Balles perdues 2014, première

By  | 5 novembre 2014 | Filed under: Insolite

Bal­les per­dues, bal­les égarées, bal­les oubliées mais bal­les retro­uv­ées ! Dans quel état ? A vous de me le dire.

monfilseCapri News a rendez-vous avec Ar­naud Clément au Doc­teur Wine, le bar à vins que le capitaine de l’équipe de Fran­ce de Coupe Davis a ouvert à Dijon avec Mikaël Llod­ra. Il nous at­tend, visib­le­ment très détendu de­bout derrière le com­ptoir de l’étab­lisse­ment.

Capri News = Bon­jour Ar­naud Clément

AC = Appelle-moi Nono !! Tu pre­nds quoi ?

CN = Euh… je ne sais pas trop. Que me conseillez-vous ?

AC = En ce mo­ment on fait une promo sur le citer­ne, tu veux goûter ?

CN = Vous voulez dire la citer­ne, non ?

AC = Mais non ! On a ouvert un bar à vins con­cept modern style avec Mika. On re­visite les ap­pella­tions, on boit pas du vin de papa ici ! Le Siter­ne c’est du Sauter­ne qu’on a coloré en gris terne. Ça chan­ge de ces varia­tions de jaune sans intérêt. Génial, non ?

CN = Je ne saurai dire…mais ça ne chan­ge pas le goût du vin ?

AC = J’en sais rien, je bois que du whis­ky en ce qui me con­cer­ne.

CN = Mais alors pour­quoi avoir ouvert un bar à vins ?

AC = Est-ce que tu de­man­des à Gil­les Simon pour­quoi il joue au ten­nis ? Pour­tant il n’a aucune qualité pour, tu ne crois pas ? Chacun fait ce qu’il veut. Allez prend un coup de cham­pagne tout de même !

CN = Bon, d’ac­cord. (Ar­naud Clément nous tend alors un verre re­mpli d’un li­quide non gazeux et rouge) Vous allez sûre­ment me dire que vous avez retiré le gaz du cham­pagne et que vous l’avez coloré en rouge, n’est-ce pas ?

AC = Ah, non. Ab­solu­ment pas. C’est vrai­ment du vin de Cham­pagne (Il nous montre l’étiquet­te) C’est une com­mune de Suis­se qui ne pro­duit que des vins non pétil­lants. C’est la dernière bouteil­le qu’on a pu dégoter avec « Cham­pagne » écrit en gros parce que le comité des vins cham­penois français a réussi à déposer le nom et fait con­damn­er quicon­que cherche à l’utilis­er. Bon les vig­nerons suis­ses étiquetaient avec le nom de leur com­mune de­puis des siècles, ça ne les pas empêché de per­dre le procès. Des fois tu crois avoir toutes les car­tes en main et puis tu perds. Le syn­drome PHM con­tre Youzhny, quoi. Souvenons-nous ! 2002 (Il enlève sa cas­quet­te de la main gauc­he et la place sur sa poit­rine de manière sol­en­nelle.)

CN = C’est juste…

AC (énervé) = Chuut ! Re­spec­te gamin. Une minute c’est pas si long.

CN = (après une in­ter­min­able minute) C’est just­e­ment l’oc­cas­ion de parl­er de la fin­ale de coupe Davis de cette année.

AC = Ouais. T’as vu ? On y est. JCD at­titude !! C’est ce que j’ai seriné aux garçons sans arrêt cette année. JCD at­titude, les gars !! Et je leur serinerai tout pareil en fin­ale. JCD AT­TITUDE !!!!

CN = Mais enfin c’est quoi la JCD at­titude, Ar­naud ?

AC = QUOI ?!?! Tu con­nais même pas LBFDS ?! T’es in­cul­te ou quoi ?

CN = En tout cas je ne com­prends stric­te­ment rien à ce que vous dites.

AC = L.B.F.D.S. !! Quand même ! Les Bronzés Font Du Ski ! Le film ul­time de toute une généra­tion, voyons ! Avec à l’intérieur le JCD credo. Un vrai chemin de Damas pour moi.

CN = Donc JCD cela doit être Jean-Claude Dusse. Mais quel est son credo ? « Quand te reverrais-je pays mer­veil­leux ? » ?

AC = Mais non, enfin ! La maxime qui a guidé toute ma carrière. Ce con­densé de sages­se in­tem­porel­le. Ce qu’il dit à Be­rnard quand il ramas­se les skis. « Oub­lie que t’as aucune chan­ce. Vas-y, fonce. On sait jamais sur un mal­en­tendu, ça peut march­er ». J’ai par­tagé ma sci­ence avec l’équipe cette année et voilà, quel­ques mal­en­tendus plus tard nous som­mes en fin­ale.

CN = C’est vrai­ment ce qui a suffi pour vous qualifi­er, vous pen­sez ?

AC = Il y aussi quel­ques fon­damen­taux à re­spect­er aussi, c’est cer­tain. Par ex­em­ple Gil­les tu peux le sélec­tionn­er mais tu ne le fais pas jouer, évidem­ment, faut pas être stupide. Autant re-convoquer Paul-Henri sinon, non ? Tu veux goûter un Bor­gogne… ou un Bour­deaux ?

CN = Vous vouliez dire Bour­gogne et Bor­deaux, je sup­pose.

AC = Non, tu sup­poses mal. On a in­venté les co­cktails de vin ici. On mélange des grands crus de Bour­gogne avec des grands crus de Bor­deaux. En fonc­tion de la pro­por­tion on ap­pelle ça Bor­gogne quand il con­tient un peu plus de Bour­gogne et Bour­deaux lorsque c’est l’in­verse.

CN = Mais ç’est ab­omin­able !

AC = Pour­quoi ? Mélang­er deux bon­nes choses au départ ça doit re­ndre un bon résul­tat en théorie. At­tends je vais goûter ! (Il goûte et de­vient vert et grimaçant) Bon, je crois que je vais re­st­er au whis­ky définitive­ment. Je crois que l’as­socia­tion de ces deux vins est aussi réussie qu’une paire Tson­ga – Gas­quet en doub­le.

CN = Pour­tant c’est la paire que vous avez aligné en demi-finale !

AC = Vrai­ment ? Faud­ra que j’arrête le whis­ky pen­dant les matchs, moi. Allez, rendez-vous en fin­ale !

CN = Merci Ar­naud Clément.

monfilsc

Nous avons re­ncontré Roger Feder­er après sa défaite en quart de fin­ale du tour­noi de Paris-Bercy

Vous n’aviez jamais perdu con­tre Raonic, qu’est-ce qui a fait la différence aujourd’hui ?
Il a ex­trême­ment bien joué, en tout cas il a très bien servi aux mo­ments im­por­tants. C’est un Top 10, il sait aussi faire autre chose que ser­vir même si je serais bien en peine de définir ce qu’est cette chose au juste. Je n’ai pas fait un mauvais match, comme à mon habitude, mais ça me fait mal de le per­dre.

Dans quel état d’esprit quittez-vous Paris ?
Assez bien. Je me prépare à gagn­er la Coupe Davis. En re­lisant mes car­nets de trophées cette année je me suis rendu com­pte que j’avais omis de la gagn­er. Je suis si dis­trait par­fois mais bon cet oubli sera réparé cette année.

Vous semblez bien sûr de vous.
Eh, qui donc pour­rait m’empêcher de la gagn­er cette coupe ? A part Stan évidem­ment.

Tout de même les joueurs français ne sont pas des faire-valoir ! Et ils vous ont tous battu au moins une fois. Gil­les Simon en par­ticuli­er vous en­nuie à chaque fois que vous le re­ncontrez.
Oh oui, Gil­les m’en­nuie. Vous pouvez le dire. C’est ça, il m’en­nuie. Il m’en­nuie pre­sque autant que les spec­tateurs qui as­sis­tent à ses matchs. C’est dire. En fait Gil­les en­nuie tout le monde. Au bout de 3 jeux dis­putés con­tre lui j’ai l’impress­ion d’être en re­traite de­puis des lustres. Alors forcément je m’as­soupis par­fois et il en pro­fite.

Gaël Mon­fils peut vous inquiéter, non ?
Mais Gaël m’inquiète en per­man­ence ! A chaque fois que le vois je me de­man­de où sont passées les man­ches de son mail­lot. C’est per­tur­bant. Et puis sur­tout il va finir par nous pre­ndre froid à force de s’habill­er comme ça. Oui, Gaël m’inquiète.

Jo-Wilfried Tson­ga ?
On parle tout de même d’un gars dont la tech­nique de drague est à base de bar­res chocolat­ées in­dustriel­les achetées dans des boulan­ge­ries ar­tisanales. Vous pen­sez vrai­ment que je dois avoir peur ?

Ric­hard Gas­quet ?
Lui je le pre­nds au sérieux, d’autant plus qu’il a un re­v­ers super­be. Il sera un rival re­dout­able quand il sera grand.

Mais euh… Ric­hard à 28 ans !
Déjà ?!?! Le temps passe plus vite que je ne croyais. Ah, ah. Je plaisan­tais en vous répon­dant, voyons. J’adore être drôle et je suis tel­le­ment peu imbu de moi-même que je ne me suis rendu com­pte que mardi de­rni­er à quel point je pouvais être drôle à hurl­er. Du coup j’ai écrit un spec­tacle mercredi. Ça s’ap­pellera « Feder­er par le rire ».

Un jour pour écrire un spec­tacle ?!
Oui, je sais c’est un peu long mais Mirka ne tape pas bien vite sur un clavi­er. Elle n’ar­rive pas à suiv­re ma dictée. Mais bon je suis habitué de­puis longtemps aux gens qui n’ar­rivent pas à me suiv­re.

Et ce spec­tacle parle de quoi ?
De moi, de la Suis­se. Le titre du spec­tacle est « Feder­er par le rire ». Pas mal, hein ? Un clin d’œil sub­til et con­cis aussi bien à moi qu’à la Suis­se.

Mais en fait la Suis­se est plus une con­fédéra­tion qu’une fédéra­tion ? « Confédérer par le rire » serait peut-être en­core un meil­leur titre ?
(Visage fermé) Dois-je com­prendre que vous pro­posez d’ap­pos­er les trois lettres for­mant le voc­able « Con » de­vant mon nom de famil­le ?

Oui… euh…enfin non, enfin je veux dire…
(Roger se lève très énervé) Mirka habil­le les gos­ses, on s’en va !

monfilsd

souvenirs

En 2009, Capri news avait croisé par deux fois la route de Gil­les Simon. Deux ar­ticles que nous avons re­ssor­tis de nos archives.

Flash Capri News – Tour­noi de Mar­seil­le 2009 - Gil­les Simon nous a parlé après sa dif­ficile vic­toire sur Di­mit­rov (6-4, 3-6, 7-5)

Capri News = Alors cette vic­toire con­tre le « Petit Feder­er » pas éviden­te fin­ale­ment, Gil­les ?

GS = Première chose, qui vous a per­mis de m’ap­pel­er par mon prénom ? Deuxième chose, ce sur­nom est d’une méchan­ceté exagérée. Que je sache il n’a pas en­core pleuré après une défaite ou prétexté une bles­sure pour déclar­er for­fait. Ayez au moins autant d’in­dulg­ence que j’en ai eue avec ce gamin.

CN = De l’in­dulg­ence ?!

GS = Oui. Vous im­aginez vrai­ment que j’ai perdu une man­che in­volon­taire­ment ? Dans ma gran­de mansuétude je me suis dit que ça ferait plaisir au gosse de dire qu’il avait pris un set au numéro un mon­di­al.

CN = Euh, votre lan­gue a fourché. Vous vouliez dire numéro un Français ?!

GS = Non, numéro un mon­di­al, blaireau ! Vous êtes comme tous ces bas du front qui ont be­soin de clas­se­ments, de vic­toires et de trophées pour vous re­ndre com­pte du niveau des uns et des aut­res. J’ai une maîtrise quasi-totale sur le cir­cuit. Par­fois il me faut ar­riv­er en fin­ale avant de me re­ndre com­pte de mon in­con­test­able supérorité sur un tour­noi comme à Mad­rid, par­fois, comme à Rot­terdam, dès le deuxième tour ma domina­tion est si éviden­te que je n’éprouve aucun be­soin de pour­suiv­re ma démonstra­tion plus avant.

CN = Euh ?! ?!

GS = Oui. Un peu comme le per­son­nage du « Joueur d’échecs » de Stefan Zweig, j’ai au moins une à deux part­ies d’avan­ce sur mes ad­versaires sauf que moi j’en suis con­scient. Je n’éprouve aucun be­soin d’avoir soulev­er des ton­nes de fonte pour me le con­firm­er.

CN = Vous par­lez de Nadal ou en­core de Mon­fils ?! ?! De leur travail physique ?

GS = Non !! Vous ne com­prenez vrai­ment rien !! Quand vous voyez le poids des trophées vous sen­tez bien que les sculpteurs sont de­venus fous. Il faut être haltérop­hile pour soulev­er ces trucs, Rafa n’a pas le choix, du mo­ment qu’il gagne il lui faut le physique pour soulev­er ces hor­reurs. Pour Gaël, vu qu’il ne re­ncontre guère ce type de problème je ne vois pas pour­quoi il s’est ainsi bodybuildé. D’un autre côté quit­te à avoir l’air ridicule autant y aller à fond, non ?

CN = Votre approba­tion du suivi lon­gitudin­al contra­ig­nant c’est une pique pour les joueurs qui s’en in­sur­geaient ?

GS = Ab­solu­ment pas, crème d’ab­ruti ! Simple­ment sans que je sache trop pour­quoi je n’ai pas d’ami et ma famil­le peuplée de crétins me fuit. Avec le suivi je suis au moins sûr d’avoir une ou deux visites par an, le dégoût de la sol­itude est en­core une faib­lesse que j’ai malgré ma mis­anthropie. Main­tenant veuil­lez me laiss­er, votre médioc­rité com­m­ence à m’im­portun­er.

CN = Merci Gil­les Simon

GS = « Mon­sieur Gil­les Simon », ça vous écor­cherait la bouc­he ?!

Dubaï 2009 – Simon à sa main

Gil­les Simon (n°3) a eu toutes les peines du monde à se défaire du Koweïtien man­chot Moham­med Ghareeb (5-7, 6-4, 6-4) mais a fini par tout de même décider de se qualifi­er pour les huitièmes de fin­ale après un éclair de lucidité. Il jouera désor­mais selon son bon plaisir sa place en quarts de fin­ale face au Russe uni­jam­biste Teimuraz Gabashvili, très connu mais on n’a pas en­core trouvé par qui.

Le tri­colore, après plus de deux heures de jeu, a donc su se faire viol­ence pour aller cherch­er cette balle de match à 5-4 ser­vice ad­verse. Demi-finaliste à Mar­seil­le, Simon, titubant, la démarche mal assurée, a eu du mal à enchaîner, a com­mis be­aucoup de fautes mais a sur­tout subi le jeu d’un ad­versaire dont le ser­vice et le coup droit l’ont mis au sup­plice (« Font chier ces types qui boivent pas d’al­cool ! » a-t-il dit, hilare, en conférence de pre­sse). Il n’aura pas eu le droit à un seul mo­ment de relâche face à Ghareeb. Ce de­rni­er, n’ayant évidem­ment rien à per­dre, a en effet con­stam­ment menacé le n°1 français (« Je con­nais où t’habites ! », « Mes frères sont dans la salle ! », « Fais gaffe à toi quand tu sers comme ça ! »). Mené 5-3 dans la première man­che, Simon a semblé avoir enfin pris la mesure en re­col­lant à 5-5 mais un nouveau jeu de ser­vice raté consécutif à la prise de 5 bières al­lait donn­er une nouvel­le chan­ce à Ghareeb qui, cette fois, n’al­lait pas craqu­er : 4 aces mag­nifiques tan­dis que Simon s’était caché en pouf­fant derrière les bâches (7-5).

Un coup d’accélérateur du n°8 mon­di­al (3-0), piqué au pif (a priori abus de Be­aujolais entre les deux man­ches), al­lait lui donn­er la marge néces­saire pour s’ad­jug­er la deuxième man­che (6-4). Mais, au lieu de pour­suiv­re sur sa lancée en se montrant ag­ressif et dominateur à l’échan­ge, Simon a de nouveau, dans le troisiè­me set, ouvert une bouteil­le de Be­aujolais qu’il a vidé cul-sec, tan­dis que Ghareeb retro­uvait sa qualité de première balle et sa con­stan­ce à l’échan­ge, dominant un Simon qui pas­sait son temps à march­er à cloche-pied sur les lig­nes en hur­lant la Mar­seil­la­ise. Simon a su s’accroch­er malgré tous ses problèmes du jour (perte du tire-bouchon en fin de par­tie) pour aller ar­rach­er la vic­toire dans le de­rni­er jeu du match on ne sait trop com­ment. Nel­son Mon­fort venu l’in­terview­er n’ob­tiendra que « Alors ! Il la ramène moins le Tson­ga hein !! BURRPPP !! »

monfilsb

souvenirs

Im­brog­lio à Acapul­co

Capri News avait en ex­clusivité re­cueil­li les pro­pos des pères d’Olivi­er Pati­ence et Gaël Mon­fils, opposés au pre­mi­er tour du tour­noi d’Acapul­co en 2009. Franche­ment, même 5 ans après, on n’est pas sûr d’avoir tout com­pris.

Père d’Olivi­er Pati­ence (POP) = Mon fils à perdu.

CN = Ah, non, Mon­fils a gagné !

Père de Gaël Mon­fils (PGM) = Oui, mon fils a gagné !! Il a été à bout de Pati­ence.

POP = c’est mon fils qui était à bout de pati­ence à cause de Mon­fils !!

PGM = Mon fils n’a rien fait qui puis­se énerv­er ton fils.

POP = Mon­fils s’est moqué de mon fils à cause de son nom !! C’est nul Mon­sieur Mon­fils !

CN = Al­lons mes­sieurs, un peu de calme !

PGM = Pati­ence at­teint vite ses li­mites dès qu’il s’agit de mon fils. Et quand mon fils est opposé à son fils c’est en­core pire !

POP = Tais-toi Mon­fils ! Mon fils aura sa re­vanche sur Mon­fils, vous pouvez écrire ça dans votre journ­al mon­sieur Capri !

CN = Euh…

PGM = Faud­ra avoir de la pati­ence pour voir ça un jour !

POP = Arrête, toi ! Ce n’est pas parce qu’aujourd’hui Mon­fils a battu mon fils que de­main mon fils ne battra pas Mon­fils.

CN = Merci mes­sieurs

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Capri est indéfini.

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46 Responses to Balles perdues 2014, première

  1. Cochran 5 novembre 2014 at 16:17

    Ah, que ça fait du bien :)

    • Capri 5 novembre 2014 at 16:30

      Bien le bonjour sieur Cochran. Comment vous portez-vous ce jourd’hui ?

  2. William 5 novembre 2014 at 16:30

    Capri is back ! C’est bon ça ! On en redemande.

    • Capri 5 novembre 2014 at 16:38

      Bonjour William. Je suis de retour mais j’ai viré mon avatar sans le faire exprès. Je dois tout de même reconnaître que celui qui m’a été commis d’office est plus ressemblant que l’ancien.

  3. Sylvie 5 novembre 2014 at 17:39

    Yes !!! Trop bon ça manquait !!!. Tu t’es fait désirer mais c’est encore meilleur quand on en a été privé.

  4. Sylvie 5 novembre 2014 at 17:40

    J’adore la première légende sur les clowns menaçants

  5. MacArthur 5 novembre 2014 at 17:45

    Excellent!

  6. Patricia 5 novembre 2014 at 17:47

    Ce fut long, si long, revoilà Capri après une traversée du désert, mes zygomatiques (qui pratiquent l’apitoying – culte !) louent Yahvé !

    Je repense régulièrement au « j’ai non gagné » de Fed ;)

    [Conféderer ? Viens Mirka habille les gosses ! mfffr !]

  7. antsiran23 5 novembre 2014 at 18:12

    Que de trouvailles ! Franchement çà fait du bien de rire. Ce n’est pas le circuit qui nous en donne l’occasion… J’adore.

  8. MarieJo 5 novembre 2014 at 20:06

    ah ah ! ça fait du bien !
    l’interview de roger est plus vraie que nature ! lololol
    c’est bien que tu sois revenu capri !

  9. Nathan 5 novembre 2014 at 21:51

    Capri est revenu
    Bougnat, tu peux garder ton vin
    Ce soir je boirai mon chagrin
    Capri est revenu !

    Il a perdu son avatar
    Ce n’est pas un pur hasard
    Mais changement de répertoire

  10. Oluive 5 novembre 2014 at 21:53

    Merci Capri !
    Ça fait plaisir de te revoir…

    A chacun sa mention.
    La mienne :
    « Vous semblez bien sûr de vous.
    Eh, qui donc pourrait m’empêcher de la gagner cette coupe ? A part Stan évidemment. »

  11. Colin 5 novembre 2014 at 23:26

    Bravo et merci pour cette séance de laughing out loud que tu nous as offert Capri. Nous sommes des privilégiés.
    Il a fallu faire preuve de patience, mais ça valait le coup.

  12. MarieJo 6 novembre 2014 at 01:11
  13. Babolat 6 novembre 2014 at 09:51

    Capri, toujours aussi savoureux tes détournements. En amateur de bon vin, je suis non-impatient de goûter un bon borgogne. ^^

  14. Skvorecky 6 novembre 2014 at 09:52

    Les infos de ce papier sont non sourcées, les interviews sont apocryphes, Simon, Clément, Federer et Monfils sont scandaleusement caricaturés, et tout cela est financé par de la pub pour une arnaque qui aurait sa place dans un spam! Lamentable, tout simplement lamentable, monsieur Capri!

  15. Skvorecky 6 novembre 2014 at 09:54

    Sinon, Gilles Simon qui n’éprouve pas le besoin de gagner les tournois pour savoir qu’il est le meilleur, Federer qui omet de gagner la Coupe Davis, Arnaud Clément habité par l’esprit de Jean-Claude Dusse: excellent!

    Voyant arriver dans les brouillons cette nouvelle livraison, j’ai relu ces derniers jours d’anciennes balles perdues. Les Français en Coupe Davis sont manifestement une de tes sources d’inspiration. Je ne résiste pas à citer les mots que tu plaçais dans la bouche de Forget en 2010, guère éloigné de Clément:
    « il faut préparer cette finale de la meilleure manière et ne pas oublier ce qui a bien marché jusqu’ici : le coup de bol systématique ».

    • Héron 6 novembre 2014 at 11:25

      Sinon Gilles Simon joue blessé pour laisser une chance à son adversaire de gagner.

  16. Capri 6 novembre 2014 at 10:51

    Merci à tous. Pour la peine je vous donne le début du spectacle de Roger Federer que nos reporters ont pu se procurer.

    Federer par le rire

    Annonce du spectacle par le speaker du théâtre – (Roger entre très, très, très lentement coté cour. Au bout d’un long temps il parle) Je suis Suisse. (un temps) Mais ce n’est pas pour ça que je suis entré lentement. Il faut arrêter avec toutes ses idées reçues sur la Suisse. Je suis entré lentement parce qu’avant dans mon ancien travail je devais courir tout le temps. Alors maintenant j’en profite, je prends mon temps. (un temps) On entend tellement de choses sur les Suisses : on n’a pas d’humour, on aime l’argent, on déteste les étrangers. C’est n’importe quoi tout ça. Tiens pour les étrangers par exemple, vous savez combien de langues officielles nous avons en Suisse. (un temps) 4 ! Oui, nous avons 4 langues officielles : le français, l’italien, l’allemand et…le romanche que plus personne ne parle mais bon c’est une langue officielle quand même. Alors vous voyez que n’importe quel Suisse peut être différent de n’importe quel autre Suisse au point que ces deux Suisses ne peuvent éventuellement pas se comprendre. J’aurais pu faire la même démonstration avec 3 Suisses mais je ne vais pas vous faire un catalogue…d’exemples. Bref, Un Suisse est potentiellement un étranger pour un autre Suisse et pourtant tout se passe bien chez nous. Et nous acceptons les étrangers…du moment qu’ils se comportent en être humain. Et la définition d’un être humain en Suisse elle est la même que partout dans le monde. Ben oui. Un être humain, chez nous comme partout, c’est quelqu’un qui a un compte en banque…(un temps) créditeur. Faut pas exagérer non plus.

  17. La courgette masquée 7 novembre 2014 at 10:14

    Capri, la JCD attitude pour la finale de Coupe Davis c’est complètement magique. J’imagine tellement Clément, pardon je veux dire « Nono », dire à ses joueurs « Oublie que t’as aucune chance. Vas-y, fonce. On sait jamais sur un malentendu, ça peut marcher » dans le vestiaire ! Je suis fan, et après le tee-shirt I love Roger, j’envisage d’avoir un tee-shirt I love Capri !

  18. Remy 7 novembre 2014 at 10:31

    Bien bien Capri.
    j’aime la parodie.
    Je trouve que celle de Roger est la meilleure et la plus drôle.
    bravo :D

  19. Antoine 7 novembre 2014 at 11:29

    Excellent !

  20. Capri 7 novembre 2014 at 13:11

    Michael LLODRA quitte le circuit – sa déclaration après son dernier match, une défaite contre Tobias KAMKE au tournoi de Mouilleron-le-Captif (ça ne s’invente pas)

    « C’était le dernier match de ma carrière en simple sur le circuit. Je suis effectivement ému, mais aussi soulagé, comme beaucoup de connaisseurs du tennis, je pense « , a déclaré le joueur en conférence de presse après le match où il s’est présenté étrangement nu comme un ver recouvert de mousse à raser dans un placard de vestiaire, précisant qu’il disputera «encore quelques tournois en double». Et d’ajouter : «Aujourd’hui, j’ai envie d’autre chose, notamment de voir grandir mes enfants mais il paraît que même si tu les regardes constamment tu ne les vois pas grandir non plus. A un moment donné, il faut savoir dire stop, comme disait le gars au bord du ravin. J’ai eu la chance de voir mes rêves de gamin se réaliser, à part rencontrer le père Noël. J’ai vécu quinze merveilleuses années sur le circuit, j’ai gagné des tournois aux noms imprononçables, connu des sélections en équipe de France, remporté une médaille olympique, en tennis en plus ! Je pense avoir donné le meilleur de moi, je n’ai pas de regrets comme disait le missionnaire à la tribu cannibale.»

    Et pourtant, un regret sûrement, celui de ne pas pouvoir disputer la finale de la Coupe Davis qui va opposer la France à la Suisse, fin novembre à Lille. «J’ai tout fait depuis trois mois pour y parvenir mais cet enf…euh…cet emp…euh..ce sal…enfin Arnaud Clément ne veut pas de moi. Je n’ai pas gagné ma place, même en tentant de jouer la sélection sur un chifoumi désespéré, c’est un échec pour moi. J’ai été tellement bien dans cette équipe que je veux retenir que les bonnes choses comme les éliminations au premier tour ou les échecs en finale… J’irai soutenir l’équipe à Lille. Ca tombe bien parce qui paraît que la finale se jouera là-bas»

    • Cochran 7 novembre 2014 at 13:44

      la dernière phrase m’a tuer :)

    • Colin 7 novembre 2014 at 13:45

      Hervé Vilard, c’est fini ?

      Et dire que c’était l’avatar de nos premières balles perdues…

      • Capri 7 novembre 2014 at 14:31

        Salut les gars,

        pour mon avatar j’ai changé mon adresse mail dans mon profil et du coup ça a bousillé le lien vers Gravatar. Je ne parviens pas à reconnecter le bazar dans Gravatar.

        • Nathan 7 novembre 2014 at 15:25

          Il vieillit mal, Hervé Vilard, dis donc …

          • Capri 7 novembre 2014 at 15:36

            C’est pour ça que j’ai préféré mettre une de ses photos de jeunesse.

            • Nathan 7 novembre 2014 at 15:46

              c’est son côté « mal léché », alors !

          • Colin 7 novembre 2014 at 15:51

            Et Woody Allen il vieillit bien?
            (tiens d’ailleurs d’après la bande annonce il y a des scènes de tennis dans son dernier film)

          • Nathan 7 novembre 2014 at 16:07

            « vieillir bien », c’est presque un oxymore qui le ferait certainement sourire. Pas plus de tennis que dans la bande annonce, ce n’est pas match point. Néanmoins un excellent cru, comédie légère, délicieusement profonde que je recommande aux amateurs de tennis et aux autres…

  21. Kaelin 7 novembre 2014 at 15:25

    Excellent merci ! :D

  22. Capri 7 novembre 2014 at 17:49

    Federer est bien un Dieu ! La preuve il a le pouvoir de ressusciter les gens.

    Je m’explique : si vous allez sur le site de l’Equipe section Tennis vous verrez dans les articles recommandés une interview de Raonic suite au quart de Bercy intitulé « Il m’a rendu la vie… » Bon, en fait le titre est tronquée et il manque le mot « difficile ». Voilà. Ca casse pas des briques à un canard mais c’est juste pour dire que parfois il n’y a strictement rien à faire pour trouver un gag.

  23. Capri 7 novembre 2014 at 17:57

    Radio ch’ti – Flash coupe Davis numéro 1

    Chalut les biloutes ! Pour la finale fache à la Franche, au Stade Gros Quinquin, les quatre joueurs chuiches seront : Roger Federer, l’autre avec un drôle de nom et pis deux aut’s encore qui sont pas Federer. Allez FRANNCCCHE !!

  24. Capri 7 novembre 2014 at 18:02

    Radio ch’ti – Flash coupe Davis numéro 2

    Pour la Franche y’aura Tchonga, Gachquet, Chimon et pis Monfiche, que des tueurs. Cha va chaigner ! Allez FRANNCCCHE !!

  25. Nathan 7 novembre 2014 at 18:13

    Y aura aussi des ch’baraques à frites et de la gueuze qu’a ben mieux que le fendant !

  26. Patricia 7 novembre 2014 at 20:25

    L’homme de la pub a donné une interview où il dit ce que tout le monde pense :

    « – Que pensez-vous de Roger Federer et de Stan Wawrinka?
    – Ils sont plus forts que nous. Mais ça ne change rien, il faudra jouer comme on le fait tout au long de l’année.

    – La terre battue, bon choix?
    – Je pense que la surface importe peu. Ils sont tous les deux meilleurs que nous partout.  »

    JCD ! JCD !

    • Skvorecky 7 novembre 2014 at 21:54

      C’est un détournement à la Capri? :lol:

      • Patricia 8 novembre 2014 at 09:18

        Mauvaise langue, c’est « le bon sens près de chez vous » :

        – Avant Paris-Bercy la semaine dernière, vous n’aviez plus joué depuis plus d’un mois. Vous avez atteint les huitièmes de finale (défaite contre Djokovic). Avez-vous été rassuré par votre forme?
        – Je n’ai jamais été inquiet. Oui, j’ai fait un tournoi correct à Paris, c’est sûr. Mais c’est surtout le public qui a été rassuré. De mon côté, je sais comment je vais.
        CQFD

        – Avez-vous besoin de prendre du plaisir pour vous motiver?
        – Je ne veux pas trop me prendre la tête. Mais je ne néglige pas le côté plus professionnel et sérieux, à l’image de la préparation physique. Quand je rentre sur un terrain, c’est pour gagner. Certaines personnes pensent que je suis là juste pour faire le spectacle, mais si j’avais pu remporter 17 levées du Grand Chelem, je l’aurais fait. Qui ne l’aurait pas voulu?

  27. Nathan 8 novembre 2014 at 11:06

    La question la plus culottée, mais néanmoins fondée, de l’interview étant tout de même celle-là :

    - Vous habitez à Trélex, dans le canton de Vaud. On peut donc dire que, quel que soit le vainqueur à Lille, vous serez gagnant… ?

    • Patricia 8 novembre 2014 at 12:18

      Une question très canal+, mais je ne la qualifierais pas de fondée, dans cette formulation en tous cas : son choix d’optimisation fiscale ne lui permet pas d’être « gagnant » pour de l’argent gagné en France, qui sera imposé à la source ; par ailleurs, le sentiment patriotique n’est généralement pas indexé à la résidence…

      Je suis d’ailleurs assez sceptique quant à la sincérité du puritanisme fiscal psalmodié par bon nombre de tennix sur les forums, ainsi que celle suggérée par l’interviewer d’ailleurs… Dans les deux cas, la motivation première me paraît être le goût de la provoc bien plus que la vertu offensée.

    • Nathan 8 novembre 2014 at 15:42

      C’est Canal+ Lausanne alors puisque cette innocente question est posée précisément par un journaliste suisse. Et c’est ça qui est drôle et gentiment vachard. A condition d’aimer l’humour suisse, bien sûr…

      Oui, j’ai écrit « fondée » à cause d’un vieux fond tennix assez vulgaire, j’en conviens, et d’un puritanisme fiscal (que mon percepteur français pourtant adore) qui me contraint à psalmodier une moraline aussi facile que dégoulinante.

      Cela étant, je veux bien étayer mon propos (par des arguments qui n’ont rien de moralisant) mais je crains que cela ne dépasse l’objet tennistique de ce site.

  28. Patricia 8 novembre 2014 at 12:55

    Ce tweet irréel de Roger illustre à point les détournements d’interviews de Capri (comme avec Monfils, la réalité égale la fiction…)

    Thrilled. Humbled. You guys are the best. Thanks for voting and always supporting me and Tennis. pic.twitter.com/QomoItdgg6— Roger Federer (@rogerfederer) 6 Novembre 2014

    Trouvé avec un article intitulé « Roger Federer’s patented brand of humblebragging reaches new heights » : http://ftw.usatoday.com/2014/11/roger-federer-awards-tweet-humble-twitter-sportsmanship-favorite

    • Patricia 8 novembre 2014 at 12:55

      et quand c’est moi qui insère un tweet ça marche jaaamaiiis !

      • Patricia 8 novembre 2014 at 12:59

        faut cliquer sur le lien pour voir l’image !

    • Patricia 8 novembre 2014 at 12:57

      L’auteur de l’article nous livre une petite perle, sa citation préférée : “It would be great having [Pete Sampras' record for most weeks at No. 1] but my life is very much OK without it, too. Pete is a good friend and was an amazing champion for our game. I don’t need to break every record he has.“

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