Point jeunes

By  | 13 août 2018 | Filed under: Actualité

Je pro­pose un petit point sur mon dada, le jeune, avec un petit tour d’horizon des meil­leures per­for­mances des dernières 52 semaines pour le top 10 des moins de 20 ans du cir­cuit ATP, en ce jour où débute le tour­noi de Cin­cinnati re­bap­tisé Mason.

1 Denis Shapovalov, 31è (avril 99)

Ec­lipsé par les récents faits d’armes de son compère Tsit­sipas avec qui il batail­lait pour la 1è place mon­diale en juniors, Denis a été plus dis­cret que lors de l’année précédente, où il débar­quait en fan­fare sur le grand cir­cuit. N’oubl­ions pas toutefois que dans cette tranche d’une année que je passe à la loupe, se trouve la belle per­for­mance de huitièmes de fin­ale à l’USO 2017 : après 3 matchs de qualifica­tions gagnés sans en­combres, Denis se débar­rassait en suc­cess­ion de Med­vedev, Tson­ga (alors 8è mon­di­al) et Ed­mund, avant d’échou­er, four­bu et en trois TB per­dus, con­tre le rusé Car­reno Busta. A noter aussi sa demi-finale à De­lray Beach, où il éli­mine Kar­lovic, Donaldson et Fritz avant d’échou­er con­tre Tiafoe, qui s’im­posera dans le tour­noi. Sig­nalons aussi des débuts en­courageants sur terre bat­tue, une sur­face qu’il apprivo­ise tout juste, avec sa deuxième demi-finale en M1000 au tour­noi de Mad­rid, où son par­cours s’achève en­core une fois con­tre le gag­nant, Zverev ; il accroc­he les scalps de Sandgr­en, Paire, Raonic et Ed­mund.

Shapo com­pte 4 vic­toires con­tre le top 20 : Tson­ga, à l’USO, Quer­rey, alors 14è, à Miami, Be­rdych, 17è, à Rome et enfin Fog­nini, 14è à Toron­to.

2 Alex de Minaur, 43è (février 99)

Le jeune Australi­en faisait, lui, ses premières armes sur le cir­cuit prin­cip­al, avec en apothéose sa fin­ale au tour­noi 500 de Was­hington. Avant de per­dre con­tre Zverev, il avait éliminé notam­ment Chung et Rub­lev, et pro­fité du for­fait de Mur­ray. Pas mal quand on sait qu’il démarre l’année 2018 au-delà de la 200è place ! Il com­mencé l’année sur des prémices fas­tes, avec déjà une fin­ale, per­due con­tre Med­vedev à domicile, au tour­noi 250 de Syd­ney (vic­toires con­tre Ver­dasco, Paire et Lopez) ; ce résul­tat était précédé par une demi à Bris­bane.

Alex jouera en­core sur le cir­cuit chal­leng­er jusqu’en juin, où il enchaîne sur herbe une fin­ale à Sur­biton et une vic­toire à Not­tingham. Il avait dis­puté une autre fin­ale en avril, sur terre cette fois, à Al­ican­te.

Alex com­pte 10 vic­toires con­tre le top 50 (il faut ajout­er à cel­les citées plus haut les têtes de Johnson, Raonic, Dzum­hur et Cecchinato).

3 Cor­en­tin Moutet, 111è (avril 99)

Un cran en-dessous de ces bril­lants re­présen­tants de la Next Gen, pour l’instant quasi can­tonné au cir­cuit secon­daire (il joue même trois Fu­tures), un autre gauch­er après Shapovalov.

Il joue en en­filade ces Fu­tures, avec deux vic­toires et une fin­ale.

En chal­leng­er, il re­mpor­te Brest sur dur, con­tre Tsit­sipas, et at­teint la fin­ale à Bas­tad, dis­puté sur terre comme le 250.

Il se qualifie dans plusieurs tour­nois ATP : Bar­celone, où Tsit­sipas prend sa re­vanche avant de s’en­vol­er jusqu’en fin­ale, Bas­tad et Ham­bourg, où il tombe aussi d’entrée con­tre Thiem. On peut présumer qu’il est à l’aise sur terre bat­tue…

Dans la tournée sud-am, invité à Quito, il at­teint d’ail­leurs les quarts de fin­ale.

Il com­pte 3 vic­toires con­tre des top 100 : deux con­tre Kar­lovic (en route lui vers la sor­tie) et donc Tsit­sipas, qui y avait juste un pied au chal­leng­er de Brest. Il a gagné 90 places de­puis….

4 Felix Auger-Aliassime, 114è (août 2000)

Né le même jour que Feder­er, Felix est le plus précoce de ce top 10 (même si son com­pat­riote Denis a réalisé au même âge des percées sur le cir­cuit prin­cip­al plus pro­ban­tes pour l’instant). Cer­tes, il fait de be­lles premières armes au tour­noi de Toron­to qui vit ex­plos­er Shapovalov en sor­tant un Pouil­le (18è) en per­di­tion, mais il cale con­tre Med­vedev quand Denis avait enchaîné Tson­ga et le N°1 mon­di­al, le récent vain­queur 2018, Nadal.

Il re­mpor­te d’ail­leurs un match dans tous les tour­nois ATP où il est invité (Umag, Gstaad et Toron­to), à l’ex­cep­tion de Mar­seil­le. Au Mast­er d’In­dian Wells, il se qualifie et re­mpor­te aussi un match (con­tre un com­pat­riote, Pos­pisil, avant de per­dre con­tre un autre, Raonic). Pouil­le et Pos­pisil sont ses seules vic­times du top 100.

Après Séville fin 2017, Felix re­mpor­te un chal­leng­er à Lyon, et enchaîne avec une fin­ale à Blois.

5 Casp­er Ruud, 142è (décembre 98)

Le Norvégien ne fait pas une année de pro­gress­ion, puis­qu’il a déjà été 108è.

Ses mo­ments forts sont deux qualifica­tions en grand chelem, à l’AO, où il passe un tour aux dépens de Quen­tin Halys, et à RG, où il se défait de Jor­dan Thompson. Invité à Bas­tad, il fait hon­neur à sa WC en at­teig­nant les quarts de fin­ale, où il est sorti par Gas­quet après s’être imposé con­tre Ferr­er. Outre Ferr­er et Thompson, ses vic­toires con­tre des top 100 com­ptent Munar, Copil (faisant hon­neur à son in­vita­tion à Münich) et Sandgr­en.

A noter aussi des fin­ales aux chal­leng­ers de Braga et Fran­cavil­la Al Mare.

6 Miomir Kec­manović, 196è (août 99)

Le jeune Serbe a gagné une cen­taine de places de­puis un an ; avant es­sentiel­le­ment présent sur le cir­cuit Fu­ture, il avait bien réussi sa 1è ex­péri­ence en chal­leng­er (demi-finale sur TB en avril 17) ; en oc­tob­re 17, il re­mpor­te sur dur à Suz­hou son pre­mi­er titre dans la catégorie. Il re­fait deux demi-finales : Lyon, où il perd con­tre Felix Auger-Aliassime, et San Fran­cisco.

Pour ses premières qualifica­tions pour un tour­noi ATP, à Hous­ton, il se qualifie mais perd con­tre Har­rison.

Il re­ncontre en­core bien peu de top 100 (une di­zaine), et s’im­pose con­tre Tiafoe et Thompson.

7 Al­exei Popyrin, 206è (août 99)

Malgré son nom, il est Australi­en et fait par­tie comme Tsit­sipas de la team Mouratog­lou. Ce qui lui a bien réussi, puis­qu’il était au-delà de la 700è place un an auparavant ! Ce mois-ci, il de­vait en­core pass­er par les qualifs pour jouer en chal­leng­er. C’est d’ail­leurs en se qualifiant, soit 8 matchs re­mportés, qu’il gagne en août le titre à Junan, après un quart à Cher­bourg et une demi à Aix en Pro­v­ence.

A noter aussi une vic­toire et une fin­ale en Fu­ture.

Une vic­toire con­tre un top 100, De­lbonis à Syd­ney où il est invité aux qualifs (il sort aussi Mahut).

8 Rudolf Mol­lek­er, 252è (oc­tob­re 2000)

Pre­mi­er joueur de la liste plus jeune que FAA, le jeune Al­lemand fait par­tie de cette émig­ra­tion russe si bril­lante dans la jeune généra­tion ; à l’instar de son com­pat­riote Zverev, il est pro­b­able qu’il con­tribue à re­dor­er le blason du ten­nis al­lemand après une éclip­se.

Rudolph a lui aussi re­mporté un chal­leng­er, à domicile, à Heilbronn, où il s’im­pose con­tre Vese­ly (71è). 658è mon­di­al un an auparavant, il jouait tout comme Popyrin es­sentiel­le­ment des Fu­tures (deux fin­ales dans l’année).

Il a sur­pris son monde en faisant hon­neur à son in­vita­tion à Ham­bourg, où Ferr­er lui offre une vic­toire de grand pre­stige. Il avait fait de même avec son in­vita­tion à Stuttgart, où il bat son com­pat­riote Struff (65è).

9 Jurij Rodionov, 255è (mai 99)

Troisiè­me joueur d’as­cendan­ce russe de cette liste d’affilée, Youri est Aut­richi­en ; comme Popyrin, il a gagné un chal­leng­er en se qualifiant, à Al­maty. Il était 691è il y a un an, où plutôt que de jouer des Fu­tures, il ten­tait les qualifs de chal­leng­er (avec succès, quart à Longborough et Shym­kent, demi à Ningbo et As­tana) – c’est la méthode Thiem !

Il ob­tient alors le clas­se­ment pour dis­put­er les qualifs du tour­noi local de Kitzbühel, où il bril­le en sor­tant notam­ment Gul­bis avant d’échou­er con­tre son com­pat­riote Novak.

Jor­dan Thompson est le dévoué top 100 qui lui offre aussi son scalp !

10 Mikael Ymer, 291è (sep­tembre 98)

Le plus jeune des frères suédois d’origine éthiopien­ne est curieuse­ment le plus âgé de cette liste. Il n’a guère pro­gressé au clas­se­ment cette année, puis­qu’il était 310è. Invité à Bas­tad, il gagne comme ses co­pains son match in­iti­al con­tre Is­tomin avant d’échou­er con­tre Fog­nini. Il aime les in­vita­tions, car il passe un tour au M1000 de Miami en bat­tant Struff.

Il doit toujours jouer les qualifs de chal­leng­er, avec comme meil­leurs résul­tats un 1/8è à Re­nnes et Cham­paign, un quart à Cher­bourg, Pul­lach et Lyon, une demi à Bas­tad.

Il bat 4 top 100 dans l’année.

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Avocate at­titrée de Ric­hard Gas­quet sur 15LOVE (SAUVEZ les bébés phoques !) et Thiemolâtre irrécupérable. Que le Re­v­ers à Une Main soit avec toi.

105 Responses to Point jeunes

  1. Anne 20 août 2018 at 17:43

    Parmi les sujets évoqués par Djokovic en conférence de presse, il y a… le format en 5 sets. Pour lui, il devrait disparaître totalement. Il affirme même qu’il a toujours été favorable aux 3 sets généralisés. Etrangement, avant qu’il ait 31 ans, je ne l’ai jamais entendu prendre une telle position mais j’ai pu passer à travers quelques-unes de ses interviews… Perso, je trouve d’ailleurs que ce serait une énorme erreur. Autant je suis pour le tie-break dans le 5e sert partout et pas qu’à l’US Open, autant retirer les 5 sets reviendrait à banaliser les GC selon moi qui ne serait plus qu’un « gros » tournoi en 7 tours, chaque tour étant joué un jour sur deux (et c’est ce qui me gêne dans la comparaison avec les femmes… même si les GC sont sans doute plus difficiles à gagner mentalement, d’un point de vue physique, ce n’est pas le cas pour les femmes)

  2. Sebastien 20 août 2018 at 18:31

    @ Paulo : « cela dit il a disputé plus de matches en 3 sets gagnants : 20 (dont 2 en coupe Davis), contre 16 pour Djoko et 12 pour Roger »

    >> Si on regarde en nombre de jeux disputés en 2018 :
    >> Nadal : 1 000
    >> Djokovic : 1 136
    >> Federer : 991

    Donc c’est pratiquement la même chose et c’est relativement peu par rapport aux années précédentes

    • Colin 20 août 2018 at 22:28

      Du coup j’ai regardé le nombre de points qu’ils ont disputés en 2018, ce qui me semble plus réaliste comme comparaison :
      - Nadal : 6 125
      - Djokovic : 6 215
      - Federer : 5 744

      Puis j’ai regardé le nombre d’échanges qu’ils ont joués en 2018, ce qui est encore plus réaliste :
      - Nadal : 38 483
      - Djokovic : 37 278
      - Federer : 29 951

      Puis j’ai appliqué un coefficient de 1.3 pour les matches disputés par plus de 30°C, notoirement plus exigeants pour l’organisme, ainsi qu’un coefficient de 1.2 (éventuellement cumulatif avec le précédent) pour les matches commencés après 22h (diminution du temps de récupération). Le tout me semble encore plus réaliste :
      - Nadal : 44 245.43
      - Djokovic : 41 687.88
      - Federer : 32 458.04

      Je travaille actuellement à l’application d’un coefficient linéaire par morceaux en fonction de la température (plus réaliste qu’un simple x1.3 pour les matches disputés au dessus de 30°C). J’espère avoir terminé mes calculs avant le début de l’US Open. D’ici là ne soyez pas surpris si je n’ai pas le temps de commenter.

      • Elmar 21 août 2018 at 01:17

        Il faut aussi appliquer un coefficient pour le rapport taille-poids du sportif et, bien sûr, usure du corps en fonction du nombre de balles frappées (haut du corps) et de pas effectués (bas du corps) à l’entraînement depuis le début de leur carrière respectivement.
        Le tout est à diviser par le coefficient (oeuf) ensuite.

      • Achtungbaby 21 août 2018 at 07:45

        après 22h, diminution du temps de récupération ? sauf que depuis la veille le gars s’est reposé !

        sinon un coeff inférieur à 1 pour Nadal qui prend 40 secondes avant chaque point et un coeff supérieur à 1 pour Fed qui rejoue vite entre les points.

        Et plus sérieusement, tout ça sert à quoi ? parce que les modèles c’est bien beau, mais il faut savoir quoi en conclure !

      • Paulo 21 août 2018 at 09:23

        Rassure-moi Colin, tu bosses pour l’ATP ?

        Une question plus sérieuse : tous ces chiffres, on les trouve où ? (nombre de jeux et d’échanges disputés)

        Je suis un peu comme Elmar et Achtungbaby, le nombre d’échanges me semble suffisant.
        Il y a des gars qui aiment jouer dans la chaleur (c’est le cas de Nadal), donc un coeff sur la base de la température me semble aléatoire. Pareil pour les matches disputés en night session : tu as moins de temps de récup après, mais tu en as eu plus avant…

        Sur le fond, Sebastien a raison en ce sens que Nadal a joué moins qu’à son habitude à la même époque. Il est vrai qu’il a zappé la tournée américaine du printemps, n’a pas joué de tournoi de prépa avant Melbourne ni avant Wimbledon, et vient de zapper Cinci. Cela dit il prend lui aussi de l’âge et cette stratégie est sans doute la bonne : comme Fed, à un degré moindre.

      • Paulo 21 août 2018 at 09:33

        Une autre remarque, Colin : quand je jouais encore au tennis, je trouvais physiquement exigeant de faire service-volée : c’est qu’il faut sprinter vers le filet ! Du coup je n’en faisais pas tant que cela. J’ai depuis entendu un ou deux consultants tennis (récemment) aller dans le même sens : ça pompe de l’énergie.
        D’où ma question : quel coeff appliquer à un point joué en service-volée ?

        • Achtungbaby 21 août 2018 at 10:09

          ah oui, je crois qu’il est évident que les courses vers l’avant sont ce qu’il y a de plus dur au tennis.

        • Kristian 21 août 2018 at 11:39

          Ah non, pas d’accord. Faisant partie de ceux qui jouent encore au tennis, j’utilise le service – volee justement quand je n’ai plus les jambes pour tenir l’echange. Ou pour surprendre l’adversaire.
          Le mouvement vers l’avant est difficile quand c’est l’adversaire qui le provoque. Sur une amortie. Mais quand c’est toi qui l’initie sur un service-volee, c’est moins dur, d’autant que tu vas adapter ton lancer de balle et ton geste au service pour te propulser vers l’avant.

      • Montagne 21 août 2018 at 09:52

        Vive le deuxième degré (Celsius bien sur)

        • Paulo 21 août 2018 at 10:34

          :-D oui, ça ne peut être que ça, surtout quand on voit les décimales aux chiffres des échanges joués par plus de 30 degrés ! Je suis tombé dans le panneau, je l’avoue.

        • Colin 21 août 2018 at 12:12

          Warf warf.
          J’avais un comm tout prêt pour ce matin, mais hélas je n’ai pas eu le temps de le poster, pris par d’autres activités.
          Je ne résiste pas à la tentation de le mettre quand même:
          « Oups j’ai trouvé une erreur dans mes calculs, veuillez m’en excuser, pour Djokovic la bonne valeur est:
          - Djokovic : 41 678.88 et non 41 687.88
          Les plus vigilants d’entre vous auront corrigé d’eux mêmes. »

      • Achtungbaby 21 août 2018 at 10:10

        et le coefficient d’humidité ?
        et le coefficient de marée ?

  3. Patricia 22 août 2018 at 08:50

    Ca y est, la rumeur a changé de statut : officiel, Lendl s’y colle pour botter le cul de Zverev en GC !

  4. Patricia 22 août 2018 at 08:53

    Sinon, il y avait un duel de Garçons Perdus australiens en qualifs de l’USO, c’est 4K qui bat Tomic, 36 60 63…

    • Patricia 22 août 2018 at 09:05

      Il a l’air de revenir grâce à la stratégie challenger, son titre à Aptos lui a fait du bien. Pas sûre malgré tout que la santé suivra, il était forfait pour le 2è tour du tournoi suivant…

      Il avait vraiment une stratégie curieuse de programmation cette année :

      WC à l’AO, ça se comprend, puis un challenger (demi), puis une série de 5 tournois ATP, que du gros (un 500, trois M1000 et RG), avec du succès pour l’un deux où il passe par les qualifs et sort Fed.

      Après RG, un challenger, défaite d’entrée, à nouveau des tournois ATP, Queen’s et Wim, où il perd en finale des qualifs, puis 2 250 plus modestes (défaite au 1er tour du tableau principal).

      En gros, il pensait que sur son talent pur, il pouvait revenir de 2 années quasi blanches directement dans le grand bain. Faut dire que c’était passé crème dans sa tentative de retour en 2017, avec une finale pour son 6è tournoi.
      Un peu cocky (haha)…

    • Anne 22 août 2018 at 09:07

      j’ai été surprise de voir 4K dans la liste des gagnants du 1er tour des qualifs, j’étais persuadée qu’il était à nouveau blessé

  5. Colin 23 août 2018 at 08:49

    Excellent article de Laurent Vergne ce matin sur Eurosport.fr, qui aurait pu être titré « Point jeunes (et moins jeunes) français »
    https://www.eurosport.fr/tennis/us-open/2018/2018-annee-noire-pour-les-francais-et-ce-n-est-peut-etre-pas-fini_sto6897369/story.shtml

    C’est maintenant qu’ils ne sont plus là qu’on réalise que Tsonga, Gasquet, Monfils et Simon étaient un vrai « Big Four » à l’échelle du tennis français (à part la longévité, qui ne semble pas être équivalente à celle de Fed, Nad et Djoko). Après eux, le désert.

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