Le Veau d’or

By  | 13 avril 2010 | Filed under: Insolite

Au-delà de toutes les fron­tières établ­ies avant lui, au-delà des rêves les plus fous, Roger Feder­er trans­por­te dans sa caravane du bon­heur la planète ten­nis ivre de joie… repue et comblée ?

L’appétit du Maître et de ses dévots semble sans li­mite, leur soif d’ac­complis­se­ment in­ex­tinguib­le. Vic­times de l’iv­resse des som­mets, en­couragés par les voyants au vert d’une con­jonc­ture récente par trop favor­able, la foule ébahie ap­pelle le Maître à toujours plus d’exploits ; comme des camés avides d’une dope trop puis­sante qui lui ont bouffé les neurones, les FFF (Fans Fous de Fed) s’in­jectent des doses de vic­toires chaque fois plus puis­santes. At­ten­tion au sev­rage…

Une fois ses be­soins physiologiques basiques as­souvis, sa santé garan­tie, son gîte et son repas sécurisés, l’homme est par na­ture mû par la re­cherche du divin pour ciment­er les fon­de­ments de sa santé morale. Le divin est im­men­se, effrayant, in­touch­able. Il a tout créé et peut tout détruire, il se re­fuse à Nous sans nous ab­an­donn­er pour autant. In­cap­able de le touch­er, l’Homme l’a matérialisé, lui a donné une forme palp­able, sinon humaine. Du Veau d’or à Roger Feder­er, cette matérialisa­tion de l’Ab­solu a revêtu toutes les for­mes. Occupé à fuir l’Egyp­te de Pharaon guidé par Moïse à trav­ers le Sinaï ou à scrut­er les cours de l’in­dice Nik­kei sur les moniteurs d’une salle de marchés à Tokyo, le be­soin ras­surant d’idolâtrie de l’Homme reste le même. Pris dans l’étau de ses croyan­ces et ses crain­tes, coincé entre l’enclume de ses cer­titudes et le mar­teau de ses doutes, il a le be­soin viscéral d’un guide fort, d’une re­présen­ta­tion palp­able de ce Dieu qui man­ifes­te par­fois sa joie, souvent sa colère, via des mécanis­mes qui échap­pent à notre contrôle. Tant qu’on a son fils avec nous, il ne peut décem­ment pas nous frapp­er. Ce fils en l’An 2000 sera Roger Feder­er.

Si dans le passé lorsqu’il re­cherchait des sym­boles l’Homme s’est tourné vers les figures re­ligieuses, politiques, voire militaires, les temps ac­tuels sont très peu favor­ables à l’émerg­ence de figures uni­ver­selles is­sues de leurs rangs : les re­lig­ions sont en perte de vites­se dans l’Oc­cident, les hom­mes politiques totale­ment discrédités pour la plupart et la guer­re n’est plus cotée en Bour­se, sinon portée très loin du monde « civilisé ». L’icône d’aujourd’hui c’est le spor­tif, la figure uni­ver­selle ras­sembleuse dont les ex­ploits répétés trans­por­tent et sub­juguent.

Notre époque du « toujours plus » tire son lait des mamel­les nour­riciè­res des ful­gurants progrès tech­nologiques (à défaut d’être sociaux) qui contra­ctent à l’extrême les cyc­les d’ob­solesc­ence des pro­duits, fussent-ils humains. Les capacités des or­dinateurs doub­lent tous les dix-huit mois, les ap­pareils électroménag­ers sont conçus pour fonctionn­er trois ans et pas au-delà… Désor­mais ce sont les ar­tistes qui ont une durée de vie d’un été, plus les al­bums. Les per­for­mances spor­tives humaines égale­ment suivent la ten­dance, celle de la co­ur­se à l’ar­me­ment. Comme les poulets en bat­terie gonflent tels des baud­ruches re­mpl­ies d’hélium en 45 jours, on en­grais­se, enchaîne, ac­cumule les re­cords et les per­for­mances avec un appétit gar­gantues­que. Pen­sez donc, notre for­mid­able période nous aura of­fert :

- Michaël Schumach­er : le nouvel ex-retraité de la For­mule 1 qui a effacé des tab­lettes tous les re­cords de sa dis­cip­line et les a portés à des cimes vert­igineuses.
- Michaël Phelps : dont les Jeux Olym­piques de Pékin ont porté la nata­tion au fir­ma­ment du sport, et qui est plus qu’un homme : un mam­mifère marin.
- Sébas­ti­en Loeb : comme Schumach­er, son pal­marès ridicul­ise tout ce qui a été fait avant lui et fait pass­er les ral­lym­en pre­stigieux qui l’ont précédé pour d’obscurs routi­ers.
- Tiger Woods : bien qu’il soit sorti du bois de­puis, le Tigre a été une vérit­able révolu­tion dans le micro­cos­me du golf qui a accédé avec lui au rang de sport pre­sque populaire.
- Usain Bolt : le pro­dige du sprint est une légende bâtie en­core plus rapide­ment que son 100m vic­torieux lors des de­rni­ers mon­diaux.
- Roger Feder­er, l’homme qui nous intéresse et dont je ne vous ferai l’of­fense de rap­pel­er les ac­complis­se­ments.

J’arrête volon­taire­ment là ma liste d’extrater­restres du sport qui, par un dosage « magiléfique » de tech­niques d’entraî­ne­ment toujours affinées, de cad­ences sans cesse accrues, de matériels con­stam­ment améliorés et d’eau toujours plus claire réus­sissent à nous faire touch­er du doigt le rêve d’un homme bi­onique. Roger Feder­er est donc la trans­posi­tion au ten­nis de ces Super­m­en des temps ultramoder­nes, ces « per­form­ers » d’un nouveau genre. On a livré seule­ment une es­quis­se de notre Veau, à ce stade il est temps de le ser­tir de feuil­les d’or.

Le ser­tissage à l’or fin se fera à l’aune des valeurs morales, de la re­présen­ta­tion angélique que le Veau d’or don­nera de lui-même. La répéti­tion d’exploits pure­ment spor­tifs fera de l’homme un champ­ion, mais le caractère pur de ses valeurs morales et la nob­lesse de son cœur l’élèveront au-dessus des flots, feront de lui une sorte d’Ab­solu. Le Veau d’or ne pète pas, ne chie pas, il est donc im­maculé et toujours beau. Il n’a pas mauva­ise haleine au réveil et applaudit les beaux ges­tes de l’ad­versaire. Roger est l’un des seuls, sinon le seul de ces Super­m­en du sport à caress­er le cul des anges :

- Michaël Schumach­er ? Quel­ques mauvais ges­tes ont terni son image et il n’a jamais pu se dépar­tir de son côté « Boche » ac­culturé. Il n’y a qu’en Al­lemag­ne qu’ils se récla­ment totale­ment de lui, de la poupée au sup­positoire « Schumi ».
- Michaël Phelps ? Un ado un peu at­tardé qu’on préfère définitive­ment voir dans l’eau qu’au micro et qui d’ail­leurs, crime pas­sible de pen­daison, a été filmé tirant une taffe dans un bong, comme 75% des jeunes issus de son milieu en font l’expéri­ence.
- Sébas­ti­en Loeb ? Le mon­sieur Nobody du ral­lye a essuyé les foud­res de la FIA pour son côté « saut du lit » pas assez clas­se.
- Tiger Woods ? Le cas le plus extrême, qui de­vrait faire jurisprud­ence. Il per­son­nifie à lui seul les éruc­tions d’une société hy­poc­rite et mal­ade qui s’of­fusque de ce qu’un gol­feur célèbre, riche et beau soit égale­ment un « queutard » invétéré. Mouais… c’est sûr qu’on n’aurait pas fait pareil !

Bref aucun de ces for­mid­ables athlètes n’est élig­ib­le au statut de Veau d’or. Ne cherchez pas du côté des foot­balleurs, souvent issus à la base de milieux les prédis­posant à péter les plombs au fur et à mesure que leurs com­ptes en ban­que régur­gitent le trop plein d’euros : scan­dales sexuels, cas­tagne dans les bars, nez poudrés, n’en jetez plus la coupe est pleine, on lui tire ses gran­des oreil­les. Et il y a le Suis­se, celui qui réalise l’improb­able quad­ra­ture du cercle en com­binant l’en­filage des re­cords et la per­fec­tion de l’im­macul­ée com­munica­tion médiatique. Un modèle socio-économique et re­ligieux à lui tout seul re­posant sur trois fon­de­ments :
- L’art, qui con­sis­te à enchaîner les per­for­mances, battre les re­cords, mener con­tre les vents de l’his­toire une for­mid­able odyssée dans laquel­le il entraîne la foule ébahie.
- La manière, avec un jeu d’une beauté et d’une per­fec­tion tech­nique et esthétique pre­sque ridicules, et qui don­nent à pens­er qu’après lui rien ne sera plus jamais pareil.
- L’image, celle du gendre idéal, de l’être généreux, sen­sib­le, cul­tivé, amoureux de son sport, garant de sa tradi­tion et son esprit, vec­teur de valeurs morales uni­ver­selles, un de ces fameux athlètes qu’on veut tant pouvoir montr­er en ex­em­ple aux en­fants.

Roger Feder­er est le Veau d’or, une création de l’Homme pour se rapproch­er de Dieu, une légitima­tion de sa quête de per­fec­tion. Il dis­trait le peu­ple (ce qui est la fin­alité du spor­tif, comme de l’ac­teur ou du chan­teur) mais le ras­sure égale­ment sur la péren­nité de ses valeurs et de ses in­stitu­tions. Rafael Nadal dans ce sens est une vraie menace, une at­taque larvée trop ter­restre et ter­rien­ne, loin du rêve et du Beau. La bête au teint mat est trop musclée, trop physique, trop brutale, en a bavé et en bave trop pour at­teindre et re­st­er au som­met. Nadal ne récite pas son ten­nis comme des vers, il l’assène, il creuse son sil­lon dans l’his­toire du sport comme un mineur martèle son pas­sage dans une galerie de houil­le. Il n’est pas le Veau d’or et con­stitue même une menace pour lui, c’est un totem de pier­re, dur et effrayant. On er­gote sur sa dépense d’éner­gie, mégote sur ses pépins physiques avérés ou pro­mis, radote sur ses fréquen­ta­tions médicales, sirote ses périodes de dis­et­te comme un doux nec­tar et rote dès qu’il semble sor­tir la tête de l’eau.

Feder­er a plongé la planète toute entière dans une douce eup­horie, comme un sédatif puis­sant mais délicat, jouis­sif et ad­dictif. Nous par­ticipons tous à sa for­mid­able épopée, vic­times de notre penchant naturel pour le bon­heur par pro­cura­tion : quand Feder­er gagne, c’est nous tous qui gag­nons. Son tri­omphe à Roland-Garros fait pratique­ment autant plaisir à sa vic­time en fin­ale qu’au pub­lic, tous veulent par­ticip­er au rêve col­lec­tif, ad­versaires com­pris. C’est l’avan­tage du statut d’icône, nul ne peut ouver­te­ment lui être opposé et re­mettre son ac­tion en ques­tion, sous peine de ban­nisse­ment. On doit l’aimer, il faut l’aimer, il a été créé pour ça. Alors les gloires d’antan se répan­dent en di­thyram­bes sirupeuses dès qu’elles ont la chan­ce qu’on leur tende un micro. Trop heureuses de pouvoir s’exprim­er quel qu’en soit le sujet, elles ne se font pas prier ; pour­quoi d’ail­leurs les interrogerait-on en­core si ce n’était pour parl­er de l’Elu, légitim­er son aura ? Les an­ciens pas­sent sous sil­ence la rancœur et la jalousie cer­taine­ment re­ssent­ies à l’égard de celui qui les raye des tab­lettes, se lançant dans des odes à sa gloire aussi con­venues qu’­hypoc­rites. Il réin­vente le ten­nis, il est le plus grand, il est le meil­leur que j’ai vu raquet­te en main, j’en passe et des meil­leures. Ces flagor­ne­ries me ramènent quel­ques années en arrière, elles rap­pellent à bien des égards l’idolâtrie dont Nel­son Man­dela faisait l’objet à sa sor­tie de prison, et plus en­core à son ac­cess­ion à la magistra­ture suprême de son pays. Il n’était alors juste pas con­cev­able pour un homme politique ou une per­son­nalité en vue du show­biz de ne pas se réclam­er de ses in­con­dition­nels.

Tant qu’il a été un joueur de ten­nis, j’ai été un souti­en sans fail­le de Roger Feder­er ; c’était avant que la statue du Veau ne soit ser­tie de ses feuil­les d’or. Le joueur frais et spon­tané, le mer­veil­leux sol­is­te qui s’amusait lui-même des coups qu’il réalisait et n’en re­venait pas de ses pro­pres per­for­mances qui le lais­saient souvent incrédule. Il pre­nait tout ce qui lui ar­rivait avec modes­tie, s’éton­nait d’être aussi beau, aussi fort. Mais dans sa for­mid­able Odyssée, cet Ulys­se des temps moder­nes n’a pas pris le soin de co­ul­er la cire dans ses oreil­les une fois ligoté au mat du succès ; le chant des sirènes a bercé sa modes­tie, flatté son ego, séduit le Nar­cisse qui som­meil­le en chacun de nous. Mis­t­er Feder­er a quitté la terre des hom­mes et arrêté de jouer con­tre ses pairs. Ses ad­versaires ne s’ap­pellent plus désor­mais Nadal, Safin ou Rod­dick, sans même évoqu­er les roquets impétueux et baveux comme Djokovic ou Mur­ray ; Roger tutoie Laver et Sampras pen­dant que Borg lui tient la porte. Bien qu’il con­tinue à s’en défendre mol­le­ment et sans con­vic­tion, la co­ur­se aux re­cords a len­te­ment fait de lui un joueur différent, un homme différent. Il est de­venu un Être suprême con­scient de son vivant de son statut de légende et vivant dif­ficile­ment les ob­stac­les à sa gran­diose de­stin­ée. La défaite n’est plus du domaine du pos­sible, l’échec n’est plus en­visage­able. Celui qu’on a con­vain­cu de son im­mor­talité a souf­fert plus que de raison sa chute brus­que de l’Olym­pe, déboulonné par l’Antéchr­ist en per­son­ne, le joueur qui rap­pelle trop aux hom­mes dans quel monde sauvage et cruel ils vivent, Nadal. La société romaine était moins hy­poc­rite, elle aimait le sang et se pre­ssait au Colisée. L’homme après tant de siècles d’évolu­tion, après avoir dompté la na­ture et com­bat­tu les éléments, après tant de com­bats menés pour as­sur­er une vie désor­mais douce de con­templa­tion, ne peut ac­cept­er qu’à son archan­ge choisi soit sub­stitué une réminisc­ence des jeux du cir­que.

L’avène­ment de Nadal, fut-il éphémère, a plongé toute la re­lig­ion dans la crise. L’humilia­tion de Roland-Garros 2008 où comme un bulldoz­er dans un champ de roses il a con­cassé l’Elu, le sac­rilège de Wimbledon un mois plus tard vécu comme une déflora­tion par viol col­lec­tif et l’implos­ion à Mel­bour­ne en 2009 ponctué par les lar­mes de dépit, tous ces Hiros­hima ont traumatisé autant le Veau d’or que ses por­teurs hagards qui l’ont posé au sol pour re­prendre leur souffle. L’apnée n’aura pas été lon­gue, la vie fin­ale­ment préférant les be­lles his­toires. La légende s’est re­m­ise en marche sur la terre de la bête, sur les ter­res de la bête. Elle s’est en­suite reposée sur son herbe fétiche avant de co­urb­er légère­ment l’échine sur le ci­ment américain, puis re­prendre son vol majes­tueux sous le ciel austr­al. Les por­teurs du Veau d’or ont re­pris leur of­fice, les bras ragail­lardis et le moral dopé à l’EPO. Le rêve n’a plus de li­mite ni de fin, les ad­versaires sont an­ec­dotiques, les pro­jec­tions les plus fol­les se font et se défont au gré des débats de com­ptoir. La mar­que des vingt Grands chelems n’est pas utopique, le Chelem calen­daire est pour cette année, et les Jeux olym­piques de 2012 sont déjà ac­quis, et seront alors juste à mi-chemin de sa carrière alors ! A l’âge de Con­nors il jouera comme Ed­berg ou Raft­er au filet.

Dans l’in­terval­le j’aurai choisi de ne pas re­mont­er dans la caravane du bon­heur de Roger. J’ai souf­fert Nadal, maudit Canas le Judas qui a donné le pre­mi­er coup de dague dans l’ar­mure céleste, toléré Volandri, Simon ou Kar­lovic, j’ai craint Mur­ray et re­douté Djokovic, mais à l’heure où tous les voyants sont au vert, je ne me sens plus la force de m’agenouill­er à nouveau et prier le Veau d’or. Je suis lassé de cette com­munica­tion trop par­faite et policée, des ap­pari­tions pom­peuses en blas­er sur le Centr­al de Wimbledon, des tit­res brodés en lettres d’or sur les sacs et les polos, de la con­nais­sance bi­blique des clas­siques de son sport quand Nadal doit pens­er que Bill Tild­en est une mar­que de vête­ments ur­bains branchés. Feder­er cris­tall­ise trop de per­fec­tion pour être honnête et fin­ale­ment per­son­nifie ce que je dénonce dans le sport et la politique, à savoir la quête hy­poc­rite d’une per­fec­tion qu’on sait im­pos­sible, et l’émoi sus­cité quand cette im­pos­sibilité se man­ifes­te au grand jour. L’homme politique n’a pas le droit de dire « Casse-toi pauv­re con » là où nous aur­ions eu cette même réac­tion. L’homme politique n’a pas le droit de se li­vr­er à des pal­pa­tions mam­maires sur une stagiaire con­sen­tante avec qui on aurait ac­cepté d’avoir des rap­ports sexuels non protégés dans le lit con­jug­al pen­dant que les en­fants sont au cat­échis­me. Le spor­tif mil­liar­daire et adulé n’a pas le droit de tirer à tout va dans le for­mid­able vivi­er de group­ies jetées à ses pieds. Le Veau d’or est la per­fec­tion hy­poc­rite, l’opium de l’amateur de sport dont les re­lents inhalés as­soupis­sent les neurones. On le prie, on le vénère, on em­plit son église et chan­te ses louan­ges. Toute cette fer­veur n’est cimentée sur aucun socle si ce n’est celui de la précarité de l’adora­tion, de la fragilité de la croyan­ce. Un scan­dale sexuel avec un jeune ramas­seur de Bâle, une dépen­dance avouée aux an­xiolytiques, la découver­te de traces de stéroïdes an­abolisants dans ses urines, il suf­firait d’un rien pour que la fer­veur se chan­ge en vin­dicte, le culte en lapida­tion. Les pass­ions sont in­ten­ses mais frivoles.

Roger Feder­er est un homme, pas un dieu. J’ai refusé d’entr­er dans l’église du modèle origin­al, qu’elle s’ap­pelle chapel­le, mosquée ou syn­agogue ; pour­quoi entrerais-je dans celle de sa photocopie ?

Pro­chain épisode de la tri­logie rédigée de­puis le maquis : Roger Feder­er n’a pas tué Pete Sampras.

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440 Responses to Le Veau d’or

  1. Ulysse 15 avril 2010 at 16:31

    C’est vrai. Chaque année quand le phénix renaît il switche en mode terminator et le contraste est d’autant plus surprenant. On commence à avoir l’habitude même si c’est assez extrême d’approcher les 80% de points gagnés dans un match à ce niveau.

    Nadal a ce coté adolescent assez frais et réjouissant mais sur le court en match il est business du début à la fin. Pas une once de cool. Il cherche à gagner très sérieusement chaque point de chaque jeu, systématiquement, concentré, les sourcils froncés, comme un enfant cruel arracherait les pattes d’une sauterelle.

    Fed travaille dans ce mode-là avec les adversaires perçus comme des concurrents, sourtout les petits jeunes menaces potentielles avec qui il s’agit d’établir un rapport hiérarchique d’amblée sans ambiguïté. Lui aussi va chercher à écraser et bien maintenir la tête sous l’eau, question de pisser aux limites du territoire quoi.

    Par contre avec le tout venant du top 50-150, le Suisse joue très cool, façon tennis-loisir ne haussant le niveau que du strict nécessaire. Je tiens la remarque d’un joueur français enchanté d’avoir pu jouer ainsi deux tie breaks contre la légende dans une ambiance rieuse et bon-enfant et même pas vexé de ne pas être considéré comme une menace.

  2. Patricia 15 avril 2010 at 16:52

    C’est pas mal ce que fait Jojo contre Ferrero depuis deux sets… Il accepte l’échange et tient bien sur son revers pilonné par Juanqui. Pas mal mentalement après un premier set agacé !…
    Oserais-je le dire ? Jo me semble vraiment bien varier depuis que je regarde. Il tape à bon escient et avec une marge de sécurité.

  3. karim 15 avril 2010 at 16:54

    J’ai vu quelques jeux de Nadal ce midi à la salle de sport. Il a violé l’autre comme aime bien le répéter Cochran (si tu veux qu’on en parle…).

    Mais je me demande si on ne va pas assister au même phénomène que lors des tournois précédents, sur dur. Sur les premiers tours il a été monstrueux, on le disait revenu à son tout meilleur. Mais à chaque fois il a coincé contre les gros obstacles. Je sais que le scenarion a peu de chances de se répéter sur terre, mais honnêtement la surprise pour moi ne serait pas totale si c’était le cas.

    Une défaite surprise face à Ferrero après avoir facilement remporté le premier set et coincé sans raison apparente aux 2/3 du second après avoir envoyé dans le cosmos une balle de break anodine.

    Pour que l’histoire soit belle, il faudrait que Nalbide remporte ce tournoi. Pour Cilic j’ai beau savoir que ce n’est pas sa surface favotire, il est décevant depuis deux mois. Bien pour Verdasco, Berdych commençait à prendre des allures de bête noirâtre pour lui. D’ici-là que ce bon Fernandoooo… Nannnnnnn j’ai rien dit, oubliez.

    Elmar et Fieldog: j’ai obtenu un bon prix pour une tombe commune; j’espère que vous êtes de la même région, sinon l’un d’entre vous devra faire un petit effort géographique.

    Diana: je me suis rendu compte mardi soir en le voyant à la télé que mine de rien… l’attitude de Tsonga sur le court m’insupporte!! Je le trouve frimeur, qu’il se la raconte un peu rouleur de mécanique. Jusque là je n’étais ni pour ni contre, mais je commence à glisser du côté du contre.

    • Jérôme 15 avril 2010 at 17:25

      Sur dur, quand Nadal est arrivé sur un os, il a effectivement coincé contre les gros obstacles. Mais comme on est maintenant sur terre battue, eh bien il suffit que Nadal joue au même niveau que les semaines et mois passés sur dur pour que ça passe.

      Nadal, c’est un sprinter, un tourbillon, une tornade sur terre battue. Mais au final, la pression retombe et la tempête devient un vent maîtrisable.

  4. May 15 avril 2010 at 16:59

    Tiens, un couple improbable Almagro / Ljubi qui jouent en double

  5. Nath 15 avril 2010 at 17:05

    Il y a beacoup de joueurs qui ont fait un saut sur le central pour voir un bout du match en cours, ils sont curieux. Alors, tie break ou pas tie break .

  6. David 15 avril 2010 at 17:22

    Fini. Tsonga s’est bien battu mais il lui a manqué quelques premières à la fin.

  7. David 15 avril 2010 at 17:22

    La question est maintenant : Nadal va-t-i lâcher plus d’un jeu au prochain tour ?

  8. Christian 15 avril 2010 at 17:24

    Ferrero gagne sur le Rocher: Tsonga est chocolat.

    Mis à part ce double jeu de mots mongoloïde qui m’a valu le premier prix au Olympiades para-olympiques de Monte-Carlo, je voulais quand même attirer l’attention sur la bonne qualité de jeu de Tsonga contre ce grand spécialiste de la terre battue.
    Comme il se fait sortir, on va lui tomber dessus, mais il était quand même bon de noter qu’il avait en face de lui un « Jean-Charles » en mode phénix.
    Et puis cette fois-ci, il évitera au moins de servir de sex-toy à vous-savez-qui.

    Vale !

    • Christian 15 avril 2010 at 17:28

      « aux » Olympiades, crétin.

      Ce post vous était offert par tomtom.

    • Nath 15 avril 2010 at 17:34

      J’ai quand même trouvé que le revers de Ferrero, bien que régulier, manquait de tranchant aujourd’hui.

      • Christian 15 avril 2010 at 17:38

        Sans doute, mais tout de même, quelle qualité de jeu dans l’ensemble ! Dire que ce gars revient du fond de la 115eme place mondiale, je crois… C’est du come-back de toute première bourre, non ? Alors, est-ce que ce sera suffisant contre Nadal, ça…

      • Nath 15 avril 2010 at 17:54

        Ah oui mais je ne parlais que de son niveau de jeu du jour, moi :) . Ce que je veux dire, c’est qu’il peut globalement mieux jouer, comme il l’avait fait en Amérique du Sud, notamment contre Ferrer.

        Après, Nadal, c’est un tout autre niveau que Tsonga. On ne sait pas trop à quoi s’attendre demain, mais en 2005 à cette période de l’année, Nadal avait déjà pas mal contribué à l’extinction des ambitions de Ferrero qui recommençait à avoir de bons résultats :?

        De toute façon, je serais la dernière à critiquer son come-back, je suis juste pas franchement rassurée pour le match de demain ;)

  9. Christian 15 avril 2010 at 17:44

    Moi, j’ai trouvé : Boris Becker, c’est un joueur de poker, en fait.

    • Nath 15 avril 2010 at 18:00

      Lui-même :D

  10. Kristian 15 avril 2010 at 17:46

    Oui, Ferrerro aujourd’hui est dans le top5 sur terre indiscutablement. La barre etait tres haut placee. Dailleurs Ferrerro va tres certainement reintegrer le top10 dans les semaines a venir, pour la premiere fois depuis… 2003.
    C’est vrai qu’il y a peu de jeunes qui percent, mais qu’est ce qu’ il y a comme vieux qui reviennent..

    Si Nadal lui met 6/1 – 6/2, c’est qu’ il est en mode RG 2008.

    • DIANA 15 avril 2010 at 18:11

      Et Murray va descendre à la 5ème place : Del Potro, sans rien faire depuis l’OA, continue sa grimpette : elle est pas belle, la vie ? :mrgreen:

  11. Henri 15 avril 2010 at 18:01

    Restons dans le sujet à savoir Sampras, pour ceux qui ont oublié qui était le vrai Pete, pas le vieux croulant de l’US OPen 2002, mais celui qui à l’époque avait même un revers:

    http://www.youtube.com/watch?v=peqzhoF2SjE

    Et maintenant, l’élève, même raquette Pro Staff 6.0, presque la même gestuelle et surtout le même déplacement:

    http://www.youtube.com/watch?v=HtnHUShMqlA

    Ca m’avait troublé aux débuts de Federer, on sentait qu’un de ses modèles était Sampras, d’où ma conclusion: Federer n’est ni le veau d’or, ni l’antechrist mais bel et bien un Golem. L’étincelle divine de Sampras a été placée en lui par ses entraîneurs, en est sorti un monstre!

    • karim 15 avril 2010 at 18:24

      Federer du point de vue du jeu n’est en rien le fils spirituel de Sampras. On aurait pu le penser au tout début de sa carrière, mais la réalité aura été autre. C’est d’ailleurs une des thèses que je voulais défendre dans mon « Roger Federer n’a pas tué Pete Sampras » mais finalement cet article restera au stade de titre promis. J’ai d’autres intérêts immédiats à transformer en article.

      Tu payes des droits d’image pour utiliser ton avatar? On connait bien le parton de tout-sur-la-serbie.com on peut t’obtenir un tarif.

      • Henri 15 avril 2010 at 18:37

        Exact, c’était surtout au début de sa carrière, après il a tracé sa route, à mon plus grand désespoir, j’aurais voulu l’aimer, mais non…

        Sinon, je croyais que Nole était monégasque, du coup pas de taxes ni de droit d’image à payer.

      • Elmar 15 avril 2010 at 19:03

        Oui Karim.

      • Serge 15 avril 2010 at 19:33

        Ah ben non, tu nous a promis ce « Roger Federer n’a pas tué Pete Sampras » depuis des lustres, maintenant on le veut cet article.
        Sinon on va finir par croire que en effet Rodgeur a tue Pistol Pete

        • karim 15 avril 2010 at 19:36

          Non non non et non Roger ne l’a pas tué!!!!

          C’est juste pour ne pas qu’on tourne en rond que je l’ai remisé. Il est urgent qu’on parle d’autre chose ces jours-ci.

          • Serge 15 avril 2010 at 19:51

            Sir, yes Sir!

          • Cochran 15 avril 2010 at 22:40

            A quand un article sur le revers de Justine Henin. A-t-elle tué Stefan Edberg ?

  12. Djita 15 avril 2010 at 18:36

    Le point positif de la défaite de Tsonga, c’est qu’on va voir le réel niveau de Ferrero face à celui qui lui a chipé la place de chouchou espagnol.
    Ferrero a montré de belles choses, il ne devrait pas se prendre une grande rouste demain.

  13. Chewbacca 15 avril 2010 at 18:41

    Jo avait déclaré qu’il fallait une grosse paire de roubignoles pour sortir vainqueur de ce match ,il a bien gratté mais ses roubignoles étaient trop petites pour venir a bout de ce vétéran de l’Indochine.

    Ferrero vainqueur de Nadal en 3 sets.

    • DIANA 15 avril 2010 at 18:52

      Je croyais qu’il avait des couilles de mammouth ?????????????? :)

      • Chewbacca 15 avril 2010 at 18:53

        lol

    • Henri 15 avril 2010 at 18:55

      « vétéran de l’Indochine », merde, comme Le Pen! Mais Le Pen ne va jamais plus loin que le 2e tour donc je mise sur Nadal. Et Nole remporte le tournoi.

      • Chewbacca 15 avril 2010 at 19:14

        Henri,si Nole parvenait à battre Nadal en finale je dis bien battre Nadal.

        Je me rase le cul, le peint en rose et me fout dessus une pancarte avec écrit :  » Hamster à louer »….

        • karim 15 avril 2010 at 19:38

          Je te prête mon sabre laser pour l’opération.

        • Valentin 15 avril 2010 at 22:12

          Toi tu as écouté l’histoire d’Armageddon et du hamster, je me trompe?

    • DIANA 15 avril 2010 at 19:24

      T’es pas un peu dingue toi ? :mrgreen:

  14. Nath 15 avril 2010 at 20:15

    La phrase du jour par Tsonga : « Sur la première balle de match, je la frappe les yeux fermés ! Que tout le monde le sache, je ne fais pas exprès de la sauver ! »
    Je l’avais trouvé assez chanceux, ce revers long de ligne qui se retrouve pile poil dans le coin, mais pas à ce point là 8O

  15. David 15 avril 2010 at 20:21

    Le Nalbandian-Djokovic de demain sent la poudre, avec je l’espère, un beau duel entre ces deux attaquants de fond de court. A voir aussi la performance de Ferrero qui permettra d’étalonner indirectement celle de Tsonga. Je pense cependant qu’une victoire contre Nadal relève malheureusement du fantasme pour El Mosquito. Enfin, qui a vu verra…

    • karim 15 avril 2010 at 21:59

      Nalbandian vs Djoko est effectivement sur le papier le match le plus intéressant. Mes pronos foireux avec des scores qui donnent juste la tendance des sets:

      - Nalbandian bat Djoko en deux sets 6-2 7-6
      - Ferrero bat Nadal 1-6 7-6 6-3
      - Kohlschreiber bat Ferrer 7-5 1-6 7-5
      - Verdasco bat Montanes 6-4 7-6

      Si j’ai tout faux je suis le GOAT du pronos une fois pour toute. Je joue ma carrière sur ce coup-là!

      Ah tiens ils repassent Jo, je vais regarder voir ce que ça donnait.

      • Chewbacca 16 avril 2010 at 01:52

        Tu as tout le bon le Yo! sur ce coup là je te suis à donf !

        Bon je me casse, j’ai une galinette cendrée qui roucoule sur mon divan Ikéa.OUARAFFFFFFFFFFFFFFFFFF!!!!!!!!!!

    • DIANA 15 avril 2010 at 22:21

      Merci Karim, je peux ainsi visionner quelques échanges, tout ce que ne note pour l’instant, c’est que Tsonga joue en force. Par ailleurs, l’as-tu entendu quand il se fait breaker : « je n’ai jamais de chance, moi? » Peut-on réellement invoquer la chance dans son cas?

      • karim 15 avril 2010 at 22:40

        La chance c’est l’alibi des faibles.

      • David 16 avril 2010 at 08:26

        Je trouve tout de même qu’il a été assez fair play et juste dans son analyse, alors que c’est justement un manque de modestie qui lui est reproché la plupart du temps. Il vient d’ailleurs serrer la main de Ferrero avec un large sourire, lui qui d’ordinaire se contente d’une poignée glaciale.

      • May 16 avril 2010 at 08:40

        Jo est satisfait de sa performance et de son niveau au 3ème set surtout après un début de match chaotique.
        Alors que personne ne croit en lui sur cette surface, paradoxalement, ça peut lui enlever de la pression. Perdre un match en 3 set vs un pur terrien comme Ferrero, eh ben, ça le fait. D’autan plus qu’il a battu un Espagnol au tour précédent.
        Est-ce l’effet inverse pour Murray? Lorsqu’il est attendu quelque part, il finit par décevoir. Certains joueurs avancent masqués d’autres comme Tsonga annoncent haut et fort leurs ambitions. Après ça passe ou ça casse.

  16. karim 16 avril 2010 at 09:49

    J’ai pu voir le premier set, j’ai zappé le second et suis revenu pour le troisième. Jo offre la victoire à un Ferrero qui n’en demandait pas tant en sabotant son dernier jeu de service comme un grand. Ce n’est pas JC qui va chercher la victoire, c’est Jo qui lui donne.

    Techniquement j’ai été étonné par la longueur de balle de Jo en revers et la puissance de ce coup en moyenne, il a été très bon. Pas un coup décisif comme chez Nalbide ou Kohlschreiber mais certainement pas une faiblesse. En coup droit ça va moins vite que sur dur c’est clair, mais ça fait le boulot. Mais tout de même parfois quelles vilaines postures et quels gestes abracadabrantesques!!

    Tactiquement par contre là j’ai un souci. Sur le troisième set en tout cas il joue sur sa ligne de fond et accepte trop volontier les longs échanges de pains liftés avec JC. A ce petit jeu d’endormissement cérébral il ne peut pas battre les espagnols, et c’est je pense ce qui l’épuise et le fait craquer nettement sur ses deux derniers jeux de service. Il sauve le premier magistralement mais se saborde sur le second. On sent qu’il est cuit mentalement de faire gauche-droite pan-pan han-han lift-lift. Il n’a pas assez joué à l’intérieur et venu chercher les points au filet à mon goût.

    En tout cas il est loin d’être ridicule sur la surface; s’il prend plus de risques (calculés) et évite d’entrer dans la filière des crocodiles, il peut faire une bonne saison sur TB.

    Pour Ferrero par contre je le donnais au culot hier vainqueur contre Nadal mais physiquement il manque de puissance, il ne peut pas faire mal à Rafa. Il a un très bon revers ceci dit, donc le péché mignon de Rafa de pilonner le revers adverse pourrait n’être que semi-payant.

    Les deux gars qu’il a d’ailleurs affrontés n’avaient rigoureusement aucune arme pour le gêner. Hier dans son commentaire sur le court après le match, il a dit que le premier match (6-1 6-0) il n’avait pas trop bien joué et qu’aujourd’hui ça avait été mieux!!!

    Est-ce la recherche de toujours plus de lift qui pousse les joueurs à finir leurs mouvements de coup droit en lasso au-dessus de la tête comme ça? c’est certainement efficace mais traumatisant pour le poignet non?

    • Damien 16 avril 2010 at 10:39

      Merci pour cette bonne analyse du match de Jo, que je n’ai malheureusement pas vu. Je suis tout de même agréablement surpris par la résistance qu’il a offerte à Ferrero, surtout après avoir sêchement perdu le 1er set. Il a su se reprendre, sans se frustrer comme il a l’habitude de faire, c’est bon signe pour la suite de la saison.

      J’ai vu que certains lui repprochent, et à d’autres joueurs également, son expressivité sur le terrain quand il rate. En tant que joueur moi-même, je ne peux que compatir avec lui. Il est extrêmement difficile de ne pas s’exprimer quand on rate plus que d’habitude. A l’inverse, j’ai d’ailleurs toujours été impressionné par le stoïcisme de la plupart des joueurs pro, qui, excepté Murray, Jo et quelques autres, arrivent à contenir leur frustration. Je pense que cette maitrise de leurs émotions leur rapporte beaucoup en terme de résultats. La vrai force mentale au tennis c’est ça : être capable de faire un coup droit long de ligne à pleine puissance, après avoir raté un smatch tout cuit. Ou dit autrement, être capable d’oublier le point précédent, et de jouer chaque point comme si c’était le 1er du match.

      Dernière chose concernant les joueurs qui s’invectivent après une erreur : vous semblez penser que c’est énervant pour l’adversaire, mais personnellement, en tant que joueur c’est exactement le contraire. Lorsque votre adversaire exprime de la frustration, vous vous sentez plus fort, plus confiant. La confiance ce sont des vases communiquant, c’est popur cela qu’il faut éviter de trop s’exprimer, cela renforce l’adversaire, et le maintient dans une dynamique positive.

  17. Antoine 16 avril 2010 at 10:29

    Les deux matchs du jour vont sans doute être Djoko vs Nalby et Ferrero vs Nadal..

    Cela donnera des indications assez claires sur là ou en sont réellement ces quatre joueurs: A quel niveau est revenu Nalby ? Djoko reprend il du poil de la bête après avoir viré Martin ? Que vaut désormais Ferero après son come back et Nadal est il à nouveau presque imprenable sur terre ? De son côté, Jo a montré qu’il pouvait jouer correctement sur terre mais qu’il avait encore beaucoup de progrès à faire, un peu comme l’année dernière à Roland Garros..

    Tactiquement, le match qui m’intéresse le plus est Ferrero vs Nadal. Si Ferrero ne trouve pas le moyen de gêner Nadal, c »est qu’il n’y en a pas ou très peu..Il y a deux ans à Rome, il avait gagné alors que Nadal courrait sur une jambe mais Ferrero avait montré que jouer court et très croisé était une option intéressante pour gêner son compatriote. C’est également comme cela que Davydenko le gêne aussi. mais Ferero a plusieurs problèmes vs Rafa, le moindre d’entre eux étant qu’il n’a pas de première balle et donc très peu de points gratuits derrière..Je pense qu’il n’y arrivera pas et que Rafa va lui laisser quatre ou cinq jeux..

    Je miserai davantage sur les chances de Nalby face à Djoko..

  18. David 16 avril 2010 at 10:30

    Pour ma part, je pense qu’effectivement, Tsonga a énormément travaillé son revers depuis l’open d’australie et j’ai été très étonné, comme l’a déjà noté Maître Yoda, de la longueur qu’il parvenait a trouver.
    Concernant le vainqueur de Monte Carlo, y-a-t-il encore un semblant de suspense ? J’aimerais qu’il en fût ainsi, mais qui pour barrer la route au majorquain ? Je ne vois qu’un Nole en état de grâce, ce qui ne semble guère le cas ces temps ci ( quoiqu’il ait fait deux matchs solides ) ou un Nalbandian dont le jeu pose énormément de problèmes à Nadal.
    Les autres ? Verdasco et son mental de moineau,non. Kohlschreiber, faut pas déconner. Ferrer, un bon test, mais pas plus. Ferrero, comme le soulignait le digne président de la résistance antiféderienne, me semble manquer par trop de puissance.
    Bref, vivement Rome, avec l’espoir de voir tous les membre du top 10 présents et en forme.

    • Chris 16 avril 2010 at 13:23

      Pour ceux qui ont la chance d’etre devant leur tele, hesitez pas a nous donner vos commentaires sur ce Ferrero Nadal, qui interresse tout le monde, meme ceux qui sont au taf :(

      • Nath 16 avril 2010 at 13:32

        Le match est actuellement arrêté pour cause de pluie (+ bourrasques), les comm sont sur le nouvel article en ligne ;)

  19. Jérôme 16 avril 2010 at 14:15

    Moi qui ai aussi vu la 2ème partie du match Ferrero/Tsonga, j’ai comme Karim été impressionné par la qualité et la profondeur du revers de Tsonga dans l’échange. En revanche, son retour de service est toujours son point faible.

    Mais si ce match était très agréable à regarder, je pense qu’on ne peut vraiment pas se servir de ce Ferrero-là pour étalonner le niveau de Nadal. Quasiment pas de coup de débordement et se faire tenir la dragée haute par Tsonga dans l’échange pendant 2 sets, comment voulez-vous qu’il ait la moindre chance face à Nadal ?

    Si Ferrero accroche Nadal, alors on pourra très sérieusement s’inquiéter pour Rafa. Sinon, ça ne veut rien dire d’autre que Ferrero n’a ni le niveau ni les armes pour ce faire.

  20. Colin 17 avril 2010 at 00:19

    Un truc de ouf ça, dès qu’on s’absente quelques jours on se retrouve avec 47 859 posts à lire. Argh!

    L’article, pour paraphraser Nath, je l’ai lu il y a 3 jours et il faudrait que je le relise pour le commenter, donc plutôt que de réagir dessus, ce que tout le monde a fait en long, en large et en travers, et, pour certains, avec grand talent, je réagirai plutôt sur les comms qui ont suivi et qui ont été injustement boudés.
    - de Karim: « Nicolas Almagro a joué dans un des Tintin mais je suis partagé. Il ressemble à un mix du petit Zorino dans le lac aux requins et du petit Indien du temple du soleil dont j’ai oublié le nom. » Réponse: Zorrino justement, moi aussi ça m’est venu à l’esprit. Par contre, il n’y a pas de Zorino dans le lac aux requins, tu confonds, il y a juste Niko et Nouchka, deux jeunes syldaves, mais pas de ressemblance avec Almagro:
    http://www.free-tintin.net/dessins/requin_g.jpg
    - de Karim « C’est pas demain qu’on va voir un gars de 18 ans remporter un GC!! ». Ben, justement, le propre des jeunots de 18 ans qui gagnent des GC, c’est qu’on ne les voit pas venir. Personne n’aurait parié un kopeck sur Wilander à RG ’82, ou sur Becker à Wimb ’85, ou sur Chang à RG ’89, ni même sur Sampras à Flushing ’90. Nadal à RG 2005 est à ce titre une exception, car lui, au contraire, on l’a vu venir.

  21. Colin 17 avril 2010 at 00:41

    Pour Rabelaisan : kucera je ne crois pas, mais Pioline oui, il y avait carrément eu une trilogie signée gd81:

    Part I: http://160.92.132.129/article.php3?id_article=22792

    Part II: http://160.92.132.129/article.php3?id_article=22808

  22. Colin 17 avril 2010 at 00:42
    • Rabelaisan 18 avril 2010 at 11:43

      Merci beaucoup!

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