carrière mais qu’il réagisse à son manque de résultats depuis six mois en cherchant des conseils ou aide chez un coach de renom, je trouve cela bien. ça prouve qu’il n’est pas borné et qu’il a peut-être besoin d’un regard neuf. De toutes façons, ça ne peut pas être pire, non ? Annacone ne va pas lui bouleverser son jeu mais peut-être est-ce un signe d’une volonté de travailler de façon plus offensive.

    • Yaya 26 juillet 2010 at 16:17

      ce n’est pas nécessairement une mauvaise idée Franck. Par exemple la collaboration avec Higueras a été profitable à retardement, notamment le travail effectué sur les amorties.
      De plus le record de GC de Sampras étant battu, Annacone n’aura plus de scrupules à entrainer le suisse.

      • Franck-V 26 juillet 2010 at 20:31

        Possible Yaya, mais déjà , Fed qui prenait Higueras pour la saison TB, ça me rappelait négativement le Goat qui espérait avec Tony Roche, apprendre les arcanes du gazon.
        Pourquoi pas Bruguera tant qu’on y était?

        Sylvie,  » ça prouve qu’il n’est pas borné et qu’il a peut-être besoin d’un regard neuf ».

        C’est justement ça qui me dérange, il PEUT et DOIT être borné et ne RIEN remettre en question.

        Eh réveil, on n’a pas affaire à l’EDF post Domenech, là.

        Un regard neuf? Qui osera regarder Fed en face et lui apprendre quelque chose?

        Le pape n’apprécie pas? Combien de divisions?

        Au delà de Groucho Marx, j’espère une sortie à la hauteur de sa gloire, pas avec une béquille, Annacone ou autre.

        Complétement conscient de sa liberté et de la grandeur de ses choix, en s’y entêtant, acceptant sa gloire comme son déclin avec l’arrogance des incompris, seul et entier.

        Et puis l’aigle a 2 têtes, un sur le court, l’autre devant les micros, très peu pour moi, pas besoin, Fed sait faire dans les 2 cas.

        Si c’est pour se manger des itw types maintenant, ça va, on est déjà servi.

    • MarieJo 26 juillet 2010 at 16:52

      il y a aussi le fait qu’annacone n’était pas disponible car sous contrat chez les brits, et que c’etait juste une question de timing pour tenter l’aventure avec roger. perso, annaconne ne va pas lui révolutionner son jeu, mais il a eu a coacher des joueurs plus offensifs (henman et sampras) que roger en ce moment, je suis sure que ce sera un plus dans sa vision d’aproche, avec une peu de chance il fera travailler le suisse sur son jeu au filet qui a des lacunes ces derniers temps.
      moi je trouve ça plutôt positif, la seule chose que je crains c’est qu’annacone n’ai pas envie de voyager énormément, c’est une des raisons qu’il avait cité à l’époque ou fed avait arrêté avec tony roche, où on avait déjà cité son nom pour roger.

      • Franck-V 26 juillet 2010 at 17:05

        A l’heure actuelle, le jeu au filet, avec l’évolution du matos et des surfaces.. pour ce que ça servira…

        Par contre, au niveau du retour de service, y’a du boulot oui, ça ne serait pas du luxe pour améliorer ses stats balles de break converties.. par exemple..

        C’est le domaine où il a le plus régressé, je trouve.

        Après; le reste, vitesse et puissance, il ne pourra pas suivre la surenchère physique, c’est clair…

        • Yaya 26 juillet 2010 at 22:28

          Le retour de service oui. Mais le jeu au filet aussi. Le jeu au filet sera de plus en plus important pour joueur vieillissant moins dominateur du fond de cours.

  26. MONTAGNE 26 juillet 2010 at 17:02

    Je parle de la rue Moncey de LYON, j’étais au numéro 20

    • Capri 26 juillet 2010 at 17:22

      Ok, il y a une rue Moncey au centre-ville de Besançon, c’est à celle-ci que je pensais.

      • fieldog 26 juillet 2010 at 17:34

        Besançon… Je sais pas pourquoi j’ai toujours associé cette ville au Mordor de la terre du milieu (à ne pas confondre avec le Mont d’or :lol: )

      • Capri 26 juillet 2010 at 17:52

        C’est un peu plus inhospitalier mais les habitants sont plus chaleureux (enfin ceux qui survivent).

  27. fieldog 26 juillet 2010 at 17:02

    Bravo Capri! Drôle et drôle à la fois. Tu es un doux dingue et c’est un grand compliment veant de moi! ;)
    Comme un con, j’ai quand même essayé de trouver une certaine logique dans le schéma du service d’Edberg. Mais j’ai renoncé avec avoir vidé ma boite de paracétamol et une caisse de Chimay… ;) . C’est grave docteur???
    Vive Ivan, vive Henri Vilard, vive Capri! :)

    • Capri 26 juillet 2010 at 17:24

      Merci fieldog, mais le schéma est pourtant parfaitement clair, je suis très décu ! Remplace les Chimay par du Gevray-Chambertin (2 caisses midi et soir) ça devrait marcher.

      • fieldog 26 juillet 2010 at 17:30

        Je préfère les Bordeaux mais à ce niveau c’est un caprice de GOAT … ;)

  28. Jean 26 juillet 2010 at 17:34

    Puisque l’article de Capri parle du joueur, avec notamment ce schéma si pertinent de son amplitude au service, je voudrais dire que j’ai enfin retrouvé ce lob d’Edberg sur Becker à 4-4 dans le cinquième set, Wim90.

    A 12’ exactement, magnifique, pour moi l’un des coups les plus marquants de l’histoire : http://www.mefeedia.com/watch/31638155

    Sans déconner, ce lob me hantait depuis 20 ans alors que je ne me rappelle déjà plus qui a gagné Wim cette année.

    • Capri 26 juillet 2010 at 17:49

      Ouaip. Il y a quasiment le même contre Mansdorf dans le même docu à 44 secondes. STEFAAAANNNN FOR EVEEEEEER !!!!!!!!!

    • karim 26 juillet 2010 at 19:34

      Jean je n’ai même pas besoin de regarder la video, je sais tellement de quel lob il s’agit, oh putain… sur l’ensemble du match il en libère trois de la sorte, mais celui-là est vraiment le plus beau, le plus dramatique.

      Rahhhhhhhhhhh allez je me fais la vidéo quand-même, c’était mieux avant!!!!!! ça me donne une idée d’article sur ce thème.

      • fieldog 26 juillet 2010 at 19:36

        Tant que tu n’abordes pas Edberg en long, en large et en travers… sinon ça va faire doublon avec celui que je suis entrain de finaliser ;)

    • Colin 26 juillet 2010 at 20:34

      Merci pour le lien. Ça c’était du tennis bordel de dieu!

    • Franck-V 26 juillet 2010 at 21:17

      Une bien belle vidéo sûrement.. que je n’ai pas regardée tant je me souviens de tout, mais bon, en ces jours sombres, ça pèse quoi 2 Wimbledon?

      Sais-tu Jean (et gens de peu de foi) , qu’avec encore une année comme 2010, Mac sera devenu (pour les stats)une vaste plaisanterie sur gazon, comme Becker.. alors le pauvre Stefan, n’en parlons même plus … mais remember quand même… de la manière, ça ne mange pas de pain, encore moins de paëlla ;-)

      • Jean 26 juillet 2010 at 21:38

        Houlà, bring some beer, alerte à la déshydratation, Franck ne donne que deux Wim à Mac ! Je sais qu’on lui avait reproché la faiblesse de son opposition en 83 mais quand même (il avait battu Lendl, c’est dire comme c’était faible, comme opposition)…

        Mais pourquoi, il s’est passé quoi cette année ?

      • Franck-V 26 juillet 2010 at 21:50

        Meuh non, sot, lis bien, je mets Boris dans la même charrette. Avec « encore une année » comme 2010, j’ai dit..

        Déjà que Borg est « dépassé » avec « seulement » 6 RG, ça annonce la couleur du gazon… même si pour être franc, j’aurais préféré 8 RG pour Moloch et zéro pour Fed, enfin, le mal est fait, acceptons-le.

        Sinon, tu as raison, bien vu, je suis à court de Jenlain comme de Chimay depuis plus d’une semaine..

      • Jean 26 juillet 2010 at 22:07

        Ah bah c’est pour ça que tu ne parlais plus.

        Tu sais, il paraît qu’avec sept Wim sur du vrai gazon comme on n’en fait plus, Pete serait dépassé, alors…

        Mais il s’est passé quoi à la fin cette année ? C’est quoi cette bouteille de lait ?

      • Franck-V 26 juillet 2010 at 22:12

        Ah ben c’est plus fort que moi, j’ai quand même regardé, par respect pour le tennis :-)
        Me souvenais plus de ce match contre Mansdorf, le premier lauréat de Bercy quand même, c’est dire si c’était pas nawak.

        Dis donc Stefan, à 2:12, c’est quoi ce point (g), pas point g, poin t ou g, enfin bref… vengeur et ce regard haineux? Et la légendaire sobriété Varègue?

        Ah non, il est pas si fielleux que ça ton sourire, je vieillis… comme le tennis.

    • Sylvie 26 juillet 2010 at 21:42

      Stefan… soupir…

      • Jean 26 juillet 2010 at 22:00

        Ah oui, j’avais oublié de préciser : faites gaffe, les filles, vidéo dangereuse.

    • Marque 27 juillet 2010 at 08:39

      Rahhh, merci Jean

      Quel panard de revoir … Adeline!

      20 ans aprés, exactement comme dans mes souvenirs..

  29. karim 26 juillet 2010 at 19:35

    Capri, es-tu un fou? tu me dirais si c’était le cas? en même temps tu ne saurais pas vraiment… tu peux demander à tes proches stp?

  30. DenDen 26 juillet 2010 at 19:39

    Génial !!! vivement la suite !

  31. Cochran 27 juillet 2010 at 19:08

    Magistral, comme toujours !
    Aussi à l’aise dans le commentaire d’images que dans la production de contenu, j’ai adoré :)

    Si tu as toujours besoin d’aide pour la mise en page (nous en avions causé), n’hésite pas : cochranpresident@yahoo.fr. j’ai quelques images en stock qui pourraient t’aider si tu veux !

  32. Le concombre masqué 28 juillet 2010 at 14:43

    Le goat, étant passé sur 15LT s’était à l’époque iqué au vif des remarques du nain vert: http://www.youtube.com/watch?v=N1zQe1iw_vk&NR=1

info login

pour le login activer sur votre profil la barre d'outils

Demande d’inscription

contactez-nous à : 15-lovetennis@orange.fr

Archives

Commentaires récents

Suivez nous sur Twitter

@15lovetennis