Les huit mercenaires

By  | 5 novembre 2012 | Filed under: Actualité

La chevauchée fan­tastique approc­he de sa fin. Les fidèles mon­tures en ont plein les sabots, mais l’heure de l’explica­tion fin­ale a sonné. De tous les tour­nois du cir­cuit, l’arène qui ras­semble les sur­vivants de la saison est celle qui s’ap­paren­te le plus au myt­hique face-à-face dans la rue centrale d’une bour­gade du Far West. La faute à son for­mat qui contra­int à 5 duels de rang con­tre des rivaux di­rects pour gagn­er le de­rni­er – et conséquent – magot.

C’est aussi le seul tour­noi lors duquel le Big Boss (le grand méchant, l’ul­time de­sperado, celui dont le sourire découv­re les crocs de crotale quand il ap­puie sur la gâchet­te) est sus­cep­tible, avant même la fin­ale, de crois­er le feu avec son Chal­leng­er (héros sur le re­tour, charis­me usé, yeux pous­siéreux, dont la veuve et l’orphelin an­goissés collés aux fenêtres prient pour qu’il re­ssus­cite son habit de lumière d’antan, tan­dis que l’har­monica lan­cinant déchire nos nerfs avec sa plain­te de brebis égarée).

Avec ce cast­ing, la dis­tribu­tion des deux pre­mi­ers rôles était fatale, avec nul autre que l’En­nemi pub­lic N°1, Nole « the Djok­er », pour donn­er rendez-vous à midi dans la Grand Rue au Shérif, « Gold » Roger (con­sult­er au choix For­bes ou One Piece pour une étymologie du sur­nom).

Je vous pro­pose toutefois de pass­er au crib­le tous les duels de l’année entre les 8 mer­cenaires, pour préciser un peu les com­ptes en cours.

*** Les pre­mi­ers rôles ***

Nole « The Djok­er »


« Le cow-boy bling-bling aux al­lures de gangst­er » (Mon­sieur Roux©) a re­ncontré à 24 re­prises les 7 aut­res par­ticipants, s’as­surant 17 vic­toires, et montrant par là que l’abat­tage est bien une spécialité du « Wan­ted » griffé de la prime la plus élevée. Il est d’ail­leurs le seul à avoir défié au cours de l’année l’en­semble des 7 aut­res mer­cenaires.

Le Djok­er par­tage avec son second le meil­leur ratio de vic­toires con­tre la con­curr­ence : 0.7, un dixième par tête de pipe. Mais avec 11 vic­toires sur dur (soit un ratio de 0.78), il peut rican­er à gen­cives découver­tes, car il s’approp­rie de ce fait, d’un cheveu de playmobil (0.03 de diamètre), le Trophée du Ter­rain sur lequel aura lieu l’explica­tion fin­ale.
D’ail­leurs, nul ne peut se tar­gu­er d’un face-à-face positif con­tre lui, quoique ses pour­suivants immédiats aient égalisé les débats, ou les abats si l’on préfère, lors de leurs 4 duels re­spec­tifs.

24 duels - 17 vic­toires, 7 défaites

Vic­toires : Mur­ray (Australie, Miami, Shanghai), Feder­er (Rome, Roland-Garros), del Potro (Cin­cinat­ti, US Open), Ferr­er (Australie, US Open), Tip­sarevic (Dubai, Toron­to ), Be­rdych (Monte-Carlo, Shanghai), Tson­ga (Rome, Roland-Garros, JO, Pékin).
Défaites : Mur­ray (Dubai, JO, US Open), Feder­er (Wimbledon, Cinci), del Potro (JO), Tip­sarevic (Mad­rid).

Ratio de vic­toires : 0.7 (1er ex aequo)
Nombre ab­solu : 17 (1)
Vic­toires sur dur : 11
Défaites sur dur : 3
Ratio sur dur : 0.78 (1er)

Face à face positifs : del Potro, Ferr­er, Tip­sarevic, Be­rdych, Tson­ga (5)
Face à face négatifs : 0
Egalités : Feder­er, Mur­ray (2)
Pas de re­ncontres : 0

« Gold » Roger

Notre shérif chenu n’a pas chômé, lui non plus, com­ptabilisant 18 duels con­tre les aut­res gâchet­tes. Les fusil­lades se sont soldées par 12 vic­toires, à 5 lon­gueurs de cer­cueil du Par­rain. S’il lui concède d’un cheveu de playboy le ratio sur dur (0.75), c’est peut-être parce qu’en bon dandy, il a soig­neuse­ment veillé à ex­clure de son pal­marès tout affron­te­ment avec les tâches de l’es­cadron, Tipsa-le-Chacal et Tsonga-Petit-Doigt.
Du coup il n’ar­bore à sa cros­se que deux faces-à-faces positifs, bien chétives en­coc­hes face aux 5 ex­coriées par le canif du Djok­er. Car le Dark Horse de la promo, « Smiley » Be­rdych, eut à cœur de par­tag­er les bal­les au cours de leur duel dans les prai­ries rougeoyan­tes , alors qu’il échoua à équilibr­er les com­ptes avec le Par­rain lors de leur re­ncontre de­vant la blanchis­serie chino­ise !

18 duels - 12 vic­toires, 6 défaites

Vic­toires : del Potro (Australie, Rot­terdam, Dubai, In­dian Wells, Roland-Garros, JO), Mur­ray (Dubai, Wimbledon), Be­rdych (Mad­rid), Ferr­er (Mad­rid), Djokovic (Wimbledon, Cin­cinnati).
Défaites : Djokovic (Rome, Roland-Garros), Mur­ray (JO, Shanghai) Be­rdych (US Open), del Potro (Bâle).

Ratio de vic­toires : 0.7 (1er ex aequo)
Nombre ab­solu : 12
Vic­toires sur dur : 6
Défaites sur dur : 2
Ratio sur dur : 0.75 (2è)

Face à face positifs : del Potro, Ferr­er (2)
Face à face négatifs : 0
Égalités: Mur­ray, Djokovic, Be­rdych (3)
Pas de re­ncontres : Tip­sarevic, Tson­ga (2)

***

*** Les pour­suivants***

« Mummy » Mur­ray

Para­doxale­ment, si le fils de Judy, amant de Kim, a con­sidérab­le­ment accru son renom par des faits d’armes en haut lieu (au pal­marès de l’année, il égal­ise les pre­mi­ers rôles aussi bien que les duels d’élite), ses résul­tats con­tre le re­stant du Chep­tel Atépéien dis­tin­gué du « Label Rouge » lon­doni­en témoig­nent d’un re­nde­ment moins folic­hon quand il s’agit de mar­qu­er au rouge la pié­tail­le.

En 15 duels, Andy « the Man­gust » concède en effet 7 défaites. Ce qui le place au 5e rang pour le ratio général et sur dur. Autre tâche à son blason, son face-à-face négatif con­tre Dave « the Hog » lors d’un duel sur la terre rouge du Grand Canyon.
Toutefois, tout comme « Gold » Roger, Andy-à-la-Glotte-Nue tient son ter­rain dans les faces à faces avec la Haute ; il reste égale­ment le troisiè­me Dal­ton en nombre ab­solu de duels re­mportés (par monts et par vaux, ainsi que sur la morne et dure plaine qui les ac­cueil­lera dans la capitale de son État).

15 duels - 8 vic­toires, 7 défaites

Vic­toires : Feder­er (JO, Shanghai), Djokovic (Dubai, JO, US Open), Tip­sarevic (Miami), Tson­ga (Wimbledon), Be­rdych (US Open).
Défaites : Djokovic (Australie, Miami, Shanghai), Feder­er (Wimbledon, Dubai), Be­rdych (Monte-Carlo), Ferr­er (Roland-Garros).

Ratio de vic­toires : 0.53 (5è)
Nombre ab­solu : 8
Vic­toires sur dur : 5
Défaites sur dur : 4
Ratio sur dur : 0.55(5è)

Face à face positifs : Tip­sarevic, Tson­ga (2)
Face à face négatifs : Ferr­er (1)
Egalités : Feder­er, Djokovic, Be­rdych (3)
Pas de re­ncontres : del Potro (1)

« Smiley » Be­rdych

Une autre gâchet­te qui chan­ge de statut, mais à l’ombre du péniten­ci­er et non sous les sun­lights comme la filiale Murène, c’est l’émig­rant tchèque. En face-à-face, c’est lui qui dézin­gue avec le meil­leur re­nde­ment, après les pre­mi­ers Rôles : 0.6 en tous ter­rains, 0.66 sur dur ! Il n’a pas re­ncontré Dave « the hog », il a raté la di­lig­ence con­tre « the Djok­er », mais les aut­res mer­cenaires ont tous tâté au moins une fois de la cuisan­te brûlure de sa winchest­er. Sa « six-coups » a fait mouc­he 6 fois, frap­pant 5 cib­les dans le mille, dont seule­ment deux moindres.
Quand il a rendu les armes, Tomas n’a déposé sa fidèle com­pag­ne qu’aux pieds du meil­leur linge. Et seule­ment deux fois quand ses san­tiags foulaient le béton où se jouera l’affron­te­ment final !

10 duels - 6 vic­toires, 4 défaites

Vic­toires : del Potro (Mad­rid), Feder­er (US Open), Mur­ray (Monte-Carlo), Tip­sarevic (Coupe Davis), Tson­ga (Shanghai, Stockholm).
Défaites : Feder­er (Mad­rid), Mur­ray (US Open), Djokovic (Monte-Carlo, Shanghai).

Ratio de vic­toires : 0.6 (3è)
Nombre ab­solu : 6
Vic­toires sur dur : 4
Défaites sur dur : 2
Ratio sur dur : 0.66 (3è)

Face à face positifs : del Potro, Tson­ga, Tip­sarevic (3)
Face à face négatifs : Djokovic (1)
Égalités: Feder­er, Mur­ray (2)
Pas de re­ncontres : Ferr­er (1)

Si la logique des têtes mises à prix était re­spectée, c’est l’un de ces 4-là qui de­vrait faire crach­er le ban­dit man­chot.

* * *

***Les seconds co­uteaux***

Dave « The Hog » Ferr­er

En l’abs­ence de son chef de file, le fidèle bras droit du « bras gauc­he le plus dan­gereux de l’Ouest » a quel­ques chan­ces de faire mieux que de la figura­tion. Il égale dans son car­net de duels les per­for­mances de « Smiley » Be­rdych avec un ratio de 0.6 « tous ter­rains » tout comme sur dur.

« The Hog », aux co­ur­tes pat­tes, écum­eur des bour­gades de faib­le en­ver­gure, détonne un peu parmi ce gratin et les book­ies auraient bien aimé qu’une con­fron­ta­tion di­rec­te avec le grand Tchèque vien­ne préciser l’état de la hié­rarchie à l’approc­he des hauts plateaux.

Ses deux vic­toires con­tre l’aff­able Tour sud-américaine plaident sans nul doute en faveur de ses vert­us de mule (end­uran­ce, ténacité, discrétion).

Peut-être l’oc­cas­ion pour l’éter­nelle doub­lure de doubl­er à la loyale les ar­rogants qui le sous-estiment. Les stig­mates des récen­tes chevauchées font pench­er la balan­ce vers une sor­tie de piste précoce, mais la con­fian­ce d’un pre­mi­er Gros Coup ne pour­rait elle con­stitu­er le coup de fouet dont la mule aurait be­soin pour four­nir un énième coup de col­li­er sup­plémen­taire ?

8 duels - 5 vic­toires, 3 défaites

Vic­toires : Mur­ray (Roland-Garros), del Potro (Miami, Wimbledon), Tip­sarevic (US Open), Tson­ga (Bercy).

Défaites : Djokovic (Australie, US Open), Feder­er (Mad­rid).

Ratio de vic­toires : 0.6 (4)

Nombre ab­solu : 4

Vic­toires sur dur : 3

Défaites sur dur : 2

Ratio sur dur : 0.6 (5)

Face à face positifs : Mur­ray, del Potro, Tip­sarevic, Tson­ga (4)

Face à face négatifs : Djokovic, Feder­er (2)

Égalités : 0

Pas de re­ncontres : Be­rdych (1)

Juan “You know what” Del Potro

Son car­net de duel est l’in­verse exact de celui de “Gold” Roger. Et pour cause : bien plus que ses acolytes, il a par mal­chan­ce croisé la route du Shérif, qui l’a détroussé en 6 oc­cas­ions. S’il avait, comme ses con­dis­ci­ples de­sperados, mieux choisi ses lieux de cavale, l’anomalie de son total de batail­les digne de l’ac­cessit du Par­rain n’exis­terait pas et son ratio pâlot (0.3) s’en por­terait bien mieux.

Car y com­pris le marshall helvète, la gâchet­te de del Po a réussi à al­ign­er au moins une fois tous les mer­cenaires qui l’ont défié. Sauf The Hog, qui a fait car­ton plein sur sa car­casse en deux re­ncontres. Au vu des miles cavalés ces dernières semaines, on peut pens­er que les seconds co­uteaux vont se finir à l’arme blanche, sans pouvoir gard­er trace de poud­re ou de muni­tions pour l’étape suivan­te.

18 duels – 6 vic­toires, 12 défaites

Vic­toires con­tre Be­rdych (Rot­terdam, Roland-Garros), Tson­ga (Mar­seil­le, Dubaï), Djokovic (JO), Feder­er (Bâle).

Défaites con­tre Be­rdych (Mad­rid), Tson­ga (Rome), Ferr­er (Miami, Wimbledon), Djokovic (Cin­cinnati, US Open), Feder­er (Australie, Rot­terdam, Dubai, In­dian Wells, Roland-Garros, JO).

Ratio de vic­toires : 0.3 (6è)

Nombre ab­solu : 5

Vic­toires sur dur : 4

Défaites sur dur : 7

Ratio sur dur : 0.3 (6è)

Face à face positifs : Be­rdych, Tson­ga (2)

Face à face négatifs : Djokovic, Feder­er, Ferr­er (3)

Égalités : 0

Pas de re­ncontres : Mur­ray, Tip­sarevic (2)

***

***Les sac­rifiés***

Janko « Yel­low liver » Tip­sarevic

Ce que le Bras Gauc­he du « bras d’hon­neur du Far West » n’aime pas, c’est per­dre à la loyale. Au fil des ans, s’il a fidèle­ment secondé le Par­rain dans quel­ques coups de pre­stige, « Yel­low Liver » a sur­tout mis un point de déshon­neur à présent­er un mot d’ex­cuse avant la fin de l’échauf­four­ée dans chaque capitale myt­hique.

Profitera-t-il du for­fait qui lui ouvre les por­tes d’OK Cor­rall pour compléter son tab­leau de for­fai­ture, c’est l’in­terroga­tion qui nous reste. Car comme dans tout wes­tern qui se re­spec­te, des figurants sans en­ver­gure se font de­scendre pour plant­er le décor, es­quiss­er l’am­bian­ce. Au vu de ses ex­ploits, il post­ule avec un CV que per­son­ne ou pre­sque ne lui dis­pute : un ratio sur dur de 0 pointé, une uni­que vic­toire en forme de croche-patte sur chausse-trappe glis­sante con­tre son pro­pre boss… Ce sont des choses qui ne par­donnent pas quand la poud­re parle. « Yel­low Liver » a déjà préparé le ter­rain et le mot du char­latan dans la dernière bour­gade où il a pris la poud­re d’es­campet­te. Préparez le goud­ron et les plumes !

6 duels, 1 vic­toire, 5 défaites

Vic­toires : Djokovic (Mad­rid).

Défaites : Ferr­er (US Open), Djokovic (Dubai, Toron­to), Mur­ray (Miami), Be­rdych (Coupe Davis).

Ratio de vic­toires : 0.2 (7è)

Nombre ab­solu : 1

Vic­toires sur dur : 0

Défaites sur dur : 5

Ratio sur dur : 0 (7è)

Face à face positifs : 0

Face à face négatifs : Djokovic, Ferr­er, Mur­ray, Be­rdych (4)

Égalités : 0

Pas de re­ncontres : Tson­ga, Feder­er, del Potro (3)

« Pinky » Jo-Wil

Cette année, le Clotaire des meil­leurs, c’est lui. Comme son com­par­se « Yel­low liver », sa seule vic­toire, « Pinky » la décroc­he sur la rouge pous­sière. Dans son année, il y a des cac­tus, il se pique de le savoir. La guig­ne le pour­suit, il n’a même pas eu la chan­ce de se re­faire con­tre son alter-ego, Tipsa re­stant à bonne dis­tan­ce de ses pérégrina­tions (d’un autre côté, ça s’équilib­re, il a aussi évité le marshall qui aurait pu al­our­dir l’ad­di­tion.) Tous les aut­res à tour de rôle lui ont réglé son com­pte. Il est fort pro­b­able que les deux sac­rifiés joueront les figurants et con­tinueront de s’éviter pour une année loin de la gloire.

11 duels – 1 vic­toire, 10 défaites

Vic­toires : del Potro (Rome).

Défaites : Djokovic (Rome, Roland-Garros, JO, Pékin), Be­rdych (Shanghai, Stockholm), Mur­ray (Wimbledon), del Potro (Mar­seil­le, Dubaï), Ferr­er (Bercy).

Ratio de vic­toires : 0.1(8è)

Nombre ab­solu : 1

Vic­toires sur dur : 0

Défaites sur dur : 6

Ratio sur dur : 0 (8è)

Face à face positifs : 0

Face à face négatifs : del Potro, Djokovic, Be­rdych, Mur­ray, Ferr­er (5).

Égalités : 0

Pas de re­ncontres : Tip­sarevic, Feder­er (3).

Et main­tenant, place à l’har­monica !

About

Avocate at­titrée de Ric­hard Gas­quet sur 15LOVE (SAUVEZ les bébés phoques !) et Thiemolâtre irrécupérable. Que le Re­v­ers à Une Main soit avec toi.

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221 Responses to Les huit mercenaires

  1. Alex 10 novembre 2012 at 21:33

    La finale a lieu le lundi à cause de Bercy dont la finale se jouait dimanche dernier. Le Masters a débuté lundi du coup , ce qui faisait jouait chaque poule à tour de rôle sur six jours au total (3×2 matches) restaient demi et finale à jouer sur deux jours pas moins évidemment. Ils ne pouvaient décemment pas débuter l’épreuve le jour de la finale de Bercy. L’an dernier le Masters avait commencé un dimanche.

  2. Sylvie 10 novembre 2012 at 22:07

    Un petit coucou à tous et un grand merci à nos auteurs. Je n’ai pas eu le temps de commenter la savoureuse présentation de Patricia ni encore aucun des matches même si j’ai pu en suivre quelques uns.

    Le niveau général est assez moyen mais malgré tout nos membres du top 8 sortis prématurément à Bercy sont nettement plus convaincants. Djoko n’a plus l’air gêné par ses problèmes persos, Murray ne laisse plus filer ses matches… bref, on a bien la preuve qu’ils n’ont fait qu’une apparition diplomatique à Paris.

    Federer me semble moyen et contrairement à Carte Bleue qui pense qu’il a balancé son match, je crois plutôt qu’il retombe dans les travers déjà observés à Shangaï et Bâle : fautes directes nombreuses, incapacités à jouer les moments clés correctement, trous d’air dans les tie-breaks, service plus que moyen… Est-ce la fatique, le manque de motivation après avoir atteint ses objectifs , une baisse de forme ? Le contraste avec l’année dernière est flagrant. Qu’il joue Murray ou Djoko importe peu, je ne le vois passer ni l’un ni l’autre.

    Djokovic me semble le plus convaincant à Londres et j’en fais mon favori.

    Tsonga est lui aussi très décevant. Des matches en de scie, des sautes de concentration, des fautes grossières. Je plussoie l’analyse très pertinente d’Antoine et je ne pense pas non plus que Rasheed soit un choix intelligent.

    Quand il est en dedans, Jo semble vraiment pataud, lourd et pour le coup bien plus bourrin que Berdych qui a tenu son rang.

    • MarieJo 11 novembre 2012 at 15:42

      je me demandait quel était ce nouvel inscrit du nom de carte bleue… je viens de réaliser que ce n’est pas un inscrit ! bien trouvé LOL

      je ne crois pas une minute que fed est pu balancer, si non il aurait perdu ce match en 2 sets… il voulait juste gagner 1 set pour s’éviter djoko… par contre ce qui m’a fait sourire c’est qu’il se sentait préoccupé par le cas de ferrer plus que par sa défaite comme il l’a dit en conf…
      peut être que le commentaire a été un peu sorti du contexte, mais je pense qu’il a du trouver dommage de ferrer soit obligé de joué en se sachant éliminé d’office. mais sorti comme ça ça faisait un peu faux cul qui se sent indirectement coupable de cet état de fait.

    • Sylvie 11 novembre 2012 at 15:58

      Carte bleue ce n’est pas de moi. Je ne sais pas qui a le copyright ici, je n’ai fait que reprendre. C’est l’auteur qu’il faut féliciter.

      Pour Fed, je pense qu’il a voulu dire que c’était un peu gênant que sa défaite n’ait pas de conséquence pour lui mais pour un autre joueur, éliminé avant de jouer. Je ne pense pas que cela va l’empêcher de dormir mais il peut aussi être sincère. A force de fréquenter Carte Bleue tu n’en prendrais pas les travers Marie-Jo ;) ?

      Je plaisante, dur de savoir dans les propos des joueurs la part de comm’ et la part de sincérité. Chacun interprète selon affinités la plupart du temps.

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