Les plus belles chevauchées individuelles de la Coupe Davis (reloaded)

By  | 28 novembre 2015 | Filed under: Coupe Davis, Histoire

Alors qu’Andy Mur­ray vient d’entr­er par la gran­de porte au Panthéon de la Coupe Davis, penchons-nous un peu sur les aut­res in­dividualités les plus méritan­tes de ces 45 dernières années.

Le char­me sur­anné de la Coupe Davis tient be­aucoup à ses par­ticularités :

  • Com­péti­tion par équipe, ce qui rend pos­sibles des re­tour­ne­ments de situa­tion jamais vus en tour­noi. Par ex­em­ple, une défaite de notre numéro 1 peut être rattrap­ée par une vic­toire de notre valeureux numéro 2, qui de­vient ainsi le héros du jour. Et, le di­manche après-midi, le sort d’une re­ncontre peut se jouer au cin­quiè­me match sur l’affron­te­ment titanes­que entre deux seconds co­uteaux qui sor­tent ainsi, l’es­pace d’un match ultra-médiatisé, de leur quasi an­onymat habituel. Cf. la « jurisprud­ence Boetsch/Kul­ti » de 1996, qui aurait pu être « dépassée » cette année en cas de match décisif Be­mel­mans / Ed­mund (avouez que ça aurait eu de la gueule).
  • Matchs de sim­ple et de doub­le par­ticipant en­semble à la décis­ion
  • Matchs au meil­leur des 5 man­ches, comme en Grand chelem
  • Re­ncontres se dis­putant sur di­ver­ses sur­faces, en in­door et out­door, et souvent dans des lieux pas très habitués à ac­cueil­lir du ten­nis de haut niveau (on parle de la Guadeloupe pour ac­cueil­lir le pro­chain Fran­ce/Canada)
  • Présence du capitaine sur le banc aux côtés des joueurs
  • …Sans parl­er de l’exal­ta­tion de l’instinct nationalis­te, qui n’est pas le côté le plus ragoutant de la chose.

Met­tons main­tenant de côté le fait que la Coupe Davis se joue en équipe, et re­ndons hom­mage à quel­ques in­dividualités mag­nifiques qui ont marqué de façon pro­fon­de le déroule­ment d’une édi­tion de la Coupe, à un point tel qu’on puis­se af­firm­er qu’il aurait été ab­solu­ment im­pos­sible que leur pays gagne le Saladi­er d’ar­gent cette année là en leur ab­s­ence, ne serait-ce que pour une seule re­ncontre.

Pour étab­lir des com­paraisons étayées, basons-nous sur un critère arithmétique sim­ple. Pour re­mport­er le Graal, une équipe nationale doit gagn­er 12 matches décisifs (nous ex­cluons bien sûr les « dead rubb­ers », ces matches sans enjeu du di­manche, joués en 2 sets gag­nants, et par­fois après une nuit bien arrosée). Si chaque match décisif vaut 1 point, les 12 points néces­saires à la vic­toire fin­ale sont forcément ap­portés par plusieurs joueurs de l’équipe, au mini­mum deux*, au maxi­mum seize**; un même joueur pouvant amass­er au plus 10 points (soit 8 sim­ples et 4 doub­les, une vic­toire en doub­le rap­portant 1/2 pt par joueur).

Nous al­lons donc com­menc­er par vous parl­er des champ­ions qui ont réussi un ex­ploit selon nous quasi­ment digne d’une vic­toire en Grand chelem : récolt­er -au moins- 7 des 12 points de leur équipe, tout en re­stant in­vain­cu en sim­ple.

Borg_Mac_Becker_Djoko

Précisons que nous nous som­mes con­tenté de re­mont­er jusqu’en 1972 (année qui a vu la dis­pari­tion du « chal­lenge round », c’est à dire la qualifica­tion auto­matique pour la fin­ale de l’année N, du vain­queur de l’année N-1). D’autre part, par souci d’homogénéité, pour les années an­térieures à l’instaura­tion du Groupe Mon­di­al (1981), nous n’avons tenu com­pte que des quat­re dernières re­ncontres de chaque équipe pour le décompte des points.

Aux côtés d’Andy Mur­ray, qui vient de re­joindre ce club très fermé di­rec­te­ment à la première place, en por­tant le re­cord à 9,5 points, on trouve :

N°2 : Bjorn Borg – 1975 – 8 points

Bjorn Borg a du se sen­tir souvent un peu seul lors de sa cam­pagne de Coupe Davis 1975. Quiz: qui étaient ses ad­versaires ce jour-là ?

Borg n’a que 18 ans et demi lorsqu’il en­tame cette cam­pagne de Coupe Davis 1975, et pour­tant il est déjà un vieux routi­er de la com­péti­tion, puis­que sa première sélec­tion (qui verra aussi sa première vic­toire) re­mon­te à mai 1972, alors qu’il n’avait pas en­core fêté ses 16 ans !

1975, qui est l’année de son deuxième sacre à Roland-Garros, le voit donc par­ticip­er à sa quat­rième cam­pagne de Coupe Davis !

Elle sera lon­gue et tri­omphale puis­que, le Groupe mon­di­al n’ayant pas en­core été in­stauré, ce ne sont pas moins de six re­ncontres que la Suède va de­voir re­mport­er pour s’ad­jug­er le Saladi­er d’ar­gent, au cours de­squel­les Borg al­ig­nera 12 vic­toires en sim­ple (toutes décisives !) et 3 vic­toires en doub­le as­socié au fidèle Ove Be­ngtson.

Parmi ses vic­times, du beau linge, en tous cas pre­sque un tab­leau de tour­noi du Grand chelem : Woj­tek Fibak le Polonais, Alex Met­reveli le Soviétique, les Es­pagnols José Higueras et Manu­el Orantès, le Chili­en Jaime Fil­lol (tous bat­tus sur… terre bat­tue), et enfin, pour la première fin­ale 100% européenne de l’his­toire, les tchécos­lovaques Jiri Hrebec et Jan Kodès, net­toyés sur la moquet­te de Stockholm.

C’est la première fois*** que la Coupe Davis échap­pe à l’une des 4 « gran­des » na­tions his­toriques (USA, Grande-Bretagne, Australie et Fran­ce) : Borg de­vient un héros nation­al en Suède.

Cette Coupe Davis sera la seule re­mportée par l’extra-terrestre, même s’il re­stera in­vain­cu en sim­ple par la suite (soit une série de 33 vic­toires con­sécutives en sim­ple entre 1973 et 1980, re­cord à battre !).

[Citons pour mémoire le troisiè­me lar­ron de l’équipe suédoise : il s’ap­pelait Bi­rg­er An­dersson et il gagna quand même quel­ques matches décisifs. Et rap­pelons que le capitaine de l’équipe, Len­nart Be­rgelin, était aussi l’entraîneur per­son­nel de Borg !]

N°3 ex aequo : John McEn­roe – 1982 – 7 points

Quiz: Parmi ces deux célèbres new-yorkais, tous deux rouquins et adep­tes des raquet­tes Dun­lop, un seul a re­mporté la Coupe Davis. Lequel ?

A l’opposé de Borg, Big Mac est un multi-récidiviste, la Coupe Davis 1982 étant la quat­rième à tomb­er dans son es­carcel­le, puis­qu’el­le succédait à cel­les de 1978 (avec notam­ment Harold Sol­omon), 1979 (avec Vitas Gerulaitis) et 1981.

L’année précédente (1981), son rôle avait déjà été tout à fait prépondérant dans la vic­toire des USA (7 points ap­portés), mais un match perdu en quarts con­tre Ivan Lendl l’empêche de re­mplir nos critères.

En 1982, cette fois Mac va re­ndre « la » copie par­faite soit 8 vic­toires en sim­ple (dont 5 décisives) et 4 vic­toires en doub­le avec Peter Flem­ing. Ce re­cord at­tend toujours d’être égalé. Là en­core, la liste des bat­tus im­pres­sion­ne : Vijay Am­ritraj, An­d­ers Jar­ryd, Mats Wiland­er, Peter McNamara et Yan­nick Noah (aux­quels il faut ajout­er Krishnan, Al­exand­er et Lecon­te dans les dead rubb­ers).

Deux matches du « brat » re­steront dans les an­nales.

D’abord, en quarts con­tre la Suède, à 2-2 entre les deux équipes, le match décisif con­tre un jeune Wiland­er tout auréolé de sa récente vic­toire à Roland-Garros, mais pour­tant peu avan­tagé a priori par la moquet­te de Saint-Louis, se trans­for­me en un affron­te­ment titanes­que. Mac fin­ira par ar­rach­er la vic­toire à l’usure, et ce match de 6 heures et 22 minutes (9-7 6-2 15-17 3-6 8-6) est resté longtemps comme le plus long sim­ple de l’his­toire de la Coupe Davis****.

En­suite en fin­ale, un autre match d’anthologie con­tre Noah sur la terre bat­tue de cir­constan­ce du palais des sports de Grenob­le, sous les yeux de votre ser­viteur. Quand Noah, co­urageux et mag­nifique, gagne le 3ème set pour pass­er de­vant (12-10 1-6 3-6), on se dit que Johnny Mac est cuit. Et puis il y a l’in­terrup­tion de 10 minutes en fin de troisiè­me set (co­utume qui a dis­paru de­puis), et au re­tour des ves­tiaires le momen­tum de Noah est passé, McEn­roe se re­ssaisit, re­devient scan­daleuse­ment génial et plie les deux de­rni­ers sets, 6-2 6-3. Pour la petite his­toire, il y a eu un mo­ment très drôle dans ce match, alors que Yan­nick chan­geait os­tensib­le­ment de T-shirt à la fin d’un set et que le pub­lic se régalait bruyam­ment de sa plas­tique par­faite et de sa mus­cula­ture im­posan­te, McEn­roe a fait exprès de chang­er de T-shirt en même temps, ex­hibant – hilare – son torse blanc et (en com­paraison) sous-musclé.

McEn­roe at­tendra dix ans pour gagn­er son cin­quiè­me et de­rni­er saladi­er d’ar­gent (re­cord de l’ère moder­ne), en tant que par­tenaire de doub­le de luxe, aux côtés des jeunots Agas­si, Sampras et Co­uri­er.

[Pour mémoire, en 1982 les acolytes de McEn­roe étaient Gene Mayer, Peter Flem­ing et Eliott Teltsch­er, et leur capitaine était Arthur Ashe, ce qui don­nait d’ail­leurs une tonalité par­ticuliè­re aux matches con­tre Noah.]

N°3 ex-aequo : Boris Be­ck­er – 1989 – 7,5 points

Be­ck­er s’est voué pen­dant plusieurs années à la Coupe Davis. Dès 1985, année de sa « révéla­tion » à Wimbledon, il emmène son pays en fin­ale, amas­sant 7 points en route et re­stant in­vain­cu en sim­ple. Mais, en fin­ale, une défaite en doub­le con­tre la paire Wiland­er – Nyström l’empêche de soulev­er son pre­mi­er Saladi­er d’ar­gent.

Il faud­ra at­tendre 1988 pour qu’il ap­porte à son pays (qui était en­core la RFA) sa toute première Coupe Davis. Il re­ndra cette année-là une copie sans accroc en sim­ple comme en doub­le, mais avec « seule­ment » 6 points, ses par­tenaires Jelen et Steeb pre­nant une part im­por­tante dans la vic­toire.

Boris Be­ck­er s’apprête à ser­vir sa balle de match face à Stefan Ed­berg, pour une vic­toire facile (6-2 6-2 6-4). Quiz: Les deux hom­mes s’étaient déjà re­ncontrés à peine un mois plus tôt en fin­ale du Mast­ers au Madison Square Gard­en; qui s’était imposé ?

C’est donc en 1989, année d’instaura­tion du tie-break en CD, que sa per­for­mance sera la plus re­mar­qu­able, puis­qu’il re­stera à nouveau in­vain­cu en sim­ple et rap­portera 7,5 des 12 points de son équipe. Après un modes­te Indonésien en hors d’œuvre, il lui faud­ra en­suite venir à bout des Tchèques Novacek et Srejb­er, du juvénile Andre Agas­si en de­m­ies (vic­toire dif­ficile en 5 sets après avoir comblé un déficit de 2 sets à zéro), et enfin de Stefan Ed­berg et Mats Wiland­er en fin­ale.

Pour la troisiè­me fin­ale RFA / Suède en 5 ans, Ed­berg et Wiland­er seront humiliés en 3 sets secs et sévères, sans jamais donn­er l’impress­ion de pouvoir in­vers­er le sens du match. Après sa défaite, Wiland­er ad­mettra, philosop­he : »This is the best some­one’s ever played against me. (…) At least I had the best seat in the house to watch a great play­er at work. »

Cette Coupe Davis tri­omphale sera pour­tant la dernière pour Be­ck­er.

N°3 ex-aequo : Novak Djokovic – 2010 – 7 points

Après Nadal, mais avant Feder­er et Mur­ray, ses aut­res compères du Big4, celui qui est aujourd’hui le protégé de Boris Be­ck­er a of­fert à la Ser­bie sa première et pour l’instant uni­que Coupe Davis. Pre­sque aussi précoce que Borg, l’ac­tuel n°1 mon­di­al avait connu son baptême du feu à même pas 17 ans, c’était en 2004 pour un dead rubb­er et il s’était imposé face à l’obscur let­ton Skroderis en 2 sets. En 2010, toutes les con­di­tions sont enfin réunies pour aller au bout de sa septième cam­pagne. Djokovic va domin­er suc­ces­sive­ment Sam Quer­rey, John Isner, Ivan Ljubicic, Marin Cilic, Tomas Be­rdych, Gil­les Simon et Gaël Mon­fils. Mais il devra à l’appui décisif de ses par­tenaires Tip­sarevic (héros de la demi-finale) et Troic­ki (qui ap­porte le point décisif en fin­ale) la pos­sibilité de soulev­er le trophée, sans parl­er de l’ap­port de Nenad Zimon­jic en doub­le (Zimon­jic qui était capitaine/­joueur de l’équipe en 2004 et qui avait donc lancé le jeune Novak dans le grand bain).

Dans la foulée di­rec­te de cette vic­toire en CD, le Djok­er en­tamera (par une vic­toire à Mel­bour­ne) ce qui de­viendra sa première année en tant que n°1 mon­di­al.

Notons qu’en 2013, Djoko a qualifié la Ser­bie pour sa deuxième fin­ale, per­due cette fois face aux Tchèques, malgré deux vic­toires en sim­ple face à Be­rdych et Stepanek, et en fin­is­sant la com­péti­tion in­vain­cu en sim­ple.

Con­clus­ion

Comme on le voit, seuls de très grands champ­ions, tous vain­queurs de multi­ples tour­nois du Grand chelem (et, hor­mis Mur­ray, n° 1 mon­diaux en leur temps), ont réalisé cet ex­ploit rare (seule­ment 5 en 44 ans), et alors qu’ils étaient à leur meil­leur. Ce qui ap­puie quel­que peu notre thèse selon laquel­le de tel­les vic­toires en Coupe Davis de­vraient être con­sidérées comme aussi méritoires que des vic­toires en Grand chelem.

D’aut­res vain­queurs de Coupe Davis méritent des ac­cessits pour leurs ex­ploits in­dividuels.

◊ Celui qui passe la barre fatidique des 7 points, mais sans être resté in­vain­cu :

  • (6) Mic­hael Stich en 1993 : Auteur d’une fin de saison 1993 tonit­ruan­te (vain­queur à Bâle et Stockholm, et des Mast­ers face à Sampras !), Stich réalise un par­cours en Coupe Davis cer­tes très sol­ide (7 points, in­vain­cu en sim­ple décisif) mais net­te­ment moins im­pres­sion­nant que celui des joueurs précités, et qui ne peut pas décem­ment être com­paré à celui d’un succès en Grand chelem : vic­toires décisives sur le Russe Ol­hovskiy, le Tchèque Novacek, le Suédois Gus­tafsson et les Australiens Stol­tenberg puis From­berg en fin­ale. En fait, c’est son par­tenaire Marc-Kevin Goelln­er qui re­mpor­tera les deux vic­toires décisives les plus pre­stigieuses, con­tre Petr Korda et Stefan Ed­berg. Dans les dead rubb­ers sig­nalons pour Stich des vic­toires sans enjeu sur Kafel­nikov et Ed­berg, mais une défaite face à Korda. En doub­le, as­socié à Pat­rick Kuhn­en il sera in­vain­cu en 4 matches avec notam­ment une vic­toire décisive sur les Wood­ies en fin­ale.

◊ Ceux qui pas­sent la barre fatidique des 7 points, mais sans être restés in­vain­cus en sim­ple décisif :

  • (7) Ivan Ljubicic qui ap­porte 9 points à la Croatie en 2005, ce qui a con­stitué pen­dant 10 ans le re­cord ab­solu de points (jusqu’à ce que Mur­ray le dépasse ce week-end). Cette année là, le Croate a dominé en route Agas­si et Rod­dick (de­vant leur pub­lic !), Han­es­cu et Trifu, Youzhny et Davyden­ko, puis en fin­ale Kucera, et a gagné ses quat­re matches de doub­le as­socié à Mario Ancic (dont une vic­toire sur les N°1 Bob et Mike Bryan). Mais le géant chauve a eu la mauva­ise idée de per­dre son tout de­rni­er sim­ple con­tre Dominik Hrbaty. Défaite fin­ale­ment sans con­séqu­ence puis­que Ancic ap­portera le point de la vic­toire aux Croates, mais qui nous empêche de le plac­er au Panthéon de la Coupe Davis en com­pag­nie de nos cinq « Maîtres ».
  • (8) Tomas Be­rdych en 2012 : 8 points, mais un match perdu en fin­ale face à David Ferr­er. Be­rdych a con­servé la CD l’année suivan­te, avec 5,5 pts au com­pteur.
  • (9-A) Stan Smith en 1972 : 7 points, mais une défaite con­tre l’es­pagnol An­dres Gimeno en demi-finales.
  • (9-A) Marat Safin en 2002 : 7 points (dont les vic­toires sur Paul-Henri Mat­hieu et Sébas­ti­en Gros­jean en fin­ale, ou en­core David Nal­bandian en demie), mais une défaite con­tre Roger Feder­er au pre­mi­er tour. Safin gag­nera un deuxième saladi­er d’ar­gent en 2006 (mais avec seule­ment 3,5 pts).

◊ Et enfin, ceux qui s’approc­hent des 7 points, tout en fin­is­sant la com­péti­tion in­vain­cus en sim­ple décisif :

  • (11) Ivan Lendl (pour la Tchécos­lovaquie) en 1980 : in­vain­cu en sim­ple comme en doub­le, mais « seule­ment » 6,5 pts. Lendl ne mettra en­suite plus jamais la Coupe Davis dans ses priorités (sa naturalisa­tion américaine ne venant pas chang­er cet état de fait).
  • (12) Pat Cash en 1986 : in­vain­cu en sim­ple, 6,5 pts. Sa deuxième vic­toire après celle de 1983.
  • (13) John Al­exand­er en 1977 : in­vain­cu dans les sim­ples décisifs, 6,5 pts.
  • (14) Andy Rod­dick en 2007 : in­vain­cu en sim­ple, 6 pts.

Notes :

(*) C’est arrivé en 2005, avec Ljubicic et Ancic pour la Croatie ; puis à nouveau en 2012, avec Be­rdych et Stepanek pour la Répub­lique Tchèque.

(**) Ce n’est jamais arrivé et n’ar­rivera sans doute jamais ; le « re­cord » de l’ère moder­ne est détenu par la Suède de 1998 avec huit con­tributeurs différents : Bjorkman, Nor­man, Gus­tafsson, Kulti, Thomas Johansson, En­qv­ist, Larsson et Tillström. Autre cas re­mar­qu­able de par­ticipa­tion collégiale à la vic­toire, les USA de 1990 avec 7 con­tributeurs dont aucun n’a dépassé 2 points.

(***) Nous ex­cluons bien sûr la misérable « vic­toire » de l’Af­rique du Sud de l’apartheid en 1974, ob­tenue sans com­battre pour cause de boycott de la fin­ale par les In­diens.

(****) Détrôné seule­ment cette année en mars, lors du match de pre­mi­er tour entre l’Ar­gentine et le Brésil, Leonar­do Mayer et Joao Souza ayant croisé le fer pen­dant 6h42min, sur terre bat­tue.

Précis­ion :

Cet ar­ticle est la mise à jour de celui publié ici il y a 5 ans, ar­ticle qui était lui-même une ac­tualisa­tion d’un texte jadis paru sur SV sous le titre « Coupe Davis : une com­péti­tion par équipe, marquée par quel­ques gran­des in­dividualités«

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Sous d'aut­res cieux et en d'aut­res temps, je fus connu sous le sob­riquet de "Colin Mail­lard et Tar­temp­ion".

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187 Responses to Les plus belles chevauchées individuelles de la Coupe Davis (reloaded)

  1. Nathan 29 novembre 2015 at 16:02

    Bravo !

  2. Patricia 29 novembre 2015 at 16:03

    Bon la balle de match.
    Mythique.

  3. Patricia 29 novembre 2015 at 16:03

    Murray chouigne dans les bras du capitaine belge ?

  4. Alexis 29 novembre 2015 at 16:03

    LA BDM DE MALADE.

  5. Kaelin 29 novembre 2015 at 16:05

    Ptet pas la plus belle balle de match que j’ai vu de ma vue mais elle sera dans mon top 10 je pense. Super ANdy et super attitude du britannique qui se lève très vite après s’être fait congratulé par son équipe pour aller voir les Belges. Belle accolade avec le capitaine Belge notamment qui lui a parlé pendant 2 bonnes minutes ^^.

    Bon j’aurais vu que le 3eme set mais il valait le coup d’oeil.

    Issue logique mais une édition qui ne m’a pas déplu … j’aime toujours autant la CD de toute façon.

  6. Patricia 29 novembre 2015 at 16:06

    haha Murray toujours en larmes se mouche dans le drapeau !

  7. Kaelin 29 novembre 2015 at 16:08

    Voir Llodra dans le clan belge habillé tout de rouge de jaune et de noir féliciter Andy m’a bien fait marrer aussi haha j’lavais pas vu le bougre !

  8. Colin 29 novembre 2015 at 16:11

    Bon hé bien je n’ai plus qu’à mettre mon article à jour.
    Tout s’est passé selon la plus grande logique ce week-end, les meilleurs ont gagné, les belges n’ont pas été ridicules, loin de là, alleluia,

  9. Patricia 29 novembre 2015 at 16:16

    Et donc, Colin, Murray prend la couronne à Borg ?

    • Colin 29 novembre 2015 at 16:25

      Hé oui, mais je ne vais pas changer d’avatar pour autant !

  10. Patricia 29 novembre 2015 at 16:38

    Pour revoir la balle de match, tellement au diapason de la rencontre : https://twitter.com/DavisCup/status/670986491028365312

    Sinon Judy s’est surpassée dans ses tweets, j’ai particulièrement apprécié
    « It’s a mothers duty to embarrass their kids. This is my mother yesterday at @DavisCup . Tremendous. » La photo de la Grand mère est géniale ! https://twitter.com/judmoo/status/670911679224524800

    • Kaelin 29 novembre 2015 at 16:58

      excellent ! même si la grand mère ressemble curieusement à un mec déguisé en grand mère, non ?

      • Patricia 29 novembre 2015 at 17:26

        Ben non, elle ressemble au Loup déguisé en Grand-mère, avec la Mâchoire familiale !
        On lui a pourtant dit à Goffin de faire gaffe avec ses gaufres et son petit pot de beurre…

  11. Patricia 29 novembre 2015 at 16:50

    Article très intéressant sur Louis Cayer, le coach canadien du double de l’équipe britannique (et du double en général en GC), recruté en 2007 par la femme la plus influente du tennis brit, Jud Mum ! http://www.nytimes.com/2015/11/27/sports/tennis/canadian-coach-gives-boost-to-britains-davis-cup-chances.html?ref=tennis&_r=0
    Jamie dit lui devoir sa carrière…. … bref l’homme de l’ombre incontournable !

    • Patricia 29 novembre 2015 at 16:53

      en GB, pas GC. (quoique ça en fait deux depuis son entrée en scène) !

  12. Skvorecky 30 novembre 2015 at 12:13

    Bravo Andy, 11 victoires décisives en Coupe Davis, c’est vraiment historique! Maintenant, c’est triste à dire, mais tu dois laisser tomber ton équipe l’an prochain et viser le nº1…

    Colin, alors, et ce quiz! Je n’ai aucune idée des adversaires de Borg sur la photo. Becker-Edberg au Masters 89, je suis à peu près sûr que c’est Edberg qui a gagné, ce qui a sauvé une saison sans Grand Chelem (alors que Becker a fait le doublé WB-US).

    • Colin 30 novembre 2015 at 13:21

      C’étaient les chiliens Fillol et Cornejo. La demi-finale 1975 avait dû se passer sous la protection de l’armée suédoise, du fait de menaces d’attentats sur l’équipe chilienne (c’était en pleine époque Pinochet). Voir photo : http://www.15-lovetennis.com/?attachment_id=20091

      Et, en effet, en 1989, Edberg s’était imposé en finale des Masters face à Becker. On ne pouvait pas se douter qu’il allait à ce point se faire marcher dessus un mois plus tard en CD.

  13. Renaud 30 novembre 2015 at 23:13

    @ Colin
    Je reviens à nouveau sur ton classement et je m’étonne d’ailleurs d’être le premier (sauf erreur de ma part) à le signaler.
    Je reprends tes mots exacts
    : » En 1982, cette fois Mac va rendre « la » copie parfaite soit 8 victoires en simple (dont 5 décisives) et 4 victoires en double avec Peter Fleming. Ce record attend toujours d’être égalé. Là encore, la liste des battus impressionne : Vijay Amritraj, Anders Jarryd, Mats Wilander, Peter McNamara et Yannick Noah (auxquels il faut ajouter Krishnan, Alexander et Leconte dans les dead rubbers) »

    J’ai bien lu ton paragraphe introductif dans lequel tu signales que tu comptes les matchs décisifs, raison pour laquelle tu crédites Mac de « seulement » 7 points alors qu’il en mérite bien 10 soit le maximum possible et tu dois d’ailleurs en être conscient puisque tu indiques qu’il rend « la » copie parfaite !!!

    Tu dois voir ou je veux en venir.
    Pour avoir le maximum de point il faut donc un parcours ou à chaque tour il n’y a que des matchs décisifs et de fait tu « exclues », par exemple, de la liste McEnroe en 82 car j’imagine qu’il y avait parfois 3-1 pour les E.U avant qu’il ne soit aligné pour le dernier match qui compte effectivement pour du beurre.

    Le dire autrement la position de N°1 de Murray dans ce classement provient bien d’une part du beau parcours de Murray (à son crédit) mais aussi à la faiblesse de l’équipe de GB (à son débit).

    Merci de ton retour à ce sujet

    • Colin 1 décembre 2015 at 10:17

      Ben je crois que tu as tout dit, je n’ai rien à rajouter.

      Si ce n’est quand même : la faiblesse du reste de l’équipe de GB (à une exception près : Ward au premier tour qui bat Isner, 15/13 au 5ème set, ce qui est une belle performance) n’est pas à mettre au débit d’Andy Murray, au contraire, il faut une grande force de caractère et une grande volonté pour porter à bout de bras une équipe dont tous les autres membres sont nettement inférieurs.

    • Colin 1 décembre 2015 at 10:19

      Quant à McEnroe, le fait qu’il ait tenu à jouer aussi les dead rubbers du dimanche (et à les gagner !) montre à quel point c’était un compétiteur acharné.
      Rappelons qu’il jouait le double le samedi.

    • Skvorecky 1 décembre 2015 at 10:41

      Je pense que tous les lecteurs qui se sont penchés sur le sujet se sont rendu compte de ce biais inhérent à l’approche individuelle d’une compétition par équipes.

      Patricia l’a exprimé directement: « Le souci du format en Coupe Davis c’est que la performance du champion va être prépondérante à la relative faiblesse du N°2 : pour jouer deux simples décisifs, il faut que notre comparse perde le sien la première journée. Ainsi McEnroe réalise-t-il la copie parfaite sans pour autant engranger le maximum de ton barème… »

      Il y a pire que McEnroe, d’ailleurs: si une équipe gagne tous ses matchs 3-0, le maximum de points que pourra rapporter un même joueur est de 6 (4 simples et 4 doubles). Il n’entrerait donc pas dans le classement de Colin.

      Il y a toujours des limites à ce genre de classement. Ça n’en enlève pas pour autant tout l’intérêt.

    • Colin 1 décembre 2015 at 10:50

      Bien évidemment, mon classement récompense les meilleures individualités ISOLEES (nuance!). C’est pourquoi Federer n’apparaît qu’en 16ème position : il était bien secondé par Stan. Nadal n’apparaît pas du tout, car il a toujours été hyper-bien secondé (Ferrer et autres). Wilander et Edberg non plus, pour la même raison : ils se sont mutuellement secondés.

      Un jour je ferai un classement sur les meilleures « paires » de Coupe Davis : les équipes qui se sont le plus souvent retrouvées à gagner 3/0 le samedi, avec les deux joueurs de simple qui jouaient le double. C’est le cas de Berdych/Stepanek 2013 (mais pas en 2012, car Stepanek a perdu presque tous ses simples décisifs cette année là, obligeant Berdych à sauver la mise le dimanche).

      Puis un autre classement sur les meilleures « triplettes » : idem, mais avec un seul des joueurs de simple qui jouait le double.

      Et enfin les meilleurs quartettes : idem, mais avec une équipe de double à part entière.

      J’ai du boulot.

      • Elmar 1 décembre 2015 at 11:49

        Le cas de Nadal est même particulièrement intéressant, parce que sauf ânerie de ma part, je crois bien que sur ses quatre éditions victorieuses, il n’a jamais participé à toutes les rencontres de la campagne.
        C’est évidemment nettement plus facile de remporter une Coupe Davis quand on sait qu’on peut laisser les sous-fifres remporter les deux premiers tours et se pointer ensuite en demi et en finale pour endosser le costume de héros de la nation. J’ai plus tout en tête, mais je pense que Sampras a aussi dû faire le coup à l’époque.

        • MarieJo 1 décembre 2015 at 14:33

          pas toujours en 2008 il fait quasi toute la campagne et ne va pas à mar del plata jouer la finale… ça compense un minimum ;-)

        • Skvorecky 1 décembre 2015 at 18:40

          Si! Nadal a joué toutes les rencontres en 2004! Sauf qu’il n’était pas encore le numéro 1, mais plutôt une sorte de joker pour l’Espagne. Au premier tour, il perd un simple et un double, mais gagne le cinquième match décisif. Au deuxième tour il ne joue que le double (et le perd). C’est en demi-finale et en finale que son rôle devient prépondérant avec un simple et un double gagnés face aux Français, et le point du 2-0 face à Roddick en finale.

          Suite à ça, par contre, j’ai l’impression qu’il a un peu choisi ses matchs, évitant les déplacements les plus compliqués (France 2010 et USA 2011). 2008-2012, c’était l’époque où l’Espagne pouvait quasiment gagner la Coupe sans lui.

          Et le parcours de Sampras est en effet similaire avec cette victoire comme second rôle en 92, et une participation plus aléatoire par la suite. En 95, il ne loupe que le premier tour, cela dit. En 97, c’est le schéma que tu décris: il débarque à partir des demi-finales… mais perdra la finale.

        • Colin 1 décembre 2015 at 19:13

          Même comme joker, en 2004, Nadal apporte plus de points (3.5) que les deux co-n°1 de l’équipe, Moya et Ferrero (3 chacun)

          • Skvorecky 1 décembre 2015 at 23:22

            C’est ce qu’on appelle un joker de luxe!

        • Colin 1 décembre 2015 at 20:16

          Les joueurs qui apparaissent dans mon classement sont censés être ceux qui étaient à la tête d’une équipe faible, et qui ne pouvaient donc pas se permettre de ne pas participer ne serait-ce qu’à une seule rencontre, pour cause d’élimination immédiate.
          Ceci dit, comme chaque rencontre permet à un joueur d’amasser jusqu’à 2.5 pts, il « suffit » en théorie de participer à 3 rencontres pour amasser les 7 pts que j’avais mis -arbitrairement- comme seuil. En fait ce critère ne suffit pas : j’aurais dû préciser que les 7 pts en question devaient avoir été marqués lors des 4 rencontres, sinon ma notion de joueur irremplaçable prend l’eau. Bon, en pratique, en regardant bien, il est évident que certaines rencontres auraient pu être gagnées SANS le joueur irremplaçable en question (par exemple celles remportées 5-0, dans lesquelles le « joueur irremplaçable » n’a apporté qu’un point).

          J’ai vérifié ma liste, et heureusement, tout va bien, les 14 joueurs cités comme « irremplaçables » ont tous participé aux 4 rencontres de la campagne, et marqué des points à chaque rencontre.
          Mais ils n’étaient clairement pas tous irremplaçables lors de chacune des quatre rencontres. Exemple, notre n°12, Pat Cash en 1986, était bien entouré (McNamara, McNamee, Fitzgerald) et aurait pu rater le premier tour sans conséquence (il n’avait joué que le double) – mais pas les tours suivants.

      • MarieJo 1 décembre 2015 at 14:37

        le truc de ouf que tu va nous pondre !

        les gars qui ont su gagner la davis en jouant simple et double quasi à chaque fois c’est respect total
        après il y a ceux qui la jouent toute leur carrière indépendament du classement de leur équipe comme Hewitt et gros respect aussi.. mais c’est moins quantifiable c’est certain !

  14. Elmar 1 décembre 2015 at 11:51

    Quizz:

    30,2… qu’est-ce?

    • Don J 1 décembre 2015 at 14:05

      la moyenne d’âge du top50 ?

    • Kaelin 1 décembre 2015 at 14:16

      le nombre de finales perdues par Benneteau ?

    • MarieJo 1 décembre 2015 at 14:31

      l’age moyen des vainqueurs de tournois 2015 ?

    • Elmar 1 décembre 2015 at 15:12

      La moyenne d’âge du top-ten. Un record.
      Tout comme la présence d’un grabataire de 34 ans dans le top 3.
      Goffin n3 des moins des 27 ans.
      Youhou.

      • Don J 1 décembre 2015 at 15:43

        wouha c’est vrai que ça se décrépi là haut ^_^

      • Kaelin 1 décembre 2015 at 15:44

        Sacré Tintin, il est dans tous les records pourris

  15. antsiran23 1 décembre 2015 at 16:06

    Andy Murray est sorti grandi pour moi de cette victoire en Coupe Davis. Voilà un type pétri de talent qui a su braver la pression de toute l’histoire du pays du tennis pour lui rapporter ses lettres de noblesse : Wimbledon, Jeux Olympiques et enfin la Coupe pour la Grand-Bretagne ! Si souvent décevant dans ses finales face à Federer et Djokovic, attentiste incapable de prendre la direction des opérations, il a en lui tout le potentiel pour devenir numéro un. Ses armes, défense inlassable, régularité, amorties, lobs, trajectoires, une vraie main et désormais le poids délaissé des attentes de son pays. Il devrait commencer à croire en lui… Et je ne serais pas surpris que cette victoire soit le déclic qu’a connu Nole en 2011 pour devenir indéboulonnable ! En tout cas je l’espère très très fortement. Son jeu dimanche m’a emballé.

    • MacArthur 1 décembre 2015 at 17:57

      « Et je ne serais pas surpris que cette victoire soit le déclic qu’a connu Nole en 2011 pour devenir indéboulonnable ! »

      Je ne crois pas. Andy souffre de problème techniques face à Djokovic et Nadal. D’une part, son coup droit ne fait pas le poids face à eux. Et Lendl n’est plus là pour continuer le travail amorcé il y a quelques années. D’autre part, sa deuxième balle est un véritable problème. Il doit revoir son lancer de balle. Et il décide apparemment de ne pas le faire.

      Par contre, il peut mieux faire contre Federer. C’est probablement le seul top player qu’il pourra battre sur la durée.

  16. Elmar 1 décembre 2015 at 20:20

    Assez d’accord avec Mac. Je ne vois pas trop comment Murray pourrait faire le poids contre Djoko désormais. Il a toujours été plus irrégulier que lui dans ses performances sur une année entière et sur le plan du jeu, hormis sans doute une première balle plus létale et une main dans le petit jeu plus affirmée, il est en déficit à tous les niveaux sur le Serbe, ce qu’attestent d’ailleurs leurs palmarès respectifs.
    J’espère qu’il aura quand même l’occasion de le rebattre une fois où l’autre en GC, mais sur dur, ça me paraît peu probable.
    Contre Roger, le temps va forcément parler pour lui même si leurs dernières rencontres ne doivent pas lui donner un optimisme absolu en la matière.
    Et contre Nadal… ça pourrait donner des rencontres sympathiques, je dois dire.

  17. Renaud 1 décembre 2015 at 21:16

    Effectivement toujours délicat de classer les joueurs individuellement dans une compétition par équipe.
    Même si j’ai précisé que je n’étais pas expert es coupe Davis j’ai quand même en tête quelques références.
    Pour moi et j’assume que l’âge joue un rôle la dedans mes « icônes » en la matière
    N° 1 incontesté Mc Enroe, pour son attachement à cette compétition et pas mal de bons voir grandioses matchs.
    Les Suédois
    Becker

    Pas du tout d’accord avec ceux qui ne voient pas Murray capable de battre Djoko et voir Nadal.
    Tout comme St Thomas qui ne croyait que ce qu’il voyait il me semble bien que Murray a gagné 2 finales de GC contre Djoko.
    Et en la matière je suis pour l’adage, ce que l’on a fait une fois on est capable de le refaire !!!

    Dans l’ordre de difficulté en GC et uniquement en GC je mettrai Nadal en 1 Djoko en 2 et FED en inclassable pour Murray.
    Sans un écart vertigineux je pense que Murray aurait d’autant sinon plus de mal à battre le Nadal de cette fin de saison (s’il confirme en ce qui le concerne son léger mieux aperçu au Master) que Djoko.

    Pour FED et malgré 2015 je pense que la courbe va s’inverser en GC s’il se rencontre à nouveau.

  18. Nathan 1 décembre 2015 at 23:11

    S’il fallait choisir, peut-être Borg.

    Parce qu’il est entré avec fracas sur la grande scène du tennis mondial par la Coupe Davis. A un âge où on n’est pas sérieux. Mené 2 sets à zéro et 3/0 dans le troisième contre Onny Parun qui était tout sauf une brèle, il a réussi à renverser la vapeur… à 15 ans ! préfiguration d’un mental d’acier. La petit histoire raconte (peut-être la vulgate ?) que quelques jours avant sa victoire, son coach, Bergelin, l’avait foutu dehors à coup de pied au cul en lui jetant sa raquette à la tête pour avoir contesté son arbitrage dans un match d’entraînement. Et qu’il ne s’était pas entraîné pendant quelques jours, du coup. On ne rigolait pas, à l’époque ! C’est peut-être ça qui a manqué Llodra ! :)

    Ensuite parce qu’il s’est affirmé à 19 ans par la coupe Davis en remportant le saladier et en portant son équipe faiblarde sur ses larges épaules.

    Aussi parce qu’il n’a jamais perdu en CD.

    Enfin parce qu’il s’est arrêté tôt. Et le coup du génie fauché, qui disparaît ou qui arrête tout, ça marche à tous les coups.

    Bon, à part ça, Andy gagnera-t-il un autre GC ? Oui, bien sûr. Il suffit de regarder ses canines ! Battra-t-il Djoko ? Oui, bien sûr, puisque sa mère le veut ! Il n’a pas un aussi bon coup droit ? Et alors, il n’y a pas que le coup droit au tennis. Andy sait faire plein de choses très bien en dehors du coup droit. Il a arrêté son bon travail avec Lendl ? Mais il l’a poursuivi avec l’excellente Amélie. Alors ? En plus, elle sourit, elle.

  19. Remy 2 décembre 2015 at 10:40

    Djokovic qui dit non à l’IPTL.
    Bravo !

    • MacArthur 2 décembre 2015 at 15:25

      La gestion de son année 2016 a commencé !

    • Achtungbaby 2 décembre 2015 at 16:58

      je pensais que Fed avait fait une grosse bêtise, à son âge, d’y aller l’an passé. On ne peut pas dire que son année 2015 a été mauvaise (contrairement à 2013 où il avait été faire le guignol en AmSud).

      Conclusion ? Sais pas !

      • antsiran23 2 décembre 2015 at 17:16

        Faut pas s’affoler ! Je pense que les joueurs ne prennent pas ce « tournoi » comme une épreuve sportive très exigeante. Mais plutôt comme un petit séjour touristique familial aux frais de l’organisateur. Djokovic a des soins qui doivent nécessiter de se tenir à l’écart du circuit un peu plus longtemps. Je plaisante…

        • MacArthur 2 décembre 2015 at 18:12

          Mais les voyages et les decalages horaires, ca fatigue. C’est une decision sage de Djoko qui a ete plus loin que quiconque dans tous les tournois. Il a une annee difficile qui l’attend. Il veut etre pret.

          • Achtungbaby 2 décembre 2015 at 21:41

            oui enfin Djoko y était l’an passé, j’ai pas remarqué que ça l’avait gêné pour la saison qui a suivi…

            • Kaelin 2 décembre 2015 at 22:02

              bah la preuve que si puisqu’il a perdu une finale de GC et 2 de Masters 1000 … une saison mitigée du coup :D

              Imagine 2016!!!

              Il va nous taper le grand chelem, les 9 masters 1000, le Masters, les JO de Rio et juste pour nous faire chier, il va ptet meme choper CD en passant mouhahahaha!

              • ConnorsFan 2 décembre 2015 at 22:23

                Avec ce qu’on a vu en fin de saison, ça paraît possible. Pour la CD, je ne sais pas, mais s’il se concentre sur les 15 principaux tournois, il sera largement favori à chaque fois.

              • antsiran23 3 décembre 2015 at 09:28

                Suis certain qu’il va le faire. Et même qu’il ne va pas perdre un set de l’année. Un peu de panache quoi !

            • MacArthur 2 décembre 2015 at 23:51

              Mais la saison realisee en 2014 n’est pas la meme que celle qui vient de se terminer…

      • Remy 3 décembre 2015 at 09:13

        C’est vrai que Fed a été éblouissant à l’AO 2015 :P

  20. MacArthur 2 décembre 2015 at 23:49

    En 2016, Djoko ne gagnera qu’un seul GC. Il y aura 3 vainqueurs differents de GC!

    • Skvorecky 3 décembre 2015 at 10:15

      3 vainqueurs, dont Djokovic avec un seul trophée? Donc quelqu’un en gagnera deux!

      Nadal?

      • MacArthur 3 décembre 2015 at 17:02

        C’était flou dans mon rêve, skvo :-)

  21. Kaelin 3 décembre 2015 at 08:17

    ah toi aussi tu vois Monfils gagner RG en finale contre Djoko? ;)

    • MacArthur 3 décembre 2015 at 17:07

      Tonfils? Je savais pas que tu étais papa, Kaelin.

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