Le tennis élémental

By  | 14 janvier 2015 | Filed under: Regards

balles éléments

Une phrase de Platini m’est tombée récem­ment sous les yeux, dis­ant (à peu près) ceci :

« Il y a des joueurs qui co­urent très vite après la balle, et d’aut­res qui par­vien­nent à lui donn­er une gran­de accéléra­tion. »

Appliquée aux man­ieurs de petite balle jaune, cette sen­t­ence m’ap­paraît comme un éton­nant juge de paix dans les per­cep­tions anti­nomiques que le pub­lic peut avoir des grands joueurs. Il s’agit bien de per­cep­tion, d’impress­ion visuel­le : rien n’empêche les « magiciens accélérateurs » d’être en réalité de grands athlètes, ni les joueurs au déplace­ment spec­taculaire de taper dans la balle aussi fort – avec pour con­séqu­ence de lui conférer une vites­se com­par­able.

Il s’agit de ce qui est donné à voir, de ce qui im­prime, im­pres­sion­ne le plus for­te­ment la rétine. En ten­nis, le schis­me est par­ticuliè­re­ment clair : les jam­bes ou le bras ?

La cita­tion de Platini est issue d’un ar­ticle re­cueil­lant des éloges de di­v­ers écrivains sur « l’ar­tiste Feder­er »… S’il est évident que le Suis­se fait montre d’un déplace­ment ex­cep­tion­nel et d’une vivacité hors-norme, il est tout aussi évident que cette di­mens­ion de son jeu ne saute pas aux yeux : elle a longtemps dû être rap­pelée, notam­ment à l’époque de l’émerg­ence du rival es­pagnol, qu’on voulait par op­posi­tion « tout physique ». Je me rap­pelle ma sur­pr­ise d’antan à la men­tion des qualités athlétiques de Feder­er, pointé dans un ar­ticle comme « pro­bab­le­ment le deuxième meil­leur athlète du cir­cuit ».

Pour­quoi cette di­mens­ion athlétique reste-t-elle discrète chez Feder­er ?

La qualité de son déplace­ment n’est pas valoris­ée par les situa­tions extrêmes de déséquilib­re. Dans les points qui font suite à des co­ur­ses très ten­dues, c’est au final le coup de patte, l’éclair de la main qui cloue la rétine. Son déplace­ment uni­que (dont les spécialis­tes dis­ent qu’il est le seul à com­bin­er tous les 22 mouve­ments d’ajus­te­ment pos­sibles, quand la plupart des joueurs se can­tonnent à 7 ou 8), c’est dans l’extrême ralen­ti qu’il est sub­limé.

C’est ce ralen­ti majes­tueux qui s’im­pose à mon esprit quand un adep­te énamouré de Roger par­lait de « mo­ments Feder­er ». Un « mo­ment Feder­er », c’est une phase de jeu où il s’extrait du joug de la durée, où, poé­tique­ment, le temps sus­pend son vol dans une séqu­ence de pure création. Sa trajec­toire in­ven­te l’es­pace – le cœur saute un bat­te­ment, et la balle reçoit cette vites­se magique : le reste du monde ralen­tit de stupeur.

Mobilis­ée pour ex­prim­er la qualité uni­que du jeu de Feder­er, la phrase de Platoc­he m’a épinglée en vol en gref­fant son sens sur un « mo­ment Gas­quet » que je venais de vivre : la re­ncontre avec Ferr­er à l’US Open.

rich2Ex­péri­ence saisis­sante à large échel­le, le match souleva un web tout buz­zinant d’émoi. Un­anime­ment label­lisée « God-mode », « God-like » Gas­quet, la per­for­mance révolution­ne auto­ur d’un seul coup, d’un seul geste sus­citant un émer­veil­le­ment d’une per­pétuel­le jouv­ence : le re­v­ers ful­gurant. Cette ful­gura­tion, la stupéfac­tion esthétique qui résulte d’être « cloué sur place » par un phénomène dont l’accéléra­tion saute une étape de l’en­tende­ment, la petite phrase de Platini lui al­lait à mer­veil­le. Et d’autant plus in­téres­sante que le phénomène d’éblouis­se­ment est aussi récur­rent que rare con­cer­nant ce joueur.

Je re­vois les points in­criminés, dix fois la magie prend, dix fois j’éprouve ce sen­ti­ment stupéfiant qu’un tour est exécuté sous mes yeux et que je rate le truc, ralen­ti ou pas. Là, il prépare son geste, la balle reçoit l’im­pact, mais… elle est arrivée avant d’être par­tie, Gas­quet étend son en­ver­gure d’al­batros en fin de geste, c’est déjà fini. Trans­muta­tion.rev gas

C’est le mot « ful­gurant » qui me re­vient en bouc­le, et va donn­er lieu fin­ale­ment à une lon­gue rêverie que je prévois de déploy­er en multi­ples étapes auto­ur d’un im­aginaire lié aux quat­re éléments al­chimiques : le feu, l’air, la terre, l’eau.

Avec le nautoni­er de l’imaginaire, Gas­ton Bac­helard, pour ac­compagn­er mon périple, j’évoquerai ces im­press­ions esthétiques, en ten­tant de cern­er au pas­sage ces in­ter­roga­tions : quel­le est cette qualité visuel­le re­ssen­tie qui dif­féren­cie radicale­ment le re­ssen­ti des spec­tateurs vis-à-vis de cer­tains joueurs – jusqu’à mener à des batail­les d’Her­nani in­ter­min­ables dans la jungle in­doc­hino­ise des forums ? On sait qu’elle trouve avant tout son fon­de­ment sur l’op­posi­tion de style, mais en pro­fon­deur, quel­les sont les résonan­ces im­aginaires qui créent ces af­finités en­nem­ies ?

« Ful­gurant » réfère à la foud­re. C’est un sen­ti­ment fon­dament­al, élément­al, qui me saisit quand Gas­quet traver­se son re­v­ers, traver­se le court, nous traver­se comme un rayon sol­aire sub­ite­ment échappé d’une trouée orageuse. Aérien, planant, est le qualificatif récur­rent de la per­fec­tion relâchée de Feder­er. « Ter­reminotaure », c’est le con­densé génial des archétypes in­carnés par Nadal, et qu’on retro­uve de façon plus basique dans les sur­noms donnés chez les par­tisans comme les con­tempteurs, révélateur d’un in­conscient com­mun.

Adep­te de Bac­helard et de son travail sur les im­ages élémen­tales de l’eau, du feu, de l’air et de la terre, j’ai alors com­mencé à pass­er en revue cer­tains joueurs qui m’évoquaient une de ces sub­stan­ces de manière in­dubit­able. Tout comme Bac­helard, qui débuta sa fres­que par la Psyc­hanalyse du feu, j’ai com­mencé à tisonn­er l’image tissée à mon alpha ten­nistique, l’émo­tion en moi sus­cit­ée par le jeu de Gas­quet.

Par­courant les re­gistres im­aginaires liés au feu à trav­ers les im­ages poé­tiques, les récits myt­hiques, populaires ou lit­téraires du monde en­ti­er, Bac­helard met donc en évid­ence une polarité, une dis­tinc­tion : feu ter­restre souter­rain, lié à la fer­tilité, aux puls­ions érotiques – as­sociés notam­ment aux four­naises vol­caniques et aux pilons des for­ges de Vul­cain, d’une part ; feu céleste, lié à la muta­tion mys­tique, à la trans­cen­dance – as­socié notam­ment aux foud­res jupitériens, d’autre part.

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« Il en va de même lorsque l’on par­court l’autre grand axe des im­ages in­duites par le feu : celui du feu ful­gurant. Ce de­rni­er se situe dans un tout autre uni­v­ers struc­tur­al, celui des struc­tures héroïques (ou schizomorphes), et est le sym­bole de la purifica­tion, du chan­ge­ment rad­ical, du baptême. L’on passe facile­ment de l’une à l’autre de ces deux con­stel­la­tions di­ver­gentes, la calorifique et la ful­guran­te, grâce au sym­bolis­me in­termédiaire de la nais­sance. La nais­sance à la lumière de­vient ici la re­nais­sance, le baptême par le feu. L’emblème du Phénix as­sure cette con­tinuité entre la cendre chaude et féconde et la flam­me ful­guran­te et re­ssus­citée. » Bac­helard, la Psyc­hanalyse du Feu

De fait, j’ai spon­tané­ment as­socié à l’élément­al « ter­restre » les joueurs dont l’archétype physique et le jeu se nour­rissent aux im­ages des feux souter­rains. Je réserve donc ma première rêverie du feu aux archétypes ful­gurants liés à l’al­titude, à la sphère céleste, à l’accéléra­tion con­séquen­te, et non in­ter­ne. Les joueurs « calien­te » (suivez mon re­gard : Gon­zalez, del Potro…) seront traités dans le con­tinuum ter­ri­en qui va des ter­res froides, aux ag­restes, jusqu’aux plus mag­matiques !

Re­v­ers de la médail­le, cette polarisa­tion terre/ciel des im­ages du feu, iden­tifiée par Bac­helard, va amen­er une hésita­tion fon­damen­tale pour cat­égoris­er le joueur du feu trans­cen­dant, forcément lié à l’aérien : qui est définitive­ment foud­re dans les céles­tes ? Qui pour moi reste plus lié au re­ssen­ti de l’air ? Il s’agit de sub­jec­tivité et de re­ssen­ti, je n’imagine pas ob­tenir un ac­cord… Mais je vais clarifi­er les paramètres qui m’ont fait pench­er pour l’un ou l’autre élément.

L’air est fon­damen­tale­ment léger. C’est-à-dire, procédant par ex­tens­ion des ob­jets qui possèdent les qualités physiques pour s’y mouvoir (mobiles, oiseaux, planeurs), sou­ple, fluide, mobile, gracile, affûté, st­able ; mais aussi, selon les qualités des êtres im­aginaires qui les peup­lent en chrétienté : clair, paisib­le, serein, doux, (comme les anges, à la chevelure dorée comme le sol­eil, aux vête­ments bleu pâle comme le ciel) et même « nor­dique » (les démons sont du midi, aucun doute à avoir !) ; en terre myt­hique : souverain, al­ti­er, im­pas­sible (l’arch­er Apol­lon, l’Ourani­en Zeus…).

Du côté de l’aérien, j’ai donc placé des joueurs apol­liniens, les jeux qu’imprègnent la mesure, l’équilib­re et la durée (Feder­er, Ed­berg…). Du côté du feu, j’ai ras­semblé les zébulons, les in­st­ables, les funam­bules, les fragiles, les éphémères : ceux dont l’al­titude s’ar­ticule dans une tens­ion vert­icale entre l’astre sol­aire et l’appel de la chute. Leurs ar­deurs sont cel­les d’Icare et leurs ailes ont ten­dance à tomb­er sous le souffle de l’ab­solu sol­aire… Comme des trapézis­tes, leur vol est fon­damen­tale­ment menacé, et la re­la­tion qu’ils en­tretien­nent avec l’élément aérien est con­flic­tuel­le. Volatils volatiles, mig­rateurs dans l’âme, ils ne font que pass­er et se con­su­ment au « dur désir de durer ».

« Heureux sont les fêlés, car ils lais­sent pass­er la lumière » (Mic­hel Audiard): ce sera le motto de mes flammèches.

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*

A tout seig­neur tout hon­neur, je clôture ce sinueux préam­bule par l’alpha et l’omega, le pre­mi­er îlot de l’archipel du feu :

Ric­hard Gas­quet

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Entre deux re­v­ers, Ric­hard est pataud. On aurait peine à louer l’élégance de son déplace­ment ou celle de sa sta­ture. Peut-être (enfin) sorti du dédale de l’âme en peine, il garde ces fuites dans son jeu, ces bles­sures de l’es­pace, ces ouver­tures béantes par les­quel­les on re­doute à chaque in­stant qu’il se retro­uve cloué par la balle ad­verse. Ric­hard, c’est le déséquilib­re : un tout-revers sans égal dans le cir­cuit (les stats de Jeeeff Sackmann l’avaient mis en évid­ence sur l’US Open), un coup droit au mieux volatil.

Un salut maxim­al, en­ver­gure des bras à l’ex­tens­ion archangélique ouv­rant la poit­rine vers l’avant comme un bréchet, couplé à une ancre l’en­roulant vers le fond, en raison même de l’ampleur de ses ges­tes, de son swing archaïque dans un ten­nis moder­ne privilégiant la priva­tion de temps et l’ef­ficacité des mouve­ments.

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Re­poussé vers les plages mazout­ées des bâches, ses ailes de géant s’empêtrent dans ses bas­kets et la trouée lumineuse d’un coup gag­nant désespéré venu de nulle part prend des ac­cents de re­quiem.

* Mais quand il en­file son habit de lumière, et pre­sque par mirac­le, résout la quad­ra­ture du cercle de « l’amplitude et de la dis­tan­ce of­fen­sive an­tagonis­tes », Ric­hard est orphique : la trajec­toire al­chimique de son re­v­ers traver­se et il­lumine la nuit comme une étoile filan­te.

montage

Bonus

A con­templ­er à l’in­tersaison, cette géniale com­pila­tion vidéo en 10 tomes des meil­leurs re­v­ers de Ric­hard

Une autre com­pila­tion bien dodue, cette fois de points en tous gen­res – cer­tains sont à tomb­er par terre

Suite de l’archipel du feu dans un pro­chain volet. Au menu de la croisiè­re : Gul­bis, Dol­gopolov, Fog­nini, McEn­roe, Rios….

About

Avocate at­titrée de Ric­hard Gas­quet sur 15LOVE (SAUVEZ les bébés phoques !) et Thiemolâtre irrécupérable. Que le Re­v­ers à Une Main soit avec toi.

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101 Responses to Le tennis élémental

  1. Nathan 17 janvier 2015 at 17:09

    Mais non Rafa n’est pas fini car Rafa est inusable ! Guidé par le machiavélique Toni, il a fait exprès de perdre à Doha pour mieux tromper son monde à Melbourne. Bénéficiant d’une autoroute à quatre voies, je parie que le coup droit pris sur les talons ne fera qu’une bouchée du revers pris sur les talons aussi en 8ème de finale. Et après Roger lui filera une rouste en demie. Et tout sera bien.

  2. Kaelin 17 janvier 2015 at 18:39

    Les 1ers tours qui m’intéressent :

    Coric – Chardy

    Karlo – Bemelmans (en forme en ce moment)

    Dimitrov – Brown, mouarf, ça peut être énorme comme ça peut (et risque) de faire 3 fois 662 pour Grigor.

    Nadal – Youzh

    Struff – Sela. Pour l’opposition de style.

    Gasquet – Berlocq ça peut être marrant

    Sisjling – Berankis

    Gulbis – Kokki

    PHM – Kohly même si PHM risque de passer à la moulinette

    Estrella Burgos – Melzer, duel d’ancêtres, un qui décline, l’autre au top

    Nishi – Almagro mais vu la forme d’Almagro, ça risque de faire pschiit, dommage

    Johsnon – Edmund, la rélève du tennis américain VS celle britannique!

    Simon – Haase

    Gojow – GGL peut valoir le coup d’oeil

    Monfils – Pouille

    Janow – Del Po

    Thiem – BA

    Lokoli – Haider Maurer car le petit français a là l’occasion de repasser un tour et du coup faire la Une de l’Equipe qui le verra comme le futur Yannick Noah 1983

    Enfin Ymer – Soeda est intéressant. Ce serait super qu’Ymer passe!

    les autres tours m’intéressent pas

    • MacArthur 17 janvier 2015 at 18:45

      Del Potro semble être incapable de frapper un revers… Je ne sais pas ce que donnera son premier match.

      Suprenant que le Nadal – Youzh ne soit pas en night session.

  3. MacArthur 17 janvier 2015 at 18:43

    Bon, je viens de prendre le temps de lire le papier de Patricia. Comme d’habitude, c’est excellent!

    Gasquet a le meilleur revers du circuit actuellement pour moi. Il n’y a aucun doute là-dessus. C’est le seul mec capable de diriger un échange avec ce seul coup qu’il peut envoyer dans n’Importe quel coin du court. Et c’est beau!

    Dommage que son coup droit soit si neutre.

    • Elmar 17 janvier 2015 at 20:27

      Gasquet, diriger un échange? C’est pas loin d’être un oxymore pour moi. Quand ça arrive, c’est vrai que c’est beau, c’est d’ailleurs dans ces cas là qu’il frappe son revers en avançant et ce sont ses plus beaux points (dans les HL) y en a qq uns qui me plaisent du genre.

      Mais la plupart du temps, le mec les frappe en reculant, comme l’a dit Antoine, précisément parce qu’il ne dirige pas l’échange mais le subit, ce qui lui donne l’occasion parfois de frapper des revers depuis les baches (grande majorité des HL comme l’a justement souligné Kaelin).

      Je suis un peu navré de devoir tjrs insister là dessus quand je parle de Gasquet, parce que j’ai un peu toujours l’impression de le descendre, mais je n’ai strictement rien contre lui. Simplement je trouve ses défauts plus remarquables que ses qualités. J’ai beau réfléchir, mais c’est un peu le seul joueur quie donne cette sensation-là. Gasquet, c’est comme si c’était un proto-joueur, pas tout à fait fini parce que ses points faibles n’ont jamais été corrigés.

      • Kaelin 18 janvier 2015 at 05:42

        Ouep, c’est encore le problème des HL qui certes sont assez jouissifs à voir mais ne représentent pas vraiment le jeu et encore moins le score d’un match. Qq chose m’a ainsi fait sourire, dans la dernière vidéo publiée par Colin, Gasquet Greatest Backhand 3, il a quasiment toujours mené au score et perd une partie non négligeables des matchs montrés si je me souviens bien, y compris contre des mecs qui ne sont pas forcément des tueurs … donc combien de coups douteux, y compris revers molassons pour ces qqs uns formidables par à-coup ?

      • Antoine 18 janvier 2015 at 13:53

        Un proto joueur ! Excellent..Son coup droit asse faible : pas mal quand il le croise mais pas terriblle long de ligne ni quand la balle lui arrive dessus. Mais je pense que sa faiblesse est surtout au service. Sa première est pas mal mais pas fiable, il se dérègle souvent et sa seconde est franchement faiblarde..

      • Nath 18 janvier 2015 at 18:16

        C’est décidé, je considère Elmar comme mon porte-parole sur le cas Gasquet (et aussi, malheureusement, sur la forme actuelle de Youyou :( )

  4. Kaelin 18 janvier 2015 at 05:45

    Y a t-il des 15lovers qui préparent un petit papier de présentation pour l’OA ?

    • William 18 janvier 2015 at 11:10

      J’essaierai d’en faire un pendant le tournoi mais pour l’instant pas le temps…

      • Kaelin 18 janvier 2015 at 11:13

        oui pareil.

  5. Kaelin 18 janvier 2015 at 05:51

    Très bon article, bien documentés, sur l’Equipe :

    http://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites/Qui-sera-l-invite-surprise/528429

    Sinon, Del Po forfait … pas trop étonnant, son souhait de participer il y a 2 semaines me paraissait douteux (« j’ai encore mal mais j’ai trop envie de rejouer »). 2015 s’annonce encore très compliqué pour lui.

    • Elmar 18 janvier 2015 at 10:13

      Rien de très étonnant, non, mais triste quand même. Je trouve que Del Po fait des choix de carrière étrange. OK, il n’y peut rien d’être blessé. Mais ensuite, c’est son affaire de gérer au mieux sa carrière autour.

      En 2008, Del Po est blessé en fin de saison. Il décide de quand même participer au Masters alors qu’il a peu de chances de bien y figurer au lieu de profiter de cette semaine de repos avant la Coupe Davis. Résultat des courses, il se fait gicler du Masters, perd son 1er match de Coupe Davis et est forfait pour le second.

      Depuis, je ne compte pas le nombre de fois où je lis une décla où il prétend ne pas être à 100% mais avoir envie de jouer malgré tout. Il me semble que ça a été le cas pendant tout le début de la saison 2014 notamment. Et cette fois encore: à quoi rime ce retour dans un 250 si c’est pour ne pas participer à l’AO?

      Sinon, qui a pris sa place dans le tableau?

      • Kaelin 18 janvier 2015 at 11:05

        Oui je trouve ses choix vraiment douteux aussi mais c’est peut-être simplement du au fait qu’il adore vraiment la compet et refuse d’admettre (d’abandonner) que ses blessures récurrentes, surtout celle au poignet, signifient peut-être une fin de carrière prématurée pour un joueur encore relativement jeune et poussée par tout un pays …

        Même sans parler de la pression nationale qu’il doit avoir (l’Argentine est quand même assez particulière pour cela), il est constamment attendu au niveau mondial comme étant celui qui peut et surtout doit challenger (depuis que Soderling n’est plus là) les 3 extraterrestres pour casser ne serait ce qu’un peu le monopole qu’ils ont depuis des années. On se souvient par exemple de sa fin de saison 2013, folle!

        Sinon c’est Hiroki Moryia qui a remplacé la Poutre. Un Jap 146ème mondial qui jouera donc contre Monfils, chanceux.

      • Antoine 18 janvier 2015 at 13:59

        Ses déclarations lors de sa reprise n’annonçaient rien de bon…C’est moche mais de toute façon, il n’aurait pas été loin…

  6. Elmar 18 janvier 2015 at 10:52

    Décla intéressante de Stan sur le Fed-Gasquet de Coupe Davis:
    « Roger n’était pas au top du tout! Durant le 1er set, j’étais dans le vestiaire et je reçois un sms de mon staff qui dit : ‘Prépare-toi’. Jusqu’à la balle de match, on était hyper tendus! On ne savait pas ce qui pouvait arriver. Je ne sais pas exactement ce qu’il a eu parce qu’après la victoire, on n’en a plus discuté ».

    • Antoine 18 janvier 2015 at 14:00

      J’ai lu…Il a bien caché son jeu en tout cas..

  7. Kaelin 18 janvier 2015 at 11:13

    Quelques matchs potentiels assez marrants peuvent avoir lieu à l’OA, comme le montre cet article d’Eurosport http://www.eurosport.fr/tennis/open-d-australie/2015/les-12-matches-qu-on-a-envie-de-voir-en-premiere-semaine-a-melbourne_sto4549656/story.shtml

    Notamment Benneteau – Hewitt au 2e tour, ils peuvent battre le Simon – Monfils en durée je pense!

    Quoi que … ya aussi Simon – Ferrer possible! au 3e tour.

    Nadal – Rosol possible au 3eme aussi mais bon je vois mal Rosol le ressortir, même avec la mauvaise forme actuelle de l’hispanique.

  8. Babolat 18 janvier 2015 at 15:07

    Un article de Patricia, dont la plume leste n’a rien à envier au revers de Gasquet dans l’élégance, est toujours un plaisir à lire. Rien que le titre, « le tennis élémental », on sait qu’on va passer un bon moment. Ça se déguste comme un bon Pommard un dimanche de fête. Merci.

    Antipoooooooodes ! J’espère qu’on aura une belle année de tennis.

    Avez-vous vu Michael Russell ? Bientôt 37 printemps, 7 matchs gagnés en grand chelem dans sa longue carrière (18 ans). Il vient de s’extirper des qualifs pour la 5487ème fois. Meilleur classement: 60ème en 2007 et 2 millions de dollars gagnés. C’mon Mike !

  9. Alexis 18 janvier 2015 at 17:18

    Je suis comme il se doit intégralement patricié par cet article.
    Ce genre de regard me ferait presque oublier que le tennis n’est jamais que du sport, fondamentalement vain. Mais l’essence n’est-elle pas dans la vanité?

    Sinon rien à voir mais je vais sans doute assister aux demies du tournoi de Montpellier. Qui sait si quelque 15-lover se trouvait dans les parages et avait les mêmes projets que moi?

  10. Homais 18 janvier 2015 at 18:05

    Bien que résidant dans le coin, je ne pense pas pouvoir y aller cette année, en tout cas sûr ni le vendredi ni le samedi ni le dimanche. En revanche, un jour sur un court raquette en main, si ça te dit !

    • Alexis 18 janvier 2015 at 19:39

      Ahah! Pourquoi pas, mais tu ne sais pas à quoi tu t’engages!

  11. Nath 18 janvier 2015 at 18:21

    J’ai bien aimé cet article, Patricia, et suis impatiente de lire la suite que tu nous réserves.

  12. William 18 janvier 2015 at 18:22

    Les antipodes, c’est déjà demain !

    J’aime toujours ce tournoi car il arrive après une période de disette, car le public est super, les premiers tours souvent accrochés, il fait beau, les joueurs sortent d’une bonne préparation… Je ne vais pas beaucoup dormir pendant deux semaines mais c’est peu cher payé pour voir des bons matchs ! A propos de bons matchs, il y en a eu un bon nombre l’année dernière. De mémoire comme ça, je citerais les matchs de Federer contre Tsonga et Murray, ceux de Nadal contre Dimitrov et Nishikori, le Djoko-Stan, Kyrgios-Paire. J’attends de voir ce que nous réserve cette édition, certains premiers tours promettent… C’est l’heure aussi de faire mon RYSC !

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