CHAPITRE 4/UNDERCOVER
El**01225
J’ai pas beaucoup de temps, je vous la fais courte.
J’ai pu me faire embaucher par Pep comme serveur pour payer mes nuits chez lui.
Xisca vient d’arriver, je vous écris depuis derrière le comptoir et… elle est avec la sœur Nadal. Je suis en train de leur préparer une limonade… J’hésite à la corser un peu…
Mauvaise nouvelle, Rafa rentre déjà ce soir… Pas impossible que je me sois fait repérer par le clan. Ma chance, c’est MAINTENANT.
Bye.
El**01225
Ca se passe bien, j’adopte le style serveur-philosophe-poète, façon Nick Comstock
Compte rendu ce soir si j’ai le temps.
Kar**789784*
Moi je dis il faut éliminer Rafa. Genre combinaison au safran, tranche de chorizo sur la tête tu te planques entre deux crevettes dans sa paella et tu l’attends là avec ton nunchaku tazer dernier cri. Mais bon moi je dis ça je dis rien hein, c’est ta mission après tout.
El**01225
Les amis, désolé, j’ai eu quelques problèmes qui m’ont empêché de vous donner de mes nouvelles. J’espère que vous ne vous êtes pas trop inquiétés.
Je reprends là où j’en étais resté. Si vous vous souvenez bien, Xisca et apparue hier au Migimig, accompagnée de Maria Isabel. La brave fille avait amené du soutien pour Pep. Mais bon, pour Pep, l’heure de la sieste, c’est sacré. Donc quand elles sont arrivées, mon logeur et employeur était à l’étage et il m’avait laissé la boutique. Dans ma chemise bleu marine, me voilà qui m’approche de Xisca et de Maria Isabel. Évidemment, je concentrais toute mon attention et mon regard sur la première lorsque je l’abordai dans mon Espagnol approximatif :
- Hola te perdias. ¿Qué puedo hacer por ti?
Elle était un peu surprise de me voir là et déçue de ne pas être accueillie par Pep, ce à quoi j’ai répondu, le regard perdu dans le vide :
- Fuerte es el corazón del hombre herido.
Ensuite, j’ai proposé ma spécialité et les deux jeunes filles ont échangé ce petit rire dont les hommes se demandent toujours s’il est à leurs dépends ou à leur adresse.
Je suis donc allé préparer ma limonade, l’oreille attentive à la discussion des jolies brunes, laquelle prit rapidement un aspect intéressant pour ma cause. En effet, Xisca se faisait plaintive. A Maria, elle expliquait qu’elle aimait son frère, qu’elle ne doutait pas non plus de sa tendresse à son égard, mais qu’elle le trouvait peu à l’écoute de ses désirs et besoins. Apparemment, le Rafa fait en effet partie de la seconde catégorie de sportifs définis par Karim. Et encore, une fois par mois semble être généreux puisque, par superstition, Rafa n’honore sa dame que les soirs de défaites. Vous imaginez ce que la pauvre a enduré pendant 7 mois ! Elle était tellement contente que son Rafa recommence la compèt, mais ce con s’est mis à tout gagner tout de suite ! En plus, durant l’acte, le Nadal semble très, heu… dirigiste. L’amour suit toujours le même rituel : il faut d’abord toujours prendre sa douche, ne jamais oublier de se brosser les dents, s’assurer à chaque fois que les mains soient bien propres. Ensuite ils se mettent toujours tous les deux nus dans le même lit et, après les 5 minutes et demi des sempiternellement identiques préliminaires, ils passent à l’acte, toujours en missionnaire. La Xisca avait abordé le sujet de nombreuses fois avec Rafa, se plaignant du manque de fantaisie, mais il ne dérogeait jamais au rituel.
Les amis, je dois m’interrompre un instant… j’essaie de revenir plus tard vous exposer la suite, y a encore beaucoup à dire.
El**01225
La suite…
Évidemment, c’est à ce moment-là que j’ai décidé d’intervenir, amenant mes limonades au gingembre (la petite fancy touch).
Surprises par le goût, elles ont engagé la conversation, désireuses de savoir depuis quand je travaillais pour Pep.
- Depuis aujourd’hui. Vous savez, je vais, je viens, au gré du vent, là où le vent me porte. Une bonne journée est une journée qui ne ressemble ni à celle de la veille, ni à celle du lendemain. Vous n’êtes pas d’accord ?
Là, je sentais bien que Xisca me regardait déjà différemment. J’allais donc en profiter pour creuser mon sillon, mais s’étirant de tout son long, bâillant bruyamment, Pep fit son apparition à ce moment-là et Xisca se précipita dans ses bras (« Tio !!! »).
Afin de ne pas taper l’incruste (rarement le bon plan), je décidai de rester en retrait et allai chercher les caisses de Calimocho dans l’arrière-cour. C’est au moment où je me baissai, que je sentis un choc, une douleur aigue sur le sommet du crâne et j’entendis encore une voix caverneuse dire « Es bueno, Toni. El colibrí es capturado » avant de sombrer dans le noir.
Mâtin, quel cliffhanger !
Entre deux lectures, tu pourrais poster ta team pour la TL2 de Tennis Manager…
Je croyais que je n’étais pas qualifié pour la TL2?
Les premiers inscrits seront qualifiés. Tu peux poster ta liste dans l’article idoine.
OK mais j’ai besoin d’un minimum de réflexion, sans doute jusqu’au 31
Merci beaucoup pour les publications (les 15lovers et je crois Patricia (who else :D) qui a assemblé tout ça) ! Je relirai tout ça à la suite bien au chaud … ça m’avait déjà bien fait marrer à l’époque ! Mais j’avais pas tout tout lu donc ce sera l’occasion.
Sinon ça fait bizarre la reprise, j’y pensais même plus trop lol. ‘Fin bon là c’est tout moisi leurs exhibitions, genre Tsontson qui bat Murray facilement (j’ai vu le 2ème set c’était horrible, plein de doubles de Murray notamment), et Wawrinka qui se fait éclater par l’horrible Ferru, certes moins illogique m’enfin pas très représentatif d’un quelconque niveau de l’un ou de l’autre …
Sinon j’avais vu que Lucas Pouille (qui vient du centre d’entrainement de Marcq en Baroeul, près de Lille. Petite anecdote en passant : comme j’y étais pour les demi-finales des interclubs, j’ai appris plusieurs anecdotes dont celle-ci : Pouille n’avait pas été repéré spécialement par le centre, on ne croyait même pas en lui, et c’est donc la Fédé qui l’a repéré et lui a permis de s’entraîner au plus haut niveau et d’atteindre le niveau qu’il a aujourd’hui (2ème tour à RG tout de même on se rappelle cette année) … comme quoi), s’était entraîné avec Stan en Suisse quelques temps ! Sympa et super expérience pour le jeune français.