Sergio Casal : il était une fois Bercy

By  | 29 octobre 2013 | Filed under: Rencontres

Les stars, le pub­lic et les invités sur­pr­ise. Dès la première année, tous les in­grédients qui vont faire le sel du tour­noi de Bercy sont déjà présents. Qualifs à Meudon, sus­pens­ion re­cord de McEn­roe et Be­ck­er de gala, l’Es­pagnol Ser­gio Casal a été le témoin privilégié des coups de raquet­tes et coups d’éclat du Bercy in­augur­al. Souvenirs hauts en co­uleurs d’un fin­alis­te dis­cret.

L’aven­ture Bercy débute à… Meudon. C’est là, précisément au Forest Hill de Meudon-la-Forêt, qu’à la fin oc­tob­re 1986 Ser­gio Casal vient dis­put­er les qualifica­tions du pre­mi­er Open de Paris, dont le tab­leau prin­cip­al se joue dans le récent com­plexe du Palais om­nisports de Bercy. A 25 ans, le Cat­alan est alors peu connu, lui qui par la suite gag­nera deux Grands chelems en doub­le, avant d’at­teindre la notoriété via l’académie créée en com­pag­nie de son compère Em­ilio Sanchez à Bar­celone, où Svet­lana Kuz­netsova, Andy Mur­ray et Ana Ivanovic furent ses élèves. « Ce Bercy a été le meil­leur tour­noi de ma carrière, es­time l’intéressé, rare re­présen­tant de la caste des serveurs-volleyeurs venu de l’autre côté des Pyrénées. J’en garde de bons et nets souvenirs. A l’époque, j’étais 100e mon­di­al et des pous­sières. Bercy était un gros tour­noi pour un joueur de mon niveau, qui os­cillait entre cir­cuit prin­cip­al et Chal­leng­ers, et j’étais déjà con­tent d’intégrer les qualifs. »

Son long périple vers la fin­ale – seul Radek Stepanek a re­produit de­puis pareil chemine­ment tor­tueux, en 2004 – débute donc sur les co­urts co­uverts à Meudon. Trois re­ncontres à gagn­er pour intégrer le tab­leau final, et déjà des im­ages colorées im­prim­ées dans sa rétine : « Un match en par­ticuli­er m’a marqué, con­tre Man­sour Bah­rami. Il n’y avait pour­tant pas be­aucoup de spec­tateurs, une poignée peut-être… mais c’était bien assez pour que Man­sour me sorte la totale des coups in­at­tendus qui ont fait sa réputa­tion. Ce qu’il fait aujourd’hui en ex­hibi­tion sur le Sen­ior Tour, il le faisait alors en match. Il cherchait autant à faire rire les gens qu’à gagn­er. Trois spec­tateurs lui suf­fisaient et c’était parti. Ce pouvait être déstabilisant quand on ne le con­nais­sait pas. »

Ce drôle d’obstac­le passé, Casal découv­re deux jours plus tard l’en­cein­te du POPB, où l’aven­ture se pour­suit face à un Français, Tarik Be­nhabilès. « Un tour­noi, c’est aussi une part de chan­ce, re­prend t-il. Dans l’année, il y avait toujours une ou deux semaines où toutes les pièces du puzzle – le tab­leau, le niveau de jeu et le ment­al – s’imbriquaient. A Bercy, c’était mon tour. D’abord parce que je tire un autre qualifié, Matt Anger, au pre­mi­er tour. Une entrée en matière ac­cessib­le. En­suite parce que Be­nhabilès ouvre ma par­tie de tab­leau en sor­tant une « perf » con­tre Milos­lav Mecir, que je de­vais affront­er au deuxième tour. C’était ma chan­ce : Mecir me bat­tait à chaque fois facile­ment. » Casal ne lais­se pas pass­er l’oc­cas­ion face à l’an­ci­en vain­queur de Roland-Garros junior : Be­nhabilès, wild-card à Bercy, est écarté en trois sets de­vant des tri­bunes clair­semées, déjà re­pues ce soir-là par les vic­toires précéden­tes de For­get et Lecon­te. « Vous le savez sans doute mieux que moi, Bercy est comme un chaud­ron, com­pare l’Es­pagnol. Les gradins peuvent être très chaud, mont­er très vite en ébul­li­tion. Ils sont très différents des tri­bunes de Roland-Garros. A Bercy, le pub­lic est ex­pres­sif, bruyant, met be­aucoup de pre­ss­ion quand tu joues un des siens. Il t’ag­rippe dès la sor­tie du tun­nel en hur­lant ses « Allez, allez ». C’est pre­sque de la Coupe Davis. A mon époque on voyait même des gens fumer dans les gradins ! Heureuse­ment pour moi, nous étions deux joueurs peu con­nus et après les matchs des meil­leurs Français, ça n’avait jamais dépassé les bor­nes. »

La tempête, c’est pour les quarts de fin­ale, où Casal affron­te un John McEn­roe toujours pas qualifié pour la grand-messe du Madison Square Gard­en. Si l’Américain est re­tombé au 10e rang mon­di­al, « il avait toujours une aura par­ticuliè­re se remémore l’Ibère. Et à titre per­son­nel c’était mon idole. Je n’avais jamais joué con­tre lui ; en soi, c’était déjà une récom­pense. »

« McEn­roe me dit : ‘Tu ne gag­neras pas ce match’ »

Mais peut-on être préparé à affront­er McEn­roe quand on n’a en­core jamais croisé sa route ? L’Es­pagnol se fait in­tariss­able, s’animant au fur et à mesure qu’il revit cette par­tie pas comme les aut­res : « Cela a été un match com­pliqué, avec be­aucoup de con­tes­ta­tions du côté de John. Au début pour­tant, je jouais vrai­ment bien, et c’était pre­sque facile… Je ne re­ssen­tais pas de différence de niveau. J’étais dans ma dynamique, je ne per­dais pas mon ser­vice, j’avais l’impress­ion de voler sur le court. Je jouais d’égal à égal avec lui. Sans même m’en re­ndre com­pte, me voilà menant 6/3, break dans le deuxième, 3-2. C’est à ce moment-là que j’ai pris con­sci­ence que j’étais en train de battre McEn­roe. Logique­ment, j’ai fait ce qu’il ne fal­lait sur­tout pas faire : j’ai com­mencé à cog­it­er. John s’en est aus­sitôt aperçu et s’est mis à me héler, à me chambr­er entre les points. Il savait très bien jouer de son aura pour in­timid­er. Évidem­ment, il a débreaké dans la foulée et m’a lancé bien dis­tincte­ment en me cherchant du re­gard : « ‘Tu as laissé pass­er ta chan­ce. Tu ne gag­neras pas ce match !‘ »

Pour­tant Casal s’accroc­he à son ser­vice, et les deux hom­mes se retro­uvent au tieb­reak dans le deuxième set : « Là, c’est de­venu le grand bor­del ! J’ob­tiens une balle de match à 6-5. Il sert, je re­tour­ne dans le filet. 6-6. Quel­ques in­stants plus tard, il prend un de mes points de ser­vice et a une balle de set dans sa raquet­te, à 8-7. Il frap­pe un ace… et dans l’élan de son service-volée fonce s’as­seoir sur sa cha­ise, sans at­tendre con­fir­ma­tion du score ! Hors l’ar­bitre an­non­ce « deuxième ser­vice ». McEn­roe ex­plose : « Mais non, le set est pour moi ! Elle était bonne ! Je l’ai gagné ! » Tout le pub­lic com­m­ence à crier. Moi, ner­veux dans mon coin, je ne savais pas com­ment réagir. L’ar­bitre met un aver­tisse­ment à McEn­roe, qui re­vient fin­ale­ment jouer son deuxième ser­vice… et fait une doub­le faute ! A 9/8 pour moi, deuxième balle de match : c’est la bonne, je finis sur un pass­ing gag­nant. »

Jeu, set et match, tout le monde au ves­tiaire ? Pas tout à fait : « Avec moi pas de souci, John me serre la main franche­ment. Mais derrière il va vers l’ar­bitre et lui déverse sa rage, lui crie qu’il est le pire ar­bitre qu’il ait vu, qu’il n’ar­bitrera plus jamais aucun de ses matchs. Suite à ça je crois que John a écopé d’une lour­de amen­de et d’une sus­pens­ion. » Car l’iras­cible Américain a épuisé son quota d’amen­des de l’année : sus­pen­du 42 jours, c’est la fin de saison pour McEn­roe.

Casal, lui, con­tinue sa route à Paris, bat­tant en de­m­ies « Tim Mayot­te, un joueur très tran­quil­le, sobre. Comme un con­trecoup du match précédent, je n’ai pas be­aucoup de souvenirs de celui-là, si ce n’est que, petit à petit, au fil de ce que je réus­sissais face à de grands joueurs, je me met­tais à croire au titre… » Jusqu’à ce que se rêve se heur­te de plein fouet au mur Be­ck­er en fin­ale. L’Al­lemand est alors sur la voie royale d’un troisiè­me titre in­door en trois semaines… sur un troisiè­me con­tinent différent ! « Sur une moquet­te comme le « Sup­reme », ex­trême­ment rapide et au re­bond bas, Be­ck­er était in­vin­cible. Contra­ire­ment aux matchs con­tre McEn­roe ou Mayot­te, je n’ai jamais eu la sen­sa­tion de pouvoir gagn­er, juste de re­tard­er l’échéance. C’était im­pos­sible de lui pre­ndre son ser­vice. Dès qu’il ar­mait le bras, c’était ace ou ser­vice gag­nant assuré à la re­tombée du geste. Une ar­tillerie lour­de. Be­ck­er en salle, c’était quel­que chose. Je me sen­tais im­puis­sant… sans même li­vr­er un mauvais match. J’ai tenu jusqu’au tieb­reak dans le pre­mi­er set, et après je perds les deux suivants 6/3 6/4. » En trois sets, « Boum-Boum » met fin à l’aven­ture entamée huit jours plus tôt à Meudon.

Épilogue : l’his­toire entre Ser­gio Casal et Boris Be­ck­er n’est pour­tant pas tout à fait ter­minée. Elle pre­ndra même un tour in­at­tendu quel­ques mois plus tard, dans un autre chaud­ron, celui de Bar­celone, en Coupe Davis, quand l’Es­pagnol mar­quera le cin­quiè­me point, vic­torieux, de son équipe aux dépens d’un Be­ck­er au four du sim­ple et au moulin du doub­le ce week-end-là. Deux ans plus tôt, en 1985, l’at­taquant cat­alan avait déjà battu le roi de Wimbledon en in­door, lors d’un dead rubb­er. An­ec­dotique ? Sauf que Ser­gio Casal détient du coup la « stat » flat­teuse d’avoir in­fligé à Be­ck­er, monstre d’ex­cell­ence en Coupe Davis, deux de ses trois seules défaites en quarante-et-un sim­ples dis­putés ! « McEn­roe à Bercy et Be­ck­er en Coupe Davis à Bar­celone, ce sont mes plus be­lles vic­toires, con­fir­me t-il. Le match con­tre Boris, tout le monde l’a vu à l’époque. On m’en parle en­core aujourd’hui : « Ah oui c’est toi le pre­mi­er qui a battu Be­ck­er en Coupe Davis ! » La vic­toire sur McEn­roe, c’est plus réservé aux aficionados. Mais pour moi… » Un sil­ence, avant de con­clure : « Il y a par­fois des choses curieuses dans le ten­nis, comme avec Boris dont j’ai longtemps été l’unique tom­beur en Coupe Davis, ou comme ce quart de Bercy con­tre McEn­roe. C’est le pic de ma carrière, gagn­er con­tre une légende. Je le joue une seule fois, et je le bats. Le de­rni­er point du match, la sen­sa­tion immédiate, je n’oub­lierai jamais. »

About

Pre­nez ma nouvel­le ad­resse : http://livre.fnac.com/a7085832/Marc-Gdalia-Les-monuments-du-tennis-moderne

Tags: ,

252 Responses to Sergio Casal : il était une fois Bercy

  1. Remy 1 novembre 2013 at 23:25

    Je ne comprends toujours pas que Ferrer pose autant de problèmes à Berdych.
    7-3 en H2H maintenant.

    Roger devrait demander des conseils à David.

    En tout cas, c’est une autoroute pour Nadal qui devrait sans doute jouer sa première finale à Bercy.

    • Sylvie 1 novembre 2013 at 23:28

      Il en a déjà joué une, non ? Il n’avait pas perdu contre Nalbandian ?

    • Remy 1 novembre 2013 at 23:44

      Exact en 2007!
      C’est seulement sa 4ème participation à Bercy …

  2. Geô 2 novembre 2013 at 05:06

    Richard et Stan, les siamois de 2013. Suisses, revers à une main. Ratio victoires/défaites post Bercy: 50/20 pour le premier, 49/21 pour le second. « Match nul » à Roland Garros. Après un échec en demi-finale de l’US Open, douzième défaite d’affilée face à Nadal, treizième défaite d’affilée face à Djokovic, symétriques jusque dans le score : 6/4 6/1 d’un côté, 6/1 6/4 de l’autre, reflet d’une incapacité à s’imposer face au top 2. Valeureux, combatifs, qualifiés pour le Masters, Richard et Stan demeurent (à tout jamais ?) des lieutenants.

    • MONTAGNE 2 novembre 2013 at 08:52

      Tu peux peut-être dire que Stan « demeure » un lieutenant, mais tu ne peux quand même pas employer ce verbe pour Roger.
      Il a été le plus longtemps de l’histoire n°1 mondial, je ne vois pas comment il peut « demeurer » un lieutenant!!!!!!!!!!
      Qu’il le soit devenu, peut-être, mais demeurer sûrement pas.

    • Julie 2 novembre 2013 at 10:10

      Je pense qu il s agit de Riri, pas Roro

      • MONTAGNE 2 novembre 2013 at 12:50

        Mes excuses, j’ai été trompé par « suisses ».

  3. MarieJo 2 novembre 2013 at 14:44

    je crois que j’ai le RYSC le plus foireux de l’année avec un pt pour fognini !
    roger sauve moi et gagne bercy ! ça me fera 2 !

    • Remy 2 novembre 2013 at 14:53

      Marie qui encourage Roger, on aura tout vu !

      Fed attaque au même niveau qu’hier et break au même moment.

  4. Kaelin 2 novembre 2013 at 14:57

    putain on peut dire que Roger est bien rentré dans son match !!! énorme niveau, très bon tactiquement

    • Remy 2 novembre 2013 at 15:00

      Djoko n’y est pas trop mais Roger ne lui laisse pas trop de répit non plus

  5. May 2 novembre 2013 at 15:31

    Bien joué Federer qui remporte le 1er set malgré un Djoko qui retrouve peu à peu son tennis après un début de match poussif. Federer doit rester offensif et ne pas entrer dans la filière longue de Djoko.

  6. Remy 2 novembre 2013 at 15:37

    Federer très accrocheur et Djokovic qui fait quelques grosses fautes
    Break d’entrée pour le Suisse.

    Les groupes pour Londres ont été annoncés et sont bien déséquilibrés !
    Groupe A: Nadal, Ferrer, Berdych, Wawrinka
    Groupe B: Djokovic, Delpo, Federer, Gasquet.

    • Remy 2 novembre 2013 at 15:39

      hop debreak de Novak qui est bien mieux depuis plusieurs jeux

  7. Sam 2 novembre 2013 at 15:44

    …Rhaaa pfff, ces deux fautes de coup droit là…Moi j’aurai pas fait ça, j’aurai arrondi juste un tout petit peu sur la première et ça me faisait une balle de break, et après zou, pareil long de ligne, et là, j’allais m’asseoir avec encore un break et le public en train de scander mon nom…

  8. William 2 novembre 2013 at 16:22

    Fou comme Federer se fait déborder à chaque fois côté coup droit…

  9. MONTAGNE 2 novembre 2013 at 16:56

    Gasquet vraiment pas gâté par le tirage au sort des groupes au Masters.

  10. Skvorecky 2 novembre 2013 at 17:09

    « Les groupes pour Londres ont été annoncés et sont bien déséquilibrés !
    Groupe A: Nadal, Ferrer, Berdych, Wawrinka
    Groupe B: Djokovic, Delpo, Federer, Gasquet. »

    Tout à fait, Rémy. Le groupe A réunit les numéros 1, 3, 5 et 7 du tournoi. Alors que le groupe B verra s’affronter les numéros 2, 4, 6 et 8. Il n’y a pas photo!

  11. Geô 2 novembre 2013 at 17:21

    Mon Dieu ce tirage. Gasquet c’est Andromède, son armure rose, sa voix de fillette et sa chaîîîne nébulaaaire qui fait face à Novak Chevalier d’Or des Gémeaux, Juan Martin Chevalier d’Or du Taureau et Roger Chevalier d’Or du Sagittaire.

  12. MarieJo 2 novembre 2013 at 18:01

    et voilà djoko en finale et moi avec un rysc désastreux ! je vais me faire doubler dans la dernière ligne droite pour le masters… :(
    je me sens comme raonic là !je n’ai pas bien joué, j’ai perdu :(

    • Skvorecky 2 novembre 2013 at 18:06

      Pas facile à pronostiquer ce Bercy… La surprise, c’est qu’il n’y a pas de surprise!

    • MarieJo 2 novembre 2013 at 18:15

      pour des surprises y’en a pas eu des masses… et attends, nadal peut encore dégager sur david !

  13. MarieJo 2 novembre 2013 at 18:13

    nadal et stan ont le tableau bordé de nouilles grave !
    l’autre poule c’est la mort qui tue avec gasquet au mileu ! s’il gagne un match je lui tire on chapeau ! peut être que sa meilleure chance s’est de prendre djoko d’entrée qui devra enchainer quasi sec avec sa finale dimanche… mais bon ce sera pas du gateau !

    par contre stan devrait pouvoir se sortir des griffes de berdych ou ferrer qui semble parti pour éliminer nadal à bercy et prolonger son séjour à paris !

    delpo qui se fait voler comme un bleu à gare du nord… il s’est fait tirerr ses bagages et le seul truc qui l’enmerde vraiment c’est la perte du rosaire du pape françois, c’est pour ça qu’on l’aime aussi le « grandullon » de tandil :)

  14. May 2 novembre 2013 at 18:13

    Qu’est-ce qu’il lui arrive à Ferrer? Il est à la rue depuis des mois et là il met Nadal à la rue. La mobylette est de retour. C’est Bercy qui le transcende comme ça?
    Soit Nadal n’a pas envie de se coltiner Djoko demain soit il est déjà à Londres, il fait quand même bcp de fautes surtout grotesques que ça en devient suspect…

  15. May 2 novembre 2013 at 18:28

    Gasquet est verni sur ce « Masters ». Sur le papier le groupe B, c’est celui de la mort. Il faudra voir la forme physique de Delpo et de Djoko qui sortira d’une finale la veille du tournoi.

  16. Remy 2 novembre 2013 at 18:52

    David je t’aime !!
    Prends en de la graine Richard

  17. May 2 novembre 2013 at 18:53

    Bon se sera une finale Djokovic-Ferrer. Il me semble que Djoko reprend la place de numéro 1 en cas de victoire plus que très probable demain.

  18. William 2 novembre 2013 at 18:53

    Ca alors ! Je m’attendais pas à ce score et encore moins à ce vainqueur ! J’ai bien cru que se faisant debreaker en servant le match Ferrer s’était tiré une balle dans la tête, comme très souvent face à Nadal, mais il a enchainé les deux jeux qu’il fallait.
    Pas convaincu malgré tout, j’achète pas trop… Je soupçonne Rafa de le réduire en charpie la semaine prochaine…

  19. Evans 2 novembre 2013 at 18:57

    Trop nul sur cette surface, le Nadal. Maintenant direction Londres pour se prendre trois fessées monumentales.

  20. Nath 2 novembre 2013 at 18:58

    On dirait bien que Ferrer a pris goût aux finales à Paris, ça fait 3 de suite quand même !

    Je n’ai pas commenté l’article que j’ai lu dans un train, il m’a appris plein de choses. Etonnant, ce record contre Becker !

  21. Kaelin 2 novembre 2013 at 19:13

    Mon dieu c’est quoi cette poule pour Gasquet au Masters! Ptet un coup à jouer vs Roger mais Djoko et Del Po j’y crois bof

  22. Karim kicks ass 2 novembre 2013 at 19:29

    Nadal sur ce tournoi était en mode survie, balles liftées à mort, niveau carré de service. Pas génial mais il faut pouvoir le battre malgré tout et Richard a coulé dans ses complexes… Que Ferrer ne fait pas. Il sort le super match dont il a besoin pour sa victoire bisannuelle sur Rafa.

    Fed ses matches contre Djoko me soûlent désormais plus que ceux contre Nadal. Quand il se tient derrière la ligne de fond il est en survie sur chaque frappe de Nole qui domine l’échange complètement. Dans le jeu de la machine lance-balle il y a trois classes d’écart. Et plus que Nadal, Djoko arrivé rendre Roger fébrile en revers. Slice, slice, inoffensif, ou recouvert à 45km/h. Quand on voit les pralins que Stan met sur ce coup face à Djoko, ça fait mal au cœur.

    Bon Djoko finit l’année sur quatre tournois de suite dont deux m1000 et le masters et coiffe Rafa à la photo finish. De la burne en fonte ce petit.

  23. Remy 2 novembre 2013 at 19:49

    Attention, ca va être chaud pour le RYSC.

    Je préviens déjà toutes les personnes concernées par le Tour Final.
    Qualifiés : Nath, Sylvie, May, Fieldog, Kaelin, Skvorecky, Quentin, Babolat, Antoine, Jérôme.
    Remplaçants : MarieJo, Oluive et JoAkim.

    Toutes ses personnes auront à poster une liste.
    Je vais faire ce que je peux pour mettre en ligne demain soir. Le premier match commençant lundi 13h heure française

    • Kaelin 2 novembre 2013 at 21:01

      Ca marche, je posterai ma liste sans fautes dans les temps. Jte remercie Rémy !

    • Sylvie 2 novembre 2013 at 21:22

      Tu nous expliqueras les règles

    • Patricia 3 novembre 2013 at 00:29

      A la relecture, il semble que le règlement d’Arno prévoie également la qualif de Homais (5.C) en plus des 8 premiers et des vainqueurs de GC hors top 8.

      Article 5- Seront admis au Masters de Londres :

      A/ Les huit premiers du classement annuel publié après l’Open de Paris-Bercy.

      B/ Les vainqueurs de Grand chelem n’appartenant pas à la catégorie A.

      C/ Le participant le moins bien placé au classement annuel ayant participé au moins aux quatre tournois du Grand chelem. Ce sera son ultime chance de briller, c’est « La revanche du Perdant ». En cas d’égalité sur ce critère, le « Perdant » sera désigné grâce à sa moyenne de points par tournoi: si deux concurrents sont à 10 points, que l’un a joué quatre tournois et l’autre treize, ce dernier est bien évidemment beaucoup plus nul et sera considéré comme « Perdant » ! En cas de nouvelle égalité, les ex-æquo seront admis ensemble au Masters de Londres

      • Patricia 3 novembre 2013 at 00:41

        ou alors le nb de points global et non celui réalisé sur les 4 GC est pris en compte pour le « champion des perdants » ? ça parait contradictoire avec la dernière phrase, car le nb de tournois est complètement différent, mais bon !

        En tous cas quelle andouille ! je n’avais pas relu le règlement et pensais que les gagnants de GC évinçaient les classés, comme à l’ATP… du coup je ne pensais pas pouvoir me qualifier et je me suis vautrée dans le WT !

        haha ! bon courage pour interpréter le résultat de Ferrer contre Nadal – surtout qu’il est dans sa poule…

        • Remy 3 novembre 2013 at 08:41

          « Classement annuel » et non uniquement classement des tournois du GC.

    • MarieJo 3 novembre 2013 at 11:49

      dire que la défaite de rafa m’a rapporté un 2è point au RYSC et que je suis remplaçante c’est les bouboules !

      je poste ma liste ce soir sur ce fil ou celui du RYSC bercy ?

    • MarieJo 3 novembre 2013 at 12:23

      euh s’il faut poster sa liste avant 13h demain et que tu ne poste rien avant le soir on fait comment ?

      ahhh je sens qu’antoine qui est en vacances en grèce va déclarer forfait et que je vais être in !!!

  24. JoAkim 3 novembre 2013 at 13:47

    Euh ! Il n’y a pas une erreur là ? Je vois un peu plus haut que je suis qualifié pour le Masters !?

  25. benja 3 novembre 2013 at 14:18

    Ferrer en 2 sets !

  26. Geô 3 novembre 2013 at 16:10

    C’est sympa ce RYSC. On vient à encourager pour la gloriole des types qu’on n’aurait jamais imaginé supporter un jour. Ca en dit long sur la nature humaine.

  27. William 3 novembre 2013 at 16:11

    L’ami Ferrer ne conservera pas son titre, j’en ai peur… Il a servi pour le match, s’est fait debreaker à 15 et derrière Djoko a enchaîné 2 jeux pour boucler le set 7-5.
    Je pensais vraiment que c’était mort pour lui, la place de numéro 1, mais le bougre a de la ressource, c’est indéniable…

    Le temps de l’écrire et 3 balles de break pour Ferrer ! J’ai vraiment du nez…

    • William 3 novembre 2013 at 16:12

      *pour le set bien sûr, pas pour le match

  28. Evans 3 novembre 2013 at 17:09

    Ferrer va écraser Nadal à Londres. Qu’est ce qu’il est bon, le David!

    Encore une fois, le voleur de poules s’empare d’un nouveau Masters 1000. Quelle imposture!

  29. Lorio 3 novembre 2013 at 17:13

    Dans un univers parallèle, Ferrer a conservé son titre en l’emportant 5-3 5-3.

    • Babolat 3 novembre 2013 at 17:35

      Sliders ^^

  30. Kaelin 3 novembre 2013 at 17:14

    Djoko pop vainqueur ! bon c’est au moins 1 point de plus sur mon RYSK ^^

  31. William 3 novembre 2013 at 17:16

    Bien vu Lorio !

    Djokovic fait une grosse fin de saison. Depuis la fin de l’US Open, il n’a pas perdu un match, a remporté 4 tournois dont 2 M1000, et a battu tous ses rivaux au sommet : Nadal, Ferrer, Federer, Del Potro… Pourtant je ne l’ai pas trouvé excellent à Bercy, je m’attends à un tout autre niveau à Londres, chez lui comme chez Nadal.

  32. Elmar 3 novembre 2013 at 17:45

    Djoko peut espérer améliorer son total de combien de points avec la Coupe Davis? Ca pourrait avoir son importance pour la place de numéro 1 en fin d’année!

    He could make History.

    • Lorio 3 novembre 2013 at 18:26

      225 s’il gagne ses deux simples et qu’il soulève le trophée.
      150 s’il gagne ses deux simples mais que les Tchèques l’emportent 3-2.
      75 s’il ne gagne qu’un match.

      Nadal est donc sûr de finir numéro 1 s’il gagne deux matches à Londres.
      S’il n’en gagne qu’un, Djoko doit faire un sans faute.
      En cas de foirage total de Nadal, Djoko peut se permettre une défaite en match de poule, à condition de gagner ses deux simples en CD.

  33. Lorio 3 novembre 2013 at 18:30

    « Je suis bon partout. Techniquement, à part lors des jeux important, je n’ai aucune lacune. » David Ferrer

info login

pour le login activer sur votre profil la barre d'outils

Demande d’inscription

contactez-nous à : 15-lovetennis@orange.fr

Archives

Commentaires récents

Suivez nous sur Twitter

@15lovetennis