Ce week-end c’était Coupe Davis !

By  | 16 septembre 2013 | Filed under: Coupe Davis

Les tenants du titre accèdent de nouveau à la fin­ale !

Alors qu’une flopée de Chal­leng­ers (Pétange où PHM perd en fin­ale, Is­tanbul 2 (oui oui ça ex­is­te, c’est Kukushkin qui a gagné !), Meknès, Séville (Robert était en fin­ale d’ail­leurs) Quito, Banja Luka… oula je m’égare !) ont vu leur fin­ale bouclée ce di­manche, c’est sur­tout la Coupe Davis qui a attiré notre at­ten­tion à nous, 15lovers, ce week-end ! Cela m’a donné envie de vous en faire un petit résumé pour qu’on puis­se en dis­cut­er un peu sur un ar­ticle dédié.

J’adore l’am­bian­ce de cette com­péti­tion, un peu foot­ballis­tique fin­ale­ment, mais dans le bon sens du terme. Quand le pat­riotis­me n’est pas trop ex­acerbé (un peu quand même sinon c’est pas drôle) et que l’at­mosphère est bouil­lante, c’est for­mid­able. J’imagine pour les joueurs ce que ça peut re­présent­er, la pre­ss­ion qui pèse sur leurs épaules suivant l’his­toire de chaque pays avec cette com­péti­tion. Car on a beau dire toute l’année durant les tour­nois, notam­ment et sur­tout du Grand chelem, qu’un joueur représente son pays lorsqu’il est en demi-finales ou en quarts, c’est com­plète­ment ridicule. Le ten­nis est un sport in­dividuel avant tout, si ce n’est le sport in­dividuel par ex­cell­ence. Les joueurs jouent pour eux et per­son­ne d’aut­res et quand Gas­quet et Waw­rinka sont en demi-finale de l’US Open, ce n’est ni la Fran­ce ni la Suis­se qui le sont mais seule­ment deux grands com­pétiteurs qui ont mérité d’ar­riv­er jusqu’ici par leurs vic­toires et rien d’aut­res. M’enfin pas­sons cette parenthèse !

Ces apartés de Coupe Davis où les joueurs re­présen­tent of­ficiel­le­ment leurs pays lors de plusieurs re­ncontres étalées sur toute l’année sont donc en cela pas­sion­nants qu’ils enlèvent ou du moins réduisent, une par­tie de cette vis­ion si in­dividualis­te que l’on a de ce sport. Et ça fait du bien.

Pour nous déjà, car c’est agréable de suiv­re une équipe une année entière, avec les bons et les mauvais mo­ments qu’elle peut travers­er (bles­sure d’un joueur, problème d’en­tente entre eux, avec le capitaine, les problèmes de ges­tion du calendri­er notam­ment pour les équipes qui ont des joueurs très per­for­mants, etc) pour fin­ale­ment ar­riv­er au bout et soulev­er le glorieux Saladi­er d’ar­gent. L’épopée tchèque en 2012 était à ce titre mag­nifique et be­aucoup ici furent ravis de leur vic­toire fin­ale. Celle-ci fut d’autant plus im­pres­sion­nante pour une équipe qui re­pose quasi ex­clusive­ment sur deux joueurs et qui bat la quasi toujours favorite Es­pagne en fin­ale (cer­tes sans Nadal mais avec Ferr­er et dotée d’un très bon doub­le).

Pour les joueurs en­suite. Car si les critiques et re­mises en cause de cette com­péti­tion à cause de la place qu’elle prend dans le calendri­er déjà très chargé de l’ATP re­font de temps en temps sur­face avec plus ou moins de vigueur (ça dépend de qui parle aussi il faut dire), la Coupe Davis bril­le toujours. Elle intéresse les joueurs, qu’ils soient d’il­lustres in­con­nus ou sol­ides Top 10. Je ne m’at­tarderai pas trop longtemps sur les demi-finales du groupe mon­di­al puis­que leur déroule­ment était assez prévisib­le. La fin­ale pour­rait cepen­dant être plus in­téres­sante et valoir le coup d’œil.

Et oui Just­in Bi­eb­er fait par­tie de l'équipe croate de Coupe Davis.

Non ce qui m’intéresse plus per­son­nelle­ment, ce sont les aut­res re­ncontres : les bar­rages. Ces matchs sus­citent en effet mon intérêt car ils per­met­tent de nous faire découv­rir des joueurs peu voire pas con­nus et per­met­tent à ces de­rni­ers de se con­front­er à d’aut­res joueurs par­fois d’un calib­re bien supérieur (Mur­ray qui affron­te le vain­queur junior de l’US Open 2013, où peut on voir ça ail­leurs qu’en Davis ?). Cela donne des re­ncontres atypiques et aux scores qui ne sont pas toujours ce qu’on at­tendait. La « magie » Coupe Davis opérant, des joueurs très mal classés ar­rivent de temps en temps à se trans­cend­er, à utilis­er cette pre­ss­ion de jouer pour son drapeau de façon positive. Et cela donne donc des re­ncontres pas­sion­nantes, qui trans­cen­dent un peu le seul sport. La Coupe Davis est enfin en cela in­téres­sante qu’elle met en lumière les problèmes de re­nouvel­le­ment génération­nel qu’un pays, aussi « pays de ten­nis his­torique » soit-il, peut avoir à affront­er. Le cas des États-Unis est en cela édif­iant. Mais c’est égale­ment la situa­tion de la Grande-Bretagne (même si c’est là un cas à part), le Brésil ou en­core la Rus­sie dans une mesure un peu moindre.

Pour les demi-finales, Djokovic, Be­rdych et Raonic sont les têtes d’af­fiches de ce week-end.

Quels ont été les résul­tats de ces re­ncontres du groupe mon­di­al ?

DEMI-FINALES

Radek sortira-t-il sa plus belle chem­ise dragon du marché en fin­ale ?

Répub­lique tchèque 3-2 Ar­gentine

Les Tchèques sont-ils par­tis pour nous re­faire le coup de 2012 ? Ce serait beau. Les pili­ers de l’équipe, Be­rdych et Stepanek, ont assuré comme souvent. Après la Suis­se de Waw­rinka et le Kazakhstan de Golubev, c’est au tour de l’Ar­gentine de Juan Monaco d’y pass­er. Il faut dire que l’équipe ar­gentine sans Nal­bandian ni del Potro ne par­tait pas favorite face à la Tchèquie tenan­te du titre. Zebal­los et Mayer sauvent tout de même l’hon­neur si l’on veut en re­mpor­tant les deux de­rni­ers matchs sans en­jeux con­tre Rosol et Vese­ly. Le gros avan­tage de la Répub­lique Tchèque en Coupe Davis est d’avoir deux joueurs très im­pliqués, peu souvent blessés et bons en sim­ples comme en doub­le où ils ont ac­quis désor­mais pas mal d’automatis­mes. Rosol et Vese­ly font un peu de la figura­tion à côté m’enfin comme seconds co­uteaux on a vu pire.

Ou alors va-t-il nous sur­prendre et venir torse nu ?

Cette déculottée prise par les Ar­gentins nous in­ter­pelle de nouveau sur le niveau af­fiché par les Français lors de leur quart de fin­ale… Cette année les Bleus avaient pour­tant de bon­nes chan­ces d’ar­riv­er au moins en fin­ale. Je lais­serai An­toine développ­er ce sujet car je suis sûr qu’il sera très in­spiré !

Radek Stepanek (RTC) bat Juan Monaco (ARG) 7-6, 6-3, 6-2

Tomas Be­rdych (RTC) bat Leonar­do Mayer (RTC) 6-4, 4-6, 6-3, 6-4

Be­rdych/Stepanek (RTC) bat­tent Be­rlocq/Zebal­los (ARG) 6-3, 6-4, 6-2

Horacio Zebal­los (ARG) bat Lukas Rosol (RTC) 4-6, 7-6, 6-4

Leonar­do Mayer (ARG) bat Jiri Vese­ly (RTC) 6-4, 6-4

Ser­bie 3-2 Canada

La Ser­bie ar­rive là où l’at­tendait : en fin­ale. Elle tri­omphe pour cela de la Be­lgique, puis des USA et enfin du Canada. La demi-finale Ser­bie – Canada fut assez serrée comme on pouvait s’y at­tendre. Le Canada dis­posant d’un bon joueur de sim­ple, Raonic, et d’un doub­le sol­ide ar­ticulé auto­ur de l’expéri­menté Nes­tor. Le jeune Pos­pisil faisant aussi la meil­leure saison de sa carrière (demi-finale à Montréal en bat­tant Isner puis l’équipe tchèque de coupe Davis : Stepanek et Be­rdych. Dom­mage pour lui en face c’était la Ser­bie), ça ne s’annonçait pas si facile que cela pour la fière pat­rie de Djokovic. Si ce de­rni­er a comme toujours re­mporté les deux points qu’on at­tendait de lui, le doub­le, de haute volée car faisant s’affront­er de très bons joueurs de cette dis­cip­line, fut re­mporté à l’ar­raché par les Canadiens. Le de­rni­er match op­posait dès lors Tip­sarevic, qui re­vient à un bon niveau après de longs mois d’élimina­tion au pre­mier­tour de chaque tour­noi qu’il jouait (merci pour nos RYSK Janko !) . Malgré deux sets serrés et la dif­ficulté à concrétiser ses bal­les de match, l’in­tellec­tuel serbe tint son rang dans l’am­bian­ce bouil­lante de la Be­lgrade Arena.

Novak Djokovic (SRB) bat Vasek Pos­pisil (CAN) 6-2, 6-0, 6-4

"T'es sûr Novak, j'ai vrai­ment gagné cette fois-ci ?"

Milos Raonic (CAN) bat Janko Tip­sarevic (SRB) 5-7, 6-3, 3-6, 6-3, 10-8

Nes­tor/Pos­pisil (CAN) bat­tent Bozol­jac/Zimon­jic (SRB) 6-7, 6-4, 3-6, 7-6, 10-8

Novak Djokovic (SRB) bat Milos Raonic (CAN) 7-6, 6-2, 6-2

Janko Tip­sarevic (SRB) bat Vasek Pos­pisil (CAN) 7-6 (3), 6-2, 7-6 (6)

Pas­sons désor­mais aux résul­tats des bar­rages !

BAR­RAGES GROUPE MON­DI­AL

Be­lgique 3-2 Israël

Dudi Sela, the « Heb­rew Hamm­er », comme on le sur­nom­me en Israël, n’aura pas mar­telé bien longtemps et a plutôt servi de clou à Dar­cis puis Be­mel­mans. Le numéro 1 israélien et 85ejoueur mon­di­al, n’a pas re­specté son rang et signe deux gros­ses contre-performances. Dar­cis, désor­mais élevé au rang de bi­en­faiteur de l’humanité de­puis Wimbledon tout comme un cer­tain Lukas R, n’a pas fait dans la de­ntel­le. Si Sela est un mar­teau, Dar­cis est une masse ! Belle vic­toire en doub­le cepen­dant de la paire is­raélien­ne Er­lich/Ram qui bat­tent en cinq sets deux bons joueurs de doub­le, Dar­cis et Roc­hus.

Steve Dar­cis (BEL) bat Dudi Sela (ISR) 6-1, 6-2, 6-2

Amir Weintraub (ISR) bat Ruben Be­mel­mans (BEL) 6-3, 2-6, 6-7, 7-6, 6-4

Er­lich/Ram (ISR) bat­tent Dar­cis/Roc­hus (BEL) 6-3, 5-7, 1-6, 7-5, 6-3

Ruben Be­mel­mans (BEL) bat Dudi Sela (ISR) 7-5, 3-6, 6-0, 6-4

Steve Dar­cis (BEL) bat Amir Weintraub (ISR) 6-2, 6-2, 6-2

Japon 3-2 Col­om­bie

Une re­ncontre assez équilibrée sur le papi­er même si Nis­hikori est assez loin de­vant au clas­se­ment. Le Japonais a très bien tenu son rang et battu sans problèmes Falla et Giral­do. Les Col­om­biens sont re­venus à égalité mais cela n’aura pas suf­fit et Soeda qualifie sans trop de mal le Japon dans le groupe mon­di­al malgré la perte du pre­mi­er set con­tre Falla. Le Japon a désor­mais une équipe de Coupe Davis plutôt sol­ide avec Nis­hikori, Ito, Soeda et c’est assez logique qu’il re­joig­ne le groupe mon­di­al. Le doub­le n’a pas l’air trop au point vu le score mais cela se travail­le.

Kei Nis­hikori (JAP) bat Al­ejandro Falla (COL) 6-3, 6-4, 6-4

Le Japon a désor­mais une vraie équipe de Coupe Davis et com­pte le faire savoir !

San­tiago Giral­do (COL) bat Go Soeda (JAP) 6-4, 3-6, 7-5, 3-6, 6-1

Date-Krumm quand elle a appris la qualifica­tion pour le groupe mon­di­al du Japon

Cabal/Farah (COL) bat­tent Ito/­Sugita (JAP) 6-1, 6-2, 6-1

Kei Nis­hikori (JAP) bat San­tiago Giral­do (COL) 6-1, 6-2, 6-4

Go Soeda (JAP) bat Al­ejandro Falla (COL) 4-6, 6-4, 6-3, 6-3

Croatie 1-4 Grande-Bretagne

La Grande-Bretagne peut dire merci à Andy Mur­ray qui donne quasi­ment trois points à lui seul et donc la vic­toire à son pays. En effet, il bat sans trop forc­er Dodig qui fait pour­tant une bonne saison, ainsi que le jeune Borna Coric, vain­queur de l’Us Open chez les juniors cette année. Une re­ncontre assez originale donc mais qui a tourné court même s’il prend tout de même six jeux à la Murène. C’est aussi Andy qui jouait le doub­le et non son frère pour­tant très bon dans la dis­cip­line (blessé peut-être), as­socié à Flem­ing. Match re­mporté en quat­re sets. Evans, un des an­imateurs de l’Us Open 2013, n’aura pas pesé lourd puis­qu’il perd en trois sets secs con­tre Dodig. Si la vic­toire britan­nique est in­dis­cut­able, on peut cepen­dant pens­er que la donne n’aurait pas été la même avec Cilic voire Kar­lovic, l’un sus­pen­du l’autre blessé.

Andy Mur­ray (GBR) bat Borna Coric (CRO) 6-3, 6-0, 6-3

Ivan Dodig (CRO) bat Daniel Evans (GBR) 6-3, 6-2, 6-3

Fleming/Mur­ray (GBR) bat­tent Dodig/Pavic (CRO) 6-3, 6-2, 6-7, 6-1

Mur­ray tail­le pat­ron

Andy Mur­ray (GBR) bat Ivan Dodig (CRO) 6-4, 6-2, 6-4

Daniel Evans (GBR) bat Mate Pavic (CRO) 7-6, 6-4

Suis­se 4-1 Equateur

Le peut-être bientôt numéro 1 suis­se et auteur d’un US Open ab­solu­ment ex­cep­tion­nel, Stan Waw­rinka, est toujours fidèle à la Suis­se en Coupe Davis. Bon il faut dire que l’équipe d’en face n’était pas ex­cep­tion­nelle, l’Équateur ne faisant pas peur à grand-monde. L’épisode le plus mar­quant a fin­ale­ment été l’exclus­ion du jeune Suis­se Laak­son­en du groupe, en raison d’une mauva­ise at­titude de sa part, pointée Waw­rinka et le capitaine Severin Luthi, qui l’ont donc mis de­hors en cours de week-end. Il va pas nous faire une Tomic celui-là non mais ! Ah les jeunes.

Stanis­las Waw­rinka (SUI) bat Em­ilio Gomez (EQU) 6-4, 6-3, 6-3

Marco Chiudinel­li (SUI) bat Julio Cesar Cam­pozano (EQU) 3-6, 6-1, 6-3, 7-6

Waw­rinka/­Lamm­er (SUI) bat­tent Quiroz/Gomez (EQU) 6-3, 6-4, 3-6, 6-7, 6-4

Mic­hael Lamm­er (SUI) bat Rober­to Quiroz (EQU) 6-3, 2-6, 6-3

Laak­son­en quand Waw­rinka lui a con­firmé que Feder­er avait vrai­ment été battu par Rob­redo à New York

Gon­zalo Es­cobar (EQU) bat Marco Chiudinel­li (SUI) 6-0, 7-5

Pays-Bas 5-0 Aut­riche

Bon pas gran­de chose à dire pour cette re­ncontre si ce n’est que Melz­er n’est vrai­ment plus de­dans de­puis quel­ques mois. L’Aut­richi­en de 32 ans, toujours très bien classé (27e) semble avoir du mal à retro­uv­er son ten­nis et cela se man­ifes­te par deux gros­ses contre-performances avec ces défaites con­tre De Bakk­er et Huta-Galung (match non décisif). Les Aut­richiens en­cais­sent un cinglant 5-0, per­dant notam­ment le doub­le alors même que Know­le est un des meil­leurs mon­diaux de la dis­cip­line et que Marach est un spécialis­te égale­ment. Coup dur donc pour cette équipe qui sort du groupe mon­di­al. Huta Galung, habitués aux vic­toires sur le cir­cuit secon­daire, con­fir­me sa bonne forme par ail­leurs.

Robin Haase (NED) bat Oliv­er Marach (AUT) 6-4, 6-3, 6-1

Thiemo De Bakk­er (NED) bat Jurg­en Melz­er (AUT) 5-7, 7-5, 5-7, 6-4, 6-1

Rojer/Haase (NED) bat­tent Marach/Know­le (AUT) 4-6, 6-3, 6-4, 7-5

Jesse Huta-Galung (NED) bat Jurg­en Melz­er (AUT) 3-6, 7-5, 6-3

Thiemo De Bakk­er (NED) bat Oliv­er Marach (AUT) wo

Al­lemag­ne 4-1 Brésil

On a connu l’équipe d’Al­lemag­ne plus forte mais un sol­ide Kohlschreib­er ainsi que de bons hom­mes de main, Brands et Mayer, auront fin­ale­ment lar­ge­ment suf­fit à pass­er l’obstac­le Brésil pour re­st­er dans le groupe mon­di­al. Thomaz Be­lluc­ci n’est plus que l’ombre de ce qu’il a été il y a 2-3 ans et n’ar­rive même plus à être dans le Top 100 (aujourd’hui 116e), lui qui a été 21een 2010. Seul l’ex­cellent doub­le brésili­en cache la misère en re­mpor­tant leur re­ncontre. La situa­tion est assez cat­astrop­hique pour ce pays puis­qu’il n’y a aucun brésili­en dans le Top 100.

Philipp Kohlschreib­er (ALL) bat Rogerio Dutra Da Silva (BRE) 6-3, 7-5, 6-4

Florian Mayer (ALL) bat Tomaz Be­lluc­ci (BRE) 6-4, 6-1, 6-2

Melo/­Soares (BRE) bat­tent Em­mrich/Brands (ALL) 6-3, 6-4, 6-4

Daniel Brands (ALL) bat Tomaz Be­lluc­ci (BRE) 6-4, 6-2, 6-3

Florian Mayer (ALL) bat­tent Rogerio Dutra da Silva (BRE) 6-4, 6-4

Es­pagne 5-0 Uk­raine

Bon le score n’est pas une gran­de sur­pr­ise même si on pouvait s’at­tendre éven­tuel­le­ment à ce que Dol­gopolov re­mpor­te le point con­tre Ver­dasco. Mais la terre bat­tue ainsi que le fait de jouer à Mad­rid ont du aider Ver­dasco à se sor­tir les doigts du c…, lui qui re­vient de toute façon à un bon voire très bon niveau ces de­rni­ers mois. Et ça fait plaisir car on a beau s’en moqu­er, un Ver­dasco qui joue bien est beau à voir. L’in­verse est par con­tre assez hor­rible. C’est fou ces joueurs qui ont d’énorme creux comme cela, on peut pens­er à Al­mag­ro en ce mo­ment par ex­em­ple. Ou Tip­sarevic il y a peu. Enfin c’est ras­surant d’un côté même si la soudaineté de ces en­chaine­ments de con­treperfs in­ter­pelle par­fois. La con­fian­ce étant tel­le­ment im­por­tante dans un sport aussi in­dividuel, les spirales de­vien­nent vite négatives j’imagine. M’enfin je m’égare en­core. Un petit mot sur Rafa tout de même sinon Con­chita va me tomb­er de­ssus !

Le suc­ces­seur d’A-Rod aux pal­marès du tryp­tique des US Mast­er Se­ries (Montréal, Cincy, US Open), Rafa Nadal, s’est déplacé à Mad­rid pour atomis­er le pauv­re Stak­hovsky qui aurait sûre­ment préféré que le Major­quin reste un peu plus longtemps à New York faire du shopp­ing ou mor­dill­er sa coupe. Décalage horaire ou pas, chan­ge­ment rad­ical de sur­face ou pas, en­chaî­ne­ment de 17 matchs con­sécutifs ou pas, au final ça fait 6-0 6-0 6-4. On ne préfère pas im­agin­er le score s’il avait eu une semaine de vacan­ces avant. Ou plutôt si on l’imagine bien et on a envie de pleur­er pour le mec en face. On dira que Stak­ho est en­core en phase de di­ges­tion de son ex­ploit lon­doni­en hein ? Merci.

Fer­nando Ver­dasco (ESP) bat Al­exandr Dol­gopolov (UKR) 3-6, 6-4, 6-4, 6-2

Stak­hovsky prend en photo le seul point qu'il a mis lors des 2 pre­mi­ers sets, his­toire qu'il y ait une pre­uve.

Rafael Nadal (ESP) bat Ser­giy Stak­hovsky (UKR) 6-0, 6-0, 6-4

Lopez/Nadal (ESP) bat­tent Stak­hovsky/­Molchanov (UKR) 6-2, 6-7, 6-3, 6-4

Marc Lopez (ESP) bat Denys Molchanov (UKR) 6-3, 6-3

Fer­nando Ver­dasco (ESP) bat Vladys­lav Man­afov (UKR) 6-2, 6-1

Polog­ne 1-4 Australie

Tomic a beau être une hor­rible tête de con, il a joué le jeu ce week-end et re­mporté tran­quil­le­ment ses matchs. Lleyton aussi mais est-ce sur­prenant ? Ce mec est in­crev­able, j’adore ! Hewitt et lui sont classés à peu près au même niveau en ce mo­ment : 51e pour Be­rnie, 58e pour Hewitt. Ces deux pili­ers suf­fisaient bien pour battre une équipe de Polog­ne qui dis­pose de bons joueurs sans plus et qui souffre sur­tout de l’abs­ence de Janowicz, sérieuse­ment blessé. A noter le jeune Kyr­gios qui fait son chemin tran­quil­le. A suiv­re. Sinon je ne savais même pas que Guc­cione jouait en­core au ten­nis, ça sert aussi à ça la Coupe Davis, tout le monde peut jouer et on voit réap­parait­re des mecs qu’on croyait dis­parus.

Lleyton Hewitt (AUS) bat Lukasz Kubot (POL) 6-1, 6-3, 6-2

Be­rnard Tomic (AUS) bat Mich­al Przysiez­ny (POL) 7-5, 7-6 (1), 6-4

Fyrsten­berg/Mat­kowski (POL) bat­tent Guc­cione/­Kyrgios (AUS) 5-7, 6-4, 6-2, 6-7, 6-4

Be­rnard Tomic (AUS) bat Lukasz Kubot (POL) 6-4, 7-6, 6-3

Nick Kyr­gios (AUS) bat Mich­al Przysiez­ny (POL) 4-1 ab.

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Aficionado du ten­nis de­puis main­tenant plusieurs années, quel­le ne fut pas ma joie quand je tom­bai sur ce site, vérit­able oasis de qualité, d'humour et de pas­sionnés ! Grand ad­mirateur des (beaux) re­v­ers à une main, je le pratique moi-même. Que vive le ten­nis fou, im­prévisib­le et fan­tasque !

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173 Responses to Ce week-end c’était Coupe Davis !

  1. Kaelin 18 septembre 2013 at 14:09

    Olivetti sort Zverev à Metz, classé plus de 120 places devant lui, très belle perf. A voir si le français ne se reblesse pas s’il arrive à progresser dans les mois à venir.

    Sinon John Tomic en rajoute une couche en accusant Drouet de mentir (ce qui en soit n’est pas impossible mais serait tout de même très étonnant au vu du récit, surtout que pas mal de joueurs connaissent la réputation et les antécédents de Tomic et ont vu des choses se passer, cme Dolgopolov si l’en en croit Drouet) et regrette de n’avoir jamais réellement frappé Drouet et affirme n’avoir jms touché à ses enfants qu’il adore.. Très atteint.

    • Antoine 18 septembre 2013 at 15:58

      Il dit en effet regretter de ne pas avoir frappé Drouet. Voilà qui va favorablement impressionner les juges espagnols s’il se pourvoit en appel. En plus d’être violent, il est donc con, ce qui va souvent de pair…

    • Patricia 18 septembre 2013 at 16:40

      Non, il explique qu’il ne l’a pas frappé, mais que « leurs têtes sont rentrées en contact » (mais loool) alors que le sanguinaire Thomas Drouet le frappait.

      Vu ses antécédents (il a été condamné pour avoir forcé une voiture avec un coach et une gamine à une sortie de route à cause d’un différent), il est très convaincant en pacifiste.

      Il ne va pas dire le contraire, le procès au civil est encore à venir…

      (jamais il ne tape ses enfants. Il leur tire juste dessus avec un fusil à air comprimé, pour rigoler.)

  2. Karim kicks ass 18 septembre 2013 at 16:39

    La lecture du blog de ce joueur irlandais est vraiment instructive, ça ouvre les yeux et sépare le rêve de la réalité. C’est fou parce qu’on sent qu’il pourrait faire nettement mieux, s’il en avait simplement les moyens. Coach, préparateur physique, tout ça coûte excessivement cher mais sans ces moyens additionnels, point de salut. C’est fou.
    De la lecture du blog du sparring partner de Tomic, finalement ce que je retiens ce ne sont pas les frasques de son père qui est juste un pauvre con, mais plutôt le goufre qui peut exister entre les tous meilleurs, et les meilleurs. Interrompre une séance d’entrainement au bout de dix minutes parce qu’on est sur les nerfs, et ce ce deux jours de suite, punir le fiston en disant tu ne t’entraînes pas aujourd’hui, il faut vraiment n’avoir rien, rien compris. A juste titre il fait une comparaison sans rentrer dans les détails avec ce qu’il a vu chez les Nadal, et on se dit il n’y a pas de hasard. Le sérieux que ces gars là mettent à se tuer sur le court, ça fait toute la différence. Tomic est un touriste, un vrai touriste. S’il ne change pas d’entourage et d’hygiène de vie, il n’occupera jamais les premiers rangs.
    Nous n’avons aucune information sur ce qu’il se passe derrière le rideau, on se dit purée Tomic a paumé au premier tour à l’USO ou Dimitrov joue au con qu’est ce qu’il fout il devrait être dans le top ten déjà. Mais à la lecture de ce genre de blogs on réalise à quel point certains sont loin du compte. Derrière nos écrans on se prend à supporter des gars qui en coulisse ne font rien, mais alors rien pour aller chercher les meilleurs.

    Ah, le tweet d’Alizé Lim à la Sharapova, une pépite. Tout y est, l’ironie, le seconde degré, la finesse, la perfidie. Un monument de tweet.

    Patricia merci pour toutes ces lectures passionnantes. putain tu dois l’aimer ce foutu sport!!!

    • Patricia 18 septembre 2013 at 16:56

      Moi ce qui m’abasourdit, c’est que Tomic ait pu développer un tel niveau de jeu (et notamment l’aspect stratégique) dans un environnement aussi pauvre et délétère, avec un imbécile qui lui hurle dessus en permanence, créé un état de tension qui pourrit la concentration, donne le pire exemple de gestion des émotions, et le « punit » en lui interdisant de jouer.
      Qu’est-ce que ça donnerait, Tomic avec un vrai coach !… Ils doivent pleurer de frustration à la fédé australienne.

      • Antoine 18 septembre 2013 at 17:21

        Après l’agression, Drouet avait raconté qu’il était convaincu que le père faisait tout en réalité pour que le fils ne soit pas meilleur qu’il n’est, histoire de pouvoir le garder sous sa coupe. Il mentionnait quelques incidents volontaires. Ainsi, alors que pour une fois, Tomic père avait accepté de porter les raquettes du fiston à corder, juste avant un match contre Jo, en réalité il avait « oublié » de le faire, obligeant le fiston a jouer un match important avec des raquettes détendues…

        On peut également remarquer que Tomic obtient de bien meilleurs résultats en Australie que partout ailleurs. Ok, c’est chez lui mais n’est ce pas aussi là qu’il est le moins sous la coupe de son père, fréquente d’autres personnes que lui, etc..?

        Alors c’est vrai que dans ce contexte, ses résultats sont bons…Le pire, c’est quand même le fait que l’emprise du père demeure totale puisque le fiston le défend mordicus, affirmant même qu’il serait toujours son père et son coach, confondant les deux…Tant qu’il ne l’aura pas foutu dehors, il n’y arrivera pas mais le foutre dehors est aussi un risque comme on peut le voir avec Rezaï par exemple…Le truc bien serait de mettre le père en taule pour un moment…

        Sinon, je suis frappé par la ressemblance physique entre Tomic père et Ivan Lendl…

    • Skvorecky 18 septembre 2013 at 17:15

      Dans le blog de Drouet, LE passage qui fait vraiment déchanter quant aux possibilités de Tomic à l’avenir, son psychopathe de père mis à part:

      « Bernard says after dinner if he can leave us to talk to me alone. I’m wondering what it’s all about but then he shows me a YouTube video of some man telling a story about how to become successful and self-improvement. It was like a motivational video. It was so honest a moment to see Bernard show me this. I tell Bernard he can do this but he has to work harder if he wants to be successful and at the top of his game. « It cannot just be on your talent, » I say as I tell him about my experiences playing with Rafael Nadal who so impressed me with his professionalism and rigour. He says « yeah you are right from now on I am going to practice every day, every day ». I am really happy. I think maybe we find the solution and he is evolving. After an hour and a half of really honest talk he suddenly says « Okay Thomas now we go and party together and drink a lot to cement and celebrate these good words and we can start again on a healthy basis. » »

      Énorme.

      Et malgré tout ce mec atteint parfois une qualité de jeu de top 10. Il n’y a que de petites différences entre lui et le gratin… mais ces différences comprennent notamment une consistance à l’entraînement et une volonté de tous les jours pour progresser. Ce ne sont certes pas des « détails ».

      Cela dit, je me dis parfois que les commentateurs sont trop sévères avec les jeunes espoirs qui ne percent pas. Ces mecs gagnent bien leur vie, font de leur passion un métier, et profitent des à-côté offerts, tout en ayant une carrière assez potable. On pourrait leur opposer que le talent donne des responsabilités, « noblesse oblige », mais aurait-on vraiment raison de le faire?

      Je trouve un Tomic ou un Gulbis plus « normaux », et presque plus sains que les multi-vainqueurs de Grand Chelem qui ont une hygiène de vie réglée au millimètre. Même si je le regrette.

      • Kaelin 18 septembre 2013 at 22:37

        J’avoue que ce passage est vraiment mythique.

        Sinon je ressens le même paradoxe que toi concernant la fin de ton com’ … Ca rejoint en quelque sorte le problème du dopage : on demande toujours plus de perfs, de niveau, de match de dingue aux joueurs que l’on préfère tout en descendant le mec qui se fait prendre pour dopage alors que l’on sait pertinemment qu’il y a une corrélation entre excellents résultats et dopage par exemple. Exemple de Cilic en ce moment, qui a pris 9 mois.

  3. Antoine 18 septembre 2013 at 18:55

    Dure la semaine d’après rencontre de Coupe Davis…

    Tipsy battu au premier tour à St Peterbourg par Bautista-Agut alors qu’il était finaliste l’année dernière (7-6 6-3) et Verdasco battu par Stakhovsky (6-3 6-4) ce qui est le premier match remporté par ce dernier depuis Wimbledon, ce qui tend à prouver qu’il ne fait pas bon battre Roger en GC non plus. Robredo, prend garde…

    A propos du match de Roger contre Robredo et après avoir revu les highligts de ce match (absoluement pas représentative puisqu’on ne voit quasiment que des points gagnats de Roger), mais regardé également comment il avait perdu 14 balles de break sur 16 et perdu son service au deuxième et troisième set, pris connaissance des décalarations de Chris Evert qui dit l’avoir trouvé très nerveux avant le match (qui avait été retardé et faisait suite à celui de Nadal contre Kohly), je suis parvenu à la conclusion toute bête que Roger avait perdu ce match…parce qu’il ne voulait pas le gagner…Je veux dire par là qu’inconsciemment, Roger ne voulait pas le gagner…En tout cas, pas après avoir perdu le premier set (le seul ou il a réussi à breaker grace à 2 balles de break converties sur 4, 0 sur 6 dans chacun des deux autres), et qu’il est apparu qu’il lui faudrait ramer pour gagner…

    Dans ces conditions, Roger, inconsciemment, a préféré ne pas gagner pour ne pas avoir à affronter Nadal et s’est donc auto-détruit selon sa propre expression. C’est fort domage d’ailleurs qu’il n’y ait pas eu un journaliste pour le reprendre et lui dire: « Roger, vous dites que vous vous êtes auto-détruit. Pour quelle raison à votre avis ? ».

    Consciement Roger voulait gagner ce match, comme tous les matchs qu’il dispute et dominait largement presque tous les jeux dans les deuxièmes et troisièmes sets, mais dès qu’il avait la possibilité de prendre l’avantage, l’inconscient reprenait le dessus et il foirait et pour arriver à perdre, finissait par se faire breaker de façon presque ridicule dans chacun de ces sets alors qu’il perdait en moyenne un point dans chacun de ses autres jeux de service….

    Voilà ce qui s’est passé je pense et qui donne cet aspect très étrange d’un match qu’il semble dominer largement, du moins à partir du début du deuxième set et qu’il perd finalement en trois sets…Robredo, lui, n’a rien fait de spécial, rien de plus que d’habitude et n’avait pas d’explication à sa victoire autre que tautologique: la différence s’est faite sur les balles de break….

    • May 18 septembre 2013 at 20:12

      YouYou aussi c’est fait sortir en 1/8 à St Petersbourg alors qu’il défendait son titre de l’an passé.

      Ta théorie sur le déroulement du Robredo / Federer est un peu loufoque, je n’y crois pas. Perdre avant les 1/4 de finales d’un GC, ce n’est pas dans les standards de Roger. Il était dans un jour sans et a fait bien paraître Robredo qui a bien profité de ce moment.

      • Patricia 18 septembre 2013 at 21:10

        Y en a un autre qui est déjà dehors, retrouvant ses habitudes : Tipsa s’est fait sortir par Bautista Agut, revanche de la finale de Chennai… va falloir attendre encore un peu pour l’effet Coupe Davis, apparemment.

        Ce qui est amusant avec Youzh, c’est que Garcia Lopez mène désormais 6 à 1 dans le H2H… mystères du tennis.

      • Antoine 19 septembre 2013 at 10:31

        Dans ce cas, que signifie l’expression « je me suis auto-détruit »? et pour quelle raison Roger se serait ainsi auto-détruit ?

  4. JoAkim 18 septembre 2013 at 20:54

    Pas mal du tout le tirage de la coupe Davis…
    Les Kazakhs ont vraiment de la chance en héritant de la Belgique.
    Pour les français, le tableau n’est pas si mauvais que ça avec un probable enchainement Australie, Espagne et République Tchèque et le tout à la maison. c’est tout à fait dans les cordes des Français. Par contre c’est dommage pour Tsonga, il va devoir s’employer comme jamais.
    Le bas du tableau est assez marrant aussi :
    Serbie/Suisse les serbes vont surement choisir le gazon comme surface (!!!).
    Le vainqueur de ce choc aura un 1/4 de finale pépère (Belgique ou Kazakhstan) puis Argentine, USA ou GB en 1/2. Des belles rencontres en perspectives.
    Dans le tout haut du tableau, les tchèques sont tranquilles jusqu’en 1/2 finale.

    • Skvorecky 18 septembre 2013 at 21:53

      Pour la France le tableau est dense quand même. Bien sûr c’est faisable, puisque c’est faisable tous les ans vu leur effectif, les Français faisant partie des favoris tous les ans. Mais c’était plus abordable cette année. Il n’y a guère que l’avantage du terrain qui rend optimiste pour eux.

      Le bas de tableau, lui, semble plus ouvert, donc favorable à nouveau aux Serbes s’ils s’y investissent à fond.

    • Patricia 18 septembre 2013 at 22:47

      Contre l’Espagne, le point positif, c’est que Ferrer ne joue pas cette année. Même si Nadal vient, Almagro, la Verdasque ou Robredo sont à la portée de Richard et Tsonga – c’est sur le double que ça se jouerait… Chaud, mais faisable.

      Contre les tchèques, on jouerait sans doute sur terre pour embêter Stepanek… Mais à mon avis, le double serait encore plus chaud que contre l’Espagne ! Prendre un point à Berdych serait une bonne assurance… là encore, Tsonga et Gasquet inspirent plus confiance à priori, mais ça reste jouable avec Gael.

      En somme, je ne nous vois pas passer si l’équipe A n’est pas alive and kicking (sauf avec Gael mais la fenêtre de tir est toujours étroite avec lui).

  5. Kaelin 18 septembre 2013 at 22:19

    En cherchant des HL de Sela, jsuis tombé sur le match Sela – Dimitrov du Queens 2011. Dimitrov était passé tout près de l’élimination et Sela aurait mérité de passer au vu du match (je l’avais vu en live).
    http://www.youtube.com/watch?v=bW9WqpEmqUA
    Tout ça pour dire que Sela, s’il manque de puissance, notamment avec un service faiblard, a une technique vraiment propre et une patte magnifique, franchement un plaisir à regarder jouer.

    • Patricia 18 septembre 2013 at 22:33

      J’avais bien aimé le Sela/Gasquet de 2007 en finale de Mumbai… Sela est très offensif et attaquait sacrément le revers de Richard. Je l’ai toujours suivi du coin de l’œil, mais il est inconstant en plus d’être un poids léger.

      • Guillaume 18 septembre 2013 at 22:46

        Sela ? Un sous-Darcis. Ou un sous-sous-Rochus.

        • Guillaume 18 septembre 2013 at 22:48

          Et un quadruple Julien Obry.

  6. Kaelin 18 septembre 2013 at 23:18

    Jsuis tombé sur ce reportage sur le parcours de l’équipe de France CD en 2010 si ça vous intéresse. Pas mal fait. Je vous rassure ça s’arrête juste avant la finale, y aura pas à se taper le Troicki-Llodra ;). Ca donne pas mal d’infos sur la personnalité de Llodra (qui se prend vrmt pas pour n’importe qui et en rajoute tout le temps même s’il a fait effectivement un énorme parcours en simple cme en double jusqu’à la Serbie finale…) et Gasquet notamment (hyper en retrait). C’est marrant de revoir leurs tronches d’il y a 3 ans aussi ..

    http://www.youtube.com/watch?v=b6qRF0NsBW8

    • Patricia 19 septembre 2013 at 10:08

      Fou comme ces « coulisses » portent mal leur nom… et font ressortir une façade, une absence de vraie communication et de vraie relation : chacun est absolument dans son rôle public, Llodra en gros lourd de colo, Tsonga en caïd et patron respecté*, Gilou en mec qu’on écoute sur la tactique, Gaël en rigolo planant et Richard en gentil garçon brimé… Et complaisamment, ou parce qu’ils estiment n’avoir pas le choix (Thoreau s’était exprimé sur l’auto-censure pratiquée pour « avoir accès » à ces coulisses), les auteurs prennent les « bons moments » et donnent crédit à la caricature.

      * « partout je les prends, les espagnols, sur lent, sur rapide… ouais, même sur terre… » (mffrrr)… Gabin black ! Ah, quand c’est Gael qui part sur ce genre de propos ça fait tout de suite plus cœur de kenyan !

  7. Patricia 19 septembre 2013 at 10:17

    Tursunov on Rafa: « I don’t know, maybe he does have butt implants. »

  8. Antoine 19 septembre 2013 at 10:46

    Il ne s’arrange pas Paire…Hier, il s’est fait sortir par Becker au premier tour à Metz et est sorti du court sous quelques sifflets dus à son attitude durant la rencontre. S’il continue comme cela, non seulement il va dégringoler au classement (il est encore 28ème) mais le public va vraiment par finir par le prendre en grippe et il aura beaucoup de mal à se dépétrer d’une image de tête à claques qui commence à lui coller aux basques.

    • Patricia 19 septembre 2013 at 13:25

      Un article sur le match : http://www.republicain-lorrain.fr/sports/2013/09/19/benoit-paire-la-tete-ailleurs

      Au moins le problème de dos est passé semble-t-il.
      Un gars aussi fragile dans sa confiance et dans la gestion émotionnelle, on peut difficilement s’attendre à la voir revenir après une période négative (attaque de melon puis rupture avec sa copine puis pbs physiques) avec toutes les pièces du puzzle…
      Il n’avait pas non plus fait des miracles, mais plutôt une avancée en dents de scie : demi à Chennai, défaite au 1er T à Auckland contre Lu ; finale à Montpellier, abandon à Rotterdam puis défaite au 1er T à Marseille contre Devvarman, puis re défaite au 1er tour contre Lorenzi ; victoire en Challenger, sortie piteuse à Casablanca ; bon match à MC contre Richard, bon match à Barcelone contre Nadal, sorti à Oeiras par Hanescu…
      Puis demie à Rome, assez bon RG. Et déjà « attaque de melon » très honnêtement reconnue. Vu son profil, il peut très bien avoir à nouveau une bonne phase d’ici la fin d’année… ou pas !

      • Patricia 19 septembre 2013 at 15:38

        Il était autour de la 100è place depuis avril 2011 jusqu’en avril 2012 avant de progresser très régulièrement jusqu’au top 30. S’il arrive à digérer et stabiliser ça en 2014, vu le bonhomme, ça sera déjà pas mal.

        Son coach suit vraiment un sacerdoce… il a fait du beau boulot en le récupérant juste à son éjection de la structure fédérale en attaquant comme 30 français et 600è mondial.

      • Guillaume 20 septembre 2013 at 22:41

        Paire est un cas. Tête de con sur le court, caractère en or en-dehors. Tenez, true story de l’Open de la Baie de Somme, pas plus tard que le WE dernier. Les repas y étaient assurés par le lycée hôtelier du coin. Paire flashe sur une spécialité locale, se rencarde de la recette auprès des apprentis cuistots… Et le lendemain, il se pointe à la cuisine, les bras chargés des ingrédients nécessaires qu’il venait d’aller acheter, et demande aux gars s’ils accepteraient de lui refaire le même menu que la veille. Seul Benoît Paire est capable d’un tel geste sur le circuit.

  9. El Mosquito 20 septembre 2013 at 11:47

    Tonton Kaelin a encore frappé. Bravo pour cet article, ça envoie du bois. J’aime ta façon de t’égarer man, c’est bon. Tes petites expressions, du style  » Si Sela est un marteau, Darcis est une masse ! « , ça passe crème. Tes légendes sont justes monstrueuses. Merci pour ce grand moment de lecture, je me suis régalé. Je partage ton analyse. J’ai déjà hâte de lire de nouveaux articles. Continue Kaelin, tu montes en puissance, tel un Radek Stepanek. Quelle trompette celui-là, et dire que c’est un coureur. Vaidisova, Safarova, je ne comprends pas ce qu’elles lui trouvent. Enfin passons ! Pour la finale, je serai à fond derrière mon NOLE. Vive SERBIA ! Allez Novak, le deuxième Saladier, c’est pour cette année. AJDE NOLE !

    • Kaelin 22 septembre 2013 at 13:43

      Yeeeeeah man ! Merci mon vieux Jean-Charles. J’espère voir un article de ta part un de ces jours car je te sais grand connaisseur du monde de la petite balle jaune (entre autres) ;) !

  10. Robin 20 septembre 2013 at 23:27

    Sympathique comme tout cet article, merci Kaelin. Et comme beaucoup je suis fan des photos choisies, et surtout de leurs légendes ^^.

    • Kaelin 22 septembre 2013 at 13:40

      C’est la Kaelin’s touch ! ;) Merci Robin.

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