Imaginez un peu : l’autre jour, confortablement installé dans mon canap, je tombe sur la finale de Roland-Garros : à l’écran, le soleil inonde le court Philippe-Chatrier. Rafael Nadal se démène comme un beau diable, il se donne à fond sur toutes les balles. Une fine fumée rouge s’élève du terrain suite un plongeon désespéré de ce dernier, une défense venue littéralement de Mars (ou de son apesanteur tout du moins). Avant d’arriver ici, il a réalisé un parcours phénoménal, avec une feuille de stats hallucinante. Jugez un peu : sur l’ensemble du tournois, 98% de premières balles, 0 balle de break concédées et seulement 19 petits jeux abandonnés en route. A cela s’ajoute la bagatelle de 145 aces, 378 coups gagnants et 54 balles de breaks converties sur 60 possibles, sans oublier les insignifiantes 11 fautes directes concédées (Lendl s’en retournerait dans sa tombe, s’il n’était pas mort qu’à l’intérieur en définitif…). Et pourtant, malgré ce quasi clean sheet (on vient de transposer le concept au tennis, juste pour lui) sur ces 6 derniers matchs, Nadal est mené dans cette finale. Il souffre terriblement, malmené contre toute attente par un jeune inconnu sortant des qualifs… Stupeur dans les travées du Central. Ce n’est plus un match auquel nous assistons, c’est une exécution, et non nous ne sommes pas dans les rêves de Federer (pour preuve, ce n’est pas lui en face de Nadal), mais bel et bien dans… Virtua Tennis. Hé oui, désolé… le jeu vidéo…
Sans transition, j’apporte ici un démenti tout relatif sur les termes exacts de ma réelle découverte du tennis comme mentionné dans ma fiche. Effectivement, je n’ai pas à proprement parlé « découvert » ce formidable sport par le biais d’un petit bijou estampillé « 10eart », mais ce sont bel et bien les jeux vidéos qui m’ont permis de ressentir le formidable potentiel ludique de ce sport virtuel (dans un premiertemps) et qui m’ont donné l’envie de m’y essayer physiquement (dans un secondtemps). Je vais donc vous compter l’histoire de deux passions qui un beau jour se sont entrecroisées.
Et pour mieux appréhender ce concept, il faut remonter au précurseur de tous les jeux vidéo, à savoir Pong, sorti en 1972. Ah mais j’entends de vives invectives en provenance du fond de la salle : « Objection votre honneur, le nom du jeu est « Pong », en référence au tennis de table ! » Et vous aurez bien raison ; mais pour l’anecdote, le tout premier concept de Pong date de 1967 et s’appelait à l’époque «Tennis». De plus, historiquement, le concept du tennis de table découle lui-même du tennis sur gazon qui est bien antérieur. Ainsi, le tout premier jeu vidéo est un sport de raquette (enfin de planche bougeant dans une seule dimension et qui se manie avec un joystick…). Ensuite, malgré un axiome de départ très simpliste – une balle et deux raquettes pour se la renvoyer – le potentiel ludique reste quand même important. Il faut impérativement être deux joueurs pour tester ses réflexes (le mur virtuel n’ayant pas encore été inventé) : les parties sont donc assez folkloriques et ne se ressemblent pas. Deux types de stratégie voient ainsi le jour : renvoyer un maximum de balles ou tout faire pour qu’elle ne revienne pas. Déjà à l’époque le tennis offensif s’opposait au tennis pouxiste ! Et c’est sans doute la simplicité du sport d’origine qui a permis une retranscription précoce sous forme de jeu vidéo.
Par la suite, au gré des progrès technologiques, une multitude de jeux basés sur le tennis se sont succédé. C’est un genre qui n’a jamais cessé d’évoluer et d’être plébiscité, preuve substantielle de son impact dans l’univers du gamer. Succès directement dicté par un certains nombres d’améliorations, avec en vrac : des repères de game-play simples et conservés d’opus en opus, des modes multi-joueurs toujours plus conviviaux (jusqu’à 4 joueurs sur le même écran en double), des jeux toujours plus réalistes, avec la possibilité d’incarner les « vrais » joueurs du circuit ATP, dotés de leurs points forts, points faibles, attitudes et même de leurs mimiques (d’ailleurs, il en manque un certain nombre pour Nadal, oubli volontaire ?)… sans oublier la possibilité de créer son avatar de toute pièces et de commencer en bas de l’échelle, dans d’obscurs Challengers parallèles, et de progresser à coup d’entraînements jusqu’aux sommets de l’ATP, et de finir par le Grand Chelem calendaire sur cinq saisons consécutives (Fedou en a rêvé, Sega l’a fait) et même très récemment l’apparition de classements mondiaux en ligne (relevez le défis et devenez le meilleur joueur de tennis sans raquette of the universe !) Le jeu de tennis est ainsi reconnu et possède un place particulière dans le milieu du jeu vidéo, aussi bien par les fans de tennis (enfin, certains dérangés comme moi) que par les néophytes qui n’ont jamais touché une raquette, mais qui pourraient défaire les yeux fermés le grand Pete lui-même sur « Sampras Tennis 1996″.
D’aussi loin que je me souvienne, un petit jeu de game-boy (premièredu nom), sans prétention, de 1989, sobrement intitulé « Tennis » et où Mario s’essayait aux joies de l’arbitrage, à provoqué mes premiers émois vidéo-ludiques. Déjà à l’époque, je participais à de nombreuses joutes virtuelles contre mes compagnons de jeu, par câble link interposé. Peu de couleurs, deux boutons seulement (déjà un bouton pour le lob à l’époque), un seul personnage, un seul court, mais beaucoup de plaisir.
Ensuite vint l’ère dorée de la Super Nintendo et de tous ces jeux qualifiés de « super », comme Super Tennis (1992), rempli de couleurs, avec pleins de persos jouables et de courts, ainsi que 4 coups possibles : coup à plat, lift, slice et lob, – une révolution à l’époque – qui a enchanté mes mercredi après-midi.
Puis vint l’époque des jeux arcades de Sega, et l’inoubliable Virtua Tennis (en particulier le n°2 de la série, datant de 2002). A quatre sur un écran, en double avec trois potes, cela dépassait le cadre du simple match : c’était le temps des parties de tennis « cosmotiques » (littéralement, tennis du cosmos) où la notion même de faute directe n’existait plus, mais où tous les points se terminaient par un winner, ou une faute provoquée, et où certains points semblaient ne jamais finir, avec des angles impossibles dans la physique newtonienne. Tant et si bien que l’usure psychologique des joueurs et la faute de concentration étaient la norme obligatoire marquant la fin du point… Une espèce de tennis 2.0 de l’extrême.
A mi-chemin entre l’arcade et le réalisme, le jeu qui, dans son esprit et ses mécaniques de jeu, s’est (selon moi) le plus rapproché du sport est Top Spin (2003). Ce jeu a amené le coup risqué et la barre de psychologie au jeu de tennis. Le coup risqué porte très bien son nom : vous pouvez le tenter, mais il faut un timing redoutable pour le mettre dans le terrain, sans quoi c’est la faute assurée. De plus, suivant la longueur du match et le nombre de coups effectués, ce timing change avec la fatigue du joueur (celui à l’écran, hein, pas vous), ce qui a vraiment permis de rentrer dans la dimension stratégique du tennis. De plus, bijou de mesquinerie, la barre symbolisant le coup risqué est la même que celle de l’amortie, permettant vraiment de masquer son amortie et d’alterner les coups comme un vrai joueur prenant le jeu à son compte, sans que son adversaire puisse deviner à quelle sauce il va être mangé. A cela s’ajoute la barre de psychologie qui augmente avec les winners et baisse avec les fautes, et qui permet, une fois bien remplie, de tenter des coups exceptionnels que l’on ne peut exécuter qu’en pleine confiance. Ils vous donnent quasiment un point gratuit, écœurant écœure encore plus l’adversaire qui voit sa barre diminuer encore un peu plus. Autrement dit, on peut vraiment maintenir la tête de son adversaire sous l’eau. Cela a donc permis d’ajouter une dimension psychologique non négligeable au jeu (oui, Wawrinka et Almagro seraient toujours des losers dans Top Spin, ou de façon plus imagée des flancs virtuels).
Aujourd’hui, et avec en particuliers l’opus N°4 de Top Spin (2011), les jeux de tennis sont rentré dans une ère de simulation qui se rapproche toujours plus des vraies sensations de jeu. Les matchs ne se ressemblent vraiment plus, le principe du « tout le monde peut battre tout le monde » cher à ce sport (encore d’actualité ?) est parfaitement respecté. On peut tout à fait maîtriser un type de joueur et galérer contre un autre moins bien classé. Il faut tenir compte du placement, des forces et faiblesses adverses, et pour cela comprendre tôt le type de jeu qu’il développe et ce qui va le gêner le plus… Et ceci est valable même contre la machine. Le réalisme est tel qu’une base tennistique doit être impérativement assimilée pour progresser dans le jeu, base qui s’apparente réellement à une leçon de tennis pour débutant. Nous ne sommes plus dans l’arcade et le fun, la prise en main est fastidieuse et il faut compter ses heures d’entraînement avant de pouvoir un tant soit peu réaliser quelque chose sur le court qui ressemble à du tennis. Et pour conclure sur l’opposition Arcade/Simulation, à titre personnel le plaisir immédiat et les situations invraisemblables que procure un bon jeu arcade m’ont toujours plus fait rêver. Et quitte à revenir sur terre, autant le faire sur la terre battue de mon enfance, nul besoin d’artifices pour ça…
Et le futur ? Et bien, la stratégie et la psychologie ont d’ores et déjà trouvés leur place, ne manque plus alors que la sueur et le sang… Ah, j’entends dans le fond « Wii Sport et sa Wiimote ? » Hé oui, c’est dans cette voie que le tennis virtuel va certainement se diriger. Après tout il faudra bien trouver un jour une alternative crédible pour meubler efficacement nos longues soirées d’hiver, vous savez, celles où tous les courts couverts sont réservés pour le stage d’entraînement des juniors… De plus le puissant lobby des kinésithérapeutes-ostéopathes a vraisemblablement commencé depuis quelques années un véritable travail de sape pour influencer les développeurs de jeux de sports. Du coup je pense garder ma vieille raquette en fibre de carbone encore une paire d’années avant de la troquer contre une vrai fausse raquette high-tech en plastique…
Finalement, au travers de mes souvenirs plus ou moins incomplets, j’ai dressé une liste non exhaustive de jeux qui symbolisent bien les différentes phases de l’évolution du jeu de tennis. Ce que j’ai par contre omis de mentionner, c’est qu’il existe un lien particulier entre les jeux vidéos de façon générale, et le tennis en tant que sport. Ce lien très fort est… la frustration. Mise en situation et exemple illustratif : vous êtes IRL en train de jouer au tennis et vous vous faites trimballer sur un point décisif. En désespoir de cause, vous exécutez un petit bijou de passing de coup droit décroisé en bout de course ; la balle mort la bande, rebondit une fois, deux fois, et fait mine de tomber du côté adverse, mais pour finalement lâchement vous poignarder par-derrière et retomber de votre côté… (« mais quelle salooooopeuuu !!!! »). Dans ces moments-là, il existe deux types de comportements qui correspondent à deux styles fondamentaux de joueurs : le mauvais joueur, qui jure, invective la balle, le filet, son adversaire, l’arbitre, le public, son arrière-grand-mère et qui massacre sa raquette contre le ciment dans un rituel compulsif et bestial. Et puis il y a le bon joueur. Lui il jure, il invective la balle, le filet, son adversaire, l’arbitre, le public, votre arrière-grand-mère et il massacre sa raquette contre le ciment dans le même rituel compulsif et bestial, mais bon lui c’est un bon joueur… Certes, je m’égare, mais pas tant que ça, parce que je ne vous raconte pas le nombre de joysticks que j’ai explosé contre la table basse du salon ! C’est assez paradoxal en définitif de penser qu’en voulant pousser le réalisme à son paroxysme, on arrive également à retranscrire ce mauvais côté-là du tennis – et ce sans volonté initiale de le faire. Heureusement, il n’y a pas encore à ramasser les balles, ou à faire changer son cordage dans le jeu, et d’ailleurs spéciale dédicace aux erreurs d’arbitrage qui sont pour le coup inexistantes, et cela depuis le tout début.
En bonus, je voulais insister sur le fait que Lendl n’avait jamais été personnifié dans un jeu vidéo à ma connaissance, parce que forcément pas assez « bankable »/ Malheureusement, après une rapide recherche voici sur quoi je suis tombé…
Evert & Lendl Top Player’s Tennis : Les trois… par Supersoluce
Consolez-vous en vous disant que le jeu est vraiment très, mais alors très très laid, et qu’on a retrouvé au domicile du développeur, à la suite de son tragique suicide, un lettre avec ces quelques mots : « pardon, je le ferai plus… »
Pis, cela ne s’arrête pas là : il semblerait que ce développeur ait laissé à sa descendance des goûts similaires pour l’inconscience et la déraison…
L’histoire est encore et toujours en marche…
Tags: Insolite
Depuis le début de l’année, j’avais cette nette impression que la grande tendance pour un joueur c’était de gagner un tournois et de perdre dans les 1ers tour le tournois de la semaine juste après. Normal, me direz vous avec la fatigue accumulée sur les matchs et le déplacement peut-être de dernière minute dans les pattes. Ceci dit, on peut toujours rétorquer qu’à l’inverse celui qui n’a pas joué la semaine d’avant a moins de repère et met plus de temps à mettre son jeu en place, l’entrainement c’est bien, mais rien ne vaut les matchs. Donc l’éternel dilemme pour les joueurs, jouer un maximum de matchs ou bien gérer son calendrier avec des périodes de repos, à cela, bien évidemment s’ajoutant la nécessité d’adapter son calendrier an cas de succès ou d’échec à l’objectif fixé pour le tournois passé.
Du coup j’ai regardé plus en détail, en prenant uniquement les finalistes de tournois qui ont joué un tournois directement après. Jugez plutôt :
Dimitov fait finale à Brisbanne et perd au 1er tour,
Bautista fait finale à Chennai et perd au 1er tour de Sydney,
Paire fait finale à Montpellier contre Gasquet, il perdent respectivement au 1er et 2ème tour à Rotterdam,
Zeballos gagne à Vina Del Mar et perd au 1er tour de Sao Paulo,
Benneteau fait final à Rotterdam et perd au 2ème tour de l’open 13,
Hass fait finale à San José contre Raonic, ils perdent respectivement au 2ème et 1er tour de Menphis,
Nalbandian fait finale à Sao Paulo et perd au 2ème tour de Buenos Aires,
Nishikori gagne à Menphis et perd au 1er tour de Delray Beach,
Tsonga gagne à l’open 13 et perd au 1er tour de Dubai,
Wawrinka fait final à Buenos Aires et perd au 1er tour d’Acalpulco.
C’est plus qu’une tendance ça ! Peut-être que les joueurs sortant de leur préparation physique estivale et ne sont pas encore à 100% physiquement. Vous remarquerez que beaucoup de français s’illustrent dans cette liste ^^
Ensuite il y a bien-sur ceux qui arrivent à enchainer, la liste est moins longue forcément :
Nadal fait final à Vina Del Mar et gagne à sao Paulo,
Berdych fait finale à l’open 13 et aussi finale à Dubai,
Ferrer gagne à Buenos Aires et fait finale à Acapulco.
Et puis il y a l’exception Del Potro qui gagne Rotterdam, et qui passe 2 tour à l’open 13 (dont un 2ème super chaud contre Llodra) pour tomber en quart érinté contre un Simon qui n’en demandait pas tant…
Voilà le constat pour ce début d’année, il ne fait pas bon gagner un tournois le dimanche et enchainer le lundi ou le mardi dans un autre… Sauf quand on est un champion classé dans le top6 ! Ça serait bien sympa de voir comment ça évolue sur toute une année ATP, et prendre en compte les demi-finalistes aussi. Ensuite, le bémol à cette anayse, c’est sans doute que les joueurs qui gagnent un tournois, souvent ce sont déjà engagé sur le suivant, et donc vont jouer leur 1er tour, mais pas à fond pour pas se cramer pour la suite.
PS : j’ai pas pris l’OA dans ces stats, parce-que l’analyse est plus délicate, c’est un tournois à 7 tours et en 5 sets gagnants et personne ne balance son match en GC, je trouvai donc cela moins pertinent. Mais pour l’anecdote, il ya avait 2 tournois de joué juste avant, Anderson et Tomic font finale à Sydney et Ferrer et Kohlschreiber finale à Auckland, Tomic et Kohlschreiber s’arrêtent au 3ème tour de l’OA, Anderson en 1/8ème et Ferrer en 1/2.
Merci Don J pour ton analyse détaillée! C’est vrai que jme faisais un peu la remarque dernièrement également. C’est plutôt rassurant sur les capacités physiques des joueurs (du moins de 95% d’entre eux – oeuf). Je pense aussi qu’au delà du purement physique, une décompression mentale doit jouer aussi pas mal dans un sport où il faut être à 100% sur tous les plans ou presque pour espérer pouvoir aller le plus loin possible dans les gros tournois vu la densité et le niveau moyen très élevé du, disons top 100. C’est donc pour certains mecs que tu as cité, comme Zeballos qui a fait un super tournoi (au vu de ses « possibilités »/ambitions).. être un des seuls tennismen à avoir battu Rafa sur terre, meme sur le retour avec un Nadal pas très bon (mais pas horriblement nul non plus selon moi, ayant vu la finale), ça doit pas aider à dormir/décompresser (lol).
Dimitrovqui atteignant sa 1ère finale d’un 250 pareil,
Bautista qui sort de nulle part n’en parlons pas,
Gasquet c’est sûrement physique mais pour Paire qui fait finale à Montpellier, on peut soupçonner un relachement mental à Rotterdam connaissant le bonhomme (énervant ce type hein? :D).
Benneteau n’a pas spécialement un mental défaillant que je sache mais perdre une 8 ou 9ème fois en finale de suite, même contre Del Po et après avoir battu Fededer en quart, ça a du le faire cogiter aussi. pauvre Bennet’!
Wawrinka bon hyper solide sur terre en général mais on peut un peu comparer avec le cas Bennet’ plus haut même si le suisse est meilleur mais par contre mentalement très douteux (je pense que je ne vous apprends rien haha il vaut mieux en rire! quel bras… j’adore malgré son mental ce joueur).
Pour Tsonga, bon je le soupçonne d’en plus d’avoir été fatigué (on peut pas le nier, après sa victoire à Marseille il a du foncer à Dubai, avec le decalages horaires, la chaleur, la surface qui diffère un peu et un joueur poison en face : Llodra, pas simple) d’avoir balancé le match (l’ayant vu) et d’êrte venu prendre son chèque.
Haas serait blessé, Nalby bon c’est nalbide lol. Nalbandian is dead.
Ca m’a plus surpris pour Nishikori qui malgré son jeune âge s’est inscrit durablement mais tranquillement (ou l’inverse) dans les meilleurs mondiaux, il a presque dla bouteille… déjà 3 titres pour 2 finales : ce mec est très très bon et en plus discret (trait asiatique en général) et sympa et modeste donc c’est cool. Ptit déficit de puissance néanmoins qui le gêne je trouve.
Voilà voilà mon cher Don J. Ce n’est pas du tout pour démonter ta théorie que je trouve très intéressante mais plutôt pour souligner l’aspect mental (douteux, décompression,…) à prendre aussi compte dans les capacités des joueurs à enchainer des victoires!
Nishikori était même forfait à Delray Beach. Le gars est toujours en délicatesse depuis le début de saison avec son genou et il voulait se préserver pour les 2 M1000 US, at home à Miami vu que c’est le dernier réservoir de points avant la saison sur terre où il va hiberner.
Bennet était touché au dos à Montpellier contre Gasquet, donc enchainer à Rotterdam a dû l’achever.
Je m’étais fait la réflexion que très peu de joueurs actuellement parviennent à enchaîner les matchs sur deux tournois d’affilée : en 2012, Djoko bien sûr (Dubai 1/2 IW 1/2 Miami victoire, Rome F et RG F, 1/2 à Wim, victoire à Toronto F à Miami F à l’USO, Victoire à Pékin et shanghai, o(e)uf !), Fed (Rotterdam Dubai IW : victoireq, Halle F et Wim victoire), Murray un peu(Brisbane V, AO 1/2) – c’est celui qui est le plus comme Jo, en dents de scie, l’inoxydable Ferrer (je détaille même pas), Berdych un peu (F winston salem 1/2 USO), del Po beaucoup (Marseille Rotterdam puis Vienne et Bale)
En fait il me semble que ces dernières années, les grands ‘enchaineurs’ sont Djoko, Ferrer, Nadal et Fed (ce dernier avec des haltes plus marquées consacrées à la préparation)
http://www.dhnet.be/sports/tennis/article/427045/david-goffin-n-est-pas-la-nouvelle-star.html?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter
Une interview de Thierry Van Cleemput, patron sportif de l’AFT concernant le tennis belge masculin, un peu en crise ou du moins en période de « vaches maigres » comme il le dit lui-même, en ce moment .. Le cas David Goffin est plus particulièrement abordé.
C’est vrai, après coup quand on y repense, qu’on l’a sûrement trop mis en avant d’un seul coup après seulement un match, ce match contre Federer à RG.. qu’il perd en 4 sets. J’ai même eu l’impression qu’il s’est vu trop beau après ce tournoi et surtout ce match en en parlant tout le temps, ça m’avait interpellé. Encore aujourd’hui il est interviewé 15 000 fois pour parler uniquement de ce match et il le fait avec plaisir en parlant de Roger comme si c’était un pote. Le match est resté dans les mémoires aussi parce que c’était Roger en face (c’est pas ici que jvais me fr contredire sur ce point :D), faut être réaliste. Et il est censé haïr la défaite en tant que joueur pro de ce nv là sinon il ne pourra pas avancer. Passe à autre chose David! Certes son tournoi a été une très belle réussite pour lui qui était lucky loser après le forfait de Monfils avec des victoires sur Stepanek puis Clément puis Kubot puis la défaite contre Roger mais on s’est un peu enflammé.. il a plutôt bien confirmé après en pleine bourre pour la fin de saison 2012 mais une fois tout ça redescendu ça a pas du être facile à gérer ajouté à cette défaite très dure en CD qui l’a profondément marqué.
Je pense comme la personne interviewée qu’aller à IW où il va se taper les meilleurs mondiaux d’entrée est pas forcément une très bonne idée. Repasser par la case challengers, solution abordée plusieurs fois sur des forums de tennis j’ai pu m’en rendre compte, quand on est dans le top 50 bon jsuis un peu sceptique, pas sûr que ça l’aide. Peut-être changer d’air, quitter la Belgique où il a une pression assez écrasante d’un pays nostalgique de sa plus grande époque, pas si ancienne… (surtout féminine) et travailler à fond quelques temps des tactiques, des schémas de jeux.. travailler ce qui ne va pas. Ya certes un énorme problème de confiance mais elle est aussi liée à la pression du pays et de l’entourage d’où mon idée qu’il quitte son cocon belge. Puis ensuite retourner à la competition progressivement avec des 250, y aller doucement… C’est d’ailleurs en gros l’avis de Rodriguez, l’ancien entraineur de Hénin Ardenne, un connaisseur c’est le moins qu’on puisse dire.
Il faut prendre le taureau par les cornes car c’est la 5ème défaites au 1er tour de suite et des fois contre des mecs qu’il aurait clairement du battre.
J’y crois quand même pour David, progressivement je pense qu’il y arrivera. Jlui souhaite bon courage en tout cas, c’est pas une période facile!
Goffin avait bien enchaîné quand même en 2012…
Là il peine, mais il est quand même très jeune, c’est moins inquiétant comme décompression qu’Isner !
Finalement, relativement à son classemsent, il n’y a que Baptista Augut qui le bat en étant derrière (d’une place !)
Les challengers ça peut être très bien pour enchaîner des matchs, même pour un gars classé 50 ! Il avait gagné celui d’Orléans en fin d’année, et un autre avant…. Llodra fait toujours quelques challengers, lui aussi.
Je comprends qu’un premier match sur le central contre LA star, ça marque un jeune joueur, pour un gars qui fait les qualifs de 250…
Jano ne fait pas bcp mieux que Goffin, mais je n’ai pas l’impression que le moral soit touché : c’est un peu le parcours classique après une vraie découverte de ses capacités. Mais je pense en effet que Goffin devrait s’aérer, parce qu’on est trop sur son dos en Belgique en ce moment.
Il a du talent le garçon. Mais effectivement, beaucoup se sont enflammés trop tôt. Tout comme ça été le cas avec JJ. Pour ma part, je ne crois pas aux générations spontanées.
En tout cas, à te lire, on voit bien que Federer ne fait pas du bien à la jeune génération. Qu’il soit donc pendu!
Ah nan pas Roger quand même! J’aime bien quand il met des fessées aux ptits jeunes type Tomic qui dit qu’il va l’éclater en mode Monfils « je prends Nadal au 100 mètres quand il veut » haha.
Hey Kaelin! Pas toucher à chouchou Tomic (qui n’a par ailleurs jamais eu de tels propos).
Euh je parlais de Monfils pour les propos hein, qui a dit un truc du genre à Nadal. Et Tomic l’avait joué un peu provoc’ à l’OA avant son match contre Roger, comme tu sais. Gentiment mais provoc’ car c’est son tempérament et c’est aussi pour ça que jlaime bien, je faisais référence à cette « anecdote » entre autres ! ;). J’adore ce joueur et je me regardais encore la bataille de slice du Tomic – Dolgo de l’OA 2012 aujourd’hui sur YT, c’est pour te dire ^^ (même si je préfère Dolgo que Tomtom en l’occurence).